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Yatenga : Tonnerre FC champion du Tournoi Maracana « Vacances Passion Foot » à Ouahigouya

Yatenga : Tonnerre FC champion du Tournoi Maracana « Vacances Passion Foot » à Ouahigouya

Ouahigouya, 30 août 2024 (AIB) – La 4eme édition du tournoi Maracana « Vacances Passion Foot », organisé par la radio La Voix du Paysan et le Club Vacances Sport et Culture, a connu son apothéose le jeudi 29 août 2024 à Ouahigouya. C’est l’équipe de Tonnerre FC qui a été sacrée championne pour cette édition de 2024.

Les rideaux du tournoi Maracana dénommé « Vacances Passion Foot » se sont refermés le 29 août dernier sur le terrain du secteur 2 de Ouahigouya.

Organisé par la radio La Voix du Paysan et le Club Vacances Sport et Culture, ce tournoi vise à renforcer les liens sociaux entre les jeunes et à promouvoir la cohésion sociale pour le retour de la paix au Burkina Faso.

La grande finale, qui s’est jouée le 29 août en présence des autorités régionales, opposait l’équipe de Tonnerre FC à celle d’Altesse FC. Elle s’est soldée par la victoire des Jaunes et Verts (Tonnerre FC).

Durant 50 minutes, soit 2×25 minutes, les deux équipes se sont séparées sur un score de un but partout. Il a fallu attendre la séance des tirs au but, et c’est l’équipe de Tonnerre FC qui l’a emporté par 3 à 2.

Le vainqueur, Tonnerre FC, remporte le trophée, un jeu de maillots, un ballon, ainsi que la somme de 100 000 FCFA.

Quant à l’équipe finaliste malheureuse, Altesse FC, elle empoche la somme de 75 000 FCFA, un ballon, et un jeu de maillots.

Pour le promoteur de Vacances Passion Foot, Adama Sougouri, le bilan est très satisfaisant.

« L’objectif du tournoi était de rassembler la jeunesse afin de promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble pour le retour de la paix.

Depuis le début de la compétition jusqu’à la finale, c’est le message de la paix qui a été véhiculé à chaque début de match.

Nous remercions les autorités pour leur soutien, ainsi que le comité d’organisation pour les efforts consentis pour la réussite, malgré le contexte difficile ».

Une initiative très salutaire selon les autorités de la région du Nord.

« Nous sommes très émus de voir la jeunesse renforcer ses liens sociaux par le football. Toutes nos félicitations aux organisateurs et que la paix revienne dans la région du Nord et, de manière générale, au Burkina Faso », a déclaré le gouverneur de la région, Issouf Ouédraogo.

En rappel, la compétition a débuté en juillet dernier et il y avait au total 8 équipes de la ville de Ouahigouya qui y ont pris part.

Rendez-vous est donné pour la 5ème édition en 2025.
Agence d’Information du Burkina Faso
BB/ata

Montée tournante des couleurs La haut-commissaire, Aminata Sorgho/ Gouba galvanise les forces vives et les VDP de Méguet

Plateau central-Ganzourgou

Montée tournante des couleurs
La haut-commissaire, Aminata Sorgho/ Gouba galvanise les forces vives et les VDP de Méguet

Zorgho, (AIB)- La haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba, a présidé la cérémonie de montée des couleurs le mardi 3 septembre 2024 dans le département de Méguet. Cette cérémonie, qui s’est tenue dans la préfecture, a réuni les directeurs et chefs de services provinciaux ainsi que les forces vives du département.

Lors de son discours, Mme le haut-commissaire a exprimé sa gratitude envers les autorités locales et les participants pour leur accueil chaleureux et leur mobilisation. Elle a souligné l’importance de ces cérémonies de montée des couleurs, organisées chaque mois dans les différentes directions provinciales et les départements de manière tournante. Pour elle, cet acte symbolique revêt une grande signification car, il rappelle le sens du patriotisme, du vivre-ensemble, et de l’unité nationale.

Elle a également abordé des questions de santé, notamment la lutte contre le paludisme, qui demeure une préoccupation majeure en cette saison pluvieuse. Mme Sorgho/ Gouba a souligné que le manque d’hygiène et la stagnation des eaux usées près des habitations favorisent la prolifération des moustiques, vecteurs de maladies telles que le paludisme et la dengue. Elle a rappelé l’importance des campagnes de Chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS), organisées chaque année pour protéger les enfants âgés de 3 à 59 mois. Dans ce contexte, elle a exhorté la population à se mobiliser pour soutenir ces initiatives sanitaires.

À l’issue de la cérémonie, Mme Sorgho/ Gouba a tenu à rencontrer les forces vives de Méguet afin de recueillir leurs préoccupations. Parmi les points soulevés, la dégradation des infrastructures routières, le fonctionnement des centres de santé, ainsi que les besoins en forages ont été les principaux sujets abordés. Le soutien aux VDP et la nécessité de renforcer leur équipement ont également été des points abordés.

Dans un contexte national marqué par l’insécurité, le haut-commissaire a rappelé l’importance de l’unité et de la cohésion sociale. Elle a exhorté les populations à rester vigilantes et à signaler toute personne suspecte aux autorités compétentes. Mme Sorgho/ Gouba a également salué le courage et le dévouement des forces combattantes et a réaffirmé l’engagement des autorités à soutenir les efforts de défense de la patrie.
Cette cérémonie a été l’occasion de réaffirmer l’attachement des habitants de Méguet aux valeurs républicaines et de renforcer les liens entre les différentes composantes de la société. Mme le haut-commissaire a clôturé son intervention en appelant à une mobilisation générale pour faire face aux défis de développement et de sécurité auxquels la province du Ganzourgou est confrontée.

Moïse SAMANDOULGOU

Assurance maladie universelle Une rencontre de communication sur le Régime d’assurance maladie universelle tenue à Zorgho

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Plateau central-Ganzourgou

Assurance maladie universelle
Une rencontre de communication sur le Régime d’assurance maladie universelle tenue à Zorgho

Zorgho, (AIB)- Une rencontre de communication et de visibilité sur le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) s’est tenue à Zorgho le 26 août 2024. Cette initiative du Secrétariat permanent des ONG s’inscrit dans un cadre plus large, visant à promouvoir l’accès aux services de santé pour les couches vulnérables et les Personnes déplacées internes (PDI) dans six communes des districts sanitaires de Ziniaré et de Zorgho.

Présidée par le Préfet du département de Zoungou, Mahamoudou Consigui, représentant Mme le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, la rencontre a réuni divers acteurs, parmi lesquels les membres des comités de veille sanitaire (CVS), les Infirmiers chefs de poste (ICP) de Méguet, Zoungou et Zorgho, ainsi que des leaders associatifs et coutumiers. La présence de M. Pascal Guigma, chargé du suivi-évaluation au SPONG, a été particulièrement remarquée.

La rencontre a permis de discuter en profondeur du RAMU, un programme essentiel pour renforcer la sécurité sociale au Burkina Faso. Le chargé de projet au SPONG, M. Eugène Bakouan, a présenté le contexte de la mise en place du RAMU, les étapes de sa conception et de son opérationnalisation, ainsi que ses mécanismes de financement. Il a rappelé que le RAMU, en tant que branche contributive de la protection sociale, vise à réduire la vulnérabilité liée à la maladie en levant les barrières financières à l’accès aux soins de santé.

M. Eugène Bakouan, a également présenté le projet de veille communautaire, qui vise à renforcer l’accès des populations vulnérables aux services de santé et à l’assurance maladie. Ce projet, inspiré par les expériences de la veille communautaire menée de 2021 à 2023, se concentre sur la levée des obstacles géographiques et physiques à l’accès aux soins, ainsi que sur la promotion de la citoyenneté et du contrôle citoyen de l’action publique, conformément à l’axe 2 du plan stratégique 2023-2032 du SPONG.

M. Bakouan a souligné l’importance de renforcer les capacités des parties prenantes, de produire des preuves tangibles des difficultés rencontrées par les couches vulnérables, et de mener des actions de plaidoyer pour améliorer la redevabilité au sein des communautés. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie plus large, visant à promouvoir la santé communautaire dans 10 districts sanitaires, dont ceux de Ziniaré et de Zorgho.

Les participants ont profité de cette occasion pour poser des questions, notamment sur le calendrier de mise en œuvre du RAMU et les mécanismes de communication pour en assurer une compréhension plus large.

La présidente CVS de Méguet, Mme Awa Larissa Kaboré, a dit sa joie de prendre part à cette rencontre. Elle a dit avoir reçu des informations cruciales qui lui permettent de mieux comprendre le RAMU. Elle a joint sa voix à celle du « Tom Naba » de Zorgho pour souhaiter la multiplication des rencontres du genre afin de toucher le maximum de personnes. En attendant, ils se sont engagés à partager les informations reçues avec les autres.
Le Médecin chef du district sanitaire (MCD) de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, a rassuré l’audience que d’autres rencontres seront organisées pour approfondir la compréhension du RAMU. Il a insisté sur la nécessité de relayer correctement les informations reçues.

La rencontre s’est conclue par des remerciements du préfet de Zoungou qui a salué l’initiative du SPONG et de ses partenaires. Il a également exhorté les participants à partager les informations reçues pour faciliter une meilleure appropriation du RAMU par les populations. « L’administration fera sa part de responsabilité pour le bien-être des populations », a-t-il affirmé en clôture de la session.
Moïse SAMANDOULGOU

Développement communautaire 50 femmes et jeunes de Boudry renforcent leurs capacités en maraîchage et en extraction de l’or

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Plateau central-Ganzourgou
Développement communautaire
50 femmes et jeunes de Boudry renforcent leurs capacités en maraîchage et en extraction de l’or

Zorgho, (AIB)- Du 22 au 25 août 2024, le village de Yaïka, dans la commune de Boudry, a abrité une cession de renforcement des capacités de cinquante femmes et jeunes, dont 26 en maraîchage et 24 en extraction de l’or. Cette initiative, portée par l’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) et financée par le Projet d’Appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines (PARGFM), a pour objectif de contribuer au développement durable de ces communautés à travers des formations techniques et pratiques.

La formation en extraction de l’or, dirigée par l’ingénieur géologue, Dominique Somé, a porté sur trois modules clés : les techniques d’extraction sécurisée du minerai, les notions de géologie et types de minéralisation, ainsi que le traitement du minerai en toute sécurité. « Nous avons montré aux participants comment utiliser les machines pour améliorer la concentration du minerai tout en respectant les normes de sécurité, tant pour eux-mêmes que pour l’environnement », a-t-il précisé. La sensibilisation à l’abandon des produits chimiques, souvent utilisés sans qualification, a également été un point fort de cette formation.

En parallèle, Justin Natiori, formateur en maraîcherculture, a axé son enseignement sur la culture de l’oignon et de la tomate. Il a abordé des aspects tels que les caractéristiques de ces plantes, leur semis, le repiquage, l’entretien et la fertilisation. La formation a également mis l’accent sur la production de bio-pesticides à base de neem et d’engrais liquide biologique, encourageant ainsi une agriculture durable et respectueuse de l’environnement. Les bénéficiaires ont été vivement encouragés à mettre en pratique les connaissances acquises pour améliorer leurs rendements et leurs revenus.

Une initiative stratégique pour le développement communautaire
La présidente de l’AFEMIB, Mme Lucie Kabré a souligné l’importance de ce projet qui s’inscrit dans un programme national visant à renforcer les compétences de 500 femmes et jeunes sur 10 sites miniers artisanaux du Burkina Faso. « Le projet a débuté en mars avec une étude diagnostique pour identifier les potentiels des zones ciblées. À Boudry, nous avons identifié deux associations : l’une dédiée à la maraîcherculture et l’autre à l’extraction minière », explique-t-elle. L’accent est mis sur la formation technique des bénéficiaires, en vue de leur permettre de travailler selon les normes réglementaires, afin d’augmenter leur rentabilité et garantir leur sécurité.
Un engagement fort des autorités et des bénéficiaires

La supervision de cette formation par le coordonnateur du volet mine du PARGFM, Moïse Ouédraogo, témoigne de l’importance accordée à ce projet par les autorités. « L’objectif global du PARGFM est de faire en sorte que les revenus miniers puissent bénéficier au maximum de personnes, notamment les femmes et les jeunes. Cette formation vise à leur donner les compétences nécessaires pour mieux profiter des ressources minières et les inciter à s’organiser en coopératives pour une efficacité accrue », a-t-il affirmé.

M. Ouédraogo a apprécié la détermination des bénéficiaires et s’est dit satisfait de tout ce qu’il a vu sur le terrain. Il a dit l’importance de l’éducation des femmes dans le secteur minier, déplorant leur faible représentation dans les métiers techniques tels que l’ingénierie minière. « Nous avons prévu d’offrir 100 bourses aux femmes, dont 50 liées à l’exploitation minière, pour encourager leur participation active dans ce secteur », a-t-il ajouté.

Des participants satisfaits et déterminés
Les bénéficiaires de la formation ont exprimé leur satisfaction et leur engagement à appliquer les connaissances acquises. Fati Ouédraogo et Marie Dipama, formées en maraîcherculture, ont remercié l’AFEMIB pour cette opportunité et ont demandé un soutien supplémentaire en matériel pour faciliter la mise en œuvre de leurs nouvelles compétences. « Nous avons appris beaucoup de choses et nous nous engageons à les appliquer », ont-elles déclaré.

Alimata Bonkoungou, participante à la formation en extraction de l’or, a également manifesté sa joie et son enthousiasme pour les compétences acquises. « Cette formation a été bénéfique pour moi », a-t-elle affirmé, en sollicitant également un appui en matériel pour mieux exploiter les connaissances transmises.

Cette initiative de l’AFEMIB, soutenue par le PARGFM, démontre l’importance des formations techniques pour le développement des communautés rurales. En renforçant les capacités des femmes et des jeunes, ces formations contribuent non seulement à leur autonomisation économique, mais aussi à une exploitation plus durable et sécurisée des ressources locales. Les participants, motivés et engagés, sont désormais mieux équipés pour améliorer leurs conditions de vie et contribuer au développement de leur communauté.

Moïse SAMANDOULGOU

Yatenga : Le Camp Zondoma de Ouahigouya reverdit avec plus de 300 plants

Yatenga : Le Camp Zondoma de Ouahigouya reverdit avec plus de 300 plants

Ouahigouya, le 02 septembre (AIB)- Le Groupe d’Action pour la Promotion, l’Éducation, la Formation de la Femme et de la Jeune Fille (GAPEF), en collaboration avec l’Association Zama-Nooma, a organisé une journée de reboisement au Camp Zondoma le lundi 02 septembre à Ouahigouya.

Dans le cadre de la campagne de reboisement civilo-militaire initiée par le GAPEF, en collaboration avec l’association Zama-Nooma, une journée de reboisement a été organisée au Camp Zondoma à Ouahigouya.

Un acte qui répond d’une part à l’appel des autorités de la transition, et d’autre part, qui vise à renforcer la cohésion sociale entre les forces de défense et de sécurité et les différentes composantes civiles.

Pour la cause, populations civiles, militaires, et corps apparentés se sont retrouvés au Camp Zondoma ce 02 septembre 2024.

Pour la présidente du GAPEF, Dr Justine Kyelem/Couldiaty, « cette journée de reboisement s’inscrit dans un premier temps dans la droite ligne de l’appel des autorités de la transition et du chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, invitant les fils et filles de la nation à mener des actions citoyennes.

Notre vision est de magnifier la cohésion sociale entre les civils et les forces de défense et de sécurité, et l’unité nationale pour relever les défis qui se posent à notre nation. Nous invitons la population de la région du Nord à l’union autour de la vision des autorités pour le retour de la paix au Burkina Faso ».

Le porte-parole de l’association Zama-Nooma, Ali Badra Badini, a quant à lui salué la forte mobilisation de la population.

Cette mobilisation montre que le message des autorités, celui de l’union autour des objectifs communs, a été bien reçu.

« C’est dans l’union que nous allons reconstruire la nation », a-t-il affirmé. Il a également invité la population à une franche collaboration avec les forces combattantes jusqu’à la victoire finale.

Une variété de plants tels que des manguiers, baobabs, et autres, ont été mis en terre. Au total, plus de 300 plants ont été plantés au Camp Zondoma.

Une initiative très salutaire selon le Chef de corps du 12ème RIC, Élisée Tassembedo.

« Le reboisement est une bonne chose car il va nous permettre d’avoir de l’ombre. Ensuite, il y a aussi les fruits que les plants produiront. Nous invitons la population, surtout la jeunesse, à rester mobilisée autour des FDS car c’est dans l’union, main dans la main, que nous allons vaincre le terrorisme », a indiqué le Chef de corps du 12ème RIC, le Capitaine Élisée Tassembedo.
Agence d’Information du Burkina
BB/ata

Souveraineté nationale dans la production : le gouvernement adopte des quotas à l’importation

Souveraineté nationale dans la production : le gouvernement adopte des quotas à l’importation

(Ouagadougou, 04 septembre 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des Ministres. Selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté un décret portant institution de quotas d’enlèvement à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national. Selon le ministre en charge de l’Industrie, Serge Gnaniodem PODA, l’adoption de ce décret s’inscrit dans la vision du Président du Faso, qui veut que la production nationale et la transformation industrielle des matières premières nationales soient des priorités.

Ce décret, a-t-il indiqué, vient renforcer la souveraineté nationale en matière de production, de transformation et de disponibilité des produits, et constitue un soutien manifeste à l’industrie au plan national.

« A travers l’adoption de ce décret qui instaure des quotas pour les produits à l’importation, qui sont aussi fabriqués au plan national, il s’agit de la mise en place d’un cadre de soutien important à la production nationale à travers l’instauration de débouchés pour les produits fabriqués au plan national », a précisé le ministre Serge Gnaniodem PODA.

Pour le compte du ministère de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté un rapport sur la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat. La ministre déléguée en charge du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE a soutenu que ce rapport à mi-parcours, affiche une mobilisation de ressources d’environ 1 400 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 44, 48%, contre 1 700 milliards FCFA en dépenses soit un taux d’exécution de 46%.

Elle a indiqué que les décaissements effectués au titre de la trésorerie s’élèvent à environ 1 834 milliards FCFA contre 1 831 milliards FCFA pour les encaissements.

« Globalement, il ressort que la mobilisation des ressources est en deçà des prévisions. Cela s’explique en partie par les difficultés rencontrées par les régies, notamment au niveau de la Direction générale des impôts. Des dispositions ont été prises pour résorber les difficultés », a conclu Mme la ministre déléguée en charge du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

La rencontre entre les armées du Niger et du Nigéria renvoie à une Afrique capable de trouver des solutions en son sein, analyse Imhotep S. Bayala

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La rencontre entre les armées du Niger et du Nigéria renvoie à une Afrique capable de trouver des solutions en son sein, analyse Imhotep S. Bayala

Ouagadougou, 04 sept. 2024 (AIB) – Alors qu’elles devraient s’affronter selon la volonté de la CEDEAO et notamment du président nigérian Bola Tinubu, les autorités militaires du Nigeria et du Niger se sont rencontrées il y a juste une semaine en vue d’une reprise d’une collaboration de lutte antiterroriste, preuve selon l’activiste et analyste de la vie politique, Serges Bayala alias Imhotep que l’ Afrique est capable de trouver des solutions aux défis auxquels elle fait face.
«Cette rencontre entre l’armée nigérienne et l’armée nigérienne est le type d’image, de symbole et de message que l’on veut voir les armées africaines être capables de s’envoyer.

Cela renvoie à une Afrique solidaire, à une Afrique capable de trouver en son propre sein les solutions aux défis auxquels elle fait face », s’est réjoui l’analyste politique, Serges Bayala.

Le chef d’état-major de l’armée du Nigeria, le général Christopher Musa et son homologue du Niger, le général Moussa Salaou Barmou, se sont rencontrés le 28 août 2024 à Niamey, un an après la prise du pouvoir du général Tiani.

Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à reprendre et renforcer leur collaboration afin d’assurer la stabilité et la sécurité régionale, indique le communiqué conjoint.

Le Nigeria s’est engagé « à ne pas déstabiliser le Niger ou aucun de ses voisins» tandis que le «Niger a confirmé être prêt à reprendre une participation active dans la coopération militaire que constitue la Force multinationale mixte (FMM)».

Après la prise du pouvoir au Niger en juillet 2023 du général Abdouramane Tiani, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont la présidence était assurée par le Nigeria avait menacé d’attaquer le pays pour rétablir le président déchu, Mohamed Bazoum, au pouvoir.

«Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, c’est ce type d’image de solidarité, de fraternité et de partage des défis qu’on veut voir les armées africaines s’envoyer et non pas des invectives, des injonctions et des messages de guerre contre le Niger», a ajouté M. Bayala.
«Cette image vient panser nos plaies, nos blessures, nos frustrations et nos amertumes», a-t-il insisté.

Pour lui, les armées africaines doivent multiplier ce type de rencontre, plutôt que de passer le temps à «se défier au profit d’intérêts étrangers et d’intérêts extra-africains, au-delà des besoins vitaux des populations du Sahel».

«Cette rencontre avec le Nigeria chef de file de la CEDEO vient également montrer que cette institution et celle de la confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) peuvent avoir des cadres de collaboration où ils partagent les défis globaux du continent africain», a conclu l’analyste politique.

La Confédération « Alliance des Etats du Sahel (AES) » est une confédération créée le 06 juillet 2024 entre les trois pays, le Burkina Faso, le Mali et le Niger pour une intégration dans les domaines sécuritaires, diplomatiques et économiques.
Agence d’information du Burkina
DNK/yos/ck

 Sourou : Le camp vacances football referme ses portes

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Sourou : Le camp vacances football referme ses portes

Tougan, 2 août 2024 (AIB) – Les rideaux de la 5e édition du camp vacances football sont tombés le lundi 2 septembre 2024 à Tougan, dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.

Les lampions du camp vacances football de la 5e  édition se sont éteints le lundi 2 septembre 2024 à Tougan au profit des enfants de  5 à 16 ans.

Cette activité a été organisée par la direction provinciale du sport et des loisirs du Sourou, dans la région de la Boucle du Mouhoun.

La clôture de cette édition a été marquée par des préparations physiques et des oppositions sous le regard satisfaisant des parents venus nombreux pour la circonstance.

Une remise d’attestation de participation aux différents participants a marqué la fin de cette «belle» aventure qui a permis aux enfants d’être «sainement » occupés pendant ces vacances.

Les parents des participants satisfaisants de l’édition 2024 ont tous promis de faire participer leurs enfants à la prochaine édition en 2025.

Agence d’Information du Burkina

SS/DP/no/ata

 

Les ateliers Kienta 2024 forment des jeunes aux arts et à l’histoire de Ouezzin Coulibaly et Thomas Sankara

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Les ateliers Kienta 2024 forment des jeunes aux arts et à l’histoire de Ouezzin Coulibaly et Thomas Sankara

Bobo-Dioulasso, 4 sept. 2024 (AIB)- Les ateliers Kienta d’initiation à la culture locale forment depuis le 15 juillet dernier, à Bobo-Dioulasso, des enfants en danse, théâtre, musique, chant, slam, pelage, teinture, acrobatie mais aussi sur les vies des figures historiques du Burkina Faso, Daniel Ouezzin Coulibaly et Thomas Sankara.

«Les Ateliers d’initiation Kienta qui sont organisés depuis 5 ans visent à permettre aux enfants d’apprendre de nos traditions et cultures mais aussi de connaitre l’histoire africaine et burkinabè et la vie de nos personnalités qui ne sont pas enseignées dans nos programmes scolaires», a affirmé le directeur artistique Djibril Ouattara.

Cette année, les Ateliers d’initiation Kienta se tiennent sous le thème «du Voltaïque Daniel Ouezzin Coulibaly au Burkinabè Thomas Sankara, devoir de mémoire».
Dans le contexte sécuritaire difficile que vit le Burkina Faso, le thème vise selon le directeur artistique, à donner des repères aux enfants et à animer le sentiment patriotique dans le coeur des plus jeunes qui seront les responsables de demain.

«Aujourd’hui, nous avons un président révolutionnaire Ibrahim Traoré qui s’inspire beaucoup de son prédécesseur Thomas Sankara que les enfants ont besoin de connaitre et de savoir aussi que ce dernier s’est aussi inspiré de Daniel Ouezzin Coulibaly», a souligné Djibril Ouattara.
L’histoire des deux dirigeants politiques sera présentée par les enfants au cours d’une comédie musicale le samedi 14 septembre 2024. A l’occasion, les enfants vont aussi présenter ce qu’ils ont appris en danse, théâtre, musique, chant, slam, pelage, teinture, acrobatie.

Les ateliers Kienta démarrés le 15 juillet dernier, seront aussi marqués par des visites d’immersion dans des sites touristiques et des rencontres d’échanges avec des personnalités sur le thème.
L’édition précédente, placée sous le thème «Bobo avant-avant», s’est axée sur l’historique des places publiques mythiques de Bobo-Dioulasso telles que la Place du paysan, la Place Wara Wara, la Place Tiéfo Amoro…

Agence d’Information du Burkina
WIS/ck

Le chef de la diplomatie ukrainienne démissionne deux semaines après la plainte de l’AES

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Le chef de la diplomatie ukrainienne démissionne deux semaines après la plainte de l’AES

Ouagadougou, 04 sept. 2024 (AIB) – Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitri Kouleba, a présenté mercredi sa démission, deux semaines après la saisine de l’ONU par la Confédération «Alliance des Etats du Sahel (AES)» pour condamner «fermement le soutien ouvert et assumée» de l’Ukraine au terrorisme au Sahel, rapporte l’Agence de presse russe.

«La Rada (parlement ukrainien) a reçu une lettre du ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Dmitri Kouleba, concernant sa démission. Cette lettre sera examinée lors de l’une des prochaines sessions plénières», a écrit son président, Rouslan Stefantchouk, sur sa page Facebook.

Le président du parlement ukrainien a en outre posté une photocopie de la lettre de démission du ministre qui ne précise pas toutefois les raisons de cette décision. La lettre est datée du 4 septembre, précise la même source.

Par une lettre officielle en date du 19 août 2024 adressée au conseil de sécurité de l’ONU, les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger regroupés au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont condamné «fermement le soutien ouvert et assumé du gouvernement ukrainien» au terrorisme dans le Sahel.

Cette dénonciation fait suite à l’attaque terroriste fin juillet d’une localité malienne nommée Tinzaouatène, dont le soutien ukrainien a été assumé publiquement par l’ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal et un responsable de la sécurité ukrainienne.

La Confédération «Alliance des Etats du Sahel (AES)» est une confédération créée le 06 juillet 2024 entre les trois pays pour une intégration dans les domaines sécuritaires, diplomatiques et économiques.
Agence d’information du Burkina
DNK-YOS/ck/ata

Kénédougou : Une association célèbre l’excellence scolaire à travers ses 48 h d’activités

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Kénédougou : Une association célèbre l’excellence scolaire à travers ses 48 h d’activités

Orodara (AIB) – L’Asssociation départementale des étudiants et scolaires  de Kourinion (ADESK) a organisé  le 31 août au 1er  septembre 2024, la 20e édition de  ses 48 heures d’activités à Pindié Badara, dans  la commune rurale de  Kourinion, province du Kénédougou. Pour  l’occasion, les organisateurs  ont magnifié l’excellence scolaire  à travers des récompenses aux meilleurs élèves.

Le village de Pindié Badara dans la commune rurale de  Kourinion dans la province du Kénédougou, région des Hauts-Bassins a abrité le 31 août au  1er  septembre 2024, les activités marquant la 20e édition des 48 heures de l’Asssociation départementale des étudiants et scolaires  de Kourinion (ADESK).

Cette célébration a porté sur le thème « Le système éducatif  burkinabé face au problème d’employabilité des jeunes diplômés dans un contexte de crise sécuritaire, analyse, défis  et perspectives ».

A cette occasion, les meilleurs élèves du département de  Kourinion qui se distingués par le travail durant l’année scolaire écoulée ont vu leurs efforts récompensés par les organisateurs tant au niveau du primaire que du secondaire.

Au niveau des deux écoles du village de Pindié Badara, les trois meilleurs élèves de chaque classe ont reçu chacun, un kit scolaire. La meilleure fille et le meilleur garçon au Certificat d’études primaires (CEP) du département ont reçu également chacun de la part du comité d’organisation, un   kit scolaire et un vélo.

Il en est de même pour la meilleure fille et le meilleur garçon au Brevet d’études du premier cycle (BEPC). En plus des récompenses officielles ,la meilleure fille au CEP a reçu un prix spécial de la part  d’un natif du village, Lambert Traoré.

Selon le président de l’ADESK, Yacouba Sanogo, ce thème vient à point nommé, car a-t-il dit, de nos jours les jeunes diplômés qui sortent des écoles et des universités font face à un véritable problème  d’insertion professionnelle.

M. Sanogo a également fait savoir que cette situation a pris de l’ampleur avec la situation sécuritaire difficile du pays.

Les parrains, Alain Ouattara et Gossiritio Traoré ont aussi salué la thématique  qui est d’intérêt et d’actualité. Par ailleurs, ils ont exprimé leur gratitude et leur reconnaissance au comité d’organisation pour cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du développement de la commune de Kourinion mais aussi et surtout pour les avoir associés à  cet événement.

Après 19 années d’activités avec une interruption en 2020, du fait de Covid19, l’ADESK s’en rejouit d’avoir contribué à rehausser le taux de scolarisation dans le département.

Au titre de l’année scolaire 2023-2024, le taux de scolarisation communal enregistré est de 93,29%.

En rappel, l’ADESK a vu le jour en 2021 et  fait de la promotion de l’excellence scolaire, son cheval de bataille dans le département de de Kourinion.

Agence d’information du Burkina

AK/no/ata

 

L’Agence ivoirienne de presse et l’agence chinoise Xinhua ont signé, mardi 03 septembre 2024, un nouvel accord de coopération, en marge du Forum Chine-Afrique qui se tient du 04 au 08 septembre 2024 à Beijing(Chine).

L’Agence ivoirienne de presse et l’agence chinoise Xinhua ont signé, mardi 03 septembre 2024, un nouvel accord de coopération, en marge du Forum Chine-Afrique qui se tient du 04 au 08 septembre 2024 à Beijing(Chine).

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Le gouvernement réintroduit l’Education civique dans le programme scolaire

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Burkina : Le gouvernement réintroduit l’Education civique dans le programme scolaire

Ouagadougou, 4 sept. 2024 (AIB) – Le gouvernement va réintroduire l’Education civique dans l’enseignement général post-primaire et secondaire et l’enseignement et la formation techniques et professionnels à la rentrée prochaine.

Le gouvernement a instruit « la mise en œuvre effective de l’enseignement-apprentissage de l’Education civique dans l’enseignement général post-primaire et secondaire et l’enseignement et la formation techniques et professionnels, pour la rentrée scolaire 2024-2025 », indique une circulaire parvenue mercredi à l’AIB.

La même source ajoute que l’enseignement de l’éducation civique entre dans le cadre de l’introduction des nouvelles matières dans le système éducatif en lien avec la reforme curriculaire.

Cet enseignement sera assuré par les professeurs d’Histoire-Géographie et de Français-Histoire-Géographie, confie-t-elle.
Le volume horaire de l’éducation civique est imputé à celui global hebdomadaire affecté à chaque professeur d’Histoire-Géographie, précise la circulaire.
Agence d’information du Burkina
DNK/ATA

Passeport biométrique et chefferie coutumière dominent la Une des journaux burkinabè

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Passeport biométrique et chefferie coutumière dominent la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 4 sept. 2024 (AIB)-  La presse burkinabè de ce mercredi, fait cas d’un communiqué gouvernemental mettant fin au bicéphalisme à la tête du royaume du Gulmu, dans la région de l’Est et du lancement officiel du nouveau passeport biométrique.

« Etat-civil : Le Burkina Faso se dote d’un nouveau passeport de dernière génération », arbore à sa Une,  le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga.

Le journal privé renseigne que le nouveau joyau biométrique présente plusieurs particularités par rapport à l’ancien document.

Le confrère précise que selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, la mention CEDEAO et le logo de la CEDEAO disparaitront du nouveau passeport burkinabè.

Le quotidien d’Etat Sidwaya soutient que le ministre Sana a lancé officiellement hier mardi à Ouagadougou, le nouveau document dénommé « epassport ».

Le journal privé Le Pays, de son côté, explique que  le nouveau passeport biométrique qualifié de «dernière génération », de l’avis du directeur général de l’Office national d’identification (ONI) est l’aboutissement d’un processus lancé depuis 2022.

Sur un autre chapitre, le même journal informe qu’un communiqué du ministère en charge de l’administration territoriale informe que sa Majesté Untaanba est reconnu comme le seul roi du royaume du Gulmu.

Le quotidien privé note que ledit communiqué met fin à un bicéphalisme à la tête du royaume Gulmu, dans la région de l’Est.

Le journal public Sidwaya renchérit que selon le premier responsable du département de l’Administration territoriale  et de la mobilité, la crise née du bicéphalisme à la tête du royaume du Gulmu depuis mai 2020 est  à présent résorbée.

Il poursuit que sa Majesté Untaanba est reconnu comme seul et unique roi du Gulmu avec toutes les prérogatives y attachées.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : La Turquie a soumis une demande d’adhésion aux Brics

Burkina : La Turquie a soumis une demande d’adhésion aux Brics

Ouagadougou, 4 sept. 2024 (AIB) – La Turquie, un Etat membre de l’Otan a soumis mardi une demande d’adhésion au bloc des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), a annoncé mardi le porte-parole du parti au pouvoir.

« Notre président a plusieurs fois affirmé que nous voulions devenir membre des Brics. (…) Le processus est en cours », a affirmé Ömer Çelik, le porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du président Recep Tayyip Erdogan.

« S’il y a des développements concrets concernant notre adhésion aux Brics, une décision ou une évaluation des Brics, nous les partagerons avec vous », a déclaré M. Çelik au cours d’une conférence de presse.

« Notre président a clairement affirmé que la Turquie voulait prendre part à toutes les plateformes importantes, dont les Brics », a ajouté M. Çelik.

Comptant quatre membres (Brésil, Chine, Inde et Russie) à sa création en 2009, le bloc a été rejoint par l’Afrique du Sud en 2010 et s’est élargi cette année à plusieurs autres pays émergents, dont l’Égypte et l’Iran.

« Nous ne considérons pas les Brics comme une (solution) alternative (face) à toute autre structure », a affirmé en juillet le président Erdogan, dont le pays est toujours officiellement candidat à l’entrée dans l’Union européenne.

Les négociations d’adhésion à cette dernière, entamées en 2005, sont toutefois à l’arrêt depuis plusieurs années, les relations avec l’UE s’étant fortement dégradées après une tentative de putsch en juillet 2016 en Turquie.

La Turquie est le seul candidat à l’UE et le seul membre de l’Otan à avoir frappé à la porte de ce club regroupant les principaux pays émergents, qui doit se réunir en sommet en octobre à Kazan (Russie).

Elle avait participé en 2018 à un précédent sommet des Brics en Afrique du Sud.

« La Turquie peut devenir un pays fort, prospère et respecté si elle développe simultanément ses relations avec l’Est et l’Ouest », a déclaré samedi M. Erdogan.
Agence d’information du Burkina
Avec AFP

Pékin lance mercredi un grand sommet Chine-Afrique sur la coopération

Pékin lance mercredi un grand sommet Chine-Afrique sur la coopération

Pékin, Chine

Le président chinois Xi Jinping reçoit mercredi à Pékin une vingtaine de dirigeants africains pour le plus important sommet diplomatique dans le pays depuis des années, sur fond de promesses de coopération dans les infrastructures, l’énergie et l’éducation.

Au total, 25 dirigeants de pays africains sont arrivés dans la capitale chinoise ou ont confirmé leur présence au Forum de la coopération Chine-Afrique, selon un décompte de l’AFP.

Le forum démarre mercredi soir avec une photo de famille et un grand dîner de bienvenue, suivis le lendemain par une cérémonie d’ouverture où le président chinois Xi Jinping prononcera un discours.

Le sommet, qui sera selon Pékin le plus grand événement diplomatique organisé dans la capitale chinoise depuis la pandémie de Covid-19, doit s’achever vendredi.

Deuxième économie mondiale, la Chine est le premier partenaire commercial du continent africain, avec des échanges bilatéraux à hauteur de 167,8 milliards de dollars (151,8 milliards d’euros) au premier semestre 2024, selon les médias officiels chinois.

Elle a envoyé ces deux dernières décennies des centaines de milliers d’ouvriers et d’ingénieurs en Afrique pour construire ces grands projets, et gagné un accès privilégié aux vastes ressources naturelles africaines, notamment le cuivre, l’or et le lithium.

Les prêts des banques publiques chinoises ont permis de financer de nombreuses infrastructures destinées à doper la croissance africaine (voies ferrées, ports, routes…) mais aussi soulevé des interrogations car ils ont également creusé l’endettement de certains pays.

 

– « Vrai ami » –

 

Xi Jinping est « un vrai ami de l’Afrique », a assuré cette semaine la presse officielle chinoise, insistant sur les liens entre Pékin et continent qui ont atteint de « nouveaux sommets » depuis son arrivée au pouvoir.

Le président chinois a déjà eu ces derniers jours des entretiens en tête-à-tête avec une dizaine de dirigeants africains arrivés à Pékin, selon un décompte des médias chinois.

Lors de sa rencontre mardi avec Bola Tinubu, le président du Nigeria – l’un des pays africains ayant le plus emprunté à la Chine -, Xi Jinping a appelé à une plus grande coopération dans le « développement des infrastructures, de l’énergie et des ressources naturelles », a rapporté l’agence d’Etat Chine nouvelle.

Et quand il a reçu son homologue du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa le même jour, il a promis une collaboration en termes d' »investissements, de commerce, d’infrastructures, de ressources naturelles » et dans d’autres domaines.

Il lui a aussi apporté son soutien face aux « sanctions illégales » imposées par les Etats-Unis, qui accusent le gouvernement zimbabwéen de corruption et de violations des droits de l’homme.

Mais le montant des prêts accordés par la Chine aux pays africains l’an passé – 4,61 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) – est en net recul par rapport aux sommets atteints en 2016, où ils s’élevaient à près de 30 milliards de dollars (27 milliards d’euros).

Selon les analystes, le ralentissement économique actuel en Chine pousse Pékin à réduire ses investissements en Afrique.

 

– « Intérêt géopolitique » –

 

Le sommet de cette semaine intervient aussi sur fond de concurrence croissante entre les Etats-Unis et la Chine en Afrique, en matière d’influence politique et d’accès aux ressources naturelles.

« Approfondir l’engagement économique envers l’Afrique dans tous les domaines » reste l’un des objectifs de la Chine lors du forum, explique à l’AFP Zainab Usman, directrice du programme Afrique à la Fondation Carnegie pour la paix internationale.

« Dans des domaines spécifiques, même si un engagement accru n’a pas de sens économique, il sera motivé par des raisons géopolitiques », souligne-t-elle.

L’un des objectifs pourrait aussi être de réduire le déséquilibre commercial croissant entre la Chine et l’Afrique, notamment en augmentant les importations dans l’agriculture et les minéraux transformés, estime Mme Usman.

« Répondre à ces demandes africaines est dans l’intérêt géopolitique de la Chine, afin de garder (les pays africains) à ses côtés dans le bras de fer qui l’oppose aux Etats-Unis », assure-t-elle.

Avec AFP

Burkina : un nouveau passeport biométrique lancé sans la mention ni le logo de la CEDEAO

Burkina : un nouveau passeport biométrique lancé sans la mention ni le logo de la CEDEAO

Ouagadougou, 3 septembre 2024 (AIB) – Le nouveau passeport biométrique de dernière génération, équipé d’une puce électronique de collecte et de stockage de données, a été lancé mardi sans comporter ni le logo ni la mention CEDEAO.

Le nouveau passeport biométrique burkinabè présente plusieurs particularités par rapport à l’ancien, notamment l’absence de la mention et du logo CEDEAO, a indiqué le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, cité par le site Burkina24.

Selon lui, ce nouveau document permettra un pré-enrôlement en ligne, un enrôlement flexible en mode connecté ou déconnecté, une transmission instantanée des données aux ambassades, et un renforcement de la sécurité.

Le ministre de la Sécurité a précisé que l’ancien passeport reste valide jusqu’à son expiration.

Mahamadou Sana a également rassuré que le prix du nouveau passeport reste fixé à 50 000 FCFA comme pour l’ancien, mais que certaines commodités autour du nouveau passeport peuvent être soumises à des taxes.

Le nouveau document d’identification est conçu à base de polycarbonate, a expliqué le Directeur général (DG) de l’Office national d’identification (ONI), Parfait Louré.

C’est une entreprise chinoise, Emptech, qui en est le concepteur, dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé (PPP) avec l’État. « Le nouveau passeport appartient à la dernière génération de passeports recommandée par les instances internationales de l’aviation civile internationale », a-t-il précisé.

À en croire le DG de l’ONI, ce nouveau passeport, qui est l’aboutissement d’un processus lancé depuis 2022, fait du Burkina Faso le premier pays en Afrique de l’Ouest et le 10e en Afrique à se doter d’un document d’identification à la pointe de la technologie.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Soutenance : le journaliste Rasmané Zongo décrypte les besoins en informations des PDI des Balé

Soutenance : le journaliste Rasmané Zongo décrypte les besoins en informations des PDI des Balé

Ouagadougou, 3 septembre 2024 (AIB) – Le journaliste Rasmané Zongo, étudiant à l’École Supérieure de Journalisme (ESJ) de Lille et à l’Université de Lille, a défendu, le vendredi 30 août 2024, à distance, son mémoire de Master international en Management des Médias intitulé : « Améliorer l’accès à l’information des Personnes Déplacées Internes : cas de La Voix des Balé ».

Le journaliste Rasmané Zongo a expliqué que le choix de ce sujet est né du constat que la radio La Voix des Balé s’intéresse peu à cette frange de la population en détresse dans ses programmes, en cette période de crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso.

Pourtant, selon lui, ces PDI ont besoin de s’informer sur leur prise en charge. « Souvent, les populations hôtes et les personnes déplacées n’ont pas accès à des informations précises, en temps opportun, sur la réponse humanitaire. On constate aussi que la cohabitation entre PDI et les populations n’est pas aisée, notamment en ce qui concerne l’accès au foncier, à l’eau, par manque d’information », a-t-il indiqué.

Pour améliorer la situation des PDI, il a souligné que la radio La Voix des Balé peut contribuer à la sensibilisation et à la distraction de ces personnes déplacées dans la province des Balé.

L’impétrant Zongo a par ailleurs démontré qu’il est possible d’améliorer l’offre informationnelle en direction des PDI en adaptant la grille des programmes de la radio, ce qui pourrait également générer des revenus auprès des partenaires.

Le diagnostic des programmes de La Voix des Balé, l’enquête, ainsi que les entretiens auprès des structures et services humanitaires, des auditeurs et des PDI ont débouché sur la nécessité de créer et d’animer des émissions radiophoniques en langues locales à l’intention des Personnes Déplacées Internes vivant dans les Balé.

D’une manière générale, il est ressorti que l’ensemble des PDI dispose d’un moyen d’écoute de la radio, que ce soit par téléphone portable ou par un poste récepteur radio.

Les PDI sont presque toutes disponibles pour participer à la production des émissions et souhaitent écouter la radio en groupe, afin d’échanger sur leurs préoccupations du moment. Les principales langues souhaitées sont respectivement le mooré, le dioula, le fulfuldé et le français.

« L’interprétation des données collectées révèle que les enjeux de la cohésion sociale et de la culture de la paix au sein de la population et des PDI sont au centre des préoccupations des enquêtés ».

C’est en cela que l’étudiant a démontré que les thèmes d’émission qui leur conviennent sont prioritairement liés à la cohésion sociale, à la paix, à l’alimentation, à la santé de la reproduction, aux biens retrouvés, à l’éducation, à la santé, à l’état civil et au développement local.

Les PDI dans les Balé souhaitent des appuis en matière d’alimentation, d’eau, de santé et d’éducation. À cela s’ajoutent l’aide financière, l’emploi, les activités génératrices de revenus, les vêtements, les logements, les terres cultivables, et les documents d’état civil.

Au terme de sa soutenance de Master II en Management des Médias, le jury, présidé par Fabrice Caudron, a jugé le travail recevable et satisfaisant avec beaucoup d’informations utiles. Le jury a également fait remarquer que l’œuvre est intéressante, car focalisée sur une cible souvent oubliée des médias, que sont les PDI.
Agence d’information du Burkina
NO/yos/ata

CEA-CFOREM: Le centre de référence de la science du médicament au Burkina

CEA-CFOREM: Le centre de référence de la science du médicament au Burkina

Ouagadougou, 3 septembre 2024 (AIB)- Le Centre de formation, de recherche et d’expertise en sciences du médicament (CEA-CFOREM) de l’université Joseph Ki-Zerbo, utilise de nombreuses techniques innovantes pour adapter les médicaments à certains besoins des patients, allant de la réduction du nombre de prises de médicaments par jour, à la baisse de la durée de l’hospitalisation.

« Dans ce centre, nous travaillons sur des thématiques variées, notamment la recherche et le développement des biomédicaments, des nanomédicaments, la pratique pharmaceutique, la synthèse des médicaments, ainsi que la géotechnologie et la biotechnologie », a déclaré le Dr Charles Sombié.

M. Sombié s’exprimait le lundi 2 septembre 2024 à l’Université Joseph Ki-Zerbo lors d’une caravane de presse. Selon lui, le CEA-CFOREM mène des recherches sur tout ce qui entre dans la fabrication des médicaments afin d’évaluer l’activité de chaque élément.

Dans le domaine des nanomédicaments, il s’agit d’apporter des innovations pour adapter le médicament à certains besoins du malade, a-t-il soutenu.

« Par exemple, au lieu de prendre un médicament matin, midi et soir, avec ces innovations, on peut diminuer le nombre de prises tout en obtenant le même résultat chez le patient », a indiqué le Dr Sombié.

Selon ses dires, par des pratiques pharmaceutiques et à travers des expérimentations, il est également possible de réduire la durée du séjour à l’hôpital et les frais de prise en charge du malade.

Le CEA-CFOREM travaille aussi étroitement avec des chimistes pour synthétiser de nouveaux produits à partir de substances chimiques. « Si nous avons un produit issu de la nature, nous pouvons travailler de manière à le modifier pour qu’il soit plus efficace », a précisé l’enseignant-chercheur.

À entendre le Dr Charles Sombié, sa structure travaille également, à travers la biotechnologie, à développer de nouveaux tests pour diagnostiquer rapidement les maladies.

Il a, par ailleurs, souligné que le centre mène des programmes sur les cultures cellulaires dans le cadre du traitement des cancers. « Nous allons prendre certaines recettes et les tester en laboratoire sur des cellules susceptibles d’être à l’origine du cancer afin d’observer leur activité », a-t-il conclu.

Le CEA-CFOREM a pour objectif de mettre à la disposition du Burkina Faso et des autres pays de la sous-région ouest-africaine, une masse critique de ressources humaines qualifiées dans les différents domaines des sciences du médicament. Il vise également à améliorer la pratique professionnelle par la formation continue, ainsi que la qualité et la performance de la production locale des médicaments et des matières premières pharmaceutiques.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Ukraine: le directeur de l’opérateur national du réseau électrique limogé

Ukraine: le directeur de l’opérateur national du réseau électrique limogé

Kiev, Ukraine

Le directeur de l’opérateur du réseau électrique ukrainien, Ukrenergo, a annoncé mardi avoir été démis de ses fonctions, une décision critiquée par des membres du conseil de surveillance qui dénoncent une ingérence politique.

Cette décision intervient alors que le réseau électrique ukrainien a été gravement endommagé par les bombardements russes, qui provoquent régulièrement des coupures de courant et font craindre un hiver difficile pour les Ukrainiens.

« Le conseil de surveillance d’Ukrenergo a décidé de mettre fin à mon mandat de PDG lors d’une réunion spéciale », a indiqué sur Facebook le directeur de la compagnie, Volodymyr Koudrytsky, en poste depuis 2020.

Selon un communiqué de deux membres du conseil de surveillance d’Ukrenergo, son secrétaire général Daniel Dobbeni et Peder Andreasen, la décision de limoger M. Koudrytsky a été prise « par consentement mutuel ».

En signe de protestation, MM. Dobbeni et Andreasen ont cependant présenté leurs démissions, dénonçant un licenciement « prématuré », « sans motif raisonnable » et « motivé par des raisons politiques ».

D’après des médias ukrainiens, M. Koudrytsky a été limogé officiellement au motif qu’il a échoué à protéger les infrastructures essentielles du pays contre les frappes russes.

M. Koudrytsky a démenti ces informations, assurant avoir construit des dizaines d’abris dans les stations ukrainiennes. Il a dénoncé une « campagne visant à discréditer Ukrenergo ».

Ukrenergo n’a pas communiqué dans l’immédiat sur ce changement.

Son limogeage fait suite à celui, en juin, d’un autre responsable en charge du réseau électrique, le ministre des Infrastructures Oleksandre Koubrakov.

Ukrenergo a bénéficié depuis le début de l’invasion russe de plus de 1,5 milliard d’euros d’aide internationale pour restaurer son réseau endommagé, assurer son fonctionnement et le protéger.

Daniel Dobbeni et Peder Andreasen ont cependant affirmé dans leur communiqué avoir « ressenti des pressions politiques dès les premiers jours de (leur) travail », notamment pour « nommer au conseil d’administration des personnes dont les qualités professionnelles étaient discutables ».

Avant l’annonce du limogeage du directeur d’Ukrenergo, les alliés occidentaux de l’Ukraine avaient fait part de leur inquiétude quant à une telle décision.

« Un tel événement pourrait compromettre notre capacité collective à soutenir Ukrenergo et d’autres mesures prioritaires pour la sécurité énergétique vitale de l’Ukraine », a réagi l’Union européenne dimanche dans une lettre adressée au Premier ministre ukrainien Denys Chmygal.

M. Koudrytsky a dit espérer que son successeur sera sélectionné dans la « transparence ».

« La confiance établie par M. Koudrytsky dans les relations avec les Européens était peut-être le plus grand atout d’Ukrenergo », a de son côté regretté sur Facebook Sviatoslav Pavliouk, à la tête de l’Association des villes ukrainiennes économes en énergie.

Avec AFP

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