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Bam : Des journalistes et acteurs culturels invités à valoriser la culture burkinabè

Bam : Des journalistes et acteurs culturels invités à valoriser la culture burkinabè

Kongoussi (AIB) – La direction régionale de la Communication et des Médias du Centre-Nord a renforcé les compétences des journalistes de la région et des acteurs culturels de la province du Bam sur la contribution de la culture au renforcement de la cohésion sociale, les 5 et 6 septembre 2024 à Kongoussi.

L’atelier de Kongoussi a regroupé des journalistes et communicateurs venus de Boulsa, de Kaya et de Kongoussi. En plus des hommes de médias, il y avait également le personnel de la direction provinciale en charge de la culture du Bam et des artistes locaux.

Selon le directeur régional de la Communication et des Médias du Centre-Nord, Wenceslas Yoni, l’objectif visé par cette rencontre, est de contribuer à renforcer la paix et la cohésion sociale à travers les valeurs culturelles.

« Nous avons réuni les journalistes et communicateurs de la région à Kongoussi pour échanger sur les potentialités touristiques de notre région, mais aussi sur les mécanismes traditionnels de résolution des crises. Vous savez que si nous intégrons nos valeurs culturelles dans notre vie, cela contribuera à renforcer le vivre-ensemble et la tolérance entre nous », a expliqué le directeur régional.

Pour lui, l’intégration de nos valeurs culturelles dans nos actions quotidiennes permettra d’améliorer nos rapports et, surtout, favorisera un changement de comportement entre les populations, ce qui nous évitera les crises.

« C’est pourquoi nous avons ciblé les hommes et femmes de médias, qui peuvent nous aider avec des sensibilisations et des reportages pour atteindre cet objectif », a-t-il précisé.

Pour le directeur provincial en charge de la Culture du Bam, François P.T. Ouédraogo, l’initiative de la direction régionale de la Communication et des Médias du Centre-Nord est louable et mérite d’être soutenue.

Il a indiqué que les différentes potentialités culturelles et touristiques de la région ont été abordées avec les participants afin qu’ils puissent promouvoir ces sites touristiques et les valeurs culturelles burkinabè dans leurs productions.

Le journaliste Jean Baptiste Damiba de Boulsa s’est dit émerveillé par les potentialités touristiques du Centre-Nord.

Il s’est engagé à les valoriser désormais dans ses productions, tout en mettant l’accent sur les valeurs culturelles burkinabè.
Agence d’information du Burkina
Asmado RABO

Un forum pour renforcer la collaboration entre les FDS et les couches sociales dans la région du Nord

Un forum pour renforcer la collaboration entre les FDS et les couches sociales dans la région du Nord

Ouahigouya, 11 septembre 2024 (AIB) – Afin de consolider la collaboration entre les communautés locales, les autorités et les forces de défense et de sécurité (FDS), un consortium d’ONG a organisé un forum régional pour échanger sur la problématique de la cohésion sociale en vue d’un retour à la paix au Burkina Faso. La cérémonie s’est tenue le mercredi 11 septembre 2024 à Ouahigouya.

Ce forum régional du Nord est une initiative du Réseau Afrique Jeunesse (RAJ), en partenariat avec le Conseil Régional des Unions du Sahel (CRUS) et la Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN-Ouahigouya).

Selon les organisateurs, le forum s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Tous ensemble ! Rebâtir une cohésion sociale à travers la prévention de la radicalisation et la promotion du dialogue intra et intercommunautaire, ainsi que de la résilience des pasteurs dans les régions du Nord et du Sahel. »

Pour le coordonnateur du Réseau Afrique Jeunesse, Daniel Da Hien, « la rencontre organisée sur la collaboration entre les communautés locales, les autorités et les forces de défense et de sécurité a pour objectif principal de renforcer la cohésion sociale entre les différentes couches sociales de la région du Nord afin de prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent. Nous invitons l’ensemble des participants à des échanges francs pour que, ensemble, nous trouvions des solutions pour le retour de la paix dans notre pays. »

Les participants – civils, militaires, leaders coutumiers et religieux, représentants des organisations de la société civile – ont tous eu des discussions franches sur les mécanismes de renforcement de la collaboration entre les différentes couches sociales afin de favoriser le retour de la paix.

L’Émir de Bonsomnoré, prenant la parole, a d’abord salué les organisateurs pour la tenue du forum.

« Ce cadre d’échanges directs est le bienvenu. C’est une occasion pour discuter avec les différentes couches sociales dans le but de recenser les problèmes qui minent la société afin de trouver ensemble des solutions appropriées. La guerre a trop duré et il faut maintenant que les fils et les filles du pays parviennent à se comprendre, à taire leurs divergences pour l’intérêt général. Nous invitons la population, surtout la jeunesse, à une franche collaboration avec les FDS. Nous demandons à Dieu de protéger le Capitaine Ibrahim Traoré et les membres du gouvernement pour leur combat pour le retour de la paix au Burkina Faso », a conclu l’Émir de Bonsomnoré.

Les travaux du forum se sont déroulés sous forme de panels et de communications. Les panélistes ont exposé sur le rôle de l’ensemble des acteurs de la société dans la prévention de l’extrémisme violent, le rôle des jeunes dans la collaboration efficace entre les FDS et les différentes couches sociales, ainsi que sur les pratiques de collaboration entre les FDS et les communautés religieuses et coutumières.

Athanase Fidèle Kaboré, coordonnateur du projet, s’est dit satisfait des résultats des travaux.

« Les participants ont fait l’état des lieux de la collaboration civilo-militaire et ont surtout posé les bases d’un dialogue permanent, en émettant des résolutions et des recommandations pertinentes pour le renforcement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, contribuant ainsi à ramener la paix dans notre chère patrie », a indiqué M. Kaboré.

Agence d’Information du Burkina
BB/ata

Quarante élèves et quatre enseignants méritants magnifiés à Dori

Quarante élèves et quatre enseignants méritants magnifiés à Dori

Dori, 12 sept. 2024 (AIB)- Le monde éducatif de la région du Sahel a reconnu et récompensé les efforts d’une quarantaine d’élèves du primaire, du post-primaire et du secondaire, ainsi que de quatre enseignants, au cours d’une journée de l’excellence scolaire qui s’est déroulée à Dori, le mercredi 11 septembre 2024.

Cette journée de l’excellence, placée sous le thème « Continuité éducative et résilience des acteurs », a été co-organisée par la direction régionale de l’enseignement préscolaire, primaire, de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle (DREPPNF), ainsi que celle en charge de l’enseignement post-primaire et secondaire (DREPS) du Sahel.

Selon le DREPPNF du Sahel, Monsieur Elhadji Boubacar, porte-parole des deux structures organisatrices, cette journée est un signe tangible de la vivacité du système éducatif régional malgré l’insécurité.

Monsieur Boubacar a vivement remercié l’ensemble des acteurs et des partenaires pour les inlassables efforts qu’ils déploient quotidiennement en faveur de la résilience et de la continuité éducative dans cette partie du Burkina Faso.

Il a rappelé qu’en dépit du contexte d’insécurité, la région du Sahel a enregistré, au cours de la session 2024, 83,49 % de taux de succès au CEP, 64,06 % au BEP, 47,73 % au BEPC et 62,01 % au baccalauréat.

Pour le représentant de l’UNICEF à Dori, Monsieur Gervais Ouattara, l’organisation de cette journée a une profonde signification. C’est pourquoi, tout en saluant la résilience des différents acteurs, Monsieur Ouattara a exprimé la totale disponibilité de l’UNICEF à accompagner le gouvernement burkinabè.

S’adressant à ses filleuls, le président de la délégation consulaire de la chambre de commerce du Sahel, Monsieur Ibrahim Dicko, parrain de la cérémonie, a déclaré que les prix de l’excellence sont une invitation à persévérer dans l’effort. Monsieur Dicko a remercié les autorités nationales et régionales, les acteurs et les partenaires du système éducatif pour la continuité éducative dans le Sahel.

Le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, a adressé ses vifs remerciements au parrain, aux acteurs et partenaires du système éducatif régional.

Il a exhorté les lauréats à entretenir le flambeau de l’espoir suscité, à être une source de motivation et une fierté régionale et nationale.

Monsieur le gouverneur s’est dit convaincu qu’une éducation fondée sur nos mœurs et nos valeurs sociales est une alternative plausible pour un meilleur avenir du Burkina Faso.

Les élèves lauréats ont reçu des kits scolaires, des vélos, des tablettes et des sommes d’argent. Quant aux meilleurs enseignants, ils ont reçu chacun un ordinateur portable.
AMM/ATA
AIB/Séno

Kénédougou : La veille citoyenne de N’Dorola mobilise 120 poches de sang pour soutenir les blessés de guerre

BURKINA-KENEDOUGOU-EFFORT-PAIX

Kénédougou : La veille citoyenne de N’Dorola mobilise 120 poches de sang pour soutenir les blessés de guerre

Orodara, (AIB)-La veille citoyenne, section de N’dorola, a organisé les 31 août et 7 septembre 2024, une opération de don de sang.  120 poches de sang ont été récoltées pour soutenir les blessés de guerre, les femmes enceintes et les enfants malades.

L’opération de don de sang  a été organisée par la section  de la veille citoyenne de N’dorola en collaboration avec le district sanitaire de ladite localité et le Centre national de transfusion sanguine  (CNTS).

A en croire les initiateurs cette activité a pour but de répondre à l’appel du président du Faso qui dit que chaque burkinabè en bonne santé doit donner son sang pour sauver des vies.

C’est dans cette optique qu’ils ont organisé l’opération de don de sang  au profit des blessés de guerre ainsi que des femmes enceintes et des enfants de N’dorola. Ce qui a permis de récolter 120 poches de sang.

Le Président de la section de la veille citoyenne de N’dorola,  Zakaria Ouédraogo, a salué positivement l’initiative et s’est réjoui d’avoir donné son sang pour sauver des blessés de guerre, des femmes enceintes et  des enfants malades.

Pour les donneurs, ce fut également  un plaisir pour eux de partager la vie à travers ce geste combien simple mais vital qu’est le don de sang.

Enfin, les responsables de la veille citoyenne se sont réjouis de la forte mobilisation de la population autour de l’activité et ont émis le vœu de la voir pérenniser.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Gourma/Education : Les enseignants du primaire tiennent leur conférence pédagogique de l’année 2024

BURKINA-GOURMA-EDUCATION-CONFERENCE

Gourma/Education : Les enseignants du primaire tiennent leur conférence pédagogique de l’année 2024

Fada N’Gourma, (AIB)-Le premier vice-président de la délégation spéciale de la commune de Fada N’Gourma, Ernest Natama, a présidé la cérémonie d’ouverture de la conférence pédagogique annuelle des enseignants des deux Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de ladite ville, ce mardi 10 septembre 2024 dans la cité de Yendabili.

Notre pays subit depuis des années déjà, des attaques de groupes armés terroristes qui endeuillent de nombreuses familles et affectent de façon significative notre système éducatif.
C’est dans ce contexte que se tient la conférence annuelle pédagogique des enseignants du primaire de l’année 2024, le mardi 10 septembre 2024.

Placée sous le thème « L’appropriation les contenus des curricula des CE et leur mise en œuvre pratique dans les classes », la session qui va durer quatre (04) jours vise à former les enseignants à l’utilisation des curricula.

De façon spécifique, il s’agira pour eux, de s’approprier les contenus des curricula et de leurs outils d’accompagnement, d’élaborer des fiches pédagogiques, de conduire des leçons selon l’approche API et de s’approprier l’élaboration, l’administration et la correction des situations d’intégration.

Au regard de la pertinence du thème de la présente conférence pédagogique, le Chef de la circonscription d’éducation de base (CCEB) de Fada N’Gourma 1, Ahadi Idani, a invité les participants à l’assiduité, à l’engagement de soi dans les travaux par des débats francs et fructueux afin que les objectifs de cette session soient atteints.
Le directeur régional en charge de l’Education primaire de l’Est, Yentéma David Thiombiano, a renchéri en soulignant que le présent thème de la conférence va en droite ligne avec la politique du gouvernement qui a consisté depuis un certain à la réforme des curricula.
Selon lui, on ne peut pas engendrer un changement qualitatif sans mettre l’accent sur les femmes et les hommes qui sont chargés de la mise en œuvre de ces réformes.
« D’où la raison des sessions de formations comme cette tribune au profit de praticiens qu’ils sont », a conclu le directeur régional.

Le vice-président de la délégation spéciale de la commune de Fada N’Gourma a saisi cette opportunité saluer la résilience dont font preuve ces éducateurs malgré l’adversité.
Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

Gourma : Plus de 500 enseignants formés à l’utilisation des TIC dans l’enseignement primaire

BURKINA-GOURMA-ENSEIGNEMENT-INFORMATIQUE-FORMATION

Gourma : Plus de 500 enseignants formés à l’utilisation des TIC dans l’enseignement primaire

Fada N’Gourma, (AIB)- L’inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, Nindia Zoungrana, a organisé des sessions de formations sur l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC), au profit de plus de 500 enseignants du primaire pendant les vacances scolaires à Fada N’Gourma.

Dans un monde de plus en plus numérique, l’intégration des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’enseignement est devenue une nécessité.

C’est dans ce contexte que plus de 500 enseignants d’écoles primaires des Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de Fada N’Gourma, Diabo, Tibga, Yamba et Matiakoali, ont bénéficié d’une formation gratuite, organisée par l’inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, Nindia Zoungrana, pendant ces vacances scolaires grâce à l’initiative déterminée à moderniser l’éducation.

« La formation, déroulée en plusieurs phases de 72 heures, a été conçue pour initier les enseignants aux divers outils numériques disponibles et leur montrer comment les intégrer de manière efficace dans leurs pratiques pédagogiques », a affirmé M. Zoungrana, assisté par deux techniciens.

Il a aussi souligné que les TIC offrent d’innombrables possibilités pour dynamiser l’enseignement et le rendre plus interactif.

Nindia Zoungrana, a présenté aux participants des applications et des plateformes qui permettent d’adapter les leçons en fonctions des besoins spécifiques de chaque élève.

La formation a également mis l’accent sur la sécurité en ligne et la responsabilité numérique et les enseignants ont été sensibilisés à l’importance de guider les élèves dans l’utilisation responsable des outils numériques.

Aboubakar Thiombiano de la Circonscription d’éducation de base de Diapangou, s’est réjoui d’avoir bénéficié gracieusement de la formation sur les TIC car pour lui, ses conditions de travail vont s’améliorer pour une éducation de qualité.

« Le perfectionnement est incontournable dans tous les domaines de la vie. L’éducation n’est pas en reste. Les TIC demeurent les outils par excellence dans ce 21e siècle pour atteindre ce perfectionnement. C’est ce qui m’a poussé à m’intéresser à cette formation sur l’intégration des TIC dans l’enseignement », a dit une institutrice de l’école de Koundiaka, dans la CEB de Piéla, Adjo Tanti Abotsi.

Les apprenants ont exprimé leur souhait de voir de telles sessions de formations mises en place à l’avenir, afin de continuer à soutenir les enseignants dans leur développement professionnel.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

 

Léraba/Camp vacances environnement : Une vingtaine d’élèves campeurs reçoivent des kits scolaires

BURKINA-LERABA-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT

Léraba/Camp vacances environnement : Une vingtaine d’élèves campeurs reçoivent des kits scolaires

Sindou, (AIB)- Le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a présidé, le mardi 10 septembre 2024 à Sindou, la clôture de la 10e édition de Camp vacances environnement, sous le parrainage de la société minière Wahgnion gold opérations (WGO) SA. Les vingt premiers élèves campeurs ont reçu des kits scolaires.

Dans le souci d’inculquer les pratiques éco citoyennes aux enfants et former ainsi une génération consciente sur les enjeux environnementaux pour une inversion de la tendance à la dégradation de la nature, que chaque année depuis 2015, la direction provinciale en charge de l’Environnement de la Léraba, 2e province de la région des Cascades, organise une activité d’éducation environnementale dénommée ‘’Camp vacances environnement’’.

Placée sous le thème : « Education environnementale et jeunesse : ensemble, agissons pour le climat ! », la 10e édition a connu son épilogue le mardi 10 septembre 2024 à Sindou.

Durant un mois, les élèves en vacances se sont imprégnés des enseignements à travers des sorties terrain et des ateliers, sur le civisme, l’importance du reboisement des arbres et des produits forestiers non ligneux, l’impact de certaines activités de l’homme sur l’environnement mais aussi des solutions adéquates pour son entretien et sa sauvegarde au profil des générations présentes et ceux du futures.

Suite à une évaluation des acquis, les 20 premiers des campeurs ont reçu chacun kit scolaire complet pour la prochaine rentrée scolaire plus une attestation de participation.

« Avec tout ce que les campeurs ont pu apprendre et vu l’engagement qu’ils ont fait preuve au cours de leur apprentissage, je suis comblé, fière de les avoir occupé utilement au cours de ces vacances », a souligné le directeur provincial en charge de l’Environnement, Harouna Sandwidi, par ailleurs promoteur du camp vacances environnement.

Le directeur régional en charge de l’Environnement des Cascades, Achille Rabot, tout comme le représentant du directeur général de WGO, Mamadou Kabré, ont pris l’engagement de toujours accompagner l’organisation du camp dans la province.

Ils ont appelé les campeurs d’être des ambassadeurs pour la préservation de l’environnement où ils seront.
Agence d’information du Burkina
MK/hb/bz

Le président bissau-guinéen dit qu’il ne se représentera pas à l’élection présidentielle

 

SOCIÉTÉ: ÉLECTION-PRÉSIDENT-BISSAU

Le président bissau-guinéen dit qu’il ne se représentera pas à l’élection présidentielle

PRETORIA, 11 septembre. /TASS/. Le président en exercice de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de se représenter à la tête de l’État à l’expiration de son mandat actuel. Il a fait cette déclaration à la presse à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres.

« Je ne me présenterai pas en 2025 », a déclaré M. Sissoco Embalo, cité par l’Agence France presse (AFP). « Ma femme m’a conseillé de ne pas me représenter et je suis son conseil ».

L’agence note que la déclaration du chef de l’État sur son refus de se représenter a surpris ses partisans, qui ont déjà créé un groupe d’initiative pour soutenir sa candidature à la prochaine élection présidentielle.

La veille, Sissoco Embalo avait déclaré qu’il était opposé à ce que certains de ses adversaires politiques prennent la tête de l’État après lui. « Je ne me laisserai pas succéder à la présidence par un voyou », a déclaré M. Sissoco Embalo.

La dernière élection présidentielle a eu lieu en Guinée-Bissau en décembre 2019. Sissoco Embalo l’a emporté à l’issue des résultats du second tour.

La Guinée-Bissau, qui compte 2,2 millions d’habitants, est l’un des pays les plus pauvres d’Afrique.

Avec TASS

«C’est toujours un plaisir d’échanger avec Monsieur le Ministre de la Sécurité. Il est bien informé sur les questions sécuritaires du pays, et il est important pour nous de discuter avec lui pour mieux contribuer au développement», ambassadeur de l’UE, Daniel Aristi GaztelumendiI.

«C’est toujours un plaisir d’échanger avec Monsieur le Ministre de la Sécurité. Il est bien informé sur les questions sécuritaires du pays, et il est important pour nous de discuter avec lui pour mieux contribuer au développement», ambassadeur de l’UE, Daniel Aristi GaztelumendiI.

Burkina : Première université d’été de l’AES prévue à Ziniaré du 25 au 27 septembre 2024

Sahel-Société-Université d’été

Burkina : Première université d’été de l’AES prévue à Ziniaré du 25 au 27 septembre 2024

Ouagadougou, 12 sept. 2024 (AIB) – Plus de 200 jeunes du Burkina Faso, du Mali et du Niger attendus à la première université d’été de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) prévue du 25 au 27 septembre 2024 à Ziniaré à 25 km au nord-est de Ouagadougou.

La première université d’été de l’AES est organisée par le Cercle d’actions pour le développement économique et social du Burkina Faso (CADES- BF) et se tiendra sous le thème : « l’impératif engagement de la jeunesse pour une reconstruction réelle de l’AES », selon un document consulté mercredi par AIB.

Selon cette même source, plus de 200 jeunes participeront à la rencontre en provenance du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

Cet important évènement de l’espace de l’AES est placé sous les présidences des ministres en charge de la jeunesse des pays de l’AES dont, Anûuyirtole Roland Somda, ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi du Burkina Faso et de Abdoul Kassim Fomba, ministre de la jeunesse et des sports chargé de l’Instruction Civique et de la Construction citoyenne du Mali et sous les parrainages des directeurs généraux des structures en charge du volontariat des pays de l’AES.

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a été choisi comme invité d’honneur.

Les participants à ce rendez-vous de la jeunesse de l’AES auront droit à plusieurs panels et des communications.
Le secrétaire général de la présidence du Faso, Dr Zakaria Soré, va entretenir les participants sous le thème du «Développement endogène des pays de l’AES: responsabilités et modalités d’engagement de la jeunesse ».

Les directeurs généraux des structures en charges du volontariat auront également un entretien avec la jeunesse, considérée par les chefs des pays de l’AES comme le fer de lance de la reconstruction réelle de ces Etats.

A ce titre, le directeur général du Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), Djourmité Nestor Noufé et ses homologues du Mali et du Niger auront un temps d’échanges constructifs avec la jeunesse de l’AES sous le thème : «le volontariat comme outil de développement endogène des pays de l’AES».

Notons que la participation à cette rencontre est ouverte à tout le public.
Agence d’information du Burkina
DNK/ck

Le Burkina lance le recrutement de 4000 jeunes pour trois mois de stage à la vie professionnelle

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Le Burkina lance le recrutement de 4000 jeunes pour trois mois de stage à la vie professionnelle

Ouagadougou, 11 sept. 2024 (AIB)-Le ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi a annoncé mercredi le lancement d’un programme de recrutement et de placement de 4000 jeunes en stage d’initiation à la vie professionnelle d’une durée de trois mois dans les 45 provinces du Burkina Faso.

L’objectif de ce programme est de renforcer l’employabilité des jeunes et de faciliter leur insertion professionnelle.

Selon le ministère, les candidats à ce recrutement doivent être de nationalité burkinabè et d’un âge compris entre 18 à 35 ans.

Les dossiers de candidature composés, une demande manuscrite, une copie de la carte nationale d’identité et un diplôme ou titre de qualification professionnelle, sont recevables du 11 au 23 septembre 2024 de 08h30 à 14h30, informe le ministère dans un communiqué.

Le ministère fait remarquer qu’aucune allocation de stage n’est prévue, mais les participants bénéficieront de formations et d’attestations en fin de stage.

Selon lui, les postes de stage disponibles peuvent être consultés au niveau des directions régionales et provinciales de ministère.

Agence d’information du Burkina

ZO/osa/ata

Près de 3000 ménages PDI et populations hôtes bénéficieront de 120 tonnes de vivres

Burkina-Banwa-Distribution-Vivres

Près de 3000 ménages PDI et populations hôtes bénéficieront de 120 tonnes de vivres

Solenzo,12 sept. 2024 (AIB)- Le Haut-commissaire de la province des Banwa, président COPROSUR accompagné des membres du comité a lancé la campagne de distribution de de vivres au profit des Personnes déplacées internes (PDI) et les populations hôtes de la province, le mercredi 12 septembre 2024.

« En cette période de soudure, le CONASUR a pensé aux Personnes déplacées internes (PDI) et aux personnes vulnérables en leur venant en aide avec du maïs et du riz », a indiqué Oumarou Sandwidi présidant COPROSUR des Banwa.
Selon le directeur provincial en charge de l’action humanitaire des Banwa, Nandegma Nacoulma, plus de 3000 personnes déplacées internes et des populations hôtes vulnérables vont bénéficier de 120 tonnes dont 60 tonnes de maïs et 60 tonnes de riz.
La remise symbolique a été faite avec 5 hommes PDI et 5 cheffes de ménage PDI.

La semaine dernière, 300 ménages ont reçu des vivres d’une ONG et pour ce partage, ils ne seront pas concernés.
Agence d’information du Burkina
SO/dnk/ata

ENAREF : Le nouveau DG prêt à relever les défis de l’institution

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ENAREF : Le nouveau DG prêt à relever les défis de l’institution

Ouagadougou, 11 sept. 2024(AIB) : Le nouveau Directeur Général de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), Barthélémy Dabré a affirmé mercredi qu’il est prêt a relevé les défis majeurs de son institution avec l’aide de ses collaborateurs.

« Avec l’accompagnement de tous les collaborateurs nous allons relever les défis de l’ENAREF qui sont entre autres, la poursuite et le renforcement du processus de digitalisation des actes et services, de l’innovation pédagogique, de l’amélioration des infrastructures, et du développement des partenariats internationaux », a déclaré le directeur général Barthélémy Dabré.
M. Barthélémy DABRE s’exprimait mercredi, à Ouagadougou, lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Adama Badolo.
Inspecteur des impôts de formation, Barthélémy Dabré a occupé les postes de directeur de la législation et du contentieux à la Direction générale des impôts (DGI) du Burkina Faso, d’assistant technique du programme d’appui à la transition fiscale de la CEDEAO et de l’UEMOA en Guinée Biseau.

Le Directeur Général sortant, Adama BADOLO, a pour sa part rappelé quelques réalisations au cours de son mandat. Il s’agit entre autres, de l’élaboration et de la mise en œuvre du Plan stratégique de développement 2020-2024, avec un taux de réalisation estimé à plus de 96,83%, de la relecture des curricula de la formation initiale et de l’opérationnalisation de la filière cadastre.

Le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, a félicité le Directeur Général sortant, pour le travail abattu tout en souhaitant au nouveau Directeur Général de guider par la clairvoyance et le discernement dans ses prises de décisions.
Agence d’information du Burkina
AB/yos/ck

Cérémonie d’hommage aux victimes des attentats du 11 septembre 2001 organisée à New York

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Cérémonie d’hommage aux victimes des attentats du 11 septembre 2001 organisée à New York

OUagadougou, 11 sept. (AIB/TASS) – Une cérémonie à la mémoire des victimes des attentats terroristes du 11 septembre 2001 a lieu au mémorial situé sur les lieux des tours jumelles à New York. La cérémonie a été retransmise par toutes les grandes chaînes de télévision américaines.

Le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris, candidate du Parti démocrate à l’élection présidentielle, ainsi que le candidat républicain Donald Trump, assistent à l’événement. Avant le début de la cérémonie, Trump et Harris se sont serré la main. James David Vance, colistier de Donald Trump, Alejandro Mayorkas, secrétaire à la Sécurité intérieure, Chuck Schumer, chef de la majorité démocrate au Sénat (chambre haute du parlement, État de New York), et Kathy Hochul, gouverneur de l’État de New York, sont également arrivés pour rendre hommage aux victimes des attentats terroristes.

Au cours de la cérémonie, les noms des victimes ont été lus par leurs familles. La longue liste comprend les noms de victimes nées dans des pays de l’ex-Union soviétique. Selon les informations officielles, trois Russes avaient été tués à l’époque. Selon des estimations non officielles, 70 à 80 personnes originaires de Russie ou de la Communauté des États indépendants (CEI) pourraient avoir trouvé la mort dans ces attentats. Chaque année, les organisateurs accordent une part de plus en plus importante de la liste aux jeunes et aux enfants nés après les attentats de 2001, afin d’assurer la continuité de la mémoire des événements de cette journée. La cérémonie dure généralement trois heures et est ponctuée de plusieurs minutes de silence pour marquer les principales étapes des événements du 11 septembre 2001: les moments où le premier avion a frappé la tour nord du World Trade Center, où un autre avion de ligne a percuté la tour sud, où un avion s’est écrasé sur le Pentagone à Washington, et où un quatrième avion s’est écrasé en Pennsylvanie.

Dans la soirée, la ville organisera un hommage lumineux. Deux faisceaux de puissants projecteurs seront dirigés vers le ciel pour symboliser les tours jumelles détruites par les terroristes. Cet événement est organisé depuis 2002. 44 projecteurs sont utilisés pour créer des colonnes lumineuses visibles jusqu’à 100 kilomètres de distance.

Le 11 septembre 2001, 19 terroristes du groupe Al-Qaïda* ont détourné quatre avions de ligne aux États-Unis. Deux d’entre eux se sont dirigés vers les tours du World Trade Center, les plus hauts bâtiments de New York à l’époque, et le troisième vers le Pentagone, dans la banlieue de Washington. Un quatrième avion s’est également dirigé vers la capitale américaine, mais s’est écrasé près de la ville de Shanksville, en Pennsylvanie. Les attentats terroristes ont fait 2.977 morts.

Agence d’Information du Burkina

Il y a 23 ans, 2977 personnes sont mortes dans les atroces attentats du 11 Septembre

USA-Attentats-Commémoration

Il y a 23 ans, 2977 personnes sont mortes dans les atroces attentats du 11 Septembre

Ouagadougou, 10 sept. 2024 (AIB) – Les attentats du 11 septembre 2001 perpétrés contre les Etats-Unis par des terroristes du réseau Al Qaeda ont provoqué 2977 morts dont 343 pompiers, 60 policiers et quelque 9291 blessés, selon le bilan officiel.

Les attaques ont eu lieu entre 8h et 10h du matin ce 11 septembre 2001 et ont été menées par 19 hommes envoyés par le réseau dirigé par Oussama Bin Laden. Ils ont réussi a détourner trois avions de ligne pour les percuter contre les tours jumelles du World Trade Centre et le Pentagone. Un 4e avion détourné sur Washington s’est écrasé sans atteindre sa cible mais tuant tous ceux qui étaient à bord.

A elle seule, la double attaque des Tours jumelles a provoqué la mort de 2 753 personnes, dont 343 pompiers et 60 policiers intervenus pour secourir les premières victimes.

Sur les 2 977 victimes des attentats, 310 étaient de nationalité étrangère, dont 67 Britanniques, 41 Indiens, 28 Sud-Coréens, 24 Canadiens, 24 Japonais, quatre Français et un Belge. La plus jeune victime avait 2 ans et la plus âgée avait 85 ans.

Le lien entre ces attaques terroristes et le réseau Al Qaeda a été établi par une commission nationale d’enquête mise en place une année plus tard même si déjà Ben Laden et ses compagnons se réjouissaient dans plusieurs vidéos d’avoir infligé des dommages aux Etats Unis.

Au soir et au lendemain du 11 septembre, plusieurs pays avaient vivement condamné ces attaques, dont notamment la Russie, la Chine ou la France.

«L’événement qui s’est produit aux États-Unis d’aujourd’hui va au-delà des frontières nationales. Il s’agit d’un défi effronté à l’humanité entière, du moins à l’humanité civilisée. Et ce qui s’est passé aujourd’hui est une preuve supplémentaire de la pertinence de la proposition russe de mettre en commun les efforts de la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme, ce fléau du 21e siècle», a soutenu le président russe, Vladimir Poutine.

Ces attentats ont amené l’Amérique et ses alliés à mener une guerre total contre le terrorisme, allant jusqu’à l’invasion de l’Afghanistan et à la destruction du régime de Saddam Hussein en Iraq.
23 ans plus tard, le terrorisme ne mobilise plus autant la communauté internationale et les Etats-Unis se montrent inquiétés par d’autres préoccupations que le terrorisme international qui s’est déplacé notamment au Sahel.
Agence d’Information du Burkina

Le groupe Bancroft, société paramilitaire privée américaine a dépensé environ 1,4 million de dollars en Centrafrique

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Le groupe Bancroft, société paramilitaire privée américaine a dépensé environ 1,4 million de dollars en Centrafrique

Ouagadougou, 11 sept. 2024 (AIB) – La société paramilitaire privée américaine Bancroft a investi environ 1,4 million de dollars dans ses activités en République centrafricaine (RCA), mais jusqu’à présent ses actions ont suscité la méfiance des autorités locales, rapporte Associated Press (AP) cité par TASS.

Selon ses informations, il y a actuellement dans le pays un peu moins de 30 représentants du groupe américain, qui travaillent avec les forces de l’ordre locales et sont impliqués dans le domaine du renseignement.
L’agence a souligné qu’en République centrafricaine, les gens ne font pas confiance au groupe Bancroft en raison de son fonctionnement trop secret.

Comme le note AP, les États-Unis ont essayé d’établir des liens militaires avec la RCA dès décembre 2022. Toutefois, ces dernières années, de plus en plus de pays du continent africain ont préféré coopérer avec la Russie plutôt qu’avec les États-Unis ou la France sur cette question.
Agence d’information du Burkina

Nigeria: un million de personnes touchées par les inondations dans l’État de Borno

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Nigeria: un million de personnes touchées par les inondations dans l’État de Borno

Ouagadougou, 11 sept 2024 (AIB. /TASS)- Le bilan des inondations ayant frappé l’État de Borno, dans le nord du Nigeria, a atteint environ un million de personnes touchées, a annoncé le gouverneur de l’État, Babagana Umara Zulum.

« Il reste à déterminer l’ampleur totale de ce qui s’est passé. Le nombre de personnes sinistrées s’élève à un million. Actuellement, on se focalise sur la fourniture d’objets de première nécessité », a-t-il déclaré, cité par le journal Daily Trust.

Outre ces pluies diluviennes, des inondations ont fait suite à l’effondrement du barrage d’Alau, qui a débordé à environ 10 kilomètres de là, jusqu’à la capitale de l’État. Selon les anciens de la région, la dernière fois qu’une telle dévastation avait touché Maiduguri et ses environs remonte à environ 30 ans.

Le pays le plus peuplé d’Afrique a récemment été confronté à une crise humanitaire sans précédent. Selon l’ONU, les inondations ont déjà fait plus de 185 victimes et touché plus de 600.000 personnes. Les régions du nord du pays, traditionnellement considérées comme le grenier à blé du pays, ont le plus souffert. Au total, 107.000 hectares de cultures ont été détruits dans le pays, ce qui met en péril la sécurité alimentaire de la population nigériane. Les infrastructures ont également subi d’importants dégâts. Le gouvernement du Nigeria a fait appel à la communauté internationale pour obtenir une aide d’urgence.

Avec TASS

Passoré/ Activités à haute intensité : Une association invite les brigadiers de Yako à dénoncer toutes les formes de violences

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Passoré/ Activités à haute intensité : Une association invite les brigadiers de Yako à dénoncer toutes les formes de violences

Yako, 9 sept. 2024(AIB)-L’Association monde rural (AMR) avec l’appui financier du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS) a tenu le lundi septembre 2024 à Yako, un atelier de sensibilisation sur les violences basées sur le genre et les mécanismes de gestion des plaintes au profit des brigadiers recrutés pour les activités à Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) de ladite commune.
Dans le cadre du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS) pour la région du Nord, la Banque mondiale a identifié des activités susceptibles de générer des risques et des impacts négatifs irréversibles sur l’environnement et le milieu humain.

Parmi ces impacts négatifs figurent les Violences basées sur le genre (VBG) et les mécanismes de gestion des plaintes. C’est dans cette optique qu’un atelier de sensibilisation s’est tenu au profit des 368 brigadiers recrutés dans le cadre des travaux à Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) par la commune de Yako.

Porté par l’Association monde rural (AMR), l’atelier de sensibilisation avait pour objectif de sensibiliser les populations locales sur la prévention des risques liés aux VBG et aux Mécanismes de gestion des plaintes (MGP), en vue de promouvoir des comportements plus respectueux dans le cadre de leurs activités.

Selon la formatrice et animatrice à l’AMR, Céline Karambiri, la session a consisté, entre autres, à présenter des images sur les différentes formes de VBG, les exploitations et abus sexuels, le harcèlement sexuel ainsi que le mécanisme de gestion des plaintes.
Dans ses explications, la formatrice a fait savoir que les VBG constituent une violation des droits humains fondamentaux et affectent tous les aspects de la protection et du bien-être des personnes.

« Les femmes ne sont pas seulement les victimes de violences, a-t-elle poursuivi, avant de faire comprendre que les hommes peuvent en être aussi.

Mme Karambiri a aussi expliqué que les VBG pourraient se manifester au plan culturel, physique, économique et psycho-social, à travers, entre autres, le viol, l’excision et les injures.

Saluant les efforts de l’AMR pour la tenue de cette formation à leur profit, les brigadiers ont fait des témoignages sur des cas de violences dont ils sont souvent victimes dans leur milieu de vie.

A l’image de Valérie Koalga et Martin Ouédraogo qui ont avoué que cette formation les a permises de comprendre, non seulement les différentes formes de violences, mais aussi de savoir comment les gérer et de prendre des précautions.

« Nous disons un grand merci aux initiateurs de l’atelier surtout qu’ils ont permis à beaucoup de femmes et d’hommes de comprendre comment gérer les VBG et se comporter face à celles-ci. », s’est réjouie Mme Koalga.

La formatrice a, ainsi invité les brigadiers bénéficiaires à dénoncer toutes les formes de violences auxquelles ils peuvent être confrontés dans le cadre de leurs activités/HIMO dans la commune.
Elle les a exhortés à faire toujours recourir aux autorités compétences, en cas de victimes en les invitant surtout à prioriser la maitrise de soi et la retenue dans de telles situations.

En rappel, cette session de formation des brigadiers /HIMO s’est tenue également dans les trois autres communes de la région du Nord, à savoir Titao, Ouahigouya et Gourcy.
Agence d’information du Burkina
ZES/no/ata

Banwa : les enseignants s’approprient le programme de formation pour une éducation de qualité

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Banwa : les enseignants s’approprient le programme de formation pour une éducation de qualité

Solenzo, 10 sep.2024(AIB)- Les enseignants du primaire se sont réunis hier mardi à Solenzo en conférence pédagogique annuelle de l’année 2024-2025, pour s’approprier les contenus du programme de formation pour une éducation de qualité.

A quelques jours de la rentrée scolaire 2024-2025, les enseignants du primaire de la province des Banwa, réunis à Solenzo pour renforcer leur capacité sur les contenus des curricula des cours élémentaire et leur mise en œuvre pratique dans les classes.

Pendant 4 jours, les éducateurs réfléchiront sur le thème « Appropriation des contenus des Curricula au Cours Élémentaire et leur mise en œuvre pratique dans les classes »
Le représentant des parents d’élèves Yaya Dao, s’est réjoui de la tenue de cette activité qui contrairement aux années écoulées se déroule plus tôt.

Espérant que les connaissances acquises seront utiles aux enfants, Il a souhaité que l’atelier soit un succès.
Pour sa part, le représentant du président de la délégation spéciale de la commune de Solenzo, Sabane Guira, a invité les enseignants à une participation assidue pour mieux transmettre le savoir dans les classes.

La reprise des activités pédagogiques dans quelques communes de la province des Banwa a permis l’ouverture de plusieurs écoles en 2023 ce qui a permis la tenue de la présente conférence à Solenzo.
Agence d’information du Burkina
SO/yos/no/ata

Attaques de Barsalgo : le Premier ministre invite la population à une prise de conscience

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Attaques de Barsalgo : le Premier ministre invite la population à une prise de conscience

Ouagadougou, 11 sept. 2024 (AIB)- Le chef du Gouvernement burkinabè, Dr. Apollinaire Kyelèm de Tambèla a exhorté mercredi, les populations, à l’issue de la montée des couleurs, à une prise de conscience pour ne pas être surpris par l’histoire, après l’attaque terroriste de Barsalogho perpétrée le 24 août dernier dans la région du Centre-Nord.

Le Premier ministre Dr. Apollinaire Kyelèm de Tambèla et ses collaborateurs, ont procédé ce mercredi 11 septembre 2024 à la primature, à la traditionnelle montée des couleurs nationales.

A l’occasion, faisant allusion à l’attaque terroriste de Barsalogho qui a fait plusieurs morts et des blessés, Dr. Kyelèm a invité le peuple burkinabè à un « discernement pour ne pas se laisser embarquer dans des aventures sans issue par des gens sans foi ni loi ».

Selon le chef du Gouvernement, ces derniers qui portent des « vêtements d’emprunt » pour mieux tromper leurs victimes, utilisent les populations pour parvenir à leurs desseins « funestes ».

Pour Apollinaire Kyelèm de Tambèla, l’histoire du président chilien, Salvador Allende assassiné le 11 septembre 1973, en est une illustration parfaite de cette duperie des manipulateurs.

D’après lui, suite à la nationalisation des banques et des mines suivies d’une politique de réforme sociale par le président chilien, les syndicats travailleurs ont été soudoyés par les américains pour détruire la société chilienne.

En Chili, a poursuivi le Premier ministre, les populations ont été les acteurs de leur propre malheur car le régime du général Augusto Pinochet qui prit le pouvoir à la suite de l’assassinat d’Allende, fut sans pitié pour à leur égard, particulièrement pour « le petit peuple en lutte ».

« La leçon que nous pouvons retenir de ces évènements est la suivante: celui qui ne se souvient pas du passé sera condamné à le revivre », a conclu Dr Kyelèm.

Agence d’information du Burkina

ab/yos/zo/as/ata

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