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Burkina : Le Parlement ratifie un prêt chinois de 30 milliards FCFA pour la réalisation de la centrale solaire de Donsin

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Burkina : Le Parlement ratifie un prêt chinois de 30 milliards FCFA pour la réalisation de la centrale solaire de Donsin

Ouagadougou, 16 avr 2024 (AIB) – L’Assemblée Législative de Transition(ALT) a adopté à l’unanimité ce mardi, le projet de loi portant autorisation de ratification de la convention de prêt concessionnel entre le Burkina Faso et la Banque Export Import de Chine (China Eximbank) pour la construction d’une centrale solaire à Donsin, d’un coût de 30 milliards FCFA
La convention de prêt, signée le 29 septembre 2023 entre le gouvernement burkinabè et la banque chinoise d’import-export concerne le financement du projet de construction de la centrale solaire de 25MWc avec 5MW/20MWh de stockage à Donsin, province de l’Oubritenga, région du Plateau central.

Le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba qui a représenté le gouvernement devant les députés, a expliqué que la particularité de cette centrale réside dans le volet du stockage.

Pour lui, le stockage permettra un lissage du réseau pour faire face aux perturbations du réseau liées aux intermittences. Le premier responsable en charge de l’énergie a aussi expliqué que le projet permettra de sécuriser l’aéroport de Donsin en termes d’approvisionnement en énergie et d’augmenter la production nationale de 45 Gigawattheure par an, soit une augmentation de 6% de la production actuelle. Il va aussi permettre de raccorder plus 50 000 nouveaux ménages et former plus de 50 cadres du secteur de l’énergie.
La construction de la centrale solaire de Donsin de 25MWc était prévue démarrer en janvier 2024 pour un délai d’exécution de 15 mois.

«L’entreprise a marqué son accord pour démarrer les travaux sur fonds propres dès que le projet est validé par l’Assemblée législative de transition », a rassuré le ministre Gouba. A l’en croire, cette anticipation permettra de rattraper le retard.

Le Burkina Faso fait face à un déficit énergétique structurel qui conduit à de nombreux délestages handicapant le développement de plusieurs secteurs d’activités

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/Energie et Mines

Association pour la sauvegarde des masques : La 16e édition du FESTIMA s’ouvre jeudi prochain

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Association pour la sauvegarde des masques : La 16e édition du FESTIMA s’ouvre jeudi prochain

 Dédougou, (AIB)-L’Association pour la sauvegarde des masques (ASAMA) a organisé le mardi 16 avril 2024 à Dédougou, une conférence de presse, sur l’organisation de la 16e édition du Festival international des masques et des arts (FESTIMA), prévue du 18 au 25 avril 2024 à Dédougou sous le thème : « Masque, culture et résilience ».

La 16e édition du festival international des masques et des arts (FESTIMA) se déroulera à Dédougou du 18 au 25 avril 2024.

L’annonce a été faite à la presse au cours d’une conférence animée par le Secrétaire exécutif de l’Association pour la sauvegarde des masques (ASAMA), Dr Léonce Ki, entouré des membres du comité d’organisation.

Cette édition dite de la résilience intervient après le rendez-vous manqué de 2022 à cause de la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Pour Dr Léonce Ki, la 16e édition du FESTIMA connaîtra la participation de 27 sociétés de masques venues de l’intérieur du pays.

« Au regard du contexte d’austérité, l’édition de 2024 du FESTIMA est une édition de la résilience dans un format réduit. Pour cette édition, l’accent est mis uniquement sur les sociétés de masques burkinabè » a-t-il expliqué.

Pour des contraintes budgétaires, cette édition du FESTIMA connaitra deux phases.

La première phase allant du jeudi 18 au dimanche 21 avril 2024, sera marquée par des prestations de masques en fibre les matins, la prestation des masques en feuilles dans l’après midi et la nuit les masques en tissu.

La seconde phase qui couvre le reste de la période sera consacrée au marché des communautés.

Les animateurs de la conférence ont fait savoir que le budget du festival s’élève à plus de 30 millions de F CFA contrairement aux éditions passées qui mobilisaient plus de 100 millions de F CFA.

Au regard du contexte d’austérité, les familles ont été mises à contribution pour l’hébergement des sociétés de masques pendant le festival, pour éviter de perturber le calendrier scolaire par la suspension des cours afin d’utiliser les salles de classes pour leur hébergement.

Le FESTIMA a été créé en 1996 en réponse à la problématique sur les menaces qui pèsent sur les communautés détentrices de masques, sous l’effet de la modernité et de l’influence des religions révélées se traduisant par la négligence et l’abandon des rites et des savoirs traditionnels.

Ce festival reflète les valeurs culturelles et identitaires, les traditions et croyances des sociétés à masque de la sous-région.

Organisé par l’ASAMA, le FESTIMA est une activité socio-culturelle qui met en exergue un pan du patrimoine culturel de notre société à travers les masques.

Il a pour objectif de contribuer à la sauvegarde du masque africain. Il se tient se tient chaque 2 ans en année paires.

Agence d’information du Burkina

 SB/hb/yo

 

Burkina : Le groupe chinois CR5 parle PPP avec le département des mines et de l’énergie

Burkina : Le groupe chinois CR5 parle PPP avec le département des mines et de l’énergie

Ouagadougou, 16 avr 2024 (AIB) – Une délégation du groupe chinois « CR5» a discuté avec le ministre burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, autour des projets que le Burkina Faso souhaite exécuter par le biais du Partenariat Public-Privé (PPP) dans les domaines de l’énergie et des mines.

Le groupe chinois China Railway No. 5 Engineering Group (CR5), conduit par le PDG de UGOLIVE Global Investissement, Ugochukwu Nlemadin, «souhaite accompagner le ministère afin de relever le défi dans le secteur des Mines et de l’Energie», indique le service de communication du ministère en charge des Mines.

Le groupe CR5 est une entreprise de BTP qui construit des lignes ferroviaires, des routes et des viaducs. Il est présent au Ghana, au Bénin, au Libéria ou encore au Zimbabwe

Agence d’Information du Burkina

Pascal Zongo, un compatriote vivant au Togo fait don de 2 tonnes de vivres au profit des PDI

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Pascal Zongo, un compatriote vivant au Togo fait don de 2 tonnes de vivres au profit des PDI

Ouagadougou, 16 avr 2024 (AIB) – Pascal Zongo, un compatriote vivant à Lomé, la capitale du Togo, a annoncé auprès du ministère en charge de la solidarité, un don de deux tonnes d’aliments destinées aux personnes déplacées internes.

Reçu en audience par la ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nandy Somé Diallo, M. Zongo a précisé que le don comprend une tonne de riz, une tonne de maïs et 90 litres d’huiles reparties dans des bidons.

«Ayant appris l’appel à solidarité lancé par le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, monsieur Zongo est venu manifester sa solidarité au peuple burkinabè», rapporte le service de communication du ministère en charge de la solidarité.

Depuis que le chef de l’Etat Ibrahim Traoré a renoncé, dès son arrivée au pouvoir, à son salaire de président du Faso pour se contenter de sa solde de capitaine, les Burkinabè enfants ou adultes, de l’administration publique ou du privé, de l’intérieur ou de la diaspora et leurs amis n’ont cessé de contribuer pour financer la lutte contre le terroriste et la prise en charge des personnes déplacées internes.

Agence d’Information du Burkina

Sita Sidibé : Fin de cavale pour un boucher devenu cadre terroriste

Sita Sidibé : Fin de cavale pour un boucher devenu cadre terroriste

Ouagadougou 16 avril 2024(AIB)-Le cadre terroriste du GSIM, Sita Sidibé, arrêté le 13 avril 2024 avec six de ses acolytes dans les Banwa, a d’abord été un boucher avant de rejoindre les Forces du mal en 2018 pour commettre de nombreuses atrocités.

Les Forces armées burkinabè et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont mené une opération le 13 avril 2024 dans le village de Kila, à une quinzaine de kilomètres au Nord-est de Tansila dans la province des Banwa.

Selon les sources de l’AIB, l’assaut a été un franc succès car une quinzaine de terroristes ont été neutralisés, du matériel saisi ou détruit.

L’autre point de satisfaction, c’est l’arrestation de sept terroristes dont Sita Sidibé.

Le malfaiteur bien connu des services de renseignement, a d’abord exercé la profession de boucher dans la commune de Balavé avant de rejoindre le terrorisme en 2018.

A ses débuts, il ravitaillait les terroristes des provinces de la Kossi et des Banwa en carburant et en crédits de communication.

Par la suite, il est passé au statut de combattant puis cadre du supposé Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) dans le secteur compris entre Balavé, Dogo/Balavé et Orowé/Tansila.

Sita Sidibé a coordonné plusieurs attaques contre les Forces de défense et de sécurité et les populations civiles dans les communes de Solenzo, Balavé et Tansila.

Parmi ses hauts méfaits, on retient la tuerie de 18 civils à Balavé le 15 décembre 2023 et les attaques du commissariat de police et de la mairie de la localité, le 13 avril 2022.

Le sinistre criminel a également participé à des enlèvements de personnes, à des vols de bétail et à la destruction d’antenne-relais de téléphonie mobile.

Au regard de l’importance et de l’influence de Sita Sidibé dans le dispositif du GSIM, les sources de l’AIB affirment avoir porté un coup dur au groupe terroriste dans la région de la Boucle du Mouhoun.
Agence d’information du Burkina

Burkina : Des jeunes ambitionnent construire un centre de psychotrauma

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Burkina : Des jeunes ambitionnent construire un centre de psychotrauma

Ouagadougou, 16 avril 2024 (AIB)-Le Conseil national de la jeunesse (CNJ) à travers le Réseau national de la jeunesse pour l’innovation dans le secteur du génie civil et des transports a présenté, lundi à la presse, son projet de construction d’un centre de psychotrauma au sein du camp Sangoulé Lamizana pour les personnes affectées par la crise sécuritaire

Selon le président du Réseau national de la jeunesse pour l’innovation dans le secteur du génie civil, Gildas Bourgou,  le Conseil national de la jeunesse (CNJ), a souhaité que chaque entité de jeunes dans son domaine de compétence puisse donner un projet qui va participer à l’effort de paix.

« Nous avons donc proposé de concert avec les psychologues de l’armée un centre de psycho traumatologie », a ajouté M. Bourgou.

Gildas Bourgou s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’issue d’une conférence de presse sur la construction d’un centre psychotrauma au sein du camp Sangoulé Lamizana, pour les personnes affectées par la crise sécuritaire.

Selon lui, il s’agit d’une infrastructure d’une capacité de prise en charge de 25 patients qui sera constituée entre autres, de deux salles d’isolement, d’une salle de réception et de 3 salles pour les cas d’urgence.

« Nous avons permis que l’infrastructure soit assez large pour qu’une ambulance puisse entrer à l’intérieur afin de permettre une confidentialité des patients qui entrent à l’intérieur », a précisé Gildas Bourgou.

Il a ajouté que les psychologues de l’armée ont voulu l’installation d’un jardin en style bungalow au niveau de l’infrastructure pour que les patients ne se sentent pas comme dans une prison.

« Jusqu’au soubassement, on n’a pas besoin d’appui financier, on peut le faire même à partir de demain », a noté le président du réseau national de la jeunesse pour l’innovation dans le secteur du génie civil.

Le président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Moumouni Dialla, a indiqué que le réseau national de la jeunesse pour l’innovation dans le secteur du génie civil a initié ce projet de prise en charge psychologique des blessés de guerre pour répondre à l’appel des plus hautes autorités.

« Nous voulons appeler la mobilisation de la jeunesse dans toutes ses composantes et surtout demander aux personnes de bonnes volontés leur accompagnement afin que nous puissions mettre sur pied cette infrastructure », a exhorté M. Dialla.

 

A ses dires, il existe un dispositif au CNJ qui permettront aux personnes qui viendront d’autres localités pour apporter leur contribution d’y être logés.

Le président du CNJ a poursuivi qu’à partir de leur système de mobilisation, la cuisine sera faite sur le chantier par les jeunes hommes et jeunes dames.

« Je pense que quand quelqu’un ne peut pas soulever les pelles ou pousser les brouettes, il peut préparer. Chacun aura son rôle à jouer. On va faire de la nourriture consistante comme le « benga » et le « souma » là quand tu manges, tu ne fais que boire et tu auras assez de force pour pousser les brouettes », a-t-il déclaré.

Pour le ministre en charge de la Jeunesse, Dr Boubakar Savadogo, cette initiative est la représentation de l’émanation de l’engagement de la jeunesse appelée à prendre conscience de son important rôle dans la reconquête du pays et l’édification du socle social de la nation.

Pour la psychiatre, le commandant Aïcha Traoré, ce centre de psychotrauma va permettre une destigmatisation afin que les gens puissent comprendre que le psychotrauma n’est pas forcément une maladie mentale et permettre que les gens puissent venir plus facilement pour leurs prises en charge.

« La contribution de l’Etat-major dans ce projet va consister dans un premier temps, à disponibiliser l’espace sur lequel le complexe sera construit et dans un deuxième temps à faire en sorte que le complexe soit opérationnel en l’équipant de tout le matériel médical technique, et l’aménagement intérieur », a informé le commandant Traoré.

Les travaux de construction de ce centre d’une valeur de 337 millions de F CFA seront lancés au mois de mai prochain pour une durée de 6 mois.

Agence d’information du Burkina

AMZ-MJR/hb/yo

Nahouri/Commune de Pô : Une compétition sportive pour préparer les élèves en classe d’examen

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Nahouri/Commune de Pô : Une compétition sportive pour préparer les élèves en classe d’examen

Pô, (AIB)Le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a présidé le dimanche 14 avril 2024 à Pô, la finale maracana en football féminin et masculin de la 2e édition du tournoi de la compétition inter établissement du Nahouri. La compétition vise à permettre aux élèves de la province en classe d’examen d’améliorer leur performance.

Débutée en mars dernier, la compétition inter établissement de la province du Nahouri a pris fin le dimanche 14 avril 2024 avec les grandes finales masculine et féminine, en présence des filles et fils de la province et de plusieurs personnalités.

Au total 22 équipes masculines, 10 équipes féminines de la province ainsi que l’athlétisme et la gymnastique ont meublé ces quatre semaines de compétitions.

Selon le fondateur du lycée privé Le technicien comptable de Pô par ailleurs promoteur du tournoi, Issakou Tianabou, cette compétition permet aux élèves de la province en classe d’examen d’améliorer leur performance d’une part et d’autre part, les sensibiliser sur le respect  des symboles de l’Etat.

« Egalement pendant les compétitions, les élèves ont été sensibilisés sur la cohésion sociale, le vivre ensemble, la participation citoyenne et l’engagement patriotique », a indiqué M. Tianabou.

La finale en football a opposé l’équipe du complexe scolaire Tèdan contre le lycée municipal fille et le lycée de Dakola contre Philadelphie garçon.

A la fin des temps réglementaires, les filles de Tèdan sont venues à bout du lycée municipal par le score de 1 à 0.

C’est par ce même score de 1 à 0 que les garçons du lycée de Dakola ont battu le lycée Philadelphie.

Les filles de Tèdan empochent une enveloppe de 100 000 F CFA, un trophée, un ballon et un jeu de maillot et les garçons du lycée de Dakola repartent avec une enveloppe de 110 000 F CFA, un trophée, deux ballons et un jeu de maillot.

Les équipes classées deuxième jusqu’à la dixième, ont été aussi récompensées.

Ont été également récompensés les athlètes classés premiers et deuxième de chaque discipline. Ces derniers ont reçu des tablettes et des kits scolaires.

La directrice régionale des Enseignements post primaire et secondaire du Centre-Sud, Ahoua Illy/Kaboré, a salué l’initiative.

Elle a indiqué que c’est une première dans la région et a invité les filles et fils de la province à soutenir l’initiative qui permettra aux élèves de se perfectionner avant les examens de fin d’année.

La finale a connu la présence des autorités coutumières de la province du Nahouri et de Nobéré et une commune du Zoundwéogo, frontalière du Nahouri.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Houet/Déguerpissement des mendiantes : La carotte en attendant le bâton

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Houet/Déguerpissement des mendiantes : La carotte en attendant le bâton

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso, Laurent Koutougou Kontogom, en compagnie des agents de la sécurité et de l’action sociale a échangé avec des femmes mendiantes ressortissantes d’un pays étranger, le samedi 13 avril 2024 à Bobo-Dioulasso.

Après le décès d’un enfant de nationalité étrangère noyé dans un puits aux abords du marigot Houet, le mardi 9 avril dernier, la commune de Bobo-Dioulasso a décidé de les déguerpir des rues de la ville.

Un ultimatum de trois jours qui s’expire aujourd’hui leur a été donné de libérer les grands carrefours pour éviter de tel évènement malheureux.

Passé ce délai, l’autorité communale a confié que des mesures « fortes » seront engagées pour faire respecter la décision.

Mais avant la fin de cet ultimatum, le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Bobo-Dioulasso, Laurent Koutougou Kontogom, en collaboration avec les responsables de cette communauté étrangère résidante à Bobo-Dioulasso, a échangé avec les premiers concernés le samedi 13 avril 2024 pour leur expliquer l’importance de cette décision.

Selon le PDS, le phénomène de la mendicité est devenu très préoccupant dans la ville de Bobo-Dioulasso, car leur présence de ces indigents dans les rues perturbe la circulation et crée parfois des accidents.

A l’écouter, c’est après une concertation avec l’ensemble des structures de Bobo-Dioulasso, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et des services l’action sociale que la décision prise de cesser toutes activités de la mendicité dans la ville de Bobo-Dioulasso.

Pour le directeur régional de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille des Hauts-Bassins, Wendkuni Benjamin Ouédraogo, cette pratique met leurs vies ainsi que celle de leurs enfants en danger.

A l’en croire, ses services œuvrent pour que ces femmes puissent mener d’autres activités plus valorisantes et dignes que la mendicité.

  1. Ouédraogo a regretté qu’aucune femme de cette communauté, malgré ces efforts d’accompagnement, ne se soit inscrite à part les femmes déplacées internes.

Le vice-président de ladite communauté de la région des Hauts-Bassins Gabo Djibo, a traduit sa reconnaissance aux autorités pour ces efforts.

Le président de la délégation spéciale a souhaité que le message passe, car une mesure forte sera employée à la fin de ce délai qui prend fin ce mardi 16 avril 2024.

Agence d’information du Burkina

EK/hb/yo

Prestation de serment au conseil constitutionnel et lutte contre le terrorisme, font la Une des quotidiens du jour

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Prestation de serment au conseil constitutionnel et lutte contre le terrorisme, font la Une des quotidiens du jour

Ouagadougou, 16 avr. 2024 (AIB)- Les parutions de ce mardi font échos de la lutte contre le terrorisme et de la prestation de serment de trois membres au conseil constitutionnel.

« Conseil constitutionnel : trois nouveaux membres prêtent serment », affiche à sa manchette le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal rapporte que trois nouveaux membres ont prêtés serment pour un mandat de neuf ans.

Le quotidien privé Le pays a indiqué que le président de la Transition a fait acte du serment de ces nouveaux membres et les a renvoyés à l’exercice de leurs fonctions.

Sidwaya ajoute que selon le président du conseil constitutionnel Me Barthélémy Kéré, en recevant le serment des nouveaux membres, le président de la Transition a marqué son attachement au respect du principe du renouvellement triennal au tiers des membres du conseil de la Constitution.

Quant au doyen des quotidiens privés, l’Observateur Paalga, il indique que des attestations de reconnaissance ont été décernées aux trois membres sortis du Conseil constitutionnel pour service rendu à la nation.

Sous un autre angle, l’Observateur Paalga affiche à sa Une « Lutte contre le terrorisme au Burkina : grosse prise à Banwa ».

Le journal rapporte que des terroristes ont été neutralisés à Balavé, un chef terroriste capturé et du matériel récupéré.

Traitant toujours du même sujet, Le Pays informe qu’une 13ème session de formation au profit des cadres  VDP s’est tenu hier lundi en vue de prévenir toute violation des droits humains imputable aux VDP.

Au journal privé d’ajouter que 368 coordonnateurs ont déjà bénéficié de la formation des formateurs.

Le confrère écrit que dans le cadre de ces formations, l’Etat burkinabè a bénéficié de l’accompagnement de partenaires parmi lesquels le Haut-commissariat aux droits humains.

De son côté, le quotidien public Sidwaya rapporte que selon l’AIB, la ville de Gayéri a été ravitaillée en produits de premières nécessités le 12 avril 2024, grâce aux efforts des autorités et de leurs partenaires.

Sidwaya a par ailleurs, rappelé que depuis janvier 2024, la ville de Gayéri a été ravitaillée deux fois avec succès.
Agence d’information du Burkina
NJK/amz/as/ata

 

 

 

Houet/Fonds de soutien patriotique : Le canton de Kofila apporte 514 000 F CFA

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Houet/Fonds de soutien patriotique : Le canton de Kofila apporte 514 000 F CFA

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Une délégation conduite par le chef de canton de Kofila, situé dans la province  du Houet, a remis officiellement un chèque de 514 000 F CFA au gouverneur de la région des Hauts-Bassins dans la matinée du lundi 15 avril 2024 à Bobo-Dioulasso.

Le canton de Kofila situé dans la province du Houet est engagé dans la reconquête du territoire national et la gestion de la crise sécuritaire au Burkina Faso.

C’est dans cet élan que ce canton, couvrant une trentaine de villages de trois communes (Padéma, Satiri et Lèna), a remis un chèque de 514 000 F CFA  au gouverneur des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, à titre de contribution à l’effort de paix.

La remise officielle du chèque a eu  lieu dans la matinée du lundi 15 avril 2024 au gouvernorat de Bobo-Dioulasso.

Une délégation conduite par le chef de canton, Bakary Milllogo, et composée de chefs de village et de notables s’est mobilisée pour la circonstance.

Selon le chef de canton, ce geste, qui est un soutien à la transition, se veut symbolique.

« Ce chèque c’est pour encourager le président et toute son équipe pour que le Burkina Faso retrouve la paix », a signifié Bakary Millogo.

Pour lui, la reconquête du territoire national est plus qu’une nécessité.

« Nous nous sommes engagés pour accompagner les autorités afin qu’elles puissent libérer notre pays. Beaucoup d’efforts et d’actes sont posés dans ce sens », a fait savoir le chef de canton.

Le gouverneur a accueilli avec satisfaction la délégation du jour et a apprécié le geste à sa juste valeur.

« Cela nous réconforte dans notre conviction que les populations sont à l’écoute de la transition et que les différents appels du Chef de l’Etat sont entendus », s’est félicitée Mariama Konaté.

La mobilisation des premiers responsables coutumiers, du canton de Kofila est significative aux yeux du gouverneur.

« Ils sont des leaders d’opinion et ils mobilisent les populations avec eux », a-t-elle déclaré.

A l’endroit de ceux qui ont déjà contribué et ceux qui ne l’ont pas encore fait, le gouverneur a appelé à s’impliquer davantage à l’effort de paix à travers leur contribution.

Mariama Konaté a saisi l’occasion pour prêcher la cohésion sociale et la solidarité des populations des Hauts-Bassins.

« Sans unité, sans cohésion sociale, et sans justice sociale, on ne peut pas parler

de paix », a-t-elle indiqué.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/yo

Boulgou /Efforts de paix : Un projet remet des animaux et des kits à 50 PDI pour renforcer leur résilience

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Boulgou /Efforts de paix : Un projet remet des animaux et des kits à 50 PDI pour renforcer leur résilience

Bittou, (AIB) – Le président de la délégation spéciale de Bittou a présidé la cérémonie de remise d’animaux et des kits à 50 Personnes déplacées internes (PDI) pour renforcer leur résilience dans le cadre des activités du projet «Tilgr Sorgho», le lundi 14 avril 2024 à Bittou.

Le projet «Tilgr Soré» a sélectionnées 50 personnes vulnérables de Bittou, kanyiré et de Loaba pour bénéficier de ce don en vue de pratiquer des activités génératrices de revenus.

Ainsi, chaque bénéficiaire a reçu 3 moutons et un kit composé de 4 sacs de tourteaux, 3 mangeoires,  3 sels à lécher et un seau.

Selon les responsables dudit projet, «Tilgr Sorgho» a pour objectif de renforcer la résilience et  la cohésion sociale au sein des communautés vulnérables.

Cette cérémonie a été présidée par le président de la délégation spéciale de la commune de Bittou, Mohamed Lamine Diabaté, accompagné du représentant du directeur régional en charge de l’action humanitaire du Centre-Est, du secrétaire général de la mairie, des représentants des jeunes de Bittou.

Le président de la délégation spéciale de Bittou a remercié les partenaires et exhorté les bénéficiaires à en faire bon usage afin d’être des exemples pour donner longue vie au projet.

Agence d’information du Burkina

IZ/dnk

 

Burkina : Une Fondation veut construire une centrale solaire en PPP

Burkina : Une Fondation veut construire une centrale solaire en PPP

Ouagadougou, 15 avr. 2024 (AIB) – Le président de la Fondation internationale pour l’Education, la santé, et l’hydraulique au Burkina (F.IN.E.SA.H.B), Dr Issa Ouédraogo, a indiqué lundi à Ouagadougou que sa structure veut accompagner les autorités dans l’atteinte de l’autonomie énergétique à travers la construction d’une centrale solaire photovoltaïque, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP)..

La construction de la centrale solaire photovoltaïque est un projet monté par la Fondation internationale pour l’Education, la santé, et l’hydraulique au Burkina ( F.IN.E.SA.H.B) en partenariat avec un groupe financier « gobal Eden » qui a son siège au Texas aux USA, a indiqué le président de la Fondation internationale pour l’Education, la santé, et l’hydraulique au Burkina ( F.IN.E.SA.H.B), Dr Issa Ouédraogo.

Dr Ouédraogo venait d’échanger avec le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla sur le projet.

Selon lui, le projet se fera sous le format partenariat public-privé, c’est-à-dire que « le groupe global Eden va financer la construction de la centrale solaire dans le cadre du partenariat avec la fondation et l’Etat burkinabè ».

Dr Issa Ouédraogo a précisé que cette centrale va se bâtir sur 850 ha et permettra de « résoudre nos problème d’énergie ».

Pour le représentant du groupe financier « gobal Eden », Hervé Kiteba Simo, le projet a été validé et accepté par les partenaires techniques et financiers « qui souhaitent vraiment aller de l’avant et l’accompagner ».

«La particularité est que global Eden vient et veut (…) travailler pour le Burkina dans l’intérêt du Burkina en créant une société locale qui va gérer ce projet en partenariat avec la fondation pour pouvoir apporter ses solutions » qui vont permettre de «répondre fortement à une autonomie en termes de besoin énergétique», a-t-il ajouté.

Selon lui, la construction de cette centrale solaire photovoltaïque va couter à peu près 855 milliards de FCFA.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata

L’Iran réagira en quelques secondes en cas de nouvelle attaque israélienne

SÉCURITÉ: IRAN-ISRAËL-RÉPONSE-MINISTÈRE

L’Iran réagira en quelques secondes en cas de nouvelle attaque israélienne

DUBAÏ, 16 avril. /TASS/. Téhéran répondra dans les secondes qui suivent si Israël tente d’attaquer la République. Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri Qani, a fait cette déclaration.

« Si [Israël] tente de toucher le sol iranien, il recevra certainement un coup beaucoup plus fort que le précédent. Si [Israël] commet une autre erreur, la réponse sera forte et immédiate et ne se mesurera pas en jours ou en heures, mais en secondes », a déclaré l’agence de presse Irna citant le vice-ministre.

Le 1er avril, le vice-ministre des Affaires étrangères a qualifié l’attaque de la section consulaire de l’ambassade iranienne en Syrie d' »erreur stratégique » de la part d’Israël. Selon lui, Téhéran a décidé de mener une opération « pour tester les capacités de défense et le potentiel militaire de l’Iran » sur le territoire israélien.

Auparavant, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, avait indiqué que Téhéran ne cherchait pas l’escalade au Moyen-Orient, mais qu’il avait l’intention de répondre à « toute action illégale et irrationnelle » contre la république.

Dans la soirée du 13 avril, l’Iran a lancé des drones et des missiles en direction d’Israël, en réponse à de « nombreux crimes », dont une attaque attribuée à Israël contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas. Les médias publics iraniens ont déclaré que les cibles des frappes sur Israël étaient des cibles militaires. Tsahal a indiqué avoir intercepté 99% des quelque 350 projectiles iraniens lancés vers l’État hébreu, la base aérienne de Nevatim ayant été légèrement endommagée.

Avec TASS

Israël promet une « riposte » à l’Iran, appels au calme

Israël promet une « riposte » à l’Iran, appels au calme

Jérusalem, Non Défini

Israël promet « une riposte » à l’attaque massive et sans précédent lancée par l’Iran, malgré les appels de nombreux pays, y compris son allié américain, à éviter une escalade dans une région déjà endeuillée par la guerre en cours dans la bande de Gaza.

L’Iran a pour la première fois lancé une attaque directe ce weekend contre Israël, en représailles à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la Révolution.

L’armée israélienne va « riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l’Etat d’Israël », a déclaré lundi soir le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, en visitant la base de Nevatim (sud) touchée par une frappe.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait plus tôt appelé la communauté internationale à « rester unie » face à « l’agression iranienne, qui menace la paix mondiale », après cette attaque déjouée avec l’appui de plusieurs de ses alliés, dont Washington.

Depuis dimanche, les appels se multiplient pour empêcher une riposte massive qui risquerait d’embraser davantage la région, déjà « au bord du précipice », selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Après avoir fait front avec leurs alliés contre l’attaque iranienne, les Etats-Unis ont dit ne pas vouloir « d’une guerre étendue avec l’Iran », et prévenu qu’ils ne participeraient pas à une opération de représailles.

« Ensemble, avec nos partenaires, nous avons vaincu cette attaque » iranienne, a affirmé le président américain Joe Biden en appelant Israël à éviter une escalade et plutôt tenter d’oeuvrer à un « cessez-le-feu » dans la bande de Gaza.

L’armée israélienne a bombardé dans la nuit de lundi à mardi Gaza, après avoir affirmé que l’attaque iranienne ne la ferait pas dévier de ses objectifs face au Hamas, allié de l’Iran, cible de son offensive menée depuis plus de six mois dans le territoire palestinien.

– « Volonté de retenue » –
Israël a annoncé avoir intercepté, avec l’aide des Etats-Unis et d’autres pays alliés dont la France et le Royaume-Uni, mais aussi la Jordanie et l’Arabie saoudite, la quasi-totalité des 350 drones et missiles lancés ce weekend par l’Iran.

L’Iran a dit considérer « l’affaire close » et mis en garde Israël, son ennemi juré, contre tout « comportement imprudent » qui déclencherait une réaction « bien plus forte » de sa part.

Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a discuté au téléphone avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a rapporté mardi l’agence officielle Chine nouvelle, précisant que Téhéran avait exprimé sa « volonté de retenue » après son attaque du weekend.

« Il semblerait que l’Iran soit capable de bien gérer la situation et d’éviter à la région de connaître encore plus de troubles, tout en protégeant sa propre souveraineté et sa dignité », a estimé M. Wang, selon Chine nouvelle.

Le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a indiqué que les inspecteurs de l’agence avaient été informés par les autorités iraniennes que les sites nucléaires iraniens inspectés quotidiennement avaient été « fermés » dimanche pour des « raisons de sécurité ».

« Nous allons reprendre nos inspections demain (mardi)… ceci n’a eu aucun impact sur notre activité d’inspection », a dit lundi soir M. Grossi dont le mandat est d’éviter la prolifération, c’est-à-dire que davantage de pays se lancent dans des projets d’armement nucléaire.

– « Bouclier de fer » –
Le cabinet de guerre israélien présidé par Benjamin Netanyahu, sous très forte pression pour éviter une escalade, s’est réuni dimanche puis lundi, sans qu’une décision ne soit annoncée sur la forme que pourrait prendre une riposte.

« Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger l’État d’Israël, et nous le ferons à l’occasion et au moment que nous choisirons », a affirmé lundi le porte-parole de l’armée, l’amiral Daniel Hagari, sur la base de Nevatim.

L’armée, qui a donné lundi le nom de « Iron Shield » (Bouclier de fer) à son opération contre les missiles iraniens, a diffusé une courte vidéo montrant un cratère peu profond le long d’un mur dû à l’impact d’un projectile lors de sa chute sur cette base du sud du pays.

Outre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont eux aussi pris leurs distances. Le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, a exclu une participation de son pays à une riposte et le président français Emmanuel Macron a appelé à éviter un « embrasement » régional.

Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, les tensions n’ont cessé de s’aggraver au Moyen-Orient, impliquant Israël et l’Iran, ennemis depuis la révolution iranienne de 1979, et leurs alliés respectifs.

La République islamique, qui appelle à la destruction d’Israël, s’était gardée jusqu’à présent de l’attaquer frontalement et les deux pays avaient l’habitude de s’affronter par tiers interposés, comme le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, alliés de l’Iran.

– Le Golden Gate bloqué –
La guerre Israël-Hamas a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement islamiste depuis Gaza, qui a fait 1.170 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent retenues à Gaza, dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.

En représailles, Israël a promis de « détruire » le Hamas — qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l’Union européenne — et lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 33.797 morts dans le territoire palestinien, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Lundi aux Etats-Unis, des manifestants pro-palestiniens ont bloqué le Golden Gate Bridge, le pont emblématique de la ville de San Francisco, et déployé une banderole portant les mots: « Arrêtez le monde pour Gaza ».

Cette manifestation fait partie d’une initiative appelée « A15 Action », qui cherche à bloquer de nombreuses grandes villes dans le monde entier, « en solidarité avec la Palestine ».

Avec l AFP

La Lybie surclasse le Nigeria et devient le premier producteur de pétrole en Afrique.

La Lybie surclasse le Nigeria et devient le premier producteur de pétrole en Afrique.

Agence d’Information du Burkina

Crise au Togo : La CEDEAO déploie une ‘’mission exploratoire’’

Crise au Togo : La CEDEAO déploie une ‘’mission exploratoire’’

Ouagadougou, 15 avril 2024 (AIB) – La CEDEAO a annoncé lundi l’envoi d’une mission exploratoire au Togo, au moment où la volonté du pouvoir de passer du régime présidentiel au régime parlementaire se heurte à de vives oppositions.

La mission exploratoire, qui se déroulera du 15 au 20 avril 2024 au Togo, est composée de sept membres et est dirigée par Maman Sambo Sidikou, informe la CEDEAO dans un communiqué transmis lundi soir à l’AIB.

Elle aura pour tâche d’échanger avec tous les acteurs avant les élections législatives et régionales du 29 avril 2024.

L’équipe de Maman Sambo Sidikou s’intéressera également aux derniers développements de la crise qui frappe le Togo, suite au passage, le 25 mars, du régime présidentiel au régime parlementaire.

En vertu de ce changement, le président de la République sera désormais élu par les députés. À son tour, le président de la République nommera le président du Conseil des ministres qui aura, en principe, l’exercice du pouvoir.

Mais face au tollé, le président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, a demandé au Parlement de relire le projet de réforme constitutionnelle.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

Nigéria : Des agents du ministère de la lutte contre la pauvreté détournent plus de 26 millions de dollars

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Nigéria : Des agents du ministère de la lutte contre la pauvreté détournent plus de 26 millions de dollars

Ouagadougou, 15 avr. 2024 (AIB)- La ministre nigériane de la lutte contre la pauvreté Betta Edu et plusieurs de ses cadres, ont détourné plus de 26 millions de dollars, réservés à la prise en charge de personnes défavorisées, a appris l’AIB lundi.

L’agence anti-corruption nigériane a mis au jour plus de 32,7 milliards de nairas (26,4 millions de dollars) de malversations au sein du ministère de la lutte contre la pauvreté et des Affaires humanitaires, rapporte lundi l’AFP.

Selon le média, la ministre en charge de la lutte contre la pauvreté, Betta Edu, aurait détourné des fonds publics vers un compte bancaire privé.

Plusieurs cadres de son département dont la directrice de l’Agence du programme national d’investissement social (NSIPA), Halima Shehu, sont impliqués dans l’évaporation de ces fonds destinés aux personnes les plus pauvres du Nigéria, aux jeunes et au financement des repas scolaires.

Les fonds proviennent des fonds Covid-19, d’un prêt de la Banque mondiale et de l’argent volé par l’ancien président Sani Abacha.

Agence d’information du Burkina

NJK/ata

Burkina/Culture : Institution de journées continues à Bobo-Dioulasso pendant la SNC 2024  

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Burkina/Culture : Institution de journées continues à Bobo-Dioulasso pendant la SNC 2024

 

Ouagadougou, 15 avr. 2024 (AIB)-Le ministère en charge de la Fonction publique et du Travail a institué des journées continues à Bobo-Dioulasso à l’occasion de la Semaine nationale de la Culture (SNC), prévue du 27 avril au 4 mai 2024.

Durant toute la période de la Semaine Nationale de la Culture « SNC Bobo 2024 », les horaires de travail journalier vont de 07 heures 30 minutes à 14heures dans la commune de Bobo-Dioulasso pour les travailleurs et employeurs des secteurs publics et privés, indique un communiqué parvenu à l’AIB.

Le texte émanant du ministère en charge de la Fonction publique et du Travail, invite les travailleurs à s’organiser pour assurer les activités dans les secteurs à feu continu.

La SNC, mise en place sous la Révolution sankariste, est un rendez-vous culturel très attendue par les populations burkinabè.

La 21e édition qui va du 27 avril au 04 mai 2024, a pour thème : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina Faso nouveau ».

Agence d’information du Burkina

NJK/ata

 

Ouagadougou : Les élèves et encadreurs du lycée municipal de Yagma formés aux premiers secours d’urgence

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Ouagadougou : Les élèves et encadreurs du lycée municipal de Yagma formés aux premiers secours d’urgence

 Ouagadougou, 15 avr. 2024 (AIB) – L’association African Initiative a organisé lundi, au profit des élèves et du personnel d’encadrement du lycée municipal de Yagma, un atelier de formation aux premiers gestes de secours d’urgence.

 « Il y a des gestes simples qui peuvent contribuer à sauver des vies mais tout le monde ne le sait pas. C’est vraiment une belle opportunité pour les élèves de savoir comment secourir leurs propres camarades », déclare Sansan Francis Hien, proviseur du lycée municipal de Yagma.

Pour lui, il est important pour les élèves ainsi que le personnel d’encadrement de connaître la conduite à tenir face à d’éventuels malaises en milieu scolaire.

M. Hien s’exprimait lundi à Ouagadougou, à la suite de l’atelier de formation aux premiers secours d’urgence initié par l’association russo-burkinabè African Initiative, au profit d’une cinquantaine d’acteurs du lycée municipal de Yagma.

Une formation qui se tient dans le cadre de la coopération bilatérale entre la Russie et le Burkina Faso.

Docteur Dolbnya Dmitri, médecin russe, a assuré la formation à travers une simulation d’un élève dudit établissement victime de malaise. Les techniques de prise en charge ont été passées au peigne fin.

« À travers les différentes démonstrations avec les cas pratiques, les participants savent désormais la conduite à tenir avant l’arrivée des secours », relève le proviseur du lycée municipal de Yagma.

Une trousse de premiers secours composée de plusieurs types de médicaments, de sparadraps, de tensiomètres électroniques et autres a été remise aux premiers responsables du lycée. Du matériel qui vient à point nommé, selon Sansan Francis Hien, a suggéré.

« Nous apprécions positivement que l’association nous montre comment prendre en charge nos camarades victimes de malaises. Si des cas se présentent à nous, nous pensons pouvoir appliquer ce que nous avons appris », apprécie Latifatou Ouédraogo, élève en classe de 4ème et participante.

Mlle Ouédraogo a également salué le fait d’avoir reçu les rudiments nécessaires pour venir en aide à une personne victime d’accident de la circulation avant l’arrivée des secours.

« Cet atelier, en plus de montrer ce qu’il faut faire face en cas de malaises, noyades, électrocutions et autres, poursuit comme objectif de susciter une vocation de médecin auprès des élèves », fait savoir Azenwo Soumaïla Ayo, président de l’Association African Initiative.

L’association Russo-burkinabè mène aussi des actions pour la propreté des établissements scolaires. Différentes activités sont prévues dans les jours à venir.

African Initiative organise du 22 au 27 avril une compétition de basketball. Elle verra la participation d’équipes russes et burkinabè. Une conférence publique sur les atouts majeurs de l’enseignement supérieur et professionnel en Russie est également prévue le 20 avril prochain.

Depuis décembre 2023, l’association a organisé une vingtaine de formations au profit de jeunes, d’étudiants ainsi que d’élèves de la ville de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

AMZ-NJK/nk/ata

 

 

 

 

 

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