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Développement rural: «Vous avez aimé la FIKOM, vous aimerez davantage le SIAEL», assure le promoteur Jean Victor Ouédraogo

Développement rural: «Vous avez aimé la FIKOM, vous aimerez davantage le SIAEL», assure le promoteur Jean Victor Ouédraogo

 Ouagadougou, 26 juillet 2022 (AIB)-Le Salon international de l’agriculture et de l’élevage de Komsilga (SIAEL-Komsilga) qui va remplacer en 2023, la Foire internationale agro-sylvo-pastorale de Komsilga (FIKOM) au bout de six éditions, va accélérer le processus de professionnalisation des acteurs du monde rural, donner plus de visibilité à toutes les chaines de valeur dans l’agriculture, l’élevage et l’environnement, assuré son promoteur Jean Victor Ouédraogo, par ailleurs secrétaire exécutif de l’Association pour le développement du monde rural (ADMR).

 Agence d’information du Burkina(AIB) : Présentez-nous votre structure.

 Jean Victor Ouédraogo (JVO) : L’Association pour le développement du monde rural (ADMR) est née du constat que les efforts déployés par nos braves paysans et nos gouvernants méritent d’être appuyés et encouragés par d’autres forces vives de notre pays. Le monde rural burkinabè regroupe plus de 80% de notre population. Nous sommes tous d’une manière ou d’une autre dépendants du monde rural qui produit l’essentiel de ce que nous consommons.

Le monde rural demeure un pilier fondamental de notre développement économique et social. C’est pourquoi, nous avons créé cette association pour apporter notre modeste contribution à la promotion du monde rural. Elle a été reconnue par les autorités compétentes depuis 1997. L’ADMR compte à ce jour plus de 1000 membres composés d’agriculteurs, d’éleveurs, de transformateurs de produits agricoles, de chercheurs, de groupements masculins et féminins, d’environnementalistes, de commerçants, d’ouvriers et de travailleurs des administrations publique et privée, etc. Son siège social est basé dans la commune rurale de Komsilga, dans la province du Kadiogo.

AIB : Qu’est-ce qui vous a motivé à créer la FIKOM ?

 JVO : La FIKOM tire son essence de l’objectif fondamental de l’ADMR, c’est-à-dire, la promotion du monde rural en appuyant les acteurs en matière d’équipements, d’intrants agricoles, de protection de l’environnement, et de renforcement des capacités. Aussi, apportons-nous des appuis techniques divers visant à rentabiliser davantage les productions et les transformations en offrant aux producteurs des possibilités de partage d’expériences et de mutualisation des efforts, en créant des espaces d’écoulement des productions, etc. Dès lors, la symbiose se crée avec les acteurs. C’est pourquoi, l’ADMR a pu capter une initiative paysanne d’exposition des productions pour en faire une foire internationale au profit des acteurs du monde rural. La FIKOM permet aux acteurs du monde rural d’échanger sur trois aspects du développement du monde rural à savoir, la production, la transformation et surtout l’épineuse question de l’’écoulement des produits agro-sylvo-pastoraux.

 

AIB : Quel bilan pouvez-vous faire des éditions passées ?

JVO : D’abord, la foire a grandi d’édition en édition pour offrir beaucoup plus de possibilités aux acteurs du monde rural. Ensuite, les échanges entre les services techniques et les producteurs, d’une part et entre les acteurs des différentes filières, d’autre part, se sont renforcés et ont favorisé des transferts de technologies. Le plus important est la prise de conscience de la jeunesse sur le fait que le secteur agro-sylvo-pastoral offre d’énormes possibilités d’emplois et constitue une alternative au chômage et conduit au développement économique et social du pays. Nous notons avec beaucoup de satisfaction l’intérêt de plus en plus grandissant des autorités du pays pour le développement du monde rural et en faveur de nos initiatives.  À la 1ère édition, nous étions à 16 stands et à la 6e édition, plus de 200. Toutes les 13 régions ont toujours été représentées. Des pays comme le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire y ont toujours participé. La diversification remarquée des produits exposés, l’implication du secteur privé dans l’organisation et celle des services techniques des ministères en charge de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement aux différentes éditions sont considérées comme des acquis importants. Pour l’édition 2021, 20 acteurs du monde rural ont vu leurs efforts récompensés dont ceux de  la diaspora Burkinabé. Grâce au soutien de nos partenaires, les récompenses ont été de taille à savoir 3 parcelles de 300 mètres carré d’une valeur de 5 millions F CFA chacune. Outre ces récompenses, les lauréats sont repartis avec des trophées, des enveloppes financières, des équipements agricoles. Sur le plan administratif, les ministères en charge du développement rural se sont engagés à décorer les lauréats à chaque édition et dans les différentes catégories. L’Assemblée nationale s’est engagée à accompagner la FIKOM à chaque édition. La mairie de Komsilga a aussi promis un espace qui sera désormais le site de la foire et un terrain qui va accueillir le siège de l’ADMR. Nous invitons les partenaires techniques et financiers du Burkina Faso à accompagner cette initiative qui est une émanation des acteurs du monde rural. C’est devenu un rendez-vous des acteurs du monde rural. Pour la première fois au Burkina, une structure comme l’ADMR, innove en mettant en place une compétition dénommée : « trophées des acteurs du monde rural ». En 2023, nous introduirons des innovations à travers le « Kûuri d’Or », « Kûuri d’argent », « Kûuri de bronze ». Kûuri signifiant daba en langue moré, outil le plus usité dans l’agriculture au Burkina Faso.

AIB : Pourquoi la FIKOM change-t-il de dénomination ?

 JVO : Toute organisation qui se veut ambitieuse est appelée à se donner des moments de pause pour faire un bilan sur le chemin parcouru. Après six éditions, le bilan que nous évoquions tantôt nous a conduit à la nécessité de réajuster certains aspects. Les recommandations des acteurs nous orientent vers un format plus adapté à l’envergure nouvelle que nous voulons donner à la FIKOM. Ainsi, le comité d’organisation après avoir analysé ces recommandations et s’être renseigné sur l’expérience d’autres structures aux missions similaires a-t-elle opté de passer de la FIKOM au Salon international de l’agriculture et de l’élevage de Komsilga (SIAEL-Komsilga). Le SIAEL-Komsilga vise à accélérer le processus de professionnalisation des acteurs du monde rural, donner plus de visibilité à toutes les chaines de valeur dans l’agriculture, l’élevage et l’environnement, mettre en valeur l’interdépendance et susciter la compétitivité entre les différents secteurs socioprofessionnels du monde rural, susciter un partenariat mondial pour le développement du monde rural au regard des risques climatiques et sécuritaires qui se posent à ce monde. Vous avez aimé la FIKOM, vous aimerez davantage le SIAEL. Nous vous donnons Rendez-vous en 2023.

 AIB : Quels sont les perspectives pour l’évènement ?

 JVO : Pour la mise en œuvre du SIAEL, il y a quatre actions majeures qui s’imposent au secrétariat exécutif de l’ADMR. D’abord, il s’agira de se mettre en règle vis-à-vis de l’administration en acquérant une nouvelle autorisation pour la prochaine édition qui sera une première avec le statut de salon.  La deuxième action à mettre en œuvre ensuite, c’est de créer une     administration équipée conséquemment pour le salon. Puis la troisième sera de mobiliser le maximum de participants avec un ferme espoir que les crises sécuritaire et sanitaire prendront bientôt fin.  Enfin, la quatrième action importante est celle de réussir une connexion entre les lauréats et les décorations lors de la journée nationale du paysan. Nous entrevoyons de faire de l’appui conseil au profit des lauréats en collaboration avec les départements en charge du développement du monde rural.

AIB : Quelles difficultés que vous rencontrez dans l’organisation de la FIKOM ?

 JVO : Nous rencontrons des difficultés dans l’organisation. Au nombre de ces difficultés, nous pouvons citer, entre autres, l’insuffisance des soutiens financiers, de la logistique et des moyens roulants. Également, il faut tenir compte de ceux qui « chipent » les idées des autres. La détermination des acteurs permet d’amenuiser les difficultés.

AIB : Qu’attendez-vous de nos dirigeants quand on sait que la question rurale constitue une des priorités des premières autorités du pays?

 JVO : L’ADMR attend beaucoup de nos dirigeants actuels. Toute Transition politique doit tracer des sillons pour des prises de décisions importantes et parfois révolutionnaires. Depuis la réforme agraire et foncière, les lois n’ont jamais véritablement sécurisé et la terre et celui qui n’a qu’elle comme richesse c’est-à-dire le paysan. Il faut que les autorités approchent les acteurs du monde rural, les écoutent et prennent avec eux des décisions majeures sous forme de lois et décrets afin que le monde rural survive aux mutations économique, politique, sécuritaire et climatique.

AIB : Il est certain que beaucoup de vos membres sont touchés par l’insécurité et ont dû abandonner leurs terres et leurs principales activités. Que pense faire l’ADMR au profit de ces PDI ?

JVO : En effet, parmi les 1 900 000 PDI que dénombre actuellement le CONASUR, plus de 90 % n’avaient pour métier soit l’agriculture, soit l’élevage ou la transformation des produits forestiers non ligneux. Aujourd’hui, leur avenir est en passe d’être compromis si rien n’est fait pour les accompagner. Nous envisageons un accompagnement des PDI dans le but de les aider à changer de métier mais toujours dans la chaîne de valeurs de l’Agro-sylvo-pastoralisme. Par exemple, on peut aider les hommes et les femmes PDI à se former et à s’équiper pour la transformation des produits locaux ou à faire du jardinage périurbain, ou produire des semences dans des espaces plus réduits négociés auprès des sources locales d’accueil indiquées. Nous sommes en train de réfléchir sur ce programme et souhaitons vivement que les partenaires nous accompagnent dans son élaboration et dans sa mise en œuvre.

 AIB : La promotion immobilière est aujourd’hui une question centrale et récurrente. Est-ce qu’elle touche le monde rural ?

 JVO : Oui, les promoteurs immobiliers négocient et obtiennent de grands espaces pour réaliser des projets d’habitation. A y regarder de près, l’action des promoteurs immobiliers est à la fois bonne et dangereuse pour l’avenir du monde rural. Bonne parce que, dans le processus irréversible d’urbanisation que nous vivons, les actions d’aménagement menées par ceux-ci sont salutaires car elles assurent une habitation décente et l’accès plus rapide à l’électricité, à l’eau et à l’assainissement.

Elle est dangereuse parce que, dans les communes rurales où se pratique encore l’agriculture, ce sont souvent de bonnes terres qui sont retirées des paysans pour faire des parcelles d’habitation. Et la présence des promoteurs immobiliers suscite une vive spéculation foncière qui accélère la disparition des terres agricoles. Comme je le disais plus haut, il faut que des décisions majeures et stratégiques soient prises pour assurer une urbanisation responsable favorable à la survie des acteurs du monde rural.

 AIB : Que pensez-vous de l’agrobusiness ?

 JVO : L’agrobusiness est pratiqué de manière anarchique dans notre pays. Ce qui devait être un axe de promotion de l’agriculture moderne, intensive et créatrice d’emplois, est devenu un phénomène d’expropriation des terres des paysans qui n’ont plus de terre pour travailler et n’ont pas d’autres activités pour survivre. Vous constaterez avec moi que les communes périphériques comme Pabré, Koubri, Tanghin-Dassouri, Saaba, Komki Ipala Komsilga, etc. dont les paysans très actifs approvisionnaient Ouaga en produits agricoles, pastoraux et de la forêt ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes en la matière. La cause est que les paysans ont vendu leurs terres aux riches qui y pratiquent le plus souvent des productions de luxe où parfois n’y produisent rien du tout ou encore des productions sentimentalistes. Nous envisageons des actions de plaidoyer afin de créer une symbiose entre les agrobusiness men et les paysans pour que les terres continuent d’être productives au grand bonheur de tous.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

NB: Photos fournies par le FIKOM.

 

 

L’union des Agences de Presse « Coopération Islamique » organise un atelier de présentation du « Congrès Mondial des Médias »

Arabie-Saoudite-Médias-Agences-Ateliers-Virtuel

L’union des Agences de Presse « Coopération Islamique » organise un atelier de présentation du « Congrès Mondial des Médias »

Ouagadougou, 26 juillet 2022 (AIB)- L’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) organisera un atelier virtuel le 1er août au profit des agences de presse membres intitulé « Présentation du Congrès mondial des médias », en coopération avec l’Agence de presse des Emirats (WAM) et la Société nationale des expositions d’Abu Dhabi (ADNEC).

L’atelier vise à présenter cet événement mondial, qui sera accueilli par la capitale des Émirats arabes unis, Abou Dhabi, en novembre prochain, sous le patronage du cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan, vice-Premier ministre et ministre de la Cour des affaires présidentielles, avec la participation des médias d’élite, leaders de l’industrie aux niveaux régional et international.

L’atelier vise également à examiner les opportunités offertes aux agences de presse membres pendant le Congrès, y compris la réservation d’espace pour participer à des expositions, des réunions parallèles, la participation à des séances de discussion, l’échange d’expertise et d’expériences avec les médias internationaux, la signature d’accords de coopération avec ces médias, en plus à participer à des ateliers.

Le directeur général de l’agence de presse des Émirats, M. Mohammed Jalal Al Raisi, a déclaré que le « Congrès mondial des médias » représente une opportunité de renforcer la coopération conjointe et de construire des partenariats aux niveaux régional et international, d’une manière qui contribue à la réalisation de progrès et de leadership dans ce secteur. Cet atelier vient pour explorer les opportunités disponibles à cet égard pour les agences de presse dans les pays de l’Organisation de la coopération islamique.

Al Raisi a souligné la volonté des institutions médiatiques des Émirats arabes unis de partager leurs expériences dans les domaines des médias et de la communication et d’organiser des événements médiatiques internationaux avec leurs homologues des pays islamiques, et de renforcer la coopération avec eux.

A son tour, le directeur général en charge de la Fédération des agences de presse de l’OCI, M. Muhammad Abd Rabbo Al-Yami, a expliqué que l’atelier s’inscrit dans le cadre de la volonté de la Fédération de renforcer l’implication des agences de presse membres dans les événements médiatiques internationaux, qui contribue à améliorer leurs performances, et à moderniser leurs outils en identifiant les dernières technologies de pointe et d’innovation dans le secteur des médias.

Il a souligné que l’atelier représentera une occasion d’échanger des idées entre les agences de presse membres sur les moyens de tirer parti de cet événement mondial, qui est le premier du genre dans la région, en particulier à la lumière des changements majeurs dans le travail des médias et de la nécessité aux agences de presse officielles de suivre le rythme de ces changements afin de préserver leur rôle vital en tant que source d’information fiable capable d’atteindre les lecteurs de tous les segments et de toutes les tendances.

Il a souligné que l’atelier mettra également en lumière les efforts de l’agence de presse des Emirats « WAM » dans la création et l’organisation d’événements médiatiques aussi importants.

Il convient de noter que les thèmes du « Congrès mondial des médias » comprennent plusieurs sujets dont la communication numérique, l’intelligence artificielle, les technologies de pointe et la créativité dans le secteur des médias, en plus d’un certain nombre de sessions spécialisées dans les domaines du journalisme, de la radio, de la télévision, de l’Internet, les médias sociaux et les influenceurs mondiaux, notant qu’il fournira également une plate-forme idéale pour les entreprises internationales souhaitant pénétrer les marchés de l’industrie des médias dans les régions du Golfe, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

Le Congrès assistera également à la première session de la conférence accompagnant le Congrès mondial des médias pendant la période du 15 au 17 novembre 2022 sous le slogan « Façonner l’avenir du secteur des médias », dans un grand intérêt local, régional et international, et à travers 40 des séances de dialogue avec la participation de 30 conférenciers internationaux de premier plan.

Agence d’information du Burkina

WIS

Boulgou : Une fondation malaisienne offre des bœufs aux populations de Zoumtoèga

Yacouba Songné et Zacharia Songné.

Burkina-Société-Association-Don

Boulgou : Une fondation malaisienne offre des bœufs aux populations de Zoumtoèga

Ouagadougou, 25 juillet 2022 (AIB)-Le président d’honneur de l’Association des bienfaiteurs sans frontière pour la solidarité et le développement de Zoumtoèga, Zakaria Songné a indiqué lundi 25 juillet 2022 avoir reçu des bœufs de ‘’MyFundAction Middle east and Africa’’ au profit des populations de Zoumtoèga dans la province du Boulgou à l’occasion de la célébration de la dernière Tabaski.

«On a eu un don de la part de ‘’MyFundAction’’ de la Malaisie. Elle nous a offert deux bœufs à l’occasion de la célébration de l’Aïd el Kébir au profit des populations de Zoumtoèga », a déclaré le président d’honneur de l’Association des bienfaiteurs sans frontière pour la solidarité et le développement de Zoumtoèga (ABFSDZ), Zakaria Songné.

A propos, M. Songné, étudiant en année de doctorat en théologie en Egypte a relevé que les bénéficiaires de ce don sont entre autres les veuves, les orphelins et les personnes démunies.

Zakaria Songné, a traduit toute sa reconnaissance à la fondation malaisienne pour ce don au profit de ses frères et sœurs de Zoumtoèga.

Une bénéficiaire recevant sa part de viande.

Selon lui, cette première donation est l’aboutissement d’une coopération entre l’association et la fondation. Et de préciser qu’il souhaite que cela puisse se poursuivre et s’étendre dans d’autres domaines.

Il a par ailleurs invité  toute personne ou groupe de personnes de bonne volonté à emboiter le pas des Malaisiens.

De son avis, ce geste de la fondation intervient pour accompagner les populations de sa localité à l’occasion de la célébration de la Tabaski le 9 juillet 2022.

A l’en croire, l’association des bienfaiteurs a pour but principalement d’œuvrer au développement socio-économique et à la promotion de l’éducation de la jeunesse de Zoumtoèga.

Selon Zakaria Songné, l’association a été créée en 2018 et récompense chaque année les meilleurs élèves avec des fournitures scolaires.

Il a poursuivi que l’association octroie régulièrement des bicyclettes aux élèves dont les établissements est très éloigné.

M. Songné a également soutenu que sa structure prend en charge les frais de scolarité de certains enfants démunis de la localité.

Agence d’information du Burkina

HO/ata

 

 

 

 

 

Lutte contre le terrorisme : Blaise Compaoré appelle les Burkinabè à taire les querelles et rancœurs

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Lutte contre le terrorisme : Blaise Compaoré appelle les Burkinabè à taire les querelles et rancœurs

Ouagadougou, 26 juil. 2022 (AIB)- L’ancien président du Faso, Blaise Compaoré, dans sa lettre de demande de pardon au peuple burkinabè, a également appelé , à taire définitivement les querelles et rancœurs, afin de mieux se consacrer à la lutte contre le terrorisme qui fragilise le pays depuis six ans.

«Ensemble, dans un esprit de patriotisme, donnons-nous la main pour taire définitivement nos querelles  et rancœurs. Il est important aujourd’hui, de travailler au recouvrement de l’intégrité territoriale, à la reconstruction et promotion d’un environnement favorable à l’épanouissement durable pour tous», a écrit l’ex président Blaise Compaoré, dans un message lu mardi par le porte-parole du gouvernement burkinabè Lionel Bilgo.

Le Burkina Faso est frappé depuis six ans par des attaques terroristes qui ont coûté la vie à plusieurs centaines de personnes, provoqué le déplacement de près de 2 millions d’autres et la fermeture de milliers d’écoles et de centre de santé.

«Face à cette situation dramatique et critique que vit notre chère patrie, nous n’avons effectivement  d’autres choix que taire nos divergences pour sauver notre patrimoine commun, le Burkina Faso», a indiqué Blaise Compaoré.

En rappel, M. Compaoré arrivé au pouvoir le 15 octobre 1987 lors du coup d’Etat qui a coûté la vie au président Thomas Sankara, a été évincé du pouvoir le 31 octobre 2014 par une insurrection populaire.

Exilé depuis cette période en Côte d’Ivoire, l’ex-président du Faso, condamné en avril 2022 à la prison à perpétuité pour le dossier Sankara, a effectué une visite éclair en début juillet 2022 à Ouagadougou, à la faveur de la réconciliation prônée par le lieutenant-colonel Paul Damiba, arrivé au pouvoir le 24 janvier 2022. Sa non arrestation  a suscité la colère d’une partie de la population.

Dans son message du 26 juillet 2022 porté par sa fille Jamila Compaoré et le ministre ivoirien Aly Coulibaly, l’ex chef d’Etat Blaise Compaoré a demandé pardon au peuple burkinabè pour tous les actes qu’il a pu commettre durant son magistère, plus particulièrement à la famille de son «frère» et «ami» Thomas Noël Isidore Sankara».

«J’assume et je déplore, du fond du cœur, toutes les souffrances et drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du Burkina Faso et demande à leurs familles de m’accorder leur pardon», a émis l’ancien chef d’Etat, accusé de crimes économiques et de sang par des acteurs de la société civile.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Photo d’archive: lefaso.net

Affaire de Gombousgou: Le ministre Sourwema reconnaît son tort et présente ses excuses à la FAIB

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Burkina : Le ministre Sourwèma a présenté ses excuses à la communauté musulmane

Ouagadougou 26 juil. 2022 (AIB)- Le ministre des Affaires coutumières et religieuses, Issaka Sourwema a reconnu mardi son tort dans la polémique née suite à ses correspondances autour les prêches de l’imam de Gombousgou et a présenté ses excuses à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).

«C’est une leçon que nous (le ministère et moi-même)  avons apprise et quand on apprend une leçon et qu’on décide de la mettre en œuvre il faut d’abord à l’endroit de ceux qui en ont pâti, souffert, faire preuve d’humilité et de modestie en présentant ses excuses vis à vis des personnes concernées », a laissé entendre le ministre des Affaires coutumières et religieuses, Issaka Souwema.

Issaka Souwema s’exprimait mardi à l’issue d’une rencontre entre les responsables de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et le gouvernement présidée par le Premier ministre, Albert Ouédraogo sur la question relative à la polémique suscitée par les prêches de l’imam de Gombousgou.

En rappel, le ministre a dénoncé, à travers un communiqué en date du 22 juillet dernier,  les attitudes d’un imam sunnite qui projetterait de construire un centre de santé réservé uniquement aux personnes de confession musulmane pour éviter que des femmes n’enlèvent leurs voiles devant des agents publics de sexe masculin.

«C’est une polémique qui n’avait pas lieu d’être», a déploré le ministre Sourwema qui a avoué que la dessus le ministère des affaires coutumières et religieuses a une grande part de responsabilité à travers sa personne via ses correspondances qu’il a personnellement envoyées à un certains nombres d’institutions et ministères.

Et, « il s’est révélé qu’en réalité les prêches en question n’étaient pas ce qu’on croyait. Ce qui veut dire que les sources qui ont été les nôtres ont été certainement de bonne foi mais vraiment des erreurs assez graves ont été relevées la dessus. », a-t-il poursuivi.

Issaka Sourwema a d’ailleurs annoncé que son ministère mettra un point d’honneur dans les jours à venir, à poser des actes pour consolider davantage les liens avec la communauté musulmane. Notamment une rencontre sur l’accord du directoire de la FAIB «  pour aller dans les détails de ce qui n’a pas pu être évoqué à cette première rencontre ».

« Dores et jeu déjà  à l’endroit de l’imam de Gompousgou je crois que nous lui devons une visite pour lui dire ce que nous avons dit ici aux responsables de la faitière de manière à ce qu’on puisse naturellement solder cela», a conclu le ministre.

Pour sa part, le président du présidium de la FAIB, Moussa Koanda, a  traduit toute sa satisfaction à l’issue de cette rencontre.

« Tout ce qui touche un imam touche le cœur de l’islam et ce matin on est très content à travers notre ministre qui présente ses excuses aux imams et à tous les musulmans.», s’est-il exprimé.

«Nous avons bien écouté, c’était une mauvaise compréhension entre ce qui circulait sur les réseaux sociaux et la réalité et nous avons pu, avec le concours du Premier ministre, régler le problème » a dit M. Koanda.

Toutefois, il dit personnes n’étant au-dessus de la loi, il souhaite que quiconque qui viendrait à l’enfreindre soit poursuivi conformément aux textes en vigueur.

Agence d’information du Burkina

KR/ata

L’ex président Blaise Compaoré demande «pardon au peuple burkinabè» 

L’ex président Blaise Compaoré demande «pardon au peuple burkinabè»

Ouagadougou, 26 juillet 2022(AIB)-L’ex président du Faso Blaise Compaoré a demandé mardi, «pardon» au peuple burkinabè pour les actes commis durant ses 27 ans de pouvoir, en particulier à la famille du président Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui l’a propulsé à la tête de l’Etat le 15 octobre 1987.

«Je demande pardon au peuple burkinabè pour tous les actes que j’ai pu commettre durant mon magistère, plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Noël Isidore Sankara», a écrit  l’ex président Blaise Compaoré, dans un message lu mardi à Ouagadougou par le porte-parole du gouvernement burkinabè Lionel Bilgo.

«J’assume et je déplore, du fond du cœur, toutes les souffrances et drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du Burkina Faso et demande à leurs familles de m’accorder leur pardon», a émis l’ancien chef d’Etat.

Blaise Compaoré «souhaite que nous puissions aller de l’avant désormais pour reconstruire notre destin commun sur la terre de nos ancêtres».

En rappel, M. Compaoré arrivé au pouvoir le 15 octobre 1987 lors du coup d’Etat qui a coûté la vie au président Thomas Sankara, a été évincé du pouvoir le 31 octobre 2014 par une insurrection populaire.

Exilé depuis cette période en Côte d’Ivoire, l’ex-président du Faso, condamné en avril 2022 à la prison à perpétuité pour le dossier Sankara, a effectué une visite éclair en début juillet 2022 à Ouagadougou, à la faveur de la réconciliation prônée par le lieutenant-colonel Paul Damiba, arrivé au pouvoir le 24 janvier 2022. Sa non arrestation  a suscité la colère d’une partie de la population.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina: l’ancien Directeur général s’est donné la mort

Burkina: l’ancien Directeur général s’est donné la mort

L’ancien Directeur général de la Police nationale, le Contrôleur général de police Dieudonné Ouattara, s’est donné la mort ce mardi 26 juillet 2022.

Nommé le 5 janvier 2022 en tant que Directeur général de la Police nationale, Dieudonné Ouattara est né le 31 mai 1974 à Bobo Dioulasso.

Avant d’être nommé DG de la Police nationale, il était le secrétaire permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse.

Entre autres fonctions, il a participé notamment au comité consultatif pour l’élaboration de la stratégie de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme.

Installé comme directeur général de la Police nationale le 12 janvier dernier, Dieudonné Ouattara a été remplacé par le Contrôleur Général de Police Roger Ouédraogo le 27 avril 2022.

Il n’aura passé que trois mois à la tête de l’Institution. Dieudonné Ouattara était marié et père de 4 enfants.

Sidwaya

La Russie annonce une nouvelle coupe sévère des livraisons de gaz à l’Europe

La Russie annonce une nouvelle coupe sévère des livraisons de gaz à l’Europe

Le géant gazier russe Gazprom qui livrait avant la guerre en Ukraine, journalièrement près de 167 millions de m3 de gaz à l’Europe, va réduire à compter de mercredi, le volume à 33 millions de m3 quotidiens, évoquant la nécessité de maintenance d’une turbine.

«La capacité productive de la station de compression Portovaïa passera à 33 millions de m3 le 27 juillet à 07H00» (11h HNE), a indiqué Gazprom sur son compte Telegram, soit environ 20% des capacités du gazoduc contre quelque 40% actuellement.

La Russie avait déjà coupé à deux reprises le volume de ses livraisons en juin, en disant que le gazoduc ne pouvait fonctionner normalement sans une turbine qui était en réparation au Canada et qui n’était pas revenue en Russie à cause des sanctions imposées par les Occidentaux à la suite de l’assaut russe contre l’Ukraine.

Depuis, l’Allemagne et le Canada se sont entendus pour ramener l’équipement en Russie, mais la turbine n’a pas encore été livrée.

Pour Berlin, il s’agit d’un «prétexte» et d’une décision «politique» pour peser sur les Occidentaux dans le cadre du conflit en Ukraine.

«Selon nos informations, il n’y a aucune raison technique de réduire les livraisons», a assuré lundi auprès de l’AFP une porte-parole du ministère allemand de l’Économie.

Le président russe Vladimir Poutine avait lui prévenu que si son pays ne recevait pas la turbine manquante, le gazoduc fonctionnerait à 20% de sa capacité dès cette semaine, en raison de la maintenance à venir d’une seconde turbine.

Le gazoduc Nord Stream, d’une capacité selon Gazprom de 167 millions de m3 quotidiens, relie la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique.

Le tube est stratégique pour les approvisionnements en gaz des Européens, très dépendants des ressources énergétiques russes.

Les Occidentaux accusent Moscou de se servir de l’arme énergétique en représailles des sanctions adoptées après l’offensive contre l’Ukraine.

Le Kremlin dit lui que les sanctions sont à l’origine de problèmes techniques sur l’infrastructure gazière et que l’Europe souffre dès lors de mesures qu’elle impose à la Russie.

Par ailleurs, dans un précédent communiqué de Gazprom lundi, le groupe gazier avait indiqué que la livraison de la première turbine au coeur du litige était bloquée, arguant de «problèmes (du fait) des sanctions de l’UE et de la Grande-Bretagne».

«Leur résolution est importante pour permettre la livraison en Russie du moteur et pour effectuer les réparations complètes et urgentes d’autres moteurs de turbine à gaz pour la station de compression de Portovaïa» avait ajouté Gazprom.

La Commission européenne a proposé aux États membres de réduire, entre août 2022 et mars 2023, leur consommation de gaz d’au moins 15% par rapport à la moyenne des cinq dernières années sur la même période.

Ce plan de Bruxelles fait l’objet d’une opposition de plusieurs pays (Espagne, Grèce, Portugal, France…).

«Difficile de discuter des mécanismes obligatoires préparés par la Commission européenne en quelques jours, on peut dire à la va-vite, qui obligent les pays à des réductions obligatoires. Nous ne pouvons pas y donner notre accord», a déclaré lundi à son tour la ministre polonaise du Climat, Anna Moskwa, citée par l’agence PAP.

AIB avec AFP

Burkina/Kelbo 15 terroristes tués, 27 motos et une importante quantité d’armes récupérées dans la riposte

Burkina/Kelbo 15 terroristes tués, 27 motos et une importante quantité d’armes récupérées dans la riposte

Ouagadougou, 25 juillet 2022(AIB)-15 terroristes ont été tués lundi, trois véhicules pickup armés détruits, 27 motos et une importante quantité d’armes récupérées, dans la riposte de l’armée burkinabè, lors de l’attaque du détachement de Kelbo, renseigne un communiqué du ministère de la Défense.

Lors de cette contre-offensive, un pickup armé, divers moyens de communication et des munitions ont été saisis par les militaires burkinabè.

En rappel, tôt lundi, des individus armés ont attaqué à la roquette le détachement de Kelbo avant de tenter une incursion.

Deux militaires burkinabè ont perdu la vie et neuf autres blessés, selon un précédent communiqué de l’armé.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

ATTENTION : Photo d’archive et d’illustration.

Bobo-Dioulasso : une femme blessée dans un accident impliquant un camion-remorque

Bobo-Dioulasso : une femme blessée dans un accident impliquant un camion-remorque

Bobo-Dioulasso, 25 juillet 2022(AIB)-Une femme a été blessée lundi, lorsqu’un camion-remorque transportant du jus de fruit, a percuté son débit de boisson sur le boulevard Félix Houphouët Boigny à Bobo-Dioulasso.

Un camion-remorque chargé de jus a terminé sa course dans un maquis restaurant à Bobo-Dioulasso, dans l’après-midi de ce lundi 25 juillet 2022.

L’accident s’est produit sur le Boulevard Félix Houphouët Boigny à quelques centaines de mètres de la Place de la femme.

Selon des témoignages, le camion en provenance du rond-point de la femme, dans sa course, a percuté une voiture personnelle, emportant avec lui trois motos et détruisant une partie d’un maquis restaurant jouxtant le boulevard.

Le choc  a fait dérailler le gros porteur qui a déversé ainsi son contenu sur le boulevard.

Plus de peur que de mal, il n’y a pas eu de perte en vie humaine mais cet accident a fait une blessée, en la personne de la propriétaire du débit de boisson, en plus de dégâts matériels.

Agence d’information du Burkina

NB/jmt/ata

 

Axe Gourcy-Ouahigouya: des individus armés recherchent des hommes de tenue dans des cars

Axe Gourcy-Ouahigouya: des individus armés recherchent des hommes de tenue dans des cars

Gourcy, (AIB)-Dans la nuit du 24 au 25 juillet 2022, des hommes armés ont effectué des contrôles d’identité sur des passagers de véhicules de transport en commun et des passants sur la route nationale n°2 au niveau du village de Bougounan, situé entre Gourcy et Ouahigouya.

De sources sécuritaires, ces hommes armés en grand nombre (près de 60) se sont subdivisés en deux groupes dont l’un s’est chargé du contrôle sur la route entre 19heures et 20heures 30 pendant que l’autre jouait aux aguets.

Aucun incident malheureux n’a été signalé mais des témoins ont relaté qu’ils étaient à la recherche d’hommes en tenue.

En rappel, des hommes en armes se sont signalés avant la fête de la Tabaski dans plusieurs villages de la commune de Gourcy et de Lèba. Selon certaines indiscrétions, ils chercheraient à établir une base entre les villages de Lago (commune de Gourcy) et Masboré (commune de Lèba).

Agence d’information du Burkina

Poids et prix du pain :des patrons de boulangeries sensibilisés au respect des normes

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Poids et prix du pain

Des patrons de boulangeries sensibilisés au respect des normes

L’Agence burkinabè de normalisation de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a organisé, le vendredi 22 juillet 2022 à Bobo-Dioulasso, un atelier d’information et de sensibilisation sur le contrôle du poids du pain et les bonnes pratiques d’hygiène dans les boulangeries.

 

Depuis plusieurs semaines, le prix et le poids du pain ont connu un changement. En effet, le gouvernement et les patrons de boulangeries ont convenu de maintenir le prix de la baguette à 150 F CFA, mais de ramener son poids de 200 à 160 g. Le constat à l’état actuel est le non-respect des exigences de poids dans la plupart des boulangeries, a déploré le directeur régional de l’Agence burkinabè de normalisation de la métrologie et de la qualité (ABNORM) des Hauts-Bassins, Abdou Rahim Kinda. D’où l’organisation, par l’ABNORM, d’un atelier d’information et de sensibilisation sur le contrôle du poids du pain et les bonnes pratiques d’hygiène dans les boulangeries au profit des promoteurs de boulangeries. Cet atelier a eu lieu le vendredi 22 juillet 2022 à Bobo-Dioulasso après celui de Ouagadougou. A entendre le directeur régional de l’ABNORM, l’atelier a été initié pour amener les différents acteurs à mieux connaitre la règlementation et mettre sur le marché, du pain respectant les exigences de qualité et de quantité. Pour lui, le non-respect du prix et du poids du pain pourrait s’expliquer par une méconnaissance de la règlementation et des modalités du contrôle du poids du pain ou la mauvaise foi des boulangers. D’où l’importance de cette rencontre afin de sensibiliser les patrons de boulangeries. Après cette phase de sensibilisation, a-t-il signifié, les acteurs seront informés sur les modalités du contrôle et pourront être « sévèrement » sanctionnés conformément aux textes en vigueur. « Les textes seront appliqués dans la plus grande rigueur », a-t-il insisté. A l’en croire, le non-respect par exemple du poids est une tromperie du consommateur. « Cette tromperie est sanctionnée conformément à la loi par une amende qui va de 500 000 à 500 millions F CFA ou par une peine de prison d’un à cinq ans ou les deux à la fois », a souligné M. Kinda.

En ce qui concerne les bonnes pratiques d’hygiène dans les boulangeries, Abdou Rahim Kinda, a fait savoir que le pain étant un produit alimentaire, l’hygiène de la matière première, de sa fabrication en pain jusqu’à la consommation doit être respectée. C’est pourquoi, il a interpellé les patrons de boulangeries sur la nécessité de respecter les exigences de qualité, de quantité et de compétitivité du pain. « Tout propriétaire et gérant de boulangerie est tenu de mettre à la disposition des consommateurs des baguettes de pain dont la qualité et la quantité respectent les exigences en la matière », a soutenu Abdou Rahim Kinda.

                         Boudayinga J-M THIENON 

Burkina : CEDEAO et sport, en couverture des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : CEDEAO et sport, en couverture des journaux

Ouagadougou 25 juil. 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent les questions liées au mondial d’athlétisme et à la mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Burkina Faso.

«Transition au Burkina : la CEDEAO en mission d’évaluation », titre le quotidien national Sidwaya.

Il informe que le président en exercice de la CEDEAO, le chef de l’Etat bissau-guinéen, Umaro Sissoco Emballo, a conduit une délégation de l’organisation communautaire composée du médiateur pour le Burkina Faso, Mahamadou Issoufou et du président de la commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray, le dimanche 24 juillet 2022, à Ouagadougou.

La délégation a eu une séance de travail avec le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, ajoute le journal en précisant les autres concertations  au programme.

Par ailleurs, le quotidien fait savoir que le président en exercice de la CEDEAO, Umaro Sissoco Emballo, a échangé avec les membres du gouvernement sur les contours du mécanisme de suivi et d’évaluation de la Transition au Burkina Faso.

«Lutte contre le terrorisme : Emballo appelle à la mobilisation derrière le Burkina », affiche le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga qui indique qu’à l’issue des travaux ils se sont accordés sur les indicateurs et les contours de ce mécanisme.

L’Express du Faso rapporte que le président en exercice de la CEDEAO, Umaro Sissoco Emballo, s’est dit «satisfait de l’évolution de la situation».

Pour sa part, Le Pays reprend les propos de Embalo  affirmant que «les délais, c’est important pour nous».

En sport, les journaux font échos du sacre du triple sauteur burkinabè, Huges Fabrice Zango, qui a décroché la médaille d’argent dimanche 24 juillet 2022  aux championnats du monde d’athlétisme à Eugene, aux Etats-Unis, grâce à un bond de 17,55 m.

Agence d’information du Burkina

KR/ata/ak

La CEDEAO appelle à une mobilisation pour la réussite de la Transition burkinabè

Burkina-Transition-CEDEAO-Rencontre

La CEDEAO appelle à une mobilisation pour la réussite de la Transition burkinabè

Ouagadougou, 24 juil. 2022 (AIB)- Le président en exercice de la CEDEAO , le chef de l’Etat bissau-guinéen, Umaro Sissco Embalo, à la tête d’une forte délégation, a appelé dimanche, à l’issue d’une rencontre avec le président Damiba,  ses pairs à se mobiliser pour soutenir la Transition burkinabè.

«On a eu de très bonnes discussions avec les autorités burkinabè. Avec le président, on est venu faire l’évaluation de la progression des engagements qui ont été pris depuis la conférence des Etats et  du gouvernement de la CEDEAO », a déclaré le président en exercice de la CEDEAO par ailleurs  chef d’Etat bissau-guinéen, Umaro Sissco Embalo.

Le président en exercice de la CEDEAO qui s’exprimait dimanche au palais présidentiel de Ouagadougou, a appelé ses pairs à se mobiliser pour  la reussite de la Transition burkinabè.

M. Embalo avait à ses côtés, le facilitateur de l’Organisation ouest africaine, pour le Burkina, Mahamadou Issoufou, le nouveau président de la  Commission de la CEDEAO Dr  Omar Alieu Touray et le ministre d’Etat et des Affaires étrangères de  Guinée-Bissau, Suzi Carla Barbosa.

Selon le chef de l’Etat biseau- guinéen, les échanges  avec le président du Faso, le lieutenant-colonel, Paul- Henri Sandaogo Damiba se sont focalisés sur la période transitoire au Burkina.

Umaro Sissco Embalo a précisé que l’institution sous régionale et les nouvelles autorités du pays sont parvenus à un délai de 24 mois, à compter du 1er juillet 2022 jusqu’au 1er juillet 2024.

Il a fait savoir que les  principales priorités de la Transition se reposent sur le défi sécuritaire, la réponse humanitaire, la mobilisation des ressources, la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation, impliquant le médiateur de la CEDEAO, l’Union africaine et  le représentant de l’ONU à Ouagadougou.

«Je pense que nous tous on doit se mobiliser aux côtés du peuple frère du Burkina Faso. C’est un pays qui fait partie des membres fondateurs  de la CEDEAO malgré cette situation, on doit l’accompagner », a-t-il soutenu.

Le président en exercice de la CEDEAO a rencontré durant son séjour les  membres du gouvernement, les députés, les acteurs politiques et économiques, les partenaires techniques et financiers et les membres du corps diplomatique au Burkina Faso.

En rappel, lors de la 61e session ordinaire de la CEDEAO, le 3 juillet 2022 à Accra au Ghana, l’organisation communautaire et les autorités burkinabè sont parvenus à un compromis dynamique pour une durée de la Transition de 24 mois, à compter du 1er juillet 2022.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 25 JUILLET 2022

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 25 JUILLET 2022

 

KIEV – L’invasion russe de l’Ukraine est entrée dimanche dans son sixième mois, au lendemain de frappes sur le port d’Odessa qui menacent l’application de l’accord sur la reprise des exportations des céréales bloquées par la guerre.

 

EDMONTON (Canada) – Le pape François est arrivé dimanche au Canada pour un « pèlerinage pénitentiel » lors duquel il devrait renouveler ses excuses pour le rôle de l’Eglise dans le drame des pensionnats pour autochtones, un geste attendu depuis des années dans le pays.

 

RANGOUN – La junte birmane a recouru à la peine de mort pour la première fois depuis 1988, contre quatre hommes, dont un ancien député pro-démocratie et un opposant, un « acte outrageux » qui isole du monde l’armée au pouvoir déjà accusée de génocide.

 

MIDPINES (Etats-Unis) – Un violent incendie qui ravage depuis vendredi la forêt californienne continuait de s’étendre dimanche, causant l’évacuation de milliers de personnes, dans un contexte de forts pics de chaleur affectant des dizaines de millions d’Américains dans tous les Etats-Unis.

 

ATHENES – La Grèce lutte dimanche contre trois importants incendies de forêts dans le nord, le sud et l’est obligeant à évacuer touristes et habitants, et craint de nouveaux sinistres en raison de la vague de chaleur qui s’est abattue sur le pays.

 

ROME – Plus d’un millier de migrants ont débarqué ces dernières heures en Italie et des centaines d’autres patientent à bord de navires humanitaires, un afflux récurrent chaque été mais qui intervient cette année en pleine campagne des législatives pour lesquelles l’extrême droite est donnée favorite.

 

RIO DE JANEIRO – Le président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro a lancé dimanche sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre, au cours d’un meeting à Rio, critiquant à nouveau la Cour suprême et son adversaire en tête dans les sondages, l’ex-président de gauche Lula.

 

NAPLOUSE (Territoires palestiniens) – Deux Palestiniens ont été tués et 19 blessés à Naplouse lors de nouvelles opérations nocturnes menées en Cisjordanie occupée par l’armée israélienne qui a dit vouloir appréhender des personnes recherchées pour leur implication dans des attentats.

 

PARIS – Au coeur d’un été où l’Europe a déjà subi deux périodes de canicule, la Confédération européenne des syndicats (CES) plaide lundi pour l’adoption d’une loi qui fixerait une température maximale au travail sur le continent.

 

PORT-AU-PRINCE – Les corps de dix-sept migrants haïtiens ont été retrouvés sans vie et 25 autres personnes ont été secourues en mer lors d’une opération de sauvetage qui se poursuivait dimanche après le naufrage d’un navire au large des Bahamas, ont annoncé les autorités bahaméennes.

 

MANILLE – Trois personnes ont été tuées dimanche lors d’une fusillade dans une université de la capitale philippine Manille, dans ce qui semble être un assassinat ciblé selon les autorités.

 

LONDRES – L’ex-ministre britannique des Finances Rishi Sunak, candidat pour succéder au Premier ministre Boris Johnson, a livré dimanche une lourde charge contre la Chine, qu’il décrit comme « la plus grande menace à long terme » du Royaume-Uni.

 

TOKYO – L’agence météorologique japonaise a émis dimanche une alerte de niveau maximal après l’éruption du volcan Sakurajima, dans la ville méridionale de Kagoshima, et des dizaines d’habitants de cette zone montagneuse ont été appelés à évacuer.

 

LONDRES – Les pompiers de Londres ont été mobilisés dimanche contre trois incendies de végétation liés aux températures élevées et au vent autour de la capitale britannique, tandis qu’un quatrième fait rage dans le Surrey proche, quelques jours après qu’un record de chaleur a été battu au Royaume-Uni.

 

LE CAIRE – Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s’est voulu dimanche rassurant face à ses partenaires arabes au Caire après l’accord sur des « couloirs sécurisés » pour exporter les céréales d’Ukraine et de Russie censé éloigner le spectre de la faim, en Afrique notamment.

 

WASHINGTON – La Maison Blanche a affirmé dimanche que l’épidémie de variole du singe, pouvait être « éliminée » des Etats-Unis grâce à un plus grand nombre de vaccins et de tests de dépistage disponibles, alors que l’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte sur cette maladie.

 

JERUSALEM – Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid a souligné dans un communiqué dimanche que l’éventuelle fermeture de l’agence juive à Moscou serait un « évènement grave » qui pourrait affecter les relations entre les deux pays.

 

SANAA – Dix personnes parmi lesquelles quatre enfants ont péri dimanche dans des inondations et l’effondrement d’un bâtiment après des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la capitale du Yémen et ses environs, rapportent les autorités de ce pays ravagé par sept ans de guerre.

 

BAMAKO – L’armée malienne a affirmé dimanche avoir « déjoué » une nouvelle attaque contre un camp militaire du centre du pays, deux jours après une attaque suicident qui a visé la ville-garnison de Kati aux portes de la capitale Bamako.

 

COLOMBO – Le palais présidentiel du Sri Lanka rouvrira ses portes lundi, a annoncé la police, quelques jours après le démantèlement brutal d’un campement de manifestants anti-gouvernementaux par l’armée et les forces de l’ordre qui a suscité l’inquiétude de la communauté internationale.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Le film d’horreur « Nope », très attendu troisième long-métrage du réalisateur Jordan Peele, a fait une entrée fracassante en tête du box-office nord-américain, selon les estimations dimanche du cabinet spécialisé Exhibitor Relations.

 

LE CAIRE – Le tribunal égyptien qui avait condamné à mort fin juin un homme ayant assassiné une étudiante sous les caméras de badauds parce qu’elle refusait ses avances a réclamé dimanche que son exécution soit diffusée en direct.

Avec l’AFP

Burkina : l’ex Directeur général des douanes à nouveau devant la Justice

BURKINA-JUSTICE-

Burkina : l’ex Directeur général des douanes à nouveau devant la Justice

Ouagadougou, 25 juillet 2022(AIB)-L’ex Directeur général des douanes, Ousmane Guiro, va se présenter à nouveau en septembre devant la justice pour des chefs d’accusation de corruption passive et d’enrichissement illicite, après la découverte de 900 millions de FCFA en nature et en espèces auprès de proches en décembre 2011.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Après 32 ans d’attente,  l’affaire Dabo Boukary sera jugée en septembre

Burkina-Justice-Procès

 

Burkina : Après 32 ans d’attente, l’affaire Dabo Boukary sera jugée en septembre

 

Ouagadougou, 25 juillet 2022(AIB)-L’affaire Dabo Boukary, du nom de cet étudiant en 7e année de médecine porté disparu, à la suite d’une manifestation le 19 mai 1990, sera jugée en septembre prochain, avec trois accusés sur le banc, a annoncé lundi le ministère de la Justice.

 Selon un communiqué du ministère en charge de la Justice, le procès de Dabo Boukary, un étudiant en 7e  année de médecine, porté disparu, à la suite d’une grève le 19 mai 1990 sera ouvert  le mois de septembre prochain.

Le même document renseigne également que trois autres accusés comparaitront devant les juges dans le dossier Dabo Boukary.

Pour la même source, les prévenus sont accusés de «complicité d’arrestation illégale et séquestration aggravée», «complicité d’arrestation illégale et séquestration aggravée, complicité de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et recel de cadavre»,   «complicité d’arrestation illégale et séquestration aggravée».

Cette affaire Dabo Boukary verra la participation, pour la première fois de la Commission nationale des Droits humains (CNDH) qui a entamé ses activités de monitoring (observation) des procès.

En rappel, c’est en mai 1990  que l’étudiant, Dabo Boukary, en 7e année de médecine a été porté disparu, à la suite  d’une manifestation  à l’Université de Ouagadougou

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Burkina : deux militaires tués à Kelbo, neuf autres blessés

Burkina-Terrorisme-Lutte

Burkina : deux militaires tués à Kelbo, neuf autres blessés

Ouagadougou, 25 juillet 2022(AIB)-Deux militaires burkinabè ont été tués tôt lundi et neuf autres blessés dans l’attaque du détachement de Kelbo (Soum, Nord), a indiqué l’armée dans un communiqué.

D’après le document de Forces armées nationales, le détachement de Kelbo  dans la province du Soum (Sahel)  a essuyé ce lundi dans la matinée, des tirs d’obus suivis, d’une tentative d’incursion.

Le communiqué  précise que la riposte vigoureuse des éléments du détachement a  permis de mettre en déroute les assaillants qui ont subi de nombreuses pertes.

La même source soutient qu’on déplore malheureusement, au cours des combats, deux morts du côté des Forces  de défense et de sécurité (FDS) et neuf blessés évacués et pris en charge par les services de santé.

Elle souligne que les opérations de ratissage  se poursuivent, afin d’établir un bilan  précis des assaillants.

Depuis 2016, le pays en proie à des attaques terroristes qui ont provoqué la mort de centaines de morts, près de deux millions de personnes déplacées et la fermeture de nombreux scolaires et sanitaires sur toute l’étendue du territoire national.

Agence d’Information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

CAN féminine 2022: l’Afrique du sud enfin victorieuse après 5 finales perdues

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CAN féminine 2022: l’Afrique du sud enfin victorieuse après 5 finales perdues

Ouagadougou, 24 juil. 2022 (AIB) – Les Banyana Banyana (les filles en Zoulou) d’Afrique du sud ont remporté samedi pour la première fois de leur histoire, la Coupe d’Afrique des nations féminine de football, en battant au stade Prince Moulay Abdallah de Rabat, les Lionnes de l’Atlas du Maroc par 2 buts à 1.

Après 5 finales perdues (1995, 2000, 2008, 2012 et 2018), voilà enfin l’équipe de l’Afrique du sud dame sur toit de l’Afrique. Elle a battue en finale les Lionnes du Maroc par 2 buts à 1 grâce à un doublé de l’attaquante Hildah Magaia (63e et 71e). L’attaquante marocaine Rosella Ayane a réduit la marque à la 80e minute.

Les Banyana Banyana ont remporté leur 6 matchs de la compétition jusqu’au sacre final. Elles disputeront la coupe du monde de 2023 aux côtés des Marocaines (vice-championne d’Afrique), des Zambiennes (3e) et des Nigérianes (4e).

La CAN féminine 2022 s’est jouée du 2 au 23 juillet au Maroc avec la participation de 12 équipes dont les Etalons dames du Burkina Faso (éliminées au premier tour).
Agence d’information du Burkina
as/

Triple saut : le Burkinabè Hugues Fabrice Zango remporte la médaille d’argent aux championnats du monde d’athlétisme

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Triple saut : le Burkinabè Hugues Fabrice Zango remporte la médaille d’argent aux championnats du monde d’athlétisme

Ouagadougou, 24 juil. 2022 (AIB) – Le Burkinabè Hugues Fabrice Zango a remporté dans la nuit de samedi à dimanche aux championnats du monde d’Oregon (Etats Unis), la médaille d’argent en finale du triple saut, dominé par le Portugais Pédro Pichardo.

Le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango (29 ans) a réussi un bond de 17m55 contre 17m95 pour le Portugais Pichardo. En 2019 à Doha lors des championnats du monde d’athlétisme, le Burkinabè avait remporté la médaille de bronze avec un saut de 17m66.

Il avait également remporté la médaillé de bronze lors des derniers Jeux Olympiques de Tokyo au Japon.

Hugues Fabrice  Zango est le premier triple-sauteur africain dans sa discipline à avoir remporter une médaille d’argent aux championnat du monde d’athlétisme.

Les championnats du monde d’athlétisme d’Oregon de 2022 se tiennent du 15 au 24 juillet à Oregon aux Etats-Unis.
Agence d’information du Burkina
as/

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