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«Assurons-nous que les images et les informations que nous diffusons ne soient pas de nature à saper le moral des forces combattantes; ministre malien en charge de la jeunesse, Abdoul Kassim Fomba»

«Assurons-nous que les images et les informations que nous diffusons ne soient pas de nature à saper le moral des forces combattantes; ministre malien en charge de la jeunesse, Abdoul Kassim Fomba»

Agence d’Information du Burkina

La première université d’été de l’Alliance des Etats du Sahel vient de s’ouvrir à Ziniaré.

La première université d’été de l’Alliance des Etats du Sahel vient de s’ouvrir à Ziniaré.

Ziniaré, 25 sept, 2024 (AIB)- La toute premiere université d’été de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) slest ouverte mercredi apres midi à Ziniaré sous le thème : »L’impératif engagement de la jeunesse de l’AES pour une reconstruction réelle des Nations »

Elle se tient sous la présidence des ministres en charge de la jeunesse de l’AES, le parrainage des directeurs généraux en charge des volontariats des trois Etats et le très haut patronage du capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, chef de l’État.

Durant 72 heures, 251 leaders de jeunesse venue du Burkina Faso, du Mali et du Niger vont réfléchir sur leur contribution à la construction d’une sous-région stable et prospère.

Agence d ‘Information du Burkina

Burkina/CSC : Oumarou Mogmenga promet remplir sa fonction de façon digne et loyale

BURKINA-MEDIA-REGULATION-PRESTATION-SERMENT

Burkina/CSC : Oumarou Mogmenga promet remplir sa fonction de façon digne et loyale

Ouagadougou, 25 sept. 2024 (AIB)- Oumarou Mogmenga a promis mercredi, devant les sages du conseil constitutionnel, de remplir dignement et fidèlement sa fonction de membre du Conseil supérieur de la communication (CSC).

« Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir ma fonction de membre du Conseil supérieur de la communication (CSC), en toute indépendance et impartialité, de façon digne et loyale et de garder le secret des délibérations », a promis le nouveau membre du conseil supérieur de la communication, Oumarou Mogmenga.

  1. Mogmenga, s’exprimait le mercredi 25 septembre 2024 à Ouagadougou, devant 5 juges du conseil constitutionnel, au cours de l’audience solennelle de prestation de serment des neuf membres de l’organe de régulation des médias burkinabé.

« Nous allons travailler afin que l’esprit et la lettre du serment dont nous venons de faire soient respectés », a-t-il ajouté.

Par cet engagement, Oumarou Mogmenga, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication de formation, reçoit quitus pour exercer ses fonctions de conseiller du CSC.

Il a été nommé le 04 septembre 2024 en conseil des ministres, au titre de la présidence du Faso.

Rappelant le défi sécuritaire du pays, le président du conseil constitutionnel, Barthélemy Kéré, a souligné l’importance de la responsabilité des membres du CSC qui peuvent être amenés à choisir entre respect du droit à l’information et la préservation de la sécurité et de la cohésion sociale.

Le Conseil supérieur de la communication, fort de 9 membres, est l’instance de régulation des médias et de la communication au Burkina Faso.

Il a pour missions entre autres, l’application de la législation et de la communication en matière de communication publique, la promotion de la liberté d’expression et le droit à l’information et de veiller au respect de l’éthique professionnelle par les médias publics et privés.
Agence d’information du Burkina
yos/hb/as

 

Burkina : le ministre Baro demande aux artisans miniers de travailler en coopérative pour transformer l’orpaillage en mines semi mécanisées

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Burkina : le ministre Baro demande aux artisans miniers de travailler en coopérative pour transformer l’orpaillage en mines semi mécanisées

Ouagadougou, 25 sept. 2024 (AIB) – Le ministre en charge de l’environnement Roger Baro a exhorté au cours d’un entretien mercredi, les artisans miniers à s’organiser en coopérative et non de manière individuelle pour transformer l’orpaillage en mines semi mécanisées.

« Il faut qu’on élève le niveau pour que les gens se transforment en petites mines, en semi mécanisées, où ils ont un espace qui est défini et peuvent travailler selon la réglementation qui existe », a indiqué le ministre en charge de l’environnement Roger Baro.

Le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro, a accordé une interview au journal Sidwaya, publié mercredi.

Pour M. Baro, il faut changer de paradigme dans le secteur de l’orpaillage. Pour lui, l’orpaillage se faisait avec des « moyens rudimentaires » contribuant à la dégradation de l’environnement.

L’ambition de son département ministériel, c’est donc d’aller aux petites mines semi- mécanisées, a-t-il insisté.

Le ministre a rassuré que pour aller dans ce sens, la Société nationale des substances précieuses (SONASP) est à pied d’œuvre pour encadrer les acteurs.

Il a indiqué que cette société a déjà fait ses preuves notamment dans la région du Sud-ouest, où avec l’aide de certains partenaires, elle a pu organiser les artisans miniers.

Avec le projet Planet Gold, sur un hectare, ils ont mis un système de traitement de l’or sans mercure, s’est-il réjoui.
Agence d’information du Burkina
DNK/AS

« Nous travaillons avec le ministère en charge des mines pour extraire les forêts classées du cadastre minier » (ministre environnement)

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« Nous travaillons avec le ministère en charge des mines pour extraire les forêts classées du cadastre minier » (ministre environnement)

Ouagadougou, 25 sept. 2025 (AIB) – Le ministre en charge de l’environnement Roger Baro a indiqué au cours d’un entretien avec le confrère des Editions Sidwaya, que son département va travailler avec le ministère en charge des mines pour extraire les forêts classées du cadastre minier, afin d’empêcher la disparition des forêts du fait de l’orpaillage.

« En terme simple, si vous voulez un permis d’exploitation ou un permis de recherche minière, on ne peut plus vous donner une autorisation tant que votre permis est dans une forêt classée. Nous sommes donc en train de finaliser ce travail pour extraire les forêts classées du cadastre minier », a déclaré le ministre en charge de l’environnement Roger Baro.

Le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro, s’exprimait au cours d’une interview qu’il a accordé au quotidien public Sidwaya, publié mercredi.

Pour M. Baro, « extraire les forêts classées du cadastre minier » peut permettre de réduire la destruction des forêts au Burkina.

Il a ajouté que ce travail se fait en tandem avec le ministère en charge des mines.
Agence d’information du Burkina
DNK/AS

Burkina : dix présumés malfrats arrêtés par la gendarmerie pour trafic d’explosifs et recèle de motos

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Burkina : dix présumés malfrats arrêtés par la gendarmerie pour trafic d’explosifs et recèle de motos

Ouagadougou, 25 sept. (AIB)- Un réseau de 10 présumés trafiquants de produits explosifs, de stupéfiants et d’engins volés a été démantelé à Ouagadougou par la gendarmerie, a indiqué mercredi, la cellule économique et financière de la section de recherche de la 3e Légion de gendarmerie nationale au cours d’un point de presse.

« Les faits sont constitutifs des infractions d’actes de grand banditisme, d’association de malfaiteurs, de détention illégale d’armes et de munitions de guerre, d’importation et de vente de substances explosives, de vente de stupéfiants », a déclaré le Lieutenant Justin Bagré.

Ce réseau a été démantelé suite aux enquêtes après la chute de l’un des membres de sa monture devant la cour d’une autorité avec un pistolet automatique muni de munitions de guerre et un sac contenant des explosifs.

S’étant rendu compte que les éléments de sécurité ont vu les objets suspects qui étaient en sa possession, il a tenté de prendre la poudre d’escampette mais fut vite rattrapé par lesdits agents après une course-poursuite.

Cette interpellation a permis de remonter à tous les membres du réseau, a soutenu M. Bagré.

Ils avaient à leur possession, un pistolet automatique, deux chargeurs garnis de 20 munitions de 9,19 millimètres, 06 munitions de 7,65 millimètres, 3 motos et 150 grammes de cannabis.

Egalement, les présumés avaient à leur possession « un sac contenant 352 charges explosives, 618 détonateurs, un rouleau de cordon détonnant de couleur bleue et rouge respectivement de 300 et de 50 mètres», a informé à la presse M. Bagré.

Ces composants explosifs sont estimés à environ 4.000.000 FCFA, a soutenu le commandant Justin Bagré.

Selon lui, les perquisitions ont permis de saisir des malfrats, trois bidons de 30 litres d’acide sulfurique, un sac de cyanure, dix batteries pour motos et vingt boites de produits pneumatiques.

Les présumés malfaiteurs, âgés de 19 à 31 ans opéraient dans la ville de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

Boulgou : Un projet échange avec les femmes rurales pour une meilleure prise en compte de leurs besoins 

BURKINA-BOULGOU-FEMMES-ECHANGES

Boulgou : Un projet échange avec les femmes rurales pour une meilleure prise en compte de leurs besoins

Tenkodogo, (AIB)-Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, phase 2-Burkina Faso (PRAPS 2-BF), a organisé, le vendredi 13 septembre 2024 à Tenkodogo, un panel avec une cinquantaine de femmes et d’hommes bénéficiaires de l’accompagnement du projet dans le Centre-Est, pour échanger et réfléchir sur les questions liées au genre dans le contexte rural, en mettant en avant les actions et les besoins spécifiques des femmes. C’était en présence du coordonnateur du projet, Dr Souleymane Pindé.

Ce panel tenu le vendredi 13 septembre 2024 à Tenkodogo, s’inscrit dans le cadre de la préparation de la Journée internationale de la femme rurale, célébrée chaque année le 15 octobre.

Selon le spécialiste genre du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, phase 2-Burkina Faso (PRAPS 2-BF), Deborah Kam/Barry, cet événement vise non seulement à souligner l’importance cruciale de la femme, mais aussi à sensibiliser les femmes rurales à l’existence de la journée qui leur est dédiée.

« Les différents points abordés lors de ce panel visent principalement à valoriser le rôle essentiel de la femme rurale. Il s’agissait de faire comprendre à la femme toute son importance au sein du milieu rural et de sensibiliser l’ensemble de la population à ses multiples contributions », a-t-elle indiqué.

Selon Deborah Kam/Barry, la femme rurale est souvent surchargée de tâches, elle travaille aux champs, s’occupe de sa famille et gère son propre exploitation agricole.

« L’objectif est donc de réfléchir à des moyens de réduire sa charge de travail afin d’améliorer ses conditions de vie», a-t-elle rassuré.

Les participants ont unanimement salué cette initiative qui leur ont permis de découvrir de nouveaux aspects, notamment la Journée internationale de la femme rurale.

« Nous avons appris que le 15 octobre est la Journée internationale de la femme rurale, une journée qui met en lumière le travail souvent méconnu des femmes. Cette journée nous a permis de mieux comprendre leur rôle crucial et de leur l’importance. C’est l’occasion de sensibiliser les chefs de famille pour qu’ils accordent aux femmes un accès équitable aux terres cultivables », a affirmé une des participants, Kaligueta Kaboré.

Pour le Dimtenga-Naaba, l’un des ministres de sa Majesté Naaba Guigem Pollé, Dima de Zoungrane Tenga, les chefs coutumiers ont un rôle essentiel à jouer dans les questions liées au genre en milieu rural.

« Nous devons mener des actions de plaidoyer auprès des décideurs et des personnes influentes pour faire évoluer les mentalités. L’ignorance est souvent à l’origine des comportements injustes envers les femmes. Si nous comprenons que la réussite familiale dépend de la collaboration entre l’homme et la femme, nous serons plus enclins à travailler ensemble », a-t-il laissé entendre.

Il a proposé d’associer les hommes et les femmes dans des actions de sensibilisation.

« Par ailleurs, il faudrait revoir la manière de célébrer la Journée internationale de la femme afin d’impliquer davantage les femmes elles-mêmes », a ajouté le Dimtenga-Naaba.

A l’issue de la rencontre, les bénéficiaires ont présenté des exemples concrets de projets et d’initiatives misent en œuvre par le PRAPS 2-BF en faveur des femmes pastorales et agropastorales, visant à améliorer leur qualité de vie.

Selon le coordonnateur du PRAPS 2-BF, Dr Souleymane Pindé, l’initiative vise à aider les femmes à acquérir une autonomie leur permettant de s’épanouir.

« Nous souhaitons que les bénéficiaires de nos projets puissent se développer et devenir des acteurs moteurs de leur communauté. Ils doivent être en mesure de promouvoir leurs activités et de devenir des porte-paroles du PRAPS. Nos projets visent à renforcer la résilience des pasteurs et des agropasteurs en sécurisant les zones pastorales, en améliorant la santé animale et en favorisant l’inclusion socioéconomique », a poursuivi le coordonnateur.

Il a souhaité que les bénéficiaires deviennent des exemples à suivre et qu’ils incitent d’autres personnes à s’engager dans la démarche.

Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, phase 2-Burkina Faso (PRAPS 2-BF), a été lancé le 5 octobre 2021.

Son objectif de développement est de renforcer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones ciblées de la région du Sahel.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

 

 

Diplomatie, Santé et lutte contre le grand banditisme largement commentés à la Une des journaux burkinabè.

Burkina-Presse-Revue

Diplomatie, Santé et lutte contre le grand banditisme largement commentés à la Une des journaux burkinabè.

Ouagadougou, 25 sept. 2024 (AIB)-Les parutions du jour font échos de la délégation de la mission médicale chinoise au CHR de Koudougou, de la saisie de plusieurs stupéfiants à Pô et du 94e anniversaire du royaume d’Arabie Saoudite.
« CHR de Koudougou : la chine remet des consommables médicaux », affiche à sa Une le quotidien d’Etat Sidwaya.

Selon le journal, une délégation chinoise composée de 12 personnes était le lundi 23 septembre 2024, au centre hospitalier régional(CHR) de Koudougou pour remettre des matériaux médicaux a un coût d’environ deux millions de F CFA.
Le doyen des quotidiens, l’Observateur Paalga, précise que c’est dans l’optique de pérenniser la coopération entre le Burkina Faso et la chine que la délégation, lors de leur séjour, a procédé à des dons de matériaux médicaux, à des consultations gratuites, des travaux de nettoyage des tombes de médecins chinois enterrés au cimentière municipal.

« Nous avons constaté que les besoins en offre de services de santé étaient énormes et cela nous a motivés à offrir nos services et fournir gratuitement des soins aux populations », a déclaré le chef de mission, Dr Dao Hu Chen.

Sous un autre regard, le journal Le Pays affiche à sa manchette : « lutte contre le trafic des stupéfiants : une importante quantité de drogues et de cigarettes, saisie ».

Le journal rapporte que le commissariat central de police et l’antenne régionale de lutte anti-drogue de la ville de Pô, ont appréhendé des individus qui s’adonnaient à du trafic illicite de stupéfiants et de cigarettes contrefaites.

Le Pays précise qu’une valise remplie de cannabis et 5 plaquettes de cannabis, mille cinq cents (1500) cartouches de cigarettes contrefaites ont été saisis grâce à la collaboration des populations et aux actions menées par les équipes d’interventions.
Dans un autre registre, Sidwaya fait cas du 94e anniversaire du royaume d’Arabie Saoudite.

Le journal indique que chaque année, la journée du 23 septembre est consacrée la célébration de la fête nationale du royaume d’Arabie Saoudite.
A en croire M. Aldosari, les relations bilatérales entre le royaume d’Arabie Saoudite et le Burkina Faso ont été bonnes.

A l’occasion de leurs 59 ans de fraternité, plusieurs œuvres de bénévolat dans le domaine sanitaire sont en vue pour aider le Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
AB /HB/ata

Nahouri/Journées pédagogiques annuelles : Les enseignants du post-primaire et du secondaire se forment

BURKINA-NAHOURI-EDUCATION-CONFERENCE

Nahouri/Journées pédagogiques annuelles : Les enseignants du post-primaire et du secondaire se forment

Pô, (AIB)-Les enseignants du post-primaire, secondaire et de la formation technique et professionnelle de la province du Nahouri, ont débuté ce mardi 24 septembre 2024 à Pô, leurs journées pédagogiques annuelles. Le top de départ a été donné par le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima.

Pendant quatre jours, les enseignants du post-primaire, du secondaire et de la formation technique et professionnelle, vont renforcer leurs capacités le mardi 24 septembre 2024 à Pô, sur l’approche par les compétences/pédagogie de l’intégration.

Le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima, a indiqué que les réformes entreprises par le département ministériel, visent à garantir aux apprenants une éducation de qualité et une formation professionnelle leur permettant d’accroître leurs capacités d’employabilité.

Il a invité les participants à des échanges francs et fructueux afin de permettre une bonne mise en œuvre des nouveaux curricula.

Avant le début de la cérémonie, une minute de silence a été observée à la mémoire de tous ceux qui sont tombés pour la défense de la patrie.

La directrice provinciale en charge de l’Enseignement secondaire, Yonli/Tapsoba Noélie, expliqué que tout se passe très bien.

Il faut noter que la province compte environ 450 enseignants toute discipline confondue, 47 établissements publics et privés et 03 centres de formations techniques.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Mouhoun/Education catholique : Les acteurs méritants récompensés

BURKINA-MOUHOUN-EDUCATION-RECOMPENSE-EXCELLENCE

Mouhoun/Education catholique : Les acteurs méritants récompensés

Dédougou, (AIB)-La direction régionale de l’éducation catholique de Dédougou, a organisé le dimanche 22 septembre 2024, la clôture de son conseil de rentrée marquée par la célébration eucharistique à la cathédrale Sainte Anne de Dédougou et la remise de prix aux acteurs qui se sont illustrés dans l’excellence au cours de l’année scolaire 2023-2024.

 

Après trois jours de réflexion pour faire le bilan de l’année scolaire écoulée et aborder l’année scolaire 2024-2025 avec sérénité autour du thème : « Réussir individuellement et collectivement pour construire la paix », la direction diocésaine de l’éducation catholique de Dédougou, a clos ses activités, le dimanche 22 septembre 2024, par une messe d’action de grâce et une remise de prix aux acteurs méritants.

Les écoles et établissements scolaires de l’éducation catholique de Dédougou ont enregistré, durant l’année scolaire 2023-2024, 98,28% au CEP, 77,17% au BEPC et 71,34% au Baccalauréat toutes séries confondues.

Avec ces résultats qui donnent des motifs de satisfaction, il était de bon ton pour la direction diocésaine de l’éducation catholique de Dédougou de rendre grâce à Dieu et de récompenser les acteurs et les artisans de ces résultats.

Pour ce faire, les meilleurs élèves à ces différents examens ont reçu des prix divers composés entre autres de kits scolaires, de vélos, de tablettes et des enveloppes financières.

Les meilleurs enseignants quant à eux, ont reçu des attestations de reconnaissance et des enveloppes financières.

La meilleure enseignante, Eugénie Sow, de l’école primaire privée Notre Dame de la Consolation de Safané, a réalisé un taux de succès de 100% avec un effectif de 57 élèves.

Elle a reçu une attestation de reconnaissance, une enveloppe financière et un ordinateur portable, de même que les meilleures écoles et établissements.

Pour le directeur diocésain de l’éducation catholique de Dédougou, Ab Alfred Wilfried Ki-Zerbo, la cérémonie de l’excellence est une occasion de traduire la reconnaissance aux différents acteurs pour le travail abattu.

 

Il a salué leurs efforts qui ont permis d’obtenir de meilleures performances.

Ab Alfred Wilfried Ki-Zerbo, a en outre invité les différents acteurs à cultiver l’excellence afin de réussir individuellement et collectivement afin de contribuer à construire la paix.

Le directeur régional en charge de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué, a traduit sa reconnaissance aux premiers responsables de l’éducation catholique du diocèse de Dédougou, pour sa précieuse contribution tant sur le volet accès à l’éducation que celui de la qualité.

Tout en louant l’initiative de la cérémonie, il a invité les élèves et les enseignants de l’éducation catholique à toujours prendre le chemin de la perfection.

« Nous ne devons pas économiser notre force et notre énergie pour aller vers l’excellence », a lancé Dr Vimboué.

 

Le secrétaire exécutif diocésain de l’OCADES Caritas Burkina à Dédougou, Abbé André Toé, a félicité les différents acteurs pour les meilleurs résultats obtenus.

« Je vous invite à réaliser votre travail d’éducateur dans l’excellence. Garder toujours le pari de l’excellence pour chaque année », a-t-il dit avant de prendre l’engagement de sa structure à toujours accompagner l’excellence par d’autres prix qui seront mis en jeu.

Le représentant du père de la famille diocésaine de Dédougou, Abbé Jean Gourou, après avoir félicité lEvêque, a encouragé les acteurs de l’éducation catholique à s’approprier le thème de l’année pour construire un monde de paix car a-t-il dit, « éduquer c’est humaniser ».

Il les a invités au travail bien fait, le travail pétrit d’excellence qui nous rapproche de Dieu, qui nous rapproche les uns des autres sur les chemins de succès et de paix.

La direction diocésaine de l’éducation catholique de Dédougou regroupe en cette année scolaire 2024-2025, 17 écoles primaires, 07 établissements d’enseignement secondaire et 02 maternelles.

 

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

Mouhoun : Une nouvelle direction régionale de la police nationale  inaugurée à Dédougou

BURKINA-MOUHOUN-INFRASTRUCTURE-POLICE-INAUGURATION

 

Mouhoun : Une nouvelle direction régionale de la police nationale  inaugurée à Dédougou

 

Dédougou, (AIB)-Le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de police Mahamadou Sana, a procédé, le lundi 23 septembre 2024 à Dédougou, à l’inauguration de la nouvelle direction régionale de la police nationale de la Boucle du Mouhoun. Dun coût global de plus de 603 millions de F CFA, l’infrastructure  dispose de commodités pour permettre à la direction de bien travailler selon les missions qui lui sont assignées.

 

Longtemps souhaitée par la population, la région de la Boucle du Mouhoun dispose désormais dune nouvelle direction régionale de la police nationale flambant neuve, construite sur une superficie de 1,5 ha et réalisée grâce à l’Etat burkinabè, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à travers la coopération allemande dune valeur de 603 953 522 de FCFA.

 

L’inauguration a eu lieu le lundi 23 septembre 2024 à Dédougou, par le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de police Mahamadou Sana.

 

Les travaux ont été réalisés par un fils de la région, Adama Zina, à travers son entreprise Lambo Service à qui la hiérarchie policière a adressé toutes ses félicitations pour la qualité des travaux et sa générosité en offrant gracieusement un forage équipé et la connexion wifi à la Direction régionale de la police nationale (DRPN).

Le directeur régional de la police nationale de la Boucle du Mouhoun, le Commissaire divisionnaire Abdoulaye Sidibé, a traduit sa reconnaissance aux autorités pour avoir doté la région de la Boucle du Mouhoun dune infrastructure imposante qui offrira plus de commodités pour le service à la population.

 

Il a pris l’engagement de bien entretenir le joyau et d’offrir un service de qualité de qualité aux usagers.

 

Le Commissaire divisionnaire Abdoulaye Sidibé, a promis transmettre par voie administrative des doléances pour plus d’efficacité de la DRPN dans ses missions régaliennes et en tenant compte des exigences et des défis sécuritaires du moment.

 

Pour le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, la direction régionale qui est le nouveau quartier général de la police nationale de la Boucle du Mouhoun dispose de toutes les commodités pour permettre à la DRPN de bien travailler, de mieux servir les populations et surtout de les protéger, elles et leurs biens.

S’adressant à la famille policière, le ministre les a invités à bien prendre soins des locaux.

« Dans un environnement où la conscience collective baisse énormément en matière d’entretien du bien public, chers policiers, vous avez l’obligation absolue de prendre soin de ces bâtiments à commencer par les toilettes. Il vous faut adopter à tous les niveaux des comportements exemplaires dans l’usage des biens publics. Que chacun à son niveau, de la DGPN à la DRPN, veille au grain », a-t-il instruit.

 

Aux populations, le premier responsable de la sécurité, leur a fait savoir que la DRPN/BMH est un bien commun qui sera utilisé aussi bien par les policiers que par les populations et les a invités à bien prendre soins des infrastructures.

« Appropriez-vous-en et continuer surtout dans la dynamique dune confiance mutuelle, dun dialogue franc et dune synergie d’action afin de pouvoir faire face aux multiples défis sécuritaires que connait notre patrie », a conseillé Mahamadou Sana.

La région de la Boucle du Mouhoun étant une zone à fort défi sécuritaire, le ministre Sana, a reconnu que du travail est fait mais du gros travail reste à faire pour venir à bout de l’hydre terroriste dans la région.

Il a salué l’engagement, la bravoure et la résilience de toutes les forces combattantes qui se sacrifient au quotidien pour la patrie.

« A ce stade, notre conviction reste la même : nous battre plus que jamais pour que le Burkina Faso triomphe. Il nous revient de continuer le combat, de libérer notre pays de l’ennemi. C’est seulement à ce prix, dans l’union, la cohésion et l’engagement que nous rendrons l’hommage qu’il faut à nos devanciers », a renchérit le ministre.

L’inauguration a été placée sous le parrainage du Massa de Dédougou, du Président de la délégation consulaire régionale et du Président du conseil régional du patronat burkinabè de la Boucle du Mouhoun.

Par la voix de leur représentant, ils ont traduit leurs reconnaissances aux autorités en charge de la sécurité pour le choix porté sur eux et ont promis toujours être disponibles pour accompagner la police nationale de la Boucle du Mouhoun sur ses différents chantiers pour la paix et la sécurité dans la région.

Ils ont en outre invité les populations à faire bloc pour soutenir les autorités de la Transition, les FDS et VDP dans leurs missions de reconquête du territoire national.

La hiérarchie policière a remis des attestations de reconnaissance à des partenaires qui ont oeuvré à rendre effectif ce projet depuis l’acquisition du terrain jusqu’à la réalisation du joyau.

 

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 

INTERVIEW: La France avance cyniquement l’idée de restreindre le droit de véto au Conseil de sécurité

POLITIQUE: RUSSIE-DIPLOMATIE-FRANCE-ONU

INTERVIEW: La France avance cyniquement l’idée de restreindre le droit de véto au Conseil de sécurité

MOSCOU, 25 septembre. /TASS/. Paris avance cyniquement l’idée de restreindre le droit de veto au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. C’est ce qu’a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans une interview accordée à TASS avant sa participation à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

« Les autres membres permanents du Conseil de sécurité, à savoir le Royaume-Uni, la France et les États-Unis, ont une position ambiguë. Le Royaume-Uni et la France donnent en fait des armes à ceux qui souhaitent accélérer ce processus. Dans le même temps, les Français avancent l’idée de restreindre le droit de veto. C’est cynique mais cela ne fait que démontrer l’hypocrisie des Français qui font un pas uniquement pour faire de l’effet », a indiqué le ministre.

« Ils disent que cette restriction sera volontaire […] pour les cas où il s’agit d’un génocide ou de violations massives des droits de l’homme, a poursuivi le chef de la diplomatie russe. Nous avons alors demandé aux Français comment comprendre quand il faut renoncer volontairement à son droit de veto. Un génocide ou une violation massive des droits de l’homme, c’est combien de victimes? Une centaine? Plus d’une centaine? Et s’il y a 99 victimes, est-ce qu’on peut opposer un veto? »

Avec TASS

Bassolma Bazié rend hommage à l’armée de l’air pour ses actions en faveur d’un Burkina « debout »

Bassolma Bazié rend hommage à l’armée de l’air pour ses actions en faveur d’un Burkina  « debout »

Ouagadougou, 24 sept. 2024 (AIB)- Le ministre d’Etat en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié a salué mardi à Ouagadougou la détermination de l’armée de l’air à faire en sorte que le Burkina Faso reste debout malgré les adversités, a constaté l’AIB.

<<Pour l’ensemble des forces combattantes y compris ceux qui ne sont plus de ce monde, je tiens au nom de l’ensemble des travailleurs à avoir une mémoire pieuse, pour leurs actions de nuit comme de jour, en faveur d’un Burkina debout>>, a déclaré le ministre d’Etat en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié.

M. Bazié s’exprimait le mardi 24 septembre 2024 dépuis la base aérienne de Ouagadougou, à l’occasion sa tournée de remerciement des forces combattantes ayant accompagné l’organisation des concours de la fonction publique, session de 2024.

Pour lui, l’objectif de cette visite est de toucher du doigt les réalités des militaires et montrer à l’ensemble des acteurs, notamment les candidats que l’organisation des concours nécessite de grandes mobilisations dans un contexte d’insécurité.

Bien que certaines zones sont inaccessibles, l’appui de l’armée a permis aux candidats de composer sereinement, a fait savoir le ministre d’Etat.
Pour sa part, le ministre en charge de la Défense, le générale de brigade Kassoum Coulibaly, s’est réjoui de l’initiative de son homologue.

Selon lui, grâce aux différents encadrements et réajustements effectués par le commandement sur le terrain, l’armée arrive à répondre efficacement aux sollicitations.

Saisissant l’occasion pour féliciter ses éléments, Kassoum Coulibaly a réitéré la disponibilité de toute l’armée à accompagner les institutions pour l’accomplissemeen de leurs missions.

Agence d’information du Burkina
YOS/as

Le Portugal confronté à une nouvelle grève des médecins

Le Portugal confronté à une nouvelle grève des médecins

Lisbonne, Portugal

Les services publics de santé au Portugal ont été perturbés mardi au premier jour d’une grève de 48 heures des médecins, qui réclament des hausses salariales et de meilleures conditions de travail.D’après la Fédération nationale des médecins (Fnam), à l’origine de ce septième appel à la grève en l’espace d’un an et demi, environ les deux tiers des quelque 31.000 docteurs du service national de santé ont adhéré au mouvement, provoquant l’annulation de milliers de consultations et opérations non urgentes.

« Nous sommes parmi les médecins les plus mal payés au niveau européen », déclaré à l’AFP la présidente de la FNAM, Joana Bordalo e Sa.

« Nous sommes la catégorie professionnelle au Portugal qui a le plus perdu en pouvoir d’achat ces dix dernières années », a-t-elle ajouté en marge d’une manifestation de médecins en face du ministère de la Santé, à Lisbonne.

Depuis son arrivée au pouvoir à l’issue des élections législatives anticipées de mars dernier, le nouveau gouvernement minoritaire de droite modérée a dû répondre aux revendications de plusieurs catégories de fonctionnaires.

L’exécutif du Premier ministre Luis Montenegro est ainsi parvenu à des compromis avec les enseignants, les greffiers, puis les forces de l’ordre.

Les négociations ont également abouti lundi à un accord avec cinq syndicats d’infirmiers, ouvrant la voie à des hausses salariales. Une sixième organisation représentative des infirmiers a quant à elle appelé à une grève de deux jours coïncidant avec celle des médecins.

Pris en étau par des socialistes évincés du pouvoir après huit ans aux affaires et une extrême droite en forte progression, le gouvernement ne dispose pas de majorité absolue au Parlement.

Le pays ibérique risque une « crise politique et économique » si le gouvernement et l’opposition socialiste ne parviennent pas à un accord permettant d’adopter le budget de l’Etat pour 2025, a mis en garde lundi le président Marcelo Rebelo de Sousa.

Avec AFP

Canada: grève dans le port de Vancouver, les exportations de céréales bloquées

Canada: grève dans le port de Vancouver, les exportations de céréales bloquées

Ottawa, Canada

Les travailleurs des terminaux céréaliers du port canadien de Vancouver ont débuté mardi une grève bloquant la moitié des exportations de céréales du Canada, en pleine période des récoltes.Les négociations pour une nouvelle convention entre le syndicat, le Grain Workers Union, et l’employeur, Vancouver Terminal Elevator Association, ont été rompues la semaine dernière.

Si la grève dure, l’impact sur les exportations du pays, le premier exportateur mondial de canola et le troisième de blé, sera important.

La Grain Worker Union qui représente 650 employés – dont notamment ceux des entreprises Cargill, Richardson International et Veterra – a accusé la direction « d’avoir fait très peu d’effort lors des négociations ».

L’année dernière, 52% de toute la production de grain au Canada a transité par ce port de la côte Pacifique.

L’association des producteurs de grains du Canada qui compte 65.000 fermiers, a demandé au gouvernement d’intervenir pour mettre un terme à cette grève qui risque d’avoir un « impact dévastateur sur les fermes de céréales ».

Près de 100.0000 tonnes de céréales canadiennes arrivent quotidiennement à ces terminaux, a affirmé l’association dans une déclaration et un arrêt des opérations entrainerait une perte de 35 millions de dollars canadiens (23 millions d’euros) d’exportation par jour.

Le Canola Council of Canada s’est également dit « profondément préoccupé ». Pour son directeur général, Chris Davidson, cette grève survient à un moment où le secteur est « déjà confronté à des défis et à des vents contraires importants ».

Avec AFP

Le ministre Bazié félicite le personnel militaire chargé de la visite médicale d’incorporation des agents de l’Etat

Le ministre Bazié félicite le personnel militaire chargé de la visite médicale d’incorporation des agents de l’Etat

Ouagadougou, 24 sept. 2024 (AIB)- Le ministre d’Etat en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié a rendu hommage mardi au personnel de l’hôpital militaire du Camp Sangoulé Lamizana pour son engagement à servir l’Etat malgré des moyens limités.

« Je tiens sincèrement à féliciter et à encourager tous les acteurs militaires engagés sur le front de la santé en termes de prise en charge de maladies et pour la visite médicale d’incorporation à la fonction publique », a déclaré le ministre d’Etat en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié.

Le ministre Bazié s’exprimait le mardi 24 septembre à Ouagadougou à l’issue d’une visite dans les locaux de l’hôpital militaire Halassane Coulibaly, pour toucher du doigt les réalités de travail du personnel.

Selon le ministre d’Etat, malgré la capacité journalière des moyens de travail et en plus d’être engagé sur le front de la santé des populations civile et militaire, le personnel arrive à réaliser la visite médicale de 3200 candidats en deux semaines.

« Il y a les inspecteurs et les contrôleurs des Douanes, il y a les assistants des Eaux et forêts, il y a les gardes de sécurité pénitentiaire, et sans compter les militaires, continuent de venir de différentes garnisons pour ces questions de visites médicales », a fait savoir le ministre d’Etat.

En l’en croire, cela est une prouesse qu’il faut saluer dans un contexte sécuritaire difficile.

Aussi, a poursuivi le ministre Bazié, « nous sommes venus également pour permettre à la jeunesse surtout d’être apaisée et tranquille. Parce que bien que le nombre de postes aux concours est limité, il n’y a pas magouilles et des manipulations dans toutes les étapes du processus de recrutement. »

Pour sa part, le ministre d’Etat en charge de la défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly, a exprimé la satisfaction du personnel hospitalier de recevoir la visite du ministre d’Etat, en charge de la Fonction publiques sur le terrain.

Selon général de brigade, les médecins du centre font un travail « miraculeux qui fait que beaucoup de blessés de guerre ne sont pas évacués à l’extérieur » et cette visite du ministre est réconfortant.

Cela témoigne de la bonne collaboration entre son département ministériel et celui en charge de la Fonction publique, a conclu, le ministre Coulibaly.

Agence d’information du Burkina
YOS/as

Ganzourgou : 25 femmes et jeunes créent une coopérative pour améliorer l’extraction artisanale de l’or à Mogtédo V3

Burkina-Ganzourgou-Création-Coopérative

Ganzourgou : 25 femmes et jeunes créent une coopérative pour améliorer l’extraction artisanale de l’or à Mogtédo V3

Zorgho, (AIB) – Le 19 septembre 2024, dans le village de Mogtédo, province du Ganzourgou, 25 jeunes et femmes ont créé une société coopérative dénommée « Wendpanga », dédiée à l’amélioration de l’extraction artisanale de l’or. Réunis en assemblée générale, ces artisans miniers ont bénéficié de l’appui technique de l’Assomption des femmes du secteur minier du Burkina, représenté par Ursule Timbangou et du cabinet « What you need », représenté par Zakaria Ganamé.

L’assemblée générale constitutive de la coopérative a été animée par l’agent du service de l’agriculture de Mogtédo, Sibiri Étienne Kientéga, mandaté par le cabinet What you need (WYN). Il a défini la société coopérative, expliqué l’importance de se constituer en coopérative, donné le rôle des différents membres du bureau et a détaillé le processus de formalisation selon la loi de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA).

Les participants ont alors décidé librement de créer leur coopérative. Dénommée, coopérative Wendpanga, elle a pour siège le village de Mogtédo V3 et est dirigé par un comité de gestion de trois membres élus par consensus. Ce sont : Séni Kafando (président), Issouf Ouédraogo (secrétaire) et André Ouédraogo (trésorier). Le comité de gestion est appuyé par un comité de surveillance dont les trois membres furent aussi désignés. La part sociale de la coopérative a été fixée à 5000 FCFA par membre, et les cotisations mensuelles à 1000 FCFA.

Au terme de la mise en place du bureau, M. Sibiri Etienne Kientéga et Zakaria Ganamé ont dit leur engagement à les assister jusqu’à l’obtention de leur récépissé de reconnaissance auprès des autorités compétentes.

Le président, Séni Kafando, a exprimé sa gratitude envers l’Assomption des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) pour les compétences acquises par les membres grâce à leur accompagnement. « Grâce à la coopérative, nous allons mieux nous organiser et tirer un meilleur profit de l’exploitation aurifère. » a-t-il souligné. Il a cependant, demandé une accélération dans l’accompagnement en matériel pour un début prompt des activités.

Un membre de la commission de surveillance, Mariam Sawadogo, a également remercié l’AFEMIB et a encouragé les membres de la coopérative à rester unis et solidaires pour assurer la réussite des différentes activités. « L’union et l’entente seront les clés de notre succès », a-t-elle insisté.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines (PARGFM), dans sa composante communautaire axée sur le développement local, l’intégration économique et l’autonomisation des femmes et des jeunes des sites miniers.

Ce projet vise à renforcer les capacités socio-économiques de 500 femmes et jeunes répartis sur dix sites miniers dans les communes de Mogtédo, Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Korsimoro, Poura, Réo, Sabcé et Zabré. Grâce à l’appui financier du PARGFM, l’AFEMIB et WYN ont pour mission de guider les bénéficiaires dans la mise en place de 20 coopératives, en les assistant tout au long du processus de formalisation administrative, conformément aux exigences de la loi OHADA.
La mise en place de la coopérative Wendpanga fait suite à la création, le 18 septembre 2024, de la coopérative maraîchère « Sougr-nooma » par un autre groupe de femmes de Mogtédo V3.

La représentante de l’AFEMIB, Ursule Timbangou, a salué l’engagement des membres de la coopérative et les a encouragés à persévérer dans leurs efforts pour pérenniser leurs activités. Elle a, en outre, renouvelé les remerciements de l’AFEMIB au PARGFM pour son appui financier et à WYN pour son assistance technique.

Dans la mise en œuvre de ce projet, il est prévu un accompagnement en matériel aux différentes coopératives. Les assemblées générales constitutives ont été aussi l’occasion pour valider la liste du matériel qui leur sera remis. Ce soutien matériel, qui représente la prochaine étape, devrait bientôt suivre pour équiper adéquatement toutes les coopératives créées afin d’assurer le succès de la mise en œuvre des Activités génératrices de revenus.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

La jeunesse de l’AES exhortée à s’unir pour construire une sous-région stable et prospère

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La jeunesse de l’AES exhortée à s’unir pour construire une sous-région stable et prospère

Ouagadougou, 24 septembre 2024 (AIB) – Les ministres en charge de la jeunesse de l’Alliance des Etats du Sahel ont réaffirmé mardi à Ouagadougou, l’importance d’unir les forces des jeunes générations dans la construction d’une sous-région stable et prospère.
Les ministres en charge de la jeunesse du Mali et du Niger ont effectué un déplacement mardi au Burkina Faso pour témoigner de leur amitié et solidarité à leur homologue burkinabè, Roland Somda.
Cette visite entre dans le cadre de la première université d’été des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), organisée du 25 au 27 septembre 2024 à Ziniaré par le Cercle d’actions pour le développement économique et sociale du Burkina Faso (CADES-BF).
Les ministres étaient accompagnés par les directeurs généraux en charge du volontariat du Burkina et du Mali, ainsi que le président du comité d’organisation de la première université d’été, de l’AES Ibrahim Belem.
Ils ont réaffirmé à l’occasion l’importance d’unir les forces des jeunes générations dans la construction d’une sous-région stable et prospère.
Selon le comité d’organisation, la première université d’été des États membres de l’AES se veut une plateforme de réflexions et d’échanges sur les défis et les opportunités auxquels font face les jeunes des pays membres.
Les ateliers, conférences et débats qui s’y dérouleront visent à renforcer l’engagement civique et l’implication des jeunes dans les processus de développement, de paix et de sécurité, a-t-il ajouté.

L’engagement des ministres du Mali et du Niger aux côtés de leur homologue burkinabè symbolise également la volonté des gouvernements de renforcer les liens de coopération dans le domaine de l’engagement Volontaire des jeunesses. En plaçant la jeunesse au cœur des discussions, ces pays montrent leur ambition de construire un avenir commun, basé sur l’engagement volontaire, la solidarité et l’innovation, note-t-il.
Pour ce comité, cette rencontre de Ziniaré, plus qu’un simple événement, est le reflet d’une volonté politique claire : celle de promouvoir une jeunesse active, solidaire et résolument tournée vers l’avenir, dans un contexte où la sécurité et le développement doivent aller de pair.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Le Burkina Faso renforce son partenariat avec le fonds monétaire international

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Le Burkina Faso renforce son partenariat avec le fonds monétaire international

Ouagadougou, le 24 sept.2024(AIB)- En marge de l’assemblée générale de l’ONU, le Fonds monétaire international (FMI) et une délégation burkinabè, composée du ministre des affaires étrangères et de la ministre délégué chargé du budget ont eu une séance de travail ce lundi à New York, pour procéder à une revue rapide de leur coopération.

Cette rencontre a permis de passer en revue la coopération entre le Burkina Faso et le FMI, tout en ouvrant des perspectives pour renforcer ce partenariat.
La délégation burkinabè a également souligné la nécessité de financements supplémentaires pour relever les défis actuels, tout en assurant que des réformes sont en cours pour consolider les résultats obtenus.

« Nous avons su maintenir la discipline financière et contenir l’inflation malgré les défis, ce qui montre que nous sommes résilients et capables de mettre en œuvre des politiques publiques efficaces », a déclaré le ministre des affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré.

Selon le chef de la diplomatie Karamoko, malgré le contexte de lutte contre le terrorisme, le Burkina Faso a réalisé des performances économiques, marquées par la maîtrise de l’inflation et une gestion rigoureuse des dépenses publiques.
Le membre du conseil d’administration du FMI, Régis N’sonde, a affirmé que les performances du Burkina Faso sont très satisfaisantes surtout au regard des circonstances difficiles en termes de sécurité.

Il a également annoncé qu’une mission du FMI se rendra prochainement à Ouagadougou pour la suite du partenariat.
Régis N’sonde a aussi indiqué que le FMI plaidera en faveur du Burkina Faso et du Sahel auprès des partenaires internationaux.

Agence d’information du Burkina
OSA/oz/ata

 

Le Brésil dénonce un « plan Marshall à l’envers » vis-à-vis des pays pauvres

POLITIQUE: ONU-BRÉSIL-PAUVRETÉ-AIDE

Le Brésil dénonce un « plan Marshall à l’envers » vis-à-vis des pays pauvres

ONU, 24 septembre. /TASS/. Les conditions de l’aide offerte par les pays riches aux pays pauvres transforment ces initiatives en « plan Marshall à l’envers », a déclaré le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, lors des débats politiques de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU.

« Les conditions de l’accès aux ressources financières demeurent excessives pour la majorité des pays affichant des revenus bas et moyens. Le fardeau de la dette limite les capacités budgétaires d’investir dans la santé publique et l’éducation, de réduire les inégalités, de combattre les changements climatiques. Les pays d’Afrique empruntent avec des taux d’intérêt jusqu’à huit fois plus élevés que l’Allemagne et de quatre fois plus que les États-Unis. Il s’agit d’un plan Marshall à l’envers, car les plus pauvres financent les plus riches », a-t-il lancé.

Le dirigeant brésilien affirme également que les pays émergents doivent participer plus activement à la gouvernance du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.

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