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Le Sommet islamique en Gambie s’achève par l’adoption de la «Déclaration de Banjul»

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Le Sommet islamique en Gambie s’achève par l’adoption de la «Déclaration de Banjul»

Ouagadougou, 6 mai 2024 (AIB)-La 15e Conférence islamique au Sommet démarré samedi a conclu ses travaux, dimanche 5 mai 2024, à Banjul, en République de Gambie, et a adopté la « Déclaration de Banjul».
Le sommet s’est tenu sur deux jours (4-5 mai 2024), avec la présence de chefs d’État et de gouvernements des États membres de l’Organisation de la coopération islamique, ainsi que de hauts dignitaires d’États non membres.
Le Président Adama Barrow de la Gambie, président du Sommet islamique, a déclaré dans son discours de clôture de la séance de clôture du sommet que le 15e Sommet marque un nouveau départ pour la Gambie afin de s’engager avec les États membres et les parties prenantes concernées pour promouvoir la paix, la justice et le dialogue continu au sein de la Oumma et au-delà.
« La responsabilité incombe collectivement à l’Organisation de rechercher des solutions durables au sort des personnes en détresse, résultant de toute forme de conflit, de guerre ou de défi auquel l’humanité est confrontée», a-t-il ajouté.
Le Président Barrow a exhorté tous les États Membres à coopérer et à accompagner la Gambie au cours de son mandat de trois ans afin de promouvoir et de réaliser ses idéaux et de prendre des mesures concrètes pour faire progresser le statut socio-économique de la Oumma.
Le Sommet a adopté la «Déclaration de Banjul» dans laquelle les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’OCI affirment leur solidarité face à la catastrophe humanitaire qui frappe la bande de Gaza et son peuple en raison de l’agression israélienne inébranlable depuis plus de six mois, sans respect des valeurs morales et humanitaires les plus élémentaires, et appellent à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et à la cessation de l’agression totale contre le peuple palestinien à Gaza.
Ils ont appelé les pays du monde à prendre des mesures pour mettre fin au crime de génocide commis par l’occupation israélienne contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et à mettre en œuvre les mesures provisoires ordonnées par la Cour internationale de Justice, et ont affirmé que tous les efforts devaient être faits pour accélérer l’acheminement de toute l’aide humanitaire et rejeter toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre.
La Déclaration réaffirme également la nécessité de permettre au peuple palestinien de réaliser ses droits nationaux légitimes, tels qu’ils sont reconnus par la communauté internationale, notamment en reconnaissant l’État de Palestine pleinement souverain à l’intérieur des frontières de 1967, avec Al-Qods Al-Charreef comme capitale.
Les chefs des États membres de l’OCI ont rendu hommage à la solidarité des peuples et des gouvernements africains avec la lutte du peuple palestinien, en particulier des États membres de l’OCI, et à leur position ferme pour mettre fin à l’injustice historique qui s’est abattue sur le peuple palestinien, sur la base de leur amère expérience de la fin de la colonisation et de l’apartheid.
Ils ont réitéré l’importance du recours au dialogue et à la médiation pour le règlement pacifique des différends, créant ainsi une atmosphère sans tension au sein de la Oumma islamique et ont souligné l’importance de renforcer la diplomatie préventive afin de contribuer de manière significative à l’instauration de la paix, à la sauvegarde des vies et des ressources ainsi qu’à la réalisation des aspirations de nos peuples au développement durable.
La Déclaration exprime sa solidarité avec les communautés musulmanes et les minorités dans un certain nombre d’États non membres de l’OCI qui sont confrontés à la persécution, à l’injustice et à l’agression.
À cet égard, il réaffirme le soutien politique, moral et diplomatique continu au peuple cachemiri et demande au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre des mesures efficaces pour mettre en œuvre ses résolutions sur le Jammu-et-Cachemire afin de permettre au peuple cachemiri d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination par le biais d’un plébiscite supervisé par l’ONU.
Les chefs des États membres de l’OCI ont rendu hommage à la République islamique du Pakistan, au Royaume d’Arabie saoudite, à la Turquie et à d’autres États membres pour avoir dirigé les efforts déployés à l’Assemblée générale des Nations Unies pour l’adoption des résolutions désignant le 15 mars comme «Journée internationale de lutte contre l’islamophobie» en 2022 et «Mesures de lutte contre l’islamophobie» le 15 mars 2024.
En outre, ils ont appelé les États Membres et les autres pays à prendre toutes les mesures, y compris des mesures législatives et politiques, pour lutter contre l’intolérance religieuse, les stéréotypes négatifs, la haine, l’incitation à la violence et la violence à l’égard des personnes en raison de leur religion ou de leurs convicti.ons.
Ils ont également rendu hommage à la République de Gambie pour les efforts qu’elle a déployés au niveau de la Cour internationale de Justice, au nom de l’OCI, pour amener les responsables du génocide et d’autres atrocités commises contre les musulmans rohingyas à rendre des comptes.
La Déclaration de Banjul condamne avec la plus grande fermeté les incendies répétés d’exemplaires du Saint Coran dans un certain nombre de pays européens et appelle les pays concernés et la communauté internationale à prendre les mesures globales et nécessaires pour empêcher que de tels actes ne se reproduisent et pour contrer la montée alarmante de l’islamophobie.
Il a également félicité le Royaume d’Arabie saoudite, sous la direction de Sa Majesté le Roi Salman bin Abdul Aziz Al Saud, Serviteur des Deux Saintes Mosquées et de Son Altesse Royale le Prince héritier Mohamed bin Salman bin Abdul Aziz Al Saud, pour leur soutien généreux et continu à l’OCI et à la Oumma en général pour la réalisation de la paix mondiale, la justice, l’harmonie, la sécurité et le développement durable.
Le Sommet islamique a également publié un communiqué final complet abordant diverses questions politiques, économiques, humanitaires, culturelles, sociales et médiatiques concernant les États membres de l’OCI.
Le communiqué final a salué les résultats du forum international organisé par l’Union des agences de presse de l’OCI (UNA) sous le thème «Le rôle des médias dans l’incitation à la haine et à la violence : les dangers de la désinformation et des préjugés», qui s’est tenu à Djeddah le 26 novembre 2023 en coopération avec la Ligue islamique mondiale.
Le forum a réuni toutes les agences de presse officielles des États membres de l’OCI et un certain nombre de médias internationaux et d’institutions intellectuelles et religieuses et a porté sur un thème spécial sur «les préjugés et la désinformation dans les médias internationaux : la cause palestinienne comme exemple ».
Le Sommet islamique a salué le forum pour avoir mis en évidence et contrecarré la lutte contre la cause palestinienne dans certains États occidentaux, ce qui empêche de dénoncer les violations de l’occupation israélienne et de permettre au peuple palestinien d’obtenir ses droits légitimes.
Le sommet a également publié une résolution indépendante sur «la question de la Palestine et d’Al-Qods Al-Charif» à la lumière des développements graves et sans précédent dans cette question en raison de l’agression militaire israélienne odieuse contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Gaza.
Agence d’information du Burkina
En collaboration avec UNA

Des équipements et intrants agropastoraux de plus de 78 milliards remis par le chef de l’Etat

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Des équipements et intrants agropastoraux de plus de 78 milliards remis par le chef de l’Etat

Ouagadougou, 6 mais 2024 (AIB)- Le président de la transition, chef de l’Etat le capitaine Ibrahim Traoré a remis lundi à ouagadougou, au ministre en charge de l’agriculture un lot d’équipements et d’intrants agropastoraux, de plus 78 milliards au profit des producteurs.

Agence d’Information Burkina

Houet/ISTIC : Des stagiaires en fin de formation présentent leurs productions

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Houet/ISTIC : Des stagiaires en fin de formation présentent leurs productions

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Deux productions d’anciens stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont été projetées le mercredi 1er mai 2024 à Bobo Dioulasso dans le cadre d’une soirée cinématographique organisée en marge de la Semaine nationale de la culture (SNC). 

La formation offerte par l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) est professionnelle et de qualité.

C’est ce qu’ont constaté les spectateurs sortis nombreux pour prendre part à la projection cinématographique organisée par l’institut dans la soirée du mercredi 1er mai 2024 à Bobo-Dioulasso.

Au cours de la soirée, deux productions d’anciens stagiaires étaient au programme.

Il s’agit de « Prise en charge des déplacés internes : le sacrifice des familles hôtes » de Amandine Tago et « Alléluia, Alhamdulillah : Pour le meilleur et pour le pire » de Rasmané Zongo, respectivement de la 35e et de la 31e promotion.

D’une durée de 26 minutes, le documentaire de Rasmané Zongo, a été tourné à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso en juin 2019 sous la supervision de Yacouba Traoré.

Le film a plongé l’assistance dans l’univers complexe du mariage inter-religieux explorant ainsi les défis, les joies et les peines qui accompagnent ce type d’union.

A travers cette production, l’auteur a appelé au respect de la diversité religieuse et culturelle qui fait la richesse de la société burkinabè.

Si certaines scènes du film de Rasmané Zongo ont suscité des éclats de rires de la part du public, celui de Amandine Tago par contre a marqué les esprits par son caractère triste.

D’une durée de 26 minutes, il met en exergue la réalité « déchirante » des Personnes déplacées internes (PDI) qui ont fui leurs localités afin d’échapper aux affres terroristes.

Mme Tago appelle à soutenir les PDI afin de reconstruire les vies brisées par la violence.

Un appel fort qui n’a pas laissé indifférents les cinéphiles dont Roland Kam, étudiant en Sciences juridiques et politiques à l’Université Nazi Boni de Bobo Dioulasso.

« L’émotion suscitée par les deux films était très forte, mais celui sur les PDI m’a le plus marqué. J’ai vu ma voisine versée des larmes à la diffusion de certaines scènes », a-t-il confié.

Pour lui, c’est la situation réelle du pays qui est dépeinte dans ce film.

« C’est surtout un appel à la solidarité et cela est très important dans le contexte actuel du pays. Je tire mon chapeau à l’auteure », s’est-il exprimé.

Au-delà de la réalisatrice du documentaire, c’est toute l’équipe dirigeante de l’ISTIC qu’il a félicité pour la qualité de la formation offerte aux stagiaires.

Des félicitations qui sont allées droit au cœur de la Directrice générale de l’institut, Dr Alizèta Ouoba.

Elle a traduit sa reconnaissance aux encadreurs qui contribuent pour beaucoup à la qualité de la formation donnée dans cet établissement.

Amandine Tago a été agréablement surprise des réactions positives suscitées par son documentaire.

Elle a rendu hommage à l’ISTIC qui lui a permis de réaliser cette production. Une production à travers laquelle elle a dit vouloir montrer la solidarité derrière l’accueil des PDI.

« Quand on sait que vivre à Ouagadougou avec une famille nombreuse n’est pas chose facile, il faut reconnaitre que les familles d’accueil des PDI fournissent d’énormes efforts pour les prendre en charge et c’est ce que j’ai voulu magnifier à travers cette production », a-t-elle indiqué.

Pour la réalisation du film à proprement parler, elle a avoué n’avoir pas rencontré de difficultés majeures.

« Le tournage m’a pris seulement trois jours. Ce sont les sous-titrages qui m’ont un peu fatigué, car seulement quatre personnes se sont exprimées en français dans le documentaire », a-t-elle confié.

Elle a salué l’esprit de collaboration qui existe entre les stagiaires de l’ISTIC.

« Je ne savais pas comment faire le sous-titrage, mais un camarade de la promotion m’a aidé à le faire », a-t-elle apprécié.

Elle a invité la présente promotion à cultiver cet esprit de collaboration.

Agence d’information du Burkina

NY/hb/bz

6e Session ordinaire du CSC : Le collège des conseillers planche sur les dossiers de saisines

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6e Session ordinaire du CSC : Le collège des conseillers planche sur les dossiers de saisines

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le collège des conseillers du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) était en conclave le lundi 29 avril 2024 à Bobo-Dioulasso, pour sa 6e session ordinaire de l’année. Plusieurs dossiers de saisines et d’auto-saisines étaient à l’ordre du jour de cette session.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) entend organiser au mieux ses conseillers pour leur permettre de prendre en charge les missions de régulation des médias.

Dans ce cadre que le collège de ces conseillers s’est réunit le lundi 29 avril 2024 à Bobo-Dioulasso pour la 6e session ordinaire de l’année en cours.

Organisés en commissions, les sages du CSC ont réfléchi sur des saisines et des auto-saisines, et sur des manquements constatés dans le contenu des médias.

La tenue de cette session en pleine Semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso, aux dires du vice-président du CSC, Louis Modeste Ouédraogo, dénote de la volonté de sa structure de soutenir et de faire la promotion de la culture du Burkina Faso.

« Nous utilisons notre mission de régulation pour promouvoir et protéger la culture nationale. Et tout le sens que l’institution a voulu donner à travers la tenue délocalisée de la présente session à Bobo-Dioulasso », s’est-il expliqué sur les raisons de la tenue de la 6e session à Bobo-Dioulasso.

La culture est l’identité du pays que les médias véhiculent dans toute sa diversité. C’est pourquoi le CSC, a-t-il indiqué, voudrait que la régulation contribue à protéger et promouvoir cette culture nationale.

Louis Modeste Ouédraogo a saisi l’occasion pour féliciter et encourager les médias à toujours donner écho de la diversité culturelle et avoir des initiatives dans le sens de la promotion de la culture.

En plus de la 6e session, le CSC a dans son agenda bobolais d’autres activités dont l’organisation d’une conférence publique sur le thème « Régulation des médias et promotion de la culture nationale : enjeux de souveraineté ».

En organisant ces activités dans la capitale économique Bobo-Dioulasso, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), a confié Louis Modeste Ouédraogo, a voulu apporter son soutien à l’élan des autorités dans la promotion de la culture nationale et l’affirmation de la souveraineté culturelle.

Agence d’information du Burkina

MY/hb/bz

Gouvernance inclusive pour la résilience   : 20 jeunes formés et dotés en matériel

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Gouvernance inclusive pour la résilience   : 20 jeunes formés et dotés en matériel

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le projet « Gouvernance inclusive pour la résilience » (IGR) a remis du matériel à une vingtaine de jeunes, le jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. Ils ont été formés dans le cadre de l’initiative « Résilience par l’Artisanat ».

Le projet « Gouvernance inclusive pour la résilience » (IGR) contribue à renforcer la résilience des jeunes faces au terrorisme.

C’est dans ce sens qu’il a créé l’initiative « Résilience par l’Artisanat », qui a été chargée de la formation de jeunes dans divers métiers de l’artisanat dans les communes de Bobo-Dioulasso et de Koudougou.

A Bobo Dioulasso, les 20 jeunes (dont 11 filles et 9 garçons) qui ont bénéficié de cette initiative financée par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), ont reçu des kits d’installation.

La cérémonie de remise officielle a eu lieu dans la matinée du jeudi 2 mai 2024.

Ce matériel est constitué entre autres de machines et d’intrants de couture, de teinture et de tissage d’une valeur d’environ 25 millions F CFA.

A en croire le chef du projet IGR, Siaka Ouédraogo, l’aboutissement de cette initiative est une solution potentielle contre l’insécurité au Burkina Faso.

« Nous devons travailler à ce que nos jeunes soient moins enclins à rejoindre les groupes extrémistes violents», a affirmé Siaka Ouédraogo.

  1. Ouédraogo a indiqué que le processus de sélection de ces jeunes a été inclusif et a impliqué les autorités communales de Bobo-Dioulasso et de Koudougou.

A l’écouter, la formation qui a duré une année a concerné la pratique et la technique.

Il a eu entre autres une formation technique sur l’entrepreneuriat, le marketing, les prises de photos, et une pratique sur la couture, le tissage et la teinture.

Parmi les jeunes formés, s’est félicité Siaka Ouédraogo, on y comptait des résidents et des déplacés internes.

L’un des objectifs à travers cette initiative, comme l’a fait savoir le chef du projet, est de permettre à ces jeunes de s’associer pour produire.

Il a en outre nourri l’espoir que les bénéficiaires du jour ne soient pas laissés à eux-mêmes, et qu’ils soient accompagnés par la commune ainsi que par GAFREH, partenaire technique du projet.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Bobo-Dioulasso, Laurent Koutou Kontogom, a présidé la cérémonie de remise.

Il a salué et remercié l’USAID pour l’initiative du projet IGR. Cette initiative, aux yeux du PDS, constitue une réponse audacieuse et constructive pour prévenir la vulnérabilité des jeunes.

« La dotation en matériel revêt une importance capitale dans la transition de ces jeunes vers leur autonomisation et la vie professionnelle », a déclaré Laurent Koutou Kontogom.

Tout en félicitant les bénéficiaires, le PDS a souhaité que cette remise de matériel soit pour eux le prélude à une carrière florissante et à une contribution significative à la société.

Le représentant des bénéficiaires, Cédric Bayala, a traduit la gratitude des bénéficiaires à l’endroit de l’USAID pour l’initiative.

« Votre engagement envers le développement des jeunes et la promotion de la résilience communautaire est une source d’inspiration pour nous », a-t-il confié.

Cédric Bayala a en outre laissé entendre que la formation a été bien plus qu’une acquisition de compétences techniques pour lui et ses camarades.

Ils se sont alors engagés à mettre tout en œuvre pour réussir dans leurs différents domaines.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

SNC 2024 : 27 acteurs culturels reçoivent des distinctions honorifiques

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SNC 2024 : 27 acteurs culturels reçoivent des distinctions honorifiques

Bobo-Dioulasso, (AIB)-En marge de la 21e Semaine nationale de la culture (SNC), le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme le vendredi 3 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, a décoré 27 acteurs culturels pour leur ardeur et dévouement en faveur de la culture.

A chaque édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), des acteurs culturels et partenaires reçoivent des décorations. Cette année, elle n’a pas dérogé à la règle.

Ils sont au total 27 récipiendaires dont un récipiendaire au titre d’officier dans l’ordre de l’Etalon et 26 récipiendaires dans l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication qui ont été distingués au soir de la 21e SNC Bobo 2024.

Parmi les récipiendaires, des visages bien connus du monde de la culture et des affaires.

Honoré Bambara, promoteur de Miss universités, élevé au grade de chevalier de l’Ordre du mérite des Arts, des Lettres et de la Communication avec agrafe Arts.

Les hommes d’affaires, Lassiné Diawara et Al Hassane Siénou, par ailleurs anciens parrains de la 19e et 20e SNC ont été faits Chevaliers de l’ordre du mérite.

Egalement, le parrain artistique de la 21e  édition de la SNC, le Malien Cheick Tidiane Seck, a été élevé à titre exceptionnel au grade de Chevalier de l’ordre du mérite, de la communication, des arts et des lettres avec agrafe musique et danse.

Le ministre en charge de la culture du Niger, le Colonel-major Abdourahamane Amadou, a été élevé à titre exceptionnel au grade d’Officier dans l’ordre de l’Etalon.

Ces décorations, selon le ministre en charge de la culture, RimtalbaJean Emmanuel Ouédraogo, se justifient par le fait que les acteurs culturels, les partenaires techniques et financiers ont fortement œuvré à la promotion de la culture en accompagnant les efforts de l’Etat.

« Cette reconnaissance doit être perçue comme le couronnement du don de soi et de l’ardeur au travail des personnes que nous célébrons aujourd’hui », a-t-il laissé entendre.

A en croire le ministre, elle est le symbole de la satisfaction de l’Etat vis-à-vis des services rendus en même temps qu’elle interpelle sur leur engagement futur et pour demeurer des modèles en incarnant leurs valeurs de probité et de sacrifice pour la Nation.

« La reconnaissance, à l’endroit du ministre Nigerien, traduit l’engagement commun du Burkina Faso et du Niger au rayonnement de la culture au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) », foi de Jean Emmanuel Ouédraogo.

Par ailleurs, il a invité tout un chacun à redoubler d’effort au travail et de contribuer de manière significative au développement et au rayonnement culturel du Burkina Faso.

C’est pourquoi, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a demandé à tous les récipiendaires d’être à la hauteur de cette reconnaissance par l’engagement futur, de rester mobiliser et d’être des exemples pour le rayonnement de la culture au pays des Hommes intègres et de l’AES.

Pour le porte-parole des récipiendaires, Al Hassane Siénou, il est du devoir des acteurs économiques de soutenir la culture et de la valoriser comme un moteur de croissance et d’innovation.

« Ces décorations sont un honneur à tous ceux qui œuvrent pour le rayonnement de notre patrimoine culturel, qu’ils soient artistes, artisans, entrepreneurs ou simples passionnés », a-t-il poursuivi.

Al Hassane Siénou a réaffirmé son ’engagement avec tous les acteurs à faire de la culture, un moteur de progrès et de rayonnement du pays.

Agence d’information du Burkina

BJMT/hb/bz

SNC 2024 : 45 prix spéciaux décernés aux candidats

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SNC 2024 : 45 prix spéciaux décernés aux candidats

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le comité national d’organisation de la Semaine nationale de la culture (SN C) a organisé une cérémonie de remise de prix spéciaux à 45 lauréats de la 21e, le vendredi 3 mai 2024 à Bobo-Dioulasso.

Des artistes et troupes artistiques de la 21e SNC Bobo 2024 repartent chez eux avec le sourire aux lèvres.

En effet, ils ont été primés ce vendredi 3 mai 2024 à l’occasion de la remise des prix spéciaux.

Au total 45 prix spéciaux ont été décernés dans 17 disciplines. La valeur des prix va de 300 mille à un million de FCFA.

Les donateurs sont constitués de départements ministériels, de structures publiques et privées ainsi que des organismes internationaux.

Pour le président de la commission des prix spéciaux, Alassane Ouaro, ce sont 15 millions cinq cent mille F CFA qui ont été partagés entre les lauréats.

Ces lauréats, aux dires de M. Ouaro ont été sélectionnés selon une personnalité spéciale.

« Ces prix sont en réalité une double récompense au regard de leur engagement et dévouement », a soutenu Alassane Ouaro.

Le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, parrain des prix spéciaux la 21e SNC, a remercié tous les donateurs pour leur accompagnement pour la promotion de la culture burkinabè.

A l’en croire, ces engagements mèneront à valoriser la diversité culturelle burkinabè et l’expression culturelle à travers la Semaine nationale de la culture.

Toute chose, a-t-il dit, qui permettra de construire le vivre-ensemble. Catherine Soulama de la province de la Comoé, heureuse bénéficiaire de deux prix spéciaux dans la catégorie art culinaire (plat lourd) repart avec 1,5 million F CFA.

Elle s’est réjouie de sa participation à cette SNC Bobo 2024.

« Ces prix sont pour moi une façon de continuer à promouvoir le riz local rouge en l’intégrant dans les habitudes alimentaires de la population burkinabè. Ce riz contient beaucoup de vertus et pourra aider à atteindre l’auto-suffisante alimentaire », a-t-elle fait savoir.

Tout comme elle, la troupe Eben-Ezer du Houet a remporté trois prix spéciaux d’un montant de deux millions F CFA dans la catégorie danse traditionnelle/pool jeune.

Leur encadreur, l’artiste, danseur, chorégraphe, Alassane Ouédraogo, s’est dit ému de recevoir ces prix.

Il pense que ces prix aideront à encourager davantage les enfants et à faire de belles choses pour la promotion de la culture burkinabè.

De passage, il a remercié les différentes institutions pour leurs efforts pour leur accompagnement lors de cette biennale et a souhaité être au rendez-vous pour la 22e édition.

Artiste slameur, Jean Sanou alias Mr John, a, lui, décroché le prix spécial de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) d’une valeur de 500 milles F CFA.

La troupe « lafi-la-boumbou » de sanmentenga, composée des jeunes filles déplacées internes a reçu 500 milles F CFA dans la discipline danse traditionnelle du ministère de l’Education nationale de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales.

Selon la fondatrice de cette troupe, Rasmata Ouédraogo, ce prix est un encouragement pour le groupe qui vient de commencer ses premiers pas.

« Nous allons travailler dur afin de recevoir de gros lots pour les éditions à venir » a-t-elle laissé entendre.

Agence d’information du Burkina

AS-EK/hb/bz

SNC Bobo 2024 : L’UNICEF offre un véhicule à la direction générale de la SNC

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SNC Bobo 2024 : L’UNICEF offre un véhicule à la direction générale de la SNC

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a offert un véhicule flambant neuf à la direction générale de la Semaine nationale de la culture, le samedi 4 mai 2024 à Bobo Dioulasso.

Le parc automobile de la Semaine de la culture de la Culture (SNC) s’est agrandi.

En effet, ce samedi 4 mai 2024, la direction générale a reçu du Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF), un véhicule tout-terrain TXL, flambant neuf.

La cérémonie a été présidée par le ministre en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo qui a rappelé que son département a signé avec le système des Nations unies une convention de partenariat en faveur des grands évènements, dont la SNC et du FESPACO.

Pour lui, ce don de véhicule est la concrétisation d’une dimension importante de ce partenariat.

Le geste de l’UNICEF vient à point nommé pour renforcer les capacités opérationnelles la SNC qui est un établissement de l’Etat.

« Une fin de cauchemar pour la directrice générale et ses collègues. C’est ce type de partenariat attentif que nous appelons de tous nos vœux en vue de développer notre pays avec des bases fiables et objectives », a laissé entendre le ministre.

Et de rappeler que L’UNICEF est un partenaire traditionnel de son département.

« Le don de ce matin n’est pas un premier. La SNC a déjà bénéficié de matériel roulant, il y a quelques années de cela », a-t-il soutenu.

C’est pourquoi il traduit sa reconnaissance à l’UNICEF et à l’ensemble du système des Nations unies pour ce véhicule qui va faciliter le déplacement de la direction générale et contribuer à renforcer son efficacité.

Il a pris l’engagement de veiller à ce que ce véhicule soit utilisé à bon escient au profit d’une mise en œuvre réussie des programmes de la SNC.

Et au représentant adjoint de l’UNICEF au Burkina Faso, Dr James Mugaju de préciser qu’il s’agit d’un partenariat de deux ans au cours desquels les systèmes des Nations unies vont accompagner dans les grandes manifestations ainsi que le processus de consolidation du vivre-ensemble au Burkina Faso.

Pour cette édition de la biennale de la culture, a-t-il indiqué, c’est plus de 100 millions F CFA que l’UNICEF a mobilisé pour accompagner la SNC.

« Nous allons continuer à le faire.  Nous sommes dans une logique d’accompagnement des efforts du gouvernement », a-t-il promis.

Agence d’information du Burkina

AS/hb/bz

Technique de l’information et de la communication : L’ABDI explique le «.bf » aux hommes de média

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Technique de l’information et de la communication : L’ABDI explique le «.bf » aux hommes de média

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Association burkinabè des domaines internet (ABDI) a organisé, le mardi 30 avril 2024 à Bobo-Dioulasso, un déjeuner de presse. Elle a, à l’occasion, présenté le nom de domaine «.bf » qu’elle gère.

Le déjeuner de presse s’est tenu autour du thème « journalisme, internet et culture : quelle synergie pour un Burkina prospère ».

C’est le secrétaire exécutif de l’association, Ezaï Toé, qui a décortiqué ce thème pour en déduire que le triptyque journalisme-internet et culture constitue un facteur pour la prospérité du Burkina Faso.

Il a présenté l’association et son activité principale qui est la gestion du domaine « .bf», qui est le nom de domaine attribué au Burkina Faso. Il représente le territoire numérique du Burkina Faso.

  1. Toé a invité les burkinabè à avoir chacun sa parcelle numérique dès maintenant pour ne pas être en déphasage de l’évolution technique dans les années à venir.

La rencontre avec les hommes de média vise d’ailleurs à faire la promotion du nom de domaine « .bf » et aussi parler des missions de l’ABDI.

« Nous avons voulu de cette rencontre pour raffermir notre communication avec les médias et créer un lien fort entre nous. Elle nous offre un cadre convivial pour échanger autour d’un petit déjeuner, de sorte à nous familiariser et à créer une proximité avec ces hommes de médias que nous avons », a expliqué le secrétaire exécutif de l’ABDI, Ezaï Toé.

Outre les médias, l’ABDI a saisi l’occasion qu’offre la Semaine nationale de la culture (SNC) pour se faire mieux connaitre des Burkinabè.

Elle tient d’ailleurs un stand à la foire artisanale et commerciale de la SNC Bobo 2024.

L’Association burkinabè des domaines internet est une organisation de la société civile, créée par les acteurs des techniques de  l’information et de la communication.

L’ABDI assure les missions de gestion des noms de domaine de premier niveau « .bf », de migration des adresses IPv4 vers IPv6, de promotion du contenu local sur internet et de gestion du fonds de soutien au développement de l’internet au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

SNC Bobo  2024 : « La foire a accueilli en moyenne 20 000 à 25 000 visiteurs », Bètamou Fidèle Aymar Tamini

BURKINA-HOUET-CULTURE-SNC-INTERVIEW

SNC Bobo  2024 : « La foire a accueilli en moyenne 20 000 à 25 000 visiteurs », Bètamou Fidèle Aymar Tamini

Bobo-Dioulasso, (AIB)- Dans cet entretien, le président du comité national d’organisation de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2024,  Bètamou Fidèle Aymar Tamini, dresse un bilan à chaud satisfaisant. Il présente les solutions apportées aux difficultés inhérentes à l’organisation de la fête de la culture. 

Sidwaya (S) : Quel bilan à chaud faites-vous de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture ?

Bètamou Aymar Fidèle Tamini (B.A.F.T) : Il faut déjà reconnaitre que tout ce que nous avons fait comme planification a été exécuté conformément à nos attentes. La SNC regroupe plusieurs activités.  Déjà les échos de la cérémonie d’ouverture sont favorables. Il y a aussi les différents espaces qui accueillent les évènements. La foire a accueilli en moyenne 20 000 à 25 000 visiteurs par jour, le site du village des communautés chaque jour a refusé du monde. Nous y avons dénombré 14 communautés étrangères et 38 communautés nationales. Il y  a eu  un réel engouement  pour cet  espace. Pour ce qui est  de la lutte traditionnelle, les activités littéraires et celles en lien avec l’art culinaire, tout s’est passé bien. Je  n’oublie pas le GPNAL (ndlr Grand prix national des arts et des lettres).  On ne peut que  tirer de réels motifs de satisfaction  pour la  mise en œuvre des activités de façon générale.

(S) : Au-delà de ces motifs de  satisfaction quelles  ont été vos plus grandes réussites à cette 21e SNC ?

(B.A.F.T) : La  plus grande réussite aujourd’hui, c’est la mobilisation de la population, et l’intérêt que les institutions ont pour cet évènement. Vous l’aurez remarqué, nous avons dédié un chapiteau entier aux institutions. Et j’avoue que nous n’avons pas pu satisfaire toute la demande de ces institutions.

La diaspora américaine, composée de plus de 100 personnes, était  présente à Bobo-Dioulasso. Elle a participé aux activités et a fait des suggestions. Déjà, cette diaspora se propose d’accompagner la dynamique actuelle du pays. Quand vous voyez  cela, vous ne pouvez qu’en être satisfait. De façon générale, quand vous voyez la mobilisation sur tous les sites, il y a de quoi être fier des festivaliers. Un des espaces qui a longtemps eu du mal  à  faire  le plein est celui de la maison de la culture. Mais ceux qui étaient  au GPNAL  du 1er  mai ont constaté que la salle était pleine.

(S) : Quelles sont  les difficultés que vous avez enregistrées ?

(BAFT) : Nous avons  enregistré effectivement quelques difficultés qui sont inhérentes à toute organisation. Des difficultés que nous avons pu prendre en charge  en temps réel. L’une des difficultés  qui  a été signalée hier par exemple (ndlr 1er mai 2024) c’est le refus des gestionnaires de parking de libérer certains espaces conformément au souhait de la  sécurité. Il  y a eu des incompréhensions, mais tout a pu rentrer dans l’ordre. Aussi, au début, il y a eu des esprits malins  qui ont voulu s’accaparer des  stands d’autres  structures, mais avec l’aide de la sécurité on a pu rapidement prendre ce problème en charge. L’autre  difficulté que nous avons prise en charge est la  question des délestages. Fort heureusement  la SONABEL (Ndlr Société nationale burkinabè d’électricité) s’est véritablement  engagée aux côtés du comité national d’organisation. Des groupes électrogènes ont été déployés sur tous les sites pour permettre de parer à toutes les éventualités. En gros, ce sont de petits problèmes, mais qui n’ont entaché en rien le déroulement des  activités.

(S) : Comment appréciez-vous la participation du pays invité d’honneur, le Niger ?

(B.A.F.T) : Nous avons été véritablement surpris par la mobilisation de la délégation officielle et de toute la communauté nigérienne au Burkina Faso, tant pour les activités que l’animation au village des communautés. Nous avons organisé une journée dédiée au Niger et nous avons vu ce que ce pays a de spécial. Nous avons avec le pays  invité d’honneur exploré des voies de coopération, et je pense que  dans un futur proche, il n’est pas exclu que la Semaine nationale de la culture puisse avoir une  forme de collaboration avec l’organisation de leur évènementiel  culturel au Niger. Nous ne pouvons que saluer cet esprit qui entre dans le cadre des actions de l’AES (ndlr Alliances des Etats du Sahel) et qui permet  d’avancer plus sereinement  dans le cadre de la  coopération  entre les différents pays.

(S) : L’une des innovations dans l’organisation de la SNC 2024 a été l’accréditation en ligne. L’innovation a-t-elle tenu ses promesses ?

(B.A.F.T) : Les statistiques que j’ai  sous les yeux me font croire  que  nous sommes  autour de 6 à 7 millions F CFA de recettes pour la vente en ligne. Ce qui est en net progression par rapport  à ce que  nous avons enregistré l’année dernière qui était d’environ 500 000 FCFA.  Cette année  il y a eu un réel engouement autour de l’achat  des tickets et des badges en ligne. Cela a permis aussi d’améliorer l’accès aux sites. Il  y a eu une certaine fluidité  que nous apprécions.

(S) : La mauvaise qualité des badges a décrié par certains festivaliers. Que leur répondez-vous ?

(B.A.F.T) : Nous reconnaissons effectivement qu’il y a un petit souci  concernant la qualité des badges. Mais sur une organisation de ce genre, nous n’assurons pas forcément le contrôle sur tous les aspects, notamment ceux qui relèvent des marchés publics. Ce qui pourrait aussi dédouaner l’entreprise qui a produit les badges est que nous avons souhaité qu’elle puisse intégrer un code QR sur les badges alors que ce n’était pas forcement  dans le contrat initial. Ce qui nous a  fait perdre un peu de temps, mais nous avons pu sauver les meubles.

(S) : A la fin de la 21e SNC, Bobo 2024, disposez-vos d’une  date pour la 22e édition ?

(BAFT) : Je ne saurai vous  le dire,  mais déjà  si on comprend pourquoi on a tenu  la 21e édition,  on  ne peut que se dire que  la 22e édition va se tenir sans problème. C’est  une biennale, et  on devrait se retrouver en 2026 pour la 22e édition. La date officielle sera certainement communiquée  par le conseil des ministres.

Agence d’information du Burkina

NY/hb/bz

SNC 2024 : « L’organisation était excellente », le Colonel major Abdourahamane Amadou, ministre nigérien chargé de la culture

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SNC 2024 : « L’organisation était excellente », le Colonel major Abdourahamane Amadou, ministre nigérien chargé de la culture

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Niger est le pays invité d’honneur de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Dans cette interview, le ministre nigérien de la Jeunesse, du Sport, de la Culture et des Arts le colonel-major Abdourahamane Amadou revient sur la participation de son pays à la biennale de la culture.

Sidwaya (S) : La Semaine nationale de la culture (SNC) est une tribune d’expression de la diversité culturelle burkinabè. Comment appréciez-vous cette biennale ?

Abdourahamane Amadou (AA) : Mon appréciation de la Semaine nationale de la culture (SNC) est entièrement positive pour plusieurs raisons. C’est une tribune d’expression culturelle qui permet de voir le pays entier au même endroit à travers toute sa diversité. La culture est ce qui lie tous les peuples à travers leur diversité. C’est aussi une tribune qui permet de s’étendre aux autres pays. Vous l’avez remarqué, au village des communautés, on n’avait pas seulement des communautés du Burkina Faso. On avait des communautés d’une dizaine de pays africains qui, à travers leur culture, ont montré beaucoup de similarités avec ce qui se passe au Burkina Faso. C’est un lieu de rencontre, de fraternité, de solidarité, de partage et d’échanges d’expériences. D’où toute la beauté de cette Semaine nationale de la culture. Ça permet, une fois encore, de réunir tous les fils d’Afrique au même endroit pour se remémorer qu’à un temps ils étaient tous ensemble. Ce sont des frères et sœurs de la même famille.

S : Le Niger a été le pays invité d’honneur de cette 21e édition. Comment avez-vous accueilli ce choix ?

AA : C’est une invitation qui a été accueillie au plus haut niveau par les autorités nigériennes d’abord, et ensuite par les artistes. En fait, une invitation du Burkina ne peut pas être refusée par le Niger. Le Burkina Faso a été à nos côtés à un moment où on en avait besoin surtout dans les différentes crises que notre pays a traversées. Le Burkina Faso était de notre côté. Ensuite, nous partageons beaucoup de réalités. Nous partageons la même géographie, la même histoire, les mêmes groupes ethniques, etc. Nous sommes des descendants des mêmes peuples.

S : En quoi a consisté la participation de votre pays à cette 21e édition ?

AA : La participation de notre pays a consisté à l’expression de notre identité culturelle commune, à la solidarité entre nos peuples et à montrer à la face du monde que nous sommes les mêmes à travers tout ce que je viens de dire, notamment la géographie, l’histoire et la culture. D’ailleurs, quand vous visitez le village des communautés, il n’y a pas une grande différence, ce n’est pas remarquable. Tant que tu ne poses pas la question pour savoir qui est qui, c’est difficile de faire la différence à travers les expositions, les articles artisanaux, les objets d’art et même l’art culinaire. C’est donc dire que nos peuples sont les mêmes.

S : Le thème de l’édition était : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ». Selon vous, quelle est la place de la culture dans la lutte engagée par nos pays pour la souveraineté et la dignité retrouvées ?

AA : La culture doit être en premier plan parce que c’est à travers cette culture qu’on se reconnaît. C’est notre identité et c’est la culture qui nous unit. Elle nous demande d’être solidaires les uns des autres et de porter tout ce qui concerne nos pays parce que c’est une lutte d’ensemble qui regarde tous les peuples. Comme le dit un adage au Niger, c’est le pays d’abord. Nous devons taire toutes nos différences et s’occuper de nos pays. Et actuellement, c’est ce qui est en train de se passer dans l’espace de l’Alliance du Sahel.

 

S : Le Burkina, le Niger et le Mali ont créé l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Quelle est la place de la culture dans l’atteinte des objectifs de cette Alliance ?

AA : La culture est le ciment qui lie les peuples. Quand tu regardes nos frontières, ce sont les mêmes peuples, les mêmes cultures, les mêmes langues. Entre le Burkina et le Niger, on a le Gourmantché. Elle est parlée de part et d’autre des deux pays. Et le même constat peut être fait le long des autres frontières.

S : De façon générale, comment avez-vous trouvé l’organisation de la SNC ?

AA : L’organisation était excellente. Depuis notre arrivée jusqu’à aujourd’hui (ndlr mercredi 1er mai 2024), on n’a pas rencontré de failles. La réussite de cet évènement peut être constatée à travers plusieurs facteurs. D’abord, l’engouement du peuple burkinabé parce qu’on a vu tous les burkinabè se réunir ici. Tous les peuples étaient là. Ensuite, tout le monde était actif. Le nombre de sites culturels animés au même moment pendant la journée et même la nuit était extraordinaire. C’était une ferveur totale.

Agence d’information du Burkina

NY/hb/bz

Nahouri/Tournoi maracana : L’équipe de la CEB de Ziou remporte le trophée

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Nahouri/Tournoi maracana : L’équipe de la CEB de Ziou remporte le trophée

Pô, (AIB)-La première édition du tournoi maracana des préfets du département de Zecco et Ziou, a refermé ses portes, le samedi 04 mai 2024 avec la finale.  C’est l’équipe de la Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de Ziou, qui s’est adjugé le trophée devant celle de Zecco, en présence des deux préfets et   de plusieurs invités.

Au total, 8 équipes des départements de Zecco et Ziou se sont  rivalisés un  mois durant dans un esprit de fraternité et de fairplay.

Selon les promoteurs, le préfet du département de Zecco Etienne Sanglan, et le préfet de Ziou, Salam Marané, au-delà de ces cadres de loisirs et  d’échanges entre fonctionnaires des deux départements, une telle activité vise à instaurer un esprit de saine collaboration et de connaissance mutuelle entre les différents services déconcentrés de l’Etat exerçant dans ces deux départements.

« Elle vise également à jeter les bases d’une cohésion sociale et de vivre ensemble entre les populations d’une part et d’autre part, les fonctionnaires et populations», ont-ils indiqué.

La finale a opposé les Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de Zecco et de Ziou.

C’est par un score de 1 but à zéro que l’équipe de la CEB de Ziou a remporté le trophée de cette première édition du tournoi maracana de football des préfets des départements de Zecco et Ziou.

En plus du trophée, elle reçoit une enveloppe de 50 000 F CFA plus un  ballon.

L’équipe de la CEB de Ziou  empoche 30  000 F CFA plus un  ballon.

Toutes les autres équipes participantes ont été récompensées en espèces et en nature.

Avant le coup d’envoi, les autorités coutumières et religieuses des deux départements ont prié pour les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), engagés pour la reconquête du territoire national.

Les deux autorités ont saisi l’occasion pour féliciter et témoigner leurs reconnaissances aux  bonnes volontés des deux départements qui ont soutenu cette initiative.

Il est a noté aussi que le match d’ouverture a été joué à Zecco et la finale à Ziou.

Rendez-vous est pris pour 2025 pour la deuxième édition.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

Banfora : un jeune homme meurt frappé par la foudre

Banfora : un jeune homme meurt frappé par la foudre

Banfora, 06 mai 2024 (AIB)- Un jeune homme âgé d’environ 20 ans a trouvé la mort dans la soirée du dimanche 5 mai 2024 à Lèna, un village rattaché à la commune de Banfora, frappé par la foudre, sous une grande pluie.
La victime est morte sur place selon des témoins du drame.
Agence d’Information du Burkina

Nahouri : Plus de deux mille candidats présents pour les épreuves sportives 

BURKINA-NAHOURI-EDUCATION-SPORT

Nahouri : Plus de deux mille candidats présents pour les épreuves sportives 

Pô, (AIB)- Les épreuves sportives du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), du Brevet d’études professionnelles (BEP) et du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), session de 2024, ont bien débuté ce 02 mai 2024 dans  l’ensemble  des commissions  créées  à cet effet dans la province du Nahouri. 2828 candidats étaient présents.

Ils sont  au total 2828 candidats dont 1298 garçons et 1389 filles pour  le BEPC.

Pour le BEP et le CAP, ils sont 141 candidats dont 41 filles.

Le nombre est en hausse de 254 candidats par rapport à la session de 2023.

Toutes ses activités sont supervisées par la Directrice provinciale des Enseignements post primaire et secondaire du Nahouri, Noélie Yonli/Tapsoba et prendront fin le 14 mai 2024.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

15è Sommet de l’OCI: SM le Roi souligne la nécessité d’entourer de plus de sollicitude les Etats africains les moins avancés membres de l’Organisation

15è Sommet de l’OCI: SM le Roi souligne la nécessité d’entourer de plus de sollicitude les Etats africains les moins avancés membres de l’Organisation

samedi, 4 mai, 2024 à 16:44

Banjul – Sa Majesté le Roi Mohammed VI a souligné la nécessité d’entourer de plus de sollicitude les Etats africains les moins avancés, membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), afin de les rendre plus aptes à relever les défis qui affectent leur processus de développement.

“Le Royaume du Maroc appartient à l’Afrique et à ce titre, des relations humaines profondes et des liens spirituels enracinés l’unissent aux pays frères du Continent. De ce fait, Nous soulignons la nécessité d’entourer de plus de sollicitude les Etats africains les moins avancés, membres de notre Organisation, afin de les rendre plus aptes à relever les défis qui affectent leur processus de développement”, a indiqué le Souverain dans un Discours adressé à la 15ème conférence au Sommet de l’OCI qui se tient les 4 et 5 mai à Banjul, en République de Gambie.

Sa Majesté le Roi a affirmé dans ce Discours, dont lecture a été donnée par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, lors de la cérémonie d’ouverture solennelle du Sommet islamique, que des menaces croissantes pèsent particulièrement sur ces Etats, en termes de sécurité énergétique et alimentaire et de croissance économique, ce qui affecte négativement leur stabilité et conduit à la détérioration de leurs situations socio-économiques.

Mettant en avant l’importance de la coopération Sud-Sud, le Souverain a rappelé le lancement de l’Initiative Afrique-Atlantique en tant que processus de partenariat africain qui a pour finalité suprême de raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan atlantique, pour in-fine consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.

“De même, au niveau international, Nous avons annoncé le lancement d’une initiative dans le but de favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique”, a poursuivi Sa Majesté le Roi, notant que c’est le même esprit de solidarité qui anime la mise en place du futur gazoduc Maroc-Nigéria, considéré comme un projet d’intégration régionale et de relance économique commune visant à impulser la dynamique de développement dans la bande atlantique.

Le Souverain a, de même, relevé que ce Sommet intervient alors que plusieurs régions du monde islamique sont toujours aux prises avec des tensions politiques et militaires et pâtissent de troubles sécuritaires, qui se sont répercutés négativement sur les conditions de vie dans de nombreux États membres de l’Organisation, notamment africains.

“L’OCI et ses institutions spécialisées sont appelées, dans un esprit de fraternité, de solidarité et d’entraide entre musulmans, à redoubler d’efforts et à multiplier leurs initiatives à l’endroit de ces Etats, pour les faire bénéficier des programmes et des plans de développement adoptés lors de nos sommets et réunions”, a insisté SM le Roi.

Le Souverain a en outre fait observer que “pour élargir les horizons de l’action islamique commune et tirer le meilleur parti des capacités nationales de nos pays respectifs, il convient d’évaluer de manière réaliste et constructive les mécanismes de mise en œuvre du programme d’action de notre Organisation”.

Sa Majesté le Roi a également noté qu’il est impératif d’améliorer le cadre juridique en vue de son harmonisation, pour qu’il soit plus à même de satisfaire les besoins de nos sociétés dans les domaines de l’investissement et du commerce et pour une meilleure intégration et complémentarité des secteurs productifs, soulignant que les pays de l’OCI ne sont pas à l’abri de ce qui se passe autour d’eux, puisqu’ils se trouvent confrontés à des défis majeurs, qui se manifestent à travers des crises d’une nouvelle génération, de nature à la fois économique, politique, sécuritaire, environnementale et sanitaire.

Le Souverain a, dès lors, appelé les membres de l’Organisation à renforcer leurs capacités à faire face à ces défis et de s’adapter aux turbulences qui continuent de grever l’économie mondiale, en raison de la pression sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, résultant des guerres et de la menace qui pèse sur les voies de navigation maritime.

De même, pour gagner le pari du développement humain, global et durable, et parvenir au bien-être économique, il est nécessaire, selon Sa Majesté le Roi, d’identifier les opportunités de complémentarité et d’intégration, pour l’intérêt commun et pour la mise en œuvre des dix-huit priorités du futur programme d’action décennal de l’OCI.

“Pour cela, il importe au premier chef, d’augmenter la part du commerce intra-régional dans le commerce extérieur des pays membres de l’Organisation et de lever les obstacles qui entravent le développement de leurs échanges commerciaux”, a précisé le Souverain, Se disant convaincu que les pays de l’Organisation – individuellement ou réunis au sein de groupements régionaux – recèlent les potentialités naturelles et les ressources humaines nécessaires pour se hisser au rang de bloc producteur de connaissances et générateur de stabilité et de bien-être, au service de leur intérêt et de celui de leur environnement et du monde entier.

Et d’ajouter que l’OCI est, avant tout, un espace propice à l’innovation, à l’inventivité, à la planification et à la mobilisation, permettant de réaliser des projets concrets dans le noble dessein de concourir à la paix et à la sécurité internationale, au développement durable, à la prospérité et au bien-être collectif.

Sa Majesté le Roi a, en outre, rappelé que l’OCI a vu le jour il y a 55 ans au Royaume du Maroc, et que ses fondateurs n’avaient pas l’intention de créer une organisation à vocation religieuse.

Le projet est plutôt né de la conviction de diffuser les enseignements d’une noble religion, de promouvoir les valeurs humaines universelles afin de mobiliser les bonnes volontés et porter la voix des pays islamiques, et d’instaurer une solidarité effective et concrète, a fait savoir le Souverain, notant que l’idéal de solidarité “qui nous anime aujourd’hui, ne consiste pas seulement à défendre la foi et à préserver son unité par la parole et les bonnes intentions”.

Cet idéal s’appuie aussi sur un travail collectif et implique le respect à la fois du pluralisme et des spécificités ainsi que le renforcement de la confiance, a fait remarquer Sa Majesté le Roi.

15è Sommet de l’OCI : SM le Roi réitère avec insistance la demande d’un arrêt immédiat, durable et global de l’agression contre Gaza

15è Sommet de l’OCI : SM le Roi réitère avec insistance la demande d’un arrêt immédiat, durable et global de l’agression contre Gaza

samedi, 4 mai, 2024 à 16:47

Banjul – En Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a réitéré avec insistance la demande d’un arrêt immédiat, durable et global de l’offensive inédite menée contre la bande de Gaza, ainsi que de l’autorisation de l’acheminement des aides humanitaires dans l’ensemble de ce territoire palestinien.

“Partant de Nos responsabilités de Souverain du Royaume du Maroc – dont le peuple aspire ardemment, à la justice, à la solidarité et à la coexistence avec les autres peuples – et en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, Nous réitérons avec insistance, Notre demande d’un arrêt immédiat, durable et global de cette offensive inédite, ainsi que l’autorisation de l’acheminement des aides humanitaires dans l’ensemble de la bande de Gaza”, a souligné SM le Roi dans un discours adressé à la 15ème Conférence au Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui se tient les 4 et 5 mai à Banjul, en République de Gambie.

“Face à l’agression brutale contre Gaza, nos cœurs meurtris saignent”, dit en substance le Souverain dans ce Discours, dont lecture a été donnée par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, lors de la cérémonie d’ouverture solennelle du Sommet islamique, notant que le vaillant peuple palestinien se trouve confronté à une situation d’une extrême gravité qui constitue un affront pour toute l’Humanité.

“Cette conjoncture tendue est exacerbée par une recrudescence des attaques systématiques de la part de colons extrémistes en Cisjordanie, à l’instigation de responsables du gouvernement israélien”, affirme Sa Majesté le Roi, appelant à ce que soit mis fin à tout acte de provocation susceptible de raviver le conflit, ainsi qu’à une cessation des mesures illégales prises unilatéralement par Israël dans les territoires palestiniens occupés, y compris Al-Qods Acharif et la Sainte Mosquée Al-Aqsa.

“Ces pratiques visent à altérer le statut juridique ainsi que le cachet civilisationnel de la Ville sainte”, avertit le Souverain, exprimant à nouveau Son “rejet catégorique de toutes les formes de déplacement forcé, de punition collective et des actes de représailles dirigés contre nos frères palestiniens”.

A cet égard, SM le Roi invite les Etats influant sur le processus de règlement de ce conflit à assumer leur responsabilité historique et à faire preuve de bon sens, en s’employant activement à mettre un terme à cette situation catastrophique pour sortir la région du cycle de la violence et pour que cesse la politique d’exclusion et du fait accompli.

“Nous les exhortons à œuvrer à la création des conditions favorables pour relancer un véritable processus de paix, débouchant sur la solution à deux États convenue au niveau international”, insiste le Souverain.

Sa Majesté le Roi n’a pas manqué aussi de rappeler qu’en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, et pour faire face à la catastrophe humanitaire sans précédent dans le monde contemporain causée par l’agression contre Gaza, avoir pris l’initiative de faire parvenir d’importantes quantités d’aides aux Palestiniens, directement à Gaza et à Al-Qods, et – en coordination avec les autorités égyptiennes – via le point de passage de Rafah.

“Nous étions ainsi mû par le devoir de solidarité qui guide l’action de notre Organisation ainsi que par la volonté de contribuer aux efforts de secours et d’assistance accomplis par les Etats frères et amis”, a relevé le Souverain, se félicitant de l’action menée sur le terrain, en dépit des difficultés, par l’Agence Bayt Mal Al-Qods afin de réaliser des projets socio-économiques en faveur de la population maqdessi et en soutien à certains hôpitaux.

SM le Roi a, en outre, réaffirmé que le discours sur l’avenir de la bande de Gaza n’est cohérent que si cessent les hostilités et que si les souffrances du peuple palestinien sont soulagées, faisant observer que cette bande, qui fait partie intégrante des territoires palestiniens unifiés et constitue donc une affaire palestinienne, doit, selon la vision de la solution à deux Etats et conformément aux résolutions internationales pertinentes, vivre dans la paix et jouir de l’indépendance.

Pour le Souverain, la poursuite de la gestion du conflit israélo-palestinien sans parvenir à une solution réaliste et pérenne, a engendré de la frustration et anéanti tout espoir de paix.

“Elle a aussi provoqué un enchaînement de catastrophes dévastatrices, avec leur lot de drames humanitaires dont les graves répercussions affectent non seulement la stabilité et la paix au Proche-Orient mais aussi la sécurité internationale”, a poursuivi Sa Majesté le Roi.

Le Souverain a saisi cette occasion pour exprimer sa vive préoccupation face à la montée des discours incitant à la haine qui font de plus en plus de victimes, notant que ce fléau, en alimentant le cercle de la violence et de l’instabilité, constitue une grave menace pour la paix et la sécurité dans de nombreuses régions du Monde.

Sa Majesté le Roi a, dans ce contexte, formé le vœu que la résolution proposée par le Maroc et adoptée, à l’unanimité, par l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 25 juillet 2023, au sujet de la “Lutte contre le discours de la haine : promotion du dialogue interreligieux, interculturel et de la tolérance”, permettra d’opérer un saut qualitatif en matière d’actions de lutte contre le phénomène d’extrémisme et les discours de haine.

“Aujourd’hui, Nous appelons de nouveau, à la vigilance, à la fermeté et à la coordination pour faire face à ces abus préjudiciables, avec la même énergie que nous attachons aux principes de dialogue interreligieux et interculturel, de tolérance, d’ouverture et de respect de l’autre”, a souligné Sa Majesté le Roi.

Le Souverain a également évoqué la situation dans certains pays islamiques tels que la Libye, le Mali, la Somalie, le Soudan et autres, qui font face à des conflits, recommandant aux protagonistes le recours vertueux au dialogue et à la réconciliation qui permettront de mettre fin à ces crises, dans le cadre de la préservation de la souveraineté de ces pays frères et la défense de leur unité nationale et intégrité territoriale.

Burkina/SNC : ‘’Les innovations ont contribué à donner un éclat particulier à l’événement’’, ministre

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Burkina/SNC : ‘’Les innovations ont contribué à donner un éclat particulier à l’événement’’, ministre

Ouagadougou,5 mai 2024 (AIB)- A l’occasion de la cérémonie de clôture de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le samedi 4 mai 2024 à Bobo Dioulasso, le ministre en charge de la culture, Rimtalba Jean Emanuel Ouédraogo a indiqué que les innovations ont contribué à donner un éclat particulier à l’événement.

« Il est déjà temps de nous dire au revoir. En attendant de faire un bilan de l’organisation, je puis vous assurer que les innovations ont contribué à donner un éclat particulier à l’événement et nous pouvons affirmer que nous avons gagné le pari de l’organisation », a déclaré le ministre de la Culture des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emanuel Ouédraogo.

Pour le ministre, l’année 2024 marquant également les 40 ans d’existence de la SNC, les réflexions menées à l’occasion de cette édition permettront d’envisager les perspectives avec ses outils de fonctionnement nécessaires, en vue de meilleures performances.

Cette 21e édition a été placée sous le thème « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ».

A propos, le ministre a affirmé que l’intérêt porté au thème, aux rencontres professionnelles et les résultats qui en sont issus, la qualité des interventions et l’ingéniosité dans la présentation de la thématique constituent des motifs supplémentaires pour justifier la vision du Gouvernement de la Transition du Burkina Faso de tenir le pari de cette édition.

  1. Ouédraogo a rappelé qu’avec les reformes opérées dans l’écosystème de l’administration culturelle, la Semaine Nationale de la Culture a été érigée en Etablissement Public de l’Etat à caractère Administratif (englobant désormais la Maison de la culture Anselme Titianma SANON), et ce dans le cadre de la rationalisation des charges de fonctionnement de l’Etat et de la recherche de l’efficacité décidés par le Gouvernement.

Il a par ailleurs traduit ses remerciements aux différents parrains, à l’ensemble des festivaliers, des artistes et professionnels du secteur de la culture, aux différentes communautés ethnoculturelles.

Il a salué et magnifié également le mérite des lauréats issus des différentes compétitions.

  1. Ouédraogo a aussi exprimé sa reconnaissance à la délégation du Niger, pays invité d’honneur, qui n’a ménagé aucun effort pour répondre favorablement à la sollicitation.

« Je ne terminerai pas mon propos sans avoir une pensée particulière à l’endroit de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) dont l’engagement sans faille pour la restauration de l’intégrité du territoire national nous permet de vaquer sereinement à nos occupations quotidiennes et de tenir avec brio cette édition de la Semaine Nationale de la Culture, a-t-il laissé entendre.

Aussi, ajoute-t-il « Je voudrais vous lancer une nouvelle invitation, celle de la 22e édition de la Semaine nationale de la culture qui se tiendra en mars 2026 ».

La 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) a débuté le 27 avril 2024 à Bobo Dioulasso et a pris fin hier samedi 04 mai 2024.

Agence d’information du Burkina

La chaîne Al-Jazeera n’est plus accessible sur les télévisions en Israël 

La chaîne Al-Jazeera n’est plus accessible sur les télévisions en Israël 

Jérusalem, Non Défini

La diffusion télévisée d’Al-Jazeera en Israël a été coupée dimanche, après une décision du gouvernement de « fermer » la chaîne qatarie dans le pays et de saisir son matériel, ont constaté des journalistes de l’AFP à Jérusalem.

Les chaînes en arabe et en anglais d’Al-Jazeera affichent un message sur fond noir disant: « Conformément à la décision du gouvernement, la diffusion de la chaîne Al-Jazeera a été suspendue en Israël ». Les sites internet de la chaîne restaient accessibles via le réseau mobile israélien.

Avec l ‘AFP

Nuit des lauréats SNC 2024 : les meilleures troupes font étalage de leur talent artistique

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Nuit des lauréats SNC 2024 : les meilleures troupes font étalage de leur talent artistique

Bobo-Dioulasso, 5 mai 2024 (AIB) – Les différents lauréats de la 21e Semaine nationale de la culture Bobo 2024 ont offert samedi soir, un spectacle grandeur nature au palais de la culture Anselme Titiama Sanou de Bobo-Dioulasso, à l’issue de la clôture de la fête de la biennale de la culture burkinabè, a-t-on constaté.

C’est devenu une tradition d’organiser à chaque édition de la Semaine nationale de la culture, la Nuit des lauréats. Une soirée au cours de laquelle les troupes vainqueurs dans les compétitions en art du spectacle montrent un pan de leur talent artistique. La 21e édition de la SNC n’a pas dérogé à cette règle.

De la troupe Fitini Koulékan de Orodara (Kénédougou) à la troupe A Doua Wié B de Boura dans la Sissili en passant par la troupe Tilè Kun du Houet, le spectacle était à la hauteur des attentes.

« Nous avons eu l’occasion de découvrir tous ces talents artistiques inspirés de musique, de danse du terroir et surtout nous avons compris pourquoi toutes ces troupes ont été lauréates. C’est parce qu’il y a la qualité, il y a de l’engagement, il y a du talent. Ce ne sont pas des prix qui sont galvaudés. Les jurys ont fait un excellent travail pour sélectionner les meilleurs. Le spectacle qui nous été servi nous conforte dans cette conviction », a apprécié le ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo qui avait à ses côtés le ministre nigérien en charge de la culture Abdourahamane Amadou.

L’hôte d’honneur de cette 21e n’est pas passé par 4 chemins pour dire que ce sont « les meilleurs qui ont gagné. Je ressors (de cette salle de spectacle : ndlr) très enrichi ».

Les autorités présentes à cette Nuit des lauréats ont été séduits par la prestation des différentes troupes

Le directeur de l’Ensemble artistique de Bolomakoté Yaya Ouattara dont la troupe revenait d’une tournée européenne, un mois avant la SNC, a fait savoir que « cette nuit des lauréats fut belle. Les moyens ont été mis pour que chacun se sente à merveille. Les troupes sont émues. Ma troupe a remporté le premier prix. Cela veut dire que le travail d’une année ou de deux ans a porté fruit et là on est vraiment content. Notre troupe travaille tout le temps. On n’attend pas la SNC pour se mettre au travail ».*

L’Ensemble artistique de Bolomakoté a fait preuve de maîtrise du balafon à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso.

La dynamique des troupes lauréates sera renforcée

Le ministre Ouédraogo satisfait des prestations a soutenu que « tout est bien qui finit bien. Les meilleurs ont gagné. Personne n’a perdu. C’est la culture qui a gagné. C’est la fraternité qui a gagné et c’est l’esprit de la Semaine nationale de la culture ».

L’interrogation qui taraude dans l’esprit des fans de la culture burkinabè est l’avenir des meilleurs de la SNC. Seront-ils laissés à eux-mêmes, ou le ministère de tutelle va avoir un regard désormais sur eux.

Pour le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, « l’année dernière après la SNC il y a de gros efforts qui ont été faits pour promouvoir les troupes qui ont été lauréates de la 20e édition. On va renforcer cette dynamique cette année. Nous avons des partenaires qui s’engagent à accompagner certaines catégories comme l’art culinaire dans des activités de renforcement des capacités et de promotion.

C’est la même chose qui va se passer avec toutes les autres catégories parce qu’il ne sert à rien de révéler des troupes pour après les laisser aux oubliettes. C’est pris en compte au niveau du ministère ». L’avenir donc des artistes est prometteur et ça y va de la promotion de la culture burkinabè. La 21e édition de la SNC Bobo 2024 s’est déroulée du 27 avril au 4 mai. La 26e édition aura lieu en mars 2026.
Agence d’information du Burkina
AS/ATA

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