Effort de paix : les Etalons cadets contribuent à hauteur d’un million de francs CFA
(Ouagadougou, 22 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé ce lundi après-midi une audience aux Etalons cadets de retour de la 15e édition de Coupe d’Afrique des nations (CAN) de leur catégorie, qui s’est tenue du 29 avril au 15 mai 2023 en Algérie. Les médaillés de bronze de cette compétition étaient, à l’occasion, accompagnés de leur encadrement technique, du président de la Fédération burkinabè de football (FBF) et du ministre en charge des sports.
« Félicitations pour tout ce que vous avez fait. Nous avons beaucoup apprécié vos célébrations au nom de notre peuple combattant », a déclaré le Chef de l’Etat qui a salué le parcours des Etalons cadets couronné de la qualification pour la coupe du monde et de la troisième place à cette CAN des cadets.
«Ce que vous donnez comme joie à la population, vous ne pouvez pas vous-même comprendre», a indiqué le Capitaine Ibrahim TRAORE tout en soulignant l’impact des victoires des Etalons sur le moral des Burkinabè dans la situation difficile actuelle de notre pays.
Dans cette même lancée, « nous tenons à dédier cette médaille de bronze aux FDS, aux VDP et à l’ensemble de la population burkinabè qui nous a soutenu pendant cette compétition », a soutenu le capitaine des Etalons cadets Chabane OUATTARA. En outre, les jeunes Etalons et leur encadrement ont mobilisé un million de FCFA qu’ils ont remis au Chef de l’Etat pour l’effort de paix. «Durant ce parcours que nous avons eu à faire dans cette CAN U17, nous avons toujours pensé au pays », a souligné l’entraineur des Etalons cadets, Brahima TRAORE.
Pour ce dernier, son équipe, au regard des trophées individuels glanés par ses joueurs, méritait de remporter la coupe. En effet, le meilleur joueur de la compétition est burkinabè, trois Etalons figurent dans l’équipe-type du tournoi et à trois reprises l’homme du match était burkinabè.
Quant au président de la FBF, Lazare BANSSE, il a salué les plus hautes autorités de notre pays pour toute l’attention et les moyens mobilisés pour permettre aux Etalons cadets de participer à ce tournoi dans les bonnes conditions. « De mémoire de président de la fédération, en ce qui concerne les petites catégories, c’est la première fois que nous avons bénéficié d’autant d’attention et de moyens pour aller à cette CAN », a-t-il soutenu.
Pour Lazare BANSSE, la disposition du Chef de l’Etat à recevoir les Etalons cadets en dépit de son agenda est une marque d’estime à l’endroit du sport et surtout le football ainsi que les acteurs qui l’animent.
Engagé pour la promotion des sports, le Président de la Transition a indiqué que la réhabilitation du stade du 4-Août et des autres stades construits dans le cadre du 11-Décembre dans plusieurs régions devra connaitre un coup d’accélérateur. «Le ministre en charge des sports a reçu pour instruction de prendre ces dossiers à bras-le-corps pour pouvoir vous offrir des infrastructures qui puissent répondre à vos attentes », a soutenu le Chef de l’Etat.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Cérémonie d'installation de M. Fouad Arif, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé Directeur Général de l'Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), dans ses nouvelles fonctions, présidée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid. 20052023-Rabat
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Maroc : Installation de M. Fouad Arif Directeur Général de la MAP
Ouagadougou, 22 mai 2023 (AIB)-M. Fouad Arif, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé Directeur Général de l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), a été installé, le samedi 20 mai 2023, dans ses nouvelles fonctions, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid.
Dans une allocution lors de cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence de représentants du Conseil d’administration de la MAP, des responsables de l’Agence et d’autres personnalités, M. Bensaid a félicité M. Arif pour la confiance placée en lui par SM le Roi en le nommant à ce poste, lui souhaitant d’être à la hauteur de cette confiance Royale et de réussir dans sa nouvelle mission.
Le ministre a soutenu que M. Arif fait partie des hauts cadres médiatiques marocains distingués, avec un parcours exceptionnel aussi bien au sein de l’Agence depuis 1994, notamment en tant que chef de bureau de la MAP à Paris puis à Washington, qu’au cabinet du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger en tant que Conseiller.
L’Agence Maghreb Arabe Presse est une institution historique et une référence dans le domaine de la presse et des médias dans le Royaume, a affirmé M. Bensaid, notant que depuis sa création, la MAP s’est démarquée par un style d’agence singulier et demeure le bras médiatique du Maroc aux niveaux national et international.
Après avoir souligné que « l’Agence se doit aujourd’hui de faire face aux défis externes auxquels nous sommes confrontés », notamment les fake-news qui constituent un nouvel ennemi du pays, le ministre a indiqué que les dépêches de l’Agence servent de moyens pour faire rayonner l’image du Maroc à l’étranger et mettre en avant les réalisations accomplies sous la conduite éclairée de SM le Roi, ainsi que pour défendre l’intégrité territoriale et la première cause nationale du Royaume.
Il a aussi estimé que l’Agence est appelée aujourd’hui à renforcer sa présence à l’international, à s’ouvrir aux compétences médiatiques nationales et à être l’un des piliers de la diplomatie médiatique.
Pour sa part, M. Arif a exprimé sa fierté de la confiance Royale placée en lui par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, faisant part de sa ferme détermination à contribuer, sans relâche et avec responsabilité, à la réalisation des aspirations du Souverain à hisser le Royaume au rang des grandes Nations.
M. Arif a, en outre, rendu hommage à la mémoire de feu Khalil Hachimi Idrissi, ancien directeur général de l’Agence, et à son parcours singulier en tant que figure des plus marquantes du paysage médiatique, ayant rendu des services louables à la Patrie et à ses institutions sacrées ainsi qu’au secteur des médias.
Il a aussi tenu à rendre hommage aux anciens directeurs généraux qui se sont succédé à la tête de la MAP et qui ont contribué à en faire une institution phare du paysage médiatique national.
« J’aimerais maintenant regarder vers l’avenir. Un avenir auquel nous allons tous contribuer afin de donner un souffle nouveau à notre Agence et apporter une vision novatrice et stratégique au travail que nous accomplissons », a ajouté M. Arif, précisant que cette vision est celle d’une Agence capable de relever les différents défis et qui est en phase avec le développement technologique que connaît le secteur des médias, à même de faire de la MAP un acteur majeur qui apporte son appui aux autres établissements du paysage médiatique public dans un cadre de complémentarité et d’ouverture.
« C’est aussi et surtout la vision d’une Agence qui joue pleinement son rôle dans la défense des intérêts nationaux et de la souveraineté du Royaume dans le secteur de l’information », a-t-il dit, se disant convaincu que « nous disposons des capacités et des compétences nécessaires pour y parvenir ».
Le Directeur Général de l’Agence Maghreb Arabe Presse s’est dit, en outre, persuadé de la capacité de la MAP à « innover, réussir et se réinventer pour redonner ses lettres de noblesse au travail d’Agence de presse ».
Pont de Naré: Les Forces combattantes neutralisent au moins une dizaine de terroristes, un combattant tombe les armes à la main
Ouagadougou, 22 mai 2023(AIB)-Les Forces combattantes ont neutralisé ce lundi, au moins une dizaine de terroristes dans des combats qui ont coûté la vie à un soldat et occasionné deux blessés, rapporte l’armée dans un communiqué.
Agence d’information du Burkina
Lire le communiqué en intégralité
« Un Escadron de Sécurisation Routière et d’Intervention de la Gendarmerie Nationale, une unité du Génie Militaire et un groupe de VDP ont vaillamment riposté à une attaque contre leurs positions sur l’axe Kaya-Dori à hauteur du pont de Naré ce lundi 22 mai 2023.
Les unités, qui ont très rapidement pris la mesure des assaillants, ont infligé de lourdes pertes à ces derniers, les obligeant à prendre la fuite.
Le bilan enregistré est d’au moins une dizaine de terroristes abattus. De l’armement, des munitions et des moyens roulants en importante quantité ont également été récupérés.
Un gendarme a malheureusement perdu la vie au cours des combats.
On enregistre également 02 blessés qui ont été évacués et pris en charge. Des opérations de sécurisation sont toujours en cours dans la zone.
Le Chef d’Etat-Major Général des Armées salue la mémoire du gendarme tombé au cours de cette action. Il présente ses condoléances aux familles du disparu et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.
Il félicite les unités pour leur engagement et les encourage à maintenir la dynamique de victoire en cours. »
Maroc : Nomination de M. Fouad Arif à la tête de la MAP
Ouagadougou, 22 mai 2023 (AIB)-SM le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste a nommé, le vendredi 19 mai 2023, sur proposition du chef du gouvernement et à l’initiative du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Monsieur Fouad Arif, Directeur Général de l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP).
Fouad Arif est titulaire d’un diplôme d’Études Supérieures Spécialisées de l’École supérieure de traduction Roi Fahd de Tanger, obtenu en 1993.
Conseiller du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’Étranger depuis 2019, M. Arif a entamé sa carrière de journaliste à l’Agence MAP qu’il a intégrée en 1994 avant d’accéder à différents postes de responsabilités au sein de cette même Agence.
Il a ainsi occupé les postes de rédacteur en chef international, avant d’être nommé chef du bureau de l’Agence à Paris (2008-2009) puis à Washington en 2009.
Avec le lancement par l’Agence de sa politique des pôles internationaux, M. Arif, était le premier directeur du pôle Amérique du Nord (2013-2018) avec siège à Washington et plusieurs correspondants à New York, Canada, Mexique, Saint Domingue et Panama City.
M. Fouad Arif, qui a été élu en 2018 secrétaire général du National Press Club (NPC) de Washington, l’une des plus prestigieuses organisations de presse dans le monde, fondée en 1908, a interviewé plusieurs personnalités politiques américaines de haut rang, dont Hillary Clinton et Colin Powell.
SNC Bobo 2023 : « Il faut écrire sur les préoccupations des lecteurs afin de les motiver à ouvrir un livre » (écrivain Hamidou Zonga)
Bobo-Dioulasso, 18 mai 2023 (AIB)-L’une des activités de la 20è édition de la semaine nationale de culture (SNC) Bobo 2023 était l’exposition littéraire. Parmi les exposants, le jeune écrivain Hamidou Zonga auteur de cinq livres sur des thématiques d’actualité. Au micro de l’AIB, il estime qu’un écrivain doit « écrire sur les préoccupations des lecteurs afin de les motiver à ouvrir un livre ». Entretien.
Agence d’information du Burkina (AIB) : Pouvez-vous nous présenter voslivres qui sont exposés à l’occasion de la 20è édition de la semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 ?
L’écrivain Hamidou Zonga :
Ici, nous avons tous nos 5 livres en exposition dont le premier »Foubé ou la croisade des femmes » qui traite de la question du terrorisme au Burkina Faso. Le livre met en lumière les tristes réalités des personnes déplacées internes.
C’est un livre que nous avons écrit après une incursion dans les quatre régions les plus frappées par le terrorisme qui sont le Sahel, le Centre Nord, le Nord et la Boucle du Mouhoun.
Le deuxième livre c’est »Crypto-monnaies : devenez riche maintenant ou demeurez pauvre à jamais ». C’est un livre qui traite de la technologie blockchain, la nouvelle technologie de web 3. Ce livre partage l’information aux populations afin qu’ils comprennent les opportunités liées à ce secteur.
Il vise aussi à casser le mythe derrière le bitcoin, les crypto-monnaies parce que beaucoup de personnes ont mis dans leur tête qu’il s’agit d’un système d’anarque, d’escroquerie.
Le jeune écrivain a déjà à son actif cinq livres qui traitent de divers thématiques de la société burkinabè et africaine
Nous avons fait un travail de recherche pendant quatre années depuis 2017 et nous avons capitalisé toutes les informations recueillies que nous avons mis dans un livre pour mieux informer le public afin de le secouer et le faire prendre conscience de l’importance de s’adapter à l’évolution du monde.
Le troisième livre, c’est »Le miroir » qui est un livre qui traite de la condition sociale et politique de la femme dans la société burkinabè en particulier et africaine en général.
C’est un livre qui ouvre une fenêtre sur l’éducation des enfants, l’orientation des jeunes filles en milieu scolaire. Pour les femmes qui travaillent, le livre explique comment concilier vie de couple et carrière professionnelle pour être plus épanouie dans le couple et équilibrer sa vie.
Dans ce même livre, nous parlons de l’engagement citoyen et responsable des jeunes pour la construction d’une nation libre et prospère. Nous mettons l’accent sur l’importance de la révision de notre système éducatif pour l’adapter aux besoins réels du marché.
C’est à dire former des compétences plutôt que de mettre l’accent sur des théoriciens qui viennent rallonger encore la chaine de ceux qui se plaignent notamment les chômeurs.
Le quatrième livre intitulé »la tragédie de l’or » met en lumière la politique d’exploitation de nos richesses naturelles notamment l’or, le zinc, tout le minerai.
Le livre soulève les différentes préoccupations que vivent les populations locales qui sont directement concernées par l’exploitation industrielle et artisanale de l’or.
Le livre soulève les différentes préoccupations liées au non respect des cahiers de charges par des sociétés minières ici au Burkina Faso qui ne font qu’étendre leurs exploitations minières sur les terres cultivables des populations locales sans répondre aux préoccupations de ces derniers.
Dans ce livre également, il y a des pistes de solutions que nous proposons afin de travailler à ce que l’or puisse briller pour tout le monde. Le livre »La tragédie de l’or » est en quelque sorte un hommage que nous rendons aux 8 victimes de la mine de Perkoa.
L’écrivain Hamidou Zonga présentant ses œuvres à une visiteuse de son stand
C’est un livre que nous avons écrit pour emmener chaque Burkinabè, chaque citoyen à prendre conscience de l’importance de développer les initiatives, les compétences en vue de créer beaucoup plus de richesses pour tout le monde.
Le cinquième livre est intitulé »Le spectacle du mensonge » qui parle de la situation foncière au Burkina Faso. Le foncier est la bombe qui va secouer le Burkina Faso si l’on n’y prend pas garde et nous avons fait un travail de recherche là-dessus.
Nous avons capitalisé les données que nous avons recueilli, sous forme de roman pour interpeller les uns et les autres à prendre conscience, à préserver nos terres parce qu’ici, nous voyons qu’il y a des individus et des politiques qui s’érigent en promoteurs immobiliers pour brader les terres des villageois contre leurs volontés en toute illégalité pour se faire de l’argent.
On ne peut pas parler des terres sans parler de tradition, donc on aborde aussi les traditions pour emmener chaque citoyen, chaque africain à comprendre l’importance de se reconnecter à la source mère pour bénéficier des faveurs des entités supérieures parce qu’il faut savoir d’ou l’on vient pour savoir où l’on va.
AIB : Comment se porte aujourd’hui le livre sur le marché de la vente burkinabè et africain ?
L’écrivain Hamidou Zonga : Je peux dire que les livres se portent très bien. Après la sortie de mon premier livre, ça été un franc succès, un best seller pour moi. La SNC est une vitrine pour nous de vendre nos œuvres. Il faut être honnête, au début ce n’est pas facile, le marché est très lent mais il faut rester positif. Ici à la SNC, jusqu’à présent ce sont quelques titres qui sortent mais nous avons fort espoir que d’ici la fin, les gens viendront faire les achats.
AIB : Quels sont aujourd’hui les défis qui se présentent à vous ?
L’écrivain Hamidou Zonga :
Le défi majeur, c’est d’emmener les gens à s’intéresser à la lecture pour cela, il faut écrire les choses qui les interresse et qui les motive à ouvrir un livre. Le numérique joue un grand rôle aujourd’hui mais il ne pourra pas mettre le livre en berne.
A mon niveau, je ne vois pas trop de difficultés. J’ai tout une stratégie de travail, aussi ce que beaucoup perçoivent comme des difficultés, pour moi ce sont des opportunités parce que j’arrive à m’adapter à tous les milieux.
AIB : Quelle est votre stratégie pour la vente de vos œuvres ?
L’écrivain Hamidou Zonga : Moi je ne mets pas de barrière entre ma personne en tant qu’écrivain et mes lecteurs ni mon public. Nous avons connu des écrivains d’une certaine catégorie qui sont des bureaucrates, qui préfèrent rester entre quatre murs, mystifier leur propre personne afin de mettre les autres dans le flou, moi je casse le mythe.
J’ai une équipe de 12 commerciaux qui travaillent avec moi mais quand quelqu’un a besoin d’un livre, je préfère moi-même aller le rencontrer, dédicacer le livre, encourager le client et l’emmener à inviter d’autres personnes à faire comme lui. C’est ce qui fait ma différence.
Il faut toujours mettre le brin d’humanisme entre nous, le brin d’harmonie entre nous et c’est ça qui fait peut-être mon originalité. Et c’est cela qui fait que beaucoup de personnes quand ils entendent Zonga, ils ont envie de venir me rencontrer pour ne serais ce que discuter mais personne ne peut discuter avec moi sans repartir avec un livre acheté.
Burkina : Les Forces combattantes infligent des défaites aux terroristes sur plusieurs fronts et récupèrent du matériel (actualisée)
Ouagadougou, 22 mai 2023(AIB)-Les Forces combattantes ont infligé des cuisantes défaites aux terroristes dans le Bam, dans la Sissili, dans la zone de Ouahigouya, dans les Cascades et ont poursuivi les frappes contre la forêt de Kankanmogre dans la zone du Koulpélogo. Ces opérations se sont soldées par la neutralisation de plusieurs dizaines de terroristes et la récupération d’armes de combat, a appris l’AIB lundi auprès de sources sécuritaires.
Ce lundi matin, une centaine de terroristes sur des véhicules pickup et des motos se sont lancés sur une position des Forces combattantes à Naré.
Ils entendaient venger leurs compères tués la veille dans la zone du Bam au centre-nord.
Les FDS et les VDP ont tenu bon et ont neutralisé sur le champ une dizaine de terroristes.
Les fuyards ont abandonné toutes sortes armes, des munitions, des moyens roulants et d’autres ressources.
Les vecteurs aériens ont pris la relève et ont cueilli les froussards qui se dirigeaient vers la forêt de Guibga. Ils ont été neutralisés à ce niveau.
Dans les Cascades, les Forces amies ont surpris des terroristes dans des bois. Les malfaiteurs ont été neutralisés, leurs couchages détruits et des armes récupérées.
Les terroristes qui ont volé hier des motos dans les localités de Bofian et de Bouyague dans la Sissili, ne sont plus de ce monde. Ils ont été retrouvés ce lundi par les Forces combattantes et réduits au silence à jamais. Des motos et des engins explosifs improvisés ont été saisis.
Au Nord de Ouahigouya, les renseignements ont permis de localiser une trentaine de terroristes qui ont décidé de se mettre à l’abri dans un bâtiment pour s’échapper.
Mais peine perdue, les frappes de hautes précision ont eu raison d’eux ainsi que des rescapés.
Dans le Centre-est, les opérations dans la zone de kankanmogre se sont poursuivies. Plusieurs terroristes ont été neutralisés et des moyens logistiques récupérés.
Les opérations se poursuivent sur tous les fronts, assurent les sources de l’AIB.
Burkina : La Journée mondiale de la diversité culturelle célébrée par un panel sur la promotion de la cohésion sociale
Ouagadougou, 22 mai 2023 (AIB)-Les amis du club de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont réfléchi dimanche, au cours d’un panel, sur la promotion de la cohésion sociale surtout en temps de crise. C’était à l’occasion de la Journée mondiale de la diversité culturelle.
« La cohésion sociale ne se décrète pas, il faut que les gens aient envie de vivre ensemble, ce qui va leur permettre de mettre en place des mécanismes qui vont favoriser le vivre ensemble », a affirmé l’historienne spécialiste du moyen âge au département d’histoire et archéologie, Dr Denise Badini/Folané.
Mme Badini s’exprimait le dimanche 21 mai 2023 à Ouagadougou, au cours d’un panel organisé à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la diversité culturelle.
L’historienne spécialiste du moyen âge au département d’histoire et archéologie, Dr Denise Badini/Folané
Le panel organisé par les amis du club de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), s’est tenu sous le thème « mixage culturel, facteur de cohésion social dans un contexte de crise sécuritaire ».
La spécialiste du moyen âge a indiqué que dans un pays où il y a une superposition de coutume, il faut que l’Etat arrive à concevoir un projet consensuel où chacun trouve sa place pour ne pas se sentir écrasé par l’autre.
Mme Badini a invité les promoteurs de la cohésion sociale à revoir leur discours, à apprendre à connaitre l’autre afin d’éviter de véhiculer les préjugés qui n’ont rien à voir avec l’identité réelle des peuples.
L’expert en communication international, Moussa Sawadogo
« Quand on se regarde de loin, on est des étrangers et si nous sommes des étrangers, il est difficile d’avoir une cohésion sociale dans un milieu où chacun ne se sent pas solidaire de l’autre », a-t-elle souligné.
De son côté, l’expert en communication international, Moussa Sawadogo a invité les jeunes à se poser la question de savoir « qui est Burkinabè aujourd’hui dans ce mélange culturel ».
Selon lui, tant que des réponses adéquates ne seront pas trouvées à ces questions, « il y a beaucoup de chose que nous ne pourrons pas résoudre ».
Il a déploré qu’aujourd’hui la parenté à plaisanterie s’effrite et s’est interrogé si demain elle ne va pas disparaitre du moment, ou elle n’est pas enseignée ni école ni à la maison.
Le secrétaire général des amis du club de l’UNESCO des universités de Ouagadougou Alassane Sawadogo a indiqué que sa structure s’est donnée pour mission de valoriser le « riche patrimoine culturel » burkinabè afin de lutter contre l’extrémisme violent qui est entrain de remettre en cause notre unité nationale.
« Nous voulons montrer aux yeux du monde que malgré nos différences, nous pouvons nous unir par rapport à l’essentiel qui est le Burkina » a-t-il renseigné.
M. Sawadogo a appelé les jeunes à se ressourcer à travers les détenteurs des traditions. « Il va falloir que nos traditions soient plus expliquées et mis à jour par ce que nous jeunes, nous voyons qu’il y a une dispersion de nos cultures », a-t-il soutenu.
Liberia: quatre suspects disparaissent dans une grosse affaire de drogue
MONROVIA, 22 mai 2023 – Les autorités du Liberia ont reconnu lundi avoir perdu la trace de quatre hommes récemment jugés et disculpés après la saisie de cent millions de dollars de cocaïne, un jugement qui a choqué jusqu’au ministre de la Justice.
Un tribunal criminel de Monrovia a causé la sensation le 18 mai en déclarant non coupables un Libérien, un Bissau-Guinéen, un Portugais et un Libanais arrêtés en lien avec la saisie, en octobre 2022, de 520 kilos de cocaïne d’une valeur évaluée à cent millions de dollars, dissimulés selon les autorités dans un conteneur en provenance du Brésil.
Fruit d’une coopération avec les Etats-Unis et le Brésil, c’est l’une des prises les plus importantes jamais réalisées dans le pays.
Le jugement prononcé par un jury populaire a d’autant plus surpris que le tribunal a ordonné la restitution aux suspects de 200.000 dollars saisis lors de l’opération.
L’affaire remet en lumière la place des côtes ouest-africaines sur les routes du trafic de drogue en provenance d’Amérique du Sud, à destination de l’Europe notamment. Le jugement a soulevé des questions sur le fonctionnement de la justice et sur son exposition à la corruption.
La décision du tribunal « fait du Liberia la risée internationale », a réagi le ministre de la Justice Frank Musah Dean Jr dans un communiqué. Elle « sape clairement les efforts collectifs menés par le Liberia et ses alliés internationaux pour lutter contre le transit illégal de drogues illicites, et contre l’utilisation de l’Afrique de l’Ouest comme conduit du commerce international en provenance d’Amérique Latine et d’ailleurs », a-t-il dit.
Les quatre suspects, photographiés en tenue de détenus avec leurs avocats après le jugement et libérés, ont disparu.
« Ils sont introuvables. Nous ne savons pas où ils sont. Ils se sont enfuis », a dit à l’AFP le ministre de l’Information, Ledgerhood Rennie, confirmant des propos du ministre de la Justice.
Les accusés avaient attiré l’attention en essayant d’acheter le conteneur à l’homme d’affaires qui le détenait, a rapporté le ministre de la Justice.
Leur acquittement a semé l’indignation ou la perplexité sur les réseaux sociaux.
L’affaire « accrédite la perception largement répandue localement et à l’étranger d’une compromission inhérente à la justice et aux tribunaux », a admis le ministre de la Justice.
Elle a aussi suscité des questions sur le recours à des jurys populaires, « alors qu’il est constamment question de la pratique immorale consistant à soudoyer le jury pendant de tels procès », a-t-il écrit.
Le département d’Etat, dans son rapport sur les droits humains au Liberia en 2022, note que les juges « sont sujets aux tentatives d’influence et engagés dans la corruption ».
« Des avocats et des procureurs auraient donné pour consigne à des accusés de payer des pots-de-vin pour obtenir des décisions favorables de la part des juges, des procureurs et des jurés », disent les Affaires étrangères des Etats-Unis, principal partenaire du Liberia.
Noumbiel : 40 femmes formées sur la fabrication du savon
Batié (AIB)-Une quarantaine de femmes déplacées internes de la province du Noumbiel, région du Sud-Ouest ont été formées du vendredi 19 au samedi 20 mai 2023 à Batié, par l’association “TIETAADO” sur la fabrication du savon solide.
40 femmes dont 20 déplacées internes et 20 autres issues d’associations de femmes vulnérables ont bénéficié d’une formation dans la fabrication du savon solide du 19 au 20 mai 2023 à la maison de la femme du Noumbiel.
Cette formation, initiée par l’association » TIETAADO » en langue locale Birifor, oeuvrant dans l’émancipation de la femme.
L’initiative de l’association a pour objectif de venir en aide à ces femmes en leur permettant de s’auto prendre en charge.
Les participantes ont assisté au processus de la fabrication du savon de son état liquide à son état solide.
Yatenga : Une association lance un nouveau un projet pour promouvoir la paix et le vivre ensemble lancé
Ouahigouya, le 17 mai 2023 (AIB)- L’Association jeunesse citoyenne pour le développement (AJCD) a lancé mercredi dans la cité de Naaba Kango, le projet dénommé : « Jeune solidaire pour la paix, la Formation et l’Employabilité des Jeunes et Femmes Vulnérables ». Ce projet vise à Promouvoir la paix et renforcer la résilience des personnes vulnérables (PDI et hôtes) affectées par la crise humanitaire et sécuritaire vivant dans la commune de Ouahigouya.
La région du Nord à l’instar d’autres régions du Burkina sont confrontées à une crise sécuritaire et humanitaire multiforme avec des conséquences négatives sur les conditions de vie des Personnes déplacées internes (PDI) et des populations hôtes.
L’État burkinabè multiplie les actions pour répondre efficacement à ces situations.
Dans le souci d’accompagner les autorités régionales dans la réponse humanitaire, l’Association jeunesse citoyenne pour le développement (AJCD) a lancé officiellement les activés du projet dénommé : « Jeune solidaire pour la paix, la formation et l’employabilité des jeunes et femmes vulnérables », le 17 mai dernier à Ouahigouya.
Pour Ésaïe Badini président de l’AJCD, le projet a été initié dans le but de promouvoir la paix et renforcer la résilience des jeunes et des femmes en situation de vulnérabilité dans la commune de Ouahigouya.
Selon M. Badini, il a pour objectif de palier aux maux qui minent le développement économique et social dans la région du Nord par des actions de formation et de l’employabilité.
Le patron de la cérémonie, Pierre Claver Bancé, a exprimé la reconnaissance de l’administration provinciale à l’ensemble des partenaires, qui contribuent sans relâche aux côtés des acteurs étatiques pour la prise en charge des Personnes déplacées internes (PDI) et des personnes vulnérables.
M. Bancé a également adressé une mention spéciale pour l’AJCD pour les actions déjà consenties dans la province et surtout pour le lancement des activités de ce projet.
L’Association jeunesse citoyenne pour le développement (AJCD) a été créée en 2018. Elle œuvre dans la défense des droits humains, à consolider la paix, à restaurer et préserver la dignité des couches les plus touchées par l’insécurité.
Au Nigeria, le président Buhari inaugure une mega-raffinerie avant sa mise en service
Par Camille MALPLAT, Joel Olatunde AGOI
LAGOS, 22 mai 2023 – Le président nigérian Muhammadu Buhari a inauguré lundi à Lagos la méga-raffinerie du milliardaire Aliko Dangote qui ambitionne de répondre entièrement aux besoins en carburant du pays le plus peuplé d’Afrique et même d’en exporter sur le continent.
Le Nigeria (215 millions d’habitants) est l’un des plus gros producteurs de pétrole en Afrique, mais il importe pourtant la quasi-totalité de son carburant en raison de la défaillance de ses raffineries d’Etat. Et les pénuries de carburant empoisonnent le quotidien de ses habitants.
Lancé en 2013, le projet industriel de plus de 18,5 milliards de dollars (le double du coût initial) est « la plus grande raffinerie à train unique du monde », selon le groupe Dangote, et devrait, à plein régime, avoir la plus grande capacité de raffinage de brut sur le continent africain.
« Ce complexe a la capacité de traiter 650.000 barils de brut par jour, ce qui permettra à notre pays d’atteindre l’autosuffisance en matière de produits raffinés, et même d’avoir des réserves pour l’exportation », a déclaré lundi le président Muhammadu Buhari depuis le site qui s’étend sur 2.635 hectares de terrain dans la zone franche de Lekki.
« Il s’agit d’une étape importante pour notre économie et d’un changement de donne pour le secteur pétrolier, non seulement au Nigeria, mais sur l’ensemble du continent », a-t-il ajouté devant plusieurs chefs d’Etat africains, et responsables nigérians.
Les présidents Mohamed Bazoum (Niger), Macky Sall (Sénégal), Nana Akufo-Addo(Ghana) et Faure Gnassingbé (Togo) avaient fait le déplacement pour cette inauguration.
Le nouveau président du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu (candidat du parti au pouvoir élu en février), qui doit entrer en fonction lundi prochain, n’était pas présent. Il était représenté par son vice-président Kashim Shettima.
« Notre premier objectif est de nous assurer qu’au cours de cette année, nous serons en mesure de satisfaire pleinement les demandes de notre pays », a déclaré l’homme d’affaires Aliko Dangote lors de l’inauguration.
Des pipelines sous-marins d’une longueur de 1.100 kilomètres ont été installés pour relier le delta du Niger, riche en pétrole, au complexe industriel, qui outre la raffinerie, dispose également d’usines pétrochimiques et d’engrais.
– Exporter en Afrique –
Le site industriel a été construit à côté du nouveau port en eau profonde de Lekki, inauguré en 2022, qui doit permettre de désengorger le port de Lagos, mais aussi d’exporter une partie du pétrole raffiné de Dangote vers d’autres pays africains.
Selon M. Dangote, à terme, « au moins 40% de la capacité de la raffinerie sera disponible pour l’exportation, ce qui devrait entraîner pour le pays d’importantes entrées de devises ».
Lors de son discours, il a assuré que les premiers produits pétroliers devraient être mis sur le marché nigérian « avant la fin du mois de juillet, début août de cette année ».
Mais alors que la mise en service de la raffinerie a été maintes fois reportées depuis 2021, les analystes doutent de la date avancée.
« Il est peu probable que les premiers produits soient disponibles en août, ce sera probablement à la fin de l’année », affirme Tunde Leye, du groupe d’analyse nigérian SBM intelligence.
« On s’attend à ce que la raffinerie tourne à plein régime à la fin de l’année 2024 seulement », ajoute-t-il, précisant que l’inauguration de la raffinerie avait fort probablement été avancée pour des raisons politiques.
Elle intervient en effet une semaine avant le départ du pouvoir du président Buhari, qui se retire après deux mandats marqués par une grave détérioration de la situation économique (inflation à deux chiffres, pénurie de carburants, de devises, pauvreté rampante etc.).
Selon l’analyste, la méga-raffinerie de Dangote devrait permettre au Nigeria d’en finir avec les fréquentes pénuries de carburant, mais également augmenter la qualité du carburant en circulation.
Il doute cependant qu’elle permette de baisser dans l’immédiat le prix du carburant au Nigeria « car M. Dangote a été contraint d’emprunter massivement ».
« Il devra rembourser ces prêts rapidement, alors il vendra le pétrole au prix du marché », dit-il.
D’autres, comme Amaka Anku du Eurasia Group, pensent que la nouvelle raffinerie peut représenter une « opportunité pour le gouvernement de réussir à supprimer les subventions sur le carburant ».
Car jusqu’à présent, le Nigeria échange son pétrole brut estimé à des milliards de dollars contre du carburant importé, qu’il subventionne par la suite pour garder un prix artificiellement bas sur le marché, un gouffre financier.
Selon les analystes, ce système encourage la corruption et empêche l’Etat d’investir massivement dans des secteurs clés, comme la santé ou l’éducation, alors que près de la moitié des Nigérians vivent dans une extrême pauvreté.
300 jeunes sensibilisés lors journée mondiale de l’hygiène menstruelle à Kaya
Kaya, (AIB)- En prélude à la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle célébré le 28 mai de chaque année, Save the Children, en partenariat avec l’association Palobdé et l’association Zood nooma pour le développement a organisé une journée de sensibilisation au profit de 300 jeunes scolaires le samedi 20 mai 2023 à Kaya.
Selon une étude réalisée, en 2013, par l’UNICEF sur l’hygiène menstruelle dans des écoles du Burkina et du Niger, une fille sur dix rate les cours parce qu’elle n’a pas tout le matériel et les connaissances nécessaires pour gérer ses menstrues.
C’est dans le cadre de la mise en œuvre des activités de ce projet que la journée de partage a été organisée pour sensibiliser 300 adolescents scolaires de la ville de Kaya sur la GHM.
La même étude soutient également que plusieurs facteurs favorisent ces absences, le faible rendement ou les abandons scolaires des filles.
Il s’agit, entre autres, de la précarité des installations sanitaires dans certains établissements d’enseignement, du manque d’antalgiques pour soulager les douleurs menstruelles et de l’écoute attentive de l’entourage.
Pour changer la donne, Save the children a initié, en 2019, le projet « La transition de l’adolescence en Afrique de l’Ouest (ATWA) » pour une durée de 4 années.
Ce projet vise à lutter contre la stigmatisation, l’exclusion et la discrimination liées aux menstrues et à l’amélioration des connaissances, en matière de Gestion d’hygiène menstruelle (GHM) au profit des filles surtout des élèves.
Pour la présidente de l’association, Palobdé Roséline Kiendrebéogo, la journée permettra aux participants d’avoir des informations sur leurs menstrues, comment les gérer, comment les calculer et les anomalies menstruelles.
A l’issue de cette journée, les participants, selon elle, seront constitués en clubs scolaires, afin de démystifier le concept de règle pour briser ce tabou culturel qui mine l’épanouissement de la jeune fille à l’école.
Pour la porte-parole des élèves, Michelle Nombré, cette initiative est salutaire. « On se réjouit car cette journée va nous permettre de savoir qu’il y a des gens qui nous soutiennent pour être à l’aise dans nos établissements dû à ce phénomène », s’est-elle félicité.
En termes de doléances, Michelle Nombré a souhaité la construction des toilettes et des points d’eau au sein des établissements scolaires, la mise à disposition du savon et des serviettes hygiéniques aux filles.
Pour le chef de bureau Save the Children à Kaya, Allain Somé, la question de la GHM constitue un véritable problème qui entrave la carrière scolaire de la jeune fille.
« En principe, un phénomène naturel ne devrait pas amener la jeune fille à abandonner l’école. C’est pourquoi, nous travaillons avec nos partenaires pour la construction de latrines, la confection des serviettes hygiéniques pour les filles », a-t-il indiqué.
M. Somé a fait savoir que sa structure mène aussi des actions au niveau communautaire pour apporter un changement de mentalité.
A travers cette activité, Allain Somé a souhaité l’engagement de toutes les parties prenantes autour de la question de l’hygiène menstruelle pour démystifier ce phénomène.
Le directeur provincial de l’Enseignement post-primaire et secondaire du Sanmatenga, Gabriel Sawadogo, a salué cette initiative qui permettra d’améliorer les résultats scolaires des filles.
Zondoma: Les populations soutiennent la Transition burkinabè
Gourcy,(AIB)- Le Mouvement le “Faso Laagm Taaba », les forces vives du Zondoma ont organisé le dimanche 21 mai 2023 à Gourcy, un meeting pour soutenir la Transition, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).
Après la journée nationale de jeûne et de prières pour la paix qui a eu lieu le samedi 20 mai 2023, les forces vives du Zondoma se sont retrouvées le lendemain à la place de la nation de Gourcy le dimanche 21 mai pour un meeting de soutien à la transition.
Selon les organisateurs, leur démarche s’inscrit en droite ligne des manifestations organisées le 6 mai dernier sur toute l’étendue du territoire national, à l’appel des associations et mouvements panafricains de lutte contre le terrorisme.
L’objectif, selon eux, les manifestants, cette marche témoigne leur soutien indéfectible à la Transition dirigée par le capitaine, Ibrahim Traoré et aux forces combattantes.
Devant une population fortement mobilisée, les portes-paroles des différentes structures de la province appuyés par les représentants du mouvement «les Patriotes du Nord» venus de Ouahigouya et d’autres de Ouagadougou ,dissent être Venus réaffirmer leur engagements et leur soutien, au pouvoir en place dans sa stratégie de lutte contre l’insécurité.
Pour l’occasion, ils ont également témoigné leur reconnaissance aux forces combattantes (FDS et VDP) qui défendent vaillamment la patrie.
« J’invite particulièrement ceux qui ont pris les armes contre le pays à revenir à la raison, car ils sont des burkinabè comme nous », a lancé Ousmane Ouédraogo l’un des chefs d’orchestre de la manifestation.
Une somme de cent cinquante mille (150 000) francs CFA à été remise aux autorités communales afin de soutenir les VDP qui se battent aux côtés des FDS. Avant le meeting, les jeunes à moto se sont livrés à une parade sur quelques artères de la ville de Gourcy. Ils scandaient le nom du président Traoré et en brandissant les drapeaux du Burkina, du Mali et celui de la Russie.
Ouahigouya : Une quinzaine d’hommes et de femmes de médias du Nord formés sur les droits humains
Yatenga (AIB)-Une quinzaine d’hommes et de femmes de médias du Nord ont été outillés sur la promotion des droits humains du mercredi 17 au jeudi 18 mai 2023 à Ouahigouya.
Lors d’un atelier de formation en journalisme sensible aux droits humains, tenu du mercredi 17 au jeudi 18 mai 2023 à Ouahigouya, les hommes et femmes de médias ont eu droit à diverses communications. Celles-ci ont porté sur plusieurs modules sur les catégories de droits.
Il s’agit, entre autres des principes des droits humains, des instruments juridiques, des obligations de l’État, des notions de violation et d’atteintes aux droits humains et du droit international humanitaire.
A partir des cas pratiques et de visionnage de capsules vidéo, les journalistes se sont exercés sur des cas de violations et d’atteintes aux droits humains et des initiatives à développer pour une meilleure promotion des droits humains par les medias.
« Nous avons fait un monitoring qui a permis de documenter des cas de violation et d’atteinte aux droits humains », a souligné le président de l’association Beogo Néré, Soré Abdou Zoungrana.
Selon M. Zoungrana, il c’est une nécessité d’outiller les hommes et femmes de médias sur la communication sensible aux droits humains pour les amener à donner des informations susceptibles de promouvoir la paix.
Pour l’un des participants de la radio la Voix du Nord, Pascal Sawadogo ils ont compris la question des droits de l’homme et le rôle des défenseurs des droits de l’homme.
« Nous pourrons désormais relayer ces informations auprès des populations afin de les sensibiliser sur la nécessité de protéger les droits humains malgré la situation de grève » a-t-il souligné.
L’initiative est portée par l’association Beogo Néré Sore avec l’accompagnement financier de l’USAID et Freedom Housse.
Passoré : Une association appelle à promouvoir les mécanismes du vivre-ensemble dans la diversité culturelles et religieuses
Yako, (AIB)-L’Association dialogue sans frontière( ADSF) a organisé le vendredi 19 mai 2023 à Yako, un forum de dialogue intercommunautaires au profit des communautés vivantes au Passoré, dans la région du Nord. Cette initiative qui se veut un cadre de recherche de solutions endogènes pour un vivre ensemble harmonieux des communautés.
Plus de 300 participants autour de plusieurs thématiques en lien avec la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble dans un contexte marqué par les attaques terroristes et le déplacement des populations des villes et des campagnes ont répondu le vendredi dernier, à l’appel de l’ Association dialogue sans frontière(ADSF).
La rencontre a été présidée par le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le Colonel Boukary Zoungrana qui a regroupé des leaders religieux et coutumiers, des autorités administratives, des militaires et paramilitaires ainsi que des composantes des communautés vivantes dans la localité.
Durant 6 heures, l’ADSF a réussi à raviver les flammes de l’acceptation des identités culturelles et la promotion du dialogue intercommunautaires et religieuses.
A cet effet, les participants ont échangé sur les thématiques comme le dialogue interculturel et interreligieux, le dialogue civilo-militaire, l’ethnicisme et la stigmatisation politique.
D’autres thématiques ont fait objet d’échanges, à savoir les medias et les fakes-news, l’extrémisme et le fondamentalisme religieux, l’apologie de la violence et le processus de prise en charge des groupes armés non identifiés.
Des partenaires comme les organisations de la société civile , l’Association Passoré solidarité( APS) ainsi que des représentants des ressortissants du Passoré en République de Côte d’ivoire ont apporté leurs soutiens à l’ADSF.
Elle a aussi bénéficié de l’accompagnement technique et financier de la Fondation Hanns Seidel, du PNUD et de l’United Nation Office for West Africa and the Sahel( UNOWAS).
L’ancien ambassadeur du Burkina Faso, Phillipe Sawadogo, le contexte sécuritaire que traverse le pays nécessite impérativement des cadres-types pour la recherche de solutions « endogènes » à travers la promotion de la tolérance et le vivre ensemble dans la diversité culturelle et confessionnelle.
Pour M. Sawadogo, en ce moment précis de l’histoire du pays, la coopération civilo-militaire pourrait être une alternative face aux menaces terroristes.
Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, a reconnu que la tenue de ces foras dans les zones à fort défis sécuritaires où la cohésion sociale est mise à rude épreuve répondent effectivement aux attentes du gouvernement de la Transition.
Le Colonel Zoungrana dit attendre des conclusions et des orientations qui sortiront de ce cadre de dialogue intercommunautaires.
Burkina : Coopération, libération, jeûne et prière au menu des quotidiens
Ouagadougou, 22 mai 2O23 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi parlent de coopération, de la libération du Dr Eliot et de la journée de jeûne et de prière.
Le journal public Sidwaya titre à sa Une « Journée nationale de Jeûne et prière : Le gouvernement sollicite l’intercession des coutumiers ».
Le journal informe qu’une délégation gouvernementale est allée demander l’intercession du Mogho naaba auprès des ancêtres, pour le retour de la paix, la sécurité et le vivre-ensemble au Burkina Faso, ce samedi à son palais.
Dans le même élan, le journal privée, Le Pays titre à sa Une « Jeûne et prière : Les chrétiens supplient le seigneur ».
Le journal ajoute que les fidèles catholiques étaient mobilisés en grand nombre au sein de la cathédrale de Ouagadougou pour invoquer Dieu, afin que la paix revienne au Burkina Faso.
Ladite prière a vu la présence d’une délégation des autorités de la Transition, conduite par le ministre en charge d la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, ainsi que les FDS.
Sur le même sujet, le doyen des quotidiens privée, L’Observateur Paalga, affirme que les évangéliques ont répondu favorablement en convergeant par milliers le site du 75ème anniversaire des Assemblée de Dieu du Burkina.
Sous un autre angle, le quotidien public Sidwaya titre à sa manchette « Editorial : Dr Eliot est libre ».
Le journal informe que le gouvernement de la Transition, dans un communiqué en date du 20 mai et signé du ministre porte-parole, Jean Emmanuel Ouédraogo, a annoncé la libération de Dr Kenneth Eliot.
Sur le même sujet, le quotidien privée L’Observation Paalga, relate que c’est un véritable ouf de soulagement pour les proches du Dr Kenneth Eliot après sa libération survenue après plusieurs années d’incertitudes.
Le journal précise que c’est aussi un ouf de soulagement pour le gouvernement australien, les anciens collaborateurs et les populations de Djibo.
Sur un autre volet, Le journal de tous les burkinabè Sidwaya titre à sa manchette « Coopération : L’union interparlementaire réitère son soutien au gouvernement ».
Sidwaya indique que l’Union interparlementaire (UIP) est toujours disposé a accompagner le parlement burkinabè dans sa mission et pour le retour à l’ordre constitutionnel normal.
C’est ce qu’a fait savoir son secrétaire général, Martin Chougong, à l’issue d’une audience avec le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, le samedi 20 mai 2023.
Football tournoi CEB de Bogandé : l’école Bantia sur la plus haute marche du podium
Bogandé, 21 mai 2023 (AIB)-L’école Bantia a remporté le samedi 20 mai sur le terrain de l’école Youra-Yaayi de Bogandé, le trophée du tournoi de l’organisation du sport et de la culture à l’école primaire en battant en finale l’école de Yentougri par le score de 1 but à 0.
Débutées le 9 mai 2023, les activités sportives de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Bogandé ont pris fin dans la matinée du samedi 20 mai 2023, avec la grande finale en football.
Elle a opposé l’équipe de l’école Bantia à celle de l’école Yentougri. Après le coup d’envoi, les joueurs de l’école Bantia se sont montrés dominateurs face à ceux de Yentougri. Il n’a fallu que 4 minutes de jeu à l’équipe de l’école Bantia pour ouvrir le score suite au coup de tête de l’attaquant Tindano André qui trompe le gardien.
Les multiples actions offensives de l’école Yentougri sont restées vaines jusqu’à la fin de la première partie du jeu. Le score à la mi-temps est de 1 but à zéro en faveur de l’école Bantia.
A la reprise les deux équipes se dominent tour à tour jusqu’au coup de sifflet final. L’école Bantia remporte le titre de championne de la CEB de Bogandé. Ainsi elle repart avec le premier prix composé du trophée, d’une somme de 30 000 F CFA, d’un ballon et d’un jeu de maillots. Les autres écoles participantes du tournoi, le meilleur joueur du tournoi et le meilleur gardien ont été également recomposés.
Selon le Chef de la CEB de Bogandé, l’inspecteur Flavien Youbaré, la pratique du sport est d’une très grande importance dans la formation intégrale de la personnalité de l’apprenant. Il s’est réjoui de la tenue effective dudit tournoi après trois années de suspension pour cause d’insécurité.
Il a ensuite remercié l’ensemble des acteurs de l’éducation ainsi que les différents donateurs pour les efforts consentis.
Le directeur provincial de l’éducation préscolaire primaire et non formelle de la Gnagna, Salam Ouédraogo a salué l’organisation des activités sportives. Au regard du contexte sécuritaire il a félicité les organisateurs pour la réussite de l’activité. Agence d’information du Burkina
YT/as/ata
Football CEB de Dano : l’école Dano B vainqueur du tournoi
Dano, 21 mai 2023 (AIB) – L’école primaire Dano B a remporté le 20 mai dernier, la coupe du tournoi de football de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Dano en battant l’école de Gnigbaman (Zinkoné) sur la plus petite des marges (1 but à 0) à la faveur de la clôture des activités sportives et culturelles de la circonscription.
«Sport , culture et loisirs : creuset de réconciliation et de paix durable » est le thème retenu cette année pour l’organisation des activités sportives et culturelles de la CEB de Dano. La finale du tournoi de football a été l’apothéose des activités de l’organisation du sport, de la culture et des loisirs à l’école primaire (OSCLEP) dans la CEB de Dano, placées sous le parrainage du PDG des établissements Aly Maïga et fils (EMAF) de Ouéssa, Aly Maïga.
Les enseignants, les élèves, les parents d’élèves et la population n’ont pas marchandé leur mobilisation pour être témoin de cette clôture. Opposée à l’école de Gnigbaman (Zinkoné), l’équipe de l’école Dano B est sortie victorieuse sur le score d’un but à zéro.
En plus du trophée, elle gagne un jeu de maillots , un ballon et empoche la somme de 60.000 francs CFA dont 30.000 francs CFA offerts par le parrain et d’autres donateurs . Le parrain s’engage à prendre en charge les frais de scolarité plus les fournitures scolaires des trois meilleurs élèves de l’école vainqueur au CEP session de 2023 de la classe de 6e à la 3e.
Au football, dix écoles ont été primées et les quatre meilleures équipes du tournoi ont reçu chacune un jeu de maillots plus un ballon. En athlétisme, 20 prix ont été décernés aux lauréats. Quant à la culture, ce sont 18 prix qui ont été remis aux participants.
Notons que l’école privée catholique Germain Nadal de Dano a raflé les premiers prix en ballet, conte, théâtre et danse traditionnelle. Selon le chef de la CEB de Dano Sié Palé , 42 écoles ont pris part à la compétition en football, 15 écoles en athlétisme et une dizaine en culture.
Palé est persuadé que les enfants ont tissé des amitiés au cours de ces compétitions. C’est pourquoi, il souligne que « l’essentiel n’est pas de gagner mais de participer.» pour paraphraser Baron Pierre de Coubertin.
Il n’a pas manqué de remercier le président de la délégation spéciale communale de Dano Denis Zanré présent à la cérémonie de clôture. Le chef de la CEB a salué les efforts du parrain Aly Maïga et lui a réitéré sa gratitude au nom de toute la communauté éducative de Dano.
Sié Palé a félicité les lauréats et encouragé les autres participants qui n’ont pas démérité. Le parrain de cette édition de l’OSCLEP, s’est dit satisfait d’avoir eu l’opportunité d’accompagner les plus jeunes à réaliser leur rêve.
Selon lui, le sport et la culture participent à l’émancipation corporelle et intellectuelle des enfants. Il a remercié le comité d’organisation et tous les acteurs de l’éducation pour le bon déroulement de ces activités.
Aly Maïga a invité toutes les bonnes volontés à une synergie d’actions afin d’aider la relève de demain que sont les enfants, à bien grandir. Agence d’information du Burkina
SZ/as
Sissili : Les acteurs économiques de la province sensibilisés sur les licences d’affaires et la réglementation économique
Léo, (AIB)-Le ministère en charge du Développement industriel, à travers le Secrétariat permanent chargé de suivi des réformes des licences d’affaires, a organisé le jeudi 11 mai 2023 à Léo, un atelier de sensibilisation et d’information sur les licences d’affaires et la réglementation économique, au profit des acteurs économiques de la province de la Sissili.
Afin de contribuer à l’amélioration du climat des affaires et de soulager les acteurs économiques dans l’exercice de leurs activités, il a été créé au sein du ministère du commerce un Secrétariat permanent chargé du suivi des réformes des licences d’affaires (SP-SRLA).
Dans le cadre de ses activités, le SP-SRLA a pu avec les autres structures chargées de l’amélioration du climat des affaires, réaliser un certain nombre de réformes qui a permis de réduire les délais, les coûts et les procédures de délivrance de ces licences.
Malheureusement, ces réformes sont souvent méconnues du secteur privé qui finalement n’en tirent pas profit.
C’est dans l’optique de vulgariser ces réformes déjà réalisées et d’informer sur celles qui sont en cours de réalisation au profit des acteurs économiques de la région du Centre-Ouest que le SP-SRLA a décidé d’organiser le présent atelier de sensibilisation et d’information non seulement sur les licences d’affaires et les réformes y relatives mais aussi sur la réglementation commerciale et le contrôle économique.
Les participants ont eu droit à des informations relatives à la licence d’affaires, de son importance et de l’opportunité qu’elle puisse procurer.
Le Secrétaire permanent chargé du suivi des réformes des licences d’affaires, Daouda Ouédraogo, a défini la licence d’affaires comme étant « toute autorisation à priori nécessaire pour le démarrage et le fonctionnement de toute activité commerciale ou économique ».
Pour lui, il s’agit notamment de toutes les licences, autorisations, certificats, permis, prélèvements, redevances et autres taxes imposées sur les activités commerciales et économiques par toute autorité de règlementation à l’échelle nationale, sectorielle, provinciale et communale.
« Ces réformes ont pour but la rationalisation des formalités, la réduction des coûts et des délais, l’amélioration de la qualité des prestations fournies par l’administration » a-t-il évoqué.
Le Haut-Commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, a salué et remercié le SP-SRLA pour toutes les actions entreprises en vue de faciliter l’obtention des documents ou actes administratifs et d’améliorer le climat des affaires au Burkina-Faso.
Il a exhorté les acteurs économiques de la Sissili à s’approprier l’ensemble de ces documents pour profiter des opportunités d’affaires dans un secteur donné de notre économie.
Tewendé Isaac Sia les a invités à se donner la main et à travailler ensemble pour renforcer la résilience et le vivre ensemble.
Sissili : Les Amazones de la Sissili pour la paix s’engagent à lutter contre l’extrémisme violent
Léo, (AIB)-Le Haut-Commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, a présidé le samedi 13 mai 2023 à Léo, la première édition de la journée des communautés, organisée par les Amazones de la Sissili pour la paix, en partenariat avec l’Association Saadon à travers son programme Wpve » femmes contre l’extrémisme violent ».
Selon les organisateurs cette journée des communautés fait suite aux journées de la cohésion sociale débutées le vendredi 28 Avril 2023 par une conférence et un débat avec les jeunes sur « les méfaits des stupéfiants ».
L’objectif recherché par les Amazones de la Sissili à travers l’organisation de ces journées, est de lutter et prévenir l’extrémisme violent.
« Promotion de la cohésion sociale dans un contexte de lutte contre l’insécurité : rôles et place des valeurs traditionnelles et endogènes », c’est sous ce thème que s’est tenue cette première édition de la journée des communautés.
Le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga, a, au nom de la délégation spéciale et de la population de Léo, traduit toute sa reconnaissance et sa gratitude aux Amazones de la Sissili et leurs partenaires, pour cette belle initiative qui contribue à renforcer les liens entre les communautés et le vivre ensemble.
Il les a rassurés de l’entière disponibilité de la commune de Léo à accompagner toutes les actions allant dans le sens de la cohésion sociale gage de développement.
Pour la présidente des Amazones de la Sissili, josiane Yago/Ziba, la forte mobilisation de la population autour de cette journée démontre qu’à Léo les communautés sont très conscientes de leur rôle dans la culture de la paix.
« La culture de la paix est un ensemble de valeurs, de comportements et de modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits à leurs racines par la négociation et le dialogue entre les individus et les groupes de personnes », a- t- elle fait remarquer.
Elle a invité chaque communauté à travers ses membres à s’impliquer dans la bataille pour la paix et la cohésion sociale et a remercié toutes les autorités et les bonnes volontés pour leur contribution à la réussite de cette activité.
Mention spéciale a été faite à l’Association Saadon, partenaire de mise en œuvre du programme pilote » les femmes contre l’extrémisme violent » pour son accompagnement technique et à l’appui financier de l’Institut des Etats- Unis pour la paix (Usip).
Le Haut-Commissaire de la province de la sissili, Tewendé Isaac Sia a traduit toute sa reconnaissance aux Amazones pour le choix porté sur sa modeste personne pour présider la présente cérémonie.
Il a également salué cette initiative des braves dames qui permet de consolider la cohésion sociale et l’unité entre les filles et fils de la Sissili.
M. Sia a invité les Amazones de la Sissili à travailler en bonne collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS), « pour ensemble nous puissions vaincre définitivement les forces du mal ».