Première Université d’Été de l’AES : le rapport des travaux présenté au Président du Faso

 

(Ouagadougou le, 27 septembre 2024) : les ministres en charge de la jeunesse de l’espace AES ont présenté les travaux de la Première Université d’Été, à Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat.

Dans son mot introductif, le Ministre en charge de la jeunesse du Burkina Faso, Monsieur Anûuyirtole Roland SOMDA, a remercié le Chef de l’Etat et ses pairs de l’AES qui ont facilité la participation des ministres en charge de la jeunesse à la Première université d’été de l’AES. De façon succincte, il a fait le point de la tenue de la Première université d’été de l’AES qui s’est déroulée à Ziniaré, les 25, 26 et 27 septembre 2024 et qui a abouti à la formulation d’un rapport assorti de recommandations ainsi qu’une motion de soutien des jeunes participants à l’endroit des Chefs d’Etat.

Le Ministre nigérien en charge de la jeunesse, Abdourhamane AMADOU quant à lui, a souligné que cette première édition de l’Université d’été a suscité un plus grand engagement des jeunes autour de la question du volontariat et d’engagement patriotique. « Excellence, Monsieur le Président du Faso, les travaux de réflexion des jeunes de l’AES ont abouti à des recommandations fortes, très appréciables. Les jeunes de l’AES ont montré leur engagement, leur disponibilité à soutenir et accompagner toutes les grandes réformes entreprises par vous, les trois leaders visionnaires de l’AES. Nous leurs avons enjoint de traduire ces recommandations en plans d’actions que nous allons apprécier à sa juste valeur. »

Prenant la parole, Djourmité Nestor NOUFE, porte-parole des directeurs généraux en charge du volontariat de l’espace AES, s’est appesanti sur le mémorandum d’entente signé entre sa structure, le groupement d’Intérêt Public-Programme National de Volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), et les structure sœurs du Mali et du Niger. En effet, la signature de ce mémorandum vient concrétiser la volonté des directeurs généraux à mettre en place un dispositif de volontariat dans l’espace AES. La mise en place de ce dispositif va permettre de faire la promotion de réciprocité du volontariat dans l’espace AES. Autrement dit, bientôt des jeunes volontaires maliens et nigériens vont intervenir au Burkina Faso et vice versa.

L’occasion faisant le larron, Monsieur NOUFE à fait un bref exposé sur les limites de la loi 034-2021/AN portant volontariat au Burkina Faso. Ces limites sont entre autres, la durée déterminée d’intervention d’un volontaire, la non prise en compte du bénévolat par ladite loi, l’interdiction aux fonctionnaires de s’engager en tant que volontaire. « Cette loi est impérialiste, elle est calquée sur le modèle de volontariat occidental. Au regard de la nouvelle dynamique que vous avez impulsé, Excellence Monsieur le Président du Faso, cette loi mérite d’être relu afin de prendre en compte nos valeurs endogènes », a-t-il conclu.

Le Ministre malien en charge de la jeunesse, Monsieur Abdoul Kassim Ibrahim FOMBA, a fait le point au Président du Faso sur les échanges que les ministres ont eu en marge de la première université d’été de l’AES. Il s’agit de l’organisation des jeux de l’AES qui auront lieu courant le dernier trimestre de l’année 2024. Ces jeux vont réunir plusieurs disciplines sportives. On peut citer entre autres, la lutte, le cyclisme, l’haltérophilie et le tir à l’arc.

Son Excellence Monsieur le Président du Faso a relevé que l’AES est à la conquête de sa propre identité. « C’est donc une AES qui, dans cet élan de patriotisme et de refondation, a plus que besoin de jeunes motivés et engagés pour contribuer à développer l’effort économique de l’espace, tout en diversifiant les partenaires qui respectent nos choix stratégiques. »

Selon le Président du Faso, Son Excellence Ibrahim TRAORE, cette Université d’été a été une initiative salvatrice qui associe à sa juste valeur la question du volontariat, outil indispensable au développement de nos Etats.

Il a alors exprimé sa gratitude envers les organisateurs de l’Université d’été à savoir le Cercle d’Actions pour le Développement Economique et Social (CADES-BF) qui ont pleinement mis en valeur la notion du volontariat.

« Cela traduit l’ambition que nous voulons donner à ce secteur, véritable outil de Développement » a dit le Chef de l’Etat.

« Nulle n’ignore l’engagement volontaire qui permet aux jeunes d’acquérir un sens profond du civisme, de la citoyenneté, du patriotisme et à apporter des changements positifs dans nos sociétés », a ajouté le Président du Faso.

C’est la raison pour laquelle le Chef de l’Etat a donné des orientations aux ministres afin que le plan d’actions du CADES-BF, organisatrice de la première université d’été soit mis en œuvre. « Ces cadres de réflexion qui réunissent les jeunes de l’AES doivent se faire périodiquement et rapprochée. Il faut voir la faisabilité de l’organiser chaque six mois et de façon tournante », a dit le Chef de l’Etat à ses hôtes du 27 septembre 2024.

Par ailleurs, le Président du Faso a invité les jeunes à une utilisation responsable des réseaux sociaux.  Aussi, il a invité les trois Directeurs Généraux en charge du volontariat à travailler en synergie d’actions afin de restructurer les programmes et d’initier des projets bénéfiques pour la jeunesse de l’AES.

Séance tenante, le Chef de l’Etat a donné son quitus pour la relecture de la loi 034-2021/AN du 28 octobre 2021 portant volontariat au Burkina Faso, dont certaines dispositions ne sont pas en accord avec la vision les Chefs d’Etat de l’AES.

Au regard de l’engagement du Chef Suprême des Armées, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, les directeurs généraux en charge du volontariat de l’AES lui ont décerné une attestation du « Premier Volontaire de l’Alliance des Etats du Sahel. ». A préciser que les autres Présidents des pays membres de l’AES ont aussi été reconnu chacun Premier Volontaire de l’AES.

Par reconnaissance, le Président du comité d’organisation, Monsieur Ibrahim BELEM a remis un lot de gadgets au Chef de l’Etat composé d’un Chapeau de Saponé, d’un sac traditionnel en cuire, d’un sabre, symbolisant le berceau de l’âme du guerrier et d’un baobab, symbole de la sagesse.

Agence d’Information du Burkina

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