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Burkina : La Journée mondiale de la diversité culturelle célébrée par un panel sur la promotion de la cohésion sociale

Ouagadougou, 22 mai 2023 (AIB)-Les amis du club de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont réfléchi dimanche, au cours d’un panel, sur la promotion de la cohésion sociale surtout en temps de crise. C’était à l’occasion de la Journée mondiale de la diversité culturelle.

« La cohésion sociale ne se décrète pas, il faut que les gens aient envie de vivre ensemble, ce qui va leur permettre de mettre en place des mécanismes qui vont favoriser le vivre ensemble », a affirmé l’historienne spécialiste du moyen âge au département d’histoire et archéologie, Dr Denise Badini/Folané.

Mme Badini s’exprimait le dimanche 21 mai 2023 à Ouagadougou, au cours d’un panel organisé à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la diversité culturelle.

L’historienne spécialiste du moyen âge au département d’histoire et archéologie, Dr Denise Badini/Folané

Le panel organisé par les amis du club de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), s’est tenu sous le thème « mixage culturel, facteur de cohésion social dans un contexte de crise sécuritaire ».

La spécialiste du moyen âge a indiqué que dans un pays où il y a une superposition de coutume, il faut que l’Etat arrive à concevoir un projet consensuel où chacun trouve sa place pour ne pas se sentir écrasé par l’autre.

Mme Badini a invité les promoteurs de la cohésion sociale à revoir leur discours, à apprendre à connaitre l’autre afin d’éviter de véhiculer les préjugés qui n’ont rien à voir avec l’identité réelle des peuples.

L’expert en communication international, Moussa Sawadogo

« Quand on se regarde de loin, on est des étrangers et si nous sommes des étrangers, il est difficile d’avoir une cohésion sociale dans un milieu où chacun ne se sent pas solidaire de l’autre », a-t-elle souligné.

De son côté, l’expert en communication international, Moussa Sawadogo a invité les jeunes à se poser la question de savoir « qui est Burkinabè aujourd’hui dans ce mélange culturel ».

Selon lui, tant que des réponses adéquates ne seront pas trouvées à ces questions, « il y a beaucoup de chose que nous ne pourrons pas résoudre ».

Il a déploré qu’aujourd’hui la parenté à plaisanterie s’effrite et s’est interrogé si demain elle ne va pas disparaitre du moment, ou elle n’est pas enseignée ni école ni à la maison.

Le secrétaire général des amis du club de l’UNESCO des universités de Ouagadougou Alassane Sawadogo a indiqué que sa structure s’est donnée pour mission de valoriser le « riche patrimoine culturel » burkinabè afin de lutter contre l’extrémisme violent qui est entrain de remettre en cause notre unité nationale.

« Nous voulons montrer aux yeux du monde que malgré nos différences, nous pouvons nous unir par rapport à l’essentiel qui est le Burkina » a-t-il renseigné.

M. Sawadogo a appelé les jeunes à se ressourcer à travers les détenteurs des traditions. « Il va falloir que nos traditions soient plus expliquées et mis à jour par ce que nous jeunes, nous voyons qu’il y a une dispersion de nos cultures », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

FT/wis

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