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Banwa/Examen du CEP session de 2024: le PDS de Solenzo ouvre la première enveloppe

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Banwa/Examen du CEP session de 2024: le PDS de Solenzo ouvre la première enveloppe

Solenzo, (AIB)- Le Président de la Délégation Spéciale de Solenzo a lancé mardi 4 juin 2024, les épreuves du Certificat d’étude primaire à l’écoleprimaire publique de Solenzo D.

Selon le Directeur Provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Banwa, Pedro Blaise Coulibaly, Ce sont 1550 candidats qui prennent part à cette session 2024 du CEP.

Selon lui, les candidats sont repartis entre les centres de composition de Solenzo, Sanaba, Balave et Kouka.

Le Président de la délégation spéciale de Solenzo, Abdoul Karim Diaby, a félicité les enseignants pour la résilience et les efforts consentis pour la réussite de tous les enfants.

«Vous êtes notre espoir et c’est pourquoi je suis ici avec les FDS, le Directeur provincial et les CCEB pour vous encourager afin que le jour des résultats vous faites 100%»: a indiqué, Abdoul Karim Diaby.

L’enveloppe contenant la première épreuve notamment la rédaction a été ouverte devant les autorités et l’ensemble des enfants et les surveillants par le PDS.

Agence d’information du Burkina

SO/dnk/ata

CEP 2024 : 1 857 candidats en compétition dans le Namentenga

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CEP 2024 : 1 857 candidats en compétition dans le Namentenga

Boulsa, (AIB)- 1 857 candidats dont 1089 filles sont en compétition pour l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) et au concours d’entrée en 6è session de 2024, dans la province du Namentenga, région du Centre-Nord.

C’est à l’école Boulsa Est que le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a officiellement lancé ce mardi 4 juin 2024, les épreuves de l’examen du certificat d’études primaires (CEP) et au concours d’entrée en 6è session de 2024.

Pour cette année, ils sont au total 1857 candidats dont 1089 filles à prendre part aux examens scolaires. La première enveloppe contenant l’épreuve de rédaction a été ouverte dans ladite école.
Selon le directeur provincial de l’éducation préscolaire primaire et non formelle du Namentenga, Bernard Kaboré, le nombre de candidats est en baisse de 557 candidats par rapport à la session de 2023.
L’élève de l’école Boulsa Est , Abdoulhadi Bikienga dit être confiant car il a bien appris ses leçons.

Le haut- commissaire, Adama Conseiga a encouragé l’ensemble du corps enseignants, les encadreurs et les partenaires de l’éducation pour les efforts fournis au profit de l’éducation, dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile.
M. Conseiga a ainsi ouvert la première enveloppe tout en souhaitant une bonne session aux candidats.

Agence d’information du Burkina
JBD/no/ata

 

La demande de pétrole augmentera de 1,5 million de bpj en 2024 et en 2025

ÉCONOMIE: SPIEF-PÉTROLE-OPEP-PRÉVISION

La demande de pétrole augmentera de 1,5 million de bpj en 2024 et en 2025

SAINT-PÉTERSBOURG, 6 juin. /TASS/. La croissance de la demande mondiale de pétrole en 2024 s’élèvera à environ 1,5 à 2 millions de barils par jour (bpj), et en 2025 la demande augmentera de 1,5 million de bpj. Le vice-premier ministre russe Alexandre Novak l’a déclaré ce jeudi.

« Tout le monde est d’accord pour dire que cette année, la demande augmentera de 1,5 à 2 millions de barils par jour, et que l’année prochaine, elle augmentera d’environ 1,5 million de barils par jour », a-t-il déclaré lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF).

La récente décision de l’Opep+ de rétablir progressivement la production de pétrole à partir d’octobre 2024 permettra de compenser la croissance de la demande et d’équilibrer le marché, a également déclaré Alexandre Novak.

Auparavant, un certain nombre de pays de l’Opep+, dont la Russie et l’Arabie saoudite, ont prolongé les réductions volontaires de la production de pétrole de 2,2 millions de bpj jusqu’à la fin du mois de septembre 2024. En outre, des réductions volontaires de la production de 1,66 million de bpj sont prolongées jusqu’à la fin de 2025.

Dans le même temps, les pays de l’Opep+ ont également décidé d’introduire partiellement les réductions volontaires de la production de pétrole de 2,2 millions de bpj à partir d’octobre 2024. Conformément au plan de restauration de la production, la Russie et l’Arabie saoudite maintiendront leur production de pétrole à 8,978 millions de bpj jusqu’à la fin du mois de septembre 2024. Les pays commenceront ensuite à augmenter progressivement leur production. En septembre 2025, la Russie devrait atteindre le niveau de production de 9,449 millions de bpj et l’Arabie saoudite celui de 9,978 millions de bpj.

Avec TAS

Sud- Ouest/CEP session 2024:16 337 candidats en lice pour le CEP

Sud- Ouest/CEP session 2024:16 337 candidats en lice pour le CEP

Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo a donné le top de départ des épreuves du Certificat d’études primaires (CEP), le mardi 4 juin 2024 de ladite région à l’école primaire sacré cœur, située au secteur 3 à Gaoua. 16 337 candidats prennent part au CEP à la présente session du CEP.

Très tôt le matin,  le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo accompagné des responsables du monde éducatif se sont rendus à l’école primaire sacré cœur, située au secteur 3 de la ville de Gaoua pour le lancement officiel des épreuves du Certificat d’études primaires (CEP) dans sa région. Avant de procéder à l’ouverture de la première enveloppe contenant le sujet de rédaction du  Certificat d’études primaires (CEP), Boureima Savadogo a sillonné deux salles de composition. Dans la première salle, il a encouragé les candidats à plus d’ardeur dans le travail afin qu’au soir de la proclamation des résultats, la région enregistre plus d’admis. Par ailleurs, il a prodigué des conseils aux candidats « Ce n’est pas sorcier les sujets que vous allez traiter.   Ce sont des sujets que vous avez l’habitude de voir en classe. Retenez que c’est un examen, tous ceux qui auront la moyenne, seront admis », a-t-il conseillé aux candidats. Poursuivant, Boureima Savadogo leur a demandé d’être concentrer et de lire attentivement les sujets afin de bien répondre aux questions. La deuxième salle était composée de deux candidats malvoyants. Le message est resté le même.  C’est d’ailleurs dans cette salle que le gouverneur a lancé l’épreuve de rédaction intitulé : « Parmi les contes que tu as lus ou écoutés, raconte le plus intéressant ». En somme, pour cette session, 94 centres d’examens accueillent 16 337 candidats dont 8 389 filles et 7 948 garçons contre 17 405 candidats lors de la précédente session soit une baisse 1 068 candidats à aller à la recherche de ce diplôme qui les ouvrira les portes du post-primaire. 79   candidats en situation de handicap (malvoyant, malentendants, sourds muets, trouble de langage, et autres handicaps) et 219 candidats composent en langue nationale dagara prennent à cette session. Ils sont répartis dans 347 salles de composition et sont issus de 581 écoles. Selon la  présidente du jury 2 de Gaoua, Rosalie Palenfo, toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement de la présente session. « Aucune difficulté n’est à signaler, sauf l’absence deux élèves », a-t-elle relevé.

Ce lancement du CEP marque aussi celui du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Dans la région, le BEPC enregistre 8 480 inscrits dont 4296 garçons et 4 184 filles contre 7934 en 2023. Donc une augmentation de l’effectif de 546 soit un taux d’augmentation de 0,64%.  En ce qui concerne, 425 inscrits dont 293 garçons et 132 filles contre 330 en 2023 le brevet d’études professionnelles (BEP). Donc une augmentation de l’effectif de 95 soit un taux d’augmentation de 22,35%. Pour le certificat d’aptitude professionnelle (CAP), 63 inscrits dont 54 garçons et 09 filles contre 61 en 2023. Donc une augmentation de l’effectif de 02 soit un taux d’augmentation de 03,17%.  Ces examens se dérouleront dans 31 jurys et 70 centres secondaires dont 28 jurys et 69 centres secondaires pour le BEPC et 03 jurys et 01 centre secondaire pour le BEP et CAP.

 

Boudayinga J-M THIENON

 

Trois autres lots de matériels militaires attendus, ministre de la Défense

Trois autres lots de matériels militaires attendus, ministre de la Défense

Ouagadougou, 6 juin 2024(AIB)-Le ministre de la Défense, le Général Kassoum Coulibaly, a affirmé jeudi que l’important quantité de matériel de guerre remis ce jeudi par le chef de l’Etat, n’est que le premier lot et que trois autres lots sont attendus.
Agence d’information du Burkina

« Pour avoir la paix, faites la guerre », le président Traoré aux Forces combattantes

« Pour avoir la paix, faites la guerre », le président Traoré aux Forces combattantes

Ouagadougou, 6 juin 2024 (AIB)-«Pour avoir la paix, faites la guerre », a déclaré jeudi le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, lors de la remise d’un important lot de matériel militaire et de génie aux Forces de défense et de sécurité, engagées sur le front de la guerre contre le terrorisme.

« Retenez que nous sommes dans un monde de prédation et pour avoir la paix, il faut faire la guerre. Donc, faites la guerre », a déclaré jeudi le président Ibrahim Traoré, lors d’une nouvelle remise de matériel aux Forces engagées dans la lutte contre le terrorisme.

Selon la présidence du Faso qui livre l’information, le matériel est constitué de blindés de combat contre les engins explosifs improvisés, de l’armement, des minutions, et des engins de travaux de génie militaire notamment des excavatrices, des porte-camions et des citernes.

« Prenez le temps nécessaire pour former les équipages pour qu’ils puissent être assez bien drillés pour l’emploi efficace de ces matériels », a encore dit le président du Faso.

Le ministre de la Défense, le général Kassoum Coulibaly, a traduit la reconnaissance des Forces combattantes au Chef de l’Etat pour les efforts consentis dans l’acquisition des équipements.

Le ministre a réitéré ses remerciements au peuple burkinabè qui consent des efforts financiers importants pour l’acquisition du matériel qui accompagne la reconquête du territoire national.
Agence d’information du Burkina

La visite du ministre russe des affaires étrangères à Ouagadougou largement commentée

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La visite du ministre russe des affaires étrangères à Ouagadougou largement commentée

Ouagadougou, 6 juin 2024 (AIB)-Les journaux du jour ont largement commenté la visite d’amitié et de travail du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov au Burkina et également la 3e journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026.
« Coopération Burkina Faso-Fédération de Russie : une séance de travail pour dynamiser l’axe Ouagadougou-Moscou», titre le quotidien d’Etat Sidwaya titre à sa Une.

Le journal public rapporte que le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a échangé hier mercredi avec le ministre des Affaires étrangères de la Russie Sergueï Lavrov, sur plusieurs questions dont la coopération militaire et la lutte contre le terrorisme.
Selon le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga, la coopération entre les deux pays a pris un véritable envol.

Le journal privé Le Pays, pour sa part, indique que les relations entre le Burkina Faso et la Fédération de la Russie n’ont pas de caractère néocolonial, tout en soutenant qu’elles se consolident davantage.
En Sport, le même journal privé s’exclame à sa manchette : « Actu Foot, Can 2025 reportée…, la CAF dément ! ».

Selon le confrère, la Confédération africaine de football (CAF) a démenti les rumeurs évoquant un éventuel report de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) pour janvier 2026.
Il renseigne que le comité exécutif de la CAF se réunira pour délibérer et prendre une décision sur les dates de la CAN 2025 qui se jouera au Maroc.

Le journal d’Etat Sidwaya fait cas du match entre le Burkina et l’Egypte entrant dans le cadre de la 3è journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

D’après le journal public, les étalons sont prêts à défier les pharaons ce soir sous le coup de 19 h au Caire en Egypte.
L’Observateur Paalga, de son côté qui fait allusion au Faso foot informe que les arbitres retournent au stade.

Le doyen des journaux privés conclut que l’union national des arbitres du Faso foot et l’Amicale des arbitres du Faso foot ont levé le mardi 4 juin 2024 à Ouagadougou, leur mot de boycott.
Agence d’information du Burkina
ZO/yos/ata

Le projet de centrale nucléaire au Burkina avance à grand pas, avec trois mémorandums signés et l’arrivée annoncée de techniciens russes à Ouagadougou

Burkina-Russie-Nucléaire-Projet-Avancée

Le projet de centrale nucléaire au Burkina avance à grand avec trois mémorandums signés et l’arrivée annoncée de techniciens russes à Ouagadougou

Ouagadougou, 06 juin 2024 (AIB) – Le Burkina Faso et la Russie ont signé mercredi trois mémorandums relatifs à la construction de la première centrale nucléaire du Burkina Faso et prévoient l’arrivée de techniciens russes à Ouagadougou et la définition d’un cadre global de coopération nucléaire, comme prochaine étape.

Le ministre en charge de l’énergie, Yacouba Zabré Gouba et le Directeur Général de ROSATOM, le géant russe de l’énergie atomique, Alexey Likhachev, ont signé le mercredi 5 juin 2024 à Saint-Pétersbourg, trois mémorandums relatifs à la concrétisation du projet de centrale nucléaire au Pays des hommes intègres, indique le service de communication du ministère burkinabè en charge de l’Energie.
«La prochaine étape vers la souveraineté énergétique devrait être la venue des techniciens russes au Burkina pour entamer les discussions sur les études préalables de mise en place de la centrale », expliquent les services du ministère burkinabè en charge de l’Energie.

«Nous voulons aller très vite suivant les instructions du Président du Faso», a laissé entendre le ministre Gouba, après la signature des mémorandums, accompagné dans cette mission en Russie par son collègue des Transport, Roland A. Somda.

«Le prochain pallier sera la signature d’un accord inter-gouvernemental définissant le cadre global de coopération dans le domaine du nucléaire», a révélé le ministère burkinabè de l’Energie. A ce sujet, le ministre Gouba s’est engagé à adresser des invitations à ROSATOM dès le mois prochain à cet effet.

Premier acte majeur de la mise en œuvre de la feuille de route du projet entre le Burkina et la Russie, les mémorandums ont été signés en marge du Forum Économique de Saint-Pétersbourg et portent respectivement sur la formation du personnel, la sensibilisation et l’adhésion des populations, l’évaluation et le développement de la centrale nucléaire.
Les échanges entre la délégation burkinabè et leurs hôtes russes prennent en compte les sujets liés au mode de financement et au site de la future centrale.

Ils tiennent également compte de l’utilisation du nucléaire dans d’autres domaines comme la santé, l’agriculture et l’industrie dans sa globalité.

Depuis octobre 2023, le Ministère en charge de l’énergie et ROSATOM se sont engagés à accélérer le processus de construction d’une centrale nucléaire.
Le Burkina Faso, en déficit électrique chronique, escompte plus d’un giga/heure d’électricité dans la réalisation de la centrale nucléaire.

«C’est très important que les populations voient rapidement la réalisation de ce projet. Il faut aller vers la phase pratique», a réagi Alexey Lickhachev, le patron de ROSATOM.

Le Burkina, dans son engagement contre le terrorisme et l’impérialiste qui remettent en cause son droit d’exister, s’est rapproché de la Russie qui, elle, lutte pour sa souveraineté, debout contre les pressions et les sanctions occidentales.
Agence d’Information du Burkina

Burkina : Le président Traoré félicite le Premier ministre indien pour sa réélection

Burkina : Le président Traoré félicite le Premier ministre indien pour sa réélection

Ouagadougou, 6 juin 2024(AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a félicité jeudi, le Premier ministre de l’Inde Narendra Modi pour sa victoire aux législatives de mardi dernier. Le chef de l’État burkinabè souhaite que son nouveau mandat raffermisse les liens entre le Burkina Faso et l’Inde.
Agence d’information du Burkina
Voici le message du président Ibrahim Traoré en intégralité

« Au nom du peuple burkinabè et au mien propre, j’exprime mes vives félicitations au Premier ministre indien Narendra MODI, pour sa réélection.

Je souhaite que cette victoire historique renforce votre leadership dans notre lutte commune pour la défense des valeurs universelles de liberté et de développement dans un monde multipolaire.

Je formule également le vœu que ce nouveau mandat puisse raffermir l’excellente relation bilatérale entre nos deux pays, et dans le cadre des BRICS pour le bonheur de nos peuples. »

Message de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE
Président du Faso, Chef de l’Etat publié ce jour sur son compte X.
#AIB

Ganzourgou : Célébration de la journée mondiale de l’environnement par une opération de nettoyage

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Ganzourgou : Célébration de la journée mondiale de l’environnement par une opération de nettoyage

Zorgho, (AIB) – Le 5 juin de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale de l’environnement (JME). Cette année, les festivités se sont déroulées sous le thème « La restauration des terres, la désertification et la résistance à la sécheresse » avec le slogan : « Nos terres, notre avenir, nous sommes la génération restauration».

La province du Ganzourgou a marqué cette journée importante. À Zorgho, chef-lieu de la province, les autorités locales, en collaboration avec la direction provinciale en charge de l’environnement, ont organisé une journée de salubrité à la gare routière.
Cette initiative vise à sensibiliser la population sur la nécessité de préserver l’environnement et de lutter contre la pollution plastique.

Dès les premières heures de la matinée, le haut-commissaire de la province, Mme Aminata Sorgho/ Gouba, accompagnée du directeur provincial de l’environnement, Sayouba Sigué, et d’autres agents de l’administration, ainsi que des membres d’Organisations de la société civile, se sont munis d’outils de nettoyage pour débarrasser la gare routière des ordures qui l’encombrent.
En un temps record, les équipes ont ramassé des sachets plastiques et d’autres déchets, rendant ainsi l’espace plus propre et accueillant.

Au terme de cette opération de nettoyage, des messages de sensibilisation ont été délivrés à la population. Le directeur de l’environnement, Sayouba Sigué, a souligné l’importance de maintenir les espaces publics et les milieux de vie propres. Il a exhorté les usagers de la gare et les résidents à adopter des comportements respectueux de l’environnement, tant dans les lieux publics que dans leurs domiciles.
Pour le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, cette journée célébrée autour du thème de la préservation des ressources naturelles invite chacun à poser des actes simples mais réguliers pour entretenir et protéger ces ressources. « Nous avons choisi de célébrer cette journée par une action concrète de salubrité à la gare routière, une infrastructure publique très fréquentée. » a-t-elle justifié avant de dire sa satisfaction pour la mobilisation des organisations féminines, des jeunes, et des aînés, qui ont tous contribué à cette action. « Nous espérons que cette initiative incitera les ménages à prendre conscience des effets néfastes des sachets plastiques et à agir pour un environnement plus sain. » a-t-elle conclu.

Le directeur provincial de l’environnement, Sayouba Sigué, a ajouté : « La restauration des terres est cruciale. Nos terres sont de plus en plus dégradées, notamment à cause des déchets plastiques». Pour lui, cette journée est l’occasion de rappeler l’importance de préserver notre sol, un capital qui génère des services écosystémiques essentiels.

A l’en croire, le thème de cette année met en lumière l’urgence de restaurer les terres et de lutter contre la désertification et la sécheresse.

La forte mobilisation autour de cette célébration à Zorgho constitue une preuve de prise de conscience collective, démontrant que chaque geste compte pour la préservation de l’environnement.

La journée a été l’occasion pour les occupants de la gare de formuler des doléances aux autorités pour une meilleure gestion des déchets dans ce lieu.
Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Kossi : Une Association de Burkinabè en Côte d’ivoire contribue 10 168 000 F CFA à l’effort de paix 

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Kossi : Une Association de Burkinabè en Côte d’ivoire contribue 10 168 000 F CFA à l’effort de paix 

Nouna, (AIB)- Le Haut-Commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a présidé ce mardi 4 juin 2024 à Nouna, la cérémonie de remise de don d’une valeur de 10 168 000 F CFA, comme contribution à l’effort de paix par l’Association Faso Bara des Burkinabè résident en Côte d’Ivoire, au profit des forces combattantes.
L’Association Faso Bara des burkinabè en Côte d’Ivoire a répondu à l’appel du président du Faso à travers un don d’une valeur de 10 168 000 de F CFA, composé de cinq motos de type aloba, d’un taxi moto, d’une tonne de riz, de quatre postes radios de type TIT, une liaison satellitaire avec un abonnement annuel, une somme de 500 000 F CFA.

Ce don va leur permettre de se mouvoir et contribuer aux frais de condiments au profit des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des Forces de défense et de sécurité (FDS).

« Ces équipements doivent contribuer à la reconquête du territoire et la lutte contre l’insécurité », a indiqué le secrétaire général de l’Association Faso Bara des Burkinabè résident en Côte d’Ivoire, Boukary Arama.

Une tonne de riz, une pièce de quarante nattes et une somme de 75 000 F CFA, ont été offerts pour faciliter le transport au profit du chef de village de Kombori.
En plus, une tonne de riz, une pièce de quarante nattes et la somme de 75.000 F CFA, ont été remis à Allan Diarra de Barani, qui accueille un nombre important de réfugiés.

L’association n’est pas à sa première œuvre, en effet au mois de février, elle a offert 17 motos dont 10 au niveau national et 07 au niveau provincial, destinés aux FDS et aux VDP avec une somme de 500 000 F CFA.

Le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a remercié l’Association à travers sa délégation composée du vice-président, du secrétaire général et un membre de l’association.
Il a aussi au nom des plus hautes autorités du pays salué à sa juste valeur l’association pour sa contribution, l’accompagnement des forces combattantes à la reconquête du territoire à travers ces différents équipements.
Le représentant les VDP, Moussa Sagasso, celui du chef de village de Kombori, Belko Sagasso et le représentant de Allan Diarra de Barani, Paulin Pipiwa, ont chacun exprimé leur gratitude à l’endroit de l’association.

Ils ont également formulé des vœux afin que cette crise soit un lointain souvenir.
Selon Moussa Sagasso, l’Association Faso Bara, a toujours soutenu la brigade d’auto défense de Kombori dénommée Association Abbaye depuis 2019, bien avant la création des VDP.
Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

La France adopte une loi contre les ingérences étrangères

La France adopte une loi contre les ingérences étrangères

Paris, France

Les députés français ont définitivement adopté mercredi une loi pour renforcer l’arsenal législatif contre les ingérences étrangères, à un moment de tensions croissantes sur fond de guerres en Ukraine et à Gaza.

A quatre jours des européennes du 9 juin, la proposition de loi Renaissance (majorité présidentielle) a été adoptée par un dernier vote large de l’Assemblée nationale, avec 138 voix pour et 10 contre.

La proposition de loi entend notamment créer un registre national de l’influence, une procédure de gel des avoirs financiers, et renforcer à titre expérimental cette lutte par une surveillance algorithmique aujourd’hui réservée à l’antiterrorisme.

« L’adoption de ce texte offre des armes efficaces à nos services de renseignement pour y faire face », a salué dans un communiqué le député Sacha Houlié.

« Il est crucial de renforcer notre arsenal », a soutenu le ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester, évoquant une « démocratie attaquée de l’intérieur comme de l’extérieur ».

Plusieurs affaires récentes ont fait grand bruit en France sur fond de soupçons de manipulation étrangère, comme les étoiles de David taguées sur des murs en région parisienne, les mains rouges peintes sur le mémorial de la Shoah à Paris, et les « faux cercueils » déposés sous la Tour Eiffel. Moscou est soupçonné d’être derrière ces actes de déstabilisation.

La proposition de loi a reçu le soutien de la droite et du Rassemblement national (extrême droite), même si le député RN Kévin Pfeffer a dénoncé une « petite loi (…) très loin des enjeux ».

La gauche s’est en revanche divisée. Si les socialistes ont soutenu le texte, le seul député du groupe écologiste ayant voté s’est abstenu. Députés communistes et insoumis (LFI, gauche radicale) ont voté contre.

– Algorithmes –
Ce texte « n’est pas seulement vide et inefficace, il est dangereux. Il prend prétexte de la lutte contre les ingérences étrangères pour réduire encore l’espace des libertés publiques », a tancé Aurélien Saintoul (LFI) défendant en vain une motion de rejet.

Dans son viseur: l’élargissement aux cas d’ingérences étrangères, à titre expérimental et pour quatre ans, d’un dispositif de surveillance algorithmique lancé en 2015, destiné à repérer des données de connexions sur internet.

Il était jusque-là restreint au terrorisme, mais les auteurs du texte espèrent qu’il donnera des résultats plus probants contre les ingérences.

Des opposants à la mesure s’inquiètent du périmètre fixé dans la loi, estimant qu’il permettra d’utiliser ces algorithmes au-delà de ce domaine.

La proposition de loi entend également obliger des représentants d’intérêts étrangers qui font du lobbying en France, notamment auprès d’élus, de s’inscrire sur un registre national, avec un régime de sanctions. Il entrerait en vigueur le 1er juillet 2025.

Seront concernées « les personnes physiques ou morales » qui tenteraient d' »influer sur la décision publique » ou les politiques publiques françaises, en entrant par exemple en contact avec des candidats aux élections présidentielle, législatives, sénatoriales et européennes, des parlementaires, des ministres, certains élus locaux ou encore d’anciens présidents de la République.

Une partie de la gauche avait appelé à davantage de garde-fous, s’inquiétant de conséquences pour certains journalistes, partis étrangers d’opposition ou ONG.

Les entités étrangères considérées comme commanditaires potentiels seraient des entreprises contrôlées par des Etats, des partis politiques hors UE ou les puissances étrangères elles-mêmes, toujours extérieures à l’Union européenne.

Le texte prévoit également un gel des avoirs financiers de personnes, entreprises ou entités se livrant à des activités d’ingérence.

Le texte instaure aussi une circonstance aggravante pour les crimes et délits commis dans l’intérêt d’une puissance, entreprise ou organisation étrangère et autorise le recours aux techniques spéciales d’enquête (écoutes, localisation, etc…) dans les procédures judiciaires.

Avec AFP

 

 

Poutine refuse de chiffrer les pertes russes en Ukraine

Poutine refuse de chiffrer les pertes russes en Ukraine

Saint-Pétersbourg, Russie

le président russe Vladimir Poutine a refusé mercredi de chiffrer les pertes russes en Ukraine, affirmant simplement qu’elles étaient « très inférieures » aux pertes ukrainiennes, avec « un rapport de un à cinq ».

« Si l’on parle de pertes irréparables (de morts), alors le rapport est de un à cinq » en comparaison avec les pertes subies côté ukrainien, a déclaré le président russe lors d’une rencontre avec les agences de presse internationales, dont l’AFP, à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie).

Il a assuré que le rapport entre les pertes des deux armées était comparable à la différence entre le nombre de prisonniers faits par chaque camp. Selon lui, la Russie détient 6.465 soldats ukrainiens, alors que l’Ukraine détient 1.348 soldats russes.

Depuis le début de l’assaut contre l’Ukraine, en février 2022, de nombreux experts occidentaux parlent de plusieurs dizaines de milliers de soldats russes tués.

La BBC et le média russe indépendant Mediazona affirment pour leur part avoir vérifié la mort d’au moins 50.000 militaires russes.

Avec AFP

Problématique de la qualité des huiles alimentaires : le Conseil d’Administration de l’ABNORM s’imprègne des conditions de production et de conditionnement

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Problématique de la qualité des huiles alimentaires : le Conseil d’Administration de l’ABNORM s’imprègne des conditions de production et de conditionnement

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le conseil d’administration de l’Agence burkinabè de la normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a organisé une visite des unités d’huilerie de Bobo-Dioulasso les mardi 4 et mercredi 5 juin 2024.

Une quinzaine d’huileries ont reçu les administrateurs venus s’enquérir de la qualité des huiles alimentaires qu’elles produisent.
Au sortir du conseil d’administration extraordinaire de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), tenu du 6 au 10 novembre dernier, il avait été recommandé aux administrateurs des visites terrains dans les huileries pour se rassurer de la qualité de l’huile alimentaire et s’imprégner des difficultés que vivent ces unités.

C’est chose faite depuis le mardi 4 juin 2024. En effet, une équipe d’administrateurs conduite par le Président du conseil d’administration (PCA) de l’ABNORM, Daouda Ouédraogo, a visité en 48 heures une quinzaine d’huileries de la ville de Bobo-Dioulasso.

« Nous avons décidé de nous déplacer à Bobo-Dioulasso, c’est parce que la ville qui regroupe la majorité des huileries du Burkina Faso », a justifié le PCA le choix de la capitale économique pour cette première sortie des administrateurs.
Il est 10 heures. Les administrateurs frappent au portail d’une vaste cour à dizaine kilomètres à la sortie de Bobo-Dioulasso, sur la route de Orodara. Nous sommes à l’huilerie et savonnerie du Faso (HSF) fabriquant des huiles de la marque « Huile Fatim ».

A l’intérieur, aucun signe de vie, si ce n’est les gardiens des lieux postés à l’entrée. Rien ne présage que ce domaine abrite une unité d’huilerie. Les grosses machines installées dans un grand bâtiment, sont réduites au silence.

En temps normal, ces machines, a fait savoir la gérante de l’unité, Salimata Barro, à cette période devraient vrombir. Mais par manque de matière première, la graine de coton, elles sont aux arrêts.

Sur une quantité de 20 000 tonnes de graines pour faire rouler ces mastodontes sur dix mois, ce n’est que 2 100 tonnes que l’unité a reçu de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour la campagne 2023-2024.

Une quantité qui a permis à l’unité de fonctionner juste pour deux mois, aux dires de Mme Barro.
Néanmoins la gérante a fait le tour de l’huilerie avec ses visiteurs pour leur expliquer le processus de la fabrication de l’huile.

De la presserie, à la raffinerie, en passant par le laboratoire et le conditionnement, les administrateurs ont fait le tour de tous les compartiments pour se rassurer des conditions de fabrication de l’huile.

D’une unité à une autre, le même problème d’approvisionnement en graines de coton est conté aux administrateurs.
Avec ses 18 machines d’une capacité journalière de sept tonnes, et deux autres d’une capacité de 60 tonnes de graines par jour, l’huilerie Ba Mariama, sur un besoin de plus cinquante tonnes de graine, n’a reçu que 7 000.

« Nous avons besoin de beaucoup de graines de coton. Ce qui est là ne dépasse pas deux à trois mois de production », a indiqué l’assistant du directeur général de l’huilerie, Boubacar Salamataro.

La SN-Citec, la plus grande huilerie de la ville éprouve la même difficulté d’accès à la graine de coton. Sur un besoin de 120 000 tonnes, a fait savoir son directeur général, Ibrahim Traoré, son unité n’a accédé qu’à 35 000 tonnes de graines pour la production de la campagne 2023-2024.

« L’approvisionnement des huileries en graines de coton est un mystère à percer. Quand vous écoutez la SOFITEX sur la quantité des graines mises à la disposition des unités d’huilerie, vous êtes étonnés de les entendre dire qu’elles n’ont pas assez de matière première pour fonctionner », a signifié Daouda Ouédraogo.

Le promoteur de Djéné Dior industrie, Salifou Sinon, impute le faible approvisionnement à la situation sécuritaire qui impacte la production du coton.

« La rareté de la matière première due à la situation sécuritaire ne nous permet pas d’atteindre notre seuil de rentabilité. Aussi, nous n’arrivons pas à écouler le peu d’huiles produite bien que conforme au cahier de charge de l’ABNORM », a fait savoir le patron de Djéné Dior industrie.
Au-delà de ces difficultés, les huileries visitées à en croire le Directeur général de l’BNORM, Abraham Somda, ont présenté de bonnes installations « bien appréciées » par les administrateurs.

« Je suis réconforté au vu de l’appréciation des administrateurs faite sur les installations visitées », s’est réjoui M. Somda.

Chaque année, a poursuivi Abraham Somda, l’ABNORM délivre des autorisations de mise sur le marché d’un certain nombre de produits sensibles dont l’huile.

Il était nécessaire, a-t-il dit, que le conseil d’administration puisse constater de visu la qualité de ces produits autorisés.

Agence d’information du Burkina
KF/hb/bz

Burkina : Plus de 600 milliards de FCFA dépensés en 2023 pour l’acquisition de matériels militaires, ministre

Burkina-Armée-Investissements

Burkina : Plus de 600 milliards de FCFA dépensés en 2023 pour l’acquisition de matériels militaires, ministre

Ouagadougou, 6 juin 2024(AIB)-Le ministre de l’Economie, Aboubakar Nakanabo, a affirmé que près d’un milliard de dollars soit plus de 600 milliards de FCFA, ont été dépensés en 2023 pour l’acquisition de matériels militaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale.

Aboubakar Nakanabo a ajouté qu’avec la quantité de matériel acquis, la Transition va « progressivement » orienter les dépenses vers d’autres secteurs prioritaires.

Déjà plus de 56 milliards de FCFA ont été injectés en mai 2024 pour éponger une partie de la dette intérieure, a-t-il ajouté.

Le ministre s’exprimait dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juin 2024 sur la Radiodiffusion télévision du Burkina, lors de l’émission « Tribune de la redevabilité ».
Agence d’information du Burkina
Plus d’informations à venir
NB: photos d’archives et d’illustration

6e édition de la Journée nationale de l’arbre : 70 000 plants seront mis en terre

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6e édition de la Journée nationale de l’arbre : 70 000 plants seront mis en terre

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le comité national d’organisation de de la Journée nationale de l’arbre (JNA) 2024 a tenu une conférence de presse, le vendredi 31 mai 2024 à Bobo-Dioulasso pour informer les hommes et femmes de média de la tenue de cette journée prévue le 22 Juin prochain dans la cité de Sya.

La 6e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) se tiendra le 22 juin prochain.
A cette édition est prévue la plantation de 70 000 arbres sur une superficie estimée à 120 hectares sécurisés et protégés avec une projection de survie de 70% des plants.
Ces informations ont été données aux journalistes, le vendredi 31 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, par le comité d’organisation de cette 6e JNA au cours d’une conférence de presse.

Selon le gouverneur des Hauts Bassins, Mariama Konaté, la JNA est célébrée le premier samedi du mois d’août de chaque année. Cette année, elle se tiendra le 22 juin 2024 à Bobo-Dioulasso en raison de l’installation précoce de la saison hivernale.

A l’écouter, cette JNA mettra en exergue la contribution de l’arbre dans la résilience des populations vulnérables du fait des aléas climatiques et de l’insécurité.
La JNA 2024, a poursuivi Mme Konaté, mettra un accent particulier sur la création des bosquets des institutions.

La mise en œuvre de l’initiative « une institution, un bosquet », et « un évènement heureux, un arbre » sont les principales innovations de cette JNA qui se tiendra à Bobo-Dioulasso.

La plantation d’alignements de 5 kilomètres (km) linéaires d’espèces végétales emblématiques dans chaque région, la géolocalisation des sites de plantation, et la création d’une carte de reboisement sont autant d’innovations de la journée de l’arbre, édition 2024.

Les activités de la 6e JNA sont entre autres la plantation d’arbre, l’organisation de la nuit de l’arbre pour récompenser les acteurs les plus méritants en matière de préservation des ressources forestières et de restauration des terres dégradées.
Sur la question du choix du site de reboisement, le directeur des forêts et de la reforestation, le colonel Pagnangdé Tapsoba, a confié que les propositions ont été diverses, mais le choix s’est opéré d’une manière stratégique pour permettre aux végétaux de survivre.

« Nous avons fait le choix du site qui est proche de la direction de l’environnement, compte tenu de son accessibilité et de sa préservation », a-t-il répondu.

A l’issue de cette de journée nationale de l’arbre, il est attendu, une mise en terre de 70 000 plants sur une superficie estimée à 120 hectares sécurisés et protégés, avec une projection de taux de survie des plants de plus de 70%.

Agence d’information du Burkina
NN-BS/hb/bz

Office national d’identification : L’antenne régionale des Cascades sortira des terres dans six mois

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Office national d’identification : L’antenne régionale des Cascades sortira des terres dans six mois

Banfora, (AIB)-La pose de la première pierre de la construction de l’antenne régionale de l’Office national d’identification (ONI) des Cascades s’est déroulée le samedi 1er juin 2024 à Banfora, chef-lieu de la région des Cascades.

Ce projet est porté par les filles et fils de la région à travers l’Association pour le développement économique et socioculturel de la région des Cascades (ADESCA) en collaboration avec l’ONI.
Dans six mois, les populations des Cascades n’auront plus de difficultés pour l’obtention des Cartes d’identité burkinabè (CNIB).

En collaboration avec l’Office national d’identification (ONI), les filles et les fils de la région, regroupés au sein de l’Association pour le développement économique et socioculturel de la région des Cascades (ADESCA), ont procédé à la pose de la première pierre de l’antenne régionale de l’ONI, le samedi 1er juin 2024 pour le tirage des CNIB à Banfora.
L’infrastructure, d’un coût de réalisation de 60 millions F CFA, attendue en fin d’année 2024, comprendra trois bureaux, une salle de production, et une guérite pour assurer la sécurité des lieux.

Le président de l’ADESCA, Lamine Soulama, dans son discours à cette cérémonie, a remercié les partenaires financiers, et à l’ensemble des forces vives de la région pour leurs contributions qui vont permettre la réalisation de ce projet.
Afin de ratisser large, le président de l’ADESCA a laissé entendre qu’une mobilisation populaire est prévue afin de permettre à chacun de contribuer à l’édification de cette antenne régionale.
Selon Lamine Soulama, l’érection de cette antenne permettra de réduire les délais d’attente, d’améliorer la qualité du service et de faciliter les démarches administratives des citoyens.

Pour le gouverneur de la région des Cascades, Badabouè Florent Bazié, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, Kassoum Coulibaly, l’identité va bien au-delà d’un simple document.

« Elle (ndlr l’identification) garantit nos droits, notre accès aux services publics comme les soins de santé, l’éducation et l’emploi ainsi que notre participation à la vie démocratique, et la préservation de notre dignité en tant qu’individus », a dit M. Bazié.

Convaincu que l’antenne régionale de l’ONI des Cascades va contribuer à résoudre le problème d’identification dans la région, le représentant du ministre en charge de la défense a appelé à intensifier la sensibilisation des populations sur l’importance cruciale de détenir une CNIB.
Engagée dans un processus de déconcentration, l’ONI entend couvrir l’ensemble des 13 régions du Burkina Faso.
Neuvième du genre, l’antenne de Banfora, selon le Directeur général de l’ONI, Arzouma Daouda Parfait Louré sera inaugurée le 16 septembre 2024 à l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’identité.

« A cette fin, nous comptons une fois de plus sur l’engagement et le soutien actif des filles et fils de la région des Cascades pour concrétiser ce projet ambitieux », a soutenu le DG de l’ONI.

Selon les statistiques, dans la région des Cascades, sur une population de 759 61O en âge de détenir une CNIB, l’ONI n’enregistre que 427 036 inscrits dans sa base de données ayant une CNIB active, aux dires de M. Louré.

« Ce qui signifie qu’il reste encore 332 574 habitants de la région des Cascades qui circulent toujours sans document d’identité », a-t-il fait savoir.

C’est pour cela, Parfait Louré a salué l’initiative l’ADESCA pour son engagement aux côtés de l’ONI pour la construction de l’antenne de Banfora afin de donner la possibilité à chaque individu de posséder un document d’identification.
Tout en exprimant le vœu de voir ce projet se concrétiser rapidement, le DG de l’ONI a reconnu que pour y parvenir, il faut mobiliser des ressources financières importantes.

Pour ce faire, il a lancé un appel à tous les fils et filles de la région des Cascades, ainsi qu’à toutes les bonnes volontés pour se joindre à cette initiative salvatrice.
Agence d’information du Burkina
MY/hb/bz

Houet/Carte d’affiliation à la CNSS : Des contrôles pour sensibiliser les transporteurs routiers

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Houet/Carte d’affiliation à la CNSS : Des contrôles pour sensibiliser les transporteurs routiers

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a organisé, du 29 au 31 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, une opération de contrôle de la carte d’affiliation des transporteurs routiers. Cette campagne avait pour objectif de les sensibiliser sur les avantages qu’offre la carte d’affiliation à la CNSS.

La carte d’affiliation à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) est obligatoire pour tout conducteur de transport routier.
La CNSS s’est déployée sur la route nationale 1, à la sortie de la ville de Bobo-Dioulasso, pour contrôler la détention de cette carte par les transporteurs routiers.
Pendant trois jours, du 29 au 31 mai 2024, tout transporteur routier est soumis au contrôle des équipes de la CNSS constituées des agents de la caisse et des structures syndicales du domaine des transports.
Sur les points de contrôle, les transporteurs à jour continuent leur chemin.

Les conducteurs qui ne le sont pas sont retenus sur place à part ceux transportant les produits périssables dont les documents de leurs véhicules sont confisqués en attendant la régularisation de leur situation.
Des équipes mobiles ont été également déployées sur la RN°1.

La campagne selon la directrice régionale de Bobo-Dioulasso de la CNSS, Larissa Désirée Oualy, vise à vérifier si les transporteurs routiers détiennent effectivement la carte d’affiliation à la CNSS.
Elle a également pour but de les sensibiliser sur les avantages de la carte d’affiliation.

Au dernier jour de cette opération, le vendredi 31 mai 2024, la directrice régionale de la CNSS-Bobo-Dioulasso se réjouit de voir que les transporteurs sont de plus en plus déclarés à la caisse.
Ce document, à en croire Mme Oualy, a beaucoup d’avantages pour ses détenteurs.

« Ce document permet aux transporteurs routiers d’avoir les mêmes droits que les travailleurs salariés, que la CNSS gère. Tous les transporteurs qui sont déclarés bénéficient des prestations des différentes branches, telles que la branche de prestation familiale, d’accident de travail et des maladies professionnelles ainsi que la branche des pensions », a-t-elle énuméré.
La directrice régionale a ainsi invité les transporteurs à avoir leur carte d’affiliation afin de bénéficier des avantages qu’offre ce document.

Des chauffeurs comme Alain Dabilgou, a loué l’opération de contrôle initiée par la CNSS.

Cette opération, à l’entendre leur permet de se mettre à jour vis-à-vis de la carte d’affiliation.

Cet autre transporteur, Siaka Ouattara félicite cette initiative de la CNSS.
Il trouve cependant que le coût de la carte est élevé et souhaite sa diminution.

« Nous savons que la carte d’affiliation offre de nombreux avantages pour nous les chauffeurs ainsi que pour les employeurs. Mais nous trouvons que les droits d’affiliation sont trop chers. Nous avons eu des réunions avec les propriétaires de véhicule, mais ces derniers trouvent que c’est cher. Nous avons demandé à la direction générale de la caisse de diminuer les prix afin de permettre à tout le monde d’avoir accès à cette carte », a souhaité Siaka Ouattara.

Agence d’information du Burkina
AD/hb/bz

Houet/Hadj 2024 : 430 pèlerins pour le 1er vol de Bobo-Dioulasso

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Houet/Hadj 2024 : 430 pèlerins pour le 1er vol de Bobo-Dioulasso

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le premier vol du pèlerinage à la Mecque à partir de Bobo-Dioulasso a décollé l’après-midi du dimanche 2 juin 2024 à l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. A bord du FLYNAS Airbus A330, ce sont 430 pèlerins qui ont décollé pour accomplir le 5e pilier de l’islam.

Les candidats burkinabè au Hadj 2024 continuent de décoller pour l’Arabie Saoudite.
En effet après 10 vols à Ouagadougou, l’aéroport international de Bobo-Dioulasso a enregistré son premier départ dans l’après-midi du dimanche 2 juin 2024.
Ils étaient au total 430 pèlerins à avoir embarqué pour ce départ vers Médine (Arabie Saoudite) afin d’accomplir le 5e pilier de l’islam.

Une délégation avec à sa tête le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, était présente pour encourager les pèlerins et leur souhaiter un bon pèlerinage.

La première responsable de la région a par ailleurs invité les pèlerins à prier pour le retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso et à surtout être des ambassadeurs du pays des Hommes intègres.

« Tous les actes que vous poserez en Arabie Saoudite sera au nom du Burkina Faso. Si vous vous comportez mal on dira chaque fois c’est le Burkinabè qui a fait telle ou telle chose », a-t-elle conseillé aux candidats au Hadj tout en demandant de suivre les consignes.

Pour le président du comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, Hamadou Sidibé, ce premier vol a été préparé dans de meilleures conditions avec la mobilisation de l’ensemble des acteurs.
A l’en croire, ce sont au total 1 720 pèlerins, répartis dans quatre vols, qui décolleront de Bobo-Dioulasso.

L’ancien maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou, a exprimé toute sa joie pour son départ à ce Hadj.
« Je rends grâce à Dieu de m’avoir permis d’effectuer ce voyage cette année. Nous allons prier pour le pays afin que la paix et l’entente y règnent », a-t-il indiqué.

Rokia Coulibaly, institutrice à la retraite, a également exprimé sa gratitude et sa satisfaction à l’endroit de ses enfants qui lui ont donné l’occasion d’accomplir le 5e pilier de l’islam.

Pour Seydou Koné, c’est une fierté d’être parmi les pèlerins de cette année.
A l’écouter, l’organisation est appréciable.

Agence d’information du Burkina
NN-EK/hb/bz

Contingent exceptionnel complémentaire de la classe 2023 : 882 soldats renforcent les rangs des Forces armées nationales

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Contingent exceptionnel complémentaire de la classe 2023 : 882 soldats renforcent les rangs des Forces armées nationales

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le commandant de la 2e région militaire, le chef de bataillon Lassané Porgo, a présenté le contingent exceptionnel complémentaire de la classe 2023, riche de 882 hommes et femmes, au drapeau national, le vendredi 31 mai 2024 à Bobo-Dioulasso.

Les rangs des Forces de défense et de sécurité (FDS) se sont renforcés avec les effectifs du contingent complémentaire de la classe 2023.
Recrutés à titre exceptionnel, le contingent complémentaire de la classe 2023, fort de 882 soldats dont 250 filles, a été présenté au drapeau national, le vendredi 31 mai 2024 marquant ainsi la fin de deux mois de formation initiale militaire.

Issus entièrement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), la cohorte de ce contingent, aux dires du commandant le Groupement d’instruction des forces armées (GIFA), le chef de bataillon Yves Bambara, est constituée d’hommes et de femme d’un niveau du primaire (79,62%, et d’illettrés (20,38%).

Reçus au GIFA le 4 avril dernier, ces anciens VDP ont obtenu des résultats « très satisfaisants », selon le commandant Bambara.

Avec une moyenne de classe de 13,97/20, le patron du GIFA a estimé que cette performance témoigne du sérieux des apprenants tout au long de leur séjour au groupement d’instruction.

Afin d’être efficaces et porter main forte à leurs frères d’armes, le chef de bataillon Yves Bambara les a invités à entretenir, préserver et améliorer les connaissances et les aptitudes acquises pendant les deux mois de durs labeurs, de dépassement de soi dans la sueur et le sang.

Le terrain et l’école, leur fait savoir le chef de bataillon Bambara, sont deux réalités différentes.
C’est pourquoi, il leur a demandé d’être des « soldats dignes et intègres ».
« Ces VDP qui ont déjà combattu avant d’être recrutés connaissent la situation du pays.

C’est d’ailleurs pour défendre la patrie qu’ils se sont d’abord engagés comme VDP, et aujourd’hui soldats. Je leur demande de rester dans cette dynamique de la défense de la patrie, et de mettre l’intérêt général au-dessus de tout », les conseils du commandant de la 2e région militaire, Lassané Porgo, aux soldats qui viennent de finir leur formation initiale militaire.

Agence d’information du Burkina
KF/hb/bz

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