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Le Tchad demande le soutien du Burkina pour prendre les commandes de l’ASECNA

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Le Tchad demande le soutien du Burkina pour prendre les commandes de l’ASECNA

Ouagadougou, 03 avr 2024 (AIB) – Une délégation du gouvernement tchadien, reçue en audience, ce mercredi, par le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a demandé le soutien du Burkina Faso pour briguer le poste de directeur général de l’Agence pour la Sécurité et la Navigation aérienne en Afrique (ASECNA), a appris l’AIB auprès du service de communication de la présidence.

La délégation tchadienne, conduite par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Mahamat Assouyouti Abakar a évoqué avec le président Ibrahim Traoré la candidature de son pays pour la Direction générale de l’Agence pour la Sécurité et la Navigation aérienne en Afrique (ASECNA), lui demandant son soutien.

«C’est avant tout une candidature pour la région du Sahel. Je tiens à remercier le Président pour son soutien sans équivoque» a indiqué le ministre tchadien cité par la direction de la communication de la présidence du Faso.

Le chef de la délégation tchadienne a aussi traduit au Capitaine Ibrahim Traoré, le message de fraternité et d’amitié du président tchadien, le général Mahamat Idriss Déby.

«Le Tchad a toujours été au côté du peuple burkinabè. Dans la poursuite de cette aspiration légitime du peuple burkinabè pour le développement économique et social, Son Excellence le Chef de l’Etat, le Général Mahamat Idriss Déby nous a chargé de transmettre son soutien ferme à la Transition burkinabè», a déclaré le ministre en charge de l’Economie du Tchad, M. Abakar.

M. Abakar a indiqué que le Tchad est venu solliciter le soutien du Burkina à sa candidature au poste de directeur général de l’ASECNA. Pour le ministre en charge de l’Economie du Tchad, «la candidature du Tchad à l’ASECNA».

Les relations bilatérales ont aussi été évoquées au cours des échanges entre le Capitaine Ibrahim Traoré et la délégation tchadienne. Mahamat Assouyouti Abakar, a rassuré que les relations entre le Burkina et le Tchad sont séculaires et au beau fixe.

Agence d’Information du Burkina

Banwa : Le Haut-commissaire Sandwidi prend les devants pour le nettoyage de Solenzo

Banwa : Le Haut-commissaire Sandwidi prend les devants pour le nettoyage de Solenzo

Solenzo, 02 avr 2024 (AIB) – Le Haut-Commissaire des Banwa, Oumarou Sandwidi, accompagné des responsables et chefs de service ainsi que la population de Solenzo ont décidé de rendre propres les cours de certains services, le marché et le CMA dans le cadre des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Après avoir assisté massivement à la montée des couleurs le mardi 26 mars dernier, Les habitants de Solenzo sont ressortis pour une opération de salubrité dans la ville ce mardi 2 avril 2024. Munie de balais et de râteaux, la population a nettoyé la ville de ses détritus et autres immondices.

«Il y a longtemps que notre marché n’a pas été balayé comme aujourd’hui mais avec ce qui vient d’être entamé, je sais que même dans nos quartiers, on va s’organiser pour rendre cela beau»: dixit Zourata Ouedraogo vendeuse au marché de Solenzo.

Le Haut-Commissaire tout en saluant l’engagement de la population résiliente de Solenzo les a invité à pérenniser cette activité afin transformer Solenzo en une ville à visage humain.

Agence d’Information du Burkina
SO/ck

Kossi : La Pâques 2024 célébrée dans la sobriété

Les fidèles chrétiens de Nouna suivant attentivement la messe

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Kossi : La Pâques 2024 célébrée dans la sobriété

Nouna, (AIB)- Les fidèles chrétiens du diocèse de Nouna (Boucle du Mouhoun) ont célébré le dimanche 31 mars 2024, la fête de Pâques à la cathédrale Notre-Dame du perpétuel Secours, à travers une messe solennelle, des bénédictions et des prières pour le Burkina Faso. Le haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé a assisté à la messe à la tête d’une délégation composée de musulmans, de coutumiers et des responsables militaires et paramilitaires.

 La messe célébrée dans l’allégresse, le curé de la cathédrale, l’abbé René Simboro, dans sa liturgie a salué le comportement exemplaire des chrétiens durant la période de carême.

Il a aussi invité les fidèles à être des artisans de la paix en cette période difficile que traverse le pays et particulièrement la ville de Nouna qui est sous blocus des terroristes depuis belles lurettes.

« La vie est devenue chère pour les habitants. Tout est cher, ce qui amène la population à vivre de manière  sobre », a soutenu l’abbé Simboro.

La bénédiction finale est revenue à l’évêque, Joseph Sama. Dans son exhortation, il s’est adressé aux habitants de la cité  que sont les musulmans, les adeptes de la religion traditionnelle, les chrétiens, les autorités religieuses et coutumières.

Joseph Sama a interpellé les  organisations de la société civile, les forces vives à s’approprier les valeurs humaines et divines qu’elles ont en commun pour promouvoir la cohésion sociale.

L’évêque Sama a souhaité prompt rétablissement aux malades et un repos éternel à ceux qui nous ont devancé dans l’au-delà.

Agence d’information du Burkina

AC/nk/no/ata

 

 

Burkina : Une association offre des vivres et du matériel de survie à des PDI de Rollo

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Burkina : Une association offre des vivres et du matériel de survie à des PDI de Rollo

Ouagadougou, (AIB) – L’association communauté panafricaine d’Eden a remis  le samedi 30 mars 2024, des vivres et du matériel de survie aux populations déplacées internes de Rollo à Pabré, dans la région du Centre.

Ce sont les Personnes déplacées internes (PDI) de Bilgo dans la commune de Pabré, originaire de Rollo, dans la région du Centre- Nord que l’association Communauté panafricaine d’Eden a choisi pour manifester sa solidarité ce 30 mars 2024.

« Au moins 350 personnes dont 170 personnes recevront durant la semaine des vivres et autres matériels de survie tels que des habits de fête, des pagnes, des nattes, des chaussures et des lampes solaires d’une valeur d’au moins un millions de francs », a précisé le coordonnateur de l’association, Ayité Delali.

Il a fait remarquer que cet acte de solidarité répond à un appel  d’engagement patriotique du président de la Transition, le  capitaine Ibrahim Traoré.

Selon M. Ayité, l’action de son  association va s’étaler jusqu’à la semaine suivante.

Après avoir remercié les donateurs, les bénéficiaires leur ont soumis des besoins d’appui à la scolarisation de leurs enfants, de formation et d’autonomisation des femmes.

Ils ont aussi sollicité  l’accès à l’eau sur leurs sites afin de leur permettre d’entreprendre des activités maraîchères.

Agence d’Information du Burkina

ASO/nk/no/ata

Nahouri/Fête des récoltes : Les coutumiers de Tiakané réhabilitent une pratique en voie de disparition

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Nahouri/Fête des récoltes : Les coutumiers de Tiakané réhabilitent une pratique en voie de disparition

Pô, (AIB)-Le chef coutumier du village de Tiakané, dans la commune de Pô, province du Nahouri et l’ensemble de ses notables ont organisé le 30 mars 2024, la première édition de la fête des récoltes dénommée « Tiakana-faa-tchiandia ». Cette cérémonie coutumière a connu la présence des autorités administratives de la commune, des fils, filles et amis de Tiakané.

  Les populations du village de Tiakané, une localité située à 6  km à l’Ouest de la ville de Pô étaient en liesse ce 30 mars  2024 et pour cause, les autorités coutumières ont organisé la première édition de la fête des récoltes dénommée « Tiakana-faa-tchiandia ».

Une occasion pour elles, d’honorer les ancêtres, demander des bénédictions, d’organiser des réjouissances populaires et faire des dons aux Volontaires  pour la défense de la patrie (VDP) et aux  Personnes déplacées internes (PDI).

Selon le chef coutumier de Tiakané, « Tiakané Pê », cette fête des récoltes jadis organisée par leurs grands-parents a été délaissée, alors qu’elle était un cadre de renforcement de la cohésion sociale entre fils et filles de la localité d’une part et d’autre part entre la population de Tiakané et leurs amis.

« Nous avons réhabilité cette fête, afin de permettre à nos enfants et petit-fils de connaitre nos valeurs traditionnelles », a indiqué l’autorité coutumière de Tiakané.

Il a salué le gouvernement pour sa décision d’instaurer le 15 mai comme journée des traditions. « Cela permettra aux uns et aux autres de retourner à leurs sources », a conclu le chef de Tiakané.

Cette cérémonie a connu une forte délégation des chefs coutumiers du Ghana conduite par « Paga -Bourou-Pê), chef coutumier de Paga Bourou,  une localité située à la frontière du Burkina et du Ghana.

Ce dernier a indiqué que leur déplacement à Tiakané est le résultat d’une bonne cohabitation et de fraternité entre les populations vivant de part et d’autre de la frontière du Burkina et du Ghana.

 

une remise symbolique des vivres aux PDI et VDP

Il a affirmé que la culture et les traditions n’ont pas de frontières avant d’inviter les Burkinabè à l’union derrière les forces combattantes engagées pour la reconquête du territoire national.

Les autorités administratives de la commune de Pô conduites par le président de la délégation spéciale, Ilassa Dianda ont participé  à cette fête coutumière du chef de Tiakané.

Elles sont allées souhaiter bonne fête des récoltes au chef de Tiakané et traduire leur disponibilité à accompagner les autorités coutumières dans les actions de développement et de cohésion.

Avant le début de la cérémonie, les notables de Tiakané ont imploré   les mânes des ancêtres d’être les protecteurs des combattants engagés pour la reconquête du territoire national.

Aussi, au cours de ladite cérémonie, les populations de Tiakané ont remis 20 sacs de 100 kg de maïs dont 10 sacs pour les VDP et 1O sacs pour    les Personnes déplacées internes (PDI).

La fête des récoltes a connu aussi la présence d’une forte délégation de l’association des chefs coutumiers de Pô,  du chef de Gomboussougou et le chargé de mission du président de la Transition, Thiery Nikiema.

Agence d’information du Burkina

HKO/nk/no/ata

Conflit foncier à Pô : Les membres de la famille Gomgnimbou veulent se manger

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Conflit foncier à Pô : Les membres de la famille Gomgnimbou veulent se manger

Ouagadougou, 03 mars 2024 (AIB) – A Pô, chef-lieu de la province du Nahouri, les membres de famille Gomgnimbou sont à couteaux tirés, sur fond d’accusations de vente illégale de terre. Malgré les médiations de l’ancien Président de la délégation spéciale (PDS), du chef coutumier et du responsable de la radio communautaire Goulou de Pô, les incompréhensions demeurent, les accusations aussi.

La famille Gomgnimbou comprend les «Kolo», les «Kanzono» et les «Mora». Le patriarche de la composante « Kanzono », Michel Adoubé Gomgnimbou de la grande famille Gomgnimbou de Pô et ses deux neveux, Marc Salazar et Claude Gomgnimbou sont en conflit. Et pour cause, le patriarche et ses deux neveux s’accusent mutuellement de la vente illégale des terres familiales.

Pour Marc Salazar Gomgnimbou, le problème avec son oncle (frère cadet de son père) remonte à cinq ou six ans avec le bornage des terrains sur leurs terres aux secteurs 6 et 7 de la ville, ainsi que dans le village de Katchéli. Il a indiqué que celui-ci fait de la vente de terre son fonds de commerce. «Nous lui avons dit d’arrêter la vente des terres, en vain. Dès qu’il a une opportunité, il n’hésite pas à le faire. Etant l’aîné de la famille, nous avons cru qu’il mettra fin aux ventes, jusqu’à ce que l’affaire de lotissement soit la goutte d’eau qui fasse déborder le vase », a souligné Marc Salazar Gomgnimbou. Pour sa part, l’oncle Michel Adoubé Gomgnimbou, a signifié que l’objectif des opérations de lotissement est d’empêcher ses deux neveux de mettre en œuvre leur stratégie de conservation et de vente des terres à des particuliers.

«Nous avons compris que si nous les laissons faire, à la longue, nous n’aurons plus de terre», a insisté Michel Gomgnimbou. A ce sujet, Marc Salazar Gomgnimbou a déclaré que chez eux, on ne vend pas la terre, mais on peut la prêter pour une exploitation agricole ou pour y bâtir un logement en respectant la tradition qui consiste à prendre avec l’intéressé 4 poulets, du tabac et une daba. Partant de ce principe, il dit avoir cédé des terres en sa qualité de chef de terre à plusieurs personnes. Quant à son frère Claude Gomgnimbou, il a également admis avoir cédé la terre à plusieurs personnes en tenant compte de la tradition. «J’ai donné 4 hectares au secteur 7 à quelqu’un pour la réalisation d’un projet agro-sylvo-pastoral. Ce dernier a borné la superficie et a fait établir tous les documents. J’ai pris soin d’informer la famille. Je précise que je n’ai pas pris de l’argent avec la personne», a-t-il renseigné. De son côté, leur oncle a avoué avoir « installé » une vingtaine de personnes en respectant la tradition. «En retour, quand la personne installée est satisfaite, elle me donne juste du carburant à hauteur de 10 000 F CFA pour couvrir mes frais de déplacement», a justifié Michel Adoubé Gomgnimbou.
Faire preuve de maturité
C’est dans ce branlebas de mécontentements et d’accusations réciproques, que les neveux ont adressé une correspondance à l’ancien Président de la délégation spéciale (PDS) de Pô, avec ampliation au haut-commissaire du Nahouri, au directeur régional en charge de l’urbanisme du Centre-Sud et aux agences immobilières concernées, pour demander l’arrêt des opérations de lotissement sur ces terres. Le préfet et PDS de Pô de l’époque, Valérie Bama, a affirmé que lorsqu’il a été sollicité, il a tenté de mener une médiation. Il a indiqué que sa mission a consisté à inviter les protagonistes à faire preuve de maturité et à éviter d’autres conflits au pays qui pourraient mettre à mal la paix et la cohésion sociale à Pô et particulière-ment au sein de la famille Gomgnimbou.
«Chaque partie doit faire preuve de maturité et accepter de dialoguer pour trouver une solution au problème. Avec les discussions, ils pourront s’entendre sur le minimum. Nous sommes convaincus de cette démarche et nous les encourageons à aller dans ce sens», a souhaité l’ancien PDS de Pô. Durant tout le long de sa médiation, M. Bama dit avoir rendu compte à sa hiérarchie. Il dit avoir aussi décidé de la suspension de toutes les activités d’aménagement sur le terrain par les promoteurs immobiliers, le temps de résoudre le problème afin de pouvoir poursuivre dans la sérénité.
«Pas de coup d’Etat dans nos coutumes»
Marc Salazar et Claude Gomgnimbou ont aussi sollicité le chef coutumier de Pô, le Pôpê pour interpeller leur oncle. Selon eux, leurs démarches ont été infructueuses. De son côté, le chef coutumier de Pô, le Pôpê dit avoir invité les deux neveux à respecter la tradition en mettant fin à leur différend avec le patriarche qui, selon lui, est la personne habilitée en tant que le plus ancien de la famille, à avoir le dernier mot sur les décisions concernant les terres familiales. Il dit avoir aussi invité tous les membres de la famille Gomgnimbou résidant à Pô et ailleurs, à se respecter et à respecter la famille en restant disciplinés et en respectant la hiérarchie. «Qu’ils se contentent de se respecter parce que chez nous, il n’y pas de coup d’Etat. Chez nous, on ne remplace pas un notable de son vivant. C’est après sa mort qu’on le remplace.Tant qu’il est vivant, il est à son poste. Que les membres de la famille Gomgnimbou le sache. Il n’y a pas de coup d’Etat dans nos familles coutumières», a averti le chef coutumier de Pô.
Le Pôpê a également relevé que le chef de terre n’est pas «n’importe qui», parce qu’il s’occupe d’un bien commun. «La terre est un bien commun à tout le village. La terre n’appartient pas à une famille encore moins à un individu», a-t-il renchéri. Le chef coutumier dit être intervenu dans le différend, non pas dans le cadre de la contestation de Marc Salazar et Claude Gomgnimbou, mais plutôt dans la dynamique de faire respecter la hiérarchie traditionnelle et coutumière. «Je suis intervenu pour leur faire comprendre que même dans la coutume, on a besoin de discipline et de respect. Michel Gomgnimbou est chef de terre aujourd’hui parce que son père est décédé et il lui a succédé. (…). Quand il vient me consulter pour avoir mon avis sur des sujets, s’il n’y a rien à redire, je dis ok», a décrit le Pôpê.
L’homme de média, neveu et cousin médiateur
Outre le PDS et le Popê, le directeur de la radio communautaire Goulou de Pô, Donald Tagnabou a également joué un rôle de facilitateur dans ce conflit foncier. M. Tagnabou est le cousin de Claude Gomgnimbou et le neveu de Michel Adoubé Gomgnimbou. Ce dernier, a expliqué M. Tagnabou, a été le premier à venir faire passer un communiqué à la radio pour le compte de la société immobilière ZOTIMSON dont il est le représentant à Pô.
Donald Tagnabou dit avoir profité du passage de son oncle à la radio pour lui donner des conseils en l’invitant surtout à apaiser la tension avec ses neveux. Quelques jours plus tard, indique Donald Tagnabou, c’est son cousin Claude Gomgnimbou qui est venu à la radio avec un communiqué « belliqueux » pour diffusion. «Il était très en colère et remonté contre son oncle Michel Aboubé Gomgnimbou», a-t-il affirmé. M. Tagnabou lui a suggéré de garder son calme, de dépassionner les choses et de revoir le contenu de son communiqué.
Après une semaine d’attente, Claude Gomgnimbou est revenu avec un autre communiqué «moins belliqueux» qui a finalement été diffusé. En sa qualité d’homme de média, de neveu et de cousin, Donald Tagnabou a opté pour la facilitation entre les protagonistes afin d’éviter d’envenimer la situation. Il a précisé que la radio est un outil de communication très puissant donc qu’il ne peut pas l’utiliser pour valoriser une partie et dénigrer l’autre.
Les médiations successives de l’administration, de la chefferie coutumière et de la radio Goulou de Pô, n’ont pas permis de mettre fin aux incompréhensions et aux accusations entre les uns et les autres. Pire, ce problème de vente de terre a montré les divergences des trois composantes que sont les «Kolo», les «Kanzono» et les «Mora» sur l’organisation sociale de leur grande famille Gomgnimbou : chaque composante accuse les autres de ne pas jouer le rôle qui leur est dévolu par la tradition.

Il serait souhaitable que les membres de la grande famille Gomgnimbou s’accordent sur l’essentiel en vue de préserver la cohésion familiale.

Agence d’Information du Burkina
Souaibou NOMBRE
snombre29@yahoo.fr

Jeûne et Prestation de serment du nouveau président du Sénégal en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Jeûne et Prestation de serment du nouveau président du Sénégal en couverture des quotidiens burkinabè.

Ouagadougou, 3 avril (AIB)- Les quotidiens de ce mercredi font cas de la prestation de serment du nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye à Dakar, sans oublier le jeûne 2024.

« Bouillie, galettes, dattes, fourra… pendant le jeûne : Au cœur de ces petits commerces du ramadan », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés l’Observateur Paalga.

Selon le journal privé, le carême est un temps de piété, de pénitence et de recueillement. Il précise également que le ramadan constitue une période de floraison de petits commerces.

Le confrère soutient que de nombreuses femmes et jeunes filles s’installent aux alentours des rues avec des produits alimentaires tels que les galettes, la bouillie, les boules de farine, des jus, des dattes et bien d’autres articles comme les boubous et objets de piété.

Le quotidien d’Etat Sidwaya, pour sa part, fait cas de la Zakat al fitr, une petite action qui constitue un grand impact pendant le ramadan.

Pour l’Imam, Dr Inoussa Compaoré de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB), il est possible de prélever la zakat sur les types de nourritures consommées dans une localité quelconque.

Sous un autre chapitre, le même journal public  titre à sa Une : « Election présidentielle sénégalaise : Bassirou Diomaye Diakhar Faye a prêté serment ».

Le journal rapporte que lors de la cérémonie d’investiture, Domaye Faye s’est engagé à éradiquer la corruption, à réduire le coût de la vie mais également pour plus de démocratie et de justice.

A ses dires,  le nouveau président Faye compte instaurer un partenariat économique  gagnant-gagnant avec les entreprises étrangères tout en rassurant du maintien de son rang sur l’échiquier international dans le respect de la souveraineté.

Dans la même dynamique, le quotidien privé l’Observateur Paalga à travers sa rubrique « Regard sur l’actualité », indique que Bassirou Diomaye Faye  se trouve au pied du mur sénégalais.

Quant au journal privé Le Pays, revient dans sa rubrique « Dialogue intérieure » sur l’alternance politique au Sénégal en s’interrogeant sur Macky Sall et l’après pouvoir.

Agence d’information du Burkina

NK/no/ata

Sénégal: Souveraineté, justice, prospérité, Ousmane Sonko décline les priorités du nouveau gouvernement

Sénégal-Gouvernement-Priorités

Sénégal: Souveraineté, justice, prospérité, Ousmane Sonko décline les priorités du nouveau gouvernement

Ouagadougou, 03 avril (AIB/APS) – Après sa nomination au poste de Premier ministre, Ousmane Sonko, s’est engagé mardi dans la soirée à mettre en œuvre le programme de campagne du président Bassirou Diomaye Faye articulé autour de la souveraineté, de la justice sociale et de la quête de la prospérité.

«Nous allons travailler dans le cadre de notre programme qui tourne autour d’un Sénégal souverain, juste et prospère», a-t-il réagi après sa nomination au poste de chef du gouvernement par le président de la République.

«Je mesure l’importance et la confiance placée en moi en me nommant Premier ministre, c’est-à-dire l’autorité en charge de la coordination des actions gouvernement. C’est une lourde responsabilité», a estimé le président des Patriotes africains du Sénégal pour l’éthique, le travail et la fraternité (PASTEF), un parti dissous.
Le nouveau Premier ministre n’a pas manqué de remercier le peuple sénégalais pour le soutien et l’affection porté au projet de cette formation politique.

Il invité chaque sénégalais à s’approprier le projet à travers des actes citoyens et patriotiques afin d’aller vers une rupture dans le progrès.
La liste des membres du gouvernement Sonko n’est pas encore connue.

Le président Bassirou Diomaye Faye, en plus de la nomination du Premier ministre, a également nommé le professeur Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’enseignement supérieur, directeur de cabinet du président de la République et l’inspecteur général d’État, Oumar Samba Ba, maintenu à son poste de secrétaire général de la présidence de la République.

Agence d’Information du Burkina

Sénégal-Politique/ Ousmane Sonko nommé Premier ministre

Sénégal-Politique / Ousmane Sonko nommé Premier ministre

Dakar, 2 avr (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé, mardi soir, Ousmane Sonko Premier ministre, a annoncé le secrétaire général de la présidence de la République.

Pr Mary Tew Niane a été nommé ministre directeur de cabinet du président de la République.

Oumar Samba Ba a été reconduit à son poste de ministre secrétaire général de la présidence de la République.

La formation du gouvernement est attendue dans les prochaines heures.

Abd/OID

Le président Traoré disposé à travailler avec son homologue Faye pour  » la rénovation de la coopération sous-régionale et internationale »

Le président Traoré disposé à travailler avec son homologue Faye pour  » la rénovation de la coopération sous-régionale et internationale »

Agence d’information du Burkina

« J’adresse mes vives félicitations et celles du vaillant peuple burkinabè au nouveau Président de la République du Sénégal, S.E.M. Bassirou Diomaye FAYE.

A l’entame de son mandat plein d’espoir pour le peuple sénégalais et symbole d’une nouvelle ère pour une Afrique décomplexée, libre et souveraine, je lui formule mes vœux de succès.

D’ores et déjà, je lui donne l’assurance de ma disponibilité et de mon engagement à œuvrer avec lui, non seulement au renforcement des relations bilatérales entre nos deux pays ; mais également à la rénovation de la coopération sous-régionale et internationale pour le bonheur et l’intérêt supérieur de nos peuples respectifs », a écrit le mardi 2 avril 2024 le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, sur son compte X.
#AIB

Namentenga : Un plan de communication de plus 2 millions F CFA pour promouvoir la masculinité positive

Burkina-Namentenga-Promotion-Masculinité

Namentenga : Un plan de communication de plus 2 millions F CFA pour promouvoir la masculinité positive

Boulsa (AIB)- Les membres du réseau pour la promotion de la masculinité positive et des normes sociales positives de genre ont réfléchi le mardi 2 avril 2024 à Boulsa sur la mise en œuvre d’un plan intégré de communication (PIC), financé par le ministère en charge de l’Action sociale, d’un montant de plus 2 millions CFA . La rencontre a été présidée par la représentante du directeur provincial en charge de l’Action humanitaire et coordonnateur du réseau, Mme Odette Woba/ Sawadogo.

La formation des membres du réseau en technique de communication, des séances de causeries éducatives à l’endroit des scolaires, des apprenants des centres de formations, des personnes déplacées internes (PDI), des  prestations de théâtres fora, des émissions radiophoniques et des ateliers sur le dialogue communautaire sont, entre autres activités, du plan intégré de communication ( PIC) .

Le PIC des normes sociales positives de genre dans la province du  Namentenga, dans la région du Centre-nord  est évalué à plus de 2 millions FCFA selon les membres du réseau.

Rappelons que le concept de masculinité positive est une invite aux hommes de s’impliquer résolument à l’éducation, à  la santé, au bien-être des hommes et de toute la famille.

Les membres se sont appesantis sur la réussite du PIC, la définition des lieux, des activités, des heures et des ressources humaines et matérielles à déployer.

La représentante du directeur provincial en charge de l’Action humanitaire et coordonnateur du réseau, Mme Odette Woba/ Sawadogo a remercié le partenaire financier pour son accompagnement dans la promotion de la masculinité positive  et  les membres du réseau pour leur engagement.

Agence  d’information du Burkina

JBB/no/ata

Investiture de Diomaye Faye, célébration de Pâques et pose de la première pierre de l’usine de textile font la une des quotidiens du jour

Burkina-Revue-Presse

Investiture de Diomaye Faye, célébration de Pâques et pose de la première pierre de l’usine de textile font la une des quotidiens du jour

Ouagadougou, 2 avr. 2024, (AIB) – Les parutions de ce mardi font écho de l’investiture de Diomaye Faye, de la célébration de Pâques et de la pose de la première pierre de l’usine de textile.

« Usine de textile IROTEX-BURKINA : Le président de la transition donne le coup d’envoi des travaux », titre à sa une le quotidien d’État Sidwaya.

Le journal public informe que le président de la transition, Ibrahim Traoré, a procédé le vendredi 29 mars à Sourgou, à la pose de la première pierre de l’usine de transformation de coton.

Le quotidien ajoute que plus de 160 milliards de F CFA seront investis avec à la clé plus de 4000 emplois.

Le quotidien privé Le Pays, pour sa part, précise qu’IROTEX-BURKINA est un complexe industriel qui s’implantera sur deux sites : un à Sourgou, qui s’étalera sur 42 ha, et un autre à Boromo, sur une superficie de 50 ha.

Le confrère poursuit que la construction de l’usine contribuera à apporter une valeur ajoutée « à nos produits bruts nationaux et à limiter notre dépendance vis-à-vis de l’extérieur par une réduction induite de nos exportations ».

Dans le même registre, l’Observateur Paalga indique que l’usine IROTEX-BURKINA entend dans son opérationnalisation mettre la créativité au centre de son fonctionnement et toujours s’inspirer des nouvelles tendances/évolutions pour assurer sa compétitivité au niveau international.

Le doyen des quotidiens privés poursuit en disant que pour assurer cette compétitivité, elle a adopté une démarche intégrée, c’est-à-dire mettre en place des unités industrielles autonomes et complémentaires.

Sous un autre angle, le quotidien privé Le Pays affiche à sa manchette : « Mgr PROSPER KONTIEBO, archevêque métropolitain : Les difficultés que notre pays traverse ne doivent pas nous faire perdre confiance en Dieu ».

Le journal rapporte dans ses colonnes qu’au cours de la vigile pascale qui s’est tenue le 30 mars 2024, 58 fidèles ont reçu les sacrements de l’initiation chrétienne et un autre la bénédiction de l’Église.

Le quotidien d’État Sidwaya, pour sa part, mentionne dans ses colonnes que cette vigile pascale a été ponctuée par des prières et des invocations pour le retour d’une vie paisible au Burkina Faso.

Sous un autre registre, le doyen des quotidiens privés, l’Observateur Paalga, affiche à sa une : « Diomaye Faye : Le jour de gloire est arrivé ».

Le journal rapporte que le Centre International de Conférences Abdou-Diouf de Diamniadio (CICAD) abrite ce 2 avril la cérémonie de prestation de serment du 5ème président du Sénégal.

Selon les éditions Sidwaya, Diomaye Faye devrait, au cours de sa prise de fonction, réaffirmer sa volonté de gouverner avec humilité et transparence et de combattre sans relâche la corruption, le fondement de son engagement en politique.

Le quotidien d’État poursuit en disant que le nouveau chef de l’État sénégalais compte, entre autres, œuvrer pour la réconciliation nationale, la réduction du coût de la vie devenu presque insupportable et faire des investissements dans les secteurs agricoles et industriels en vue de faire baisser le taux de chômage estimé à 20%.

Agence d’information du Burkina

NK/AMZ

Burkina/Yatenga : un député apporte des vivres et du carburant comme appui aux VDP

Burkina-Sécurité-Soutien-ALT-VDP

Burkina/Yatenga : un député apporte des vivres et du carburant comme appui aux VDP

Ouahigouya, 01 avril 2024 (AIB)- Le député à l’Assemblée législative de Transition (ALT) Youssouf Ouédraogo a offert le 1er avril au Gouvernorat du Nord, des vivres et du carburant à la coordination communale des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Ouahigouya, a constaté un journaliste de l’AIB.

Au regard des besoins multiformes des troupes sur le théâtre des opérations le député Ouédraogo, sur fonds propre, avec le soutien du Président de l’ALT le Dr. Ousmane Bougma, s’est inscrit dans une démarche de solidarité agissante en faveur des VDP. Pour la circonstance et en attendant d’autres initiatives, le parlementaire de l’ALT Ouédraogo a déboursé 2 millions FCFA qui ont servi à acquérir 50 sacs de riz, 05 sacs de sel, 50 bidons d’huile, 05 cartons de Nescafé, 05 cartons de patte de tomate, 05 cartons de sucre et des bons de carburant.

La cérémonie de remise du don a eu lieu devant le Gouverneur de la région du Nord Issouf Ouédraogo. Le député Youssouf Ouédraogo a exprimé le bien-fondé de cette initiative en faisant comprendre que la commune de Ouahigouya vit des moments parfois difficiles à cause de l’insécurité.

L’Adjudant-chef ki Dieudonné du 12ème Régiment d’Infanterie Commando de Ouahigouya et représentant du coordonnateur provincial des VDP du Yatenga  a manifesté sa satisfaction au nom des bénéficiaires pour le geste du député.

« Nous disons merci pour cette initiative et souhaitons que Dieu bénisse tous ceux qui ont toujours une pensée pour les hommes de terrain. C’est un geste qui vient galvaniser les combattants et nous en sommes reconnaissants », a-t-il dit au nom des bénéficiaires.

Pour le donateur, ce geste n’est que le début d’une série d’initiatives au profit des forces combattantes qui veillent en permanence sur la sécurité des populations de la commune de Ouahigouya et son hinterland.

« Les besoins des VDP sont énormes et c’est un devoir pour nous de les soutenir pour une libération rapide des territoires communaux. Je lance un appel à toutes les bonnes volontés de la région du Nord dans leurs positions respectives pour une mobilisation sans faille pour l’entretien de nos forces combattantes. Je fonde l’espoir qu’avec le travail héroïque de nos VDP sur le théâtre des opérations nos populations d’ici le début de la saison pluvieuse rejoindront leurs villages pour vaquer à leurs occupations dans la quiétude » a vivement souhaité le député Youssouf Ouédraogo.
Agence d’information du Burkina
PN/AS/ATA

 

 

Cascades : une Opération de salubrité pour marquer le lancement des JEPPC

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Cascades : une Opération de salubrité pour marquer le lancement des JEPPC

 Banfora, (AIB)- Le Gouverneur de la région des Cascades, Florent Badabouè Bazié, a présidé ce samedi 30 mars 2024, à Banfora, l’opération de salubrité qui avait été annoncé le lundi 26 mars dernier, jour du lancement officiel des Journées d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne (JEPPC). 

Suite à l’appel du Gouverneur de la région des Cascades à l’occasion du lancement officiel des journées d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne (JEPPC), à ces populations à rendre plus sain leur cadre de vie, Les responsables des services déconcentrés de l’état de la région des Cascades ainsi que les responsables des couches sociales de la région se sont fortement mobilisés ce samedi 30 mars 2024 à Banfora afin de rendre plus effective cette opération de salubrité.

Menu de pelles, de brouettes, de gans, de bavettes, de râteaux et de tout autre matériels de nettoyage, les participants ont nettoyé l’espace de la direction régionale en charge de l’agriculture au bord de la route nationale 7 (RN7), et ce, jusqu’à l’hôtel administratif.

Durant leur passage, ils ont soigneusement ramassé les sachets plastiques, couper les arbustes et tout autre immondices trouvés devant les magasins, boutiques, les gares, ainsi que chez les vendeuses aux abords de la RN7.

L’acte vise, selon le premier responsable de la région des Cascades, à renforcer d’avantage l’engagement citoyen de la population à travers des actions de salubrités dans les différents quartiers de la ville.

Nous allons nous organiser afin de pouvoir poursuivre cet acte patriotique de façon périodique afin d’assainir toutes les villes de la région, a-t-il indiqué.

Avoir un cadre de vie assaini, c’est se préserver contre, le paludisme, les maladies respiratoires et celles liées à l’hygiène des populations, a-t-il ajouté.

Florent Badabouè Bazié, a saisi l’occasion pour sensibiliser les commerçants, les mécaniciens, les soudeurs, les voyageurs dans les différentes gares de la place à nettoyer et rendre toujours propre leur lieux de travail et à ne pas jeter les ordures et les sachets aux abords des routes.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Banfora, Yacouba Barro, s’est dit satisfait de la mobilisation et de l’accompagnement des directeurs et chef de services déconcentrés et leur a adressé ses sincères remerciements.

Agence d’information du Burkina

 JPY/dnk

Sénégal-Politique/ Le président Bassirou Diomaye Faye a prêté serment

Sénégal-politique / Le président Bassirou Diomaye Faye a prêté serment

Diamniadio, 2 avr (APS) – Bassirou Diomaye Faye, 44 ans, a prêté serment, mardi, devant les membres du Conseil constitutionnel lors d’une audience publique organisée à la salle des expositions du Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

”Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”, a déclaré le 5ème président élu le 24 mars avec 54,28 % des voix, au premier tour.

Après avoir prêté serment, le Grand chancelier de l’Ordre national, lui a fait porter au cou le grand collier de la grande maitrise de l’ordre national.

ABB/OID/AKS

Ganzourgou : Célébration du patriotisme et de la citoyenneté à travers la montée des couleurs

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Ganzourgou : Célébration du patriotisme et de la citoyenneté à travers la montée des couleurs

 Zorgho, (AIB)- Les autorités de la ville de Zorgho ont choisi le lycée provincial de Zorgho pour la traditionnelle montée des couleurs ce 2 avril 2024. Sous la présidence de Madame le Haut-Commissaire de la province, Aminata Sorgho Gouba, l’événement a été marqué par une participation enthousiaste de la communauté éducative.

 

Ouvert en 1985, le lycée provincial de Zorgho accueille aujourd’hui 1395 élèves dont 529 garçons et 866 filles répartis dans 26 classes et encadrés par un personnel administratif et enseignant dévoué. C’est cette institution, symbole de l’éducation dans la province, que les autorités de Zorgho ont choisi pour célébrer les valeurs de patriotisme et de citoyenneté, ce premier mardi d’avril 2024.

Dans son discours, Madame le haut-commissaire, Aminata Sorgho/ Gouba a souligné l’importance de la montée des couleurs de façon tournantes dans les services et les établissements scolaires, un rituel mensuel visant à ancrer l’identité burkinabè dans les esprits. Elle a également exprimé sa gratitude envers l’administration de l’établissement pour avoir facilité la réalisation de cette activité.

Le cœur de son message résidait dans l’appel à l’appropriation de l’identité nationale par l’ensemble des citoyens, en particulier les jeunes générations. Elle a encouragé les élèves à porter fièrement les couleurs de leur patrie et à maintenir leur allégeance au drapeau, tout en soulignant le devoir de mémoire envers ceux qui se sont sacrifiés pour défendre ces valeurs.

Cette montée des couleurs s’est déroulée dans un contexte de la célébration des Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne, initiées par le gouvernement pour renforcer les fondements de la nation et promouvoir la cohésion sociale. Madame le haut-commissaire a évoqué divers exemples d’engagement patriotique, invitant les élèves à contribuer à leur pérennisation.

Ce sont entre autres les séances de nettoyage des cadres de vie, la plantation d’arbres, le respect du code de la route, le refus de la tricherie. Ces actions simples mais significatives sont destinées à inculquer aux jeunes Burkinabè le sens du devoir envers leur pays et leur communauté.

Madame le haut-commissaire a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui se sont engagés aux côtés des autorités pour promouvoir ces valeurs essentielles. Elle a également souhaité plein succès aux candidats aux examens de cette session et les a exhortés à persévérer dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs.

Cette cérémonie au lycée provincial de Zorgho a été bien plus qu’un simple événement protocolaire ; elle a été une occasion de renforcer les liens entre les générations et de rappeler à chacun le rôle crucial qu’il joue dans la construction d’un Burkina Faso digne, libre et prospère.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

Amidou Konkobo, 36 ans, serviteur de l’Etat, meilleur agent de sa direction (portrait)

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Amidou Konkobo, 36 ans, serviteur de l’Etat, meilleur agent de sa direction (portrait)

Ouagadougou, 02 avr 2024 (AIB) – Techniquement compétent, novateur, disponible et ouvert aux autres. AmidouKonkobo, 36 ans, est arrivé à peine une année au ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS) que déjà son talent professionnel éclate aux yeux de ses pairs. Ce cadre de l’administration financière, teint noir, calme avec une corpulence moyenne, a été désigné meilleur agent 2023 de la Direction de la Gestion des Finances (DGF) du MFPTPS.

Il a ainsi été choisi parmi cinq de ses collaborateurs de la DGF, par un comité mis en place à cet effet. Ce choix n’a pas été un fait du hasard, car il s’est appuyé un critère bien déterminé.
Après avoir obtenu un Master I en 2014 et n’ayant pas les moyens financiers pour poursuivre le Master II, M. Konkobo sera contraint de ranger ses documents de sociologie pour se concentrer sur les préparatifs des concours de la Fonction publique.
En 2016, il a ainsi décroché le concours de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), cycle B. Sorti en 2018 de l’ENAREF après deux années de formation, le natif de Kassila, dans la province du Passoré, va embrasser le métier de Contrôleur des services financiers.
Affecté à la Direction régionale du Contrôle des Marchés publics et des Engagements financiers (DRCMEF) du Centre-Est, Amidou Konkobo sert avec dévouement l’Etat d’octobre 2018 à octobre 2022.
Au regard de son dévouement et son amour pour le travail bien fait, M. Konkobo a été sollicité pour être mis à la disposition du MFPTPS, plus précisément à la DGF. Dans cette Direction, Amidou Konkobo va se voir confier l’intérim de Chef de service administratif et financier (CSAF).
Surnommé «monsieur innovateur» par ses collaborateurs, l’agent va vite marquer son empreinte dans la gestion des finances publiques du département, et ce, grâce à l’encadrement de son premier responsable et au travail d’équipe instauré au sein de la DGF.
Eu égard aux tâches à lui confiées, le CSAF par intérim appuie de temps en temps, le Service de la commande publique dans l’élaboration, l’engagement et la liquidation des contrats et tout autre papier à produire.
Par-là, son combat : aider et faire avancer les choses au niveau de sa direction. De ce fait, «monsieur innovateur» trouve toujours quelque chose à occuper son temps.
«Il ne se contente pas de faire seulement le travail de son service. Il aime épauler. Au-delà de son service, il appuie le service Commande publique», confirme le Directeur de la gestion des finances, Albert_Kaboré.
Passionné de l’innovation, l’apport de M. Konkobo dans la direction ne passe pas inaperçu. « Il est mon appui au niveau du secrétariat parce qu’il m’a beaucoup aidé à mieux ranger mes fichiers », confie pour sa part la secrétaire du DGF, Fatimata Traoré.
Un adage bien connu indique qu’au bout de l’effort se trouve la récompense. Cet adage cadre bien avec le choix de Amidou Konkobo comme meilleur agent de la DGF.
Le dévouement au travail, le sens de l’organisation, la conscience professionnelle, la sociabilité, la ponctualité et l’assiduité sont la marque déposée de Amidou Konkobo.
A en croire l’heureux élu, il n’y a rien qui donne plus de joie et de satisfaction que la reconnaissance d’un travail abattu.
Dans sa volonté manifeste de relever les défis qui lui sont assignés, le meilleur agent 2023 de la DGF est parfois confronté à des difficultés d’ordre technique. «L’insuffisance de certains matériels informatiques et péri-informatiques et l’instabilité du réseau de connexion dans le bâtiment qui abrite la DGF sont, entre autres, les difficultés qui entravent la bonne marche des activités », soutient Amidou Konkobo.
Marié et père d’un enfant, le CSAF par intérim arrive à concilier vie familiale et celle professionnelle. Le connaissant très attaché aux activités du service, M. Konkobo bénéficie de la compréhension et du soutien de son épouse.

«Il y a des dossiers ou des documents assortis de délai que nous devons traiter ou produire. Pour parvenir, il arrive très souvent que nous descendions tard du service mais cela est accepté en famille», laisse-t-il entendre. Pour la cohésion et la quiétude dans son foyer, M. Konkobo mise sur la communication.

A 36 ans, ce jeune cadre moyen n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. A cet égard, il invite les jeunes travailleurs de son âge à aimer le travail et à être humble pour mieux apprendre et servir l’Administration publique.
Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/MFPTPS

Sénegal-Institutions/ Début de la cérémonie d’investiture du président Bassirou Diomaye Faye

Sénegal-Institutions/ Début de la cérémonie d’investiture du président Bassirou Diomaye Faye

Dakar, 2 avr (APS) – Le cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye, cinquième président de la République du Sénégal, a débuté à la salle des expositions du Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), a constaté l’APS.

Bassirou Dimomaye Faye a été installé sur un fauteuil aux cotés des membres du Conseil constitutionnel.

La cérémonie se déroule en présence de chefs d’Etat, de ministres des Affaires étrangères et présidents d’institutions du continent africain.

Il s’agit principalement des présidents de la République de Gambie, Adama Barro, de celui de la Guinée Bissau, Umaru Cissokho Umballo, ainsi que de leurs homologues de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, de la Guinée et de la Mauritanie.

Le vice-président de la Côte d’Ivoire Thiémoko Meyliet Koné, le président du Conseil national de transition au Mali, le Colonel Malick Diaw, le Président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de la CEDEAO et le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, sont également sur place.

ABB/AKS

Le président de l’Assemblée nationale du Burkina est à Dakar pour l’investiture de Bassirou Diomaye Faye

Le président de l’Assemblée nationale du Burkina est à Dakar pour l’investiture de Bassirou Diomaye Faye

Ouagadougou, 02 avr 2024 (AIB) – Le président de l’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso, Dr Ousmane Bougouma prend part à Dakar, ce mardi, à l’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Fayé, a appris l’AIB auprès des services de communication de l’ALT.

M. Bougouma, accompagné d’une délégation est arrivé à Dakar depuis hier après-midi où il représentera le président du Faso, Ibrahim Traoré, à l’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Fayé.

«Dr Ousmane Bougouma a été accueilli par l’ambassadeur du Burkina au Sénégal son Excellence Saïdou Maïga», «Dès son arrivée, le chef du Parlement burkinabè a salué la maturité démocratique du pays de la Teranga», détaille la même source.
Bassirou Diomaye Fayé, candiat de l’opposition a été élu parmi 19 candidats, président de la république du Sénégal, dès le premier tour à l’issue du scrutin du 24 mars 2024, par le score de 54,28% des voix.

Agence d’Information du Burkina

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