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Nahouri: l’Académie militaire offre un feu tricolore à la commune de Pô

Nahouri: l’Académie militaire offre un feu tricolore à la commune de Pô

Pô,20 avril 2024 (AIB)- l’Académie militaire Georges Namoano (AMGM) a offert vendredi, un feu tricolore à la commune de Pô, a constaté l’AIB.

La commune de Pô a bénéficié dans le cadre des activités de la sortie des élèves officiers d’active de la 23e promotion de l’académie militaire Georges Namoano (AMGN) d’un feu tricolore.

La cérémonie de remise s’est déroulée ce 19 avril 2024 en présence des autorités communales et du commandement de l’académie militaire Georges Namoano.

Le président de la délégation spéciale de Pô, Ilassa Dianda a traduit toute sa satisfaction et celle de l’ensemble de la population de Pô a l’endroit du commandement de l’AMGN.

Pour lui, cette réalisation vient enlever une grosse épine au pied du conseil de la délégation.
Ce feu a-t-il conclu viendra certainement diminuer le nombre d’accidents dans la ville de Pô.

Pour le commandant de l’AMGN Williams Baguéra, ce feu tricolore va beaucoup impacter la vie des populations de la commune de Pô.

C’est aussi, leur contribution pour le développement de cette commune.

Cette infrastructure vient s’ajouter à d’autres infrastructures déjà réalisées au profit des populations de la commune de Pô dans le cadre la sortie des élèves officiers de l’académie militaire Georges Namoano depuis 2022. Il faut noter que le feu est situé au secteur N°1 sur la nationale N°25 au croisement du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA de Pô)
Agence d’information du Burkina
HKO/ata

Sortie de la 23e promotion des élèves-officiers d’active : le Chef de l’Etat est arrivé à Pô

Sortie de la 23e promotion des élèves-officiers d’active : le Chef de l’Etat est arrivé à Pô

(Pô, 20 avril 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE est arrivé ce samedi à Pô, où il présidera dans l’après-midi, la cérémonie de fin de formation de la 23e promotion d’élèves-officiers d’active de l’Académie Militaire Georges Namoano.

La cérémonie sera marquée, entre autres, par le port d’épaulettes, la prestation de serment des impétrants, la transmission du flambeau à la 24e promotion.

Vous pourrez suivre la cérémonie en direct à partir de 17H sur la page Facebook de la Présidence du Faso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Cohésion sociale : plus de 40 acteurs locaux outillés sur les techniques de la médiation, la négociation et la communication non violente

BURKINA-FORMATION-ACTEURS-CRISE-MEDIATION-COMMUNICATION

Cohésion sociale : plus de 40 acteurs locaux outillés sur les techniques de la médiation, la négociation et la communication non violente

Ouagadougou, 19 avril 2024 (AIB)-L’association Soutenir l’Emergence et la Valorisation de l’Economie locale en Afrique (SEVE-Africa) a formé du 16 au 17 avril 2024 à Kaya, région du Centre-nord, plus de 40 acteurs locaux sur les techniques et les principes de la médiation, la négociation et la communication non violente afin de prévenir et gérer durablement les conflits.

Plus d’une quarantaine d’acteurs locaux composés d’autorités religieuses et coutumières, d’organisations communautaires et de services techniques déconcentrés de la région du Centre-nord, ont été formés du 16 au 17 avril 2024 à Kaya, par l’association Soutenir l’Emergence et la Valorisation de l’Economie locale en Afrique (SEVE-Africa).

Cette formation a été possible grâce au projet « Renfoncer la résilience et la cohésion sociale des populations affectées par les crises et les impacts du changement climatique dans la région du centre Nord ».

Elle entre dans le cadre du renforcement de la résilience de la population et du réseau d’acteurs locaux dans la région du Centre-nord pour un développement résilient et durable, ainsi qu’au renforcement de la paix et de la cohésion sociale.

Afin de prévenir et gérer durablement les conflits, deux modules sur les techniques et les principes de la médiation, négociation et communication non violente ont été présentés par le communicateur et formateur, Harouna Ouédraogo.

Pour lui, le Centre-nord impacté par la crise sécuritaire a entrainé des déplacements massifs de populations des zones rurales vers les grandes villes notamment dans la commune de Kaya.

« A cela s’ajoute les conflits existants tels que le conflit éleveur-agriculteur, le conflit  lié à l’accès aux ressources naturelles, le conflit foncier », a-t-il indiqué.

Après la définition des concepts, qu’il s’agisse de la négociation entre les parties à un conflit, ou de l’intervention d’une tierce personne neutre pour assurer la médiation, le formateur a montré qu’une communication non violente sera nécessaire tout au long du processus pour une résolution efficace du conflit.

Les participants ont eu droit à la Communication non violente (CNV), une méthode et à la fois un outil de communication, principalement verbal, qui peut servir à la résolution de conflits.

A propos, Harouna Ouédraogo, pour promouvoir la cohésion sociale durable, a invité les acteurs locaux entre autres, à une écoute active et empathique des et favoriser une communication ouverte et transparente avec les parties au conflit, valoriser la diversité et le respect des différences culturelles, sociales et personnelles et promouvoir la collaboration entre les parties pour trouver des solutions qui répondent aux besoins de chacun de manière équitable et durable.

Le projet est financé par le Ministère Fédéral de la Coopération Economique et du Développement d’Allemagne ou Bundes Ministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ), à plus de 3 milliards F CFA pour une durée de 53 mois.

Il est mis en œuvre dans trois (3) communes (Kaya, Kongoussi et Boulsa) de la région du Centre-nord par Oxfam et ses partenaires techniques, l’Alliance technique et d’Assistance au Développement (ATAD) et l’association Soutenir l’Emergence et la Valorisation de l’Economie locale en Afrique (SEVE-Africa).

Agence d’information du Burkina

HB/yo

Industries minières : désormais les coulées, les pesages et colisages se feront devant des représentants de l’Etat burkinabè

Industries minières : désormais les coulées, les pesages et colisages se feront devant des représentants de l’Etat burkinabè

 Ouagadougou, 19 avril 2024 (AIB)-Le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Yacouba Zabré Gouba, a signé vendredi, des protocoles d’accord avec des sociétés minières, devant permettre désormais à des agents publics, de participer à la coulée, à la pesée, au colisage et au contrôle de la qualité et de la quantité de la production d’or et des autres substances précieuses.

Pour le chef du département des mines, la participation de ces mandataires de l’État est un pas important dans la mise en œuvre d’une des missions régaliennes de l’État, à savoir le suivi contrôle de l’extraction minière.

« Ce protocole va permettre à l’État de disposer d’éléments probants pour assurer une expertise dans les laboratoires du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB), notamment en termes de la quantité et de la qualité », a déclaré le ministre Yacouba Zabré Gouba.

Il permet également d’avoir des informations pour contre-expertiser l’ensemble des productions minières.

Les premières missions de contrôle sont attendues prochainement, a assuré le ministre de l’énergie, des mines et des carrières.

Pour sa part, le président de la chambre des mines du Burkina, Osseni Derra, par ailleurs Directeur général de la société canadienne Or Jaune, estime que cette convention est la bienvenue car les sociétés minières attendaient ces protocoles pour rétablir la confiance avec la population.

Depuis 2009, le secteur minier est l’un des plus dynamiques et qui apporte plus de revenus au budget de l’État.

Jusqu’à la signature de ce protocole, le suivi de l’activité minière se limitait à des activités basiques d’exploration.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Balé : Une mini-foire met en valeur les potentialités des produits agricoles de Fara

Balé : Une mini-foire met en valeur les potentialités des produits agricoles de Fara

Boromo, le 19 avril 2024 (AIB) – Des coopératives de producteurs et de transformateurs de produits agricoles de Fara ont exposé leur savoir-faire à travers une mini-foire promotionnelle organisée du 16 au 18 avril 2024 à Fara, dans le cadre du projet de résilience économique et agroécologique de Fara mis en œuvre par l’Office pour le développement des églises évangéliques (ODE).

La mini-foire promotionnelle des produits agricoles de Fara a eu lieu du 16 au 18 avril 2024. Cet espace de visibilité et de valorisation des potentialités agricoles dans la commune de Fara est une initiative de l’Office pour le développement des églises évangéliques (ODE).

Pendant trois jours, les coopératives de producteurs et de transformateurs ont exposé et attiré des centaines de visiteurs et d’acheteurs par divers produits agricoles de base et des produits transformés, fruits de l’accompagnement de l’ODE.

Selon les responsables de l’ODE, cette mini-foire est une présentation des résultats acquis dans la mise en œuvre du projet de résilience économique et agroécologique de Fara (PREAF) après deux ans d’accompagnement.

Les exposants sont issus de 21 coopératives bénéficiaires du projet de l’ODE et de son partenaire Tearfun.

Ces producteurs et transformateurs locaux ont bénéficié de renforcement des capacités, de formation sur l’agroécologie, d’appui conseils et d’équipement en matériels.

L’ODE a également accompagné les coopératives dans l’épargne et le crédit. L’engagement des différents acteurs a ainsi porté de bons résultats appréciés des autorités administratives locales, des bénéficiaires et des partenaires.

Selon le secrétaire exécutif de l’ODE, Alain Bako, le projet a amené les producteurs dans une phase d’autonomisation réelle, de changement d’habitude, d’adoption de pratiques agricoles écologiques favorables à de meilleurs rendements.

« Nous faisons la promotion de l’agroécologie, nous travaillons à produire des produits agricoles sains et à promouvoir les filières », a dit M. Bako.

Ainsi, la mini-foire vise d’une part à faire la promotion des produits agricoles et d’autre part à mettre en relation les producteurs, transformateurs, acheteurs et consommateurs.

Ce projet de résilience, de l’avis des bénéficiaires, a impacté la communauté locale. C’est dans ce sens que leur représentante, madame Habita Guira, a affirmé : « Cette foire n’est pas seulement un espace commercial, c’est une vitrine de notre identité, de notre résilience. Elle témoigne de notre détermination à surmonter les obstacles, à valoriser nos produits locaux et à renforcer nos liens ».

Le président de la délégation spéciale de Fara, Aloïs Ouango, a exprimé toute son admiration et sa gratitude aux responsables de l’ODE, de Tearfun et à tous les acteurs qui ont participé à l’atteinte des objectifs du projet.

L’autorité communale a aussi invité les bénéficiaires à pérenniser les acquis du projet et à participer au développement de l’économie locale par des produits de qualité.

L’espace de la gare routière qui a accueilli les expositions a connu une animation particulière tout comme la cérémonie d’inauguration de la foire.

Agence d’information du Burkina

Obkiri MIEN

AIB-BALE

Fonds patriotique : La Direction provinciale de l’Éducation du Zoundwéogo apporte 1 718 000 FCFA

Fonds patriotique : La Direction provinciale de l’Éducation du Zoundwéogo apporte 1 718 000 FCFA

Manga, le 19 avril 2024 (AIB) – La direction provinciale de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle de la province du Zoundwéogo a remis, vendredi, au Haut-commissaire du Zoundwéogo, Julien Ouédraogo, la quittance de versement de la somme de 1 718 000 FCFA au titre de la contribution des acteurs du service au Fonds de soutien patriotique. Un geste auquel s’est ajouté un don en vivres et en non vivres, estimé à 834 350 FCFA au total, pour les Élèves déplacés internes (EDI).

« Nous avons décidé de jouer notre partition en collectant des dons en nature pour soutenir les Élèves déplacés internes et des dons en espèces pour répondre à l’appel du chef de l’État afin de contribuer à l’effort de paix », a indiqué, vendredi, le directeur provincial de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Zoundwéogo, Yves Placide Nana, lors de la remise officielle des dons et de la quittance de versement au Fonds de soutien patriotique.

M. Nana donnait les motivations des acteurs de sa direction qui ont pris une part active dans la concrétisation de l’initiative.

Il a noté, en effet, que c’est en réponse à l’appel à la solidarité lancé le 13 février 2024, à l’occasion de la première édition de la Semaine provinciale de la solidarité du Zoundwéogo, que les acteurs de la communauté éducative ont « fait parler leur cœur pour la reconquête de notre dignité, l’intégrité de notre territoire et le relèvement des personnes affectées par la crise sécuritaire, notamment les élèves déplacés internes ».

« Les CCEB (Chefs de Circonscription d’Éducation de Base, ndlr), les encadreurs, les enseignants, le personnel de bureau, les parents d’élèves et les élèves ; l’ensemble des acteurs de la communauté éducative ont adhéré à l’initiative », a dit le DPEPPNF du Zoundwéogo.

Les contributions des uns et des autres, dans l’ensemble des sept Circonscriptions d’Éducation de Base de la province du Zoundwéogo, ont permis de réunir la somme de 1 718 000 FCFA, déposée au Trésor public sur le compte du Fonds de soutien patriotique.

« Nous avons fait cette collecte de dons en espèces pour répondre à l’appel du chef de l’État de soutenir l’effort de paix », a rappelé Yves Placide Nana. Concomitamment à la collecte en espèces, a-t-il ajouté, une collecte de dons en nature a été faite auprès des acteurs pour soutenir les élèves déplacés internes que la province du Zoundwéogo a accueillis.

Elle a permis de réunir des vivres et des non vivres, composés, entre autres, de savon, de détergents, de chaussures, d’habits, de maïs, de petit mil, de sorgho, de riz et de spaghetti.

« Ces dons, estimés à une valeur de 834 350 francs CFA, seront remis à 460 élèves déplacés internes », a précisé le Haut-commissaire du Zoundwéogo, Julien Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie.

Convaincu que le geste va « contribuer à donner un peu de joie aux élèves déplacés internes », il a témoigné sa gratitude à l’ensemble de la communauté éducative du Zoundwéogo et en particulier aux élèves qui ont participé activement à l’opération.

Les bénéficiaires, par le biais de leur représentant, ont, eux aussi, remercié les donateurs tout en promettant de faire un bon usage des produits reçus. Jeanne Kinda et Athanase Nobila Kinda, respectivement membres de l’Association des Mères Educatrices (AME) et de l’Association des Parents d’Élèves (APE), n’ont pas également manqué de saluer l’ensemble de la communauté éducative pour s’être souscrite à l’élan de solidarité et à l’effort de paix à travers leurs dons en nature et en espèces.

« Nous exhortons les parents d’élèves et les différentes CEB qui ont reçu ces dons à les utiliser à bon escient au profit de ces enfants pour que cela les galvanise et les encourage à travailler davantage pour sortir de cette ornière de pénitence », a insisté Athanase Nobila Kinda.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

Tir à l’arc / SNC 2024 : Le Sud-Ouest veut « reprendre sa place »

Tir à l’arc / SNC 2024 : Le Sud-Ouest veut « reprendre sa place »

 Gaoua, 19 avril 2024 (AIB) – Reconnus pour leurs performances au tir à l’arc lors de la phase finale de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), les archers qualifiés de la région du Sud-Ouest s’entraînent d’arrache-pied afin de « glaner toutes les médailles ».

À quelques jours de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC Bobo 2024), les archers de la région du Sud-Ouest qualifiés pour la phase finale affûtent leurs flèches. Ils sont au total 11 archers dans la région, dont 7 dans la province du Poni.

Le mercredi 18 avril 2024, il est 15 heures au stade régional de Gaoua. Les archers du Poni qualifiés pour la SNC, munis de leurs carquois et de leurs arcs, s’entraînent d’arrache-pied.

En effet, chaque après-midi, les archers se retrouvent pour tester leur dextérité sous la supervision de leur encadreur, Jean-Philippe Hien, par ailleurs président de l’Association pour la promotion du tir à l’arc du Poni (APTARC-P).

« Cette année, la région va remporter tous les prix. On ne va même pas laisser un prix. Nous allons redoubler d’efforts pour reprendre ce leadership », a assuré Jean-Philippe Hien. Car selon lui, le Sud-Ouest a toujours été en tête lors des précédentes éditions de la SNC.

Mais, a-t-il rappelé, la région de la Boucle du Mouhoun avait détrôné celle du Sud-Ouest lors de la compétition de tir à l’arc de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023.

Pour lui, la Boucle du Mouhoun avait occupé uniquement la plus haute marche du podium dans la catégorie pool adulte, alors que le Sud-Ouest avait fait une razzia dans les autres catégories.

Hinkoune Hien est prêt à défendre vaillamment les couleurs de la région du Sud-Ouest. « Nous nous entraînons pour ramener les prix », a-t-il ajouté.

En prélude à la biennale de la culture, l’Association pour la promotion du tir à l’arc dans le Poni (APTARC-P) a également organisé la Journée régionale de l’archer pour mettre en jambe des archers sélectionnés. Elle visait à valoriser ce sport ancestral, offrir un cadre d’expression à ses passionnés et permettre une saine émulation entre pratiquants, selon M. Hien.

En rappel, la Semaine Nationale de Culture se tiendra du 27 avril au 04 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, sous le thème : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina Faso nouveau ».

Agence d’information du Burkina

Boudayinga J-M THIENON

Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire donnent « un nouveau départ » à leurs relations de coopération

Burkina-Côte d’Ivoire-Coopération-Renouveau

Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire donnent « un nouveau départ » à leurs relations de coopération

Niangologo, 19 avril 2024 (AIB)- Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont donné vendredi à Niangologo (Burkina), un nouveau départ à leurs relations de coopération qui ont été mises à mal ces derniers mois, par des incompréhensions.

« Nous quittons Niangologo avec les cœurs remplis de joie. Nous avons passé en revue tous les points des relations entre les deux pays et je peux vous assurer que cette réunion de Niangoloko donnera un nouveau départ aux relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. On ne peut que se féliciter pour ce qui vient de se passer ce jour et je n’en dirai pas plus », a affirmé vendredi le ministre d’Etat ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara.

Le ministre ivoirien s’exprimait au terme d’une rencontre sollicitée par lui auprès de son homologue burkinabè, le général de brigade Kassoum Coulibaly.

« Nous espérons que nous reprendrons un nouveau départ dans le cadre du renforcement des relations entre nos deux pays pour lutter contre le terrorisme dans notre sous-région et les différents trafics qui ont lieu à la frontière commune entre nos deux pays », a estimé le général Coulibaly.

Ces derniers mois, les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont connu des tensions, liées aux arrestations de deux gendarmes ivoiriens et de deux éléments des  Forces combattantes burkinabè, accusés d’avoir franchi la frontière avec leurs armes de service.

De l’avis du ministre d’Etat Ouattara, s’il existe « des points d’achoppement », il faut les régler pour « aller de l’avant ».

« Cette rencontre que nous avons souhaitée, nous partie ivoirienne, était très utile pour nous permettre de nous parler. Les peuples qui sont de part et d’autre de ces frontières, ont pratiquement beaucoup de choses en commun.  (….) Et pour ce faire, ces deux peuples, doivent tout faire pour rester ensemble », a-t-il expliqué.

Pour le ministre d’Etat Kassoum Coulibaly, il sied que les deux nations voisines se parlent toujours et fassent en sorte qu’il n’y ait pas de rupture de dialogue.

« Nous souhaitons vivre dans un espace commun de sécurité dans la fraternité et la cordialité. Chers frères vous êtes chez vous. Il n’y a peut-être qu’une bande imaginaire qui nous sépare, (mais) on est ensemble », avait déclaré le général de Brigade Kassoum Coulibaly à l’ouverture des travaux.

Le ministre d’Etat Téné Birahima Ouattara a saisi l’occasion pour féliciter le Burkina Faso pour les victoires engrangées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Il a fait part du soutien du Gouvernement ivoirien et affiché sa compassion face aux pertes subies dans le cadre de cette guerre.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 

 

 

 

 

Festival international des masques et des arts de Dédougou : L’édition de la résilience est lancée

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Festival international des masques et des arts de Dédougou : L’édition de la résilience est lancée

 Dédougou, (AIB) : Le Ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, Mikaïlou Sidibé, a présidé le jeudi 18 avril 2024 à Dédougou, la 16e édition du Festival international des masques et des arts (FESTIMA), sous le thème : « Masques, culture et résilience ».

 Une semaine durant, les festivaliers assisteront à des prestations de masques en fibres, en feuilles et en tissus issus des sociétés de masques de la Boucle du Mouhoun et d’autres régions du Burkina Faso.

Placée sous le thème « Masque, Culture et Résilience », la 16e édition du Festival international des masques et des arts (FESTMA) de Dédougou ou l’édition de la résilience bat son plein à travers les expressions traditionnelles du masque.

La ville de Dédougou connait une animation particulière, à travers les richesses culturelles variées des différentes sociétés de masques invitées.

Souhaitant la bienvenue aux festivaliers, le Préfet, Président de la délégation spéciale communale de Dédougou, M. Dieudonné Tougfo, a traduit sa reconnaissance au comité d’organisation pour la tenue de l’édition du FESTIMA qui contribue non seulement à la valorisation du masque mais aussi participe à donner une ambiance festive à la ville de Dédougou.

Pour ce faire, il a invité la population à réserver une hospitalité pour tous les festivaliers.

De l’avis du Secrétaire exécutif de l’Association pour la sauvegarde du masque (ASAMA), Léonce Ki, structure organisatrice du FESTIMA, les festivités de cette 16e édition s’annoncent comme un hommage vibrant à l’héritage culturel et à la capacité des communautés à surmonter les défis.

« La tenue de ce festival est à mettre à l’actif des populations de Dédougou, ville hôte du festival, à qui il n’a manqué d’exprimer toute sa gratitude », a-t-il indiqué.

Selon Léonce Ki, pendant une semaine de riches activités, l’art, la tradition et la résilience se rencontrent pour célébrer la diversité et la créativité humaine à travers les valeurs que nous connaissons du masque.

Il a traduit sa reconnaissance à l’ensemble des acteurs qui ont œuvré et ont permis la tenue de cette édition malgré le contexte sécuritaire difficile dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Le Ministre Mikaïlou Sidibé, a salué la ténacité et la résilience de l’ASAMA et celles des populations qui, malgré le contexte difficile que connaît le pays, ont voulu tenir haut le flambeau du festival en organisant la présente édition.

Il a en outre salué les efforts fournis par le FESTIMA dans la préservation de ce patrimoine qui fait aujourd’hui la fierté de tous.

Soulignant l’importance du retour du festival, le ministre Sidibé a martelé que le terrorisme ne doit pas nous priver de notre identité culturelle.

Le programme de cette édition de la résilience du FESTIMA prévoit une foire d’exposition, un marché des communautés et une conférence.

Agence d’information du Burkina

 SB/hb/yo

 

Des motocyclettes et un forage au profit des personnes vivant avec un handicap

Burkina-Solidarité-Handicap-Don

Des motocyclettes et un forage au profit des personnes vivant avec un handicap

Pô, 19 avr 2024 (AIB) – La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, a remis, vendredi Pô, un forage et dix motos à la Coordination provinciale des associations des personnes vivant à avec un handicap de la province du Nahouri, au nom du président Ibrahim Traoré,
Ce don, d’une valeur d’environ 7 millions FCFA, est l’œuvre du président de l’Amicale des transitaires de Dakola, Samuel Tahoura. Il entend ainsi soutenir la Transition, en contribuant à prendre en charge certaines doléances soumises par la Coordination des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri au Chef de l’Etat, lors de son séjour en août 2023 à Pô.
En plus des motos, le Chef de l’Etat a fait réaliser un forage au profit des personnes vivant avec un handicap. Selon la coordonnatrice des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri, Rachelle Adouabou, la célérité dans la réponse à leurs sollicitations est la preuve de l’engagement du Capitaine Ibrahim Traoré pour leur épanouissement socio-économique. Elle a remercié le Chef de l’Etat qui œuvre à l’inclusion des personnes handicapées et pour les efforts consentis dans la lutte contre le terrorisme.
La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou a remercié le président de l’Amicale des transitaires de Dakola, pour son soutien, qui va contribuer à soulager cette frange de la population.
Pour Samuel Tahoura, le Chef de l’Etat œuvre inlassablement à la reconquête du territoire. Au regard des enjeux, il a jugé nécessaire d’apporter son soutien au Président et à la Transition ; d’où l’acquisition des motos au profit de la Coordination des associations des personnes vivant avec un handicap du Nahouri.
Il a également salué les efforts du Président de la Transition dans le cadre de la lutte contre le terrorisme avant de lancer un appel à tous les Burkinabè de soutenir la Transition.
Agence d’Information du Burkina
Avec Direction de la communication de la Présidence du Faso

Soutien aux personnes vivant avec un handicap : des motocyclettes et un forage pour la Coordination des associations de la province du Nahouri

Soutien aux personnes vivant avec un handicap : des motocyclettes et un forage pour la Coordination des associations de la province du Nahouri

(Pô, 19 avril 2024). La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette NACOULMA/SANOU, au nom du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a procédé ce vendredi, à la remise de dix motos à la Coordination provinciale des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri.

Ce don, d’une valeur d’environ 7 millions de F CFA, est l’œuvre du président de l’Amicale des transitaires de Dakola, Samuel TAHOURA. Il entend ainsi soutenir la Transition, en contribuant à prendre en charge certaines doléances soumises par la Coordination des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri au Chef de l’Etat, lors de son séjour en août 2023 à Pô.

En plus des motos, le Chef de l’Etat a fait réaliser un forage au profit des personnes vivant avec un handicap. Selon la coordonnatrice des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri, Rachelle ADOUABOU, la célérité dans la réponse à leurs sollicitations est la preuve de l’engagement du Capitaine Ibrahim TRAORE pour leur épanouissement socio-économique. Elle a remercié le Chef de l’Etat qui œuvre à l’inclusion des personnes handicapées et pour les efforts consentis dans la lutte contre le terrorisme.

La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette NACOULMA/SANOU a remercié le président de l’Amicale des transitaires de Dakola, pour son soutien, qui va contribuer à soulager cette frange de la population.

Pour Samuel TAHOURA, le Chef de l’Etat œuvre inlassablement à la reconquête du territoire. Au regard des enjeux, il a jugé nécessaire d’apporter son soutien au Président et à la Transition ; d’où l’acquisition des motos au profit de la Coordination des associations des personnes vivant avec un handicap du Nahouri.

Il a également salué les efforts du Président de la Transition dans le cadre de la lutte contre le terrorisme avant de lancer un appel à tous les Burkinabè de soutenir la Transition.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Les Etats-Unis bloquent l’adhésion pleine et entière des Palestiniens à l’ONU

 

Les Etats-Unis bloquent l’adhésion pleine et entière des Palestiniens à l’ONU

Nations Unies, États-Unis

Les Etats-Unis ont mis fin jeudi au rêve d’adhésion pleine et entière des Palestiniens à l’ONU, mettant sans surprise leur veto au Conseil de sécurité à une revendication honnie par leur allié israélien, en pleine guerre à Gaza.

Depuis plusieurs semaines, les Palestiniens, qui ont depuis 2012 le statut inférieur « d’Etat non membre observateur », ainsi que les pays arabes, imploraient le Conseil d’accepter qu’un « Etat palestinien » déjà reconnu par la majorité des capitales prenne sa place « légitime » au sein des Nations unies.

En vain. Les Etats-Unis, qui ont tout fait pour retarder le vote, n’ont pas hésité à recourir à leur droit de veto qu’ils utilisent régulièrement pour protéger leur allié israélien.

Une décision immédiatement dénoncée par l’Autorité palestinienne y voyant une « agression flagrante » qui pousse le Moyen-Orient « au bord du gouffre ».

Ce rejet « ne brisera pas notre volonté, ne stoppera pas notre détermination. Nous n’arrêterons pas nos efforts. L’Etat de Palestine est inévitable, il est réel », a de son côté lancé en pleurs l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour.

« N’oubliez pas que quand cette session sera ajournée, en Palestine des innocents continueront à payer de leur vie et de la vie de leurs enfants le prix des actions israéliennes, (…), le prix d’un retard de la justice, de la liberté et de la paix », a-t-il déploré lors d’un discours qui a provoqué des larmes dans la salle du Conseil.

Le projet de résolution présentée par l’Algérie qui recommandait l’adhésion palestinienne a recueilli 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions (Royaume-Uni et Suisse).

Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a lui aussi condamné le veto américain, assurant que le peuple palestinien poursuivrait « sa lutte jusqu’à l’établissement (…) d’un État palestinien indépendant et pleinement souverain avec Jérusalem pour capitale ».

Mais malgré le veto américain, le soutien « écrasant » des membres du Conseil « envoie un message très clair: l’Etat de Palestine mérite sa place » à l’ONU, a lancé l’ambassadeur algérien Amar Bendjama, promettant au nom du groupe arabe de présenter à nouveau cette requête ultérieurement. « Oui, nous reviendrons, plus forts et plus bruyants ».

L’admission d’un Etat à l’ONU doit recevoir une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix sur 15 en faveur, sans veto d’un membre permanent), puis être approuvée par l’Assemblée générale, à la majorité des deux-tiers.

Les Etats-Unis n’ont cessé de répéter que leur position « n’a pas changé » depuis 2011, lorsque la demande d’adhésion présentée par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait tourné court avant même d’atteindre l’étape du Conseil.

– « Actions prématurées » –
« Ce vote ne reflète pas une opposition à un Etat palestinien, mais est une reconnaissance qu’il ne peut naître que de négociations directes entre les parties », a justifié l’ambassadeur américain adjoint Robert Wood, regrettant des « actions prématurées ici à New York, même avec les meilleures intentions ».

Les Etats-Unis ont également mis en avant la législation américaine qui leur imposerait de couper leur financement à l’ONU en cas d’une adhésion palestinienne en dehors d’un tel accord bilatéral entre Israël et les Palestiniens.

Le dernier veto à l’adhésion d’un Etat à l’ONU date de 1976, quand les Américains avaient bloqué l’entrée du Vietnam.

Les Israéliens dénonçaient également avec virulence l’initiative palestinienne, fustigeant le simple fait que le Conseil l’examine.

Et son rejet ne les a pas satisfaits, leur ambassadeur à l’ONU Gilad Erdan dénonçant les pays l’ayant soutenue.

« Parler à ce Conseil est comme parler à un mur », a-t-il lancé, estimant que ces voix favorables allaient encourager les Palestiniens à ne pas revenir à la table des négociations et « rendre la paix presque impossible ».

Le gouvernement israélien s’oppose à la solution à deux Etats, défendue par une grande majorité de la communauté internationale, dont les Etats-Unis.

Et la majorité des 193 Etats membres de l’ONU (137 selon le décompte de l’Autorité palestinienne) reconnaissent de manière unilatérale un Etat Palestinien.

Dans ce contexte, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a peint devant le Conseil de sécurité un tableau effrayant de la situation au Moyen-Orient « au bord du précipice ».

« Une erreur de calcul, une mauvaise communication, une méprise, pourrait conduire à l’impensable, un conflit régional généralisé qui serait dévastateur pour tous ceux concernés, et pour le reste du monde », a-t-il alerté.

Quant à Gaza, « six mois et demi d’opérations militaires israéliennes ont créé un enfer humanitaire », a-t-il déploré.

La guerre a été déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre contre Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Les opérations israéliennes en représailles dans la bande de Gaza ont fait 33.970 morts, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Avec AFP

Chine : Une entreprise automobile privée produit plus de 1200 véhicules électriques par jour

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Chine : Une entreprise automobile privée produit plus de 1200 véhicules électriques par jour

Hunan, 18 avril 2025 (AIB) – Des journalistes burkinabè dont deux de l’AIB ont visité jeudi au Sud de la Chine, les installations de l’entreprise automobile privée BYD de Hunan dont les 40 mille employés produisent entre 1200 et 2000 véhicules électriques par jour, assistés par l’intelligence artificielle.

 

Ce jeudi 18 avril 2024, des hommes et des femmes des médias du Burkina Faso ont visité l’entreprise automobile privée BYD de Hunan qui produit de 1200 à 2000 véhicules de toutes catégories confondues par jour.

De la salle d’exposition à la production, en passant par le montage, les Burkinabè ont découvert la haute technologie déployée dans l’usine grâce à l’intelligence artificielle pour la fabrication des voitures à essence et électriques.

L’entreprise automobile privée BYD de Hunan est située dans la province du Changsha, au Sud de la Chine.

Cette 66e ville de la République populaire de Chine, d’une superficie de 211 800 km² avec 65 millions d’habitants, demeure une localité culturelle et économique.

Diverses marques de véhicules telles que les SUV, les MPV et les Mercedes-Benz sont produites dans ce parc automobile industriel chinois de Hunan.

Les responsables de l’entreprise n’ont pas autorisé les médias burkinabè à prendre des images.

Selon une employée qui a requis l’anonymat, l’usine commerciale était à l’origine spécialisée dans la fabrication des batteries au lithium-ion. À l’écouter, l’entreprise se consacrait initialement à la production de véhicules à quatre roues à essence et électriques.

De son avis, la société industrielle a arrêté la fabrication des voitures à essence et se concentre actuellement sur la production de celles électriques, avec un effectif de 40 000 personnes.

Elle a précisé que les principaux clients se trouvent en Asie du Sud, en Colombie et dans une partie de la Chine, où certains ménages préfèrent ces voitures à énergies renouvelables, expliquant qu’elles polluent moins l’atmosphère.

L’employée de la société a également noté que ces véhicules rechargeables peuvent parcourir au moins 700 km par jour.

Selon elle, leurs clients nationaux peuvent recharger gratuitement leurs engins dans leur entreprise commerciale privée.

Elle a par ailleurs mentionné que l’entreprise prévoit d’établir des usines de fabrication de voitures en Afrique dans les années à venir.

 

Créé en 1956 par son fondateur Chuanfu Wang, le parc industriel automobile privé de Hunan, dans la province de Changsha, reste une référence en matière de production de véhicules électriques en Chine.

Agence d’information du Burkina

Nida Ouédraogo et Ibrahima Sanou à Changsha (Chine)

NB : photo d’archive et d’illustration

 

Burkina : Le nouveau DG de la Société d’intrants s’engage à une gestion transparente des ressources publiques

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Burkina : Le nouveau DG de la Société d’intrants s’engage à une gestion transparente des ressources publiques

Ouagadougou, 18 avr. 2024 (AIB) – Le nouveau Directeur général (DG) de la Société d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP), Alassane Nikiema, s’est engagé mercredi à l’issue de son installation, à une gestion transparente et consciencieuse des ressources publiques, afin d’assurer l’approvisionnement régulier du pays en intrants et en matériels agricoles, a appris l’AIB les services de communication du ministère en charge de l’agriculture.

Le nouveau DG de la Société d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP), Alassane Nikiema, a traduit sa reconnaissance aux autorités du Département en charge de l’Agriculture pour la confiance placée en lui. Tout en mesurant la portée de la tâche qui lui est confiée, il s’est engagé à gérer de façon efficiente, efficace, transparente et consciencieuse toutes les ressources qui lui seront allouées, confient les services de communication du ministère en charge de l’agriculture.

Nommé en Conseil des ministres en sa séance du 4 avril 2024, M. Nikiema a officiellement été installé mercredi en sa qualité de directeur général de la SOBIMAP par le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Gaoussou Sanou.

Pour la réussite de sa mission, il a sollicité l’accompagnement de sa hiérarchie et celui de l’ensemble des acteurs du monde rural.

Le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Gaoussou Sanou, a félicité le directeur général de la SOBIMAP pour sa nomination et lui a rappelé les missions de la Société.

Il s’agit notamment d’assurer l’approvisionnement régulier du pays en intrants et en matériels agricoles à travers leur acquisition, leur gestion et leur distribution.

Par ailleurs, Monsieur Gaoussou Sanou a exhorté le nouveau Directeur général à mettre à profit l’expérience qu’il a capitalisé à la tête de la Centrale d’approvisionnements en intrants et matériels agricoles (CAIMA) pour assurer le bon fonctionnement de la SOBIMAP tout en se démarquant des anciennes pratiques qui ont prévalu à la dissolution de la CAIMA.

En rappel, le Conseil des ministres en sa séance du 20 mars 2024 a décidé de la création d’une société d’État dénommée Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) en remplacement de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA), dissoute le même jour. Celle-ci est chargée entre autres d’assurer la disponibilité des intrants et du matériel agricole sur le marché national, en quantité et en qualité.
Agence d’information du Burkina
DNK

 

 

La société minière Iamgold Essakane félicitée par le gouvernement pour son exemplarité

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La société minière Iamgold Essakane félicitée par le gouvernement pour son exemplarité

Ouagadougou, 19 avr 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a félicité la société minière Iamgold Essakane pour sa résilience face à la crise sécuritaire et pour son exemplarité dans la promotion de la cohésion sociale dans ses activités d’exploitation minière.

«Le gouvernement voudrait féliciter et encourager la société Iamgold pour sa résilience face à la situation sécuritaire et son exemplarité dans la construction de la cohésion sociale, à travers un engagement fort apprécié de son personnel et des communautés riveraines», a souligné le ministre en charge des Mines,Yacouba Zabré Gouba, cité par son service de communication

Au cours d’une visite sur le site d’exploitation de la mine située au Sahel, «le ministre Gouba a salué les efforts consentis par chaque acteur (de la mine) pour la promotion de la cohésion sociale et la construction de la sécurité. Il a également réaffirmé la volonté du gouvernement de travailler à l’amélioration continue de la sécurité pour le développement de la région et du Burkina Faso», indique encore le service de communication du ministère des Mines.

Au cours de cette visite de deux jours, le ministre a rencontré avec le directeur général de Iamgold Essakane, Tidiane Barry, les représentants des Forces de Défense et de Sécurité et les communautés d’Essakane, après avoir pris part à la Nuit des Lauréats organisée par la mine pour récompenser le mérite de ses agents.

En décembre 2023, l’Etat burkinabè et cette société minière ont trouvé un accord à l’amiable pour clore un dossier sur des accusations de fraude de matières précieuses qui les opposait en justice depuis 2018.

Iamgold Essakane dont la maison mère est basée au Canada, exploite un site de plus de 100 km2.
En 2023, elle a offert à la commune de Gorom Gorom un système d’adduction d’un coût de 200 millions FCFA et des kits alimentaires à 1000 ménages vulnérables.

Agence d’Information du Burkina

Lutte contre le terrorisme, police nationale du Burkina et procès du SG du SYNATCOMB, largement commentés par les quotidiens

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Lutte contre le terrorisme, police nationale du Burkina et procès du SG du SYNATCOMB, largement commentés par les quotidiens

Ouagadougou, 19 avril 2024 (AIB)-Les parutions de ce vendredi commentent le verdict du procès de Donatien Nagalo, la conférence des commissaires sans oublier le nouveau matériel reçu par l’armée pour lutter contre le terrorisme.

« Lutte contre le terrorisme : L’armée nationale reçoit75 véhicules militaires » affiche à sa Une le journal de tous les burkinabè Sidwaya.

Sidwaya rapporte une publication de l’AIB qui informe que l’armée nationale a reçu hier 7 ambulances, 4 pick-up, 2 bus, 20 citernes à carburants tous blindés, 40 camions d’allègement, et 2 blindés temsah afin de renforcer leur capacité opérationnelle.

Le quotidien privé Le pays ajoute que ce matériel a été acquis sur fonds propre par l’Etat burkinabé auprès de la République arabe d’Egypte.

Le pays ajoute que selon le ministre en charge de la Défense, cette acquisition auprès de la république arabe d’Egypte est l’expression de la diversification des partenaires du Burkina dont parle le chef de l’Etat.

Dans un autre angle, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga titre à sa Une : « Les commissaires veulent être des leaders et non des chefs »

Le journal informe que du 18 au 19 avril 2024, les commissaires de polices, corps de commandement et de conception vont se pencher sur la question de management des ressources humaines dans le contexte de lutte contre le terrorisme

L’Observateur Paalga ajoute que selon le directeur général de la police, Roger Ouédraogo, au bout de cet exercice, ils doivent être des bons leaders et non des chefs.

De son côté, Le Pays informe que cette édition 2024 de la conférence des commissaires de police est placée sous le thème ; « le management des ressources humaines à la Police nationale dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ».

Il ajoute que les cadres venus des cadres venus des quatre coins du pays pour l’occasion vont réfléchir sur comment adapter ou réadapter les dispositifs de management dans ce contexte sécuritaire.

Dans un autre registre, le pays écrit à sa première page : « Blanchi par la justice des faits de malversations : Roch Donatien Nagalo exige des excuses publiques ».

Le journal rappelle que M. Nagalo avait subi plusieurs accusations juste après sa nomination en tant que ministre du développement industriel et du commerce qui l’avait conduit à démissionner le 08 novembre 2022.

L’Observateur Paalga poursuit que blanchit complètement des accusations portées contre lui par la justice dont le verdict a été rendu le 13 avril 2024, Donatien Nagalo a demandé à ses « détracteurs » de faire publiquement amende honorable.

Agence d’information du Burkina

AMZ/hb/yo

 

Rencontre inédite entre le ministre burkinabè en charge de la Défense, le général Kassoum Coulibaly et son homologue ivoirien Tèné Biraîma Ouattara ce vendredi à Niangologo

Rencontre inédite entre le ministre burkinabè en charge de la Défense, le général Kassoum Coulibaly et son homologue ivoirien Tèné Biraîma Ouattara ce vendredi à Niangologo

Agence d’Information du Burkina

Cadre de concertation des acteurs des médias : La première session se penche sur la crise sécuritaire et humanitaire

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Cadre de concertation des acteurs des médias : La première session se penche sur la crise sécuritaire et humanitaire

Dédougou, (AIB) : La direction régionale de la communication et des médias de la Boucle du Mouhoun, a organisé le mercredi 17 avril 2024 à Dédougou, la première session du cadre de concertation des acteurs des médias de la région, sous le thème : « Médias et crises sécuritaire et humanitaire : quelles stratégies de résilience pour les acteurs de la presse de la Boucle du Mouhoun dans la quête d’information des populations et pour la participation au processus de retour de la paix dans la région ? »

La première session du cadre de concertation des acteurs des médias de la région de la Boucle du Mouhoun s’est tenue le mercredi 17 avril 2024 à Dédougou.

Il a pour objectif, de créer un cadre d’échanges entre les acteurs locaux des médias en vue de susciter des réflexions à même de poser un diagnostic de l’impact de l’insécurité sur l’exercice de la profession et poser des stratégies de résilience face à la menace.

De manière spécifique, la session doit permettre de développer la réflexion sur les entraves que la crise sécuritaire fait peser sur l’exercice du métier de journalisme dans la région de façon particulière, proposer des stratégies de résilience des hommes et des femmes des médias régionaux en vue d’accroître les capacités d’adaptation des acteurs face à la menace et enfin, améliorer la participation des acteurs des médias au processus de construction d’une paix durable.

Pour le Directeur régional de la communication et des médias de la Boucle du Mouhoun, Yacouba Goro, la région connait une crise humanitaire engendrée par des attaques terroristes faisant de nombreux déplacés internes.

« Des efforts sont faits tant au niveau du Gouvernement mais aussi du côté des partenaires techniques et financiers et les acteurs des médias devront jouer également leur rôle en contribuant à une gestion efficace de cette crise humanitaire pour un retour à la paix » a-t-il dit.

Selon le communicateur, Issaka Zangré, la crise sécuritaire et humanitaire qui sévit au Burkina Faso a profondément bouleversé l’équilibre socio-économique et politique du pays.

« Cette crise exerce une pression considérable sur l’ensemble des secteurs, y compris celui des médias. Dans ce contexte tumultueux, les acteurs de la presse se retrouvent confrontés à des défis sans précédent, mettant en péril leur capacité à remplir leur mission d’information et de sensibilisation », a-t-il indiqué.

Comme impact de la crise sur les acteurs des médias, M. Zangré a fait savoir que les journalistes font face à des risques accrus en raison de l’insécurité, avec des menaces directes sur leur sécurité physique et des difficultés d’accès aux zones touchées.

 

« Aussi, les contraintes financières et logistiques limitent leur capacité à couvrir efficacement les événements, tandis que les pressions gouvernementales et les risques de censure compromettent leur indépendance éditoriale et leur liberté d’expression », a précisé le communicateur.

 

Il a aussi noté que la crise dans la Boucle du Mouhoun exacerbe les défis déjà existants pour les acteurs des médias, compromettant ainsi leur capacité à remplir leur rôle crucial dans la société.

 

Comme stratégies de résilience, Issaka Zangré, a proposé le renforcement de la sécurité des journalistes en les invitant à travailler en collaboration avec les autorités compétentes pour mettre en place des mesures de sécurité adéquates, telles que la formation sur la sécurité des journaliste, l’utilisation d’équipement de protection et la sensibilisation sur les risques spécifiques liés à la couverture des conflits.

Il a proposé la diversification des sources d’information en établissant des partenariats avec des organisations locales, ONG et des acteurs de la société civile qui peuvent fournir des informations sur le terrain.

Car, a poursuivi M. Zangré, cela permettra au journaliste de produire des reportages plus complets et équilibrés malgré les contraintes. Il a invité les participants à mettre en œuvre certaines stratégies de résilience pour continuer à fournir des informations aux populations.

« Il est important de souligner que la mise en œuvre de ces stratégies de résilience nécessite un environnement propice à la liberté de presse, à la protection des journalistes et à la garantie de leur indépendance. Le soutien des autorités compétentes et la solidarité de la communauté journalistique sont également cruciaux pour la réussite de ces initiatives » a-t-il conclu.

 Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 Apurement du passif foncier urbain de la commune de Laye : La commission ad hoc installée

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 Apurement du passif foncier urbain de la commune de Laye : La commission ad hoc installée

 Boussé, (AIB)-Le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Laye, Seydou Millogo, a procédé le 16 avril 2024 à Laye, à la mise en place d’une commission chargée de l’apurement du passif foncier dans la commune. La cérémonie s’est déroulée en présence des leaders d’opinion de la localité.

La commune de Laye s’est dotée d’une structure technique qui a pour charge la résolution  des réclamations ou litiges occasionnée par les différents lotissements opérés dans la commune depuis 1999.

La cérémonie d’installation des membres de la commission a eu lieu le 16 avril 2024 à Boussé, en présence de la chefferie coutumière, de responsables des communautés religieuses, de la coordination d’associations de femmes et de jeunesse.

Selon les termes de l’arrêté de création la commission a pour attribution d’une part, de faire l’état des lieux du passif foncier urbain de Laye, d’assurer le toilettage et la régularisation des procès-verbaux d’attribution de parcelles et d’autre part, assainir les registres foncier de la mairie et de recette domaniale et proposer des solutions pour chaque cas du passif foncier.

Forte d’une dizaine de personnes issues essentiellement des services techniques régionaux, provinciaux et départementaux en charge du cadastre, de l’urbanisme, des domaines, de l’environnement et de la police nationale, la commission est dirigée par Rimgninga Innocent Benjamain Yelyaoré, par ailleurs président de la commission aménagement du territoire et gestion foncière de la délégation spéciale.

La commission a quinze jours pour prendre connaissance de près de 375 dossiers réceptionnés par le service du foncier rural de la maire en 2020 puis en 2024.

Ceux-ci portent sur des situations d’attributaires non satisfaits, la présence de tombes ou de lieux de cultes sur des parcelles attribuées à autrui, la question des tirages au sort entre autres.

Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Laye, Seydou Millogo, a indiqué qu’il s’agit pour la commission d’apporter une solution définitive aux problèmes du foncier urbain à Laye.

Cela, a-t-il dit, va permettre à la localité de relancer sa dynamique d’organisation urbaine, de rassurer les acteurs au développement et de pouvoir ainsi exploiter au mieux son potentiel économique tout en contribuant à la consolidation du vivre en ensemble.

Dans cet élan, le PDS a exhorté les membres de la commission à accomplir leur mission avec sérénité et dans le respect des principes de transparence, d’objectivité et de loyauté.

Il a invité les forces vives de la commune a une franche collaboration afin que les travaux de la commission aboutissent à une conclusion heureuse au profit de toute la communauté.

Les autorités coutumières ont pour leur part traduit leur reconnaissance à l’exécutif communal  pour son engagement en faveur du développement de la commune.

Ils ont aussi imploré Dieu et les mânes des ancêtres afin qu’il protège et guide les membres de la commission.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

 

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