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Santé et sport en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Santé et sport en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 14 mars 2024 (AIB)- Les parutions de ce jeudi, font écho de la révision des textes de la Fédération burkinabè de football (FBF) et de la baisse du prix du scanner, de l’hémodialyse et de l’IRM.

« Conseil des ministres : Baisse des coûts du scanner, de l’IRM, et de l’hémodialyse », titre à sa Une, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal informe que le gouvernement a entériné hier mercredi à Ouagadougou, en Conseil des ministres, une baisse significative des tarifs d’examens de scanners, d’IRM et d’hémodialyse.

De son côté, le quotidien privé Le Pays rapporte que selon le ministre en charge de la Santé, Robert Kargougou, à partir de fin avril, le nouveau tarif subventionné au scanner sera de 25 000 F CFA au lieu de 50 000 F CFA et celui de l’IRM sera de 40 000 F CFA au lieu de 100 000 F CFA.

L’observateur Paalga ajoute, quant à lui, que le nouveau tarif de la caution de dialyse à vie sera de 0 F CFA au lieu de 500 000 F CFA tandis que celui de la séance de dialyse sera désormais fixé à 2 500 F CFA au lieu de 15000 F CFA.

A le lire, ces nouveaux tarifs sont applicables dans tous les hôpitaux publics du Burkina Faso, quel que soit le nombre de coupe et de technique utilisé pour les scanner ou l’IRM.

Sous un autre angle, le quotidien privé Le Pays affiche à sa manchette: « Révision des textes de la FBF : la sévère mise en garde de Lazare Banssé ».

Le journal soutient que la Fédération burkinabè de football (FBF) a organisé hier mercredi à Ouagadougou, une cérémonie de restitution des travaux de sa commission de révision des textes de la faitière.

Pour le quotidien privé, il s’agit de mettre de la cohérence entre les différents textes, de prendre en compte l’évolution du football actuelle et les textes de la CAF et de la FIFA.

Le confrère précise que selon président de la FBF, Lazare Banssé si ces textes devenaient sources de problèmes, il n’y aura pas d’élection et ce serait regrettable pour tout le monde.

D’après le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, le président de la commission de révision des textes de la FBF, Claude Sibiri Ramdé a indiqué que 8 textes sur 9 ont été révisés.

L’Observateur Paalga ajoute que pour M. Ramdé, la commission a ajouté deux autres textes portant sur le règlement intérieur et le règlement de l’assemblée générale.

Agence d’information du Burkina

AMZ/no

Burkina: African initiativ initie les élèves du collège Malgab Zanga aux gestes de premiers secours

Burkina-Russie-Cooperation-Santé

Burkina: African initiativ initie les élèves du collège Malgab Zanga aux gestes de premiers secours

Ouagadougou, 13 mars 2024 (AIB)- l’association russo-burkinabé African initiativ a organisé, mercredi 13 mars,  pour les élèves du collège Malgab Zanga une formation sur les gestes de premiers secours.

L’association African Initiative poursuit sa mission d’initiation des jeunes aux gestes de premier secours.

Après le lycée de Badnoogoo le 7 mars dernier, c’est au tour d’une centaine d’élèves du collège Malgab Zanga de Ouagadougou de bénéficier d’une formation sur les gestes de premiers secours avec le Dr Dimitri Boblnya.

Les élèves ont été inititiés aux gestes à adopter lors des cas d’incidents les plus fréquents comme les accidents, les étouffements, les problèmes respiratoires et les noyades.

Pour Dr Doblnya, quelque soit l’incident, il faut toujours évaluer la situation pour s’assurer de ne courrir aucun risque soi même et désigner un personne qui appelera les secours pendant que l’on administre les gestes de premiers soins.

« En cas d’accident, ou autres incident, il faut toujours vérifier que la personne respire en écoutant les battements de son cœur ou en vérifiant la pulsation du sang au niveau de son poignet ou des grandes des artères au niveau du cou», a indiqué Dr Doblnya.

Il a également indiqué aux élèves comment éfectuer le massage cardiaque en cas d’arrêt respiratoire.

« Il faut alterner le massage cardiaque et la respiration articielle jusqu’à l’arrivée de l’ambulance et s’assurer de la bonne circulation de l’air autour de la victime», a précisé Dr Doblnya.

Le medecin a, par ailleurs, montré aux élèves, entre autres, comment mettre une personne accidentée ou ayant des problèmes respiratoires en position latérale de securité.

Les élèves ont également appris les gestes à avoir en cas d’electrocution, d’étoufement et de noyade.

Aus dires de Nikièma Ahmed, élève en 3e A, cette formation lui a été tres utile car en cas de noyade par exemple, il saura comment apporter mon aide.

“ Aussi, à la maison, si un de mes freres se faisait éléctrocuter, je pourrais utiliser ce que j’ai appris ici à le sauver” a t’il indiqué.

Pour le président de l’association African initiative Azenwo Soumaïla Ayo, le but de cette formation est de susciter le goût du métier de la médecine auprès des élèves.

« L’école étant un lieu de vie, il est tout à fait normal que les enfants ait des connaissances en secourisme », a poursuivi M. Ayo.

Selon lui dorénavant si un incident se produit dans le collège, les élèves seront habilité à apporter les premiers secours à la victime en attendant l’arrivée de l’ambulance.

En marge de cette formation, l’assosiation, African Initiativ a offert, au collège Maneg Zanga, un kit de produit pharmaceutique, composé, entre autres, de betadines, de compresse, de tensiomètre et des ballons.

L’association African Initiativ sera, vendredi 15 mars 2024 ,au CEG de Kouritenga, la 8e écoles à beneficier de cette formation sur les gestes de premiers secours.

Agence d’information du Burkina

AMZ/ata

 

 

 

 

 

 

Burkina : Le gouvernement annonce d’abord le recrutement de 5 364 agents en 2024

Burkina : Le gouvernement annonce d’abord le recrutement de 5 364 agents en 2024

 

Ouagadougou, 13 mars 2024 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi, lors de la traditionnelle rencontre des ministres, le recrutement de 5 364 agents au titre de l’année 2024.

Selon le ministre en charge de la Fonction publique Bassolma Bazié, le conseil a autorisé l’ouverture de 5 364 postes à pourvoir pour débuter.

« Au fur et à mesure que nous avançons, en fonction des priorités dégagées par le gouvernement, on peut décider d’un recrutement spécifique dans un secteur donné pour compléter », a précisé le ministre d’Etat Bassolma Bazié.

Agence d’information du Burkina

NO/DNK/ata

Le Nigeria ouvre finalement ses frontières avec le Niger et lève d’autres sanctions

 

Le Nigeria ouvre finalement ses frontières avec le Niger et lève d’autres sanctions

Ouagadougou, 13 mars 2024 (AIB/TASS) – Le Nigeria a annoncé l’ouverture des frontières terrestres et aériennes avec son voisin le Niger. C’est ce qu’a annoncé le porte-parole du président nigérian, Ajuri Ngelale.

Le président du Nigeria, Bola Tinubu, « a ordonné d’ouvrir immédiatement les frontières terrestres et aériennes du Nigeria avec le Niger et de lever d’autres sanctions », a déclaré M. Ngelale, cité par le journal Premium Times. Selon lui, cette mesure fait suite aux décisions prises lors du sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) d’annuler toutes les sanctions contre le Niger précédemment imposées à la suite de la prise de pouvoir du groupe militaire dans ce pays à la fin du mois de juillet 2023. Tous les actifs du Niger auprès de la Banque centrale de la Cédéao seront également dégelés sur ordre de Bola Tinubu, qui est cette année le président de la communauté.

Les militaires de la Garde présidentielle ont pris le pouvoir au Niger en juillet dernier. Ils ont destitué le président Mohamed Bazoum. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, dirigé par le commandant de la Garde présidentielle, Abdourahamane Tchiani, a été créé pour gouverner le pays.

La Cédéao a réagi en imposant des sanctions contre le Niger, notamment la fermeture de ses frontières avec le Nigeria et l’interdiction du trafic aérien. Toutes les transactions financières avec le pays ont également été interrompues et les actifs de l’État du Niger dans les banques centrales de la Cédéao ont été gelés. Le 24 février, le sommet de la Cédéao a levé les sanctions non seulement contre le Niger, mais aussi contre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, où des coups d’État militaires ont également été perpétrés.

Agence d’Information di Burkina

Burkina : Le gouvernement annonce des baisses « drastiques » de certains examens et actes médicaux

Burkina : Le gouvernement annonce des baisses « drastiques » de certains examens et actes médicaux

 

Ouagadougou, 13 mars 2024(AIB)-Les gouvernement burkinabè a annoncé mercredi, la baisse drastique à compter de fin avril, de certains examens et actes médicaux.

Selon le ministre de la Santé Dr Lucien Robert Kargougou qui intervenait à la fin du conseil des ministres, d’ici fin avril, aucun patient ne va plus débourser 500 mille FCFA pour être intégré dans le fil des personnes ayant besoin de dialyse.

Aussi, les patients qui ont besoin de trois dialyses par semaine, ne vont plus rien payer pour ces séances.

Les patients qui ont besoin d’hémodialyse vont désormais payer 2500 FCFA par séance contre 15 mille FCFA auparavant.

D’ici fin avril, le coût de l’examen d’IRM passe de 100 mille à 40 mille FCFA.

Le scanner qui coûte en moyenne 50 mille sera facturé à 25 mille FCFA.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

Indice de développement humain : Les pays développés atteignent un niveau record, les pays les plus pauvres régressent (PNUD)

Indice de développement humain : Les pays développés atteignent un niveau record, les pays les plus pauvres régressent (PNUD)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE PNUD

Les pays riches atteignent un niveau record de développement humain alors que la moitié des pays les plus pauvres ont régressé, selon le Programme des Nations Unies pour le Développement

La polarisation politique et la méfiance conduisent à une impasse vis à vis des défis mondiaux

New York, le 13 mars 2024 Les progrès inégaux en matière de développement laissent de côté les plus pauvres, exacerbent les inégalités et alimentent la polarisation politique à l’échelle mondiale. Selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette situation conduit à une impasse dangereuse de laquelle nous devons sortir d’urgence au moyen d’une action collective.

Le Rapport sur le Développement Humain 2023-2024, intitulé Sortir de l’impasse : repenser la coopération dans un monde polarisé, met en lumière une réalité inquiétante : le rebond de l’indice de développement humain (IDH), un indicateur synthétique qui rend compte du revenu national brut (RNB) par habitant, du niveau d’éducation et de l’espérance de vie de la population d’un pays, a été partiel, incomplet et inégal à l’échelle mondiale.

Après avoir fortement baissé en 2020 et 2021, l’IDH devrait en effet atteindre des sommets record en 2023, mais cette progression est très inégale. Les pays riches enregistrent des niveaux de développement humain sans précédent, tandis que la moitié des pays les plus pauvres du monde restent en deçà de leur niveau de progrès d’avant la crise.

Les inégalités mondiales sont aggravées par une forte concentration économique. Comme l’indique le rapport, près de 40 % des échanges mondiaux de biens sont concentrées dans trois pays ou moins et, en 2021, la capitalisation boursière de chacune des trois plus grandes entreprises technologiques du monde était supérieure au produit intérieur brut (PIB) de plus de 90 % des pays.

« L’écart croissant en matière de développement humain mis en lumière par le rapport montre que la tendance à la réduction constante des inégalités entre les pays riches et les pays pauvres observée durant deux décennies s’est inversée. Nous devons tirer profit de notre interdépendance et de nos capacités pour relever nos défis communs et existentiels et veiller à ce que les aspirations des populations soient satisfaites. Malgré le niveau d’interconnexion élevée de notre société globale, nous n’y parvenons pas », a déclaré Achim Steiner, L’Administrateur du PNUD. « Cette impasse fait payer un lourd tribut humain. L’échec de l’action collective pour réaliser des progrès en matière de lutte contre les changements climatiques, numérisation ou lutte contre a pauvreté et les inégalités entrave non seulement le développement humain, mais aggrave également la polarisation et érode davantage la confiance au niveau individuel et institutionnel ».

Le rapport indique que les progrès réalisés dans le cadre de l’action collective internationale sont entravés par un « paradoxe démocratique » émergeant : alors que neuf personnes sur dix dans le monde adhèrent à la démocratie, plus de la moitié des personnes interrogées expriment leur soutien à des dirigeants susceptibles de l’ébranler en contournant les règles fondamentales du processus démocratique, comme le montrent les données analysées dans le rapport. La moitié des personnes interrogées dans le monde déclarent n’avoir aucun ou peu de contrôle sur leur vie, et plus des deux tiers estiment qu’elles n’ont que peu d’influence sur les décisions de leur gouvernement.

La polarisation politique est également une préoccupation croissante qui a des répercussions à l’échelle mondiale. Selon le rapport, cette polarisation, associée à un sentiment d’impuissance, alimente les démarches politiques de repli identitaire, ce qui va à l’encontre de la coopération mondiale dont nous avons besoin pour résoudre les problèmes urgents tels que la décarbonisation de nos économies, l’utilisation inappropriée des technologies numériques et les conflits. Cette situation est particulièrement alarmante à la lumière des températures record de 2023, qui soulignent le besoin immédiat d’une action collective pour faire face à la crise climatique, ou dans le contexte de l’émergence de l’intelligence artificielle comme nouvelle frontière technologique en évolution rapide, qui n’est guère assortie de garde-fous réglementaires, voire pas du tout.

Le rapport souligne que la démondialisation n’est ni possible ni réaliste dans le monde d’aujourd’hui et que l’interdépendance économique reste forte. Il indique qu’aucune région n’est proche de l’autosuffisance, car toutes dépendent des importations d’autres régions pour 25 % ou plus pour au moins un type de biens et services essentiel.

Achim Steiner a ajouté à cet égard que « dans un monde marqué par une polarisation et une division croissante, négliger d’investir les uns dans les autres constitue une grave menace pour notre bien-être et notre sécurité. Les approches protectionnistes ne peuvent pas répondre aux défis complexes et interconnectés auxquels nous sommes confrontés, notamment la prévention des pandémies, la lutte contre les changements climatiques et la réglementation numérique. Nos problèmes sont interdépendants et exigent des solutions qui le sont tout autant. En adoptant un programme axé sur les opportunités qui mettent l’accent sur les avantages de la transition énergétique et de l’intelligence artificielle pour le développement humain, nous avons une chance de sortir de l’impasse actuelle et de relancer un engagement en faveur d’un avenir commun ».

Le rapport souligne que l’interdépendance mondiale est en voie de se reconfigurer et appelle à une nouvelle génération de biens publics mondiaux. Ils proposent quatre domaines d’action immédiate :

  • la fourniture de biens publics planétaires, pour la stabilité du climat, compte tenu des défis sans précédent de l’Anthropocène auxquels nous sommes confrontés ;
  • la fourniture de biens publics mondiaux numériques, afin d’assurer une plus grande équité dans l’exploitation des nouvelles technologies au service d’un développement humain équitable ;
  • la mise en place de mécanismes financiers nouveaux et élargis, y compris un nouveau volet de la coopération internationale qui viendrait compléter l’aide humanitaire et l’aide au développement traditionnelle en faveur des pays à faible revenu ;
  • la réduction de la polarisation politique grâce à de nouvelles approches de gouvernance visant à mieux faire entendre la voix des citoyens dans les délibérations et à lutter contre la désinformation.

Le multilatéralisme joue un rôle fondamental dans ce contexte car, comme avancé dans le rapport, les engagements bilatéraux ne sont pas en mesure de répondre à la nature irréductiblement planétaire de la fourniture de biens publics mondiaux.

 

Autres données essentielles contenues dans le rapport

  • En 2023, les 38 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont tous enregistré un indice de développement humain (IDH) plus élevé qu’en 2019.
  • Parmi les 35 pays les moins avancés (PMA) qui affichaient une baisse de l’IDH en 2020 et/ou 2021, plus de la moitié (18 pays) n’ont pas encore retrouvé leur niveau de développement humain de 2019.
  • Toutes les régions en développement n’ont pas atteint leurs niveaux d’IDH prévus compte tenu de la tendance observée avant Il semble que la progression de leur IDH soit plus faible, ce qui laisse présager un recul irréversible des progrès en matière de développement humain.
  • Les pertes observées en matière de développement humain ont des effets particulièrement visibles en Afghanistan et en L’IDH de l’Afghanistan a reculé de façon impressionnante pour se situer à son niveau d’il y a dix ans, tandis que celui de l’Ukraine a atteint son niveau le plus bas depuis 2004.
  • Le rapport mentionne des études qui montrent que les pays ayant des gouvernements populistes affichent des taux de croissance du PIB plus faibles que les autres pays. Quinze ans après la prise de fonctions d’un tel gouvernement, le PIB par habitant est inférieur de 10 % à ce qu’il serait dans un scénario non-populiste.

Pour consulter le rapport complet, rendez-vous sur https://hdr.undp.org/human-development-report- 2023-24.

Contacts médias

Pour plus d’informations ou pour demander une interview, veuillez contacter notre équipe :

À New York : stanislav.saling@undp.org / + 1 347 653 1980 ; ou victor.garrido.delgado@undp.org /

+ 1 917 995 1687.

À Genève : sarah.bel@undp.org / + 41 79 934 11 17.

À propos du PNUD

Le PNUD est la principale organisation du système des Nations Unies qui lutte pour mettre fin à

l’injustice de la pauvreté, de l’inégalité et des changements climatiques. En collaboration avec notre vaste réseau d’experts et de partenaires dans 170 pays, nous aidons les nations à développer des solutions intégrées et durables pour les personnes et la planète. Pour en savoir plus, rendez-vous sur undp.org ou suivez-nous sur @UNDP.

À propos du Bureau du rapport sur le développement humain

Le Bureau du rapport sur le développement humain (BRDH) a pour mission de faire progresser le

développement humain. L’objectif est de contribuer à l’expansion des possibilités, des choix et de la liberté. Le Bureau œuvre à la réalisation de cet objectif en promouvant des idées innovantes, en

préconisant des changements politiques concrets et en remettant en question de manière constructive les politiques et les approches qui entravent le développement humain. Il collabore avec d’autres acteurs pour faire changer les choses par la rédaction et la recherche, l’analyse et la présentation de données, le soutien à l’analyse nationale et régionale et le travail de sensibilisation et de plaidoyer.

Yagha/Passation de service : Eric Sawadogo installé dans ses nouvelles fonctions de Préfet et de PDS de Sebba

Yagha/Passation de service : Eric Sawadogo installé dans ses nouvelles fonctions de Préfet et de PDS de Sebba

Dori, 13 mars 24 (AIB)-Le Secrétaire général de la province du Yagha Mathieu Tingueri a officiellement installé mercredi dans la salle de réunion du gouvernorat du Sahel, Moussa dit Eric Sawadogo dans ses nouvelles fonctions de préfet du département et Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Sebba, a constaté un journaliste de l’AIB sur place.

Cette cérémonie a été présidée par le Secrétaire général de la province du Yagha Mathieu Tingueri représentant le Haut-commissaire empêché et en présence des autorités locales et l’ensemble des forces vives de la commune de Sebba.

Le PDS sortant Braïman Bayoulou a fait un bref résumé de son passage au Sahel. En effet M. Bayoulou, durant la quinzaine d’année passée au Sahel a relevé beaucoup de défis à la DPPN-Yagha avant d’aller à l’Oudalan dans la zone des trois frontières comme chef de poste. Avant de revenir à Sebba le 22 Aout 2022 comme PDS, il était préfet du département de Mansila.

De la droite vers la gauche le PDS sorti, le SGP et le PDS entré.

Le PDS sortant a remercié tous ceux qui de prêt ou de loin l’ont accompagné durant tout son mandat à l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés. Il a demandé au nouveau PDS de tenir bon car le défi à relever est énorme. La commune de Sebba est sous blocus des terroristes depuis quelques années.*

La population a besoin d’un accompagnement consistant. Le déplacement des populations a fait que le besoin se fait sentir à Sebba, à Dori, Ouagadougou et un peu partout au Burkina. Il reste disponible pour accompagner les populations et les autorités quelques soit le temps ou le lieu ou il sera utile pour la région.

Quant au PDS entrant Moussa dit Eric Sawadogo, il s’est exprimé en remerciant les autorités qui ont eu confiance en lui en le nommant à ce poste. Les défis à relever sont énormes surtout en cette période ou les populations ont plus besoin d’accompagnement. C’est le lieu pour lui de rassurer ces autorités, tout son engagement à accompagner tout le monde.

Il a demandé l’accompagnement des populations et des autorités pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés.

Avant de prononcer le mot de clôture de la cérémonie, le Secrétaire général de la province du Yagha M. Tingueri a remercié le PDS sorti de la commune de Sebba pour tout le travail abattu dans la région du Sahel durant les quinze années passées au service de la nation.

« Le travail n’est pas fini car la nation a toujours besoin de vous », a-t-il dit, poursuivant que « vous quittez le Sahel, mais vous serez en service dans une autre localité du pays. Restez disponible à tout moment parce qu’à tout moment on aura besoin de vous ».

Quant au PDS entré, le SG lui a souhaité la bienvenue à Sebba. « Le travail est énorme et l’autorité vous demande d’être disponible à tout moment. Vous avez l’accompagnement de tous et mettez-vous déjà au travail ».

Pour finir, le secrétaire général a remercié toute l’assistance pour leur disponibilité et au nom de monsieur le Haut-commissaire, il a rassuré que tout est mis en œuvre par les autorités pour le retour de la paix à Sebba.

En rappel, monsieur Moussa dit Éric SAWADOGO a été nommé en conseil des ministres en sa séance du 28 février 2024.
Agence d’information du Burkina
MAM/AS/ATA       

 

Bazèga/Festival «Prix des arts scolaires» : Une vingtaine d’établissements scolaires en lice pour la 17è édition

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Bazèga/Festival «Prix des arts scolaires» : Une vingtaine d’établissements scolaires en lice pour la 17è édition

 

Kombissiri, (AIB) – Le top départ de la 17è édition du festival  »Prix des arts scolaires » (PAS) prévue du 12 au 17 mars 2024, a été donné ce mardi 12 mars 2024 à Kombissiri. Une vingtaine d’établissements des communes du Bazèga et du Zoundwéogo en compétition  pour promouvoir la culture burkinabè.

 

Les activités de la 17è édition du festival  »Prix des arts scolaires » ont été lancées ce mardi 12 mars à Kombissiri. 10 établissements du post-primaire et secondaire et 9 établissements du primaire, soit un total de 19 établissements sont en lice pour cette édition. C’est sous le thème : ‹‹Expressions artistiques et reconquête territoriale››, que les élèves de ces établissements vont à travers les différentes prestations, démontrer leur savoir-faire pour la valorisation de la culture burkinabè dans toute sa diversité.

Pour le promoteur du festival, Mahamadi Bonkoungou, également  directeur exécutif de l’association Bienvenue théâtre du Bazèga (BTB),  le thème choisi est en lien avec le contexte du pays. ‹‹Nous voulons qu’à travers les différentes prestations des élèves, les spectateurs de tous âges soient sensibilisés à accompagner nos  forces de défense et de sécurité et volontaires pour la défense de la patrie dans la lutte contre l’insécurité et la reconquête du territoire››, a-t-il indiqué.

Durant ce festival, ces établissements des communes de Kombissiri, Doulougou et Gaongo de la province du Bazèga et ceux des communes de Manga et de Gogo de la province du Zoundwéogo vont rivaliser de talent dans les disciplines que sont la danse, le théâtre, le conte, le récital et le dessin-peinture.

Le Haut-commissaire de la province, Téné Justine Kientega/Ilboudo, a félicité le promoteur pour l’initiative qui contribue à éduquer les élèves et valoriser la culture burkinabè. Elle a aussi encouragé l’ensemble des établissements qui prennent part à ce festival, avant de déclarer lancée, les activités du festival.

Les prestations en compétition ont débuté la première soirée du festival pour certains établissements. Outre les prestations en compétition,  il est également prévu des prestations en animation par des artistes confirmés et en herbe. Cette édition placée sous le patronage du ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, se tient cette année sur le nouveau site situé au secteur 5 de Kombissiri où doivent se tenir désormais les activités du festival. La proclamation des résultats de la 17 è édition du festival  »Prix des arts scolaires » est prévue pour le samedi 16 mars 2024.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk

 

Comoé : Une association organise 96h de solidarité envers les personnes vulnérables

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Comoé : Une association organise 96h de solidarité envers les personnes vulnérables

 Banfora, (AIB) – L’association des éducatrices engagées pour la famille à organisée à Banfora, sous le patronage de El Hadj Souleymane SOULAMA, la présidence du Président de la délégation spéciale de la commune de Banfora, Yacouba BARO et le parrainage de Olivia SOME/HEMA, Coordonnatrice de l’association Munyu des femmes, 96h de solidarité envers les personnes vulnérables de la ville de Banfora, du 07 au 10 mars 2024. L’objectif était de collecter des vivres et des vêtements au profit des personnes déplacées internes et vulnérables.

Des activités ont été initiées pendant ces 96 heures qui sont, entre autres, la foire d’exposition de vente de produits divers, un don de sang au profit des Forces de défense et de sécurité (FDS), et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui se battent pour la reconquête de l’intégrité du territoire, le dépistage du cancer de col de l’utérus et du sein et les hépatites virales.

Selon la présidente de l’association des Educatrices Engagées pour la famille, Maimouna KOITA/DIARRA, cela fait déjà un peu plus de 8 ans que notre pays, le Burkina Faso, est confronté au phénomène du terrorisme qui a entrainé un déplacement massif de populations. Ces personnes déplacées internes viennent grossir le nombre des personnes vulnérables dans les localités qui les accueillent à travers cette guerre qui nous est imposée.

Préoccupé par cette situation, les éducatrices engagées pour la famille ont trouvé nécessaire d’initier ces 96 heures de solidarité envers ces personnes vulnérables. Les retombées de toutes ces activités seront utilisées au profit de ces personnes vulnérables pour leur permettre de traverser cette période marquée du temps de carême aussi bien chez les musulmans et les chrétiens.

La présidente a expliqué que ces 96 heures ont permis à l’association de collecter 2 tonnes de riz. « Nous avons choisi la première semaine du mois de mars appelé communément mois de la femme pour organiser ces 96 heures d’activités en tant que femme pour montrer à ces personnes vulnérables que nous sommes de cœur avec elles », a-t-elle indiqué.

Le Patron de cette édition, Souleymane SOULAMA, a remercié l’AEEF pour cette belle initiative qui est d’aider les personnes vulnérables. Il a également exprimé sa disponibilité et son engagement à accompagner ces genres  d’initiatives parce que les personnes vulnérables ont toujours besoin du soutien de tous pour améliorer leur condition de vie. Il a invité donc tous les burkinabè, toutes les personnes de bonnes volontés à emboiter ce pas pour aider et accompagner ces personnes vulnérables afin qu’elles ne se sentent pas seules ou abandonner.

 

Agence d’information du Burkina

JPY/dnk

 

 

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo encourage le slameur en herbe Ethan

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Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo encourage le slameur en herbe Ethan

Ouagadougou, 13 mars 2024 (AIB) – Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu à son cabinet le jeune slameur Ethan, élève en classe de CM1, révélé au public lors de son passage à l’émission «RTB matin».

Ethan dont le talent en slam s’est fait immédiatement remarquer par les téléspecteurs de la RTB, a été félicité et encouragé par le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo. Le ministre a aussi prodigué des conseils à l’artiste en herbe pour que son cursus scolaire se poursuive dans les meilleures conditions.

«Le chef du département de la Culture s’engage à accompagner le jeune slameur dans la production d’un single du texte qu’il a déclamé sur la RTB. Des instructions ont été données dans ce sens au Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA) pour réaliser ce single», rapportent les services de communication du ministre Ouédraogo.

Agence d’Information du Burkina

Réné Bagoro, l’ancien ministre la Justice, nommé membre du Conseil constitutionnel

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Réné Bagoro, l’ancien ministre la Justice, nommé membre du Conseil constitutionnel

Ouagadougou, 13 mars 2024 (AIB) – Réné Bessolè Bagoro, magistrat et ancien ministre la Justice, a été nommé par le président du Faso membre du Conseil constitutionnel par un décret présidentiel daté du 12 mars 2024 et dont copie est parvenue à l’AIB.

Magistrat de grade exceptionnel, Réné Bessolè Bagoro a été nommé pour un mandat unique de 9 ans en remplacement d’un autre magistrat, Victor Kafando, dont le mandat expire ce 13 mars 2024.

Il a déjà occupé en 2015 le poste de ministre de l’Habitat sous la Transition consécutive à l’insurrection populaire, puis ministre de la Justice, Garde des Sceaux de 2016 à 2021.

Ancien président du Tribunal administratif et ancien leader syndical, Bagoro a également été président du jury du Prix de lutte anti-corruption en journalisme (PLAC) et consultant dans l’élaboration de la loi anti-corruption.

Agence d’Information du Burkina

Lancement de plateforme numérique, le ramadan, ainsi que la nomination de RénéBagoro, font la une des parutions de ce jour

Burkina-Revue-Presse

Lancement de plateforme numérique, le ramadan, ainsi que la nomination de RénéBagoro, font la une des parutions de ce jour

Ouagadougou, 13 Mars 2024 (AIB)-Lesquotidiens de ce mercredi commentent largement le lancement de la plateforme numérique ce mardi 12 mars, de la nutrition pendant le mois de ramadan et la nomination de René Bagoro au rang de juge constitutionnel.

« Promotion immobilière : Une plateforme pour mieux gérer le passif. », affiche à sa Une, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal public informe que le ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat a animé une conférence de presse lemardi 12 mars 2024 à Ouagadougou, pour annoncer le lancement de la plateforme numérique de collecte de données sur les parcelles et les logements acquis auprès des ex-promoteurs immobiliers privés.

Même son de cloche pour le journal privé L’Observateur Paalga.

Le journal ajoute que l’objectif de la plateforme est d’avoir la situation réelle et exhaustive du passif de la promotion immobilière privé, le ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat a procédé au lancement de sa plateforme numérique de collecte des données : www.passif.bf.

Elle concerne toute personne ayant acquis une parcelle ou un logement avec un promoteur immobilier précédemment agréé ou une coopérative d’habitat.

Le quotidien d’Etat Sidwaya, de son côtéprécise que cette plateforme va permettre aux acquéreurs, sans déplacer, d’apporter des informations relatives à la superficie, au coût, à l’Etat de visualisation du site. La clôture de la plateforme est prévue, vendredi 22 mars 2024, a-t-il indiqué.

Sous un autre angle, Yasmine Sandrine Zerbo, nutritionniste s’exprime sur L’Observateur Paalga .

De son avis, « Le repas de la rupture doit être plus léger que celui du matin ».

Elle précise qu’il faut à cet effet, prendre 3 dattes ou un verre d’eau ou encore un verre de jus de fruit naturel ; une soupe ou bouillon de légumes qui apportent des sels minéraux et des fibres ; un aliment protéique (viande, poisson ; œuf, produits laitiers, fromages, haricots etc). Un produit céréalier (riz, pâtes alimentaires, , coucous, bouillies, pomme de terre, ignames), des fruits et des légumes à volonté et surtout veillé à une bonne hydratation.

Coura Yasmine conseille d’adopter une alimentation saine sur le quotidien privé Le Pays.

« Boire suffisamment d’eau (1,5l) et de liquide. L’eau est un aliment essentiel et indispensable à la vie et à la santé. Une déshydratation peut nuire à la santé avant même qu’il ait un manque de nutriment).

Ne pas mélanger les aliments afin de ne pas souffrir d’inconfort intestinal, de reflux, et de ballonnement. Mangez assez de fruits et de légumes ».

« Transition politique au Burkina: René Bagoro nommé juge constitutionnel », affiche à sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Le décret stipule que monsieur Bessolé RénéBagoro,matricule 130 248k, magistrat  de grade exceptionnel , 4e échelon , est nommé membre du conseil constitutionnel.

Le journal privé L’Observateur Paalga ajoute que le mandat de Bessolé Bagoro est de 9 ans en remplacement de Victor Kafando, qui sera en fin de mission le 13 avril prochain.

Agence d’information du Burkina

MJR /hb/yo

Le chef de l’Etat burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré préside ce mercredi à Ouagadougou l’hebdomadaire Conseil des ministres d’où sortiront « des décisions importances pour la bonne marche de la Transition » (Présidence)

Le chef de l’Etat burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré préside ce mercredi à Ouagadougou l’hebdomadaire Conseil des ministres d’où sortiront « des décisions importances pour la bonne marche de la Transition » (Présidence)

 

Agence d’information du Burkina

Boulkiemdé: Incinération de chauve- souris mortes suspectement

Boulkiemdé: Incinération de chauve- souris mortes suspectement

Ouagadougou, 13 mars 2024(AIB)-Des chauves-souris mortes suspectement dans la commune de Bingo (Boulkiemdé, Centre-ouest) , ont été incinérées hier par une équipe conjointe des ministères de l’Environnement et des Ressources animales, a appris l’AIB.

On rappelle que le 12 mars 2024, le gouverneur de la région du Centre-ouest, a exhorté les populations à ne pas manipuler ni consommer les animaux sauvages retrouvés morts, en particulier les chauves-souris.

L’autorité a fait savoir qu’une mortalité anormalement élevée de roussettes (chauves-souris) a été constatée dans le village de Koulgorin, département de Bingo, province du Boulkiemdé dans la région du Centre-Ouest le 1 mars 2024.

Selon lui, la consommation de ces animaux peut être la source de plusieurs maladies.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Le Burkina cherche à améliorer la prise en charge de ses combattants blessés

Burkina-Antiterrorisme-Blessés-Prise en charge

Le Burkina cherche à améliorer la prise en charge de ses combattants blessés

Ouagadougou, 13 mars 2024 (AIB) – Le département de la Défense a réuni des experts et des techniciens de plusieurs domaines de compétences pour faire des propositions en vue d’améliorer la prise en charge des combattants blessés en opération, le plus efficient possible.

La réunion qui s’achève demain mercredi à Ouagadougou, a rassemblé des professionnels de la santé, des chercheurs, décideurs politico-administratifs des personnes ressources et des soldats blessés, en vue de trouver d’arrêter des propositions pour une prise en charge holistique, y compris l’insertion, des cas de soldats blessés en opération.

«Ces échanges qui revêtent une importance capitale, devront examiner la prise en charge holistique des blessés et aboutir à des propositions concrètes, afin de résoudre avec efficience à moyen, court et long terme les difficultés qui seront identifiées», détaille l’Etat-major général des forces armées burkinabè.

«Les blessés en opération, ces héros qui se sont sacrifiés sur le champ de bataille méritent toute notre attention», a déclaré le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de brigade Kassoum Coulibaly, a la cérémonie d’ouverture de la conférence consacrée à la question.

Depuis 2016, le Burkina Faso est engagé dans la lutte contre des attaques terroristes qui ciblent sans aucun discernement les populations civiles comme les forces de défense et de sécurité.

De nombreuses initiatives du gouvernement et d’associations ont apporté des réponses concrètes à la prise en charge des soldats blessés ou de leurs familles. Cette rencontre permettra de tenir compte de plusieurs autres aspects de cette prise en charge et de l’insertion des handicapés.

Agence d’Information du Burkina

Cadre régional de dialogue du Sud-Ouest : Plus de 108 milliards F CFA d’investissement prévus entre 2024-2026

BURKINA-PONI-REVUE-REGIONALE

Cadre régional de dialogue du Sud-Ouest : Plus de 108 milliards F CFA d’investissement prévus entre 2024-2026

Gaoua, (AIB)-Les membres du Cadre régional de dialogue du Sud-Ouest se sont réunis pour la première session ordinaire de l’année, consacrée à la revue régionale annuelle de la Politique nationale de développement (PND), le mardi 5 mars 2024 à Gaoua, sous la présidence du gouverneur, Boureima Savadogo.

Le bilan au 31 décembre 2023 du rapport régional de performance de l’année 2023, aux dires du président du Cadre régional de dialogue, Boureima Savadogo, par ailleurs gouverneur de la région du Sud-Ouest, fait ressortir un taux physique moyen de 83,54%.

« Sur le plan financier, la programmation s’élevait à 16 737 862 524 F CFA avec une dépense exécutée de 13 361 194 757 F CFA, soit un taux d’exécution de 79,83% », a poursuivi Boureima Savadogo.

Un bilan jugé satisfaisant, a-t-il affirmé, au regard du contexte sécuritaire que connait le pays. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt, a indiqué le gouverneur.

C’est pourquoi a laissé entendre M. Savadogo, l’objectif dans les prochaines échéances sera de faire mieux pour améliorer et consolider les acquis actuels.

A cet effet, le directeur régional de l’économie et de la planification du Sud-Ouest, Yabiri Tenkodogo, a informé les membres du CRD qu’en perspective, pour la période 2024-2026, les actions de développement programmées concernent les quatre piliers de la transition.

Il s’agit de la lutte contre le terrorisme, de la réponse à la crise humanitaire, de l’amélioration de la gouvernance, et de la réconciliation nationale.

Avant de souligner que le  montant prévisionnel sur cette période  est de plus de 108 milliards F CFA.

Les actions majeures concernent, entre autres, l’acquisition d’engins pour les Forces de défense et de sécurité (FDS), la construction du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Gaoua, de maternités, de laboratoire d’analyse biomédicale, du Centre médical avec antenne chirurgicale  (CMA) de Kampti, de Centre de santé et de promotion sociale (CSPS), d’écoles, de marchés, le bitumage de routes, l’aménagement et la réhabilitation de pistes rurales et la réhabilitation de routes bitumées.

Après examen des différents  projets, les membres du CRD ont adoptés le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) régional actualisé du Sud-Ouest 2024-2026 à l’unanimité sous réserve de la prise en compte des observations et amendements faits au cours des échanges.

Agence d’information du Burkina

BJMT/hb/yo

Changements climatiques au Burkina Faso : Les gouvernements locaux se forment sur la finance climat

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Changements climatiques au Burkina Faso : Les gouvernements locaux se forment sur la finance climat

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Union internationale pour la conservation de  la nature (UICN) en collaboration avec le Fonds vert pour le climat, a formé du 11 au 12 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, les gouvernements locaux  sur les informations climatiques et la finance climat. Cette formation vise à renforcer les connaissances et les compétences des participants  dans la lutte contre le changement climatique.

Les gouvernements locaux, à savoir les membres des conseils régionaux et municipaux de la région des Hauts-Bassins se sont formés sur les enjeux du changement climatique et sur les politiques et les mécanismes mis en place pour mobiliser les financements nécessaires à cet effet.

Au nombre de 25, ils sont venus des différentes localités de la région pour cette session.

Cette opportunité de formation leur a été offerte par l’UICN à travers son projet préparatoire, «  Renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l’AND (Autorité Nationale Désignée) et de son réseau pour apporter un appui stratégique aux acteurs des activités du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso ».

Ce projet est soutenu par le Fonds vert pour le climat. Il vise à renforcer les capacités et les compétences techniques et opérationnelles du secrétariat exécutif de l’AND au Burkina Faso et de son réseau afin qu’ils puissent apporter un soutien efficace à l’élaboration et à la mise en œuvre des actions d’adaptation et d’atténuation au changement climatique au Burkina Faso.

Dans le cadre de la mise en œuvre dudit programme, il est prévu l’organisation de treize sessions de sensibilisation dans les treize régions du Burkina Faso sur les informations climatiques en 2024 afin de renforcer les connaissances de ces acteurs sur les efforts d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.

C’est dans cette optique que ceux de la région des Hauts-Bassins ont été formés pendant deux jours sur les manifestations actuelles et les projections sur les changements climatiques au Burkina Faso ou sur les généralités sur la finance climat.

Le directeur de cabinet du Conseil régional des Hauts-Bassins, Yaya Sanou, a loué la tenue de la session parce qu’elle a été une opportunité d’échanger sur des solutions innovantes pour relever les défis du changement climatique dans la région.

Le chargé de projet à l’UICN au Burkina Faso, Bassourou Boyla, a abondé dans le même sens.

Pour lui, c’est avec la conjugaison de tous les efforts qu’on parviendra à construire un avenir plus durable et résilient pour le Burkina Faso et la planète tout entière, d’où l’initiative de la session.

« L’objectif global de cette session est de renforcer les connaissances des acteurs de la région des Hauts-Bassins sur les efforts d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. A travers cette initiative, nous visons à réduire les écarts d’information entre les administrations centrales et locales ainsi qu’entre les scientifiques et les communautés locales sur les actions climatiques dans notre pays », a souligné M Boyla.

Cette formation, a ajouté l’autorité nationale désignée du fonds vert pour le climat, Nebyida Kaboré, est la bienvenue.

Elle a permis de donner des rudiments aux acteurs les plus proches des populations de formuler des projets en lien avec le climat afin d’avoir accès au financement du Fonds vert pour le climat.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/yo

Loroum : Une journée des communautés célébrée pour renforcer la cohésion sociale

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Loroum : Une journée des communautés célébrée pour renforcer la cohésion sociale

Titao, (AIB)- Le Haut-Commissaire de la province du Loroum, le capitaine Djibril Bassolé, a présidé le samedi 09 mars 2024 à Titao, une journée d’activités socioculturelles et sportives pour célébrer la paix et la cohésion sociale. Elle a connu la participation de la population de la localité et des différentes communautés vivant à Titao.

La population de Titao a célébré le samedi 09 mars 2024, une journée consacrée à la paix et à la cohésion sociale à travers des activités socioculturelles et sportives, présidée par le Haut-commissaire de la province du Loroum, le capitaine Djibril Bassolé.

Cette journée des communautés est une initiative de l’Atelier Théâtre du Loroum et de l’ONG EDUCO dans le cadre du projet « Améliorons Nos Vies ».

« C’est avec une immense joie que nous accueillons cette activité. Elle vient réveiller la ville de Titao », a déclaré le capitaine Bassolé.

Le responsable de base adjoint de l’ONG EDUCO, Iliassou Djimoudi, a rappelé que la journée contribuera à rallumer la flamme fraternelle entre les populations du Loroum toute communauté confondue.

Selon lui, « rien que la mobilisation a montré que les populations ont accepté se donner la main pour la paix et la cohésion sociale ».

Pour le chef coutumier de Titao, Naaba Wadga, « Nous sommes très fiers de nous retrouver autour d’une telle activité et de communier ensemble».

Il a indiqué que ceux qui sont hors d’ici ne s’imaginent pas qu’à Titao les populations puissent se retrouver ainsi.

« Mais à travers cette activité, nous leur avons montré que cela est possible et nous souhaitons que des actions similaires soient multiplié au profit de ces populations résilientes», a-t-il ajouté.

La coordinatrice départementale des femmes, Aminata Zango, a noté sa satisfaction.

« Nous avons profité de l’occasion pour commémorer la journée de la femme. C’est une joie immense pour les femmes d’om la mobilisation massive à toutes les initiatives de cette journée », a relevé Mme Zango.

La journée des communautés de Titao s’est déroulée en plusieurs phases.

Dans la matinée, des centaines de personnes avec à leur tête les autorités administratives, coutumières et religieuses ont arpenté les artères de Titao à travers un cross populaire.

Les leaders d’opinions et représentants des différentes communautés se sont ensuite retrouvés dans la salle de réunion de la mairie de Titao pour une rencontre d’échanges sur les mécanismes endogènes de prévention et de gestion des conflits.

La maison des jeunes et de la culture de Titao a accueilli également les différentes communautés de Titao, venues montrer leur savoir-faire.

Des femmes ont présenté à l’assistance les techniques traditionnelles de cardage, de filature et de tissage du coton.

« C’est la première fois que je vois ces instruments et la technique traditionnelle de traitement du coton » a confié une participante.

Le village des communautés a permis aussi d’apercevoir les potentialités culturelles du Loroum notamment les pas de danses et de musiques du terroir, les objets d’art et les jeux de société.

Dans la soirée, les populations se sont retrouvées au terrain pour un match de Maracana qui a opposé des équipes féminines et masculines de communautés à parenté à plaisanterie.

« A travers cette activité, Titao a relevé un défi majeur. Le défi d’organiser des activités d’envergure malgré la situation sécuritaire. C’est en même temps un clin d’œil fait aux partenaires qui hésitent encore de venir à Titao », a déclaré le Haut-Commissaire Djibril Bassolé.

La province du Loroum fait face depuis 2015 à une situation sécuritaire difficile. Mais les efforts de reconquête du territoire national a permis la relance de certaines activités socioculturelles.

Agence d’Information du Burkina

ASO/hb/yo

 

Burkina : Des associations cherchent  des solutions à la résistance antimicrobienne

Burkina : Des associations cherchent  des solutions à la résistance antimicrobienne

Ouagadougou, 12 mars 2024 (AIB)- L’association burkinabè de lutte contre la résistance antimicrobienne (RAM-Burkina), en collaboration avec l’Action des jeunes contre la résistance antimicrobienne (AJRAM), a organisé mardi, un symposium pour réfléchir sur des solutions de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.

Pour le représentant du ministre en charge de la Santé, le ministre délégué en charge des ressources animales, Amadou Dicko, ce symposium va permettre de dégager des perspectives qui permettront de lutter efficacement contre la Résistance aux antimicrobiens (RAM).

« Le plan d’action multisectorielle adopté en 2017 et qui est en cours de révision pour la période 2024-2026 a pour mission de renforcer la surveillance sur la RAM, de réduire l’incidence des infections par des mesures efficaces de prévention », a indiqué M. Dicko.

Selon lui, ce plan daction vise également à améliorer l’utilisation de médicament antimicrobien en santé humaine, animale et en agriculture.

Le ministre délégué en charge des ressources animales a aussi noté que ledit plan veut renforcer le cadre règlementaire de la lutte contre la RAM.

De son avis, cette première édition, placée sous le thème : « Lutte contre la résistance aux antimicrobiens au Burkina Faso: bilan, défis et perspectives dans un contexte de nouvelles épidémie et de défis sécuritaires » cadre parfaitement avec les objectifs du plan.

Daprès la présidente du comité scientifique, Pr Rasmata Ouédraogo, les données préoccupantes du niveau de résistance de certains germes ainsi que le faible développement de nouveaux antis biotiques ont fait prendre conscience à la communauté internationale.

 

Aux dires de Pr Ouédraogo, il faut vite agir pour contenir cette résistance qui constitue une réelle menace pour l’humanité toute entière.

« Ce symposium constitue une opportunité d’échanges permettant à la communauté nationale de valoriser les acquis de la mise en œuvre du plan de lutte contre la RAM au Burkina Faso, d’identifier les insuffisances et surtout les actions prioritaires à mener dans les prochaines années », a-t-elle précisé.

Pr Rasmata Ouédraogo a expliqué qu’en associant les jeunes à la démarche actuelle de cette lutte, les parties prenantes veulent les responsabiliser afin d’anticiper.

Elle a fait savoir que plus de 300 participants sont attendus à ce colloque qui se tient du 12 au 13 mars 2024 à lUniversité de Joseph Ki-Zerbo.

Le président du comité d’organisation, Pr Abdoul Salam Ouédraogo, a pour sa part, précisé que la rencontre de 48 h va réunir, entre autres, des enseignants et des étudiants de profils variés et des décideurs des différents ministères.

Pour la représentante de l’USAID, partenaire du ministère en charge de la Santé, Alyson McFarland, la RAM met en péril la santé des populations et compromet leur sécurité.

Mme McFarland a aussi invité les participants à mieux s’approprier le symposium pour pouvoir lutter efficacement contre la RAM au Burkina Faso.

Notons que la résistance aux antimicrobiens survient lorsque les microbes développent des capacités qui leur permettent de résister aux antibiotiques qui habituellement freinent leur croissance
Agence dinformation du Burkina
AMZ/mjr/no

L’aide ordonnée par SM le Roi au profit des populations de Gaza et d’Al Qods, une percée humanitaire par voie terrestre .

L’aide ordonnée par SM le Roi au profit des populations de Gaza et d’Al Qods, une percée humanitaire par voie terrestre .

Rabat – L’aide ordonnée par SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, au profit de la population de Gaza et de la Ville Sainte d’Al Qods constitue une percée humanitaire terrestre, qui se démarque par son caractère inédit, et qui vient apporter du baume au cœur des populations et apaiser leurs souffrances, en ce début du mois sacré du Ramadan.

Cette aide humanitaire de grande envergure est en effet acheminée par voie terrestre jusqu’à Gaza, ce qui du coup fait du Maroc le premier pays à opérer cette percée exceptionnelle depuis le déclenchement des hostilités armées.

Jusqu’à maintenant les aides destinées aux Gazaouis passaient soit par l’Egypte, via le passage de Rafah, soit elles étaient larguées depuis les avions. Cette dernière option comporte plusieurs risques, dont la destruction des denrées et la chute des cargaisons qui cause des victimes parmi la population.

L’aide marocaine, qui coïncide avec le mois sacré de Ramadan, vise prioritairement les enfants, les femmes et les personnes âgées, ce qui lui confère un supplément d’âme en ces temps de communion et de partage.

Cette opération humanitaire importante vient traduire encore une fois la sollicitude continue de Sa Majesté le Roi, Président du Comité Al Qods, en faveur des Palestiniens et de leur cause et s’inscrire dans une longue tradition marocaine de solidarité agissante. Imprégné de ce même esprit, Sa Majesté le Roi a tenu à prendre en charge personnellement, et sur Ses deniers privés, une grande part de cette aide, en particulier celle destinée aux nourrissons et aux enfants en bas âge.

Cette aide est composée de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires, y compris des denrées de première nécessité, destinées à la population de Gaza. Pour les Maqdessis, ce sont 2.000 paniers alimentaires qui seront distribués et 1.000 repas qui seront servis quotidiennement. L’aide prévoit, également, la mise à disposition de l’hôpital de Jérusalem d’une salle de coordination des urgences.

Le Maroc, rappelle-t-on, n’est pas à sa première opération humanitaire en direction des Palestiniens. C’était le cas notamment en 2023 quand des avions marocains ont transporté 25 tonnes d’aide humanitaire à la population de Gaza, acheminée via le passage de Rafah depuis l’Egypte, et en 2018 lorsque le Royaume a déployé un hôpital de campagne médico-chirurgical à Gaza.

La réussite de cette opération humanitaire est le résultat du leadership sage et clairvoyant de Sa Majesté le Roi, un leadership porté par une vision de la paix et tourné vers le soutien effectif et concret aux Palestiniens

Source :MAP

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