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Oumarou Sawadogo fait la promesse de réconcilier les acteurs du football burkinabè

Oumarou Sawadogo fait la promesse de réconcilier les acteurs du football burkinabè

Tenkodogo, 22 août 2024 – Le seul candidat en lice pour l’élection du président de la Fédération burkinabè de football, le Colonel-Major à la retraite Oumarou Sawadogo, et son équipe de campagne ont échangé ce jeudi avec les acteurs du football de la région du Centre-Est.

Le candidat et son équipe de campagne ont expliqué en long et en large leur projet **F.R.E.E. FOOT** pour le développement du football burkinabè, articulé autour de quatre grands axes : l’amélioration de la gouvernance du football burkinabè, le renforcement des capacités des acteurs, le renforcement et l’entretien des infrastructures et des équipements du football burkinabè, et enfin la mobilisation et la gestion optimale des ressources.

À l’issue de la rencontre, EGED Magloire Koudougou, secrétaire général de la ligue du Centre-Est, a souligné qu’Oumarou Sawadogo est un candidat qui maîtrise les enjeux liés au football burkinabè.

Il affirme que ce dernier a convaincu les acteurs de la région par sa précision et sa rigueur dans sa manière de faire.

Selon lui, si Oumarou Sawadogo parvient à mettre en œuvre son projet, le ballon va bien rouler sur les pelouses.

La ligue du Centre-Est votera pour le candidat Oumarou Sawadogo, car son programme est en phase avec ses préoccupations.

Pour sa part, Oumarou Sawadogo a promis de travailler à rassembler et à réconcilier les acteurs du football burkinabè s’il est élu au soir du 31 août prochain, même s’il reconnaît que les attentes des différents acteurs seront nombreuses.
Agence d’information du Burkina
SM/ata

Le Burkina enregistre des avancées significatives dans la modernisation de l’administration et de la gouvernance

Burkina-Administration-Modernisation

Le Burkina enregistre des avancées significatives dans la modernisation de l’administration et de la gouvernance

Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB) – Le Burkina a enregistré des avancées significatives dans la modernisation de l’administration et la bonne gouvernance, a appris l’AIB jeudi, au cours d’une rencontre présidée par le Premier ministre Appolinaire Kyelem de Tambela.

Le ministre Basolma Bazié, au nom du Premier ministre, a salué les efforts et le professionnalisme des acteurs engagés dans ce processus, soulignant les progrès réalisés depuis 2022 pour moderniser l’administration burkinabè et renforcer la bonne gouvernance.

« Parmi les progrès de la modernisation, nous avons entre autres l’accès aux concours via des inscriptions et corrections en ligne, garantissant ainsi la transparence et l’efficacité du processus, la numérisation des services publics permettant désormais le paiement en ligne des impôts, et l’utilisation de timbres électroniques », a-t-il déclaré.

En outre, le Dr Sidi Barry, secrétaire permanent de la MABG, a indiqué que cette session a permis d’adopter deux rapports essentiels : l’état de la mise en œuvre de la stratégie nationale de modernisation de l’administration publique, et l’état de la gouvernance en 2023. « Ces documents serviront de base pour de nouvelles orientations visant à renforcer les actions en cours », a-t-il précisé.

Dr Sidi Barry atteste que les initiatives telles que le développement de 51 e-services, la vulgarisation de la loi sur la neutralité politique, et les réformes entreprises, réduisant les délais d’accès à la justice pour les citoyens, témoignent des efforts continus pour améliorer la gouvernance.

Dr Sidi Barry a ajouté : « On peut dire qu’en 2023, des actions majeures ont été engagées, et si la dynamique est maintenue, on pourrait aller vers une modernisation de notre administration, mais surtout un renforcement de la bonne gouvernance au Burkina Faso. »

Ces initiatives illustrent la détermination du gouvernement à poursuivre la modernisation de l’administration et à instaurer une gouvernance efficace, malgré les défis persistants.

Agence d’information du Burkina
OSA/ata

Le gouvernement du Niger adopte la réduction de 50% frais des soins dans les formations publiques

Niger-Santé-Coût-Baisse

Le gouvernement du Niger adopte la réduction de 50% frais des soins dans les formations publiques

Ouagadougou, 23 août 2024 (AIB) – Le gouvernement du Niger a adopté ce jeudi 22 Août 2024 un décret réduisant de moitié les tarifs des prestations des soins dans les formations publiques de santé, selon l’ANP.

Le décret approuvé en conseil des ministres porte sur une réduction de 50% des coûts actuellement pratiqués dans les formations publiques de santé et concerne les prestations suivantes: les consultations curatives des personnes de plus de 5 ans; la mise en observation des malades; les hospitalisations; les examens de laboratoire ; les examens d’imagerie et les actes médico- chirurgicaux.

Par ailleurs, les accouchements sont gratuits et désormais, pour la dialyse, les patients n’auront plus à constituer le forfait à vie qui est de 150 000 FCFA.
Ces mesures entrent en vigueur à compter du 1er septembre 2024.

Le décret fixe les tarifs de prestations des soins dans les formations publiques de santé dans l’optique de l’harmonisation et de la réduction des coûts applicables à tous les niveaux de la pyramide des soins à savoir : les Cases de Santé, les Centres de Santé Intégrés, les Hôpitaux de Districts, les Centres Hospitaliers Régionaux, les Centres de Santé de la Mère et de l’Enfant, les Hôpitaux Nationaux y compris la Maternité Issaka Gazobi et les Hôpitaux Nationaux de Référence.

«Le niveau actuel des tarifs des prestations de santé dans les formations sanitaires publiques est très disparate et constitue une entrave majeure pour l’accessibilité aux soins de la population», indique le communiqué issu du conseil des ministres.

Cette décision du gouvernement s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des engagements du CNSP et du gouvernement pour l’amélioration de la santé des populations, indique le conseil des ministres dans le communiqué.
Ces différentes mesures sont inspirées par la nécessité d’assurer une justice sociale aux populations les plus démunies, en particulier celles se trouvant en zone rurale, explique l’ANP.

Agence d’Information du Burkina

Il y a un an, le président Français déclarait que sans l’intervention française, les pays de l’AES allaient tous disparaitre

AES-France-Relations-Déclaration-Rappel

Il y a un an, le président Français déclarait que sans l’intervention française, les pays de l’AES allaient tous disparaitre

Ouagadougou, 23 août 2024 (AIB) – Le président français Emmanuel Macron a confié au journal Le Point, il y a un an, que sans l’intervention militaire française en Afrique, le Burkina, le Mali et le Niger qui composent aujourd’hui l’Alliance des Etats du Sahel, n’existeraient plus.

Dans un entretien diffusé le 23 août 2023, le président Macron avait déclaré : «si l’on prend de la hauteur, la France a eu raison de s’engager au côté d’États africains pour lutter contre le terrorisme. C’est son honneur et sa responsabilité. Si nous ne nous étions pas engagés, avec les opérations Serval puis Barkhane, il n’y aurait, sans doute, plus de Mali, plus de Burkina Faso, je ne suis même pas sûr qu’il y aurait encore le Niger»

«Ces interventions françaises, à la demande des États africains, ont été des succès. Elles ont empêché la création de califats à quelques milliers de kilomètres de nos frontières. Il y a, certes, une crise politique dans beaucoup de pays d’Afrique de l’Ouest. Et quand il y a un coup d’État et que la priorité des nouveaux régimes n’est pas de lutter contre le terrorisme, la France n’a pas vocation à rester engagée. C’est, il est vrai, dramatique pour les États concernés», avait poursuivi le chef de l’Etat français.
Agence d’Information du Burkina
Crédit Photo : AFP

Flash : Le ministère en charge des Carrières s’est donné la tâche de répertorier les carrières artisanales abandonnées des régions du Centre et des Hauts-bassins, en vue de leur réhabilitation.

Flash : Le ministère en charge des Carrières s’est donné la tâche de répertorier les carrières artisanales abandonnées des régions du Centre et des Hauts-bassins, en vue de leur réhabilitation.

Agence d’Information du Burkina

Il y a un an, la force de la Cedeao était «prête à intervenir» pour rétablir Bazoum au pouvoir à Niamey

Niger-CEDEAO-Intervention-Préparation-Rappel

Il y a un an, la force de la Cedeao était «prête à intervenir» pour rétablir Bazoum au pouvoir à Niamey

Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB) – Il y a un an, le 18 août 2023, la force de la Cédéao s’était dite «prête à intervenir» au Niger pour attaquer les Nigériens dans l’objectif de réussir à replacer au pouvoir Mohamed Bazoum, évincé le 26 juillet plutôt.

La force de la Cedeao est «prête à intervenir» au Niger dès que les dirigeants des pays ouest-africains en donneront l’ordre, avait indiqué le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah.

A l’issue d’une réunion des chefs d’état-major des armées ouest-africaines réunis depuis jeudi à Accra, il avait notamment dit : «nous sommes prêts à intervenir dès que l’ordre sera donné. Le jour de l’intervention a aussi été fixé»

La France avait rappelé qu’elle était favorable aux décisions de la Cédéao qui dès le 10 août 2023 avait ordonné le déploiement d’une «force en attente» pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger, et qui devrait intervenir «dans les plus brefs délais», de l’avis du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara.

Le président du Faso du Faso avait alors prévenu que le Burkina Faso allait s’aligner du côté des forces nigériennes si la Cédéao mettait à exécution ses menaces d’agression.
Le 30 août 2023, en Conseil des ministres, le Burkina Faso avait décidé d’envoyer des soldats, en soutien au peuple nigérien, face à l’ultimatum lancé le 7 août 2023 par la Cédéao pour rétablir au besoin par la force, l’ex-président, Mohamed Bazoum dans ses fonctions.

Officiellement la Cédéao n’a pas encore renoncé à son projet d’intervention militaire au Niger. Toutefois, le Niger, le Mali et le Burkina se sont retirés de cette institution régionale dès janvier 2024 pour protester contre son éloignement de ses idéaux de départ, ses sanctions injustes et son assujettissement à des puissances étrangères.
En juin dernier, la Cédéao a annoncé la mise en place d’une force antiterroriste qui attend d’être concrétisée.

Agence d’Information du Burkina
Crédit Photo : AFP/Kola Sulaimon

Namentenga : La redynamisation des services publics au centre des échanges

Burkina-Namentenga-Redynamisation-Services

Namentenga : La redynamisation des services publics au centre des échanges

Boulsa, 22 août 2024 (AIB)-  Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a présidé ce jeudi 22 août 2024 une rencontre d’échanges à Boulsa, sur la redynamisation des services publics dans les localités où les populations ont été réinstallées.

A cet effet, les échanges francs et constructifs entre les commandants des unités Guépard et Fantôme, les Présidents des délégations spéciales (PDS) et les enseignants ont abouti à la prise des engagements et de recommandations.

« Collaborez avec les forces combattantes sur le terrain. C’est le meilleur moyen de minimiser les risques», a instruit le haut-commissaire, Adama Conseiga aux participants.

L’ensemble de la hiérarchie provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle en général et celle de l’enseignement post primaire et secondaire en particulier ont chacune en ce qui la concerne fait l’état de fonctionnement de leurs établissements respectifs  de l’année scolaire précédente relatif  aux  classes réouvertes, les résultats enregistrés  et  les difficultés rencontrées.

En abordant l’année scolaire 2024-2025, la question d’accessibilité dans certaines zones à risques et  la question de disponibilité du potentiel  élèves, en vue du redéploiement du personnel pour la réouverture des classes au primaire et au secondaire ont  été largement débattues.

Le premier responsable de la province du Namentenga, Adama Conseiga a ordonné que les occupants des salles de classe les libèrent pour  estimer le nombre d’élèves dans chaque localité  dans l’attente de la rentrée.

Satisfait des échanges,  le haut-commissaire Conseiga a félicité les acteurs sur le terrain et s’est s’engagé à poursuivre les échanges avec les partenaires au développement des communes de Bouroum ,  de Nagbingou , de Tougouri et  de Yalgo  les jours à venir.

Les participants ont également souhaité le retour effectif des populations des zones récupérées pour faciliter, entre autres, la rentrée scolaire, leur  prise en charge humanitaire.

Les  préfets, les présidents des délégations spéciales, pour leur part, ont pris l’engagement de regagner leurs entités respectives au plus tard  le 15 septembre  prochain.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

 

 

 

Un entrepreneur ghanéen apporte des vivres de 13 millions à des refugiés burkinabè vivant au Ghana

Burkina-Ghana-Solidarité

Un entrepreneur ghanéen apporte des vivres de 13 millions à des refugiés burkinabè vivant au Ghana

Ouagadougou, 22 août 24 (AIB) – Le PDG des sociétés Ghana Nuts Limited et de International Oils and Fats Burkina basée à Bobo-Dioulasso, Dr Obed Asante a remis jeudi, des vivres d’une valeur d’environ 13,671 millions FCFA à des Burkinabè refugiés au nord du Ghana.

C’est le gérant intérimaire du consulat général du Burkina Faso à Kumasi en République du Ghana, Tobignaré Jacques Gouba qui de Dr Obed Asante les produits alimentaires destinés aux refugiés burkinabè établis au Ghana.
Selon le représentant du donateur, Kwadwo Obeng Abogye, ce geste traduit l’attachement et la solidarité du PDG de la société envers le Burkina Faso et les Burkinabè qui traversent une situation de défis sécuritaire et humanitaire.

M. Abogye a en outre salué l’intégrité, l’abnégation et l’ardeur au travail des refugié avant d’annoncer que son mandant va leur offrir un champ de 1000 hectares.

Aussi, a poursuivi Kwadwo Obeng Abogye, «Il vous appuiera en intrants et achètera l’intégralité de vos productions de maïs, de soja, de sésame, de gingembre, d’oignons et d’amandes de karité pour ses usines »
Pour sa part, le Gérant intérimaire du consulat général du Burkina, Jacques Gouba a remercié le patron de Ghana Nuts Limited, pour sa générosité et sa solidarité à l’endroit de son pays.

Il a indiqué que les vivres vont contribuer à soulager les bénéficiaires dans l’immédiat.
Selon les estimations, la région des savanes et celle de l’Est de Bono au Ghana, abritent 923 Burkinabè réfugiés du fait des attaques terroristes.

Agence d’Information du Burkina
YOS/ck

Un homme interpelé à Ouagadougou pour vente illégale de médicaments de soins pour animaux

Burkina-Santé vétérinaire-Médicament-Saisie

Un homme interpelé à Ouagadougou pour vente illégale de médicaments de soins pour animaux

Ouagadougou, la Direction générale des services vétérinaires (DGSV) avec l’aide de la police municipale a mis fin aux activités d’un vendeur de produits pharmaceutiques vétérinaires dans la ville de Ouagadougou, pour illégalité, ce mercredi 21 août 2024.
Le contrevenant a été appréhendé et 108 sachets de médicaments d’une valeur d’environ 300 mille FCFA ont été saisis selon le ministère en charge des Ressources animales.
Les produits étaient importés depuis un pays voisin et vendus en ligne au Burkina Faso.

Suite à des enquêtes conduites par la police municipale de la ville de Ouagadougou, précise la source.
Le mis à cause a expliqué qu’il a commencé à pratiquer cette activité à partir du mois d’avril 2024 et qu’il n’était qu’à sa deuxième commande, tout en prétendant ignorer l’existence d’une loi interdisant la vente de produits pharmaceutiques vétérinaires par des personnes non autorisées.
Selon Dr Rimibtiri Segda, chef de service du médicament et de la profession vétérinaire, il est reproché au présumé auteur, l’importation, la détention, la publicité et la vente de médicaments vétérinaires contrefaits.
«Ce sont des médicaments non homologués dont nous ignorons les principes actifs. L’utilisation de ces médicaments pourrait affecter la santé animale et humaine», souligne-t-il.

Le médecin vétérinaire a rappelé que selon le code de santé animale et de santé publique vétérinaire, seuls les pharmaciens titulaires d’une officine, les docteurs vétérinaires ou des groupements de vétérinaires, sont autorisés à détenir et à vendre des produits vétérinaires. Il a ajouté que la publicité sur ces médicaments est strictement interdite.
Les contrevenants à la loi sur la vente des médicaments vétérinaires encourent des peines pécuniaires et/ou d’emprisonnement conformément aux textes en vigueur.

Agence d’Information du Burkina
Source MARAH

La délégation du Burkina au conclave Afrique-Inde défend la mobilisation des ressources domestiques pour le développement de l’Afrique

Afrique-Inde -Développement-Conclave

La délégation du Burkina au conclave Afrique-Inde défend la mobilisation des ressources domestiques pour le développement de l’Afrique

Ouagadougou, le 22 août 2024 (AIB) – La délégation du Burkina Faso au 19e conclave Afrique Inde qui se tient du 19 au 22 août à New-Dehli, a défendu la nécessité pour les pays africains de redoubler d’effort dans la mobilisation des ressources domestiques pour une croissance soutenue en Afrique.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a insisté sur l’autofinancement du continent au cours d’un panel de discussion sur les modèles de financement dans l’histoire de la croissance en Afrique, rapporte le service de communication du ministre.

M. Nacanabo a relevé certes l’apport non négligeable des modèles classiques de financement issus de la coopération multilatérale et bilatérale, des marchés financiers, du secteur privé et des mécanismes innovants de financement dont les partenariats public-privé. Mais il a souligné la nécessité pour les pays africains de redoubler d’effort dans la mobilisation des ressources domestiques pour une croissance soutenue et durable.

Le ministre était accompagné à ce panel du Coordonnateur national de l’Unité de partenariat Public privé et du Directeur de la coopération bilatérale. Sont également présents au conclave le ministre du Commerce et de l’Industrie, celui de la Transition digitale et le ministre délégué chargé de la coopération régionale,

Au cours de leur séjour, la délégation burkinabè a échangé avec le ministre indien des finances, Nirmala Sitharaman, sur l’état de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et l’Inde et sur les questions de digitalisation des taxes et impôts.

En outre, la délégation et le Directeur général de Exim Bank ont fait le point de l’exécution des projets financés par cette Institution et échangé sur les perspectives de financement de nouveaux projets avec lesquels des engagements ont été pris pour renforcer le suivi de la coopération et de la mise en œuvre des projets de développement.

Agence d’Information du Burkina

Koudougou : Le PUDTR en voie de soulager les écoles à larges effectifs

Koudougou : Le PUDTR en voie de soulager les écoles à larges effectifs

Koudougou, 22 août 2024(AIB)-Grâce au Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) lancé par la Transition, les écoles de Koudougou à larges effectifs sont en voie de se désengorger avec la construction de nouvelles infrastructures innovantes et inclusives. Le directeur régional en charge de l’éducation, Abylaicé Rouamba, est allé constater de visu, le lundi 19 août 2024, l’état d’avancement des travaux entamés en juillet dernier.

Dans les agglomérations urbaines comme Koudougou, 3 ème ville du Burkina Faso, nombre d’écoles connaissent des effectifs pléthoriques. Cet état de faits joue beaucoup en défaveur de la qualité de l’enseignement.

A Koudougou, c’est le cas au niveau des écoles de Dapoya au secteur 1, Teeltaaba au secteur 5 , Écoles Sud au secteur 6 et Wendpanga au secteur 9.

On note même dans certaines classes des effectifs qui dépassent 100 élèves. Toute chose qui rebute les structures syndicales qui, pour cela, n’ont de cesse de réclamer à cor et à cri le respect des textes qui prévoient cinquante élèves par classe.

Un tel environnement n’est pas pour arranger la quiétude des responsables en charge de l’éducation au niveau local.

Fort heureusement, grâce aux initiatives de la Transition qui ont permis de lancer le projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), les lignes sont entrain de bouger dans le Centre-Ouest.

En effet, depuis déjà le mois de juillet, un certain nombre d’écoles à larges effectifs à Koudougou, bénéficient de nouvelles infrastructures scolaires.

En sortant sur le terrain le lundi 19 août 2024, le DREPPNF du Centre-Ouest, Abylaicé Rouamba, voulait s’assurer de la bonne marche des chantiers.

A l’entendre, il tire un satisfecit général à partir de ce qu’il a vu dans la mesure où, dit-il, le taux de réalisation des travaux avoisine 50% en moins de deux mois.

Au niveau des écoles Sud, par exemple, le responsable du suivi- contrôle, Tanguy Lompo, ne dit pas le contraire quand il avance ceci: « le niveau des travaux est satisfaisant ». Et de justifier : « le chantier avance sans difficultés majeues ».

Au niveau du bloc 2, par exemple, c’est la ferme que les ouvriers s’activent à monter.

Chaque bloc, faut-il le rappeler, comprend trois salles de classes, un hall, un bureau, un magasin sans oublier les latrines modernes qui prennent en compte les rampes pour les personnes à mobilité réduite.

Le constat a donné de voir sur les différents sites que les chantiers avancent normalement.

Du reste les responsables de ces entreprises de construction, promettent de livrer à bonne date les salles de classes pour la rentrée prochaine.

Le PDG de l’entreprise EOM, Moumini Ouedraogo, a salué la démarche du DREPPNF venu les encourager dans leur tâche.

Tout compte fait, le DREPPNF se réjouit énormément de cette initiative des plus hautes autorités qui ne fait qu’améliorer la qualité de l’enseignement dans la région.

En ce sens qu’avec cette possibilité de désengorger les salles de classes, l’on gagne à plusieurs égards. D’abord en climat social vu que cela va apaiser les tensions entre les structures syndicales et les responsables de l’éducation. Ensuite, en qualité parce que les enseignants seront à l’aise face à des effectifs réduits. Enfin, les parents d’élèves ne pourront que se réjouir des meilleures conditions d’apprentissage pour leurs progénitures.

M.Rouamba a tenu à saluer et à remercier vivement « cette bonne action » des premières autorités du pays dont
le président de l’Assemblée Législative de la Transition , qui a bien voulu offrir les blocs au niveau des écoles de Dapoya.

C’est un directeur régional tout comblé qui a regagné son bureau parce que quelque chose de concret est faite sur le terrain pour la qualité de l’enseignement et qui va permettre de relever les défis.
Agence d’information du Burkina
BP/ata

Burkina : Des manifestants appellent à une réforme de la justice

Burkina-Manifestation-Justice

Burkina : Des manifestants appellent à une réforme de la justice

Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB) – La veille citoyenne a appelé jeudi à Ouagadougou à une reforme de la justice burkinabè pour la cadrer avec les «aspirations profondes» du peuple.
Une foule de manifestants a arpenté les artères de la ville de Ouagadougou pour dénoncer des insuffisances de la justice burkinabè et demander qu’elle soit reformée.
Selon l’un des manifestants, les décisions de la justice burkinabè ne cadrent pas avec les réalités socio-culturelles du pays. Selon lui, le peuple ne se sent pas dans les décisions de la justice.

«Le pays est en guerre, alors que des magistrats estiment que ce n’est pas le cas. Nous avons l’impression que nous ne vivons pas dans le même pays», s’est insurgé un autre.

Selon lui, le pays dispose de magistrats intègres qui ne doivent pas laisser les autres ternir l’image de l’institution.
Tout en renouvelant leur soutien au chef de l’État le capitaine Ibrahim Traoré, les manifestants ont invité les acteurs de la justice à accompagner la marche de la reconquête et de la restauration de l’intégrité territoriale du pays.

Les manifestants ont remis une plateforme revendicative à la justice.
Notons que cette manifestation a lieu quelques jours après la sortie de l’intersyndicale des magistrats dénonçant la réquisition de magistrats pour le front.

Agence d’information du Burkina
YOS/dnk/ck

Balé : Le gouverneur au chevet des populations sinistrées de Hèrèdougou

Balé : Le gouverneur au chevet des populations sinistrées de Hèrèdougou

Boromo, le 22 août 2024 (AIB) – Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Bassinga, a conduit une importante délégation des autorités administratives dans l’après-midi du mercredi 21 août 2024 dans le village sinistré de Hèrèdougou pour témoigner de la solidarité de la Nation. La délégation a pu constater l’évolution de la situation de l’eau ayant submergé le pont dudit village et a pris des mesures urgentes.

Quelques heures après l’arrêt momentané de la circulation routière sur la nationale 1 au niveau du village de Hèrèdougou, dans la commune de PA, une délégation des autorités administratives conduite par le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Bassinga, s’est rendue sur les lieux pour réconforter les populations sinistrées, encourager les forces de défense et de sécurité sur le terrain, et prendre des décisions nécessaires.

La délégation du gouverneur a constaté l’ampleur de l’eau sur la chaussée. Selon les explications du commandant de la brigade nationale des sapeurs-pompiers de Boromo, le capitaine Boris Ouédraogo, le niveau de l’eau n’a cessé d’augmenter depuis les premières heures de la matinée jusqu’à l’arrivée de la délégation.

Les techniciens de la direction générale de l’eau ont précisé que le niveau de l’eau a dépassé 1,5 m sur la chaussée, qui est submergée sur plus de quatre kilomètres, rendant le pont complètement invisible. Tous s’accordent à dire que le niveau de l’eau ne baissera pas de sitôt.

Tirant les conséquences de l’impraticabilité de la chaussée, le gouverneur Bassinga a, dans un communiqué en date du 21 août 2024, informé les populations riveraines de la rivière Grand Balé ainsi que les usagers de la Route Nationale N°1 que le trafic est désormais strictement interdit sur cette partie du tronçon, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Selon les termes du même communiqué, le gouverneur exhorte les populations et les usagers de la RN1 à faire preuve de prudence et de patience, à suivre scrupuleusement les consignes de sécurité émises par les autorités locales, et à rester informés des mises à jour régulières sur la situation météorologique et hydrologique.

Le communiqué ayant pris effet immédiat, la circulation a été bloquée à quelques mètres de la sortie de Boromo et de PA, immobilisant de nombreux usagers, avec une file interminable de véhicules de tous genres.

Au-delà des mesures de sécurisation du tronçon, le gouverneur a porté une attention particulière aux populations sinistrées du village de Hèrèdougou.

 

Les autorités ont également constaté les nombreux dégâts matériels suite à l’inondation du village, que les eaux ont transformé en un grand lac, laissant dans le désarroi plus de trois cents (300) personnes sinistrées, selon les chiffres provisoires du recensement de la direction provinciale en charge de l’action humanitaire, appuyée par les volontaires de la Croix-Rouge locale.

La délégation a rendu visite aux sinistrés réfugiés dans les salles de classe de l’école du village, dans l’église locale, et chez certains proches.

Sur leurs visages se lisait une grande tristesse. Les femmes et les enfants étaient les plus nombreux. L’espace d’accueil était visiblement restreint pour abriter les vivres sauvés, les sacs d’habits, ainsi que les nattes pour la nuit.

Face à la situation humanitaire, le gouverneur a tenu à les rassurer : « Nous sommes venus vous dire que vous n’êtes pas seuls, nous sommes là pour vous témoigner la solidarité de toute la nation. C’est pour mieux organiser le secours d’urgence que les services de l’action humanitaire procèdent au recensement des ménages. Dans les heures à venir, le CONASUR viendra à votre secours », a déclaré l’autorité régionale.

Ce fut également l’occasion pour le gouverneur d’inviter les parents à faire attention aux enfants afin d’éviter le pire. Il a aussi sensibilisé les habitants à éviter de construire en zone inondable pour se mettre à l’abri.

Le gouverneur était accompagné par la secrétaire générale de la province des Balé, les préfets de PA et de Boromo, les responsables des forces de défense et de sécurité, ainsi que les directeurs régionaux et provinciaux en charge de l’eau, des infrastructures, de l’agriculture et de l’action humanitaire, et le directeur général des ressources en eaux.

Obkiri MIEN
AIB Balé

Ouagadougou: une association opte pour un reboisement de proximité à Pazani

Ouagadougou: une association opte pour un reboisement de proximité à Pazani

Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB) – L’association Action citoyenne pour le développement endogène (ACDE) a planté jeudi une cinquantaine d’arbres devant des concessions qu’elle a identifiées dans le quartier Pazani de Ouagadougou.

Dans le cadre de son activité dénommée « Ma ville verte », l’association Action citoyenne pour le développement endogène (ACDE) a mis en terre 50 pieds d’arbres devant des concessions qu’elle a recensées dans le quartier Pazani, dans l’arrondissement 9 de la ville de Ouagadougou.

Selon le président de l’association, Abdoudramane Sawadogo, l’initiative « Ma ville verte », portée par l’ACDE, vise à planter au moins un arbre devant la porte de chaque concession des villes du Burkina Faso.

« L’entretien des arbres plantés dans les grands espaces est assez difficile. Malgré les nombreuses campagnes de reboisement, les résultats sont moins visibles », a déclaré le président de l’association ACDE.
Fort de ce constat, a poursuivi M. Sawadogo, notre association a opté pour un reboisement de proximité, c’est-à-dire qui se fait devant les domiciles pour reverdir le Burkina Faso.

Concrètement, « Nous nous entretenons avec les personnes intéressées qui choisissent l’arbre, puis nous leur remettons une grille d’entretien des arbres avant de passer à la plantation proprement dite », a expliqué M. Sawadogo.

Action citoyenne pour le développement endogène est une association créée en 2023 dans le but de promouvoir le développement endogène, selon le président de l’organisation.

Pour cette première édition, seules le manguier et le neem ont été retenus comme espèces d’arbres pour le reboisement dans l’unique quartier de Pazani.

Les organisateurs projettent, lors des prochaines éditions, de planter le maximum d’espèces dans toutes les villes du pays.

Agence d’information du Burkina
YOS/ck/ata

USA: Trump annonce le lancement de sa propre plateforme de cryptomonnaies

USA: Trump annonce le lancement de sa propre plateforme de cryptomonnaies

New York, États-Unis

Donald Trump a annoncé jeudi le lancement prochain d’une plateforme de cryptomonnaies, la présentant comme une alternative aux offres des grandes banques et des institutions financières majeures.

« Les Américains sont essorés par les grandes banques et les élites financières depuis trop longtemps », a écrit le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine sur X (ex-Twitter) et son réseau social Truth Social. « Il est temps que nous résistions, ensemble. »

Donald Trump n’a fourni aucune précision quant à la teneur exacte du projet, appelé The DeFiant Ones. Deux de ses fils, Eric et Donald Jr, dirigeants du conglomérat familial Trump Organization, l’ont décrit, ces dernières semaines, comme de « l’immobilier numérique ».

Dans le New York Post, Eric Trump a évoqué « du collatéral auquel tout le monde peut avoir accès instantanément ». En finance, le collatéral désigne généralement des actifs déposés en contrepartie de l’obtention d’un prêt.

Défavorable, durant sa présidence, aux cryptomonnaies, qu’il a même qualifiées d' »arnaque », Donald Trump a radicalement changé sa position depuis, au point de se présenter désormais en champion des devises numériques.

De passage à une importante conférence du secteur, fin juillet, à Nashville (Tennessee), le promoteur immobilier a promis qu’en cas de réélection, il serait « le président pro-innovation et pro-bitcoin dont l’Amérique a besoin ».

L’ancien président prend ainsi le contrepied du gouvernement Biden, considéré comme partisan d’une régulation du secteur.

Des documents publiés mi-août ont montré que Donald Trump détenait entre 1 et 5 millions de dollars d’ether, la deuxième cryptomonnaie la plus importante au monde.

La plateforme promise par Donald Trump s’appuiera sur la finance dite décentralisée, un mécanisme qui permet de ne plus passer par un intermédiaire comme une banque pour effectuer des transactions avec un tiers.

La finance décentralisée ou DeFi est basée sur la technologie dite de la blockchain, qui tient un registre théoriquement inviolable des transactions, consultable par tous.

Avec AFP

Pâ/ Hèrèdougou : Des populations sinistrées se réfugient dans des salles de classe

Pâ/ Hèrèdougou : Des populations sinistrées se réfugient dans des salles de classe

Pâ, 22 août 2024 (AIB)-Des dizaines de personnes ont trouvé refuge dans les salles de classes de l’école de Hèrèdougou, après les fortes pluies de ces dernières 72 heures, a constaté l’AIB hier mercredi dans la matinée.

Plusieurs dizaines de personnes ont été sinistrées dans le village de Hèrèdougou suite aux fortes pluies tombées dans la nuit du 20 au 21 août 2024. Depuis la matinée du mercredi, plusieurs habitations et boutiques se sont effondrées sous le poids de l’eau. À travers le village, les dégâts matériels sont énormes. Plusieurs personnes ont fui leurs maisons pour se réfugier à l’école, emportant avec elles des vivres, de la volaille et du bétail.

Agence d’information du Burkina
OM/ata

Yatenga: Lancement du projet : « Gardien de nos valeurs »

Yatenga: Lancement du projet : « Gardien de nos valeurs »

Ouahigouya, 22 août 2024 (AIB) – L’Association pour la Relance Culturelle et Artistique Nouvelle (ARCAN) a lancé le 16 août 2024, son projet « Gardien de nos Valeurs » (GAVAL). La cérémonie s’est tenue sous la présidence de Issouf Sawadogo, conseiller technique représentant le Gouverneur de la région du Nord.

Depuis 2017, l’Association pour la Relance Culturelle et Artistique Nouvelle s’engage dans la lutte contre l’extrémisme violent à travers des projets de renforcement des capacités des jeunes sur la cohésion sociale et la résilience.

Le projet « Gardien de nos valeurs » (GAVAL), porté par ARCAN et lancé ce vendredi 16 août, s’inscrit dans la continuité de ces actions de sensibilisation, de formation et d’information saine sur les valeurs culturelles et démocratiques dans les communes de Kaya et Ouahigouya.

GAVAL vise à renforcer les capacités des jeunes et des femmes en mettant en place un cadre de formation et d’information saine, axé sur les valeurs culturelles et démocratiques.

Selon Germain Ouédraogo, directeur de l’association et promoteur du projet, il s’agit de former et d’équiper les jeunes pour les amener à explorer les valeurs traditionnelles et culturelles de la démocratie.

À en croire M. Ouédraogo, le projet mènera notamment des recherches-actions, réalisera une étude pour élaborer une cartographie locale des valeurs culturelles et traditionnelles de la démocratie, et formera une soixantaine de jeunes sur la participation citoyenne et des thématiques liées au vivre ensemble.

Issouf Sawadogo, conseiller technique, au nom du premier responsable de la région, a félicité ARCAN pour ses multiples actions sur le terrain dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile.

Il a remercié l’ambassade du Royaume de Belgique, qui, à travers son projet « Espace Civique », a compris la pertinence du projet en appuyant ARCAN techniquement et financièrement.

M. Sawadogo a assuré les membres de l’association du soutien de l’administration tout au long des 21 mois de mise en œuvre du projet pour l’atteinte des objectifs visés.

Agence d’Information du Burkina
PN/ata

L’AES bientôt dotée d’une Stratégie de Communication et d’une plateforme numérique de diffusion de web TV

AES-Communication-Stratégie-Elaboration

L’AES bientôt dotée d’une Stratégie de Communication et d’une plateforme numérique de diffusion de web TV

Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB/ANP) – Un atelier d’élaboration de la stratégie de communication et de mise en place d’une plateforme numérique certifiée de diffusion de la web TV de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), a ouvert ses travaux, ce jeudi 22 août 2024 à Bamako au Mali sous la présidence du ministre malien de la Communication, de l’Economie numérique et de modernisation de l’Admistration.

Cet atelier regroupe plusieurs experts de la communication et du digital qui vont se pancher sur les grands axes de la communication de l’AES pour répondre aux besoins informationnels et commucationnels des populations du Burkina, du Mali et du Niger.

Ainsi, les participants à cet atelier vont discuter des termes de références pour l’élaboration de la stratégie de Communication et échanger sur le chronogramme des actions de commutation communes pour le développement et les intérêts des trois pays.

La mise en place de l’architecture de défense collective et d’assistance mutuelle, en réponse aux défis communs des trois pays, par la signature le 16 septembre 2023 de la Charte du Liptako-Gourma, instituant l’Alliance des Etats du Sahel (AES) marque le point de départ de cette volonté partagée et d’un leadership africain solidaire. Elle vise à établir un mécanisme de coopération tourné vers la Confédération des trois États et l’intégration socio-économique des peuples de l’Alliance.

À cet effet, la communication de l’AES doit se dérouler dans un environnement largement occupé sur les réseaux sociaux par des plateformes qui diffusent des informations au nom de l’Alliance.

Aussi l’AES doit, pour ce faire, communiquer en vue de faire face à la guerre informationnelle qui lui est imposée, rassurer et encourager ses populations dans le but d’obtenir leur accompagnement et leur soutien aux efforts des Autorités des trois pays pour l’atteinte des objectifs fixés et se faire entendre et comprendre par la communauté internationale.

Rappelons que l’Alliance des Etats du Sahel (AES) est une confédération regroupant trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger). Elle est née de la volonté politique des chefs d’Etat des pays de créer un espace africain de souveraineté sur le plan sécuritaire, politique, géostratégique et économique.

Elle a été mise en place dans un environnement d’hostilité et de vive tension politique et sécuritaire, et est un instrument de mutualisation de capacités qui suscite espoir et engouement chez les populations et aux panafricains.

L’AES devrait être soutenue par une véritable stratégie de communication orientée, d’une part vers les populations locales pour renforcer leur résilience face aux chocs internes et externes et, d’autre part, vers une communauté internationale de plus en plus soumise au diktat de certaines puissances.

Agence d’Information du Burkina

Revue à mi-parcours du budget 2024 et examen des avant-projets de budget 2025-2027

Burkina-Finances-Budget

Revue à mi-parcours du budget 2024 et examen des avant-projets de budget 2025-2027

Ouagadougou, le 22 août 2024 (AIB) – La Commission d’arbitrage budgétaire, présidée par madame le ministre délégué chargé du Budget, Fatoumata Bako/Traoré, procède à l’examen de la revue à mi-parcours de l’exécution du budget 2024 et des avant-projets de budget 2025-2027 des ministères et institutions.

L’exercice qui s’étale sur une semaine verra le passage à tour de rôle des ministres et des présidents d’institutions, accompagnées de leurs collaborateurs. Il consiste en un examen de l’exécution du budget de chaque entité au 30 juin 2024. La commission examine également les programmations projetées par chaque ministère et institution sur la période 2025-2027 et procède à un arbitrage.

Les travaux de la commission d’arbitrage budgétaire constituent une étape importante dans le processus d’élaboration du Budget de l’Etat. Elle intervient après les rencontres techniques préparatoires.
Agence d’Information du Burkina
Source DCRP/MEF

Kourweogo/Accès vaccinal dans le district sanitaire de Boussé : Une association présente son rapport trimestriel

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Kourweogo/Accès vaccinal dans le district sanitaire de Boussé : Une association présente son rapport trimestriel

Boussé, (AIB)-L’Association de développement intégré des jeunes du Burkina Faso (ADIJ-BF), a présenté, le lundi 19 août 2024 à Boussé, son rapport trimestriel de veille communautaire sur l’accès à la vaccination. C’était sous la présidence du secrétaire général de la province du Kourweogo, Harouna Kombasséré.

Le rapport trimestriel de veille communautaire sur l’accès à la vaccination a été présenté le lundi 19 août 2024 à Boussé par l’Association de développement intégré des jeunes du Burkina Faso (ADIJ-BF).

Le président de l’ADIJ-BF, Michel Ouédraogo, a indiqué que pour le trimestre, sa structure a pu conduire deux activités en rapport avec la prévention des maladies dans la province.

Il s’agit, a-t-il dit, du projet d’appui à l’accélération du programme de vaccination de zéro dose et l’intégration de la vaccination contre la COVID 19 dans les soins de santé primaires dans les régions du Centre, Plateau Central, Centre Ouest, Hauts-Bassins et Centre Sud du Burkina Faso et le projet intitulé « Bâtir ensemble un argumentaire en faveur de la vaccination ».

Selon lui, ce cadre d’échange périodique permet aux acteurs du domaine de la santé du Kourwéogo de prendre connaissance des résultats atteints par sa structure et ses partenaires dans la mise en œuvre des projets suscités.

Michel Ouédraogo, a ajouté que c’est pour apporter leurs contributions à la résolution des entraves et dysfonctionnement à l’accès vaccinal relevés par les facilitateurs du niveau district.

Les différentes présentations ont permis à l’assistance d’apprécier le travail effectué par l’association à partir du mois d’avril 2024.

Ainsi, 130 enfants insuffisamment vaccinés sur 55O prévus ont été rattrapés.

Pour les enfants de zéro dose, sur une prévision de 80, 7 ont pu être retrouvés et leurs carnet mis à jour.

Dans le même registre, 83 femmes non à jour ont reçu leur dose de vaccin anti tétanique et 53 filles de neuf ans vaccinées contre le HPV.

La synthèse des collectes de données sur l’accès vaccinal s’est aussi intéressée entre autres, à la disponibilité des antigènes et réactifs, des intrants et petits matériels, des équipements de la chaine de froid et outils et au personnel.

Le constat fait suite aux communications, révèle des freins à la couverture vaccinale et des insuffisances en termes de personnel et matériel.

En effet, la mobilité et le non-respect de l’aire sanitaire par certains parents, et la question des manifestations post vaccinales indésirables sont entre autre des blocages au bon déroulement des opérations sur le terrain.

En outre, les 15 CSPS visités présentent des besoins divers tels que des fosses à cendre, d’incinérateur, de hall de vaccination, de portes-vaccins, de moyens roulants et de renforcement de capacité au profit des agents.

En termes de recommandations, les participants ont évoqué la nécessité de redoubler d’efforts dans la sensibilisation de la population et d’engager des plaidoyers auprès des collectivités et des PTF, afin de résoudre des questions d’infrastructures et de matériel.

Le secrétaire général de la province du Kourweogo, Harouna Kombasséré, a salué les acteurs du système de santé du district sanitaire de Boussé pour le travail accompli au quotidien dans la province.

Il a également remercié le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME), à l’ADIJ – BF et à l’UNICEF pour leurs soutiens constants à l’accès des populations burkinabè a des services de santé de qualité.

Agence d’information du Burkina
DB/hb/bz

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