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Comoé : Une Association de jeunes dévoile ses activités de 2024

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Comoé : Une Association de jeunes dévoile ses activités de 2024

Banfora, (AIB)-L’Association des jeunes pour le renouveau culturel des Cascades (AJRCC) a organisé, le mardi 30 janvier 2024 à Banfora, une conférence de presse, pour présenter son programme d’activités de l’année 2024.

Le Coordonnateur de l’Association des jeunes pour le renouveau culturel des Cascades (AJRCC), Serge Coulibaly, était face à la presse ce mardi 30 janvier 2024, pour annoncer les activités phares de sa structure au titre de l’année 2024.

Le conférencier a indiqué d’entrée que les activités du Festival scolaire de musique et danse (FSCOMD) est une activité culturelle organisée dans les différents établissements d’enseignement préscolaire primaire et secondaire.

Selon lui, le lancement de l’édition de 2024 du FESCOMD aura lieu le 2 mars prochain à Banfora et la finale est prévue se tenir le 23 mars 2024.

« Compte tenu des difficultés financières, nous ne pourrons pas prendre en charge les candidats cette année », a-t-il indiqué.

A en croire M. Coulibaly, pour cette édition 2024, les disciplines sont entre autres le play-back, et l’art vestimentaire pour les candidats du préscolaire et du primaire.

A ces deux disciplines, il convient d’ajouter le Slam pour la catégorie des adolescents.

L’AJRCC prévoie organiser, en collaboration avec les scolaires, une « grande » foire le 15 mai 2024 après l’évaluation du troisième trimestre.

Les commerçants et les tradipraticiens pourront participer à cette foire, a-t-il laissé entendre.

Le dernier point abordé par le Coordonnateur de l’AJRCC, est la création d’un groupe whatsapp dénommé « Groupe Cascades Info (GCI) », qui va permettre la promotion des activités de l’AJRCC.

Les membres de ce groupe entendent mettre l’accent sur le social. La première grande activité de GCI sera l’organisation de la semaine de don de sang qui aura lieu du 5 au 12 février 2O24.

L’objectif de ce don de sang est de rendre disponible le sang parce que le pays en a besoin non seulement pour les malades mais aussi pour les FDS et les VDP blessés au front, a fait savoir Serge Coulibaly.

Agence d’information du Burkina

JPY/hb/bz

Religion, sport et élection au Sénégal font la Une des parutions de ce lundi

Burkina-Revue-Presse

Religion, sport et élection au Sénégal font la Une des parutions de ce lundi

Ouagadougou, 5 fév. 2024 (AIB)-Les parutions de ce lundi évoquent le pèlerinage diocésain à Yagma, le parcours des éléphants à la CAN 2023 et du report des élections présidentielles au Sénégal.

«Pèlerinage diocésain à Yagma, le retour de la paix au centre des prières», titre à sa Une le quotidien privé Le Pays.

Les fidèles de l’église catholique ont effectué leur pèlerinage diocésain à Yagma hier 4 février 2024 sous le thème : «fidèle laïc, occupe ta place et joue ton rôle dans l’Eglise et la société», informe le journal.

Le quotidien public, Sidwaya soutient que pour l’archevêque de Ouagadougou, ce thème est une invite aux fidèles laïcs dans une prise de conscience de sa responsabilité dans l’église et la société.

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga ajoute que ce pèlerinage marque la fin de l’année jubilaire du laïcat, entrant dans le cadre des 125 ans d’évangélisation au Burkina Faso.

«A cette occasion, le flambeau a été transmis aux agents pastoraux qui entament ainsi la leur», poursuit le quotidien.

Sous un autre angle, le même journal titre à sa manchette : «Demi-finales CAN 2023, impossible n’est vraiment pas ivoirien».

Pour le quotidien, à l’issu d’une rencontre palpitante, haletante et indécise jusqu’au bout, les protégés d’Emerse Fayé sont en effet venus à bout de leur adversaire par le score de 2 buts à 1.

Le doyen des quotidiens privés ajoute qu’«entrés par le trou d’une aiguille au 1er tour au titre des quatre meilleurs troisième avec 3 points seulement les éléphants ressuscités se sont métamorphosés».

Quant au quotidien public, Sidwaya la qualification des éléphants en demi-finales a provoqué des scènes de liesse dans les rues de Bouaké.

Pour le quotidien privé Le Pays, dans ce carré d’as en demi-finale, seule la Côte d’ivoire fait véritablement figure d’anomalie au regard de son parcours sinueux jusqu’à cette étape de la compétition.

Dans un autre angle, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga titre à sa Une : Report élection présidentielle Sénégal, Macky Sall en quête du «lenga»

«Dans un message radiodiffusé samedi dernier, le président Macky Sall a déclaré avoir signé ce jour-là un décret qui annule celui du 26 novembre 2023 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle, le 25 février 2024», rapporte L’Observateur Paalga.

«Selon la déclaration du président Macky Sall : «c’est pour engager un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive».», informe le journal.

Le même journal poursuit que ce timing suspect dans le report de la présidentielle ressemble vraisemblablement à un micmac entretenu par le président pour se donner un «lenga» sur son mandat.

Le doyen des quotidiens privés précise également que sitôt annoncés, des manifestations contre ce que certains qualifient de troisième mandat déguisé ont éclatés à Dakar, et d’autres villes du Pays.

Pour le quotidien privé Le Pays, la CEDEAO s’est dit préoccupée par les circonstances qui ont conduit au report de l’élection initialement prévue le 25 février 2024 au Sénégal et a demandé aux autorités sénégalaises d’accélérer les processus afin de trouver une nouvelle date à cette présidentielle.

Agence d’information du Burkina

AMZ/ wj

Mouhoun/Conduite de la Transition : La Boucle du Mouhoun réaffirme son soutien

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Mouhoun/Conduite de la Transition : La Boucle du Mouhoun réaffirme son soutien

Dédougou, (AIB)-La population de la Boucle du Mouhoun s’est mobilisée le samedi 3 février 2024 à Dédougou, au cours d’un meeting, pour réaffirmer son soutien à la transition politique conduite par le capitaine Ibrahim Traoré.

La Boucle du Mouhoun reste déterminée à accompagner la Transition jusqu’à la libération du territoire national.

Elle l’a fait savoir, une fois de plus ce samedi 3 février 2024 lors d’un meeting.

En effet, suite à l’appel du Mouvement veille patriotique du Faso (MVPF), section Boucle du Mouhoun, la population de Dédougou et des autres provinces de la région se sont mobilisés à la cité de Bankuy pour apporter son soutien à la transition en cours dirigée le capitaine Ibrahim Traoré.

Munis de pancartes, de drapeaux du Burkina Faso, et de pays amis en main, jeunes, femmes, hommes et personnes âgées disent envoyer un message clair à ceux qui sont contre la transition.

« Nous soutenons la transition. Nous sommes derrière nos Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que nos volontaires pour la défense de la Partie (VDP) », a lancé le représentant des jeunes, Noufou Ouédraogo tout en annonçant que plus de mille jeunes de la région sont prêts à se faire enrôler comme VDP pour défendre le pays.

A la représentante des époux des FDS, Mouniratou Koura d’exprimer sa reconnaissance au chef de l’Etat pour les efforts fournis au profit des forces combattantes déployées sur le terrain.

« Nos époux ont bénéficié d’équipements conséquents pour se battre au front. Des mesures sociales ont été prises en faveur des ayant-droits des FDS tombés au front », a-t-elle insisté.

Son souhait est que cette guerre prenne fin incessamment.

La présidente du MVPF, section Boucle du Mouhoun, Salimata Compaoré, a justifié la tenue de ce meeting par son engagement à soutenir les FDS et des VDP.

« La transition a besoin de notre soutien pour vaincre le terrorisme. La libération totale du pays, la victoire est proche », a-t-elle indiqué.

Aux groupes terroristes, elle les a invités à déposer les armes, et de rappeler qu’à Dédougou, les jeunes se sont mobilisés et occupent chaque nuit, les ronds-points de la ville pour dénoncer tout mouvement suspect.

Agence d’information du Burkina

AS/hb/bz

Houet : Le 1er face-à-face du ministre Dingara avec les acteurs de l’éducation nationale des Hauts-Bassins

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Houet : Le 1er face-à-face du ministre Dingara avec les acteurs de l’éducation nationale des Hauts-Bassins

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a rencontré les acteurs de son ministère de la région des Hauts-Bassins, le vendredi 2 février 2024 à Bobo-Dioulasso. Avec son équipe, il a pu soumettre les visions du ministère à ces acteurs et recueillir leurs préoccupations.

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, poursuit sa tournée nationale de prise de contact.

Après les régions du Centre-Nord, du Plateau central, du Sud-Ouest et des Cascades, il a séjourné dans les Hauts-Bassins.

Accompagné de son staff, Jacques Sosthène Dingara a rencontré les acteurs de l’éducation nationale de la région, dans l’après-midi du vendredi 2 février 2024 à Bobo-Dioulasso.

Pendant environ trois heures d’horloge, le Chef du département en charge de l’éducation a pu décliner les visions de son ministère et du gouvernement en matière d’éducation à ces acteurs avant de recueillir leurs différentes préoccupations au cours d’échanges directs.

Ces acteurs étaient composés entre autres des chefs de services déconcentrés du ministère, des responsables d’écoles, des représentants d’élèves, et des représentants des structures associatives de l’éducation.

Le ministre s’est d’entrée réjoui de la forte mobilisation de tous ces acteurs, « Cela traduit l’intérêt que vous portez au secteur de l’éducation », a-t-il salué.

Il a par la suite laissé entendre que plusieurs raisons motivent ce déplacement dans la région.

Il s’agit, a-t-il indiqué, de traduire aux acteurs les encouragements du gouvernement pour leurs efforts consentis en faveur de l’éducation, échanger avec eux sur les difficultés, et leur partager les visions du gouvernement et de son département.

Les visions du département en charge de l’éducation, à écouter Jacques Sosthène Dingara, se résument en plusieurs points.

Il s’agit tout d’abord d’assurer une gestion plus rationnelle de la carrière des agents du ministère, qui présente à lui seul 56% des effectifs de la fonction publique.

La digitalisation du système éducatif, la réforme globale du système éducatif, l’amélioration de la communication interne et l’amélioration de la plateforme du système intégré de gestion des examens et concours sont autres points importants des visions, aux dires du ministre.

Jacques Sosthène Dingara a par ailleurs rassuré les acteurs de l’éducation régionale de toute sa disponibilité, son attention et de celles du gouvernement pour eux.

Quant aux élèves, le ministre, tout en les félicitant pour leur résilience, les a invités à plus de discipline et de travail.

Les directeurs régionaux en charge de l’éducation nationale des Hauts-Bassins, à travers leur porte-parole, le Directeur régional de l’enseignement post-primaire et secondaire, Frédéric Armand D’Almeida, ont dressé au ministre l’état des lieux de l’éducation dans la région.

En termes d’infrastructures éducatives, la région compte 887 écoles primaires publiques et 742 privés.

Le post-primaire compte 563 établissements, dont 273 publics et 290 privés.

Parlant d’effectif pour l’année scolaire en cours, le primaire, le préscolaire et le non-formel totalisent dans la région totalisent 425 848 élèves, pendant que le post-primaire enregistre 193 059 inscrits.

Frédéric Armand D’Almeida a aussi exposé les atouts et les difficultés de l’éducation dans la région.

Comme atouts, il a entre autre évoqué la disponibilité des autorités régionales, la présence d’organisations non-gouvernementales (ONG) et d’associations partenaires de l’éducation, et la présence de personnel qualifié.

S’agissant des difficultés, le porte-parole des directeurs régionaux en charge de l’Education, a cité la crise sécuritaire avec le déplacement d’élèves, la faiblesse structurelle des résultats scolaires, l’insuffisance et la vétusté des infrastructures éducatives, l’insuffisance de personnel de la vie scolaire, d’enseignants et d’encadreurs dans certaines disciplines, et l’influence négative des sites d’orpaillage.

Le gouverneur des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, a saisi l’occasion pour remercier le ministre pour sa toute première sortie sur la région.

Ces échanges, à l’entendre, ont permis aux acteurs de s’exprimer de vive voix, de soumettre leur préoccupations, et d’en avoir les réponses.

Elle a également traduit sa reconnaissance aux acteurs de l’éducation de la région pour ce qu’ils abattent comme travail afin d’engranger des résultats, malgré les difficultés.

Agence d’information du Burkina

ASB-EK/hb/bz

Burkina : Des étudiants en droit outillés sur les enjeux de la clinique juridique

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Burkina : Des étudiants en droit outillés sur les enjeux de la clinique juridique

Ouagadougou, 03 fév. 2024 (AIB)-Des étudiants en droit de lUniversité Thomas Sankara, ont assisté vendredi, à lUniversité Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, à deux communications sur les surligneurs, un media de fact-checking et les enjeux de la clinique juridique de lUniversité Thomas Sankara.

Dans le cadre dune mission denseignement entre le Burkina Faso et la Belgique, dont lidée est de donner des cours de droit comparé entre les deux pays, de favoriser les échanges entre les enseignants et les étudiants, deux communications ont été présentées le vendredi 02 février 2024 au sein de lUniversité Joseph Ki-Zerbo.

La première communication présentée par la professeure de droit, de lUniversité Saint Louis Bruxelles, Christine Guillain, a porté sur les Surligneurs, un media de légal checking cest-à-dire du Fact-checking juridique qui consiste à vérifier la conformité au droit de la parole publique. Le « média » est animé par des enseignants-chercheurs et étudiants en droit en vue daméliorer la qualité du débat public.

Présent en Belgique et en France, le médias en ligne a publié plus de 1000 articles depuis 2017 et permet aux citoyens de mieux comprendre les déclarations politiques grâce à des articles accessibles aux non juristes.

Pr. Guillain a indiqué quils analysent la véracité des déclarations faites par des personnalités publiques à la lumière du droit national, européen ou international.

Pour elle, les Surligneurs permettent à des enseignants en droit et à leurs étudiants de publier des articles pour éclairer le débat sur des sujets parfois complexes, en pratiquant du legal-checking.

« Combattre la désinformation, lutter contre les fausses informations et protéger létat de droit. Fournir une base de ressource pour les médias qui partagent leur contenu ou recherchent des points de vue d’experts », a-t-elle précisé.

La seconde communication, sur la clinique juridique, a été présentée par le Professeur en droit de lUniversité Tomas Sankara, Dr Léon Dié Kassabo.

Il a expliqué que la clinique juridique est lenseignement du droit basée sur lapprentissage par lexpérience qui développe non seulement les connaissances mais aussi les compétences et les valeurs pour la promotion de la justice sociale.

Dr Kassabo a définit la clinique juridique comme un programme qui utilise des méthodes interactives denseignement orientées sur la pratique, centrés sur les étudiants et fondées sur la résolution des problèmes.

Selon le professeur de droit, lobjectif est de contribuer à laccès de linformation juridique des citoyens et daméliorer la formation des étudiants dans les domaines des sciences juridiques.

 

Létudiant en Master I droit des affaires, Stéphane Innocent Dembélé, a apprécié les communications et pense que la création dune clinique juridique constitue une bonne initiative, car cela permettrait aux étudiants dêtre ancrés dans la pratique et de pouvoir aider les personnes qui ne connaissent pas le domaine juridique.

Quant à létudiant en droit public fondamental, Moussa Dicko, la clinique juridique permettra de toucher du doigt la réalité du terrain.

Il a soutenu que les étudiants pourront traiter sous langle juridique les problèmes des Burkinabè et leur apporter des solutions.

M. Dicko a également noté que cela permettra à luniversité de souvrir à la population et jouer son rôle social.

La venue tardive de la clinique juridique a été déplorée par létudiante, Béatrice Kaboré, en Master à lUniversité Thomas.

Elle a apprécié le modèle belge qui est une approche différente de ce qui a été proposée et a souhaité son utilisation dans le cadre de leur formation.

Dans la même veine, Elodie Cécile Sawadogo en master de droit privé fondamental, estime que la clinique leur permettra de défendre des sujets relatifs au droit.

Pour elle, cest une formation continue de leurs études et a exhorté son intégration dans leur formation au Burkina Faso.

Mlle Sawadogo a mentionné que la clinique juridique sera bénéfique aux organisations féministes et permettra aux femmes davoir avoir accès aux conseils pour défendre le genre.

Lancée en avril 2023, la clinique juridique de lUniversité Thomas Sankara, a pour missions de former de futurs juristes, aptes à faire face aux défis que présente la réalité juridique et sociale selon une approche pratique.

Sise à luniversité Joseph KI-Zerbo, elle apporte également un accompagnement juridique de qualité gratuit et entièrement bénévole aux usagers.

La clinique juridique permet aussi dorienter les justiciables par linformation vers les structures judiciaires les plus adaptées afin de répondre aux besoins juridiques des citoyens.

Agence d’information Burkina

HB/no/bz

Kombissiri/Contribution à l’effort de paix : Les élèves du CEG de Toanga offre 25.000 F CFA

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Kombissiri/Contribution à l’effort de paix : Les élèves du CEG de Toanga offre 25.000 F CFA

 

Kombissiri, le 4 février 2023 (AIB) Les élèves du collège d’enseignement général du village de Toanga dans la commune de Kombissiri, province du Bazèga, région du Centre -sud ont remis à la trésorerie principale de Kombissiri le mercredi 31 janvier 2024, la somme de 25.000 f CFA représentant leur contribution à l’effort de paix.

 

Les élèves du collège d’enseignement général (CEG) du village de Toanga dans la commune de Kombissiri, province du Bazèga, région du Centre-sud n’ont pas voulu rester en marge de l’élan patriotique pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Répondant à l’appel des autorités du pays qui invitent chaque Burkinabè à l’effort de paix à travers des contributions diverses, les élèves du CEG de Toanga sont allés remettre leur contribution financière d’une valeur de 25.000 FCFA à la trésorerie principale de Kombissiri.

La mobilisation de cette somme est une initiative des élèves de l’établissement qui, de façon volontaire, ont décidé de cotiser à hauteur de 200 FCFA par élève selon le délégué des élèves, Ismaël Ouédraogo.

« Si nous pouvons toujours aller à l’école, ce n’est pas le cas pour certains élèves qui ont quitté leurs villages à cause de l’insécurité. À travers cette modeste contribution, nous voulons apporter notre soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour la sécurisation et le retour de la paix au Burkina Faso », a ajouté M. Ouédraogo.

Le délégué des élèves a été accompagné par le conseiller principal d’éducation, Robert Ouédraogo, pour la remise de leur contribution. Le trésor principal de Kombissiri, Cyrille Koné, très ému par cet acte patriotique a félicité le délégué des élèves ainsi que les encadreurs de l’établissement.

Aussi, a- t-il souhaité que cette démarche des élèves de Toanga fasse tache d’huile et inspire leurs camarades des autres établissements scolaires.

Pour rappel, le CEG de Toanga compte environ 160 élèves des classes de la 6é en 3è.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk

Balé: Civils et FDS ensemble pour la première montée des couleurs nationales de l’année 

Balé: Civils et FDS ensemble pour la première montée des couleurs nationales de l’année 

 

Boromo,le 05 fév.(AIB)-Les populations civiles et les FDS de Boromo ont assisté à la première montée des couleurs nationales de l’année, le lundi 05 février 2024 au haut commissariat de la province des Balé.

 

Les activités administratives du lundi 05 février dans la province des Balé ont débuté par la montée du drapeau.

 

La cérémonie a mobilisé les autorités administratives, les forces de défense et de sécurité et des représentants des structures associatives.

 

Ensemble, ils ont entonné l’hymne national pendant le cérémonial de montée, conduit par le détachement militaire de Boromo.

 

Le haut commissaire de la province des Balé Ibrahim Boly a félicité les participants pour l’intérêt qu’ils ont accordé à l’activité.

 

« Notre rassemblement de ce matin est un signe de notre union, notre engagement et l’amour pour notre patrie.(…) Nous devons entretenir cet esprit de solidarité », a-t-il ajouté.

 

Selon le premier responsable de la province des Balé la montée des couleurs à partir du mois de mars sera tournante.

 

A cet effet il a invité les différents chefs de service a en faire une activité majeure.

Agence d’information du Burkina

OM/ata

Sénégal : l’Union africaine appelle à organiser la présidentielle dans les meilleurs délais

Sénégal : l’Union africaine appelle à organiser la présidentielle dans les meilleurs délais

 

Ouagadougou, 5 févr. 2024(AIB)-Suites aux troubles qui ont suivi l’annonce du report de l’élection présidentielle au Sénégal, l’Union africaine a exhorté les autorités, à organiser le scrutin dans les meilleurs délais.

 

Le président de la Commission de l’Union Africaine Moussa Faki Mahamat « invite les autorités nationales (sénégalaises) compétentes à organiser dans les meilleurs délais les élections, dans la transparence, la paix et la concorde nationale », lit-on dans un communiqué en date du 4 février 2024.

 

Samedi, le président Macky Sall dont le mandat s’achevait le 2 avril, a annoncé un report des élections pour dit-il, permettre à la commission d’enquête parlementaire d’entendre des juges constitutionnels, accusés d’avoir écarté des candidatures recevables.

 

Cette annonce a créé dimanche des émeutes à Dakar et des arrestations, rapportent plusieurs médias.

 

Moussa Faki Mahamat qui a affiché sa préoccupation, « encourage vivement toutes les forces politiques et sociales au règlement de tout différend politique par la concertation, l’entente et le dialogue civilisés, dans le strict respect des principes qui gouvernent l’État de droit dont le pays a une tradition historique enracinée. »

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

Crise au Sénégal: les députés se penchent sur le report de la présidentielle

Crise au Sénégal: les députés se penchent sur le report de la présidentielle

Dakar, Sénégal

Les députés sénégalais examinent lundi dans un climat explosif une proposition de loi controversée sur le report de l’élection présidentielle annoncé par le chef de l’Etat Macky Sall, au lendemain de heurts entre des opposants et les forces de l’ordre à Dakar.

Le débat s’annonce houleux sur ce texte, qui reporterait le scrutin de six mois maximum et dont l’approbation, qui nécessite une majorité des trois cinquièmes des 165 députés, n’est pas acquise. Le vote est prévu en fin de matinée.

M. Sall avait annoncé samedi, quelques heures avant l’ouverture de la campagne électorale, avoir signé un décret ajournant la présidentielle qui devait avoir lieu le 25 février.

C’est la première fois depuis 1963 qu’une présidentielle au suffrage universel direct est reportée au Sénégal, un pays qui n’a jamais connu de coup d’Etat, une rareté sur le continent.

L’annonce de M. Sall a soulevé un tollé et fait craindre un accès de fièvre dans un pays réputé être un îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest, mais qui a traversé différents épisodes de troubles meurtriers depuis 2021.

Des heurts ont éclaté dimanche dans la capitale Dakar entre forces de sécurité et manifestants mobilisés à l’appel de l’opposition contre la décision du chef de l’Etat. Les forces de l’ordre ont procédé à de nombreuses arrestations, selon des opposants, et dispersé les manifestants à l’aide de grenades lacrymogènes.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé lundi les Sénégalais à régler leur « différend politique par la concertation, l’entente et le dialogue », et demandé aux autorités d' »organiser dans les meilleurs délais les élections, dans la transparence, la paix et la concorde nationale », lundi matin sur le réseau social X.

– Conflit entre institutions –

L’ajournement du scrutin a été annoncé sur fond de conflit entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, qui a validé en janvier vingt candidatures, un record, mais en a rejeté plusieurs dizaines d’autres.

Deux ténors de l’opposition ont été exclus: Ousmane Sonko, en prison depuis juillet, et Karim Wade, ministre et fils de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012).

M. Wade a remis en cause l’intégrité de deux juges constitutionnels et réclamé le report de l’élection.

A son initiative, l’Assemblée a approuvé la semaine dernière la création d’une commission d’enquête sur les conditions de validation des candidatures. Et contre toute attente, des députés du camp présidentiel ont soutenu la démarche.

Ce soutien a aussi nourri le soupçon d’un plan du pouvoir pour ajourner la présidentielle et éviter une défaite. Le candidat du camp présidentiel, le Premier ministre Amadou Bâ, est contesté dans ses propres rangs et fait face à des dissidents.

Au contraire, l’anti-système Bassirou Diomaye Faye, dont la candidature a été validée par le Conseil constitutionnel bien qu’il soit emprisonné depuis 2023, s’est imposé ces dernières semaines comme un postulant crédible à la victoire, un scénario cauchemar pour le camp présidentiel.

Alors que les députés se réunissent lundi, un député d’opposition, Ayib Daffé, a assuré sur les réseaux sociaux que des parlementaires du camp présidentiel avaient proposé, lors d’une réunion préparatoire à la séance, de prolonger d’un an le mandat du président sortant.

L’ajournement de la présidentielle est rejeté par plusieurs candidats de l’opposition, qui ont manifesté dimanche à Dakar contre la mesure. Les forces de l’ordre ont procédé à de nombreuses arrestations, selon des opposants, et dispersé les manifestants à l’aide de grenades lacrymogènes.

L’opposante et ancienne Première ministre Aminata Touré, autre farouche adversaire de l’ajournement, a été arrêtée lors d’un des rassemblements, a indiqué à l’AFP le député d’opposition Guy Marius Sagna.

Selon le code électoral, un décret fixant la date d’une nouvelle présidentielle doit être publié au plus tard 80 jours avant le scrutin.

La président Sall, élu en 2012 pour cinq ans puis réélu en 2019 pour sept ans et qui n’est pas candidat cette fois, risque d’être encore à son poste au-delà de l’échéance de son mandat, le 2 avril.

Avec l’AFP

 

Retrait à la CEDEAO: La Voix unique du Sanmatenga approuve

Retrait à la CEDEAO: La Voix unique du Sanmatenga approuve

Kaya, (AIB)-L’association la « Voix unique du Sanmatenga » a organisé le dimanche 4 février 2024 à la place de défilé de Kaya, un meeting de soutien au retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO et de mise en garde contre toute velléité de destabilisation de la Transition.

Après sa sortie le 29 septembre 2023 pour réclamer la révision de la Constitution, l’association des jeunes, la Voix unique du Sanmatenga (VUS) a une fois de plus investi, le dimanche 4 février 2024, la place du défilé de Kaya pour dire «Oui au retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)».

 

Les manifestants ont également mis en garde contre toute velléité de déstabilisation de la Transition.

Vuvuzelas, sifflets et drapeaux burkinabè et russe en mains, vêtus de t-shirts portant les effigies du capitaine Ibrahim Traoré et du colonel Assimi Goïta, la plupart des manifestants ont décrié la non-assistance de la CEDEAO dans la crise sécuritaire et humanitaire que vivent les Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) mais surtout sa soumission «aveuglante» à la France et aux impérialistes dans les sanctions prises contre ces trois pays.

Les artistes présents ont improvisé des singles pour remercier les Chefs d’Etat de l’AES pour le retrait de leurs pays de la CEDEAO.

Pour marquer leur approbation à ce retrait, un cercueil confectionné avec des branches de Nimier et couvert des posters du logo de la CEDEAO accompagné d’une croix rouge, a été brulé, suivi d’une acclamation de la foule.

Pour le responsable du comité d’organisation dudit meeting, Issa Lagvaré, c’est un acte courageux qui permettra la libération totale de ces trois Etats.

C’est pourquoi, il a invité la population du Sanmatenga à se mobiliser derrière le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

«Toute lutte a un prix et c’est ce prix que nous payons présentement. Et, nous sommes sûrs que d’ici-là, nous allons vaincre cette guerre», a rassuré Issa Lagvaré.

Leur doléance «cruciale» envers les dirigeants de l’AES, selon le vice-président de la VUS, Joseph Bamogo, est la création de la monnaie de l’AES, une monnaie qu’il juge indépendante pour l’Afrique.

De ce fait, M. Bamogo a exhorté la jeunesse de sa province à une union sacrée pour l’atteinte de cette souveraineté monétaire.

Du représentant du chef de canton du Sanmatnega, le Kasir-naaba au député de la région Centre-Nord, Moussa Sawadogo, en passant par les représentant des opérateurs économiques, Moussa Zamtako et celui des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et orpailleurs, Maneem-Yam-Naaba, tous les intervenants ont dit «Non à la CEDEAO».

Ils ont ensuite réaffirmé leurs soutiens sans faille aux VDP, aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et à la Transition.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

 

 

Sénégal: premiers heurts après un report à hauts risques de la présidentielle

Sénégal: premiers heurts après un report à hauts risques de la présidentielle

 

Dakar, Sénégal

De premiers heurts ont éclaté dimanche à Dakar, où les gendarmes sénégalais ont dispersé à coups de gaz lacrymogènes des centaines de personnes venues manifester contre le report de la présidentielle, avant d’essuyer des jets de pierres, ont constaté les journalistes de l’AFP.

Des hommes et des femmes de tous âges, agitant des drapeaux du Sénégal ou portant le maillot de l’équipe nationale de foot, ont convergé en début d’après-midi vers un rond-point sur l’un des axes routiers principaux de la capitale, à l’appel de plusieurs candidats.

Les gendarmes, déployés en grand nombre, ont déclenché un tir nourri de gaz lacrymogènes pour les disperser. Puis ils se sont enfoncés à pied ou en pickups dans les quartiers adjacents à la poursuite des manifestants en fuite. Ils ont alors essuyé de nombreux jets de pierres.

Des jeunes scandant « Macky Sall dictateur ! » ont entrepris de dresser des barrages avec des moyens de fortune.

L’un des candidats à la présidentielle, Daouda Ndiaye, a posté sur les réseaux sociaux un message où il assure avoir été « brutalisé » par les forces de l’ordre, et rapporte que certains de ses collaborateurs ont été « arrêtés ».

Ce sont les premiers heurts consécutifs à l’annonce, samedi, par le président Macky Sall, du report de la présidentielle du 25 février.

« Nous sommes sortis pour dire non à cette forfaiture, non à ce coup d’Etat constitutionnel », a déclaré à l’AFP l’un des manifestants, Demba Ba, 36 ans.

Le report de la présidentielle a suscité un tollé et fait craindre un accès de fièvre dans un pays réputé comme un îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest, mais qui a connu différents épisodes de troubles meurtriers depuis 2021.

L’annonce a aussi provoqué l’inquiétude à l’étranger.

Plusieurs candidats d’opposition ont annoncé à la presse leur décision d’ignorer la décision du président Sall et de maintenir le lancement de leur campagne dimanche.

L’Union européenne et la France, importants partenaires du Sénégal, ont affirmé que le report de la présidentielle ouvrait une période « d’incertitude », et ont appelé à des élections « dans les meilleurs délais ».

Les Etats-Unis et l’organisation régionale Cedeao, dont le Sénégal est membre, ont exprimé leur inquiétude, et ont demandé aux autorités de fixer rapidement une nouvelle date.

Le président Sall a annoncé samedi, quelques heures avant l’ouverture officielle de la campagne, l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

C’est la première fois depuis 1963 qu’une présidentielle au suffrage universel direct est reportée au Sénégal, un pays qui n’a jamais connu de coup d’Etat, une rareté sur le continent.

Le président Sall a invoqué le conflit qui a éclaté entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale après la validation définitive par la juridiction de vingt candidatures et l’élimination de plusieurs dizaines d’autres.

Les députés doivent se réunir lundi pour examiner une proposition de loi pour le report de la présidentielle de six mois, a appris l’AFP auprès du Parlement. Le texte doit être approuvé par les 3/5 des 165 députés pour être validé.

Ce débat s’annonce comme un autre temps fort de la crise et l’approbation du texte ne semble pas acquise.

A l’initiative de Karim Wade, un candidat recalé qui a remis en cause l’intégrité de deux juges constitutionnels et réclamé le report de l’élection, l’Assemblée avait approuvé la semaine dernière la création d’une commission d’enquête sur les conditions de validation des candidatures.

Contre toute attente, des députés du camp présidentiel ont soutenu la démarche. Elle a provoqué une vive querelle sur la séparation des pouvoirs, mais aussi nourri le soupçon d’un plan du pouvoir pour ajourner la présidentielle et éviter une défaite. Le candidat du camp présidentiel, le Premier ministre Amadou Ba, est contesté dans ses propres rangs et fait face à des dissidents.

Au contraire, le candidat anti-système Bassirou Diomaye Faye, à la candidature validée par le Conseil constitutionnel bien qu’il soit emprisonné depuis 2023, s’est imposé ces dernières semaines comme un postulant crédible à la victoire, un scénario cauchemar pour le camp présidentiel.

Selon le code électoral, un décret fixant la date d’une nouvelle présidentielle doit être publié au plus tard 80 jours avant le scrutin, ce qui mènerait à fin avril dans le meilleur des cas.

La président Sall risque ainsi d’être encore à son poste au-delà de l’échéance de son mandat, le 2 avril, créant une inconnue supplémentaire.

Avec AFP

 

Au niveau commercial, la sortie du Burkina de la CEDEAO aura peu d’impacts, ministre 

Au niveau commercial, la sortie du Burkina de la CEDEAO aura peu d’impacts, ministre 

 

Ouagadougou, 4 févr. 2024(AIB)-Le retrait du Burkina Faso de la CEDEAO aura peu d’impacts au niveau de son commerce extérieur, grâce surtout à la faiblesse de ses échanges avec les pays membres de la CEDEAO et hors UMOA.

 

« Notre sortie de la CEDEAO en termes d’impact sur le commerce extérieur, n’est pas assez significatif en dehors du Ghana », a indiqué dimanche le ministre burkinabè de l’Economie Aboubakar Nacanabo, dans une interview à l’AIB.

 

Il a rappelé que l’espace CEDEAO comptait 15 pays membres dont 8 au sein de l’UMOA , y compris le Burkina Faso.

 

De l’avis du ministre, l’application du Tarif extérieur commun de l’UMOA qui est proche de celui de la CEDEAO, contribuera à minimiser les impacts.

 

Selon Aboubakar Nacanabo, les exportations en 2023 ont atteint 14% avec la zone CEDEAO dont moins de 3% avec les pays hors UMOA comme le Ghana.

 

Il a relaté les exportations qui sont en grande partie avec le Ghana, comprennent le bétail sur pieds.

 

Pour le ministre, la dynamique de transformation sur place lancée par les autorités, va permettre de maîtriser cet impact.

 

En termes d’importation, elles ont atteint 26% en 2023 avec la CEDEAO dont moins de 7% avec les pays hors UMOA.

 

Ici encore, la plus grande partie des importations concerne le Ghana avec l’achat de l’électricité..

 

En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé le 16 septembre 2023, l’AES pour se défendre mutuellement et promouvoir le développement.

 

Ces trois pays se sont retirés de la CEDEAO, le 28 janvier 2024, pour protester contre l’inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, ses sanctions injustes et son éloignement de ses idéaux de départ.

 

Pour Aboubakar Nacanabo,il s’agit tout simplement de la fin d’une coopération multilatérale et non de la fin des coopérations bilatérales.

 

« Les relations entre les pays sont beaucoup plus basées sur les intérêts. Si les pays trouvent qu’ils ont intérêt à collaborer sur des points précis de l’Economie, je crois que ça va se faire », a avancé Aboubakar Nacanabo.

Agence d’information du Burkina

YO-ATA/ck

Pèlerinage de Yagma : L’archevêque Prosper Kontiébo exhorte les fidèles catholiques à demeurer des  »chrétiens actifs »

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Pèlerinage de Yagma : L’archevêque Prosper Kontiébo exhorte les fidèles catholiques à demeurer des  »chrétiens actifs »

Ouagadougou, 4 fév.2024 (AIB)- L’Archevêque métropolitain de Ouagadougou, Monseigneur Prosper Kontiébo, a exhorté dimanche les fidèles catholiques à demeurer actifs, à savoir s’arrêter et à ne pas se lasser de voir ce qui reste à faire, lors du pèlerinage diocésain au sanctuaire Notre dame de Yagma.

« Fidèle chrétiens de l’archidiocèse de Ouagadougou, soyons ou demeurons des hommes et des femmes actifs. Soyons des hommes et des femmes qui savent s’arrêter. Soyons des hommes et des femmes qui ne se lassent pas de voir ce qui reste à faire dans notre monde » a affirmé Monseigneur Prosper Kontiébo, L’Archevêque métropolitain de Ouagadougou.

Selon L’Archevêque métropolitain de Ouagadougou, ces trois attitudes sont fondamentales pour réaliser le jour au jour, la mission du chrétien avec et par le Christ.

Mgr Prosper Kontiébo s’exprimait  dimanche, devant des milliers de fidèles venus au pèlerinage diocésain au sanctuaire marial Notre Dame de Yagma, à la sortie Nord de Ouagadougou.

« C’est un message tiré de l’Evangile rapportée par l’évangéliste Saint Marc : Jésus qui enseigne, Jésus qui guérit et Jésus qui prie son père » a expliqué l’autorité religieuse.

L’ensemble des pèlerins ont prié pour le retour de la paix au Burkina Faso.

A l’entame de célébration eucharistique, une colombe a été lâchée par Mgr Prosper Kontiébo en guise de son souhait ardent pour un retour de la paix au Burkina Faso.

Intronisé le 16 décembre 2023, c’est la première fois que Mgr Prosper Kontiébo préside cet important rendez-vous pour les fidèles catholiques.

A ce titre, il a eu droit à ‘’l’eau de bienvenue’’.

La célébration a eu pour thème : « Fidèle laïc, occupe ta place et joue ton rôle dans l’église et dans la société ».

La clôture de l’année du laïcat a également été officialisée.

Le nouvel archevêque a encouragé les fidèles laïcs à poursuivre le travail abattu durant cette année.

« Il y a beaucoup de risques d’oublier que le laïcat n’est pas un programme d’activités, mais un engagement vrai et sincère à la suite du Christ dans l’église qu’il a voulue » a relevé Mgr Kontiébo.

Les acteurs du laïcat ont reçu des attestations de reconnaissance pour leur engagement durant cette année.

Agence d’information du Burkina

RK/ata

Son Altesse Royale le ministre de la Défense inaugure les travaux de la deuxième réunion du Conseil des ministres de la Défense des pays de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT) à Riyad

Son Altesse Royale le ministre de la Défense inaugure les travaux de la deuxième réunion du Conseil des ministres de la Défense des pays de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT) à Riyad.

Son Altesse Royale le Prince Khalid bin Salman bin Abdulaziz, ministre de la Défense et président du Conseil des ministres de la Défense des pays de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT), a présidé, aujourd’hui, les travaux de la deuxième réunion du Conseil des ministres de la Défense des pays de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT) organisé à Riyad sous le thème « La lutte contre le terrorisme est une responsabilité commune », avec la participation de Leurs Altesses, Excellences et Éminences les ministres de la Défense des États membres et des États de soutien.

Lors de son allocution inaugurale, le ministre de la Défense a donné la bienvenue à leurs  Altesses, Excellences et Éminences les ministres de la Défense, en leurs transmettant les salutations du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, ainsi que de Son Altesse Royale, le Prince héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, Président du Conseil des ministres– qu’Allah les protège –qu’ils ont exprimé leurs vœux de réussite pour les travaux de cette réunion.

Son Altesse Royale a souligné, lors de son allocution, que la présence de leurs Altesses, Excellences et Éminences les ministres de la Défense des pays de la  (CIMCT) n’est qu’une suite logique de la première réunion qui a eu lieu au début de la proclamation de cette coalition bénie, durant laquelle ils ont établi les structures et les fondements pour le démarrage de cette coalition, avec l’engagement de déployer tous les efforts nécessaires pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, en raison du danger qu’ils représentent pour la sécurité et la stabilité tant au niveau régional qu’international.

Son Altesse a indiqué que la mission est colossale, les aspirations sont considérables, et cela demande la coordination des efforts, l’intégration, la coopération et le partenariat avec différentes nations du monde ainsi qu’avec les institutions et organisations internationales.

Son Altesse a souligné la nécessité d’adopter une position unifiée des membres de la coalition pour condamner les violations israéliennes dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Il a également insisté sur l’impératif d’arrêter immédiatement cette agression, conformément aux résolutions du Sommet extraordinaire conjoint arabo-islamique qui s’est tenue à Riyad le 11 novembre 2023.

À la fin de son allocution, Son Altesse a annoncé le soutien financier de l’Arabie saoudite au Fonds de financement des initiatives au sein de la Coalition Islamique, avec une contribution de cent millions de riyals. De plus, le royaume a apporté son soutien à (46 programmes de formation) couvrant les quatre domaines de travail de La Coalition (domaine idéologique, domaine médiatique, domaine de lutte contre le financement du terrorisme et domaine militaire) en guise de contribution avec ses frères dans les États membres pour la mise en œuvre des initiatives de La Coalition.

D’autre part, le général de division pilote Mohammed bin Saeed Al-Mughidi, secrétaire général de la CIMCT a donné un résumé sur La Coalition Islamique et sa méthodologie de travail. Il a ensuite présenté les initiatives des pays donateurs, des États de soutien, ainsi que les plans de La Coalition pour les mettre en œuvre.

Le secrétaire général de la CIMCT, le général de division Al-Mughidi, a conclu son discours en annonçant la déclaration finale dans laquelle les États membres expriment leur soutien à l’affirmation par son Altesse le ministre de la Défense du Royaume d’Arabie Saoudite de l’importance d’une position unifiée de la part des États membres condamnant l’agression israélienne contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza et la Cisjordanie. Il a affirmé la détermination des pays membres de La Coalition à renforcer la coopération, à coordonner et à unifier les efforts pour s’opposer au terrorisme et conjurer ses menaces. Il a souligné l’importance d’une action collective et de la planification stratégique pour faire face à toutes les formes du terrorisme.

Il a exprimé la satisfaction des États membres sur les progrès réalisés dans le parcours de la Coalition, soulignant leur volonté de poursuivre les efforts de lutte et d’éradication du terrorisme, à travers une action collective organisée et une planification stratégique globale selon des plans et des initiatives qui soutiennent les principaux domaines de la Coalition (domaine idéologique, domaine médiatique, domaine de lutte contre le financement du terrorisme et domaine militaire) ; en accord avec la vision de La Coalition, qui aspire à être le leader mondial dans la lutte contre le terrorisme et devenir le principal partenaire dans les efforts internationaux visant à préserver la sécurité et la paix mondiales.

 

Les ministres de la Défense des États membres ont pris connaissance du rapport annuel de La Coalition pour l’année 2023, ainsi que du rapport opérationnel et financier de La Coalition pour la même année. Les dépenses opérationnelles de La Coalition, fournies par le gouvernement du Royaume d’Arabie saoudite depuis sa création, ont dépassé un milliard et 181 millions de riyals. Les membres ont également été informés de la méthodologie de travail de La Coalition et des initiatives qui seront mises en œuvre dans le futur, conçues en réponse aux demandes de certains pays membres.

 

La déclaration finale a mis l’accent sur l’importance d’œuvrer à l’activation des initiatives stratégiques visant à lutter contre le terrorisme dans ses différents domaines, les participants ont convenu de lancer un Fonds pour financer les initiatives de la Coalition, destiné à recevoir les contributions financières des États membres, des États de soutien et des organisations internationales pour la mise en œuvre des initiatives stratégiques.

 

En conclusion, Leurs Altesses et Excellences les ministres de la Défense ont salué le consensus atteint lors de cette réunion au niveau des visions et ils ont souligné l’importance de continuer les efforts pour atteindre les objectifs que La Coalition vise dans la lutte contre le terrorisme. Cela se réalise à travers la collaboration des États membres, en partenariat avec des pays amis et des organisations internationales engagées dans la lutte contre le terrorisme, fondée sur le respect des principes de légitimité internationale. Ils ont également donné la bienvenue  aux pays souhaitant rejoindre La Coalition à l’avenir.

 

Ils ont exprimé, également, leurs remerciements et leur gratitude au Royaume de l’Arabie saoudite, pour ses efforts dans l’établissement et le soutien de cette Coalition pour lui permettre de poursuivre sa mission conformément à ses plans préétablis.

Agence d’information du Burkina

Le Burkina, le Mali et le Niger étaient déjà exclus de fait de la CEDEAO, ministre Nacanabo

Le Burkina, le Mali et le Niger étaient déjà exclus de fait de la CEDEAO, ministre Nacanabo

Ouagadougou, 4 févr. 2024(AIB)-Les présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani, n’ont fait que « matérialiser » la sortie de leurs pays de la CEDEAO car ils étaient privés des instances de décision de l’organisation, a déclaré dimanche le ministre burkinabè en charge de l’Economie, Aboubakar Nacanabo.

 » Depuis les changements intervenus au Burkina, au Mali et au Niger, nous étions déjà exclus de la CEDEAO. Nous n’étions plus invités aux grandes activités de la CEDEAO », a déclaré dimanche Aboubakar Nacanabo dans une interview accordée à l’AIB.

Il a notamment cité la conférence des chefs d’État de la CEDEAO, du conseil des ministres et même certaines réunions techniques.

« Nous avons trouvé cela déplorable. La décision du 28 janvier (2024) est une décision prise pour matérialiser véritablement leurs sorties », a expliqué Aboubakar Nacanabo.

En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé le 16 septembre 2023, l’AES pour se défendre mutuellement et promouvoir le développement.

Ces trois pays se sont retirés de la CEDEAO, le 28 janvier 2024, pour protester contre l’inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, ses sanctions injustes et son éloignement de ses idéaux de départ.

Agence d’information du Burkina

YO-ATA/ck

L’AES concentre l’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO, ministre burkinabè

L’AES concentre l’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO, ministre burkinabè

 

Ouagadougou, 4 févr. 2024(AIB)-L’Alliance des États du Sahel (AES) concentre l’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO, a déclaré dimanche à l’AIB, le ministre burkinabè en charge de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo.

 

« L’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO se retrouve dans les pays de l’AES », a martelé dimanche le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo.

 

M. Nacanabo qui se confiait à l’AIB, a rejeté en bloc, ces « analyses tendancieuses et même tronquées à dessein » qui voudrait faire passer un espace « fort » de 70 millions d’habitants pour un espace fragile.

 

« Les ressources sont là. Il suffit que nous puissions avoir l’intelligence nécessaire pour pouvoir les exploiter à bon escient pour faire de cet espace, un espace viable et surtout prospère », a soutenu Aboubakar Nacanabo.

 

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé le 16 septembre 2023, l’AES pour se défendre mutuellement et promouvoir le développement.

 

Ces trois pays se sont retirés de la CEDEAO, le 28 janvier 2024, pour protester contre l’inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, ses sanctions injustes et son éloignement de ses idéaux de départ.

Agence d’information du Burkina

YO-ATA/ck

La CEDEAO perdra au moins 45 milliards de FCFA par an avec le retrait de l’AES, ministre burkinabè

La CEDEAO perdra au moins 45 milliards de FCFA par an avec le retrait de l’AES, ministre burkinabè

 

Ouagadougou, 4 fév. 2024(AIB)-Le ministre burkinabè en charge de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a estimé dimanche, que la CEDEAO va perdre annuellement au moins 45 milliards de FCFA de prélèvements communautaires, avec le départ groupé du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

 

Le ministre Aboubakar Nacanabo qui s’exprimait dans une interview accordée à l’AIB, a déclaré également que l’organisation sous régionale va également perdre « les effets de synergies ».

 

« La CEDEAO va aussi être impactée parce que passer de 15 à 12 pays, ça fait forcément un manque à gagner », a ajouté le ministre.

 

En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger se sont retirés de la CEDEAO, le 28 janvier 2024, pour protester contre l’inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, ses sanctions injustes et son éloignement de ses idéaux de départ.

Agence d’information du Burkina

YO-ATA/ck

Sénégal : La CEDEAO se dit préoccupée par les circonstances du report de l’élection présidentielle

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Sénégal : La CEDEAO se dit préoccupée par les circonstances du report de l’élection présidentielle

Ouagadougou, 04 fév. 2024 (AIB) – La commission de la CEDEAO s’est dit préoccupée par les circonstances qui ont conduit au report de l’élection initialement prévue le 25 février 2024 au Sénégal et a demandé aux autorités sénégalaises d’accélérer les processus afin de trouver une nouvelle date à cette présidentielle.

«La Commission exprime ses préoccupations quant aux circonstances qui ont conduit au report de l’élection et lance un appel aux autorités sénégalaises à accélérer les différents processus afin de fixer une nouvelle date de l’élection», indique un communiqué signé le 3 février au siège de la Commission de la CEDEAO à Abuja et parvenu à l’AIB.

La CEDEAO a aussi exhorté la classe politique sénégalaise à «prioriser» le dialogue et la collaboration afin que la prochaine élection soit transparente, inclusive et crédible.

La commission de la CEDEAO a félicité le président Macky Sall pour avoir respecté sa décision de ne pas briguer un 3e mandat et l’a encouragé à défendre la «longue tradition démocratique au Sénégal»

Le 20 janvier dernier, le Conseil constitutionnel sénégalais a publié la liste définitive des 20 candidats à la présidentielle du 25 février, écartant Ousmane Sonko, actuellement en prison, et Karim Wade qui venait de renoncer à sa nationalité française pour briguer la magistrature suprême de son pays.

Le 3 février en milieu de journée, le président Macky Sall, a annoncé le report de la présidentielle du 25 février 2024, justifiant, entre autres, l’admission d’un binational sur la liste des candidats et la crise qui existe entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel.

Agence d’Information du Burkina

FCFA: « Le Burkina reste membre de l’UMOA », ministre de l’Economie

FCFA: « Le Burkina reste membre de l’UMOA », ministre de l’Economie

Ouagadougou, 4 févr. 2024(AIB)-Le ministre burkinabè en charge de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a affirmé dimanche, que son pays reste membre de l’UMOA tant qu’elle ne s’écarte pas de ses idéaux de départ comme la CEDEAO.

« Les raisons qui nous ont poussé à sortir de la CEDEAO, ont été clairement exprimées, c’est le fait que la CEDEAO s’est véritablement écartée des idéaux de ses pères fondateurs », a affirmé Aboubakar Nacanabo.

Le ministre burkinabè en charge de l’Economie et des Finances s’exprimait dimanche dans une interview accordée à l’AIB.

« Nous avons également constaté que la CEDEAO est par moment manipulée par des puissances étrangères. Nous estimons que cette façon de fonctionner, ne correspond pas à ce que nous avons comme vision », a ajouté M. Nacanabo.

Selon le ministre, le Burkina ne va pas quitter l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) donc la zone FCFA.

« En ce qui concerne l’UMOA, jusqu’à présent, nous n’avons pas ces mêmes reproches. Donc nous restons membre de l’UMOA », a dit Aboubakar Nacanabo.
Agence d’information du Burkina
YO-ATA/ck

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