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Burkina: Le gouvernement veut autoriser «exceptionnellement» l’Assemblée nationale à approuver les accords de confédération ou de fédération

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Burkina: Le gouvernement veut autoriser «exceptionnellement» l’Assemblée nationale à approuver les accords de confédération ou de fédération

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè veut autoriser l’Assemblée nationale à approuver exceptionnellement les accords qui consacrent une Fédération, une Confédération ou l’entrée du Burkina Faso, dans une union d’Etats au plan africain.
Selon le compte rendu du conseil des ministres du 21 août 2024, le gouvernement a acté la modification de l’article 147 de la constitution pour y adjoindre un alinéa qui va permettre à l’Assemblée nationale d’approuver des accords de fédération, de confédération ou l’entrée du Burkina dans une union d’Etat au plan africain.

La même source indique que cette approbation législative se fera après avis du conseil constitutionnel.

En rappel, l’article 147 de la Constitution dispose que les accords qui consacrent une Fédération, une Confédération ou l’entrée du pays dans une Union d’Etats au plan africain ne peuvent être approuvés que par un référendum du peuple.
Pour le ministre en charge de la Justice, Rodrigue Bayala, l’approbation par référendum du peuple sera maintenue parce que la souveraineté nationale appartient au peuple.

Toutefois a-t-il ajouté, il s’agit de faire une ouverture pour permettre à l’Etat de s’adapter à des situations d’urgence et des cas de force majeure.

Agence d’Information du Burkina
YOS/no/ck

Le Burkina a enregistré une baisse significative des décès maternels et périnatals entre 2010 et 2021

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Le Burkina a enregistré une baisse significative des décès maternels et périnatals entre 2010 et 2021

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB) – Le Burkina Faso a enregistré, entre 2010 et 2021, une réduction des décès maternels, périnatals et une baisse de l’indice de fécondité, passant de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes pour les enfants de moins de 5 ans, de 28 à 18 pour 1000 pour les néonatals et 341 à 154 pour 100 milles pour la mortalité maternelle, a indiqué le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.

Le Burkina Faso a enregistré une baisse du taux de mortalité des moins de 5 ans qui est passé de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes, indique le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.

Selon la même source, la mortalité néonatale est passée de 28 à 18 décès pour 1000 naissances vivantes et le taux de mortalité maternelle est passé de 341 à 154 décès pour 100 milles mères.
Le document précise également que l’indice synthétique de fécondité est passé de 6 à 4,9 enfants par femme.

Le rapport estime également à 87,4% la proportion des femmes enceintes qui ont accouché dans les établissements de santé en 2021, contre 66% en 2010.

Le Burkina Faso a entrepris la démarche de la surveillance des décès maternels, néonatals et la riposte en 2011. Depuis la cinquième semaine 2022, cette surveillance a intégré les mortinaissances selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Pour relever le défi, le Burkina Faso a réalisé de nombreux progrès et cela s’est renforcé par la mise en œuvre de la gratuité des soins et de la planification familiale qui ont permis d’engranger ces résultats de 2010 à 2021.

Cependant, le gouvernement estime que le Burkina Faso n’a pas encore atteint les objectifs en termes de prestations, d’accès aux soins de santé essentiels en général et de services obstétricaux, prénataux et néonatals en particulier.
Par conséquent, le gouvernement envisage la mise en œuvre de plusieurs stratégies pour parvenir à une réduction rapide de la mortalité maternelle et périnatale.

Il s’agit notamment de l’activation du Centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (CORUS) avec la mise en place d’un système de gestion des incidents pour la surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte ainsi que la nomination d’un gestionnaire d’incident.
Il envisage également la prise en charge adéquate des complications obstétricales et des pathologies périnatales et l’acquisition et la distribution des produits vitaux pour la santé de la mère et de l’enfant, des réactifs, des consommables et matérielles médicotechniques.

Agence d’Information du Burkina
DNK-OSA/ata

Burkina: Le gouvernement veut restructurer la SOTRACO pour une gouvernance vertueuse

Burkina-Transport-Urbain-Société-Restructuration

Burkina: Le gouvernement veut restructurer la SOTRACO pour une gouvernance vertueuse

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB)- L’Etat burkinabè a décidé mercredi, lors de la rencontre hebdomadaire des ministres, de la restructuration de la Société de transports en commun de Ouagadougou (SOTRACO) par une recapitalisation pour permettre la continuité de l’activité et de l’inscrire dans une dynamique de gouvernance vertueuse.

«Depuis un certain temps, la SOTRACO se trouve confrontée à des difficultés financières et de gestion, malgré le soutien permanent de l’Etat, compromettant ainsi sa viabilité», indique le rapport du Conseil des ministres de ce mercredi 21 août 2024.

Selon toujours le même document, le gouvernement burkinabè a décidé de sa restructuration par une recapitalisation dans le but de permettre la continuité de l’activité et de l’inscrire dans une dynamique de gouvernance vertueuse.

«En raison de cette restructuration, l’Assemblée générale extraordinaire de la SOTRACO, en sa séance du 24 janvier 2024, a acté la recapitalisation de la société pour passer d’un capital social de 800 millions F CFA à 5 milliards F CFA, avec au moins 75% des actions pour l’Etat et ses démembrements et 25% pour le privé», poursuit le rapport.

Le Conseil des ministres fait remarquer également que l’adoption de ce décret augmentera la participation du Fonds burkinabè de développement économique et social et de la commune de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina
NO/yos/ata

La Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest se tiendra du 26 au 28 septembre à Ouagadougou

Burkina-Mine-Evénement

La Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest se tiendra du 26 au 28 septembre à Ouagadougou

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB) – La 6è édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) est prévue du 26 au 28 septembre 2024 à Ouagadougou, a indiqué le gouvernement ce mercredi.

L’organisation de ce salon permettra, entre autres, d’offrir des opportunités d’affaires aux acteurs de la chaîne de valeur de l’industrie minière en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier, a indiqué le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.

Selon le même rapport, ce salon permettra également d’attirer des investisseurs pour soutenir la croissance du secteur des mines et des carrières et de soutenir le développement durable du secteur des mines et des Carrières.

La même source précise que cette 6eme édition de la SAMAO se tiendra à Ouagadougou sous le thème «les minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains ?».

Agence d’Information du Burkina
AB/dnk/ck

Le Burkina recrute des interprètes pour répondre au besoin de la diversification de ses partenaires

Burkina-Recrutement-Interprètes

Le Burkina recrute des interprètes pour répondre au besoin de la diversification de ses partenaires

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB) – Le gouvernement a autorisé mercredi le recrutement, au titre de l’année 2024, d’interprètes-traducteurs au profit du ministère en charge des Affaires étrangère, pour mieux communiquer avec ses partenaires stratégiques.

Sur concours direct et sans formation initiale, 11 interprètes-traducteurs seront recrutés pour répondre à la politique de diversification des partenaires engagés par le Burkina Faso depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré.

«Le besoin de recrutement d’interprètes-traducteurs se justifie au regard des nouveaux défis de notre diplomatie ainsi que de la demande de plus en plus croissante au niveau du Bureau d’interprétation et de la traduction», a indiqué le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.

Des pays comme la Russie, l’Iran, la Turquie ou la Chine de même que des organisations comme le BRICS, ont manifesté un intérêt pour le Burkina Faso, engagé dans une lutte contre l’insécurité, le terrorisme et la rapacité impérialiste.

Agence d’information du Burkina
DNK/ck/ata

Moscou est un partenaire honnête pour les États du Sahel

POLITIQUE: RUSSIE-SAHEL-MALI-RELATIONS

Moscou est un partenaire honnête pour les États du Sahel

MOSCOU, 21 août. /TASS/. Les États du Sahel, à savoir le Niger, le Burkina Faso et le Mali qui sont unis en une confédération depuis juillet dernier, considèrent la Russie comme un partenaire sincère et honnête. Moscou n’est pas guidé par des approches impérialistes, il comprend les défis des pays africains et se dit disposé à les aider à y faire face. C’est ce qu’a déclaré, dans une interview à la chaîne RTVI, le chef d’état-major de l’armée de l’air de la République du Mali, Alou Boï Diarra. Selon lui, la Russie n’est pas un pays à vouloir dominer sur les autres.

Les peuples malien, burkinabè et nigérien se ressemblent beaucoup, ils sont liés par une continuité historique, sociale, culturelle, politique, ils ont actuellement la même notion de la situation géopolitique, de leur souveraineté et intégrité, et partagent la volonté de prendre sous contrôle leurs propres affaires pour exercer par eux-mêmes l’administration publique, a souligné Alou Boï Diarra. Il a ajouté que les trois membres de la confédération luttaient contre la même menace – le terrorisme.

Début juillet, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont entériné leur alliance au sein d’une « confédération des États du Sahel » lors de leur premier sommet à Niamey. En septembre dernier, ces trois pays avaient signé une charte visant à créer une organisation de défense collective dans la zone clé de la région du Sahel. Par la suite, ils ont quitté la Cédéao, en soulignant que cette dernière, « sous l’influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs », était devenue une menace pour ses États membres et leurs populations.

Avec TASS

Ganzourgou : Célébration de la Journée nationale de l’arbre à Méguet, un engagement pour un avenir plus vert

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Ganzourgou : Célébration de la Journée nationale de l’arbre à Méguet, un engagement pour un avenir plus vert

Zorgho, (AIB)- La commune de Méguet, située dans la province du Ganzourgou, région du Plateau central, a célébré en différé, le 10 août 2024, la sixième édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA). Placée sous le patronage du gouverneur de la région, Sy Assetou Barry/Traoré, et sous la présidence du Haut-Commissaire de la province, Aminata Sorgho/Gouba, cette journée a été marquée par des initiatives de reforestation visant à promouvoir un environnement durable.

Le slogan retenu pour cette célébration, « Un ménage, deux arbres pour une résilience face au changement climatique », traduit l’urgence de renforcer le couvert végétal dans un contexte où les effets du changement climatique se font de plus en plus ressentir. Sous le parrainage d’El Hadj Issouf Kaboré, PDG de l’entreprise Buud-nooma, et le coparrainage de l’ancien ministre Joseph Kaboré, représenté par M. Émile Kaboré, cette journée a réuni une foule nombreuse, témoignant de l’importance de l’événement pour la communauté.

La célébration a débuté par l’ensemencement à la volée de plus de 300 boules de semences d’espèces épineuses dans la forêt villageoise de Koulwéogo.

Cette technique, qualifiée d’innovante par le directeur provincial en charge de l’environnement du Ganzourgou, Sayouba Sigué, a pour objectif de favoriser la régénération naturelle des forêts. En plus de cet ensemencement, 300 plants d’espèces fruitières ont été mis en terre, soit 103 plants chez le chef de Méguet et le reste dans les ménages, matérialisant ainsi le slogan de la journée.

Dans son allocution, la préfète de Méguet a insisté sur l’importance de la préservation de l’environnement et a souligné les nombreux bienfaits des arbres pour les écosystèmes et la qualité de vie des populations. Elle a également mis en garde contre les dangers de la déforestation et a appelé à une prise de conscience collective pour contrer les effets dévastateurs du changement climatique.

Le Haut-Commissaire de la province, Aminata Sorgho/Gouba a quant à elle, rappelé l’importance non seulement de planter des arbres, mais aussi de veiller à leur entretien pour assurer leur croissance. Elle a salué la mobilisation exemplaire des populations et des partenaires, sans qui cette journée n’aurait pu être une réussite. Elle a d’ailleurs partagé un adage béninois : « Celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutilement », une citation qui a résonné avec l’esprit de la journée.

La célébration avait pour objectifs principaux de sensibiliser les populations à l’importance des arbres et de la préservation de l’environnement, de lutter contre la déforestation et ses effets néfastes, de promouvoir la régénération naturelle des forêts, et d’améliorer la qualité de l’air pour rendre les milieux de vie plus sains.

Le Naba Saaga, chef de Méguet, visiblement ému, a exprimé sa gratitude envers les autorités pour avoir choisi sa commune pour abriter cet événement significatif. Il a appelé ses concitoyens à assurer la survie des plants mis en terre, soulignant ainsi la responsabilité de chacun dans la lutte pour un avenir plus vert. Comme pour couronner le succès de l’événement, une pluie bienfaisante s’est abattue sur Méguet à la fin du reboisement, symbolisant, peut-être, un signe de bénédiction pour les efforts de reforestation entrepris.

La célébration de la Journée nationale de l’arbre à Méguet a non seulement été un succès, mais elle témoigne aussi de la détermination des populations et des autorités locales à œuvrer pour un environnement plus durable. Les actions entreprises lors de cette journée contribueront sans aucun doute à renforcer le couvert végétal, à lutter contre la désertification, et à améliorer la qualité de vie des habitants de la province du Ganzourgou.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Namentenga : Des anciens élèves reverdissent la cour du  lycée provincial de Boulsa avec une centaine de plants

Burkina-Namentenga-Reboisement

Namentenga : Des anciens élèves reverdissent la cour du  lycée provincial de Boulsa avec une centaine de plants

Boulsa le 17 août  2024 (AIB)- L’Union des anciens élèves du lycée provincial de Boulsa (UAE-LPB) a  mis en terre le samedi 17 août  2024, pour la 2e  fois consécutive, au lycée provincial de Boulsa, une centaine de plants sous la présidence du haut-Commissaire, Adama Conseiga. Selon le président de l’Union, Mathieu Bonkoungou, l’objectif a été atteint.

Suite au cri de cœur de l’UAE-LPB lancé à cette occasion sur l’Etat des lieux du lycée, le Haut-commissaire a donné des orientations aux partenaires de l’éducation, notamment au bureau de l’association des parents d’élèves (APE), pour la réhabilitation du bâtiment décoiffé par le vent.

« L’objectif est atteint. L’importance accordée à notre cri de cœur nous réjouit à plus d’un titre », a fait savoir le président de l’UAE-LPB, Mathieu Bonkoungou, à l’issue de la mise en terre d’une centaine de plans et de la visite guidée du lycée

Les  autorités provinciales,  les filles et fils de l’intérieur comme de l’extérieur de la province , les forces combattantes particulièrement ont pris d’assaut le lycée suite à l’appel de l’UAE-LPB pour sa 2e  édition de reboisement.

Les plants sont protégés par des grilles. A l’issue du reboisement, les participants ont été invités à une visite guidée du lycée.

Selon l’UAE-LPB, le lycée a été créé en 1984, il couvre une superficie d’environ 15 ha. A l’en croire, les défis liés, entre autres, au système d’adduction d‘eau potable, à l’équipement du laboratoire,  à l’état des bâtiments et surtout à la clôture du lycée méritent d’être  évoqués.

Concernant le bâtiment décoiffé par le vent, le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a instruit le bureau APE du lycée de ne ménager aucun effort pour sa réhabilitation.

Satisfait de la mobilisation et des efforts consentis aussi bien par les parrains, les co-parrains, la population, M. Conseiga a félicité l’UAE-LPB pour son initiative et lui a souhaité bon vent dans son projet de construction du mur de la clôture  du lycée  provincial de Boulsa.

Agence d’information du Burkina

JBB/no/ata

 

Namentenga : Le comité de suivi de la réhabilitation de l’école Boulsa « A » installé

Burkina-Namentenga-Education- Réhabilitation-Ecole

Namentenga : Le comité de suivi de la réhabilitation de l’école Boulsa « A » installé

Boulsa le 16 août 2024 (AIB)- Le haut-commissaire, Adama Conseiga a installé le vendredi 16 août 2024, les membres du comité de suivi des travaux du projet de l’Association Nayinéré pour le développement du Namentenga (ANDN) pour la réhabilitation de l’école Boulsa «A», en présence du président, Fulbert Bembamba et du secrétaire général, Frédéric Pamoussa Kafando .

En installant, le comité de suivi de la réhabilitation de l’école Boulsa « A » le vendredi 16 août 2024, le haut-commissaire a situé aux membres les enjeux de la réussite du projet pour la province du Namentenga.

Près de 54.116.000 F CFA est le montant du projet de l’Association Nayinéré pour le développement du Namentenga (ANDN) financé par la coopération japonaise.
Selon le président de l’ANDN, Bembamba Fulbert, ce projet a pour objectif principal, la construction du mur de la clôture de l’école Boulsa « A », la fourniture d’équipements divers, la réfection des différents bâtiments de l’école.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, a exhorté le comité à exercer sans complaisance la mission de veille à lui confiée pour l’atteinte des objectifs de l’ANDN, d’une part et pour mériter la confiance du partenaire financier d’autre part.
« La réussite de ce projet sera une porte d’entrée du Namentenga à d’autres financements. » a-t-il soutenu.

Retenons également que l’ANDN est la promotrice du projet avec un comité de suivi de 13 membres dont le président de l’ANDN section de Boulsa, Antoine Ouédraogo et le directeur de l’école, Sibri Koudougou, le rapporteur.

Parmi les membres, on retrouve le représentant du haut-commissariat, de la mairie, de la direction provinciale en charge de l’éducation primaire
En rappel, l’école de Boulsa a été créée en 1944 sous le règne de Naaba Saaga du Namentenga. Son premier directeur s’appelle, Kinkéni Konaté.

Agence d’information du Burkina
JBD/no/ata

Burkina : Le gouvernement adopte un avant-projet de loi constitutionnelle portant modification de la devise

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Burkina : Le gouvernement adopte un avant-projet de loi constitutionnelle portant modification de la devise

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB) – Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres qui a examiné et adopté plusieurs rapports importants pour la bonne marche de la Nation, selon le ministre d’Etat, porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un avant-projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution en ses articles 34 et 147.

En ce qui concerne l’article 34 de la Constitution, il s’agit de l’alinéa 4 relatif à la devise de notre pays ‘’Unité-Progrès-Justice’’, qui sera modifié. « Le projet de loi constitutionnelle vise à modifier cette disposition et consacrer dorénavant, ‘’La Patrie ou la Mort, nous vaincrons’’, comme devise du Burkina Faso », a indiqué le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Edasso Rodrigue Bayala. Il a soutenu que ce changement vise à renforcer le sentiment patriotique d’une part, et d’autre part à faire revivre la flamme de l’engagement citoyen, cette même flamme qui éclaire la marche du peuple vers l’horizon du bonheur.

La deuxième modification concerne l’article 147 qui disposait que les accords qui consacrent une Fédération, une Confédération ou l’entrée du Burkina Faso dans une Union d’Etats au plan africain ne pouvait être approuvée que par un référendum du peuple. « Tout en maintenant l’approbation par référendum du peuple parce que la souveraineté nationale est au peuple qui l’exerce, il a été nécessaire d’y adjoindre un alinéa qui permet, en fonction des circonstances, de l’urgence et des cas de force majeure, et après avis du Conseil constitutionnel de bien vouloir y procéder, à l’approbation de ces accords qui consacre une fédération, une confédération par la voie législative », a expliqué le ministre Bayala.

Pour le compte des ministères de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté deux rapports qui portent respectivement érection de l’Agence d’Information du Burkina (AIB), en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif et approbation des statuts particuliers de la nouvelle structure. Cette érection, selon le ministre d’Etat, Jean Emmanuel Ouédraogo permettra de donner à l’AIB tous les moyens pour assumer pleinement la mission de collecte, de traitement et de mise à disposition d’une information saine et professionnelle au profit des institutions, des médias, mais aussi de pouvoir faire en sorte qu’on puisse accomplir le droit du citoyen à cette information.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le gouvernement a autorisé au compte de l’année 2024, au profit du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le recrutement de 11 traducteurs-interprètes pour renforcer non seulement l’équipe de traducteurs-interprètes mais également pour tenir compte du redimensionnement de notre diplomatie, prenant en compte les nouveaux partenaires. « La réorientation actuelle de notre diplomatie nous emmène sur le terrain à envisager la prise en compte de 7 langues pour tenir compte de ces nouveaux partenaires avec lesquels, il faut renforcer le partenariat en termes d’échanges internationaux », a indiqué le ministre Bassolma Bazié.

Source : Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Promotion immobilière/Opération spéciale de délivrance de PUH et d’AAP: le délai prolongé d’un mois

Promotion immobilière/Opération spéciale de délivrance de PUH et d’AAP: le délai prolongé d’un mois

Ouagadougou, 21 août 2024(AIB)-Le ministère des Finances a prolongé d’un mois à compter de ce mercredi, l’Opération spéciale de délivrance de Permis Urbains d’Habiter (PUH) pour les terrains bâtis et d’Attestations d’Attribution de Parcelle (AAP) pour les terrains nus au profit des acquéreurs de parcelles et de logements auprès des promoteurs immobiliers privés et de coopératives d’habitat.
Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué en intégralité

« Par communiqué n° 2024-00021/MEFP/SG/DGI en date du 11 juillet 2024, il était porté à la connaissance du public burkinabè, l’organisation d’une Opération spéciale de délivrance de Permis Urbains d’Habiter (PUH) pour les terrains bâtis et d’Attestations d’Attribution de Parcelle (AAP) pour les terrains nus au profit des acquéreurs de parcelles et de logements auprès des promoteurs immobiliers privés et de coopératives d’habitat.

Il ressort du bilan de l’opération, une grande mobilisation des acquéreurs pour la sécurisation de leurs biens fonciers malgré quelques contraintes techniques relevées.

Aussi, au regard de l’engouement suscité, et afin de permettre à toutes les personnes qui souhaitent sécuriser leurs biens immobiliers acquis auprès des promoteurs immobiliers privés et de coopératives d’habitat, l’Opération spéciale de délivrance de Permis Urbains d’Habiter (PUH) et d’Attestations d’Attribution de Parcelle (AAP) est prolongée pour une durée supplémentaire d’un (01) mois pour compter de la date de signature du présent communiqué. »

Pour le Ministre des Finances, la Ministre déléguée chargée du Budget, Fatoumata Bako/Traoré, Ouagadougou le 21 août 2024.
#AIB

L’ambassadeur Régis Bakyono heureux de rencontrer des Burkinabè en pèlerinage à Rome

Burkina-Italie-Pèlerinage

L’ambassadeur Régis Bakyono heureux de rencontrer des Burkinabè en pèlerinage à Rome

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB) – L’ambassadeur du Burkina au Saint-Siège, Régis Kévin Bakyono a reçu avec joie ce mercredi un groupe de Burkinabè en pèlerinage à Rome et dans d’autres localités italiennes.

«Dans une atmosphère chaleureuse et fraternelle», l’ambassadeur Régis Kévin Bakyono et ses collaborateurs ont accueilli leurs compatriotes présents en Italie pour raison de pèlerinage, a l’issue de la traditionnelle audience générale avec le Saint-Père, qui a lieu tous les mercredis, et à laquelle les pèlerins ont pris part.

Touché par cette visite, l’Ambassadeur Bakyono, au nom de l’équipe de la Représentation diplomatique près le Siège Apostolique, a remercié les pèlerins pour cette initiative qui témoigne de manière évidente de l’esprit de famille et de fraternité si cher aux fils et filles du Burkina Faso.

Il a rappelé l’importance de renforcer les liens qui unissent les Burkinabè où qu’ils soient et l’impérieuse nécessité pour tous les Burkinabè de se tenir la main face à l’adversité.

«Notre détermination, notre foi en nos actions et notre solidarité sont nos armes les plus redoutables qui nous permettront de triompher de n’importe quel défi qui se dressera devant nous», a-t-il souligné.

A l’occasion, les pèlerins et le personnel de l’Ambassade ont prié pour prier pour le Burkina Faso.
Agence d’Information du Burkina

Pari mutuel urbain et conclave Inde-Afrique en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Pari mutuel urbain et conclave Inde-Afrique en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB)-Les parutions du jour commentent la remise de lots aux gagnants du Pari Mutuel Urbain (PMUB) et le 19e conclave Inde-Afrique qui se tient du 20 au 22 août 2024 à New Delhi, en Inde.

« LONAB : Olivier Dakouo empoche la somme de 60 594 000 FCFA », affiche en manchette le quotidien privé Le Pays.

Le journal privé rapporte que les premiers responsables de la Loterie nationale du Burkina (LONAB) ont remis, le lundi 20 août 2024 à Ouagadougou, un gros lot à Olivier Dakouo, un gagnant du 4+1 du 11 août, avec une mise de 1800 FCFA.

Le confrère informe que la remise du chèque s’est déroulée en présence du premier responsable de la nationale des jeux de hasard, Ibrahim Ben Harouna Zarané.

Dans la même veine, le quotidien d’État Sidwaya indique que deux autres gagnants, à savoir Issiaka Coulibaly et Abdramane Ouili, se sont partagé plus de 129 millions FCFA dans la ville de Sya.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga,, pour sa part, précise que le gagnant de Ouagadougou est un calligraphe de métier.

Dans un autre registre, le journal public Sidwaya relaie la rencontre Inde-Afrique 2024, prévue du 20 au 22 août 2024 à New Delhi, en Inde.

Le quotidien d’État explique que ce conclave s’inscrit dans le cadre d’une révolution économique avec des investissements clés.

À ses dires, lors de son séjour à New Delhi, la délégation burkinabè conduite par le ministre en charge du Commerce, Serges Poda, aura des échanges privés avec les hommes d’affaires indiens, en vue de faire du Burkina Faso un hub d’investissements dans la sous-région ouest-africaine.

À ce propos, Le Pays fait cas des préparatifs du sommet Chine-Afrique 2024.

Le quotidien privé souligne que le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré, a échangé, au cours d’une audience avec l’ambassadeur de Chine, Lu Shan, le mardi 20 août 2024 à Ouagadougou, sur le Forum de la coopération sino-africaine.

Et L’Express du Faso, journal privé, de préciser dans ses colonnes que les préparatifs de la rencontre vont bon train.

Agence d’Information du Burkina  NO/yos/ata

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Yatenga : Saïdou Madi Panandétiguiri apporte son soutien au colonel-major Oumarou Sawadogo

Yatenga : Saïdou Madi Panandétiguiri apporte son soutien au colonel-major Oumarou Sawadogo

Ouahigouya, 21 août 2024 (AIB)-L’ancienne gloire du football burkinabè, Saïdou Madi Panandétiguiri, candidat à la présidence de la Ligue régionale de Football du Nord, a présenté son programme d’activités lors d’une conférence de presse tenue le mardi 20 août 2024 à Ouahigouya. Ce fut l’occasion pour l’ex-international de réaffirmer son soutien au colonel-major Oumarou Sawadogo, candidat unique au poste de président de la Fédération Burkinabè de Football (FBF).

Le choix des dirigeants de la Ligue régionale de Football ainsi que du président de la Fédération Burkinabè de Football reste toujours d’actualité.

Si, dans plusieurs régions du pays, ces dirigeants sont déjà connus, au Nord, la question reste toujours en suspens.

C’est dans ce contexte que Madi Panandétiguiri, candidat au poste de président de la Ligue régionale du Nord, a dévoilé son programme d’activités, qu’il compte réaliser avec professionnalisme afin de faire rayonner le football s’il est élu le 23 août prochain.

Panandétiguiri prévoit de développer le football dans la région du Nord à travers un programme axé sur quatre points :

Rassembler tous les fils et filles de la région du Nord autour de la même table pour discuter des questions d’intérêt commun, construire et entretenir les infrastructures sportives, rechercher des financements avec des partenaires nationaux, et enfin, recruter de jeunes talents.

Ce sont, entre autres, les points sur lesquels l’ex-international compte s’appuyer pour dynamiser le secteur du football.

Madi Panandétiguiri a promis de s’engager totalement pour le développement du football dans la région.

Pour atteindre les résultats escomptés, il compte solliciter l’accompagnement de tous. Pour cela, il invite les fils et filles de la région, ainsi que l’ensemble des acteurs du football, à une union sacrée.

Concernant la présidence nationale du football burkinabè, Panandétiguiri apporte son soutien sans faille au colonel-major Oumarou Sawadogo.

« Pour le bonheur du football burkinabè et en concertation avec l’ensemble des acteurs du football de la région, nous appelons les acteurs à accompagner le programme du colonel-major Oumarou Sawadogo, car son programme s’aligne avec celui que nous envisageons pour la région du Nord. Nous devons tous être unis pour le bien du football », a déclaré Madi Panandétiguiri.

Agence d’Information du Burkina  

BB/ata

Les mathématiques peuvent contribuer aussi au développement du pays, si l’on accorde une confiance aux mathématiciens, Professeur

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Les mathématiques peuvent contribuer aussi au développement du pays, si l’on accorde une confiance aux mathématiciens, Professeur

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB)- Le directeur de l’Unité de formation et de recherche des sciences et techniques (UFR/ST) de l’université Thomas Sankara, le Pr Oumar Traoré a indiqué que les mathématiques peuvent contribuer au développement du Burkina Faso, si les utilisateurs croient aux résultats des mathématiciens.

« …, (Il faut) faire confiance aux mathématiciens. Si on veut que la mathématique soit utile à notre pays, il faut que nous croyions en cela d’abord. Et ensuite, le mathématicien va proposer des solutions. C’est ce que nous faisons, la mathématique appliquée », a déclaré le Pr Oumar Traoré.

Pr Traoré s’exprimait, lundi à l’université Thomas Sankara, lors de l’ouverture de l’école mathématique africaine, occasion où des étudiants de niveau master et plus et des enseignants-chercheurs en mathématiques de la sous-région travaillent sur la modélisation et le contrôle du monde du vivant.

Selon le mathématicien, des doctorants ont travaillé par exemple sur la modélisation du terrorisme et son contrôle et ils ont obtenus des résultats intéressants sur le cas typique du sahel.
Il reste, souligne le Pr Oumar Traoré, aux premiers concernés, c’est-à-dire les utilisateurs, de travailler avec les mathématiciens pour appliquer ces résultats disponibles.

Pour lui, le processus n’arrive pas souvent à son terme. Parce ce que, soutient-il, « dans nos contextes, les gens ne font pas confiance aux mathématiques. Les gens ne voient même pas la nécessité et leur utilité».

Ailleurs, ce n’est pas le cas. Quand on observe ce qui s’est passé dans certains pays. En Corée du Sud, par exemple, on a vu et les mathématiciens de ce pays confirment que les mathématiques ont beaucoup, influencé l’évolution de leur pays, a ajouté Pr Traoré.

Selon ses dires, le cadre qui les réunit va permettre de réfléchir sur la modélisation et le contrôle des phénomènes issus du monde du vivant. Cela concerne plus généralement tous les phénomènes de la vie que l’homme cherche à contrôler.
Passé l’état de la recherche, c’est aux praticiens d’utiliser les résultats obtenus pour leurs applications dans les domaines concrets du quotidien, car les mathématiques peuvent aider dans la prise de décision a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Burkina : Une université américaine forme 28 formateurs internationaux en leadership et en management des organisations

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Burkina : Une université américaine forme 28 formateurs internationaux en leadership et en management des organisations

Ouagadougou, 18 août 2024 (AIB) – Impact University of Leadership and International Development (IULEAD), une université américaine basée en Virginie, a formé du 15 au 17 août 2024 à Ouagadougou, 28 facilitateurs en formation des Formateurs internationaux en leadership et management (FILM), en vue d’impacter leurs environnements pour un changement de mentalité.

La formation internationale des formateurs en leadership et management des organisations dispensée par Impact University of Leadership and International Development (IULEAD), vise à fournir des ressources pédagogiques aux apprenants et les outiller, entre autres, en changement de paradigme.

Selon le formateur, Pr Israël Foumane Meba, il s’agit « d’une révolution dans notre façon de penser ».

Pr Foumane a invité les apprenants à « quitter les anciennes habitudes du « on a toujours fait comme ça » et penser autrement ».

Il a défini deux types de pensées à savoir la pensée latérale et celle verticale.

De son avis, les personnes qui ont « l’esprit latéral » sont celles qui peuvent « s’élargir » et les personnes qui ont « l’esprit vertical » restent « carrées » dans leurs habitudes.

De son point de vue, ces derniers refusent le changement et sont toujours dans « on a toujours fait comme ça ». Ils refusent ainsi le changement qui est porteur d’espoir dans un monde en perpétuelle évolution.

D’autres modules ont concerné la méthodologie de recherche, la communication et l’enseignement des adultes.

Les participants à la formation ont reçu des certificats en leadership, coaching et management.

Pour le formateur, Pr Israël Foumane, l’objectif de cette formation est de permettre d’avoir une masse critique des facilitateurs capables d’être déployés partout au Burkina pour la transmission des connaissances.

« Nous sommes prêts pour impacter nos familles, nos groupes sociaux et le Burkina Faso pour un changement de paradigme », a indiqué le Pasteur Philippe W. Yaméogo.

Pasteur Yaméogo sort de ce séminaire de formation de 72 h, nantis de connaissances pour impacter positivement les autres et créer ainsi une société de paix et de prospérité.

« Toutes les personnes qui ont participé à cette formation en leadership sont considérées maintenant comme des Missionnaires. Elles sont chargées d’aider les autres à changer de mentalité, à ne plus voir l’autre comme un ennemi, mais comme un frère, et à l’aider afin que nous puissions ensemble, main dans la main pour construire notre chère patrie », a-t-il ajouté.

La comptable, Florence Nikiema, a suivi la formation avec une grande satisfaction.

« Je me sens apte à partager les connaissances acquises autour de moi », a-t-elle indiqué.

A l’issue de la formation, un comité représentant Impact University of Leadership and International Development (IULEAD) a été installé au Burkina.

Ce comité est chargé de fournir toutes les informations nécessaires aux étudiants qui veulent s’inscrire pour suivre les formations universitaires à l’IULEAD.

Il est aussi chargé d’entreprendre les démarches administratives pour une représentation officielle de ladite Université au Burkina Faso.

Les cours à l’IULEAD sont dispensés en ligne, en présentiel et en mode hybride.

Agence d’information du Burkina

DNK/as/ata

 

La présidence du Faso alerte sur des propos mensongers régulièrement attribués au chef de l’État

La présidence du Faso alerte sur des propos mensongers régulièrement attribués au chef de l’État

Ouagadougou, 20 août 2024(AIB)-La Direction de la Communication de la présidence du Faso invite les citoyens, amis et partenaires du Burkina Faso, à toujours se référer aux canaux officiels de la présidence du Faso, pour attester de la véracité des propos et des messages du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

Elle précise que la présidence du Faso pourrait engager des poursuites judiciaires contre les auteurs et les relais des faux propos attribués au président du Faso.
Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué en intégralité
« Depuis un certain temps et de façon récurrente, des individus propagent sur les réseaux sociaux, des messages et propos prétendument attribués à Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’État.

Regrettant de telles pratiques tendancieuses et malveillantes, la Direction de la communication de la Présidence du Faso tient à souligner que ces allégations mensongères ne peuvent et ne sauraient être attribuées au Chef de l’Etat qui dispose de canaux officiels pour communiquer avec ses compatriotes et l’ensemble des amis et partenaires du Burkina Faso.

Elle invite, par conséquent, les Burkinabè et l’ensemble des internautes à une vigilance plus accrue et à toujours se référer aux canaux officiels de la Présidence du Faso.

En tout état de cause, l’Institution se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de tels messages, ainsi que leurs relais. »

Direction de la communication de la Présidence du Faso, Ouagadougou le 20 août 2024.
#AIB

Zondoma : Un tradipraticien met en terre 1 400 plants

Zondoma : Un tradipraticien met en terre 1 400 plants

Gourcy, 20 août 2024 (AIB) – Le tradipraticien Cheick Amidou Bissiri a organisé, le dimanche 18 août 2024, un reboisement dans son bosquet situé à Gourcy, près de la route nationale N°2. Ce sont 1 400 plants qui ont été mis en terre grâce à la population mobilisée pour la circonstance.

La population de Gourcy et des villages environnants s’est mobilisée le dimanche 18 août 2024 pour un reboisement organisé par le célèbre tradipraticien Cheick Amidou Bissiri.

Cette activité, qui a connu la présence des autorités administratives, coutumières et religieuses, a été présidée par le haut-commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé.

« J’utilise beaucoup les plantes dans le traitement des malades que je reçois ; c’est pourquoi je me suis fait le devoir de réaliser ce reboisement en guise de restauration de la nature que nous sollicitons énormément pour nos divers besoins », a déclaré le Cheick.

Il reconnaît qu’il faut de telles actions pour garantir la disponibilité de la principale ressource de son activité, à savoir les plantes.

Pour le haut-commissaire, c’est une initiative citoyenne à encourager, car elle s’inscrit dans la dynamique lancée par les plus hautes autorités du pays à travers la Journée Nationale de l’Arbre.

« J’invite les filles et fils de la province à suivre l’exemple du Cheick dans la restauration de l’environnement », a indiqué le premier responsable de la province.

Au total, 1 400 plants, composés d’arbres fruitiers et d’espèces couramment utilisées dans la médecine traditionnelle, ont été plantés dans le bosquet, qui couvre plusieurs hectares entièrement clôturés.

Le Cheick Amidou Bissiri, résident dans le village de Kouba, à quelques kilomètres de Gourcy, est bien connu dans la région pour ses œuvres dans le domaine de la médecine traditionnelle. Cette journée de reboisement s’est déroulée juste après le lancement provincial de la Journée Nationale de l’Arbre, qui a eu lieu la veille à l’école de Tangzoug Yargo, au secteur 4 de Gourcy.

Agence d’Information du Burkina
Aziz KIEMDE

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