Burkina/Exploitation minière : une association offre des clés de gestion des risques à ses membres
Ouagadougou, 12 juin 2024 (AIB)- L’Association des femmes du secteur minier du Burkina Faso(AFEMIB), a organisé mercredi un atelier de formation sur la gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux liés à l’exploitation minière sous l’angle du genre, au profit de ces membres.
Dans une approche basée sur le genre, l’AFEMIB a outillé ses membres sur les perspectives de gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux de l’exploitation minière industrielle ou artisanale.
«Cette activité vise à donner des rudiments nécessaires à nos membres pour leur permettre de bien mener, à leur tour, des activités de sensibilisation aux profits des femmes qui travaillent dans les sites miniers industriels où artisanaux», a déclaré la Secrétaire de l’AFEMIB, Annonciata Thiombiano.
Selon la Secrétaire générale de l’association, cette formation qui intervient après la visite de mines artisanale et moderne, s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme dans le secteur minier qui se tient chaque 15 juin de l’année.
Cette formation qui sera traitée sous forme d’atelier va s’articuler sur trois séquences a indiqué le consultant, Michel Bamogo.
Les participants vont d’abord appréhender les risques et impacts environnementaux et sociaux des projets minier, analyser les conséquences de ces risques avant de déterminer qui de l’homme ou la femme est plus impacté (e).
La dernier point consistera à proposer des solutions pour réduire les impacts environnementaux et sociaux, aussi bien chez l’homme que chez la femme, a expliqué M. Yaméogo.
L’association des femmes du secteur minier du Burkina est née de la volonté de femmes pionnières de relever un certain nombre de défis pour l’épanouissement des femmes qui travaillent dans le secteur en particulier et de la femme rurale ou urbaine impactée les projets miniers en générale.
Pour ce faire, elle procède par des sensibilisations/formations et la réalisation de mini-projets.
Elle a été reconnue officiellement par l’Etat burkinabè en 2004.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata
