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Venezuela: le parquet accuse des journalistes d’être complices du scandale de corruption pétrolier

Venezuela: le parquet accuse des journalistes d’être complices du scandale de corruption pétrolier

Caracas, Venezuela

Le procureur général du Venezuela Tarek William Saab a accusé mardi des journalistes de faire partie d’une « structure » financée par l’ex-ministre du pétrole Tareck El Aissami, arrêté le 9 avril dans le cadre d’un immense scandale de corruption touchant le géant public pétrolier PDVSA.Ces accusations ont été qualifiées de diffamatoires par les journalistes concernés.M. El Aissami « avait à son service une structure médiatique d’extorsion » pour « attaquer les autorités de l’État », assure M. Saab, qui a notamment mentionné des journalistes du site d’investigation ArmandoInfo, auteur de nombreuses enquêtes sur des irrégularités dans des entreprises ou dans des projets étatiques.

Le procureur a accusé ces journalistes de mener des « campagnes de guerre sale » contre des hommes politiques ou des hommes d’affaires opposés aux « intérêts » de l’ancien ministre. Selon lui, les journalistes demandaient des paiements de 30.000 à 100.000 dollars pour « adoucir » ou « retirer » des publications.

M. Saab a aussi évoqué l’utilisation sur les réseaux sociaux de « comptes fantômes » destinés à pouvoir calomnier ou rendre viraux des messages.

Il a diffusé une vidéo de l’homme d’affaires Samark Lopez, bras droit d’El Aissami et également en détention, dans laquelle M. Lopez affirme que des communicants ont reçu des paiements de l’entourage d’El Aissami.

« Rien n’est plus absurde et invraisemblable. Nous avons écrit des dizaines d’articles sur Lopez, El Aissami et les irrégularités de PDVSA (…) Je dénonce cette manœuvre diffamatoire maladroite et malveillante », a réagi Edwald Scharfenberg, rédacteur en chef d’ArmandoInfo, une des personnes citées par M. Saab.

« C’est une criminalisation du travail que nous faisons depuis des années », a écrit le journaliste Roberto Deniz, également accusé par le procureur.

MM. Scharfenberg, Deniz et deux autres journalistes d’ArmandoInfo se sont exilés en 2018 après avoir été poursuivis en justice par l’homme d’affaires Alex Saab (aucun lien de parenté avec le procureur), intermédiaire du pouvoir vénézuélien pour de nombreuses transactions internationales. Ils avaient mis au jour des irrégularités dans le programme de distribution alimentaire de l’État.

El Aissami, proche collaborateur du président Nicolas Maduro et de son prédécesseur Hugo Chavez (1999-2013), a été arrêté dans le cadre d’un scandale de détournement d’argent à travers notamment la vente de pétrole au noir et de l’utilisation de cryptomonnaie.

La vente de pétrole à travers le réseau des cryptomonnaies était un pari de Caracas pour tenter de contourner les sanctions imposées par Washington. Le détournement est estimé quelque 17 milliards de dollars. Plus de 60 personnes ont été arrêtées.

Avec AFP

Namentenga: le haut-commissaire reconnaissant aux agents de santé et d’éducation pour leur appui aux populations réinstallées

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Namentenga: le haut-commissaire reconnaissant aux agents de santé et d’éducation pour leur appui aux populations réinstallées

Boulsa, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a traduit mardi à Boulsa, sa reconnaissance aux agents de santé et d’éducation, pour la mise en fonctionnalité de leurs services respectifs, au profit des populations nouvellement réinstallées.

Les responsables des structures sanitaires et de l’éducation de la province du Namentenga ont été félicités par le haut-commissaire de la province, Adama Conseiga, pour leurs accompagnements des populations nouvellement réinstallées dans leurs zones d’origine.

Conseiga s’exprimait mardi, face aux corps constitués de la province et aux élèves du lycée départemental de Boulsa, reunis pour la traditionnelle cérémonie solennelle de montée des couleurs nationales.

Il a également saisi l’occasion pour renouveler sa reconnaissance   aux forces combattantes qui travaillent d’arrache-pied sur le terrain pour la réinstallation des populations.

Aussi, le haut-commissaire de la province, a encouragé et félicité tout un chacun, pour ses  contributions diverses à l’effort de paix.

Répondant à une question qui lui a été adressée, le commandant de l’Unité guépard de la province du Namentenga, a expliqué à des élèves que bruler un drapeau est un acte incivique  quelque soit son pays d’origine.

Selon lui, un dispositif  de veille doit être mis en place pour faire respecter aux passants pendant  la descente ou la montée des couleurs.

«Le drapeau est au-dessus du pays. Il ne doit pas être cousu ni fané. Il doit être rangé dans une armoire. En cas de pluie, il doit être descendu», a déclaré le commandant.

Agence d’information du Burkina

JBD/yos/no/ata

 

Sissili : Une ONG offre du matériel de 50 millions FCFA aux femmes du projet RESIFA

Une vue des équipements au profit de 2121 femmes

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Sissili : Une ONG offre du matériel de 50 millions FCFA aux femmes du projet RESIFA

Léo, (AIB)- dans le cadre de la mise en œuvre du projet « La voie de la résilience et l’autonomisation des femmes », L’ONG Helen Keller international, en collaboration avec la Fondation helmsley charitable trust , a remis le vendredi 3 mai 2024, du matériel d’une valeur de 50 millions FCFA aux bénéficiaires dudit projet.

à travers le projet dénommé sous le nom du projet RESIFA ou Kana Kolu en langue nuni

Pour venir en aide aux groupes d’associations villageoises d’épargnes et de crédits dans les Activités génératrices de revenus (AGR), l’ONG Helen Keller International (HKI) avec l’appui financier de Léona M.and harry B. Helmsley charitable trust a offert du matériel d’une valeur de 50 millions FCFA aux bénéficiaires du projet « La voie de la résilience et l’autonomisation des femmes ».

Composé d’équipement d’élevage, de transformation et de production de savon, ce don du projet RESIFA/ Kana Kolu, permettra aux bénéficiaires de développer leurs Activités génératrices de revenus (AGR).

Au total 2 121 personnes,  membres de 43 associations villageoises d’épargnes et de crédits issus de 29 villages de la province de la Sissili dans la région du Centre- Ouest ont bénéficié de cette première phase pilote du projet.

Il s’agit de 1 631 femmes  pour le secteur de l’élevage, 322 pour la saponification et 168  pour les Produits forestiers non ligneux (PFNL).

La représentante des bénéficiaires, Mariata Benao traduit sa joie et celle de toutes les femmes  pour le matériel reçu.

« L’acquisition de ce matériel contribuera à réduire la pauvreté des femmes et à améliorer la production dans le cadre des AGR », a- t- elle indiqué. Mme Banao a également demandé à leurs maris de toujours les accompagner dans leurs activités de bien-être.

Le représentant pays de HKI, Georges Dimithe a indiqué que le projet a une durée de vie de 3 ans et concerne la période de février 2022 à janvier 2025.

« Il est mis en œuvre dans 100 villages des 7 communes de la province de la Sissili plus précisément dans le district sanitaire de Léo », a- t- il  soutenu.

Selon  M.Dimithe, le projet Kana/Kolu a pour objectif d’améliorer durablement les opportunités économiques et la résilience des femmes pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les villages d’intervention.

Il a rassuré les uns et les autres de la disponibilité de son organisation à soutenir les communautés surtout les femmes de la Sissili à inverser les tendances de la pauvreté et de la malnutrition en créant des perspectives, en matière de bien-être et d’autonomisation.

Le représentant pays de l’ONG HKI a salué la bonne collaboration entre son organisation et l’ensemble des acteurs de développement de la province pour leur engagement, dans la lutte contre la pauvreté et la malnutrition.

Il a précisé que la fondatrice de l’ONG a noté que « le bien-être de chacun est lié au bien-être de tous », et par conséquent il faut davantage travailler à apporter plus de la joie aux communautés.

Le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, a pour sa part, invité les bénéficiaires à se montrer à la hauteur de la confiance qui leur a été accordée, à travers cet appui et accompagnement.

M.Sia  a enfin traduit toute la reconnaissance des bénéficiaires et de l’ensemble de la communauté à l’ONG HKI pour  son accompagnement.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/

Ioba : La haut-commissaire encourage le rapprochement entre les FDS et la population 

La direction provinciale de la police nationale (DPPN) du Ioba a abrité la cérémonie de la montée des couleurs nationales à Dano.

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Ioba : La haut-commissaire encourage le rapprochement entre les FDS et la population 

Dano, 07 mai 2024 (AIB)- Le lundi 06 mai 2024, la haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé, a exhorté les forces de défense et de sécurité (FDS) et les populations à plus de rapprochement et de collaboration, lors de la cérémonie de la montée des couleurs à Dano.                                  

 La direction provinciale de la police nationale du Ioba a abrité la cérémonie de la montée des couleurs nationales du mois de mai 2024. La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé a présidé la dite cérémonie en présence des corps constitués, des FDS et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

A la fin du cérémonial, le directeur provincial de la police nationale(DPPN) du Ioba, Souleymane Zouri, a souhaité la bienvenue à ses hôtes. Il a procédé à une présentation des services de la police nationale du Ioba.

Selon le DPPN du Ioba, la principale mission de tous les services de police dans cette province est de veiller à la quiétude des populations. La police et tous les FDS sont ravis d’abriter cette cérémonie, a dit le DPPN.

« Cela nous galvanise davantage et nous montre que nous ne sommes pas seuls dans la lutte mais que les corps constitués sont avec nous », a-t-il ajouté.

 

 

La haut commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé (en robe) a encouragé les FDS à la fin de la cérémonie.

 

La première responsable de la province, Bernadette Adenyo / Sermé, a remercié le DPPN du Ioba et le commissaire central de la police (CCP) de la ville de Dano pour l’accueil réservé aux corps constitués. Pour elle, les FDS ne doivent pas rester en vase clos. Elles doivent s’ouvrir pour plus de rapprochement gage d’une bonne collaboration avec les autres corps constitués et la population.

« Dans la province du Ioba, c’est le DPPN qui joue le rôle de coordinateur provincial des VDP pour les huit communes », a poursuivi la haut-commissaire.

Mme Adenyo a saisi cette opportunité pour expliquer la position réglementaire à adopter par l’assistance pendant la montée du drapeau.

« Selon l’arrêté du Grand Chancelier des Ordres Burkinabé de 2018 à son article 6, l’assistance doit s’arrêter les bras tendus et collés au corps ; les pieds joints ; le regard orienté sur le pavillon (drapeau) », a expliqué la haut-commissaire du Ioba.

Elle a renouvelé ses encouragements et ses félicitations aux travailleurs du public et du privé à l’occasion de la commémoration internationale de la fête du travail le 1er mai dernier.

Agence d’information du Burkina                              

 SZ/dnk/ata

 

Comoé : Le canton de Karaborola célèbre le Difan-Bgar, la fête de nouvelles récoltes

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Comoé : Le canton de Karaborola célèbre le Difan-Bgar, la fête de nouvelles récoltes

 

Banfora, (AIB)- La 5ème édition de Difan–Bgar ou la fête des nouvelles récoltes s’est tenue, le samedi 04 mai 2024 à Labola, dans le Canton de Karaborola, commune de Tiéfora, sous la présidence de sa Majesté, Maouran Tolé Sagnon, Chef du Canton de Karaborola et sous le parrainage de Aristide Boudou, Directeur général de l’exploitation minière africaine.

Difan-Gbar est la fête des nouvelles récoltes en langue Kar qui est la langue des karaboro. L’objectif est d’instaurer la cohésion sociale, le vivre ensemble et la fraternité dans l’espace cantonal.

A l’instar des autres éditions,  la présente a permis d’accorder une place de choix à la valorisation et à la promotion des valeurs culturelles du terroir.

Selon sa Majesté Maouran Sagnon, chef du Canton de Karaborola, la Difan-Gbar est un cadre de promotion culturelle, de divertissement et d’intégration des populations du Canton de Karaborola qui compte en son sein plusieurs groupes ethniques. Elle se veut également le lieu de sensibilisation des populations du Canton sur la valorisation de leur culture et le développement socio-économique.

A en croire sa majesté Maouran, Chef du Canton de Karaborola, cette 5ème édition se tient dans un contexte national de guerre. Le Karaborola dans la Comoé est également impacté par cette guerre. C’est en faisant preuve d’actions de défense de leur espace et de leurs familles, de leurs villages, de leurs zones de productions et de résilience que les populations ont tenu à relever ce défi d’organisation de la 5ème édition de Difan-Gbar, a-t-il ajouté.

Sa majesté Maouran, a indiqué que cette édition 2024 de Difan-Gbar a permis de mettre l’accent sur le maintien et le renforcement de la mobilisation pour la défense des habitants, des villages, du territoire cantonal, de la province de la Comoé, de la région des Cascades et de tout le pays. Elle a permis également une opportunité pour soutenir et encourager nos forces combattantes.

Sa Majesté, dans son intervention à traduit toutes sa reconnaissance aux plus hautes autorités du Burkina Faso. Il a également remercié les autorités administratives de la région des Cascades conduites par le Secrétaire général de la région, représentant le Gouverneur pour leurs présences effectives et leur accompagnement et soutien pour la réussite de cette activité.

Sans ambages, le secrétaire général de la région des Cascades, Toussaint Méda, représentant le Gouverneur, a salué et féliciter le Chef du Canton de Karaborola pour cette belle initiative qui vient appuyer les actions du Gouvernement dans la région.

 

 

Il a également apprécié son implication personnelle dans la mobilisation des communautés pour faire face à l’hydre terroriste dans le canton, mais aussi et surtout pour son implication pour permettre d’assoir un vivre ensemble harmonieux dans le canton avec l’ensemble des communautés.

Méda a saisi l’occasion pour demander au Chef du canton de Karaborola d’accompagner les autorités de la Transition, dans toutes les actions qu’ils entreprennent pour le bonheur des populations. Il a aussi demandé d’accompagner les autorités de la région dans toutes les actions de développements, de la cohésion sociale, la paix et le vivre ensemble.

Le Directeur général de l’exploitation minière africaine, Aristide Boudou, parrain de cette édition 2024, a exprimé toute sa joie et sa satisfaction pour l’organisation de cette activité qui a permis à toutes les communautés du Canton de Karaborola de se retrouver pour communier ensemble.

Il a également exprimé toute sa gratitude à l’endroit du Chef du Canton de l’avoir choisi comme parrain de cette 5ème édition. J’en suis honoré a-t-il ajouté.

Le parrain a également exprimé toute sa disponibilité à accompagner le Chef du canton de karaborola dans toutes ses activités de développement, de cohésion sociale et du vivre ensemble.

 

Agence d’information du Burkina

JPY/dnk

 

 

 

 

Des étudiants de l’Université Aube Nouvelle à la découverte de la Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè

Des étudiants de l’Université Aube Nouvelle à la découverte de la Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè

(Ouagadougou, le 07 mai 2024) – La Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè a accueilli, dans la matinée, une délégation d’étudiants de l’Université Aube Nouvelle de Ouagadougou. Cette visite, organisée à l’initiative de l’université, avait pour objectif de sensibiliser les jeunes étudiants aux valeurs civiques et patriotiques, et de leur faire découvrir l’importance des Ordres Burkinabè dans la construction de l’identité nationale.

Une trentaine d’étudiants ont ainsi eu l’opportunité de visiter les locaux de la Grande Chancellerie et de s’entretenir avec le Grand Chancelier Général de Brigade (er) Pingrenoma ZAGRE. Deux communications leur ont été présentées, portant respectivement sur les symboles de la Nation et sur les Ordres Burkinabè.

Lors de la première communication, les étudiants ont pu découvrir l’histoire et la signification des différents symboles de la Nation, à savoir l’emblème national, les armoiries, l’hymne national et la devise nationale. La deuxième communication a quant à elle porté sur les différents Ordres Burkinabè, leurs conditions d’attribution et les valeurs qu’ils incarnent.

A l’issue de ces communications, les étudiants ont pu poser des questions aux communicateurs et échanger avec eux sur les thématiques abordées. Ils ont également reçu des documents d’information sur les Ordres Burkinabè.

Cette visite a été fort appréciée par les étudiants, qui ont salué l’initiative de la Grande Chancellerie et la qualité des communications qui leur ont été proposées. Elle a permis aux jeunes étudiants de mieux connaitre la Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè dont les missions sont entre autres la promotion des symboles de la Nation et l’administration et la gestion des ordres Burkinabè.

DCRP-GCOB

 

 

La Russie veut consolider ses relations avec tous les pays sur les bases de l’honnêteté et de la fiabilité

La Russie veut consolider ses relations avec tous les pays sur les bases de l’honnêteté et de la fiabilité

 Ouagadougou, 7 mai 2024(AIB)-Le président Vladimir Poutine a affirmé mardi, que son pays était disposé à consolider ses relations avec toutes les Nations qui considèrent la Russie comme un partenaire fiable et honnête.

Après son entrée mardi en fonction en tant que président de la Russie, Vladimir Poutine a prononcé un discours. Voici ses principales déclarations lors de l’investiture.

« Nous déterminerons le destin de la Russie par nous-mêmes et uniquement par nous-mêmes, dans l’intérêt des générations actuelles et futures », a indiqué le chef de l’État qui vient d’entamer son cinquième mandat présidentiel de six ans.

Le président est convaincu que la Russie traversera dignement cette période difficile et marquante et deviendra encore plus forte, mettant en œuvre « des plans à long terme et des projets à grande échelle afin d’atteindre les objectifs de développement ».

« Nous avons été et nous serons ouverts à la consolidation de bonnes relations avec tous les pays qui considèrent la Russie comme un partenaire fiable et honnête. Ce qui est vraiment le cas pour la majorité mondiale », a fait savoir Vladimir Poutine abordant la politique étrangère.

La Russie est prête à un dialogue sur la sécurité et la stabilité stratégique, « mais pas à partir d’une position de force, sans arrogance, sans fanfaronnade et sans notre propre exclusivité, mais seulement sur un pied d’égalité, en respectant les intérêts de chacun ».

Poutine a conclu son discours d’investiture par des propos sur la victoire de la Russie: « Nous sommes une grande nation unie. Et ensemble, nous surmonterons tous les obstacles, nous réaliserons tout ce que nous avons prévu. Nous gagnerons ensemble! ».

Agence d’information du Burkina avec TASS

Des citoyens burkinabè et russes se réjouissent de l’investiture du président Vladimir Poutine

Des citoyens burkinabè et russes se réjouissent de l’investiture du président Vladimir Poutine

Ouagadougou, 7 mai 2024 (AIB)-Des citoyens burkinabè et russes ont suivi mardi en direct, à Ouagadougou, la prestation de serment du président Vladimir Poutine dans un cadre convivial dressé par l’association African Initiatives.

Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine a prêté serment le mardi 07 mai 2024 au Kremlin.

Une cérémonie au cours de laquelle il a promis de déterminer « le destin de la Russie par nous-mêmes et seulement par nous-mêmes, pour le bien des générations actuelles et futures ».

Cette cérémonie d’investiture a été suivie avec grand intérêt par les membres de l’association russo-burkinabè African Initiative.

« C’est un moment historique pour nous et nous vous remercions d’être à nos côtés pour suivre l’investiture du Président Vladimir Poutine » a dit le coopérant Alexandre Konkov.

Selon lui, c’est une rencontre des « vrais amis » de la Russie pour assister à ce moment solennel.

Parmi les vrais amis d’African Initiative, figure l’association des anciens étudiants burkinabè en Russie.

Pour Mahamadi Sawadogo, « ce que la Russie fait pour toute l’Afrique, pour le Burkina ce n’est autre chose que pour l’indépendance totale et la souveraineté de chaque Etat. Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance au Président, Poutine ».

Selon Sawadogo Mahamadi, la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso a connu de grandes avancées, grâce au soutien de la Russie.

Le club d’affaires et d’amitié russo-burkinabè a aussi suivi la prestation de serment de Vladimir Poutine avec une oreille attentive.

Sa secrétaire générale, Yvette Hien Gbian a exprimé sa joie.

« Le peuple russe et le peuple burkinabè sont engagés pour le même combat. Le combat pour pouvoir nous exprimer, le combat pour nous libérer. Tout ce que la Russie entreprend en faveur de l’Afrique, du Burkina Faso, nous sommes vraiment très reconnaissants et nous souhaitons que cette coopération soit renforcée. »

L’association Russo-burkinabè African Initiative a offert un buffet à ses convives à l’issue de la prestation de serment de Vladimir Poutine en l’honneur de l’amitié russo-burkinabè.

Agence d’information du Burkina

Kénédougou/Montée des couleurs : Le rituel respecté à l’école du secteur 6 de  Orodara.

BURKINA-KENEDOUGOU-CIVISME

Kénédougou/Montée des couleurs : Le rituel respecté à l’école du secteur 6 de  Orodara.

Orodara (AIB)-Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou,  Saïdou Sakira,  a présidé ce mardi 7 Mai 2024 à l’école du secteur 6  de Orodara, la cérémonie de montée des couleurs en présence de plusieurs acteurs de l’éducation.

Il est 7 heures, ce mardi 7 Mai 2024 à l’école du secteur 6. Les participants avec à leur tête  le Haut-Commissaire Saïdou Sakira, sont face au mât du drapeau et au rythme de l’hymne national pour la montée des couleurs.

Le Chef de la circonscription d’éducation de  base de Orodara, Cyrille K. Somda, a saisi cette occasion pour manifester sa satisfaction aux autorités provinciales et à l’ensemble des acteurs pour le choix de l’école du secteur 6 pour abriter cette cérémonie.

Selon lui, ce cadre constitue une prolongation des activités de l’enseignement en éducation morale.

Le  premier responsable de la province du  Kénédougou,  Saïdou Sakira, a laissé entendre qu’à travers cette  pratique, les  plus hautes autorités du pays veulent inculquer à nouveau le respect des couleurs nationales, symbole suprême de la nation et de l’indépendance du Burkina Faso, acquis au prix du sacrifice par les pères  de la nation.

De façon spontanée, des élèves par l’entremise de leur porte-parole Ben Idriss Traoré, ont remis au  Haut-Commissaire, une enveloppe financière de 25 700 F CFA, comme Fonds de soutien patriotique afin d’accompagner les FDS et les VDP de la province du Kénédougou.

S’adressant aux élèves pour leur geste combien  louable, M. Sakira, leur a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance puis les a rassurés que ce don sera transmis à qui de droit.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/bz

Le Nigéria réfute les projets d’établissement de bases militaires étrangères sur son sol

SÉCURITÉ: NIGÉRIA-GOUVERNEMENT-BASES-RÉFUTATION

Le Nigéria réfute les projets d’établissement de bases militaires étrangères sur son sol

HARARE, 7 mai. /TASS/. Le gouvernement nigérian a réfuté être en train de négocier avec des pays étrangers l’établissement des bases militaires sur son territoire. C’est ce qu’a fait savoir le journal Vanguard, se référant au ministre nigérian de l’Information et de l’Orientation nationale, Mohammed Idris Malagi.

« Nous appelons le public à ne pas croire ces mensonges », a-t-il déclaré, relayé par le journal. « Le gouvernement fédéral ne négocie avec aucun pays étranger. Nous n’avons ni reçu ni examiné de proposition sur l’établissement d’une base militaire étrangère au Nigéria. »

Le People’s Redemption Party (PRP) a mis en garde lundi le gouvernement contre les dangers de l’établissement de bases militaires étrangères sur le territoire nigérian. Le journal souligne que cette mise en garde fait référence à des rapports concernant des propositions des États-Unis et de la France d’établir des bases militaires au Nigéria, qui ont suscité des protestations dans les milieux politiques dans le nord du pays, notamment au sein du Nouveau parti populaire du Nigeria. Les dirigeants politiques du nord du Nigéria ont envoyé une lettre au président du pays Bola Tinubu pour lui demander de ne pas permettre aux États-Unis et à la France de transférer leurs bases militaires au Nigéria depuis les pays du Sahel et de ne pas remettre en question la souveraineté nationale.

Avec TASS

Nahouri : 96 heures pour célébrer le bon voisinage et magnifier la culture Kassena Nankana

BURKINA-NAHOURI-CULTURE-FESTIVAL

Nahouri : 96 heures pour célébrer le bon voisinage et magnifier la culture Kassena Nankana

Pô, (AIB)- Le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a présidé le samedi 04 mai 2024 à Dakola, la clôture des activités de la première édition du festival des voisins de Dakola, localité située à une vingtaine de km au Sud de la ville de Pô et frontalière du Burkina et du Ghana. Pendant quatre jours les artistes et les populations des deux pays ont communié autour de plusieurs activités. 

Les communautés vivantes de part et d’autre de la frontière Burkina-Ghana se sont retrouvées à Dakola pour communier ensemble, mais aussi vivre et célébrer les valeurs culturelles communes aux deux peuples à travers entre autres, des soirées de contes, de légendes, de danse djongo et des prestations d’artistes venus du Ghana et du Burkina, pendant quatre jours.

Selon le promoteur du festival des voisins de Dakola, Yacouba Kibora, l’activité première du genre, vise à promouvoir la culture et le renforcement des liens communautaires entre les peuples Burkinabè et Ghanéens qui partagent les mêmes langues et les mêmes  coutumes.

Selon lui, la culture Kasséna Nankana constitue un pan très important du patrimoine des deux peuples.

« C’est une culture riche, authentique, diversifiée et parfois unique en certaines de ses composantes tel son style architectural et ses peintures murales » a-t-il justifié.

Yacouba Kibora a précisé qu’en plus de la langue, il y a d’autres facteurs de ressemblance dont la gastronomie et les pratiques culturelles.

Pour le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, cette activité est à pérenniser.

Pour lui, au-delà de la promotion culturelle gastronomique et le renforcement de l’intégration communautaire que le festival prône,  les relations entre les populations des deux pays sont  à saluer car, vivant dans une harmonie et de respect mutuelle depuis belle lurette.

Selon le promoteur, les objectifs ont été largement atteints vu l’engouement des populations des deux pays autour de l’activité et leur engagement à préserver la cohésion sociale et le vivre ensemble entre elles.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

 

Politiques publiques et d’interpellation citoyenne : Des OSC des Hauts-Bassins outillés

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Politiques publiques et d’interpellation citoyenne : Des OSC des Hauts-Bassins outillés

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Projet gouvernance inclusive pour la résilience (IGR) a organisé à Bobo-Dioulasso du 30 avril au 2 mai 2024, un atelier de formation des membres des Organisations de la société civile (OSC) sur le plaidoyer et les mécanismes de suivi des politiques publiques et d’interpellation citoyenne de la région des Hauts-Bassins.

Les organisations de la société civile (OSC) ne sont pas assez outillées pour mener des actions de plaidoyer et à suivre les politiques publiques locales afin de mieux tenir les gouvernants locaux redevables, selon le Projet Gouvernance inclusive pour la résilience (IGR).

En effet, sur le terrain, et parce que certainement fortement politisées, donc non-neutres, ces OSC adoptent, le plus souvent, des positions attentistes et ne se mettent en mouvement que sur incitation ou initiative des gouvernants locaux.

Du reste, la plupart de leurs initiatives sont jugées fortement partisanes et cooptées. C’est fort de ces constats, que IGR a jugé important de former ces acteurs sur la thématique du plaidoyer et des mécanismes de suivi des politiques publiques et d’interpellation citoyenne.

Pour ce faire, une session de formation a été organisée du 30 avril au 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, au profit des OSC intervenant dans le domaine de la gouvernance dans les communes d’intervention de IGR des Hauts-Bassins, notamment Bobo-Dioulasso, Peni, Toussiana, Houndé.

Au total, une quarantaine de participants, issues des organisations de la société civile, ont pris part à cette session de formation.

Les participants sont issus des jeunes, des femmes, des personnes vivant avec un handicap et des personnes déplacées internes.

Il s’agissait, à travers cette formation, de renforcer les capacités techniques des leaders locaux des organisations de la société civile des communes des Hauts-Bassins sur le plaidoyer et les mécanismes de suivi des politiques publiques et d’interpellation citoyenne assortis d’un plan de plaidoyer.

La session de formation a été ponctuée par des communications sur le rôle des acteurs des conseils municipaux, des délégations spéciales et des OSC dans la gouvernance locale, la technique de plaidoyer, la technique d’interpellation citoyenne et la technique de suivi de politiques publiques.

Les présentations ont été suivies d’échanges et de partage d’expériences de façon participative.

A en croire le chef de projet du projet IGR, Siaka Ouédraogo, l’USAID à travers IGR, vise des retombées positives par les OSC formées, des acquis, contribuant à la construction d’institutions locales plus fortes, résilientes et contributives aux actions de développement au niveau local.

Le projet vise essentiellement trois objectifs. Du renforcement des capacités des différentes communes d’intervention afin d’offrir des services de qualité qui répondent aux besoins des communautés, du renforcement des capacités des OSC pour qu’elles soient mieux outillées à faire des plaidoyers, car le projet prône les moyens pacifiques pour faire les plaidoyers, et la création des cadres des cadres de concertations entre les acteurs.

Le conseiller technique de la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Boubié Ido, président de la cérémonie de clôture des travaux a salué la pertinence de cette formation au profit des OSC de la région qui, de son point de vue, est d’une importance capitale.

« Les OSC doivent être bien outillées sur leurs rôles », a-t-il laissé entendre.

Par conséquent, cette formation vient renforcer leurs capacités sur les questions de suivi auprès des acteurs de gouvernance pour créer  une synergie entre les acteurs.

C’est pourquoi il a remercié l’agence américaine pour son soutien « indéfectible » à travers le projet IGR.

« Nous sommes reconnaissants de cette collaboration fructueuse », a-t-il déclaré.

Boubié Ido a invité les participants à mettre en pratique les connaissances acquises au cours de cet atelier et à continuer à travailler ensemble pour promouvoir les intérêts des concitoyens et pour faire avancer les causes qui renforceront le bien-être des communautés.

Pour Issouf Coulibaly, un participant à la formation a remercié les organisateurs.

Pour lui, cet atelier sera très bénéfique pour tous.  Pour rappel, le Projet Gouvernance inclusive pour la résilience au Burkina Faso financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

Elle est mise en œuvre par Creative associates international depuis juillet 2021.

Agence d’information du Burkina

BJMT/hb/bz

SNC 2024 : Bwaba et Peulhs célèbrent la fraternité et la Culture

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SNC 2024 : Bwaba et Peulhs célèbrent la fraternité et la Culture

Bobo-Dioulasso, (AIB)-En marge de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), la fondation N’Lanou Gnoumou a organisé la première édition de la nuit du Bwamu, le vendredi 3 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. Une soirée empreinte de tradition et de fraternité entre communautés Bwaba et Peulhs.

La parenté à plaisanterie était au rendez-vous à cette 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

En effet, en dehors du village des communautés, la fondation N’Lanou Gnoumou a organisé une soirée dénommée « nuit du Bwamu » qui a été consacrée aux communautés peulh et bwa.

Cette première édition qui a connu la participation de plusieurs chefs de canton, notamment celui de Dédougou, de Gaoua, de Bobo-Dioulasso, et l’Emir du Liptako-Gourma vise à célébrer et à promouvoir les valeurs culturelles du Burkina Faso.

Placée sous le thème « renforcement de la paix et de la cohésion sociale autour de la parenté à plaisanterie entre Bwaba et Peulhs », elle a également pour objectif de magnifier la culture bwa tout en faisant la promotion de la cohésion sociale, a indiqué la présidente de la fondation N’Lanou Gnoumou, Dr Sanhan Traoré.

La Nuit du Bwamu a ainsi offert l’opportunité aux Bwaba et aux Peulhs de mettre en avant leur « riche » patrimoine culturel.

Danses traditionnelles, chants, et démonstrations ont enchanté les participants, mettant en lumière la diversité et la beauté de la culture bwa.

La présidente de la fondation N’Lanou Gnoumou a également exprimé l’apport d’une telle activité à la cohésion sociale au Burkina Faso.

« Nous n’avons que le Burkina Faso comme notre pays et nous sommes condamnés à vivre-ensemble», a-t-elle rappelé, soulignant l’importance de l’unité dans la diversité.

Pour elle, il faut que les burkinabè puisent, dans leurs valeurs culturelles, sortir les meilleurs de ces valeurs pour pouvoir avancer.

Quant au ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, il a souligné l’importance de cette soirée dans le contexte actuel marqué par le terrorisme.

« C’est sur ces valeurs que nous pourrons nous appuyer de façon efficace pour recoller le tissu social fragilisé par le terrorisme », a-t-il déclaré.

Ces initiatives, a poursuivi le ministre Ouédraogo, sont de nature « à nous rappeler véritablement qu’on est ‘un’ et qu’on a intérêt à nous appuyer sur ces valeurs ancestrales afin de contrer le terrorisme et d’installer durablement la paix, la fraternité et la cohésion entre communautés ».

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

SNC Bobo 2024 : La RTB au cœur de la fête de la biennale

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SNC Bobo 2024 : La RTB au cœur de la fête de la biennale

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) était présente à la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Sa présence visait d’une part à faire vivre l’évènement aux téléspectateurs, et d’autre part se rapprocher davantage à sa clientèle. Une équipe de Sidwaya s’est rendu le jeudi 2 mai 2024 dans le stand de la « chaine aux grands évènements » pour découvrir ses produits.

La Semaine nationale de la culture a été une aubaine pour les entreprises afin de se rapprocher des clients.

La Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) a compté par ces entreprises à la 21e SNC tenue du 27 avril au 4 mai 2024.

La biennale a été pour elle un tremplin pour se faire connaitre davantage par sa clientèle. Selon le chef de service marketing du média d’Etat, Sié Sylvestre Da, la présence de la télévision et de la radio nationale est une opération de séduction.

« Nous sommes là pour une grande action marketing, pour montrer que la télé et la radio nationales sont pour tous les burkinabè. Nous avons voulu créer un cadre de rencontre avec les populations, nos téléspectateurs et auditeurs », a-t-il expliqué.

Pour lui, cette opération vise à se familiariser davantage avec les consommateurs pour « casser encore plus les barrières » parce que, a-t-il déploré, il y a toujours un mythe qui entoure la RTB.

Cette opération de démystification, a poursuivi Sylvestre Da, a concerné également la grille tarifaire.

« On a tendance à penser que la RTB est assez chère. Mais lorsqu’on se rapproche de nous pour avoir la bonne information, on se rend compte que ce n’est pas le cas », a-t-il révélé.

Pour atteindre son objectif, la RTB a aménagé plusieurs stands pour les visites du public, les rencontres B to B, et des jeux de société en vue d’attirer les plus jeunes.

Ces activités ont été soutenues par une équipe « dynamique » qui a animé les différents stands, retransmis les activités de la SNC Bobo 2024 et a animé des émissions aussi bien en français qu’en langues nationales.

A travers cette opération de charme, la RTB entendait également dénicher de nouveaux sponsors.

« C’est l’occasion de faire la promotion de nos différents produits aux consommateurs, notamment les spots, les couvertures médiatiques, les publicités, les publi-reportages », a ajouté M. Da.

De son avis, la RTB est satisfaite de l’engouement du public autour de ses produits.

Agence d’information du Burkina

DN/hb/bz

Nahouri : Des pneus neufs d’une valeur de 300 000 F CFA pour l’ambulance du CSPS de Zecco

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Nahouri : Des pneus neufs d’une valeur de 300 000 F CFA pour l’ambulance du CSPS de Zecco

Pô, (AIB)- Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Zecco, Etienne Sanglan, a reçu le 6 mai 2024, deux pneus neufs d’une valeur de 300 000 F CFA,  au profit de l’ambulance du CSPS de Zecco.  L’initiative est de l’association des commerçants de Zecco.

L’ambulance de cette commune était sur cale depuis le mois de février 2024 pour cause du mauvais état de ces deux pneus ne permettant plus les évacuations des malades vers le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô.

C’est pour pallier cette difficulté que l’Association des commerçants de la commune de Zecco a remis le 6 mai 2024, deux pneus neufs d’une valeur de 300 000 F CFA, au profit de l’ambulance du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Zecco.

Pour le président de la délégation de Zecco, Etienne Sanglan, ces pneus viennent soulager les populations en général et les malades en particulier.

«Eux qui étaient obligés de faire recours aux ambulances des communes voisines et souvent  celle du CMA de Pô », a-t-il indiqué.

Il a traduit sa reconnaissance à l’endroit du bureau et à l’ensemble des commerçants de Zecco pour cette belle  initiative.

Le président de la délégation de Zecco a invité les autres structures à emboîter le pas des commerçants.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

Certification de l’aéroport de Bobo : L’aérodrome prêt à recevoir toutes les compagnies aériennes

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Certification de l’aéroport de Bobo : L’aérodrome prêt à recevoir toutes les compagnies aériennes

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine  et de la Sécurité routière,  a clos les audits de certification de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso, le vendredi 3 mai 2024 dans la ville de Sya. Des recommandations ont été formulées et seront mises en œuvre pour permettre à l’aérodrome de recevoir des compagnies aériennes d’où qu’elles viennent.

Les audits de certification de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso qui ont duré deux semaines ont formulé huit fortes recommandations.

Elles portent sur le plan infrastructurel, personnel, ou procédural. Un plan d’actions sera établi pour la mise en œuvre de l’ensemble des recommandations qui ont été faites par les auditeurs.

Ce plan d’actions sera soumis à la validation de l’autorité nationale qu’est l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).

Une fois validé, ce plan sera mis en œuvre. Les résultats de l’exécution du plan seront de nouveau soumis à l’ANAC qui va s’assurer de ce qui est fait sur le terrain.

Elle pourra alors délivrer et publier  le certificat en fonction du niveau de la mise en œuvre du plan d’actions.

C’est la secrétaire générale du ministère des Transports, de la Mobilité urbaine  et de la Sécurité routière, Kiswendé Alice Ouédraogo, qui a présidé la réunion de clôture des audits de certification de l’aéroport de Bobo, ce vendredi 3 mai 2024.

Elle a invité l’équipe d’auditeurs à faire parvenir leur rapport dans les meilleurs délais aux différentes entités concernées, afin de leur donner des outils de planification des actions correctives relevant de leur responsabilité.

Les exploitants ont été  invités à mettre en œuvre les recommandations à travers un plan d’action pour corriger les imperfections identifiées pendant les deux semaines pour renforcer la sécurité des aéronefs afin qu’à la fin du processus, l’aéroport puisse avoir la certification.

« Lorsqu’on aura cette certification, cela démontrera qu’aussi bien sur le plan national qu’international, nous respectons la réglementation en matière de sécurité et également de sureté au niveau de l’aéronautique. Ce qui veut dire que notre aéroport est prêt à recevoir toute compagnie d’où qu’elle vienne », a souligné Mme Ouédraogo.

Le délégué du directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, (ASECNA),  Saturnin Théophile Bikienga a rassuré que « l’aéroport de Bobo aura une certification de haut niveau, car la barre a été placée très haut ».

A l’entendre, toutes les imperfections seront corrigées et les infrastructures à réaliser le seront dans un bref délai pour la sécurité des biens et des personnes.

Les audits de certification de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso qui se sont déroulés du 22 avril au 3 mai 2024 ont porté  sur la compétence et l’expérience du personnel, la conformité des installations, des services et des équipements aux normes internationales, l’efficace des procédures opérationnelles en matière de sécurité et de sureté et la mise en place des systèmes de gestion de la sécurité robustes et efficaces.

Les audits effectués par des experts venus de du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire et du Niger visaient à conformer l’aéroport international aux règlementations nationales et internationales édictées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Ils ont été rendus possibles grâce à l’accompagnement des partenaires, dont l’Unité régionale de supervision de l’aviation civile (URSAC) de l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA)

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

Sécurité alimentaire et réouverture de savane médias font la Une des quotidiens du jour

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Sécurité alimentaire et réouverture de savane médias font la Une des quotidiens du jour

Ouagadougou, le 7 mai 2024 (AIB)-Les parutions de ce mardi font échos de la réouverture des portes de savane médias et de la remise d’un important lot d’équipements et d’intrants aux producteurs par le chef de l’Etat.

Le quotidien d’Etat Sidwaya écrit à sa manchette : « Autosuffisance alimentaire : des équipements de près de 80 milliards pour booster l’agriculture ».

Le journal rapporte que dans la journée d’hier, 400 tracteurs, 239 motoculteurs, 710 motopompes ont été mis à la disposition des producteurs dans l’objectif de booster les rendements agricoles.

Le quotidien public ajoute que la cérémonie de remise d’équipements et d’intrants traduit la volonté du gouvernement de soutenir les producteurs.

Sidwaya souligne que la valeur du soutien s’élève à 78,293 milliards FCFA.

Quant au journal privé Le Pays, il informe que le chef de l’Etat a assuré que les tracteurs sont spécialement acquis pour la saison pluvieuse et seront utilisés pour labourer gratuitement les terres.

Le confrère poursuit que les intrants sont subventionnés afin de faciliter l’accès aux producteurs.

Le doyen des quotidiens privés, l’Observateur Paalga informe que le chef de l’Etat a invité la jeunesse à se mettre au travail et à s’organiser en coopératives pour bénéficier de l’accompagnement du gouvernement.

Sous un autre angle, le même journal affiche à sa Une : « Non-paiement des impôts : Savane médias retrouve de la voix ».

Le quotidien privé mentionne que Savane médias a redonné de la voix hier à 15h pile après s’être acquitté des 25% des 300 millions d’impôts.

Il ajoute que le reste du montant sera payé par échéance.

Le Pays quant à lui annonce que le média lancera très bientôt ses programmes.

Agence d’information du Burkina

NJK/hb/bz

21e édition de la SNC : Le Fond de développement culturel et touristique offre 3 prix spéciaux

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21e édition de la SNC : Le Fond de développement culturel et touristique offre 3 prix spéciaux

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), a décerné trois prix spéciaux d’un million F CFA chacun, a des lauréats ce vendredi 3 mai 2024. Et ce, à l’occasion de la remise des prix spéciaux à la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

La 21e édition de la semaine nationale de culture (SNC) a refermé ses portes ce samedi 4 mai à Bobo-Dioulasso.

En prélude à  la cérémonie de clôture, la journée du vendredi 3 mai 2024 a été consacrée à la remise des prix spéciaux au cours de laquelle plusieurs structures ont reconnu le mérite et les talents des acteurs de la culture.

Parmi ces dernières, il faut compter le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), partenaire de la SNC.

Ce fonds a remis trois prix spéciaux d’une valeur d’un million F CFA chacun. Le premier prix dans la catégorie art culinaire en discipline plat lourd est revenu à Catherine Soulama de la province de la Comoé.

Son plat de riz rouge à la sauce sésame a séduit le jury constitué à cet effet.

Mme Soulama a traduit ses remerciements au FCDT pour l’intérêt porté à l’art culinaire.

Le deuxième prix décerné par le FDCT  a été remporté par Pouitba Ouédraogo dans la catégorie art plastique en peinture avec son œuvre « la reconquête et les droits du peuple ».

« Je suis fier que mon mérite soit reconnu. J’exhorte mes collègues peintres à travailler de sorte que notre culture se développe », a laissé entendre le lauréat.

Quant au troisième prix, le FDCT  a décidé de récompenser les plus jeunes qui participent à cette biennale de la culture.

Et C’est ainsi que la troupe Eben-Ezer du Houet qui évolue dans la danse traditionnelle en pool jeune est l’heureuse bénéficiaire.

Selon la directrice générale du FDCT, Fiohan Caryne Traoré, la SNC étant une fête pour la valorisation de la culture, sa structure, au regard de ses missions a jugé bon d’accompagner les artistes à travers des récompenses.

Elle a rappelé que le fonds n’est pas à ses premiers prix, car il était à la 20e édition avec trois prix également.

« Nous avons voulu diversifier. Au regard de nos moyens limités, nous ne pouvons pas  soutenir tous les artistes en même temps », a-t-elle indiqué.

Pour le choix la danse traditionnelle en pool jeune, il s’agit, a relevé Mme Traoré, de susciter les talents des tout petits dans le domaine de la culture en vue d’assurer la relève.

Relativement à la peinture, la directrice générale, pense  qu’elle est un canal de transmission du message qu’il faut promouvoir parce que cette discipline est peu connue du grand public.

Quant à la récompense de l’art culinaire, c’est une initiative qui vise à promouvoir les mets locaux, une valeur chère aux autorités burkinabè.

Agence d’information du Burkina

AS/hb/bz

SNC Bobo 2024 : Deux cas de VIH/SIDA dépisté pendant de la biennale

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SNC Bobo 2024 : Deux cas de VIH/SIDA dépisté pendant de la biennale

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles en collaboration avec l’Organisation non gouvernementale REVS Plus, a mené des actions de dépistage et de sensibilisation à l’endroit des festivaliers de la Semaine nationale de la Culture. En quatre jours de dépistage, au total 299 personnes ont été dépistées.

Le VIH SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (IST) sont toujours une réalité au Burkina Faso.

Les organisations en charge de la lutte contre ces maladies, notamment le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (SP/ CNLS-IST) et l’ONG « REVS Plus » ont saisi l’opportunité de la Semaine nationale de la culture, Bobo 2024, pour continuer la croisade contre la pandémie du SIDA et les IST.

Pour le responsable pôle prévention de l’ONG Plus, Mahama Sawadogo, la SNC est une occasion pour porter la « bonne » information aux burkinabè en général, et aux festivaliers en particulier.

« Nous avons jugé bon au sein de notre structure de venir à la SNC pour porter la bonne information sur le VIH/SIDA et les infections sexuellement transmissibles parce que beaucoup pensent que le VIH SIDA est fini. Pourtant, il sévit toujours », a justifié Mahama Sawadogo la présence de l’ONG REVS Plus et le SP/CNLS-IST à la 21e biennale de la culture à Bobo-Dioulasso.

Pour M. Sawadogo, il y a toujours de nouveaux cas de séropositivité.

Et pendant la SNC 2024, a confié le responsable de l’ONG REVS Plus, lui et ses collaborateurs ont « malheureusement » enregistré des cas séropositifs au VIH/SIDA et aux IST.

Pendant quatre, selon ses confidences, 8 cas ont été révélés positifs dont 2 VIH/SIDA et 6 de l’hépatite B.

« L’objectif de notre présence était de saisir l’aubaine qu’offre la SNC pour dépister les festivaliers et prendre en charge rapidement les cas positifs pour leur donner le traitement antirétroviral », a-t-il précisé.

Le choix de la SNC, a poursuivi M. Sawadogo, se justifie par le fait que cette manifestation culturelle draine du monde qui vient d’horizon divers.

« La SNC est un brassage de culture de beaucoup de gens qui viennent de l’intérieur comme de l’extérieur du pays. Ce sont donc des rencontres entre hommes et femmes et beaucoup de choses peuvent arriver. Donc, nous profitons pour faire la distribution communautaire des préservatifs », affirme-t-il.

De ses dires, l’ONG REVS a mutualisé les efforts avec le SP/CNLS-IST pour être plus performante afin de répondre aux besoins des festivaliers.

Pour atteindre l’objectif escompté, plusieurs stratégies ont été déployées sur le terrain. Il s’agit de la sensibilisation, le dépistage, et la distribution gratuite des préservatifs.

« Nous renforçons l’information afin de permettre aux gens d’avoir l’offre de service de dépistage à côté, et de se faire dépister pour connaitre au moins leur sérologie afin de rompre avec la séro-ignorance », a fait savoir Mahama Sawadogo.

A l’en croire, il y a eu de l’engouement au sein du centre de sensibilisation et de dépistage. « Beaucoup de gens viennent par curiosité, d’autres viennent également parce qu’ils se sentent concernés pour avoir le service qui est offert sur le site », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

DN/hb/bz

Lutte contre la corruption : L’ASCE se dévoile et sensibilise

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Lutte contre la corruption : L’ASCE se dévoile et sensibilise

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), était présente à la foire artisanale et commerciale de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) avec un stand qui attire particulièrement l’attention.

Dans sa mission de lutte contre la corruption au Burkina Faso, l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) veut se dévoiler au grand public.

Pour ce faire, elle a activement pris part à la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) tenue à Bobo-Dioulasso du 27 avril au 4 mai 2024 en animant un stand à la foire artisanale et commerciale.

Dans un pays où la corruption reste un défi majeur, cette participation de l’ASCE-LC à la SNC témoigne de sa détermination à combattre la corruption sous toutes ses formes.

A travers un stand interactif, l’ASCE-LC a cherché à sensibiliser et à mobiliser le public burkinabè dans cette lutte.

Ce stand, « véritable vitrine » de ses actions, a offert aux visiteurs l’opportunité de comprendre les enjeux de la corruption et les moyens de s’y opposer.

Des dépliants et des flyers informatifs ont été distribués pour ainsi mettre en lumière les différentes facettes de ce fléau et les actions entreprises pour le combattre.

Les visiteurs ont pu également interagir avec des représentants de l’ASCE-LC, poser des questions et partager leurs préoccupations.

Selon le contrôleur d’État et Chef du Département de la Stratégie nationale de prévention à l’ASCE-LC, Mamoudou Drabo, l’objectif est de profiter de la SNC où les valeurs culturelles, d’intégrité et d’honnêteté sont mises en valeur pour sensibiliser la population.

« Nous pensons que la promotion et la réappropriation de ces valeurs par les citoyens peuvent nous aider à prévenir et à lutter contre la corruption. Avant, il y avait moins de corruption, car les gens avaient toujours leurs valeurs », a-t-il souligné.

Le stand de l’ASCE-LC, a poursuivi Mamadou Drabo, est bien plus qu’un simple espace d’information, c’est un lieu d’échange et de sensibilisation.

« Nous devons tous comprendre que la corruption nous concerne tous, et que nous devons agir ensemble pour y mettre fin », a indiqué M. Drabo invitant du même coup les visiteurs à s’engager dans la lutte.

Mais la sensibilisation ne s’arrête pas là. L’ASCE-LC utilise également les ondes radiophoniques pour toucher un public plus large.

« Nous organisons des émissions interactives pour encourager le dialogue sur la corruption et ses conséquences », a expliqué Mamoudou Drabo tout en soulignant l’importance du partenariat avec les médias locaux.

Un des moments forts de la participation de l’ASCE-LC à la SNC est le panel sur les valeurs culturelles et la lutte contre la corruption.

« Nos valeurs traditionnelles d’intégrité et d’honnêteté sont notre meilleur rempart contre la corruption », a déclaré le chef du département de la stratégie nationale de prévention.

Il a aussi rappelé l’importance de préserver ces valeurs ancestrales. Pour l’ASCE-LC, la participation à la SNC va au-delà de la simple présence.

« Nous voulons que chaque citoyen se sente concerné par la lutte contre la corruption. Nous voulons que cela devienne une cause nationale », a affirmé avec détermination M. Drabo.

Au stand de l’ASCE-LC, les visiteurs ont été ainsi invités à s’engager activement dans la lutte contre la corruption.

« Nous avons besoin du soutien de chacun pour réussir. Ensemble, nous pouvons changer les choses », a lancé Mamoudou Drabo au burkinabè.

Le chef du département de la stratégie nationale de prévention s’est réjoui de la participation de sa structure à cette 21e édition de la SNC.

« C’est un bilan positif que nous avons réalisé sur nos activités prévues durant cette SNC », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

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