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Promotion des artistes du Burkina Faso et du Mali : La SNC et la fondation Festival sur le Niger scellent un partenariat

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Promotion des artistes du Burkina Faso et du Mali : La SNC et la fondation Festival sur le Niger scellent un partenariat

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Semaine nationale de la culture (SNC) et la fondation Festival sur le Niger ont signé une convention de partenariat, le jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. L’objectif est de collaborer pour le développement culturel et artistique du Burkina Faso et du Mali, à travers un échange de produits et de services artistiques et culturels.

Le festival Fondation est une manifestation culturelle qui se tient à Ségou au Mali.

Après plusieurs mois d’échanges et de discussions, la Semaine nationale de la culture (SNC) et cette fondation sont parvenues à la signature d’une convention, ce jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso.

Selon la directrice générale de la SNC, Christiane Sanon, cette convention, d’une durée indéterminée, fixe des principes de collaborations autour de la promotion des artistes des deux parties.

« Ce serait des invitations de part et d’autre. Elle vise à favoriser la programmation des lauréats de la SNC sur les plateaux artistiques du Festival sur le Niger et la programmation d’artistes lauréats de l’écosystème de la Fondation Festival sur le Niger sur les plateaux artistiques de la SNC », a-t-elle souligné.

A l’écouter, cette convention favorise la production permanente des lauréats des deux événements dans les villes de Bobo-Dioulasso et de Ségou, à travers un appui infrastructurel, matériel et technique.

L’une des clauses de la convention, c’est d’inclure les artistes lauréats et les techniciens des deux structures dans les programmes de renforcement de capacités mis en œuvre par les différentes structures (formations artistiques, formations techniques, administration et gestion culturelle).

Quant au représentant de la partie malienne, Mohamed Doumbia, membre du comité exécutif de la fondation Festival sur le Niger, il s’est réjoui de la signature de ce partenariat avec la SNC.

« Nous souhaitons qu’on ait un certain nombre de partages d’expériences, surtout en termes de circulation des artistes », a-t-il laissé entendre.

Pour lui, ces cadres d’échanges aideront les deux pays à sortir de la crise.

« Nous saluons ce partenariat public-privée qui est encouragé dans le secteur culturel pour plus d’épanouissement des artistes », s’est félicité Mohamed Doumbia.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Houet/Colloque SNC 2024 : Les  réflexions s’achèvent sur une note de satisfaction

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Houet/Colloque SNC 2024 : Les  réflexions s’achèvent sur une note de satisfaction

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le colloque de  la 21e édition de la Semaine nationale de la culture a pris fin dans la soirée du  mercredi 1er mai 2024. Pendant trois jours, les enseignants-chercheurs et festivaliers ont réfléchi au tour du thème « culture, mémoire  historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ».

Le comité  scientifique du colloque de l’édition 2024 de la semaine  nationale de la culture  a réussi le pari de  l’organisation de la rencontre  de réflexion.

Débuté le 29 avril dernier, le colloque a refermé ses portes   ce mercredi 1er  mai 2024.

Les communications ont été réparties en trois axes. Selon le rapporteur  général Souleymane Ganou, il résulte  du 1er axe que la culture en tant que mémoire historique agit comme un véhicule pour rappeler les expériences vécues, les luttes et les triomphes qui ont façonné une communauté.

Les communications de l’axe 2, a-t-il poursuivi, ont permis de mettre en exergue l’importance de l’histoire, de l’archéologie dans la marche des peuples.

« Dans le contexte actuel du Burkina Faso, les interventions ont porté sur la nécessité  de  se reconnecter  avec le passé  pour y trouver des ressorts qui permettent de rebondir », a précisé Souleymane Ganou.

Quant aux communications du dernier axe, elles se sont appesanties sur la valorisation de la culture en tant que ciment du sentiment d’appartenance et de fierté nationale dans le sens où elles encouragent le respect dans la diversité, la solidarité et l’unité au sein de la communauté.

Le  président  du comité scientifique, Salaka Sanou, s’est réjoui de la  réussite de  la rencontre.

« Le colloque a été un succès  au regard  de la cartographie des communicants : 2 professionnels, 11 doctorants, 3 docteurs, 4 enseignants de rang B, 13 enseignants-chercheurs de rang A », a-t-il  affirmé.

M.Sanou a annoncé la tenue d’un autre colloque pour commémorer  les 40 décennies d’existence  de la SNC  sur le thème : « la SNC, 40 ans après, enjeux, bilan et  perspectives ».

Le  secrétaire  général de la SNC,  Moïse Kohoun, a salué la contribution des acteurs  du colloque.

« Nous avons beaucoup appris sur les fondamentaux de notre culture. Les interventions  culturelles et la nécessité de recourir à nos valeurs  culturelles pour éveiller les consciences et insuffler un sursaut patriotique pour un  Burkina nouveau, gage d’acceptation de l’autre, du respect, de tolérance, de paix et de développement durable », a-t-il assuré.M kohoun a fait une mention spéciale  aux  trésors  humains vivants  et aux anciens  directeurs et secrétaires  généraux de la SNC.

Prospère Kompaoré,  premier directeur général  de la SNC,  a reçu une « standing ovation » pour avoir posé les fondements de la vitrine des expressions culturelles du Burkina Faso

Agence d’information du Burkina

NY/hb/bz

SNC Bobo 2024 : Des Nigériens fiers d’être à la biennale

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SNC Bobo 2024 : Des Nigériens fiers d’être à la biennale

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Pays invité d’honneur à la 21e édition de la Semaine nationale de culture (SNC), les ressortissants du Niger présents au village des communautés se disent honorés de leur présence.

Le Niger est fortement présent à la Semaine nationale de la culture, édition 2024.

Pays invité d’honneur, les ressortissants de ce pays membre de l’Alliance des Etats du Sahel, ne cassent pas leur satisfaction et leur joie pour l’honneur qui est fait par le Burkina Faso à cette 21e SNC.

Dans plusieurs stands du village des communautés, ils exposent les potentialités culturelles, artistiques et culinaires de leur pays.

Présente avec de nombreux objets d’art, Aïssatou Amadou se frotte les mains.

Les produits qu’elle commercialise au village des communautés reflètent, à ses dires, la culture de son pays, le Niger. Et les prix varient de 500 à 75 000 F CFA en fonction de l’article.

Le marché, à l’en croire, se porte bien pour elle. Dans la matinée de ce mardi 30 avril 2024, déjà à 10 heures, les visiteurs se bousculaient.

« Vraiment, les clients viennent. D’autres achètent, comme d’autres se renseignent sur les prix en promettant de revenir d’ici la fin de semaine. En tout, va bien », a-t-elle confié le sourire aux lèvres.

En plus de faire de bonnes affaires à la SNC Bobo 2024, Aïssatou Amadou estime que la décision du Burkina Faso de faire de son pays, l’invité d’honneur est une marque en considération d’autant plus que le Burkina Faso, le Niger et Mali sont confrontés au même problème d’insécurité depuis des années.

Pour ce faire, elle a invité à une union pour faire face à cette situation.

« Nous sommes une même famille. Nous devons être unis au sein de l’AES pour le combat, afin d’être libres. Nous devons éviter de créer la différence entre nos peuples. Notre union constitue une arme puissante contre l’ennemi », a-t-elle laissé entendre.

Même son de cloche pour Mamoudou Abdoul Salam, artiste musicien nigérien présent à la SNC.

L’artiste chanteur polyglotte dit se sentir chez lui au Burkina Faso.

« J’ai l’impression que je suis toujours au Niger. Depuis notre arrivée, il y a la convivialité et les gens sont accueillants à Bobo-Dioulasso », a-t-il  confié, tout en lui aussi saluant le choix  de son pays comme invité d’honneur de la 21e SNC.

« Pays invité d’honneur, c’est une fierté.  Nous sommes très honorés et nous disons merci aux autorités burkinabè », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

AS/hb/bz

Houet/SNC 2024 : Une exposition pour valoriser les masques

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Houet/SNC 2024 : Une exposition pour valoriser les masques

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Les frères jumeaux Alassane et Ousseni Ouattara ont organisé, le lundi 29 avril 2024 à Bobo-Dioulasso, une exposition de masques. C’est une soixantaine de copies des masques que les visiteurs ont pu voir à la villa rose.

Les  masques exposés à la villa rose à Bobo-Dioulasso sont issus de plusieurs régions du Burkina Faso.

On y trouve des masques venus de plusieurs provinces du Burkina Faso comme le Sourou, le  Mouhoun ou le Houet. Ce sont des copies que les frères jumeaux Alassane et Ousseni Ouattara, les organisateurs de l’exposition, ont donné à voir aux visiteurs.

Ils leur ont expliqué la signification  et le rôle que chaque masque joue dans sa société d’origine.

Il y a selon leur explication, des masques de protection, de fécondité ou même des masques fous. Cette exposition se tient autour du thème « masques, reflet et réalités ».

Selon les initiateurs, le vernissage vise à préserver et valoriser les masques et les statuts.

« Les masques présentent le passé et le présent. Il est donc nécessaire de les protéger et de les conserver », a laissé entendre Ousseni Ouattara.

Cette exposition est organisée à chaque édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

La directrice générale de la Semaine nationale de la culture (SNC) a salué l’initiative des frères Ouattara, une initiative qui vient enrichir le patrimoine culturel du pays des Hommes intègres.

Elle a alors invité le public à visiter cette présentation de nos masques.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

Houet/SNC 2024 : « C’est un sentiment de satisfaction de voir que le bébé que nous avons vu naître a évolué avec ses crises d’adolescence », Prospère Kompaoré

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Houet/SNC 2024 : « C’est un sentiment de satisfaction de voir que le bébé que nous avons vu naître a évolué avec ses crises d’adolescence », Prospère Kompaoré

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Professeur d’art dramatique à l’université à la retraite et directeur de l’Atelier théâtre burkinabè, premier directeur général de la SNC, Prosper Kompaoré est l’un des parrains artistiques de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Dans cet entretien, l’enseignant d’université à la retraite fait un cours d’histoire de la SNC qu’il a vu naitre.

Sidwaya (S) : Acteur majeur de la SNC depuis les années 1983, quel regard portez-vous sur l’évolution de cette biennale de la culture ?

Prospère Compaoré (P.K) : La SNC est un évènementiel créé en 1983. Aujourd’hui, c’est vraiment un sentiment de satisfaction de voir que le bébé que nous avons vu naître a évolué avec ses crises d’adolescence.

Ce bébé a atteint une certaine phase de maturité avec des réalisations et des perspectives un peu plus radieuses. J’ai participé au premier pas de la création de la SNC, mais après moi beaucoup d’autres camarades ont pris la relève et ont fait progresser l’évènement.

Pour notre part, nous avons été heureux de voir la première date de la SNC à Ouagadougou en décembre 1983. C’était déjà quelque chose d’extraordinaire.

Il faut l’avoir vécu pour comprendre à quel point la Semaine nationale de la culture était quelque chose de différent des semaines culturelles qui existaient au paravent.

Il s’agissait d’une volonté politique de mettre la culture au cœur des préoccupations de l’ensemble du corps social, des responsables et des autorités.

L’année qui a suivi, c’est Gaoua qui a accueilli la SNC.

Gaoua c’était la SNC de tous les défis. Pour y aller, c’était toute une histoire, la route n’était pas praticable, sur place il n’y avait pas d’infrastructures, donc il a fallu tout faire.

Il a fallu faire des routes, aménager un aéroport, construire une salle de spectacle, aménager des lieux pour héberger des gens, et plus encore.

C’était dans des containers qu’on logeait des gens. Tous ceux qui étaient dans l’organisation, étaient animés d’une sorte de volonté révolutionnaire, de faire en sorte que la culture prenne un nouvel élan.

C’est pourquoi on a été prêt à accepter beaucoup de sacrifices. On a aussi bravé un certain nombre de problèmes culturels, parce qu’on n’a pas cherché la simplicité.

On a voulu traverser le fleuve avec nos festivaliers, on a voulu gravir la colline de Young pi avec nos festivaliers. Pour faire toutes ces choses-là, il fallait d’abord avoir la bénédiction des vieux et des anciens, donc il a fallu respecter nos coutumes pour que la 2e édition ait lieu.

Le troisième défi, c’était de faire en sorte que la chose n’apparait pas comme une sorte de compétition inter-ethnique, c’est ce que le jury arts du spectacle a relevé. Cela a donné lieu à quelques débats. Donc nous avons expliqué aux gens qu’il ne s’agissait pas de comparer, mais plutôt de créer un certain nombre de critères sur la base desquels on pouvait amener les différents groupes à progresser et à être compétitifs au plan international.

Ensuite, nous avons participé à la 1re édition de la SNC à Bobo-Dioulasso en 1986. L’élément nouveau de cette édition était l’apport des masques.

Déjà, en 1983, il y avait des masques, mais à Bobo-Dioulasso, c’était le grand Boum ! Ces masques venaient de différentes parties de notre pays.

Au niveau de l’organisation du GPNAL (ndlr Grand prix national des arts et des lettres), il y avait une plus forte maitrise des données.

Tout ceci est parti de la réflexion qui a été menée en 1985 sur l’évolution de la semaine nationale de la culture à Martoukou. A

près la SNC en 1986 à Bobo-Dioulasso, nous nous sommes retrouvés en 1988 à Koudougou et à Réo.

On a décidé d’organiser concomitamment dans ces deux villes. C’était encore des grands défis, ce qui est intéressant dans l’organisation de la SNC, c’est qu’à chaque fois, il y a du nouveau et du challenge.

A Koudougou, on a pu construire le théâtre populaire et on a aménagé aussi des espaces pour l’accueil des manifestations à Réo.

On a fait la navette entre ces deux villes, et ça s’est très bien passé. On a eu une nuit qu’on avait appelé la nuit de la magie burkinabè qui a suscité beaucoup d’attentes, mais qui n’as pas été à la hauteur de ce qu’on avait espéré.

Certains des magiciens traditionnels noirs n’ont pas réussi à nous mystifier comme on l’aurait souhaité. Mais, cela a montré aussi les diversités et les richesses de notre culture. Après Koudougou et Réo en 1988, c’était la SNC Bobo en 1990 où j’ai passé la main à un autre qui a pris le relais.

Aujourd’hui, nous sommes là et nous voyons que la SNC commence à s’agrandir, à avoir un certain nombre d’espace qui soit affecté, la prise en charge des artistes pendant et peut-être après la SNC.

S : Comment appréciez-vous l’évolution des prestations artistiques ?

P.K : En matière de prestation artistique, s’il s’agit de monter des pièces de théâtre, nous avons l’entière liberté d’inventer et d’innover.

En ce qui concerne la représentation de danse traditionnelle et d’expression artistique traditionnelle, il y a un certain nombre de caractéristiques qui doivent être sauvegardées pour que nous puissions retrouver dans chacune des prestations l’âme des peuples qui ont contribué à l’émergence de formes de danse, de chants et autres. Si bien que la création et l’innovation demandent un savoir-faire.

A ce niveau, je croirais que dans certaines disciplines il y a eu vraiment un progrès extraordinaire. J’en veux, pour preuve, la création chorégraphique.

En matière de création chorégraphique, on a des spectacles de très haute qualité. En matière de musique ça dépend, il y a des groupes qui percent, qui transcendent et des groupes qui sont en phase de recherche.

Dans le domaine de la danse, on a de très beaux ballets en poule jeune et dans certaines danses chorégraphiques au niveau des adultes.

Au niveau des danses traditionnelles, il y a du travail à faire parce que nous avons réfléchi à la dimension culturelle des différentes formes de pas de danse dans nos sociétés.

Nous avions conclu que dans chaque groupe ethnique, il y avait une prévalence de la valeur apportée, soit au haut corporel, soit au bas corporel, voire même à la rythmique du corps.

Donc, en fonction de cette réalité culturelle, on pourra travailler à faire en sorte que cela soit encore mieux maîtrisé. Les danses que nous appelions, les danses de force et d’acrobatie retrouvent pleinement leurs justifications.

Il faut travailler les danses de grâce et de souplesse et avoir de véritables représentations de cette expression esthétique.

S : Vous êtes l’un des directeurs artistiques de la SNC 2024. En quoi consiste votre rôle ?  

P.K : Nous n’avons pas une mission spéciale qui nous ait été confiée.

C’est nous qui décidons de ce que nous pouvons apporter comme concours, comme réflexion aux artistes pour qu’ils puissent aller encore plus loin. Les organisateurs ont bien pris la maitrise de leurs activités.

La cérémonie d’ouverture était d’une maitrise professionnelle absolue. Nous les encourageons, parce qu’ils font de très bons travaux.

On a de très grands professionnels. Entant que directeur artistique j’apporte ma petite caution morale et esthétique à tous ce que se fait durant la SNC.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/bz

Kénédougou/Réduction de  la malnutrition : Le Comité de pilotage se réunit

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Kénédougou/Réduction de  la malnutrition : Le Comité de pilotage se réunit

Orodara, (AIB)- Les membres du  Comité de pilotage du Projet «Réduction de la malnutrition chronique des enfants et renforcement des capacités des acteurs étatiques et de la société civile pour une meilleure résilience face à l’insécurité », porté par  l’ONG HOPE’ 87, se sont réunis le jeudi 2 Mai 2024  à Orodara, en vue de faire le point sur l’état de mise en œuvre des activités dudit Projet.

La rencontre a été présidée par le Secrétaire général de la province du Kénédougou, Bassanma Ko, représentant le Haut-Commissaire.

Il s’est agi pour le Comité de pilotage  de faire le point sur l’état de mise en œuvre des activités de ce projet dans les deux communes  bénéficiaires à savoir Kangala et Koloko.

Selon le chargé du Projet, Apollinaire Sanou, le bilan est satisfaisant.

« Sur 95% des activités programmées, celles-ci ont été toutes exécutées. Nous sommes au-delà des résultats  attendus », a-t-il laissé entendre.

A en croire M. Sanou, pour l’instant, il ne reste que deux points à parfaire pour la mise en œuvre.

« Il s’agit  d’un plan de plaidoyer budgétaire pour la nutrition et un atelier de capitalisation pour voir qu’est ce qui a pu être ajouté comme valeur ajoutée dans la lutte contre la malnutrition », a indiqué le chargé du Projet.

Bassanma Ko, a traduit sa gratitude et sa reconnaissance aux premiers responsables de HOPE’87,  pour le travail qu’ils abattent au quotidien sur le terrain à travers des réalisations pour le bonheur des populations  des communes de Kangala et de Koloko et partant de celles  de tout le Kénédougou.

L’ONG HOPE’87 est installé au Burkina Faso depuis 1994. Elle met en œuvre pour la période du 1er février 2023 au 30 juin 2024, le Projet « Réduction de la malnutrition chronique des enfants et renforcement des capacités des acteurs étatiques et de la société civile pour une meilleure résilience face à l’insécurité alimentaire », financé par le ministère allemand de la coopération économique (BMZ).

Ce projet  a pour objectif  global de réduire la  manutrition chronique des menages agricoles très pauvres ayant  en leur sein des femmes enceintes et des enfants de 0 à 59 mois dans les communes de Kangala et Koloko dans la province du Kénédougou.

Agence d’information du Burkina.

AK/hb/bz

Mouhoun/Epreuves sportives des examens scolaires : Lancement effectif à Dédougou

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Mouhoun/Epreuves sportives des examens scolaires : Lancement effectif à Dédougou

Dédougou, (AIB)- Le Directeur provincial des Enseignements post-primaire et secondaire du Mouhoun, Kélétigui Soulama, a officiellement lancé ce jeudi 02 mai 2024 à Dédougou, les épreuves sportives des examens du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du Brevet d’études professionnelles (BEP) et du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) session de 2024.

 

Les épreuves sportives des examens du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du Brevet d’études professionnelles (BEP) et du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) session de 2024 ont commencé sur tout le territoire national du 02 au 16 mai 2024.

 

Dans la Boucle du Mouhoun ces épreuves ont démarré dans différents centres d’examen de la région ce jeudi 02 mai 2024 à Dédougou au Collège Privé Saint Gabriel.

 

Le Directeur régional des Enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué, a d’abord expliqué aux candidats que les examinateurs ont consacré la matinée à la concertation afin d’harmoniser les points de vue pour la réussite des épreuves.

 

« Je vous encourage à aborder ces épreuves sportives avec confiance et détermination. Croyez en vos capacités, concentrez-vous sur vos objectifs et donnez le meilleur de vous-mêmes », a dit Dr Denis Vimboué.

 

Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

 

Kompienga/OSEP : L’école Pama A sacrée championne

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Kompienga/OSEP : L’école Pama A sacrée championne

Pama, (AIB)- La finale de l’Organisation du sport à l’école primaire (OSEP) de la Circonscription d’éducative de base (CEB) de la commune de Pama, s’est tenue le samedi 1er mai 2024 à Pama en présence d’autorités administratives, éducatives et sécuritaires. L’école Pama A a été sacrée championne devant son adversaire l’école Pama B.

La ville de Pama a connu la finale de l’Organisation du sport à l’école primaire (OSEP) de la circonscription d’éducative de base de la commune de Pama, le samedi 1er mai 2024.

La finale s’est résumée aux écoles de la ville de Pama et a connu le sacre de l’école Pama A contre l’école Pama B.

Les autres écoles des quatorze villages que compte la commune de Pama n’ont pas pu prendre part à l’OSEP car elles sont fermées du fait de l’insécurité.

Agence d’information du Burkina

 AO/hb/bz

 

 

«Ayez le bon moral. La nation a un devoir envers vous», le Général Coulibaly aux familles des victimes du terrorisme, 

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«Ayez le bon moral. La nation a un devoir envers vous», le Général Coulibaly aux familles des victimes du terrorisme

Ouagadougou, 02 mai. 2024 (AIB)- Le ministre en charge de la Défense nationale, le général de brigade Kassoum Coulibaly, a rendu un hommage aux victimes du terrorisme et à leur famille, à l’occasion de la fête du travail.

«Ayez le bon moral. Ne vous sentez pas seuls. La nation a un devoir envers vous», a déclaré le général de brigade, Kassoum Coulibaly, chef d’une importante délégation gouvernementale devant les rescapés et les familles des victimes du terrorisme.
Le général de brigade par ailleurs ministre d’Etat leur était à la tête d’une délégation initialement prévue pour se rendre à la Bourse du Travail et recevoir le cahier des doléances des syndicats à l’occasion du 1er Mai.

«Cette journée de travail, on ne peut que penser à vous et prier pour que vous soyez dans les meilleures conditions possibles. C’est en travaillant pour vos frères et sœurs et pour le meilleur de ce pays que vous avez été victimes. On ne peut qu’être reconnaissant à votre égard», a indiqué le ministre Coulibaly.

Et de poursuivre « qu’on ne peut que penser à vous et prier pour que vous soyez dans les meilleures conditions de travail possibles ».

De son côté, l’adjudant-chef, Yazouma Ouattara, blessé de guerre et animateur principal du centre Massadiani au camp Paspanga, a salué cette rencontre d’échanges avec la délégation gouvernementale qui constitue, selon lui, une marque d’attention à leur égard.
«Quand on sait que les plus hautes autorités du pays pensent à nous, on ne peut que s’en féliciter», s’est réjoui l’adjudant-chef.

Pour lui, avec le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, des efforts ont été consentis à l’endroit des victimes du terrorisme pour leur permettre de ne pas se sentir seules.

Agence d’information du Burkina
CB/amz/yos/no/ck

Allégations contre les Forces armées burkinabè: Convocation du chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique

Allégations contre les Forces armées burkinabè: Convocation du chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique

Ouagadougou, 2 mai 2024(AIB)-Le chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Eric P. Whitaker, a été convoqué jeudi soir par le ministère des Affaires étrangères, a appris l’AIB de sources proches du dossier.

Cette convocation fait suite à la publication d’une déclaration conjointe des Etats-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni, reprenant les accusations de massacres de civils, formulées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes burkinabè.

Eric P. Whitaker s’est vu remettre une note verbale contenant la réaction du gouvernement burkinabè en rapport avec la déclaration conjointe.

Selon nos sources, une autre note verbale a été envoyée au Haut-commissariat du Royaume-Uni au Burkina Faso avec résidence à Accra au Ghana.

Dans les deux documents, le Burkina Faso s’étonne que les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Unis, habituellement attachés à la rigueur scientifique, réagissent sur la base d’un rapport aux conclusions hâtives.

Le Burkina Faso réitère que le rapport de HRW est un pamphlet en manque de crédibilité tant au niveau de la méthodologie de l’enquête que des données utilisées pour aboutir à ses conclusions.

Ouagadougou rappelle avoir ouvert des enquêtes qui suivent leurs cours, suite aux allégations de violations et d’abus de droits humains.

Le Pays des Hommes intègres réaffirme le professionnalisme de ces Forces combattantes et dit attendre de la communauté internationale, un soutien franc et sincère.
Agence d’information du Burkina
NB : Photo d’archive et d’illustration

SNC 2024 : Drissa Zon du Houet est le nouveau roi de l’arène de la lutte traditionnelle

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SNC 2024 : Drissa Zon du Houet est le nouveau roi de l’arène de la lutte traditionnelle

Bobo-Dioulasso 2 mai 2024 (AIB) – Le lutteur du Houet dans les Haut-Bassins Drissa Zon a remporté jeudi à Bobo-Dioulasso, le tournoi de lutte de la Semaine nationale de la culture (SNC) en battant une des figures de proue de lutte dans le Nayala, Karim Bazongo, a constaté l’AIB sur place.

Coup de tonnerre dans l’arène du plateau omnisport du stade Wobi de Bobo-Dioulasso. Drissa Zon vient de terrasser le redoutable Karim Bazongo, bien connu dans le Nayala et dans le championnat national burkinabè.

C’est par ce geste tranchant que Drissa Zon a terrassé Karim Bazongo

En moins d’une minute Zon avait fait le boulot. Il a placé une attaque tranchante qui a fait mordre le sable de l’arène, Bazongo. « J’ai préparé mon combat il y a deux mois de cela. Je ne suis donc pas étonné de ma victoire. Je sais qu’il est fort, j’ai utilisé une technique dont j’ai le secret pour pouvoir le gagner », a déclaré le champion 2024 en lutte de la SNC Drissa Zon.

Plusieurs autres finales se sont déroulées dans plusieurs catégories dans les deux sexes. 232 lutteurs de toutes les régions ont pris part aux compétitions dont 80 dames 152 hommes.

Les compétitions se sont déroulées du 29 avril au 2 mai avec 356 combats. La SNC est prévue pour se dérouler du 27 avril au 4 mai 2024.
Agence d’information du Burkina
As/ata

SNC 2024 : Les Forces Armées Nationales exposent leur savoir littéraire

SNC 2024 : Les Forces Armées Nationales exposent leur savoir littéraire

Bobo-Dioulasso 2 mai 2024 (AIB)- La 21e Edition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) se poursuit avec une participation remarquable des Forces Armées Nationales, qui exposent leur contribution littéraire au sein du site de la Chambre de Commerce, dédié aux activités littéraires.

Au cœur de cet espace l’armée a dévoilé environ une centaine de livres écrits par des membres des forces armées nationales. Ces œuvres, variées et riches en contenu, couvrent des thèmes allant de la politique à l’histoire en passant par la société contemporaine. Le coût moyen de chaque œuvre est estimé à 3000 francs CFA

Le Lieutenant-Colonel William Combary, un écrivain militaire chevronné avec 12 œuvres littéraires à son actif, a partagé quelques mots sur cette initiative. « Ces livres sont le fruit de notre engagement envers la culture et l’éducation, et nous espérons qu’ils contribueront à enrichir le patrimoine littéraire du Burkina Faso », a-t-il déclaré.

En exposant leur savoir littéraire à la SNC 2024, les forces armées nationales affirment leur place dans le paysage culturel du Burkina Faso et démontrent une fois de plus leur engagement envers le développement intellectuel et artistique de la Nation.

Agence d’information du Burkina
ASS/ata

Promotion touristique : Le journaliste Nida Ouédraogo invite le Burkina à emboiter les pas de la Chine

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Promotion touristique : Le journaliste Nida Ouédraogo invite le Burkina à emboiter les pas de la Chine

Ouagadougou, 2 mai 2024 (AIB)- Le journaliste agencier Nida Ouédraogo à l’AIB a exhorté jeudi, les autorités burkinabè à emboîter les pas de la Chine, en matière de développement touristique, en vue de la création d’emplois pour les jeunes.

Le journaliste Nida Ouédraogo à l’Agence d’information du Burkina (AIB) a séjourné du 8 au 24 avril 2024, en République populaire de Chine, dans le cadre d’un séminaire de formation sur le développement économique, culturel et touristique du pays.

Au cours de son séjour, il a visité, entre autres, la grande muraille de Chine, l’île d’Orange, les musées du temple du ciel et celui du cinéma de Chine.
Au vu des différents sites, M. Ouédraogo a invité les autorités à emboîter les pas de la deuxième puissance économique au monde (Chine) pour promouvoir le tourisme burkinabè.

Le journaliste reporter de l’AIB a également expliqué que cette valorisation des sites touristiques va permettre de créer de nombreux emplois pour la jeunesse.
«Il faut rendre attractifs nos sites culturels et touristiques dans l’optique d’inciter beaucoup de visiteurs nationaux et étrangers à les fréquenter», a-t-il souhaité.
Selon lui, la Chine reste un cas d’école en matière de développement touristique et culturel pour le Burkina Faso.

M. Ouédraogo a fait remarquer que le pays regorge de diverses sites tels que les Cascades de Banfora, les pics de Sindou, les ruines de Loropéni, la mare aux caïmans sacrés de Sabou, mais restent peu fréquentés.

Bien que l’insécurité soit un facteur à prendre en compte, le journaliste a indiqué que la promotion de ces sites récréatifs demeure une nécessité pour l’économie nationale.

Nida Ouédraogo a, enfin, appelé les décideurs politiques à adopter des politiques de valorisation des sites touristiques du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
MJR/zo/yos/ck

Sissili : Une délégation de la faîtière des caisses populaires du Burkina rend visite aux autorités locales

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Sissili : Une délégation de la faîtière des caisses populaires du Burkina rend visite aux autorités locales

Léo, (AIB)- La directrice générale de la  Faîtière des caisses populaires du Burkina, Azaratou Sondo/Nignan et les membres du Conseil d’administration ont rendu visite aux autorités locales de Léo, le vendredi le 26 avril 2024, en marge de la tenue de la 1ere réunion ordinaire du conseil d’administration, au titre de l’année 2024.

Une visite de courtoisie aux autorités locales de Léo a  été effectuée le vendredi le 26 avril 2024 par une délégation conduite par La directrice générale de la  Faîtière des caisses populaires du Burkina (FCPB), Azaratou Sondo/Nignan.

La directrice générale de la FCPB, Mme Sondo et ses collaborateurs ont informé les autorités locales de la tenue le samedi 4 mai 2024 à Léo, dans la province de la Sissili, de l’assemblée générale constitutive de la caisse populaire de ladite localité.

Pour ce faire, elle a demandé  leur accompagnement pour la mobilisation communautaire et l’adhésion de membres.

« Nous mettons à profit  cette rencontre pour aller présenter nos civilités aux autorités locales et solliciter leur accompagnement et bénédictions pour la bonne tenue de nos travaux », a soutenu le Président du conseil d’administration(PCA) de la FCPB, Moussa Lankoandé.

Selon lui, les autorités administratives, coutumières et militaires  ont été satisfaites de la visite.

 

 

 

La délégation a été rassurée de l’entière disponibilité de la population à toujours les accompagner dans la mise en œuvre réussie de leurs actions.

Le haut- commissaire de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, a remercié la délégation pour le choix porté sur la ville de Léo pour la tenue de la 1ère réunion ordinaire du conseil d’administration de la faîtière au titre de l’année 2024.

  1. Sia a traduit l’engagement de sa province à soutenir les activités au niveau provincial.

Le réseau des caisses populaires du Burkina est membre du grand réseau de l’Afrique de l’Ouest qui regroupe cinq pays. L’objectif visé à travers sa création est de promouvoir le développement endogène, à travers les produits et services offerts aux membres.

Leader au Burkina- Faso, le réseau des caisses populaires compte 35 caisses, plus de 200 points de vente avec un million de membres, à travers le pays. Le montant total de crédits accordés aux membres du réseau  s’élève à 124 milliards FCFA.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ck

 

Le ministre Sorgho menace de résilier le contrat du chantier Dandé-Kourouma

Burkina-Infrastructure-Chantier

Le ministre Sorgho menace de résilier le contrat du chantier Dandé-Kourouma

Ouagadougou, 02 mai 2024 (AIB) – Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho a exprimé son mécontentement à la suite d’une visite surprise sur le chantier de construction et de bitumage de la route Dandé-Kourouma, long de 30km.

«Ce n’est pas encourageant, le taux d’exécution qui est de 7% contre un délai consommé de 41% prouve que les travaux n’avancent pas», a déclaré le ministre, s’est offusqué le ministre Adama Luc Sorgho.
«On peut dire à la limite que le chantier est à l’abandon parce qu’aucun engin n’a été constaté sur le chantier», a-t-il ajouté.

Pour sa défense, selon le ministre, l’entreprise invoque un problème de sécurité que le ministre dit ne pas être au courant car la pratique commande de l’informer par écrit pour signaler toutes les difficultés liées à l’exécution des travaux.

Le ministre a invité le prestataire à lui notifier par écrit la difficulté en question afin qu’il saisisse les Forces de défense et de sécurité pour trouver une solution.
A défaut, si les lignes ne bougent pas, a prévenu le ministre en charge des Infrastructures, Adama Luc Sorgho, le contrat sera résilié à la prochaine visite.
Ce marché, d’un montant de 8,092 milliards FCFA avait été attribué en 2022 à un groupement de trois entreprises pour un délai d’exécution de 15 mois.

L’attribution du marché avait été attaquée, dans un premier temps, par une entreprise concurrente devant l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) avant de connaitre d’autres difficultés de type administratif, ce qui avait retardé son exécution.

Lors de son passage en décembre 2023, le ministre Sorgho s’était déjà inquiété du retard pris sur le chantier.

Agence d’Information du Burkina
YOS/ck

Burkina : La sécurité dans l’AES constitue une nécessité existentielle de toute la sous-région, ministre

Burkina-Coopération-Diplomatie

Burkina : La sécurité dans l’AES constitue une nécessité existentielle de toute la sous-région, ministre

Ouagadougou, 2 mai 2024 (AIB)- Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a indiqué, mardi à New York, que la résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso et dans l’Alliance des Etats du sahel (AES), constitue un passage obligatoire pour la survie de toute la sous-région.

«La résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso et dans l’AES, est un passage obligatoire pour assurer la survie même de toute l’Afrique de l’Ouest», a déclaré le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré.

Le chef de la diplomatie burkinabè, lors d’une audience avec la secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix des Nations unies, Mme Rosemary Anne Dicarlo, a exposé ce mardi 30 avril 2024, la situation qui prévaut au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

Karamoko Jean Marie Traoré a expliqué à la diplomate onusienne l’attitude de la communauté internationale face à la guerre que mènent les pays de l’AES contre le terrorisme.

«La situation que nous vivons n’est pas évaluée avec justesse ; c’est une crise négligée alors qu’elle devrait interpeller le monde entier. Nous ne nous sentons pas écoutés et quand nous sommes écoutés nous ne sommes pas compris», a-t-il déploré.

D’où l’appel du ministre Traoré à la communauté internationale, d’avoir une bonne compréhension de la situation que travers ces pays.

Le ministre Traoré a, par ailleurs, relevé que c’est l’absence de solidarité de la CEDEAO vis-à-vis des pays en crise qui a poussé les trois Etats à prendre leur responsabilité en créant l’AES, en vue de mutualiser leurs forces pour combattre le terrorisme.

Agence d’information du Burkina

ZO/NO

Enseignement supérieur au Burkina : lecture croisée entre l’enseignement burkinabè et l’enseignement russe

Enseignement supérieur au Burkina : lecture croisée entre l’enseignement burkinabè et l’enseignement russe

Ouagadougou, (AIB)-L’association russo-burkinabè « African Initiative » a organisé le jeudi 18 avril 2024 une table ronde à l’Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) sur l’enseignement supérieur au Burkina Faso. Des panelistes ont dépeint l’enseignement burkinabè en présentiel et en visioconférence devant près de cent étudiants.

 Cette table ronde qui a réuni plusieurs étudiants de différentes filières à l’UJKZ sur le thème « Enseignement supérieur et professionnel en cours au Burkina Faso: la situation actuelle et perspectives. L’expérience de la Russie » entre dans le cadre de la coopération entre le Burkina Faso et la Russie.

Dans le domaine de l’enseignement supérieur, le paneliste Jules César Wangré, géologue a intervenu sur le volet scientifique a recommandé la création des unités de valorisation professionnelle pour compléter les UFR de formation et de recherche.

Pour lui, la création d’une plateforme qui réunit les intelligences pourra aider à aller vers la transformation tout en profitant des expériences des uns et des autres.

Il a en outre recommandé la création d’un cadre de réflexion entre le Burkina Faso et la communauté géo- scientifique russe pour que la formation supérieure au Burkina soit accompagnée de la pratique comme c’est le cas en Russie.

 

Chybin Vladimir, un des panelistes qui a intervenu en visio-conférence a fait savoir qu’en Russie, les étudiants sont intégrés dans la vie professionnelle juste après leurs études parce que l’enseignement allie  théorique et pratique.

« Les étudiants du Burkina Faso étudient dans des conditions pénibles avec le système français qui ne produit pas de bons résultats », a indiqué Issiaka Ouédraogo, membre du comité d’organisation.

Pour résoudre ces problèmes liés à la formation professionnelle, l’association russo-urkinabè « African initiative » invite les autorités du Burkina Faso à coopérer avec la Russie dans le domaine de l’enseignement supérieur afin de faciliter l’insertion professionnelle des étudiants en fin de cycle.

Agence d’information du Burkina

 

 

SNC2024/Tir à l’arc : Lamou Célestin Ky de la Boucle du Mouhoun plus adroit que tous

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SNC2024/Tir à l’arc : Lamou Célestin Ky de la Boucle du Mouhoun plus adroit que tous

Bobo-Dioulasso, 2 mai 2024 (AIB) – L’archer Lamou Célestin Ky du Nayala dans la région de la Boucle du Mouhoun a remporté jeudi à Bobo-Dioulasso la compétition du tir à l’arc de la Semaine nationale de la culture dans la catégorie pool adultes hommes, a constaté l’AIB sur place.

Le tireur du Nayala Lamou Ky a engrangé au total 13 points sur 60 sur ses deux passages sur la ligne de tir. Il a récolté 6 points à son premier passage et 7 points au second, détrônant ainsi le vainqueur de l’année dernière Patrice Débé, auteur d’une surprenante contreperformance lors de ses passages sur la ligne de tir. Tous ses tirs se sont terminés hors cadre.

les compétitions ont été âprement disputées au stade Wobi

« J’échoue chaque année que je viens à cette compétition à la SNC mais je ne me suis jamais découragé. J’ai travaillé dur cette année avant de venir. Celui que j’ai succédé vient du Nayala », a dit le grand vainqueur du jour, du concours du tir à l’arc, Célestin Ky.

Au niveau de la catégorie pool dames c’est Sib Pahirèna de Gaoua dans le Sud-ouest qui a ravi la vedette à ses concurrentes. Elle a marqué 6 points sur 60 possible.

Dans la catégorie pool jeunes garçons c’est Houkoune Hien du Sud-Ouest qui a été plus adroit que tous. Il a engrangé 28 points, soit 15 au premier passage et 13 au second. Il dit s’être bien préparé avec du matériel adapté pour ces genres de compétition. Chez les filles c’est Wiè Dabiré qui a été championne.

Beaucoup de régions ont été représentées dans cette compétition du tir à l’arc

Le président du jury du tir à l’arc Pierre Badiel juge faible le niveau de la compétition cette année. « Le niveau n’est pas du tout bon », a-t-il dit mentionnant que c’est au niveau des jeunes que c’est acceptable avec le premier qui a récolté 28 points contre 13 chez les adultes hommes.

« C’est dû au fait qu’il n’y a pas eu assez d’entrainement. Lors des régionales il y a eu un peu de laxisme. Il y a des archers qui n’ont même pas tiré mais qui ont été qualifiés. D’autres n’ont même pas touché la cible mais qui ont été qualifiés », a expliqué le président du jury Pierre Badiel.

Il a relevé qu’il faut que les archers s’entrainent mieux et que les jurys de sélection dans les régions soient plus rigoureux pour les prochaines éditions. « Si le résultat est infructueux, qu’on déclare infructueux et on continue », s’est-il plaint.

Les organisateurs de la compétition ont fait savoir que les résultats officiels seront proclamés par la suite après une minutieuse vérification. La finale au niveau de la lutte, l’autre compétition sportive de la SNC, se déroule ce jeudi soir (15h30) dans l’arène du stade Wobi.

La SNC Bobo 2024 se déroule du 27 avril au 4 mai.
Agence d’information du Burkina
as/ata    

Nahouri : Début de vente de vivres à prix social pour les populations de la commune de Pô

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Nahouri : Début de vente de vivres à prix social pour les populations de la commune de Pô

Pô, (AIB) – La commune de Pô a bénéficié de 20 tonnes de vivres en ce début du mois de mai 2024, à vendre à prix social. La vente de ces vivres composés essentiellement de maïs, a débuté ce jeudi 02 mai 2024.

La commune de Pô a bénéficié de 20 tonnes de vivres composés essentiellement de maïs. La vente a commencé ce jeudi 02 mai 2024.

Sont  prioritaires, les personnes âgées, celles vivant avec un  handicap, les personnes vulnérables et les Personnes déplacées internes (PDI).

Le prix de vente est de 6 000 F CFA le sac de 50kg.

Vue l’engouement et la demande très forte, les populations souhaitent un approvisionnement régulier de ces vivres.

Pour elles, ces vivres viennent soulager surtout les personnes vulnérables de la province du Nahouri.

Il faut noter que les communes de Tiébélé,  de Zecco et de Ziou avaient bénéficié de 20 tonnes de maïs chacune en début d’année 2024.

Agence d’informations du Burkina

HKO/hb/bz

De hauts responsables des États membres se réunissent pour préparer le sommet de l’OCI en Gambie

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De hauts responsables des États membres se réunissent pour préparer le sommet de l’OCI en Gambie

Ouagadougou, 2 mai 2024 (AIB)-La réunion préparatoire de la quinzième session de la Conférence islamique au sommet a débuté mardi 30 avril 2024 à Banjul, la capitale de la République de Gambie, où se tiendra la Conférence islamique au sommet les 4 et 5 mai 2024.
L’objectif de la réunion est de discuter des documents de la session et de présenter son rapport à la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères, qui, à son tour, présentera un rapport à la Conférence islamique au sommet.

Au début de la réunion, Son Excellence le Conseiller au Ministère des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie saoudite pour les affaires multilatérales internationales, Dr Abdullah Al Tayer, a prononcé un discours au nom de son pays en tant que Président de la Conférence islamique au Sommet de sa quatorzième session.
Il a passé en revue les efforts, les initiatives et les réalisations dans les activités économiques, scientifiques, et les nombreuses conférences dans divers secteurs organisées par le Royaume au cours de sa présidence de la session précédente, exprimant son soutien aux efforts du Secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique.
Pour sa part, M. Lang Yabou, Secrétaire permanent aux Affaires étrangères de la Coopération internationale de la Gambie, a exprimé, au nom de son pays, qui accueille la quinzième session de la Conférence islamique au Sommet, sa bienvenue aux délégués des États membres, confirmant que son pays déploie tous ses efforts pour assurer le succès de la session tenue sous le thème « Renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue pour le développement durable ».
Le Sous-Secrétaire général de l’OCI pour les affaires politiques, M. Yousef AlDobeay, a prononcé un discours dans lequel il a adressé ses sincères félicitations à la République de Gambie pour son accession à la présidence de cette session, remerciant une fois de plus le gouvernement gambien pour les excellentes dispositions prises pour accueillir ce sommet.
Il a également exprimé sa profonde appréciation et sa gratitude au Royaume d’Arabie saoudite pour ses efforts et initiatives précieux et appréciés au cours de sa présidence du quatorzième Sommet islamique, réaffirmant son ferme engagement en faveur de l’action islamique commune et de la mission de l’OCI.
AlDobeay a salué tout le soutien apporté par le Royaume à l’OCI en tant que pays hôte, sous les auspices et l’empressement du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz Al Saoud, et de Son Altesse Royale le Prince héritier et Premier ministre Mohammed bin Salman.
Le Sous-Secrétaire général a précisé que ce sommet, qui se tenait à un moment critique, a été témoin de développements d’une grande importance pour diverses questions inscrites à l’ordre du jour de l’OCI, au premier rang desquelles la question palestinienne, la question centrale de l’organisation.
« Le Sommet discutera, en plus des documents du sommet, des questions de paix, de sécurité, de sociétés et de minorités musulmanes dans les États non membres, ainsi que des questions juridiques, humanitaires, sociales, culturelles, économiques, scientifiques, technologiques, médiatiques, administratives et financières », a-t-il déclaré.
Le Sommet de Banjul représente une occasion unique pour les États membres de l’OCI de renforcer leur coopération en vue de renforcer l’action islamique commune et de s’engager dans un dialogue constructif sur les questions et les défis mondiaux auxquels la nation islamique est confrontée.
Agence d’information du Burkina
En collaboration avec l’UNA

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