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Situation sécuritaire : la classe politique apporte son soutien au Chef de l’Etat

Situation sécuritaire : la classe politique apporte son soutien au Chef de l’Etat

(Ouagadougou, 18 avril 2023). Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé une audience ce mardi matin aux quatre composantes de la classe politique burkinabè ayant pris part à l’élaboration de la Charte de la Transition. L’ex-Alliance des Partis politiques de la majorité, l’ex-Chef de file de l’Opposition politique, l’ex-opposition non affiliée et les « autres Partis ».

 

Selon leur porte-parole, Eddie KOMBOIGO, la classe politique a suivi les différentes déclarations qui précisent clairement qu’aujourd’hui le pays vit actuellement une guerre.  « Nous sommes donc venus ce matin apporter le soutien de la classe politique, notamment les 4 composantes ayant pris part à la conception de la Charte de la Transition et encourager le Chef de l’Etat, surtout parce que nous savons que la tâche n’est pas facile », a-t-il expliqué.

 

Eddie KOMBOIGO a également indiqué que le souhait des partis politiques reste la récupération de l’ensemble du territoire, la réinstallation des populations dans leur localité avec le fonctionnement des services administratifs et sociaux minimum et un approvisionnement des produits de première nécessité dans « des conditions dignes ».

 

« Le Chef de l’Etat nous a exposé la situation combien difficile avec de plus en plus de résultats encourageants sur le terrain, laissant espérer une fin, bientôt de cette guerre à notre profit. C’est-à-dire que nous allons vaincre le terrorisme. C’est pourquoi nous sommes venus l’encourager et le soutenir », a conclu le porte-parole des quatre composantes de la classe politique burkinabè.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Le chef de la diplomatie saoudienne à Damas pour consacrer la normalisation

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Le chef de la diplomatie saoudienne à Damas pour consacrer la normalisation

Par Maher AL MOUNES

DAMAS (Syrie), 18 avr 2023 – Le président syrien Bachar al-Assad a reçu mardi le chef de la diplomatie saoudienne, dont la visite à Damas pour la première fois depuis le début de la guerre en 2011 consacre la réconciliation entre la monarchie pétrolière et la Syrie.

 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, est arrivé à l’aéroport international de Damas et a été reçu dans la foulée par le chef de l’Etat, a indiqué l’agence officielle Sana.

 

Cette visite est motivée par le « souci du royaume de parvenir à une solution politique à la crise en Syrie (…) », qui pourrait « la ramener dans son environnement arabe », a affirmé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

La visite du ministre saoudien intervient une semaine après celle de son homologue syrien Fayçal Moqdad en Arabie saoudite, la première également depuis le début de la guerre.

 

Damas était isolé sur le plan diplomatique depuis la répression en 2011 du soulèvement populaire ayant dégénéré en conflit.

L’Arabie saoudite, chef de file des pays du Golfe, avait rompu ses relations en 2012 avec Damas et même soutenu des rebelles au début de la guerre, dans un pays devenu un terrain d’affrontement entre forces étrangères.

Mais après le séisme de février qui a secoué la Turquie et la Syrie, le royaume avait fait un premier geste en envoyant de l’aide humanitaire.

Reconstruction

En mars, la Syrie et l’Arabie saoudite avaient eu des discussions sur une reprise de leurs services consulaires et le 12 avril, M. Moqdad a effectué une visite inopinée à Jeddah (ouest du royaume).

Dans un communiqué commun, les ministres syrien et saoudien des Affaires étrangères avaient alors évoqué l’objectif de « ramener la Syrie dans le giron arabe ».

Le président syrien Bachar al-Assad avait déclaré dans une interview le mois dernier que l’Arabie saoudite avait « pris un tournant différent depuis quelques années », et que la Syrie n’était plus « un terrain d’affrontement saoudo-iranien ».

La réconciliation syro-saoudienne intervient dans un contexte d’apaisement des tensions du royaume pétrolier avec son grand rival régional, l’Iran, qui soutient politiquement, militairement et économiquement le régime de Damas.

Les deux poids lourds du Moyen-Orient, qui avaient rompu leurs liens en 2016, avaient conclu en mars un accord inattendu, négocié par la Chine, en vue d’une reprise de leurs relations.

Les deux pays se sont engagés à œuvrer ensemble pour « la sécurité et la stabilité de la région ».

Bachar al-Assad mise sur une pleine normalisation avec les riches monarchies du Golfe pour financer la reconstruction de son pays aux infrastructures ravagées par la guerre.

Le conflit a fait environ un demi-million de morts. Près de la moitié des Syriens sont désormais des réfugiés ou des déplacés à l’intérieur de leur pays, et des pans du territoire échappent encore au contrôle du gouvernement.

– Divergences –

Mais la question d’un retour de la Syrie dans le giron arabe ne fait pas l’unanimité, notamment parmi les monarchies du Golfe.

 

Le Qatar, qui a soutenu l’opposition syrienne, reste en effet hostile à une normalisation avec Bachar al-Assad, alors que d’autres pays comme les Emirats arabes unis ont normalisé leurs relations avec Damas.

L’Arabie saoudite a accueilli la semaine dernière une réunion de neuf pays arabes –les six Etats du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que l’Egypte, l’Irak et la Jordanie– qui devait évoquer un éventuel retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, dont elle a été exclue en 2012, avant la tenue de son prochain sommet le 19 mai dans le royaume.

Mais aucune décision n’a été prise lors de cette réunion, les neuf pays se bornant à dire avoir discuté de l’importance pour les pays arabes de « jouer un rôle de premier plan dans les initiatives visant à mettre fin à la crise » en Syrie.

Le président Assad avait déclaré le mois dernier que l’essentiel pour lui était de rétablir « de bonnes relations bilatérales » avec les pays arabes, avant un éventuel retour au sein de la Ligue arabe.

M.Moqdad s’est d’ailleurs rendu ces derniers jours en Algérie puis en Tunisie.

Avec l’AFP

Tunisie: les autorités ferment les bureaux d’Ennahdha, « inquiétude » européenne

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Tunisie: les autorités ferment les bureaux d’Ennahdha, « inquiétude » européenne

Par Aymen JAMLI

 TUNIS, 18 avr 2023  – Les autorités tunisiennes ont fermé mardi les bureaux du mouvement islamo-conservateur Ennahdha dans tout le pays, au lendemain de l’arrestation de son chef, Rached Ghannouchi, suscitant une réaction de forte « inquiétude » de l’Union européenne.

 

« Une force de police s’est présentée au siège principal du parti (à Tunis) et a ordonné à tous ceux qui s’y trouvaient d’en sortir avant de le fermer », a affirmé à l’AFP un des dirigeants d’Ennahdha, Riadh Chaibi.

 

« La police a aussi fermé les autres bureaux du parti partout dans le pays et interdit toute réunion dans ces locaux », a-t-il ajouté. Cette mesure a été prise au lendemain de l’arrestation du chef du parti, Rached Ghannouchi, à son domicile à Tunis.

 

Par ailleurs, le chef du Front de salut national (FSN), principale coalition d’opposition dont fait partie Ennahdha, a affirmé que la police avait interdit mardi une conférence de presse que son groupe s’apprêtait à tenir pour réagir à l’arrestation de M. Ghannouchi.

 

« La police a empêché la tenue de la conférence de presse et déployé des barrières devant le siège du parti », a déclaré Ahmed Néjib Chebbi à l’AFP.

 

Selon une circulaire du ministère de l’Intérieur reproduites par les médias, les réunions dans les bureaux d’Ennhadha sur tout le territoire et celle du FSN dans la région du Grand Tunis ont été interdites à partir de mardi en vertu de l’Etat d’urgence en vigueur dans le pays.

 

Sans évoquer l’arrestation de M. Ghannouchi, le président Saied, parlant lors d’une cérémonie d’hommage aux service de sécurité, a appelé la justice à « assumer son rôle dans cette phase que le pays traverse ».

 

« Nous menons une guerre sans merci contre ceux qui cherchent à porter atteinte à l’Etat et à ses institutions », a-t-il ajouté.

 

L’UE, un partenaire clef de la Tunisie, a affirmé suivre « avec beaucoup d’inquiétude les derniers développements » dans le pays, « notamment l’arrestation hier soir (lundi) de M. Rached Ghannouchi ainsi que les informations concernant la fermeture du siège du parti Ennahdha à Tunis ».

 

– « Pluralisme politique » –

Bruxelles a rappelé « l’importance du respect des droits de la défense ainsi que du droit à un procès équitable ». Et concernant la fermeture des locaux d’Ennahdha, l’Union européenne a souligné « le principe fondamental du pluralisme politique », estimant que tous ces éléments étaient « essentiels pour toute démocratie » et constituaient « la base du partenariat de l’Union européenne avec la Tunisie ».

 

Depuis novembre 2012, la Tunisie bénéficie du statut de partenaire privilégié de l’UE qui l’a accompagnée dans le processus de transition démocratique entamé après la révolution de 2011 en lui fournissant de nombreuses aides et un accès facilité au marché unique européen.

 

  1. Ghannouchi, 81 ans, qui dirigeait le Parlement dissous, est l’opposant le plus en vue à être arrêté depuis le coup de force du président Kais Saied qui s’est emparé des pleins pouvoirs en juillet 2021.

 

Son arrestation survient après des déclarations rapportées par des médias, dans lesquelles M. Ghannouchi a affirmé ce weekend que la Tunisie serait menacée d’une « guerre civile » si l’islam politique, dont est issu son parti, y était éliminé.

 

Une source au ministère de l’Intérieur citée par les médias tunisiens a confirmé que l’arrestation de M. Ghannouchi était liée à ces déclarations.

 

Selon M. Chaibi, deux autres responsables d’Ennahdha, Mohamed Goumani et Belgacem Hassan, ont également été arrêtés lundi soir.

 

Depuis début février, les autorités ont incarcéré plus de 20 opposants et des personnalités parmi lesquelles des ex-ministres, des hommes d’affaires et le patron de la radio la plus écoutée du pays, Mosaïque FM.

 

Le président Saied, accusé par l’opposition de dérive autoritaire, a qualifié les personnes arrêtées de « terroristes », affirmant qu’elles étaient impliquées dans un « complot contre la sûreté de l’Etat ».

 

Après son coup de force, M. Saied a fait réviser la Constitution pour instaurer un système ultra-présidentialiste aux dépens du Parlement, qui ne dispose plus de réels pouvoirs, contrairement à l’Assemblée dissoute dominée par Ennahdha.

Avec l’AFP

Burkina : Le président Traoré a  parlé de questions d’intérêt national dans la matinée du mardi 18 avril 2023, avec les quatre composantes des partis politiques ayant participé aux assises nationales, indique son compte Twitter.

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Burkina : Le président Traoré a  parlé de questions d’intérêt national dans la matinée du mardi 18 avril 2023, avec les quatre composantes des partis politiques ayant participé aux assises nationales, indique son compte Twitter.

Agence d’information du Burkina

Sourou: La commune de Gomboro ravitaillée

Sourou: La commune de Gomboro ravitaillée

Ouagadougou, (AIB)-La commune de Gomboro dans la province du Sourou a été ravitaillée avec succès en produits de premières nécessités, grâce à l’appui des Forces de défense et de sécurité et des volontaires pour la défense de la patrie, le samedi 15 avril 2023.

Selon des témoignages, c’est une population enthousiaste qui a accueilli l’entrée du convoi dans le village aux environs de 17h.

Parti de Ouahigouya à une quarantaine de kilomètres au Nord-est, c’est une importante cargaison  de vivres et autres produits que le convoi a débarqué au profit des populations.

« Nous prions Dieu  qu’il puisse toucher les cœurs des commerçants afin qu’ils ne s’adonnent pas à la spéculation. » a confié une habitante jointe au téléphone.

Gomboro, localité située à une soixantaine de kilomètres de Tougan, le chef-lieux de la province du Sourou est coupé du reste du pays par l’action des groupes armés.

En juillet 2022, des attaques perpétrées par des groupes armés terroristes, ont engendré un mouvement de populations en direction de Ouahigouya et d’autres localités du pays.

Mais avec l’opération Kapidougou en cours depuis le 3 avril 2023 dans la Boucle du Mouhoun, les populations nourrissent un grand espoir de retourner chez elles, bientôt.

Agence d’information du Burkina

ASO/ata

Burkina : Terrorisme et Suivi du climat des affaires au menu des quotidiens burkinabè

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Burkina : Terrorisme et Suivi du climat des affaires au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 18 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce mardi font le point du suivi du climat des affaires et de la victoire des FDS et VDP dans certaines régions du Burkina. 

« Les nouvelles du front : Trois groupes terroristes neutralisés dans le Centre-Nord et le Nord », titre à sa Une le quotidien Sidwaya.

Sidwaya informe que des frappes aériennes ont neutralisé trois groupes de terroristes dans le Centre-Nord et le Nord, alors que des voleurs de bétail ont été mis hors d’état de nuire par le détachement de Foutouri dans la région de l’Est.

L’Observateur Paalga titre à sa manchette  « Lutte contre l’insécurité dans la Kossi : 12 terroristes tués près de Nouna ».

Le journal indique qu’une patrouille de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Nouna a permis de neutraliser 12 combattants ennemis et de récupérer d’importants lots de matériels le 16 avril 2023.

L’Observateur Paalga relate que de début mars au 9 avril 2023, au moins 6 bases terroristes ont été détruites avec une centaine d’ennemis tués et du matériel récupéré dont des moyens roulants, des  armes et des outils de communication.

Sous un autre angle, le quotidien privé bobolais, L’express du Faso affiche a sa Une « Amélioration du climat des affaires : Le secteur privé pour un bureau de licence d’affaires unique ».

Le journal informe que le chef du gouvernent, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, a présidé le 17 avril 2023 à Kossyam, la première session ordinaire du comité de pilotage du dispositif institutionnel de suivi de l’amélioration du climat des affaires de l’année 2023.

Le journal ajoute qu’il est prévu en 2023 la réforme agraire pour permettre la disponibilisation du foncier pour mener à bien les activités du  secteur privé.

Sur le même sujet, le quotidien public Sidwaya titre à sa Une « Suivi du climat des affaires : 50% de réformes réalisées en 2020 ».

Le journal renseigne que les 82 réformes prévus pour créer un cadre idoine au niveau du climat des affaires ont été réalisées à presque 50%.

Agence d’information du Burkina

FT/wis

Athlétisme : 25 médailles d’or pour le Burkina, champion du Meeting de l’Espoir

Burkina-Sport-Athlétisme-Championnat-Vainqueur

Athlétisme : 25 médailles d’or pour le Burkina, champion du Meeting de l’Espoir

Ouagadougou, 17 avril 2023 (AIB)- Les Étalons athlètes U18 et U20 ont remporté 25 médailles d’or du champion du Meeting de l’Espoir, disputé du 14 au 15 avril 2023 à Tamalé au Ghana, a indiqué le ministère en charge des sports.

« La compétition a regroupé des athlètes de moins de 18 et moins de 20 ans des deux sexes des cinq pays de la zone 2 que sont : le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Togo et le Ghana, pays organisateur », a relevé la direction de la Communication et des relations presses du ministère en charge des sports sur sa page Facebook.

A l’issue des deux jours de compétition, les Étalons ont remporté en tout 59 médailles dont 25 en or, 22 en argent et 12 en bronze. « Les athlètes burkinabè remportent ainsi cette première édition du Meeting de l’Espoir ».

A l’issue de cet exploit, le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar Savadogo a adressé ses vives félicitations aux athlètes, aux encadreurs et à la Fédération burkinabè d’Athlétisme pour ces résultats qui témoignent de la résilience du pays.

Boubakar Savadogo a invité, par ailleurs, les acteurs à poursuivre dans cette lancée pour maintenir haut le flambeau du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

HO/wis/ak

Source : Direction de la Communication et des relations presses du ministère en charge des sports

Effort de guerre : Des PDI de Fada N’Gourma apportent 552 000 FCFA 

Effort de guerre : Des PDI de Fada N’Gourma apportent 552 000 FCFA 

 

Ouagadougou, 17 avril 2023 (AIB)- Les Personnes déplacées internes (PDI) de trois villages de la commune de Fada N’Gourma, ont remis lundi, 552 000 FCFA comme contribution à l’effort de guerre, rapporte le ministère en charge de l’Administration.

D’un montant de 552 000 F CFA, cette contribution vise à soutenir les autorités dans la reconquête du territoire national, répondant ainsi à l’appel lancé par le capitaine Ibrahim Traoré, a déclaré les représentants des PDI, ce lundi à Ouagadougou, au ministre en charge de la Sécurité.

Selon eux, ce geste est l’expression de leur reconnaissance aux forces combattantes engagées au front pour la reconquête du territoire national, au regard de l’espoir qui renait dans la région de l’Est.

Les représentants des PDI de la région de Fada N’Gourma ont affirmé que des résultats probants sont observables sur le terrain depuis quelque temps.

Le ministre délégué, chargé de la sécurité, le commissaire principal de police, Mahamadou Sana a salué l’initiative et a rassuré la délégation de la détermination du gouvernement à enrayer l’hydre terroriste sur l’ensemble du territoire national.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Source: MATDS

FT /ata/ak

 

Agence d’information du Burkina

Burkina : La Chambre d’industrie et du commerce souhaite la mise en place d’un bureau de licence unique

Burkina-Commerce–Reformes

Burkina : La Chambre d’industrie et du commerce souhaite la mise en place d’un bureau de licence unique

Ouagadougou 17 avril 2023 (AIB)- Le vice-président de la Chambre du commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Mamady Sanon a sollicité lundi, la mise en place d’un bureau de licence d’affaire unique afin d’améliorer l’environnement des travailleurs des entreprises privées.

« Nous avons demandé un bureau de licence d’affaire unique qui puisse permettre à toutes les entreprises et à tous les opérateurs d’avoir un seul et unique interlocuteur », a déclaré ce lundi, le vice-président de la Chambre du commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Mamady Sanon.

M. Sanon s’exprimait lundi à Ouagadougou, au cours de la première session ordinaire 2023 du comité de pilotage du dispositif de suivi de l’amélioration du climat des affaires au Burkina Faso, présidée par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelèm de Tambèla.

Il a fait savoir que le gouvernement dit accorder une attention particulière à leurs préoccupations relatives à la mise en place du bureau de licence d’affaire unique pour améliorer le climat des affaires du secteur privé.

Le chef du gouvernement Kyelèm a également sollicité un soutien habituel des Partenaires techniques et financiers (PTF) pour un mieux-être des acteurs du secteur privé dans le pays.

Le vice-président de la CCI-BF s’est réjoui du fait que malgré le contexte sécuritaire et humanitaire difficile du Burkina Faso, l’amélioration des entreprises privées et des travailleurs reste une préoccupation pour le gouvernement.

A l’en croire, les acquis en 2022 ont été, entre autres, l’amélioration global du climat des affaires, les problèmes fonciers, juridiques et du commercial et les relations du secteur privé et de l’Etat.

Il a précisé qu’en 2023, les autorités travailleront sur le code de travail pour sécuriser les travailleurs.

Pour le ministre du Développement industriel, du  Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Serges Poda, la rencontre consiste à  adopter la mise en œuvre  des précédentes recommandations tenues en 2022.

Il s’agit, entre autres, selon lui, des reformes entreprises au 31 décembre 2022 par le gouvernement, de l’examen du projet des réformes pour 2023 au profit du secteur privé.

M. Poda a souligné que cette initiative de l’Etat vise à créer un cadre propice et résilient en vue de permettre aux acteurs du privé de mener à bien leurs activités et contribuer à l’essor économique du pays

« En dépit du contexte national et international difficile, les reformes ont été engagées pour créer un cadre idoine au niveau du climat des affaires au Burkina », a-t-il poursuivi.

Le ministre Poda s’est dit satisfait du taux de réalisation de 50 % des reformes sur les 82 engagées en 2022 par le gouvernement.

Crée en 2017, le comité de pilotage constitue un dispositif de suivi de l’amélioration du climat des affaires au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

FD-NO/wis/ak

Burkina : Trois groupes de terroristes neutralisés dans le Centre-nord et le Nord

Burkina : Trois groupes de terroristes neutralisés dans le Centre-nord et le Nord

 

Ouagadougou, 17 avril 2023(AIB)-Des frappes aériennes ont neutralisé, trois groupes de terroristes dans le Centre-nord et le Nord, alors que des voleurs de bétail ont été mis hors d’état de nuire par le détachement de Foutouri dans la région de l’Est, a appris l’AIB lundi, auprès de sources sécuritaires.

 

Les Forces combattantes continuent leurs missions de reconquête territoriale et de neutralisation des ennemis opposés à cette opération salvatrice.

Ainsi, les vecteurs aériens sont allés à la recherche des terroristes qui ont mené récemment des attaques dans le Centre-nord et le Nord.

Au moins, trois groupes armés et leurs matériels ont été décimés dans les zones de Namissiguima, Perkoa et de Belehede, tandis que les opérations de traque se poursuivent.

Lundi matin, des terroristes voleurs de bétail, ont attaqué un village relevant de Foutouri dans la région de l’Est.

Le détachement militaire a riposté et malgré un accrochage dans sa progression, a réussi à neutraliser quelques assaillants et récupérer des moyens roulants.

Rappelons que dimanche soir, des VDP en mission de reconnaissance près de Nouna, ont éliminé 12 terroristes et récupérer une quantité assez importante de logistique.

 

Nos interlocuteurs assurent que les opérations vont s’intensifier dans le cadre de l’opération reconquête.

Les FDS et les VDP demandent aux égarés de sauver leurs vies, en rendant les armes.

Pour ce faire, ils sont invités à joindre le Centre national des appels (CNA) par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.

Agence d’information du Burkina

Photo d’actualité et d’illustration

Conseil de santé du district de Pô : les activités passées à la loupe 

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Conseil de santé du district de Pô : les activités passées à la loupe 

Pô, (AIB)- Les membres du conseil de santé du district Sanitaire de Pô (CSD) ont tenu leur première session du conseil de santé du district, le 11 avril 2023. C’est le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, qui a présidé les travaux.

Selon le Haut-commissaire du Nahouri, président du conseil de santé, Auguste Kinda, ce cadre de concertation et de coordination des activités du district constitue une instance pour examiner les problèmes de santé du district et faire des recommandations. Il a invité les participants à faire de ce cadre un outil de mise en œuvre des activités du district sanitaire de Pô.

Selon le médecin chef du district sanitaire de Pô, Dr Daouda Bamba, cette session vise à améliorer la santé des populations d’une part et d’’autre part à apprécier le niveau de la mise en œuvre des recommandations du dernier conseil de santé du district (CSD).

Pendant plus de trois heures, les participants ont échangé sur la situation épidémiologique, les indicateurs de performance, le bilan de la gratuité des soins, les appuis des partenaires et des collectivités territoriales pour le renforcement des postes de santé communautaire (PSC) et les difficultés rencontrées par les formations sanitaires.

De tous ces points, il ressort des résultats satisfaisants malgré quelques difficultés rencontrées, ont noté les participants.

De ces difficultés, il faut noter entre autres, le non virement à temps des frais liés à la gratuité des soins. Ces retards causent d’énormes difficultés de fonctionnement de la quasi-totalité des CSPS qui n’arrivent plus à offrir les produits les plus élémentaires à leurs populations. A titre d’exemple, le médecin chef du district sanitaire de Pô a indiqué que pour l‘année 2022, le district a reçu pour les trois trimestres un montant de 309.579.190 FCFA.

Le Centre médical avec antenne chirurgical (CMA) et les 32 Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du district ont bénéficié d’un montant de 177.158.379 FCFA et la clinique privée Shalom 132.420. 811 FCFA soit 43% du montant total.

Le virement du quatrième trimestre de 2022 toujours en attente à la date du 30 mars 2023 alors que le privé (Shalom) a reçu son virement.

A l’issu de cette journée, les participants qui se sont dit satisfaits des résultats obtenus ont fait des recommandations pour l’ouverture d’une banque de sang au niveau de la région du centre-sud, de l’affectation d’un médecin radiologue au CMA de Pô, l’information et la sensibilisation des acteurs sur les directives de la gratuité des soins et enfin le renouvèlement des COGES en fin de mandat

Agence d’information du Burkina

HKO/dnk

 

 

Cohésion sociale, une journée pour sensibiliser les populations de Pô

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Cohésion sociale, une journée pour sensibiliser les populations 

Pô, (AIB)- La plateforme d’action pour la sécurisation des ménages pastoraux (PASMEP) a organisé le 13 avril 2023 dans la commune de Pô, une journée d’animation et de sensibilisation populaire des communautés sur la cohésion sociale et la paix. C’est le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Pô, Valérie Bama, qui a présidé cette journée.

 

La commune de Pô dans le Nahouri, est une zone à vocation agro-sylvo-pastorale avec des potentialités qui favorisent permanemment l’arrivée de migrants en quête de meilleures opportunités de production et d’amélioration de leurs conditions de vie. Aussi, la commune doit relever les défis liés à la persistance des conflits entre agriculteurs, éleveurs et surtout la dégradation de la situation sécuritaire nationale avec de nombreuses personnes déplacés internes.

Placée sous le thème : « pensons et agissons pour la paix et la cohésion sociale », cette journée d’animation et de sensibilisation populaire des communautés est organisée par la plateforme d’action pour la sécurisation des ménages pastoraux à travers son projet intitulé : « femmes, jeunes et personnes déplacées internes pour une cohésion sociale ». Cette journée se veut un cadre d’expression et d’échanges pour produire une réflexion collective sur la problématique de la cohésion sociale et les défis de la construction du vivre ensemble dans la commune de Pô.

Le président de la délégation, Valérie Bama, qui a présidé la cérémonie a salué l’initiative de PASMEP, car pour lui, cette journée est d’une importance capitale en ce sens qu’elle va permettre à toutes les couches sociales de la commune d’être sensibilisées sur la cohésion sociale et le vivre ensemble. M. Bama a invité la frange jeune à cultiver l’amour du prochain et à être des artisans de la paix. Pendant la cérémonie, des artistes musiciens ont véhiculé de paix et de cohésion sociale.

Le représentant des personnes déplacées internes Diallo Abdoulaye a quant à lui salué les organisateurs de cette journée. «  Nous sommes bien adoptés par les communautés depuis notre arrivé dans la commune, les messages véhiculés au cours de cette cérémonie surtout par les artistes nous vont droit au cœur. Mais notre souhait et de retourner dans nos localités que nous avions abandonné». Les organisateurs de cette journée ont organisé sur place des jeux concours sur des sujets relatifs à la cohésion sociale et le vivre ensemble. Des jeux qui ont permis à des heureux gagnants de repartir avec des lots.

Au cours de cette cérémonie, le président de la délégation spéciale a présenté à l’assemblée les ambassadrices de la cohésion sociale de la commune de Pô et procédé à l’installation du comité communal de gestion des conflits.

Il faut rappeler que neuf (09) communes de la région du Centre-sud bénéficient de ce projet dont deux communes de la province, Pô et Tiébéle. Cette activité a été rendue possible grâce à l’appui financier du fond commun genre.

Agence d’information du Burkina

HKO/dnk

 

Commune de Pô : Le premier budget rectificatif 2023 adopté à 367.603.153 FCFA

Burkina-Régional-Budget

Commune de Pô : Le premier budget rectificatif 2023 adopté à 367.603.153 FCFA

Pô, AIB – Les membres de la délégation spéciale de Pô ont tenu leur première session extraordinaire de l’année 2023 le 14 avril 2023 à Pô, dans la Province du Nahouri. Ils ont échangé sur plusieurs points inscrits à son ordre du jour dont les plus importants sont l’examen et l’adoption du premier budget rectificatif, gestion 2023 et l’adoption des délibérations à caractère administratif et financier. C’est le président de la délégation spéciale, Valérie Bama, qui a présidé les travaux de cette session.

 

Dans son mot introductif, le président de la délégation spéciale de la commune de Pô, Valérie Bama a invité les membres de la délégation spéciale à des échanges francs et fructueux afin que les défis qui vont se présenter à eux au cours de cette année 2023 soient relevés. Pour lui, ces défis ne peuvent être relevés que dans une franche collaboration et à l’engagement de tous les acteurs.

M. Bama a souhaité que de façon individuelle et collective chacun ait une pensée pour les forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) engagés sur les théâtres des opérations. Pour le premier budget rectificatif de l’année 2023, il est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 367.603.153 FCFA dont 194.163.258 FCFA pour le fonctionnement et 179.128.869 FCFA pour les investissements.

Tous les vingt membres présents ont voté le budget à l’unanimité.

Le président de la délégation spéciale a donc le quitus des membres de la délégation pour aller défendre le budget auprès de la commission technique régionale. Pour augmenter les recettes, le PDS a invité les membres et tous les acteurs à une implication effective dans la mobilisation des ressources en sensibilisant les populations.   Au cours de cette session, les membres ont également examinés et adoptées des délibérations à caractère financier et administratif.

Le président de la délégation spéciale a salué l’esprit d’équipe qui a prévalu tout au long de cette session et la contribution des services techniques qui ne ménagent aucun effort pour accompagner la délégation spéciale.

Egalement, tous les membres de la délégation se sont engagés à sensibiliser les contribuables et la population en générale sur la participation citoyenne afin de faire de la commune de Pô, une commune résiliente et exemplaire.

Agence d’information du Burkina

HKO/dnk

Kénédougou/Foncier: Plusieurs personnes aux arrêts après des violences à Mahon 

Kénédougou/Foncier: Plusieurs personnes aux arrêts après des violences à Mahon   

 Orodara, 17 Avril 2023 (AIB)-Plusieurs personnes ont été mises aux arrêts après des violences qui ont émaillé, le 12 avril 2023, une opération d’indication et d’identification des parcelles à usage d’habitation à Mahon, localité située à une quarantaine de km de Orodara, a appris l’AIB.

 

A la demande de la délégation spéciale de la commune rurale de Kangala, une mission de la direction régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat des Hauts-Bassins s’est rendue dans la matinée du mercredi 12 avril 2023 à Mahon pour une opération d’indication et d’identification des parcelles à usage d’habitation attribuées dans le cadre du lotissement dudit village.

Mais cette opération a été stoppée par une partie de la population, opposée à ces démarches.

Selon une source proche de l’administration locale de Kangala, c’est à l’entame des travaux de l’opération que des jeunes révoltés, armés de pierres et de bois ont fait irruption, obligeant la mission à suspendre l’opération.

 

Face à la persistance de la foule déchainée, un agent de police qui était sur les lieux avec la mission, a effectué des tirs de sommation pour disperser les manifestants, mais sans succès.

Ces derniers s’en sont donc pris à lui. Le policier a été légèrement blessé et conduit au centre de Santé et de promotion sociale ( CSPS )de Koloko pour une prise en charge médicale.

Une mission de la délégation spéciale de la commune rurale de Kangala lui a rendu visite dans la soirée du mercredi 13 avril 2023 et il est hors de danger.

Un autre membre de la mission d’identification qui a requis l’anonymat nous a confié qu’il a échappé belle à la foule grâce à l’intervention de bonnes volontés.

Selon une source sécuritaire, certains meneurs ont été interpellés. Aux dernières nouvelles, il nous est revenu qu’ils ont été déférés à la maison d’arrêt et de correction de Orodara.

Mais comment en sommes-nous arrivés là?

Le mardi 11 avril 2023, a-t-on appris, une partie de la population s’est réunie au domicile du chef de village de Mahon Etienne Traoré pour se pencher sur cette opération d’indication et d’identification programmée par les autorités communales de Kangala.

Au cours de la rencontre, certaines personnes ont marqué leurs désaccords vis-à-vis de ladite opération.

A la fin, des émissaires ont été dépêchés ce même jour à Kangala pour rencontrer le Président de la délégation spéciale sur le sujet et lui dire de prendre toutes les dispositions pour annuler l’opération d’indication et d’identification.

Malheureusement, celui- ci était absent.

Les émissaires venus de Mahon ont été reçus par le Secrétaire général de la mairie de Kangala à qui ils ont transmis le message.

En réponse, le SG a salué leur démarche et leur a dit avoir pris bonne note de leur message. Puis, il les a rassurés de transmettre leurs préoccupations à qui de droit.

Enfin, il leur a prodigué des conseils allant dans le sens de l’apaisement par rapport à ce lotissement.

Mais cela n’a pas pu faire baisser la tension le lendemain, comme la suite la montrer.

La plus part des personnes interrogées sur le sujet, nous ont fait savoir que les jeunes sont révoltés parce qu’ils estiment qu’une partie de la population n’a pas été au début associée au processus de lotissement.

A écouter nos informateurs, les frondeurs pensent également que le nombre de parcelles dégagées pour ce lotissement est inférieur à celui des parcelles attribuées.

A cela s’ajoutent d’autres griefs notamment la situation des propriétaires terriens qui étaient confrontés à une certaine spoliation de leurs terres.

«Nous ne sommes pas contre le développement de notre village, mais nous souhaitons que nos droits soient respectés», a fait savoir un habitant anonyme de Mahon.

Selon lui, il y a un véritable manque de communication et de transparence dans la gestion des parcelles.

Il a aussi déploré la présence des forces de Sécurité ce jour dans la mission d’indication et d’identification de parcelles qui pour les manifestants s’apparente à du flou.

A en croire notre interlocuteur, c’est ce qui a mis le feu aux poudres.

A écouter certains témoignages, les manifestants souhaiteraient l’annulation pure et simple du lotissement.

Un avis qui ne semble pas acquérir l’assentiment de toute la population.

Pour rappel, le projet de lotissement de Mahon a été enclenché en 2007 par la commune rurale de Kangala.

Depuis lors, il ne cesse de faire des gorges chaudes au sein de la communauté.

Agence d’information du Burkina.

Apollinaire KAM

Burkina : En temps de guerre, le journaliste ne doit rien dire qui puisse donner un avantage à l’agresseur (Journaliste)

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Burkina : En temps de guerre, le journaliste ne doit rien dire qui puisse donner un avantage à l’agresseur (Journaliste)

Ouagadougou, 17 avril 2023 (AIB)-L’ancien journaliste de la radio Britannique (BBC), Lamine Konkobo a affirmé ce lundi dans le quotidien public Sidwaya « que le rôle du journaliste en temps de guerre consiste à ne rien dire qui puisse donner un avantage à l’agresseur ».

« Le rôle du journaliste en temps de guerre n’est pas une redéfinition du journalisme, il s’agit tout simplement d’opérer des choix éditoriaux, consistant à ne rien dire ou omettre qui puisse donner un avantage à l’agresseur », a déclaré Lamine Konkobo.

Lamine Konkobo est un journaliste qui a exercé pendant 17 ans à la radio britannique BBC. Il a également occupé le poste de chef de Desk Télévision de BBC News Afrique. Il est présentement à la retraite.

Il s’exprime ce lundi à travers une interview parue dans le quotidien public Sidwaya.

Pour lui, en temps de guerre, et pour l’intérêt supérieur de nation, il n’est nul besoin de dire au journaliste qu’il doit tenir compte de la guerre dans le traitement de l’information.

Selon M. Konkobo, le journaliste ne devient pas un vil propagandiste pour l’armée ou le gouvernement, il doit tempérer par l’impératif de la survie nationale.

« Le journalisme ne se pratique pas dans le néant. Il n’est pas une fin en soi. Le journaliste sert un idéal ultime, l’intérêt public, et quand la nation entière est menacée, il n’y a pas un plus grand intérêt public que la survie de la nation », a-t-il ajouté.

Pour le cas des menaces contre certains journalistes, M. Konkobo, a appelé les Burkinabè à la tolérance car « toute menace d’atteinte à l’intégrité physique d’un Burkinabè est un échec de l’imagination et de la raison ».

« C’est en période de crise et de grands désaccords qu’il faut se rappeler surtout que nous sommes des frères et sœurs, condamnés à partager un destin national commun », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

CI-FT /DNK/wis

Burkina : « Tout ce qui nuit à l’Etat, profite à l’ennemi », Expert Dramé

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Burkina : « Tout ce qui nuit à l’Etat, profite à l’ennemi », Expert Dramé

Ouagadougou 17 avril 2023 (AIB)-L’expert en communication, Seydou Dramé a estimé samedi, au cours d’une session de sensibilisation sur le traitement de l’information « que tout ce qui nuit à l’Etat, profite à l’ennemi ».

« L’information que nous croyons maîtriser reste un couteau à double tranchant. Servir et desservir l’Etat, il va sans dire que tout ce qui nuit à l’Etat profite à l’ennemi », a déclaré samedi, l’expert en Communication et en Droit des médias, Dr Seydou Dramé.

Dr Seydou Dramé s’exprimait, le samedi 15 avril 2023, à Ouagadougou lors du symposium provincial des web-activistes du Kadiogo, placé sous le thème « quelle communication en temps d’insécurité et de guerre, cas du Burkina Faso ».

Il a indiqué qu’il faut se soumettre à l’ordre donné par les lois du Faso et au regard du contexte national qui appelle à une conscience élevée du rôle de chaque citoyen, dans la défense de la patrie en danger.

« La guerre, ce n’est pas seulement l’affaire des militaires et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), c’est l’affaire de chacun et de tous, du cordonnier, du guérisseur du village, du boutiquier, de celui qui possède un smartphone ou tout autre moyen d’information » a-t-il ajouté.

L’expert en Communication et en Droit des médias, Seydou Dramé a appelé les web-activistes, à revisiter leur conscience, à mettre l’accent sur l’autocensure dans le traitement de l’information pour l’amour du Burkina Faso.

Il s’est interrogé sur la nécessité de la liberté de presse si on ne peut plus en jouir et l’exercer librement en allant en reportage dans certaines parties du pays. Selon lui, les conditions pour l’exercice de toutes les libertés dont « nous avons la jouissance », c’est la paix et la sérénité.

Pour le porte-parole des journalistes menacés, Dr Harouna Louré, les web-activistes doivent se documenter, aller à la source de l’information pour communiquer dans l’intérêt de la nation et ne pas chercher à embellir une situation.

Il a également appelé les communicants, les journalistes et propagandistes à privilégier l’intérêt de la nation avant de porter l’information à la disposition du public.

Agence d’information du Burkina Faso

FT/ci/ho/wis

L’Arabie Saoudite offre 5 tonnes de dattes alimentaires au Burkina Faso

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L’Arabie Saoudite offre 5 tonnes de dattes alimentaires au Burkina Faso

Ouagadougou, 17 avril 2023 (AIB)-L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite, Fahada Aldosari, a offert vendredi à Ouagadougou, 5 tonnes de dattes alimentaires au Burkina Faso.

Ce don qui entre dans le cadre du mois de ramadan a été reçu par la ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et la famille, Nandy Somé. Il sera distribué aux personnes vulnérables.

En rappel ce geste du Royaume Saoudien n’est pas une première au Burkina, l’année dernière, ce sont 40 tonnes de dattes alimentaires qui avaient été offertes au pays des hommes intègres.

Agence d’information du Burkina

CI-FT/wis

Burkina : Lutte contre le terrorisme et coût de la connexion internet au menu des quotidiens burkinabè

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Burkina : Lutte contre le terrorisme et coût de la connexion internet au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 17 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent le coût de la connexion internet (ARCEP) et la mobilisation de plus de 800 militaires et VDP pour l’opération Kapidgou.

« Offres de services des réseaux de téléphonies mobiles : l’ARCEP rassure les consommateurs », titre à sa Une le quotidien privé Le Pays.

Le quotidien informe que l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a rencontré, le vendredi 14 avril, la presse.

Selon ce journal, cette initiative du gendarme de ces prestataires de services de téléphonie mobiles visait à rassurer les populations pour la prise en compte de leurs doléances.

Le journal privé L’Express du Faso titre à sa Une : « coût de la connexion internet : l’ARCEP assure que des discussions sont en cours ».

Le journal bobolais relate que des voix s’élevaient ces derniers jours pour appeler à une baisse des tarifs de communication.

Selon lui, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) s’est entretenue sur la question avec les Directeurs généraux (DG) des opérateurs de téléphonie mobile.

Selon le même quotidien, à l’issue de ces échanges, le Secrétaire exécutif (SE) de l’Autorité, Patric Wendlassida Compaoré, entouré de ses directeurs, a fait le point à la presse.

Le journal privé Le Quotidien affiche à sa manchette « Offre de services des téléphonies mobiles au Burkina : L’ARCEP juge légitime les revendications des consommateurs ».

Sous un autre angle, « Crise sécuritaire au Burkina : Plus de 800 militaires et VDP mobilisés pour l’opération Kapidgou » : titre à sa Une le quotidien privé Le Pays.

Le journal indique que plus de 800 militaires et VDP de l’opération Kapidgou, sont mobilisés, depuis le 3 avril 2023 dans la Boucle du Mouhoun, sous les ordres du capitaine Lion, avec pour objectif de prendre en sandwich les terroristes du GISM, de concert avec l’armée malienne.

Sur le même sujet, le quotidien public Sidwaya affiche à sa manchette : « Opération Kapidgou : Plus de 800 militaires et VDP mobilisés ».

Le journal renseigne que l’opération Kapidgou ou Ruche a été lancée, le 3 avril 2023, conjointement avec l’armée malienne dans la Boucle du Mouhoun, coté burkinabè et de l’autre côté de la frontière, par les forces armées maliennes (FAMA).

Agence d’information du Burkina

MAO-FD/wis

Un groupe musical prêche la cohésion sociale et le civisme à Zorgho à travers un concert

Burkina-Culture-Sensibilisation

Un groupe musical prêche la cohésion sociale et le civisme à Zorgho à travers un concert

Zorgho, (AIB)- Le Groupe musical pour la formation artistique et de sensibilisation (GMFAS) en partenariat avec le Centre de lecture publique et d’animation culturelle (CELPAC) de Zorgho a donné un concert vendredi 14 avril 2023 à Zorgho. Objectif, sensibiliser les populations sur le civisme et la cohésion sociale.

La musique pour toucher les cœurs et appeler au civisme et à la cohésion sociale. C’est ce que le GMFAS a eu comme idée en organisant au CELPAC de Zorgho, dans la soirée du vendredi 14 avril un concert musical. Par cette activité, le GMFAS entend apporter sa contribution pour le retour de la paix dans le pays.

Ainsi, à travers plusieurs morceaux exécutés en live et du slam, le public zorgholais a été émerveillé par le talent de ce groupe de jeunes musiciens.

Pour le président du GMFAS, Rodrigue Koudougou, les jeunes sont un élément clé du présent et de l’avenir du développement humain. A l’en croire, le GMFAS met en œuvre des programmes qui visent à forger des adultes responsables de demain.

« Nous sommes convaincus que donner aux jeunes une formation artistique et plus particulièrement une formation musicale, c’est leur permettre à un moment déterminant de leur vie, d’acquérir le sentiment de partager une identité culturelle commune. C’est aussi les sensibiliser à la diversité des cultures en leur offrant une vision ouverte sur le monde. C’est enfin leur permettre d’acquérir les bases de tolérance, nécessaire aujourd’hui plus que jamais », a-t-il dit.

Il a remercié tous ceux qui les ont soutenus pour la tenue de cette activité. Pour une première édition, ce ne fut pas facile, a-t-il reconnu. Mais, il fonde l’espoir que de bonnes volontés leur viendront en aide pour les prochaines éditions.

Pour l’animateur principal du CELPAC de Zorgho, Cébastien Kaboré, le thème sur le civisme et la cohésion sociale est d’actualité. Il a félicité les jeunes qui, malgré les difficultés ont tenu cette activité. Il a dit sa disponibilité à accompagner ce genre d’activités culturelles dans le centre.

Pour le proviseur par intérim du lycée provincial de Zorgho, Sandaogo Raphaël Bagamzanré, c’est un plaisir de voir que des jeunes prennent des initiatives pour prêcher la paix dans leur communauté. Il a apprécié les messages diffusés à travers les chansons et les slams. Il a appelé tous les participants à s’approprier le message et à les mettre en pratique dans les familles et les lieux de travail pour un changement positif.

Le GMFAS est un groupe de jeunes artistes musiciens de Zorgho. Il a été créé pour accompagner et former toute personne désirant apprendre le maniement des instruments musicaux tels la batterie, la guitare, le piano et la technique vocale. Il entend désormais apporter sa touche à l’animation culturelle de Zorgho.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

 

Grand flou autour des tirs lors d’une fête tragique d’adolescents aux Etats-Unis

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Grand flou autour des tirs lors d’une fête tragique d’adolescents aux Etats-Unis

Par Léa DAUPLE

 WASHINGTON, 17 avr 2023  – La police américaine cherchait lundi à comprendre comment, et pourquoi, la fête d’anniversaire d’une adolescente a tourné au drame ce week-end dans le sud des Etats-Unis, avec quatre tués et une vingtaine de blessés après des tirs.

Depuis les faits samedi soir dans l’Etat de l’Alabama, les autorités ont conservé un mutisme inhabituel dans un pays où les forces de l’ordre sont pourtant rompues à communiquer sur les fusillades, tragédies qui rythment la vie quotidienne des Américains.

La police a limité ses prises de parole et n’a laissé filtrer que très peu de détails sur les circonstances. Aucune arrestation n’a été annoncée, et on ignore le mobile de l’auteur présumé des tirs.

Tout juste sait-on que des tirs ont interrompu la fête d’une adolescente, qui célébrait son seizième anniversaire dans une salle de danse de Dadeville.

Quatre personnes sont mortes dont, selon les médias, le frère de la jeune fille, et 28 autres ont été blessées, dont certaines grièvement.

Un responsable des autorités de l’Etat, Jeremy Burkett, a indiqué que les agents étaient dans un processus de récolte d’informations « méthodique », pour chercher à comprendre qui, exactement était dans cette salle.

« Nous n’allons pas nous précipiter en prenant le risque d’échouer », a-t-il dit.

La police a expliqué à de multiples reprises avoir besoin de l’aide de la population pour comprendre ce qu’il s’est passé.

« Nous devons recevoir des informations des habitants », a insisté M. Burkett lors d’une conférence de presse dimanche. « Je n’insisterai jamais assez sur ce point. Même si vous pensez que c’est mineur, vous devez absolument nous en parler. »

– « Avenir radieux » –

De premières informations ont néanmoins été diffusées sur le profil des victimes, qui semblent être majoritairement des adolescents.

Le grand frère de l’adolescente qui fêtait son anniversaire, Philstavious Dowdell, était un jeune athlète accompli.

L’entraîneur de football de l’université où il devait aller a déclaré dimanche qu’il était « un jeune homme formidable à l’avenir radieux ».

Une lycéenne fait aussi partie des personnes tuées, selon la chaîne CNN.

La fête semble avoir dégénéré quand la mère de la jeune fille qui fêtait son anniversaire a annoncé aux invités avoir appris que des personnes étaient armées, leur demandant de partir, selon des médias.

Des témoins ont dit avoir entendu des premiers coups de feu quelques minutes après.

Une des personnes blessées samedi soir a participé dès le lendemain après-midi à un rassemblement en hommage aux victimes, encore dans sa tenue d’hôpital, selon le journal Montgomery Advertiser.

« J’ai vu un groupe de filles qui dansaient, et c’est là que les coups de feu ont retenti », a relaté Taniya Cox.

La jeune femme a dit avoir vu « d’autres tireurs » en traversant la pièce, un détail qui n’a pas été confirmé par la police. « Ils m’ont dit de dégager, sinon je me ferais tirer dessus. »

Taniya Cox a dit avoir reçu deux balles au bras droit.

Malgré le jeune âge des victimes et les circonstances tragiques, cette fusillade n’a pas fait les gros titres aux Etats-Unis et provoqué relativement peu de réactions politiques, même si le président Joe Biden s’est ému que l’Amérique soit « une nouvelle fois endeuillée » par des tirs.

La répétition des drames de ce type – quelques jours plus tôt, un homme avait tué cinq personnes dans une banque du Kentucky – renforce un certain fatalisme dans l’opinion publique.

Le pays, qui compte plus d’armes individuelles que d’habitants, paie un lourd tribut à leur dissémination.

Le taux de décès par arme à feu, très élevé, est sans comparaison avec celui des autres pays développés.

Avec l’AFP

 

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