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An II du MPSR2 : d’importants équipements militaires pour renforcer la puissance de feu

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An II du MPSR2 : d’importants équipements militaires pour renforcer la puissance de feu

Ouagadougou, 30 sept. 2024 (AIB) – Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique d’équipement des Forces armées nationales, d’importants matériels militaires ont été acquis au profit des forces combattantes, depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir.

L’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir a redonné plus de dynamisme aux Forces armées nationales et des capacités opérationnelles adéquates pour faire face à l’hydre terroriste. Un coup d’œil dans le rétroviseur, ces deux dernières années, permet de s’en convaincre.

En effet, en plus de la réorganisation de l’armée et de toutes les forces paramilitaires qui a été effectuée pour prendre en compte le maillage de tout le territoire national, le président du Faso s’est lancé dans un processus d’acquisition progressive de matériels militaires de haut niveau au profit de l’armée burkinabè. Cela a été possible grâce à la diversification des partenariats stratégiques du Burkina Faso avec d’autres pays comme la Russie, la Turquie, la Chine, etc.

«Le défi de l’équipement est en cours de résolution. C’est déjà fait pour plusieurs de zones et il se poursuit pour d’autres zones », avait informé le président du Faso, au cours d’une rencontre avec des étudiants en mi-janvier 2023, à Ouagadougou.L’une des acquisitions les plus importantes qui a révolutionné l’efficacité des forces combattantes sur les terrains des hostilités sont celles des moyens de défense aériens.

Ces moyens, il faut le dire, ont permis aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) d’engranger de nombreuses victoires en donnant du fil à retorde aux hordes terroristes sur les théâtres des opérations.

On se rappelle que, le 8 avril 2024, le chef de l’Etat remettait au ministre de la Défense nationale et des Anciens combattant, le général Kassoum Coulibaly, un important lot de vecteurs aériens dont une douzaine de drones constitués essentiellement de Bayraktar TB2 et des Bayraktar Akinci.

L’acquisition de ces drones est le fruit de coopération entre le Burkina Faso et la Turquie, permettant ainsi l’agrandissement de la flotte qui peut désormais intervenir en temps opportun et une surveillance permanente du territoire national.

Plus de 600 milliards de FCFA investi
De nos jours, grâce à la vision du capitaine Ibrahim Traoré, de nombreux drones scrutent, permanemment le ciel à la recherche de tout ennemi. Bien avant cela, le 12 janvier 2024, un important lot de matériel militaire a été remis au ministère de la Défense. Il est composé de moyens roulants, d’armes de combat et de munitions.

Toujours dans la dynamique du renforcement des capacités des forces armées nationales, le jeudi 6 juin 2024, un autre important lot de matériel militaire et de génie a été remis aux FDS, engagées sur le front de la guerre contre le terrorisme. Il s’agit de blindés de combat à l’épreuve des engins explosifs improvisés, de l’armement, de minutions et d’engins de travaux de génie militaire notamment des excavatrices, des porte-camions et des citernes.

Le 18 avril 2024, un lot de matériel militaire a été remis au Chef d’état-major général des armées (CEMGA) pour emplois par le ministre en charge de la défense, le général Kassoum Coulibaly. Ces acquisitions étaient composées entre autres de 75 véhicules, 7 ambulances APC, 20 véhicules M53, 20 véhicules Sadco, 20 véhicules citernes, 4 véhicules de types Armored car, 2 véhicules de type Armored Bus, de véhicules de type APC memsah.

Au total, selon le ministère de l’Economie et des Finances, près d’un milliard de dollars soit plus de 600 milliards F CFA ont été dépensés en 2023 pour l’acquisition de matériels militaires, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale.

L’ensemble de ces acquisitions, salué par toutes les composantes de la nation, est non seulement le résultat de l’engagement des plus hautes autorités et le fruit des contributions diverses du peuple burkinabè qui, en dépit des velléités multiples de déstabilisation, a toujours fait chorus derrière le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement.

C’est donc à l’honneur de tous que des victoires sont engrangées sur le front de la lutte contre l’insécurité permettant à de nombreux déplacés de rejoindre leurs localités d’origine et la réouverture de nombreuses écoles, jadis fermées.

SB/as

Léraba : L’artiste chanteur, Dramouss Diabaté lance son nouveau single 

BURKINA-LERABA-MUSIQUE-CONCERT

Léraba : L’artiste chanteur, Dramouss Diabaté lance son nouveau single.

Sindou, (AIB)- L’artiste chanteur, natif de la commune urbaine de Sindou, Dramouss Diabaté, a fait dédicacé, le vendredi 27 septembre 2024, son nouveau single intitulé ‘’vieux père ‘’ à Sindou, chef-lieu de la province de la Léraba. Le concert dédicace a connu la présence du haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo.

Ayant pour concept, la conscientisation de ses compteurs, l’artiste chanteur, enseignant de formation des lycées et collèges, Dramouss Diabaté, à travers le concert dédicace de son nouveau single intitulé ‘’vieux père’’, le vendredi 27 septembre 2024, a associé le soucis de rencontrer les jeunes de la province de la Léraba dans leurs lieux de prédilection pour les sensibiliser et les interpeller sur le risque de contamination du VIH/SIDA, des IST et la sexualité responsable.

Pour Dramouss Diabaté, son choix a porté sur le maquis ‘’le 11’’, parce qu’il abrite des filles de joie, très fréquentées par la jeunesse.

« Ce jeune artiste, en plus de véhiculer le message de sensibilisation, d’encouragement et de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS), est pétri de talent qui a vraiment besoin d’accompagnement », a souligné le haut-commissaire, Mahamadi Congo.

Il les a appelés les jeunes à profiter des potentialités environnementales de la province pour se développer à l’image de l’artiste.

Quant au parrain de la cérémonie, le protocole du haut-commissaire, Hamadou Sanou, il a remercié la première autorité de la province, le président de la délégation spéciale de la commune de Sindou, Issiaka Yadia, les autorités militaires et paramilitaires venus encourager l’artiste.

Dramouss Diabaté a récolté 32 050 F CFA qu’il a remis pour le Fond de soutien aux FDS et VDP.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

Kourittenga : Les forces vives échangent sur l’installation du dépôt de la SONABHY dans la province 

BURKINA-KOURITTENGA-SONABHY-ECHANGES

Kourittenga : Les forces vives échangent sur l’installation du dépôt de la SONABHY dans la province

Koupéla, (AIB)-Une rencontre de présentation du projet de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY), pour le dépôt de gaz butane et d’hydrocarbure aux forces vives de la région du Centre-Est, a eu lieu le samedi 28 septembre 2024 à Koupéla. Elle s’est déroulée sous la présidence du ministre de la Sécurité, le Commissaire Mahamadou Sana, en présence de partenaires techniques de la SONABHY, des autorités administratives, coutumières et religieuses de la région.

Une présentation sur le projet de la Société Nationale Burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY), une formulation des prochaines étapes de réalisation et des recommandations sont des points qui ont fait l’objet d’ordre du jour lors de la rencontre le samedi 28 septembre 2024 à Koupéla.

Les chefs coutumiers ont formulé des bénédictions pour la réussite du projet.

« Que chacun pense déjà à voir ce qu’il peut garantir à la génération future, puisse Dieu nous guide dans le bon chemin. Que Dieu fortifie nos efforts afin que nous puissions réussir. », a déclaré sa majesté Naaba Yemdé de Koupéla.

Pour Naaba Zombwobgo de Andemtenga, son  souhait est de voir que les travaux du projet démarrent normalement et que les mannes de des ancêtres veillent pour que cela se termine bien.

Selon le président de l’Association pour le développement du Kourittenga (ADK), Célestin Pouya, la mise en place du projet a rencontré des difficultés mais avec le concours des filles et fils, le projet se remet en forme.

« Suite à des difficultés que rencontrait la mise en place du projet due à la mésentente entre les communautés sur le foncier, l’autorité avait décidé de délocaliser le projet. L’ADK a été interpelée et elle a joué à la médiation afin d’apaiser les tensions. Nous avons rencontré les personnes ressources concernées de toutes les parties et les gens ont accepté jouer balle à terre. Et aujourd’hui, elle est très heureuse car ce qui se passe traduit une certaine réussite de nos actions», a-t-il laissé entendre.

Le projet, prévu se réaliser sur un terrain de 50 ha, vise à diversifier le stockage et sécuriser l’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures afin de répondre à la forte demande de la population d’où le choix de la province du Kourittenga basé dans la région du Centre-Est, en raison de sa situation géographique centrale et de son désenclavement par rapport à la capitale et des autres villes du pays.

Le directeur de la planification des projets par intérim, Désiré Ouédraogo, a indiqué que le projet de construction de dépôt pétrolier de la SONABHY dans la région du Centre-Est permettra de décentraliser les capacités de stockages et aussi de moderniser les outils de production.

« Cela permettra également à la SONABHY de disponibiliser des produits pétroliers pour la population de la région du Centre-Est. Si elle arrive à réaliser ce projet dans la province du Kourittenga, cela va contribuer à réduire conséquemment le coût de transport d’importation des hydrocarbures », a-t-il fait savoir.

Pour Désiré Ouédraogo, le projet prévoit aménager de la voie et également faire des travaux d’électrification dans les zones du projet.

Le ministre de la Sécurité, le Commissaire Mahamadou Sana, a tenu à féliciter l’ensemble des acteurs qui ont œuvré pour la tenue de ce projet dans la province du Kourittenga.

Il a aussi demandé aux populations à s’engager pour la réussite du projet.

« Nous avons décidé de faire le développement endogène notre modèle au Burkina Faso. Tout projet qui s’inscrit à partir de maintenant, il va falloir que la population s’intéresse à ce projet, essaie de comprendre et d’accompagner le projet. C’est ce que nous demandons aux forces vives. On ne peut pas réaliser un projet ou atteindre les objectifs de développement socio-économique sans une entente, sans une unité nationale. Chose que toutes les forces vives ont décidé d’accompagner et de désormais prendre en main le développement endogène au niveau des provinces», a dit le ministre.

La Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY), a lancé la construction de dépôt pétrolier dans 04 zones au Burkina Faso qui sont entre autre Nagréongo, Kaya, Po et Kourittenga.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

Presque 31.500 cas suspects de mpox recensés en Afrique depuis le début de 2024

 

SOCIÉTÉ: SANTÉ-MPOX-AFRIQUE-OMS

Presque 31.500 cas suspects de mpox recensés en Afrique depuis le début de 2024

GENÈVE, 29 septembre. /TASS/. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) informe que du 1er janvier au 22 septembre de l’année en cours, 31.427 cas suspects de mpox ont été recensés en Afrique. Lors de cette période, la variole du singe a causé 844 morts sur le continent.

Du 16 au 22 septembre, le nombre d’infectés a crû de 2.085 personnes, attestent les statistiques.

Parmi les pays les plus visés par la maladie figure notamment la République démocratique du Congo.

Selon l’OMS, la mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates, alors que sa transmission entre humains demeure limitée. Il provoque d’abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d’éruption cutanée. Le taux de mortalité reste cependant faible: en général, il s’établit entre 1% et 10%.

Le 14 août, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a constaté que l’épidémie actuelle en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

Presque 31.500 cas suspects de mpox recensés en Afrique depuis le début de 2024

GENÈVE, 29 septembre. /TASS/. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) informe que du 1er janvier au 22 septembre de l’année en cours, 31.427 cas suspects de mpox ont été recensés en Afrique. Lors de cette période, la variole du singe a causé 844 morts sur le continent.

Du 16 au 22 septembre, le nombre d’infectés a crû de 2.085 personnes, attestent les statistiques.

Parmi les pays les plus visés par la maladie figure notamment la République démocratique du Congo.

Selon l’OMS, la mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates, alors que sa transmission entre humains demeure limitée. Il provoque d’abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d’éruption cutanée. Le taux de mortalité reste cependant faible: en général, il s’établit entre 1% et 10%.

Le 14 août, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a constaté que l’épidémie actuelle en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

Presque 31.500 cas suspects de mpox recensés en Afrique depuis le début de 2024
SOCIÉTÉ: SANTÉ-MPOX-AFRIQUE-OMS

2024-09-29 17:01
Presque 31.500 cas suspects de mpox recensés en Afrique depuis le début de 2024
SOCIÉTÉ: SANTÉ-MPOX-AFRIQUE-OMS

GENÈVE, 29 septembre. /TASS/. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) informe que du 1er janvier au 22 septembre de l’année en cours, 31.427 cas suspects de mpox ont été recensés en Afrique. Lors de cette période, la variole du singe a causé 844 morts sur le continent.

Du 16 au 22 septembre, le nombre d’infectés a crû de 2.085 personnes, attestent les statistiques.

Parmi les pays les plus visés par la maladie figure notamment la République démocratique du Congo.

Selon l’OMS, la mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates, alors que sa transmission entre humains demeure limitée. Il provoque d’abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d’éruption cutanée. Le taux de mortalité reste cependant faible: en général, il s’établit entre 1% et 10%.

Le 14 août, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a constaté que l’épidémie actuelle en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

GENÈVE, 29 septembre. /TASS/. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) informe que du 1er janvier au 22 septembre de l’année en cours, 31.427 cas suspects de mpox ont été recensés en Afrique. Lors de cette période, la variole du singe a causé 844 morts sur le continent.

Du 16 au 22 septembre, le nombre d’infectés a crû de 2.085 personnes, attestent les statistiques.

Parmi les pays les plus visés par la maladie figure notamment la République démocratique du Congo.

Selon l’OMS, la mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates, alors que sa transmission entre humains demeure limitée. Il provoque d’abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d’éruption cutanée. Le taux de mortalité reste cependant faible: en général, il s’établit entre 1% et 10%.

Le 14 août, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a constaté que l’épidémie actuelle en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

Avec TASS

Première Université d’Été de l’AES : le rapport des travaux présenté au Président du Faso

Première Université d’Été de l’AES : le rapport des travaux présenté au Président du Faso

 

(Ouagadougou le, 27 septembre 2024) : les ministres en charge de la jeunesse de l’espace AES ont présenté les travaux de la Première Université d’Été, à Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat.

Dans son mot introductif, le Ministre en charge de la jeunesse du Burkina Faso, Monsieur Anûuyirtole Roland SOMDA, a remercié le Chef de l’Etat et ses pairs de l’AES qui ont facilité la participation des ministres en charge de la jeunesse à la Première université d’été de l’AES. De façon succincte, il a fait le point de la tenue de la Première université d’été de l’AES qui s’est déroulée à Ziniaré, les 25, 26 et 27 septembre 2024 et qui a abouti à la formulation d’un rapport assorti de recommandations ainsi qu’une motion de soutien des jeunes participants à l’endroit des Chefs d’Etat.

Le Ministre nigérien en charge de la jeunesse, Abdourhamane AMADOU quant à lui, a souligné que cette première édition de l’Université d’été a suscité un plus grand engagement des jeunes autour de la question du volontariat et d’engagement patriotique. « Excellence, Monsieur le Président du Faso, les travaux de réflexion des jeunes de l’AES ont abouti à des recommandations fortes, très appréciables. Les jeunes de l’AES ont montré leur engagement, leur disponibilité à soutenir et accompagner toutes les grandes réformes entreprises par vous, les trois leaders visionnaires de l’AES. Nous leurs avons enjoint de traduire ces recommandations en plans d’actions que nous allons apprécier à sa juste valeur. »

Prenant la parole, Djourmité Nestor NOUFE, porte-parole des directeurs généraux en charge du volontariat de l’espace AES, s’est appesanti sur le mémorandum d’entente signé entre sa structure, le groupement d’Intérêt Public-Programme National de Volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), et les structure sœurs du Mali et du Niger. En effet, la signature de ce mémorandum vient concrétiser la volonté des directeurs généraux à mettre en place un dispositif de volontariat dans l’espace AES. La mise en place de ce dispositif va permettre de faire la promotion de réciprocité du volontariat dans l’espace AES. Autrement dit, bientôt des jeunes volontaires maliens et nigériens vont intervenir au Burkina Faso et vice versa.

L’occasion faisant le larron, Monsieur NOUFE à fait un bref exposé sur les limites de la loi 034-2021/AN portant volontariat au Burkina Faso. Ces limites sont entre autres, la durée déterminée d’intervention d’un volontaire, la non prise en compte du bénévolat par ladite loi, l’interdiction aux fonctionnaires de s’engager en tant que volontaire. « Cette loi est impérialiste, elle est calquée sur le modèle de volontariat occidental. Au regard de la nouvelle dynamique que vous avez impulsé, Excellence Monsieur le Président du Faso, cette loi mérite d’être relu afin de prendre en compte nos valeurs endogènes », a-t-il conclu.

Le Ministre malien en charge de la jeunesse, Monsieur Abdoul Kassim Ibrahim FOMBA, a fait le point au Président du Faso sur les échanges que les ministres ont eu en marge de la première université d’été de l’AES. Il s’agit de l’organisation des jeux de l’AES qui auront lieu courant le dernier trimestre de l’année 2024. Ces jeux vont réunir plusieurs disciplines sportives. On peut citer entre autres, la lutte, le cyclisme, l’haltérophilie et le tir à l’arc.

Son Excellence Monsieur le Président du Faso a relevé que l’AES est à la conquête de sa propre identité. « C’est donc une AES qui, dans cet élan de patriotisme et de refondation, a plus que besoin de jeunes motivés et engagés pour contribuer à développer l’effort économique de l’espace, tout en diversifiant les partenaires qui respectent nos choix stratégiques. »

Selon le Président du Faso, Son Excellence Ibrahim TRAORE, cette Université d’été a été une initiative salvatrice qui associe à sa juste valeur la question du volontariat, outil indispensable au développement de nos Etats.

Il a alors exprimé sa gratitude envers les organisateurs de l’Université d’été à savoir le Cercle d’Actions pour le Développement Economique et Social (CADES-BF) qui ont pleinement mis en valeur la notion du volontariat.

« Cela traduit l’ambition que nous voulons donner à ce secteur, véritable outil de Développement » a dit le Chef de l’Etat.

« Nulle n’ignore l’engagement volontaire qui permet aux jeunes d’acquérir un sens profond du civisme, de la citoyenneté, du patriotisme et à apporter des changements positifs dans nos sociétés », a ajouté le Président du Faso.

C’est la raison pour laquelle le Chef de l’Etat a donné des orientations aux ministres afin que le plan d’actions du CADES-BF, organisatrice de la première université d’été soit mis en œuvre. « Ces cadres de réflexion qui réunissent les jeunes de l’AES doivent se faire périodiquement et rapprochée. Il faut voir la faisabilité de l’organiser chaque six mois et de façon tournante », a dit le Chef de l’Etat à ses hôtes du 27 septembre 2024.

Par ailleurs, le Président du Faso a invité les jeunes à une utilisation responsable des réseaux sociaux.  Aussi, il a invité les trois Directeurs Généraux en charge du volontariat à travailler en synergie d’actions afin de restructurer les programmes et d’initier des projets bénéfiques pour la jeunesse de l’AES.

Séance tenante, le Chef de l’Etat a donné son quitus pour la relecture de la loi 034-2021/AN du 28 octobre 2021 portant volontariat au Burkina Faso, dont certaines dispositions ne sont pas en accord avec la vision les Chefs d’Etat de l’AES.

Au regard de l’engagement du Chef Suprême des Armées, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, les directeurs généraux en charge du volontariat de l’AES lui ont décerné une attestation du « Premier Volontaire de l’Alliance des Etats du Sahel. ». A préciser que les autres Présidents des pays membres de l’AES ont aussi été reconnu chacun Premier Volontaire de l’AES.

Par reconnaissance, le Président du comité d’organisation, Monsieur Ibrahim BELEM a remis un lot de gadgets au Chef de l’Etat composé d’un Chapeau de Saponé, d’un sac traditionnel en cuire, d’un sabre, symbolisant le berceau de l’âme du guerrier et d’un baobab, symbole de la sagesse.

Agence d’Information du Burkina

Les FDS et les civils appelés à la cohésion et à la résilience

Les FDS et les civils appelés à la cohésion et à la résilience

Houndé, 26 sept. 2024 (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda, a appelé les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que les populations civiles de son ressort territorial à la cohésion, à la collaboration et à la résilience.

« Mon objectif, c’est que nous puissions renforcer notre fraternité, notre collaboration et notre cohésion, parce que, quoi qu’on dise, tout le monde est un Volontaire pour la Défense de la Patrie (VDP) », a déclaré Issiaka Segda.

Le haut-commissaire de la province du Tuy s’adressait aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi qu’aux populations civiles mobilisées ce jeudi 26 septembre 2024 à Houndé, lors d’un cross populaire initié par l’autorité provinciale.

Selon Issiaka Segda, cette activité sportive vise à consolider la cohésion sociale entre les FDS et à renforcer la collaboration avec la population.

Il a invité les forces de l’ordre et les civils à la discipline, à l’engagement patriotique et à la résilience, car l’ennemi, qui ne cesse de nuire, ne doit pas affecter notre moral.

L’autorité provinciale a salué la mobilisation des FDS, qui, d’après lui, montre la capacité de réaction des forces combattantes et donne de l’assurance à la population.

Il a soutenu que cette activité, première du genre, sera perpétuée pour consolider la cohésion sociale.

Parti du haut-commissariat, ce cross populaire, qui a rassemblé des FDS, des chefs de services déconcentrés, des responsables d’OSC, des représentants des jeunes et des femmes, s’est achevé par une séance de fitness.

Agence d’information du Burkina (AIB)  

Babou Eric BAZIE (AIB-Tuy)

L’ensemble musical Le Levain lance son nouvel album intitulé Tēebo

L’ensemble musical Le Levain lance son nouvel album intitulé Tēebo

Ouagadougou, 28 sept. 2024 (AIB)- L’ensemble musical Le Levain a présenté vendredi à Ouagadougou son tout premier album de 10 titres, intitulé Tēebo ou espoir.

« La musique est présente et nécessaire à tous les stades de la vie. Le Levain porte la philosophie du maintien de la pratique orchestrale pour permettre de saisir la beauté et la bonté de la musique », déclare Maximilien Aristide Somé, chef d’orchestre de l’ensemble musical Le Levain.

Selon lui, la musique orchestrale offre l’occasion aux mélomanes d’apprécier pleinement les bienfaits de la musique.

M. Somé s’exprimait vendredi à Ouagadougou, lors de la sortie officielle du premier album de l’ensemble musical Le Levain.

Baptisé Tēebo, qui signifie « espoir » en langue nationale mooré, cet album de 10 titres est composé de 5 chants religieux et de 5 autres.

« Ces œuvres sont un pont rythmique entre le traditionnel et le moderne », souligne le chef d’orchestre du groupe.

Les différents titres, chantés en mooré, dioula, gourmatchéma et en français, abordent des thèmes tels que la foi, la fierté d’être Burkinabè ainsi que les maux qui minent la société, comme le chômage et l’immigration.

L’album, disponible sur un support USB, est vendu au prix unitaire de 5 000 francs CFA.
Les mélomanes présents à la dédicace ont assisté à une prestation en direct de l’orchestre.

L’ensemble musical Le Levain, composé d’une trentaine de membres chanteurs et instrumentistes, est à l’initiative du Festival de la musique live de Gounghin (FEMULIG), qui se tient chaque année.

Le groupe est créé depuis 2006 mais a été constitué en association en 2020.

Depuis, les membres assurent des prestations lives lors de divers événements à travers le pays.

Pour rappel, l’ensemble musical Le Levain a été lauréat dans la catégorie « orchestre » du Grand Prix national des Arts et des Lettres à la 20e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC) en 2023.
Agence d’information du Burkina

Un meeting pour la cessation de l’aide à l’Ukraine et à Israël se tient à Washington

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-UKRAINE-ISRAËL-MANIFESTATION

Un meeting pour la cessation de l’aide à l’Ukraine et à Israël se tient à Washington

WASHINGTON, 28 septembre. /TASS/. Plusieurs dizaines de personnes sont arrivées pour le moment dans le centre de Washington pour exiger que les autorités américaines cessent de fournir une aide militaire à l’Ukraine et à Israël, dissolvent l’Otan, abandonnent le militarisme et réduisent le budget du Pentagone.

Les participants au rassemblement continuent d’affluer et les organisateurs ont déclaré à TASS qu’ils s’attendaient à la présence de plusieurs milliers de personnes. Des policiers se trouvent sur les lieux. La situation demeure calme.

L’action est organisée notamment par le Parti libertarien et les structures qui y sont liées, plusieurs organisations anti-guerre et de défense des droits de l’homme ainsi que l’Institut Schiller.

Avec TASS

123 nouveaux officiers promettent de «poursuivre la lutte patriotique»

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123 nouveaux officiers promettent de «poursuivre la lutte patriotique»

Ouagadougou, 28 sept. 2024 (AIB) – 123 sous-lieutenants qui viennent d’achever leur formation à l’académie militaire Georges Namoano, ont pris l’engagement de poursuivre la lutte patriotique que livre le Burkina Faso, à la cérémonie de remises de leurs épaulettes, hier vendredi, au Camp Guillaume Ouédraogo de Ouagadougou.

«Nous prenons l’engagement de poursuivre la lutte patriotique comme nos devanciers, partout où le devoir nous appellera», ont déclaré les 123 nouveaux sous-lieutenants, cités par le service de communication de l’Etat-Major Général des Forces Armées.
Les nouveaux officiers parmi lesquels 11 personnels féminins, comprennent 62 sous-lieutenants de la 8e promotion des Élèves officiers issus des rangs et 61 sous-lieutenants de la 14e promotion des Elèves officiers spécialisés.

La cérémonie de remise des épaulettes s’est déroulée sous la présidence du Général de brigade Kassoum Coulibaly, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants.
Agence d’Information du Burkina

Bazèga : Les membres de l’Observatoire provincial en charge de gestion des conflits outillés

Burkina-Bazèga-Observatoire-Gestion-Conflits-Formation-Membres

Bazèga : Les membres de l’Observatoire provincial en charge de gestion des conflits outillés

Kombisiri, 28 sept. 2024 (AIB)- Les membres de l’Observatoire provincial de prévention et de gestion des conflits communautaires (OPPREGECC) du Bazèga ont renforcé les 23 et 24 septembre 2024 leurs connaissances sur les techniques de prévention et de résolution des conflits.

Selon la responsable de la formation au secrétariat permanent de l’Observatoire nationale de prévention et de gestion des conflits communautaires, Juliette Bambara/Ouédraogo, cette formation a été initiée pour renforcer les capacités des acteurs dans la prévention et la résolution des conflits dans la province ».

Pour elle, cette formation a en ligne de mire, l’opérationnalisation des démembrements de l’Observatoire nationale de prévention et de gestion des conflits communautaires.

Selon la présidente de l’OPPREGECC, Téné Justine Kientega/Ilboudo, cet atelier de formation s’inscrit dans le cadre du programme pour la résilience, la gouvernance locale et les services.

Elle a ajouté que ce fut l’occasion pour l’Observatoire de réactualiser et de réadapter son plan d’actions 2024-2026.

Selon les chiffres officiels pour l’année 2023, 54 conflits fonciers, 2 conflits liés à la chefferie traditionnelle et un conflit agriculteurs-éleveurs, ont été enregistrés dans la province.
Agence d’information du Burkina
tpt/ba/yos/as

Signature à Ouagadougou d’un mémorandum d’entente pour faciliter la mobilité des jeunes volontaires de l’AES

Burkina-AES-Jeunesse-Volontariat-Mémorandum
Signature à Ouagadougou d’un mémorandum d’entente pour faciliter la mobilité des jeunes volontaires de l’AES

Ouagadougou, 28 sept. 2024 (AIB) – Le Programme national de volontariat au Burkina (PNVB), le Centre national de promotion du volontariat du Mali (CNPV) et l’Agence nigérienne du volontariat pour le développement (ANVD) ont signé le 27 septembre à Ouagadougou, un mémorandum d’entente pour renforcer la mobilité des jeunes et la coopération entre les trois pays de l’AES.

Le mémorandum d’entente entre les trois structures de promotion du volontariat de l’Alliance des Etats du Sahel a été signé par les leurs directeurs généraux au cours d’une cérémonie qui a connu la participation des trois ministres en charge de la jeunesse de l’AES.

Selon le Ministre en charge de la jeunesse du Burkina Faso, Roland N. Somda, ce mémorandum va permettre «à nos trois États de s’engager à mener des échanges de programmes, d’expériences et d’informations pour leur reconstruction totale».

Les trois ministres ont salué la volonté des trois Directeurs Généraux de signer ce mémorandum qui sera assorti d’un plan d’action. Ce dispositif est en lien avec la vision des trois chefs d’Etats de l’AES.

«Le volontariat est un facteur de formation et de reconstruction de nos États. La mise en oeuvre de ce Volontariat de réciprocité va permettre de développer l’expertise et l’engagement des jeunes» a souligné, Djourmité Nestor Noufé, Directeur général en charge du volontariat du Burkina Faso.

«Nous nous sommes engagés à participer activement dans la mise en œuvre des grands projets intégrateurs développés par nos chefs d’Etats dans l’espace AES», a déclaré le représentant des jeunes prenant part à la première université d’été de l’AES à Ouagadougou, Ben Idrissa Sankara.

Les Directeurs généraux en charge du volontariat, co-parrains de l’université d’été, se sont engagés a mettre en place un dispositif de promotion et de réciprocité du volontariat dans l’espace AES.

Agence d’Information du Burkina

La diplomatie burkinabè présente la situation du pays aux partenaires multilatéraux à New-York

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La diplomatie burkinabè présente la situation du pays aux partenaires multilatéraux à New-York

Ouagadougou, 28 sept. 2024 (AIB) – La délégation burkinabè à la 79e Assemblée générale de l’Onu, a présenté la situation concrète qui prévaut au Burkina Faso, la vision des autorités en place et surtout les attentes vis-à-vis des partenaires multilatéraux et bilatéraux, le 27 septembre à New-York.

Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré et ses collègues de la Santé et du Budget ont échangé tour à tour, avec la directrice exécutive de l’Unicef, Catherine Russel, Carl Skau, Directeur adjoint du Programme Alimentaire Mondial, et la Sous-secrétaire générale des Nations Unies, Aminata Mohamed, selon le service de communication de la diplomatie burkinabè.

A l’occasion, la délégation burkinabè a présenté la situation réelle qui prévaut au Burkina Faso, la vision des autorités en place, et surtout les attentes vis-à-vis des partenaires multilatéraux et bilatéraux.

Le chef de la délégation burkinabè a expliqués aux partenaires que beaucoup de résultats ont été engrangés grâce à l’engagement des autorités mais aussi grâce au soutien des agences des Nations Unies, et qu’il est plus que jamais nécessaire de consolider ces résultats, à travers passe par une mobilisation de moyens en soutien aux initiatives du gouvernement, pour relever les défis sécuritaires et de développement.

«Nous n’avons pas le droit de laisser les résultats de nos efforts se dissiper, au risque de se retrouver dans une situation où le coût de l’inaction sera plus amer. Et cet engagement des partenaires est attendu aussi bien pour le Burkina Faso que pour les autres pays de l’AES, car en apportant un appui au Sahel, c’est à toute la région ouest africaine que cet appui profitera» ; explique le ministre Karamoko Traoré.

A la sous-secrétaire générale de l’Onu, la délégation burkinabè a insisté sur la nécessité de construire une réponse robuste aux défis sécuritaires et de développement qui se présentent au Burkina Faso et au Sahel, mais cette réponse doit impérativement être trouvée en impliquant les Sahéliens.

Le chef de la diplomatie burkinabè a aussi expliqué les dangers et les risques auxquels les partenaires exposent les populations bénéficiaires de leurs programmes, en mettant en avant les principes au lieu de la réalité.

Dans la même veine, le ministre Traoré a eu des échanges avec l’administrateur de la Banque mondiale en charge du Burkina Faso, Abdoul Salam Bello, sur la situation actuelle et l’avenir de la coopération entre cette institution financière internationale et le Burkina Faso.

Dans l’ensemble, les personnalités onusiennes ont eu une oreille attentive vis-à-vis de la délégation burkinabè. Elles ont fait la promesse de mener le plaidoyer, pour une mobilisation des partenaires au profit du Burkina Faso.

Le chef de la diplomatie burkinabè a saisi l’occasion de ces rencontres, pour saluer la bonne collaboration qui existe entre son département et les équipes des Nations Unies sur place à Ouagadougou, et dit espérer que cette bonne ambiance va continuer de caractériser la coopération entre le gouvernement burkinabè et le Système des Nations Unies.
Agence d’Information du Burkina

Le gouvernement s’engage à soutenir le tourisme en tant que moteur de changement positif et pilier de la croissance

Burkina-Tourisme-Soutien
Le gouvernement s’engage à soutenir le tourisme en tant que moteur de changement positif et pilier de la croissance

Ouagadougou, 28 sept. 2024 (AIB) – Le gouvernement du Burkina Faso va poursuivre ses efforts en faveur du secteur touristique qu’il considère comme un «moteur de changement positif et de croissance économique», selon le ministre en charge du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, intervenant à l’occasion de la 45e journée mondiale du Tourisme.

«Pour ce qui concerne le Gouvernement, je puis vous rassurer que nous continuons à défendre le tourisme comme moteur de changement positif et pilier de croissance économique de notre pays et mettrons en œuvre tous les moyens nécessaires pour aider à rétablir la confiance à l’égard des touristes étrangers et à relever et de manière efficace tous les défis auxquels le secteur est confronté», a déclaré le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo.

«J’aimerais attirer votre attention sur l’évidence indéniable du tourisme qui peut nous aider à construire un meilleur avenir pour tous et bâtir une nation paisible et prospère. Créateur de revenus et d’emplois, le secteur du tourisme, à l’échelle nationale comme partout dans le monde, demeure un puissant levier de développement économique», a ajouté le ministre Ouédraogo, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

Il en outre rappelé que le tourisme est un facteur de rapprochement humain car il permet à des peuples issus de différentes communautés ethnoculturelles et religieuses de se rencontrer, de mieux se connaître et de développer des liens de fraternité, pour bâtir la paix et la stabilité.

Le ministre en charge du secteur touristique a également souligné l’importance du patrimoine culturel et touristique du Burkina, «riche et diversifié», fort des sites mondialement réputés, de la grande variété de faune et de flore ainsi que d’un parc hôtelier moderne.

Le gouvernement burkinabè, estimant que l’insécurité impacte négativement sur l’économie touristique, réitère sa volonté et celle des pays de l’AES de s’attaquer aux problèmes de la paix et de la sécurité afin que le Burkina et le Sahel demeurent une destination touristique compétitive.

La 45e édition de la Journée mondiale du tourisme a été célébrée au Burkina et dans le reste du monde le 27 septembre 2024.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Le CSC retire les cinq fréquences de RFI

Burkina : Le CSC retire les cinq fréquences de RFI

Ouagadougou, 27 sept. 2024(AIB)-Le Conseil supérieur de la Communication a décidé du retrait des cinq fréquences de Radio France Internationale à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Banfora et Ouahigouya, a appris l’AIB.

Notons que le gouvernement burkinabè a suspendu le média français depuis décembre 2022, après des diffusions faisant l’apologie du terrorisme et mettant en mal la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

Gourma : Les forces vives de la Tapoa offrent du matériel aux FDS et VDP d’une valeur de 23 000 000 F CFA 

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Gourma : Les forces vives de la Tapoa offrent du matériel aux FDS et VDP d’une valeur de 23 000 000 F CFA 

Fada N’Gourma, (AIB)-Les forces vives de la province de la Tapoa, ont offert, le vendredi 27 septembre 2024 à Fada N’Gourma, 20 motos de type Aloba et du matériel spécifique d’une valeur de 23 000 000 F CFA, aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de leur localité, dans la lutte contre l’hydre terroriste.

Pour répondre à l’appel lancé par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré dans la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme, les forces vives de la province de la Tapoa, ont offert aux FDS et aux VDP de leur localité, 20 motos de type Aloba et du matériel spécifique d’une valeur de 23 000 000 F CFA.

Présidée par le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, la remise officielle a connu la présence des plus hautes autorités des FDS , de l’administration de cette région et des populations.

Le doyen des ressortissants de la province de la Tapoa par ailleurs ancien ministre de la Santé, Dr Maximin Ouôba, représenté par le vice-président de l’Assemblée législative de la Transition David Lompo, a déclaré que leur contribution à l’effort de guerre témoigne leur solidarité et leur enthousiasme qui animent leur communauté face à l’hydre terroriste.

Aussi, a-t-il ajouté, la province de la Tapoa, tout comme les autres provinces du pays a besoin d’efforts concertés et d’initiatives innovantes pour face aux défis de la sécurité.

Le doyen a également indiqué que l’appel à contributions volontaires des filles et fils de la Tapoa date d’octobre 2023.

« Le montant collecté en plus de la contribution de la diaspora du Gulmu aux Etats Unis pour l’effort de paix s’élève à 23 825 687 F CFA », a précisé Dr Maximin Ouôba.

La contribution a permis d’acquérir et de livrer successivement les biens matériels et logistiques.

Ainsi, en janvier 2024, des produits de première nécessité d’une valeur de plus de 7 millions de FCFA ont été livrés aux populations de la Tapoa en détresse. En février 2024, les élèves déplacés internes de la Tapoa à Fada N’Gourma ont bénéficié d’un soutien de 195 000 F CFA.

En avril 2024, les FDS et VDP ont obtenu un soutien en carburant d’une valeur de 2 486 400 F CFA.

Le gouverneur de la région de l’Est tout comme le commandant de la 6e région militaire, le Lieutenant-Colonel Éric Dabiré, ont salué le geste des ressortissants de la province de la Tapoa.

Ram Joseph Kafando a invité les filles et fils de la région de l’Est qui ont déjà fait quelque chose de faire davantage quelque chose car c’est à ce prix que nous gagnerons ensemble cette guerre qui nous a été imposée injustement.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

 

En 2011, Nicolas Sarkozy a « vitrifié » Laurent Gbagbo au profit d’Alassane Ouattara, selon Bourgi

En 2011, Nicolas Sarkozy a « vitrifié » Laurent Gbagbo au profit d’Alassane Ouattara, selon Bourgi

Ouagadougou, 27 sept. 2024 (AIB) – Le président Laurent Gbagbo a bel et bien remporté l’élection présidentielle de 2010 en Côte d’Ivoire, mais a été chassé du pouvoir par Nicolas Sarkozy au profit de son challenger Alassane Ouattara, a déclaré Robert Bourgi.

« Comme Jean Ping avait gagné les élections en 2016 à Libreville, (à Abidjan), Gbagbo avait remporté les élections, pas Ouattara », a affirmé Robert Bourgi, un acteur clé des relations France-Afrique, lors d’un entretien avec France 24.

En novembre 2010, à l’issue du second tour de la présidentielle, la Commission électorale indépendante a déclaré Alassane Ouattara vainqueur avant que le Conseil constitutionnel ne proclame le président sortant Laurent Gbagbo.

Selon Robert Bourgi, le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, lui a alors instruit d’inciter Laurent Gbagbo à se retirer du pouvoir, en échange de la promesse d’une retraite dorée de 30 millions de FCFA par mois, des honneurs et la possibilité d’enseigner l’histoire dans les grandes universités à travers le monde.

Face au refus du président Gbagbo de céder, Nicolas Sarkozy s’est mis en colère et a promis de le « vitrifier » (ce qui peut se traduire par détruire ou atomiser), poursuit M. Bourgi.

En avril 2011, la France a obtenu un mandat de l’ONU et a aidé les Forces nouvelles (rebelles) à déloger Laurent Gbagbo.

« Quand Laurent est tombé et qu’il a été conduit à La Haye (CPI), j’en ai beaucoup souffert. Personnellement et dans ma famille, j’en ai terriblement souffert », confie Robert Bourgi.

Selon lui, le président Jacques Chirac et son Premier ministre Dominique de Villepin, qui avaient pourtant reçu en 2002 un soutien financier de 3 millions de dollars de Laurent Gbagbo, ont manifesté « une ingratitude sans pareille ».

Rappelons que la crise post-électorale de 2010-2011 a coûté la vie à au moins trois mille personnes et a profondément fragilisé le tissu social ivoirien.

Agence d’information du Burkina

France-Afrique: Ali Bongo a versé cinq millions de dollars à Robert Bourgui en cinq ans

France-Afrique: Ali Bongo a versé cinq millions de dollars à Robert Bourgui en cinq ans

Ouagadougou, 27 sept. 2024(AIB)-Le personnage emblématique de la France-Afrique, Robert Bourgui, a affirmé avoir reçu un million de dollars américains par an, entre 2009 et 2013 de l’ex président gabonais Ali Bongo pour son rôle d’intermédiaire entre Paris et Libreville.

Robert Bourgui a affirmé que cet argent était versé sur son compte bancaire professionnel soumis aux impôts en France.

Il a fait ces révélations sur France 24 pendant la présentation de son livre :  » Ils savent que je sais tout. Ma vie en France-Afrique ».

Pendant près de 30 ans, M. Bourgui a servi la France-Afrique, un système entretenu par les différents gouvernements français pour maintenir le contrôle de Paris sur ses anciennes colonies en Afrique subsaharienne.

Agence d’information du Burkina

Jacques Chirac demandait trop d’argent à des présidents africains, Bourgui

Jacques Chirac demandait trop d’argent à des présidents africains, Bourgui

Ouagadougou, 27 sept. 2024 (AIB)-Le défunt président français Jacques Chirac a reçu au moins 10 millions de dollars de la part de chefs d’État africains pour sa campagne électorale de 1995, a affirmé Robert Bourgi, son émissaire pour la France-Afrique, qui précise que son patron demandait trop.

Lors de sa première élection en 1995 à la tête de la République française, le président Jacques Chirac a reçu un soutien financier d’au moins 10 millions de dollars, apporté par des présidents tels que Omar Bongo (Gabon), Denis Sassou N’Guesso (République du Congo), Blaise Compaoré (Burkina Faso) et Mobutu (République Démocratique du Congo, RDC).

M. Chirac a également bénéficié, lors de sa réélection en 2002, des largesses du président sénégalais Abdoulaye Wade et de celles du président ivoirien Laurent Gbagbo, à hauteur de trois millions de dollars, a ajouté Robert Bourgi.

Il a précisé que chaque chef d’État offrait au minimum un million de dollars.

Robert Bourgi a indiqué que les présidents africains envoyaient toujours des émissaires à l’Élysée pour remettre leurs contributions.

Il a pris l’exemple du Gabon, où l’émissaire apportait l’argent dans une mallette codée.

M. Bourgi a déclaré avoir été choqué à la fin et qu’il souhaitait que ces transferts cessent, vu leur ampleur.

Il a également indiqué que plusieurs chefs d’État africains se demandaient ce que Jacques Chirac faisait avec tout cet argent.

Robert Bourgi a livré ces informations sur France 24 au cours de la présentation de son livre : « Ils savent que je sais tout. Ma vie en France-Afrique ».

Agence d’information du Burkina

En 2002, Blaise Compaoré a envoyé des djembés remplis de dollars à Chirac, Bourgui 

En 2002, Blaise Compaoré a envoyé des djembés remplis de dollars à Chirac, Bourgui 

Ouagadougou, 27 sept. 2024 (AIB)- En 2002, le président du Faso Blaise Compaoré a fait parvenir à son homologue français, Jacques Chirac, quatre djembés remplis de dollars pour l’aider dans sa campagne présidentielle, a affirmé Robert Bourgui, pion de la France-Afrique, sur France 24.

Selon Robert Bourgui, le président Compaoré et le ministre d’État Salifou Diallo avaient trouvé cette astuce pour échapper au renforcement des contrôles des flux financiers.

Dans la cour de l’Elysée, les quatre djembés ont été transportés par Salifou Diallo, le fils de Bourgui, le ministre Dominique De Villepin et la secrétaire particulière du président jusqu’au bureau de Jacques Chirac.

En 2014, le ministre Salifou Diallo tombé en disgrâce avait déjà relaté cette épisode.

Il se dit que les djembés contenaient trois millions de dollars en petites coupures.

Agence d’information du Burkina

Balé: Les ménages sinistrés du villages de Hèrèdougou relogés

Burkina-Sinistrés- relogement

Balé: Les ménages sinistrés du villages de Hèrèdougou relogés

Boromo,28 sept 2024 (AIB)-Le gouverneur de la region de la Boucle du Mouhoun, Pierre Bassinga, a procédé à la remise officielle aux autorités locales de la province des Balé du site de relogement temporaire realisé par le CONASUR au profit des ménages sinistrés du village de Hèrèdougou, le mercredi 25 septembre 2024. Le gouverneur et sa délégation ont pu constater l’effectivité de la rentrée administrative à l’école primaire du village qui a servi de site d’accueil suite aux inondations survenues le 21 août.

Les menagers sinistrés de Hèrèdougou sont desormais relogés sur un espace officiel amenagé et equipé par le CONASUR après le recensement des menages dans l’urgence par les services de la direction de l’action humanitaire.

Sur le site choisi par la communauté locale, une soixantaine de tentes de modele traditionnel ont été contruites en bois, en fer et couvertes de baches.
Avant l’amenagement du site, les menages sinistrés ont trouvé refuge dans les salles de classes de l’ecole, à l’eglise du village et chez des porches. Les inondations ont touché plus de 70 ménages selon les statistiques de la direction provinciale de l’action humanitaire des Balé.

Dès les premières heures du sinister, plusieurs missions des autorités locales, regionales et une mission gouvernementale ont été au chevet des populations pour leur témoigner la solidarité de la nation. A cet effet, les sinistrés ont recu de l’aide en vivres et de non vivres du CONASUR et de la Croix rouge selon les autorités locales.
Mercredi, le gouverneur de la region a remis officiellement le site de relogement des ménages sinistrés aux autorités locales.

La delegation a echangé avec la population de Hèrèdoudou. Plusieurs menages ont ete marqués par les inondations, selon le chef du village Moussa Konaté. Le chef a salué la promptitude des autorités locales et nationales dans la prise en charges des sinistrés.
Il a demandé aux autorités d’accompagner les parents d’élèves des menages sinistrés avec des fournitures afin que les enfants puissent rejoindre l’ecole.

Selon le representant des sinistrés, Madi Niampa, les soutiens des autorités ont effacé leurs peines, malgré la situation difficile qu’ils vivent depuis un mois.
M. Niampa a affirmé que le soucis majeur reste, cependant, la rentrée scolaire du fait que plusieurs ménages ont perdu leurs animaux et vivres qui devraint permettre de payer les fournitures scolaires. Il a egalement demandé d’augmenter le nombre de tentes du fait de la taille de certains ménages.

Le gouverneur Bassinga a promis de transmettre leurs doléances à qui de droits. En outre, l’autorité les a invités à cohabiter dans l’entente et la solidarité et à garder la foi pour un lendemain meilleur.
M. Bassinga a également instruit les autorités locales à veiller sur le site. Ces derniers ont réaffirmé toutes leur disponibilité à etre aux cotés des sinistés.
Le gouverneur a mis à profit cette visite, pour aller encourager les enseignants du village.

Il les a felicités pour les bons resultats à l’examen du certificate d’etude primaire.
Cette visite du gouverneur lui a permis de constater l’effectivité de la rentrée administrative. L’autorité regionale a saisi l’occasion pour inviter la population de Hèrèdougou à scolariser leurs enfants.
Le personnel a apprécier cette visite du gouverneur à l’orée de la rentrée scolaire.
Cette visite du gouverneur marque la troisième sortie de l’autorité régionale dans le village de Hèrèdougou en l’espace d’un mois. Les visites precedents ont permis de coordonner le secours d’urgence face à la montée des eaux sur le pont de Hèrèdougou.

Agence d’information du Burkina
OM/dnk/ata

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