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Burkina Faso : le ministre Thiombiano réalise 39 % des objectifs assignés à son département à mi-parcours

Burkina Faso : le ministre Thiombiano réalise 39 % des objectifs assignés à son département à mi-parcours

Ouagadougou, 9 août 2024 (AIB) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano, a indiqué hier, jeudi, avoir réalisé au premier semestre de l’année, 39 % du contrat d’objectif qui lui a été assigné par le chef du gouvernement.

« Au 30 juin 2024, le niveau d’exécution de nos activités varie de 30 % à plus de 90 %, avec un taux moyen de 39 % », a déclaré le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano.

Le Professeur Thiombiano s’exprimait jeudi à la sortie de son audience d’évaluation avec le chef du gouvernement.

Selon le ministre, le taux d’exécution des activités en rapport avec le fonctionnement est satisfaisant, tandis que le volet investissement affiche un résultat moins appréciable.

Il a par ailleurs assuré que des efforts sont en cours pour améliorer le niveau de mise en œuvre des objectifs assignés par le Premier ministre Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Agence d’information du Burkina
YOS/dnk/ata

Burkina : simulation d’attaque terroriste demain samedi à Ouagadougou (Sécurité)

Burkina : simulation d’attaque terroriste demain samedi à Ouagadougou (Sécurité)

Ouagadougou, 9 août 2024(AIB)-Un exercice de simulation d’attaque terroriste se déroulera le samedi 10 août 2024 entre 06 heures et 12 heures à Ouagadougou, annonce le ministre de la Sécurité Mahamadou Sana qui demande aux populations de ne pas paniquer.

Agence d’information du Burkina
Lire le communiqué en intégralité
« Le Ministre de la Sécurité, informe les populations de la ville de Ouagadougou et particulièrement celles de la localité de Roumtenga ainsi que les riverains et usagers des grands axes d’entrée et de sortie de la ville de Ouagadougou qu’un exercice de simulation d’attaque terroriste, se déroulera le samedi 10 août 2024 entre 06 heures et 12 heures.

Cet exercice pourrait occasionner des coups de feu et des explosions ainsi que des perturbations de la circulation routière.

Le Ministre invite les populations à ne pas paniquer et à vaquer librement à leurs occupations.

Il sait compter sur l’engagement citoyen de tous afin que ces opérations se déroulent dans les meilleures conditions. »
Ouagadougou, le 9 août 2024, ministre Mahamadou Sana. #AIB

Attaque de Tinzawatène : le Burkina et le Niger réaffirment leur soutien au Mali

Attaque de Tinzawatène : le Burkina et le Niger réaffirment leur soutien au Mali

Ouagadougou, 9 août 2024 (AIB) – Le porte-parole du gouvernement burkinabè, Rimbtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, et le ministre de la Défense nigérienne, le général Salifou Mody, ont présenté hier, jeudi, à Bamako, les condoléances de leur pays au peuple malien après l’attaque terroriste à Tinzawatène.

Suite à l’agression terroriste contre les Forces armées maliennes à Tinzawatène la semaine dernière, les autres États de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont présenté leurs condoléances et exprimé leur compassion au président Assimi Goïta et au peuple malien.

La délégation de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel, composée du ministre de la Défense nationale du Niger, le général Salifou Mody, et du ministre burkinabè, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, a été reçue en audience hier jeudi au palais de Koulouba par le chef de l’État du Mali, le colonel Assimi Goïta.

Selon le général Salifou Mody, l’objectif de cette visite est de traduire le soutien des présidents Abdourahamane Tiani et Ibrahim Traoré au peuple malien, mais aussi de réaffirmer leur engagement à combattre solidairement le terrorisme sous toutes ses formes dans les pays de l’AES.

Pour sa part, le ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo a indiqué que cette visite témoigne de la solidarité et de l’unité entre les États du Sahel.

À en croire Rimbtalba Ouédraogo, l’espace de l’AES comporte trois peuples, mais un seul et même destin. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, le combat est le même au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

« Nous repartons avec des messages rassurants, surtout une détermination intacte que nous devons transmettre à nos chefs d’État respectifs au Niger et au Burkina Faso », a conclu le porte-parole du gouvernement burkinabè.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Burkina : Un chercheur propose la création d’une monnaie locale à l’image des DTS du FMI

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Burkina : Un chercheur propose la création d’une monnaie locale à l’image des DTS du FMI

Ouagadougou, 09 août 2024 (AIB) – Un enseignant-chercheur de l’université Thomas Sankara a proposé la création d’une monnaie locale semblable aux droits de tirages spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international.

Dans une analyse consacrée à la Banque des dépôts du Trésor et de la Comptabilité publique du Burkina Faso (BDT), relayée sur le portail d’informations Lefaso.net, l’enseignant chercheur, Sylvestre Ouédraogo souhaite que la BDT aille vers une monnaie locale utilisable au sein des institutions publiques puis avec les particuliers.

«Je pense que la BDT doit aller vers une création de monnaie locale. Elle peut commencer par un système de règlement et de compensation inter-institutions publiques en utilisant une unité monétaire propre qui sera un papier de monnaie (FCFA, dollar, euros, etc.). Cette monnaie qui va ressembler au DTS (droits de tirages spéciaux du FMI), si elle montre des signes de solidité, pourra évoluer vers des échanges avec les particuliers» a proposé l’enseignant-chercheur de l’Université Thomas Sankara.

Selon lui, cela est possible si les autorités travaillent à ce que cette monnaie serve dans les faits et à chaque occasion aux échanges.

«Il faut que les Burkinabès sachent qu’en Occident, ils (les gens) utilisent plusieurs monnaies simultanément et que cela ne pose pas de problèmes. C’est la solidité d’une monnaie et sa capacité à faciliter des échanges avec d’autres partenaires qui va assurer sa crédibilité», a-t-il dit.AaAaaaa
Le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a lancé le 2 août dernier, les activités de la Banque des dépôts du trésor afin d’offrir aux Burkinabè les services bancaires, à travers les trésoreries régionales, provinciales et départementales, a indiqué la présidence dans un communiqué.

La Banque des dépôts du trésor est ouverte aux institutions publiques, sociétés d’Etat et établissements publics de l’Etat, projets et programmes et aux collectivités territoriales.

Le Franc CFA, la monnaie officielle utilisée au Burkina est de plus en plus contestée et présentée comme une monnaie de la domination coloniale française.
Le Burkina Faso est engagé dans une lutte contre le terrorisme et contre toutes les autres formes d’agression, d’exploitation ou de domination.

Agence d’Information du Burkina
CK/ab

Moscou demande de l’aide au Niger après la prise en otage d’employés d’une société russe

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Moscou demande de l’aide au Niger après la prise en otage d’employés d’une société russe

MOSCOU, 9 août. /TASS/. La Russie a adressé au Niger une demande officielle d’aide après la prise en otage de deux employés vraisemblablement d’une entreprise russe, l’un étant citoyen de Russie et l’autre d’Ukraine, indique dans un commentaire la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

« Des terroristes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), qui a prêté allégeance à Al-Qaïda*, ont lancé le 18 juillet dans le sud-ouest du Niger, près du village de Mbanga (région de Tillaberi), une attaque contre des géologues effectuant des travaux d’exploration minière et contre les gardes assurant leur sécurité. Quatre personnes ont été enlevées et plusieurs militaires nigériens ont été tués, indique le texte. Une vidéo avec deux otages a été publiée sur les réseaux sociaux le 2 août. L’un d’eux s’est présenté comme Oleg Gret et l’autre comme Iouri (selon certaines informations, le premier est Russe et le second possède la nationalité ukrainienne). D’après les otages, ils travaillaient au Niger pour une entreprise russe et « ont été arrêtés » par le GSIM. Les géologues n’ont fait aucune déclaration au sujet d’éventuelles revendications des terroristes. »

« La Russie a adressé aux dirigeants du Niger une demande officielle de fournir l’aide nécessaire dans le contexte de ces évènements, ajoute Maria Zakharova. L’ambassade de Russie à Bamako (Mali), qui représente nos intérêts au Niger, reste en contact avec les autorités nigériennes. L’appel à l’aide a été également lancé aux partenaires maliens. »

La Russie prévoit « de redoubler d’efforts pour libérer les otages ». « Nous sommes fermement convaincus que les terroristes et autres forces destructrices ne pourront pas entraver la coopération qui passe à la vitesse supérieure entre la Russie et les pays de la région du Sahara et du Sahel », a déclaré le représentant officiel du ministère russe des Affaires étrangères.

Avec TASS

Mali: L’ambassadeur de Suède déclarée indésirable

Mali: L’ambassadeur de Suède déclarée indésirable

Ouagadougou, 9 août 2024(AIB)-Bamako a déclaré vendredi, l’ambassadeur de Suède Kristina Kuhnel, persona non grata, et lui a donné 72h pour quitter le territoire malien.
Agence d’information du Burkina

Nahouri/Inscription de la cour royale de Tiébélé : Les habitants de la cour disent « Dinléé » au gouvernement

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Nahouri/Inscription de la cour royale de Tiébélé : Les habitants de la cour disent « Dinléé » au gouvernement

Pô, (AIB)-La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, accompagnée de ses proches collaborateurs, étaient dans la cour royale de Tiébélé, ce mercredi 07 août 2024. Cette visite fait suite à l’inscription de la cour royale de Tiébélé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le 26 juillet 2024 à New Delhi en Inde.

C’est au son des tambours des hommes et de « Linlêê » des femmes de la cour royale que la gouverneure de la région du Centre-sud,   Massaladalo Yvette Nacoulma/Sanou et sa délégation ont été accueillies le mercredi 07 août 2024, à quelques encablures de la cour royale jusque devant la cour.

Cette expression musicale et accueil, selon Aboungou Anéyan, notable de la cour, témoigne de l’image de joie qui anime les habitants de la cour en particulier et toute la population de la commune de Tiébélé en générale, après l’inscription de la cour royale au patrimoine mondiale de l’UNESCO le 26 juillet dernier à New Delhi en Inde.

Après les salutations d’usages des notables de la cour, la gouverneure a expliqué que sa visite à Tiébélé, vise à féliciter tous les acteurs et les notables de la cour pour  leur engagement  et accompagnement dans le processus qui a abouti à l’inscription  de la cour royale sur la liste  du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Elle a indiqué que cette inscription est une preuve de la résilience du peuple Burkinabè à rester debout malgré le contexte sécuritaire et humanitaire difficiles.

« Tiébélé est content, à notre tour, nous disons un grand merci au gouvernement à travers le ministère de la culture et tous ceux qui ont œuvré pour l’inscription de notre cour royale, « Daaléé », a souligné le représentant des notables, des jeunes et des femmes de la cour royale, Aboungou Anéyan.

Selon lui, les membres de la famille et du comité local s’engagent à préserver les valeurs qui ont milité à ce que la cour soit inscrite sur la liste du patrimoine mondial.

« Le gouvernement a porté haut le nom de Tiébélé, nous allons garder cette flamme allumée», a conclu M. Anéyan.

La gouverneure a échangé avec les membres du comité local de gestion de la cour mis en place courant 2023 et dirigé par le préfet de Tiébélé.

Pour Massaladalo Yvette Nacoulma/Sanou, l’esprit de la rencontre vise à dynamiser ledit comité sur les actions urgentes à mettre en œuvre afin de contribuer  à valoriser davantage  et à garder l’intégrité  de la cour royale de Tiébélé.

« Cela permettra aux visiteurs à la cour d’avoir l’envie d’aller et de revenir », a soutenu Mme Nacoulma.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

 

 

 

 

 

 

 

Loroum/ Santé des populations : le haut-commissaire de la province encourage les acteurs

BURKINA-LOROUM-SANTE-VISITE-RESPONSABLE

Loroum/ Santé des populations : le haut-commissaire de la province encourage les acteurs

Titao, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Loroum, le Capitaine Djibril Bassolé, a rendu visite, le lundi 05 août 2024, au personnel de santé du CSPS Urbain et du CMA de Titao, afin de toucher du doigt les réalités du terrain et encourager les acteurs.

A Titao, les initiatives développées par le district sanitaire et les humanitaires ont contribué à faire fonctionner à minima le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) urbain et le Centre médical avec Antenne chirurgical (CMA) de Titao.

Malgré la situation sécuritaire difficile, le personnel se déploie pour soulager les populations.

La sortie du haut-commissaire de la province du Loroum, le Capitaine Djibril Bassolé, le lundi 05 août 2024, au CSPS Urbain et au CMA, vise à encourager les agents dans l’accomplissement de leurs missions.

« Nous sommes contents que les autorités soient venues nous rendre visite. Nous leur adressons nos remerciements. Avec l’hivernage l’affluence commence à se faire dans la formation et nos équipes sont mobilisées pour la circonstance », a affirmé le responsable du CSPS Urbain, Rachid Zaïda.

Au CMA, le haut-commissaire et les membres de la délégation, ont été accueillis par le personnel.

Dr Fayçal Konfé, médecin au CMA, s’est réjoui de la présence des autorités.

« Ça nous galvanise » a-t-il lancé et a toutefois partagé avec l’autorité quelques préoccupations.

« Il y a des examens qu’on ne peut pas faire ici et des kits essentiels qu’on ne dispose pas. Il y a assez de difficultés mais l’essentiel est fait pour soulager les populations » a relevé Dr Fayçal Konfé.

Au CSPS Urbain tout comme au CMA, le haut-commissaire Bassolé a visité les différents services.

A chacune des étapes, il s’est entretenu avec le personnel. L’autorité provinciale s’est dit fier du travail abattu et a adressé ses encouragements au Médecin-chef du district Dr Raphaël Zoundi et à toutes ses équipes.

« Les agents de santé se débrouillent bien malgré les difficultés liées à la situation sécuritaire. Nous jouerons notre partition afin que les problèmes posés puissent trouver solutions », a souligné le haut-commissaire.

Djibril Bassolé a invité les populations à accompagner les équipes de santé car cela permettra de les réconforter.

Avec le déplacement massif des populations des villages de la commune et des communes voisines à Titao et la fermeture de la plupart des formations sanitaires, le besoin en soins de santé se pose avec acuité.

Des postes avancés ont été également initiés par des humanitaires pour pallier le déficit de logistiques et de personnel soignant.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

 

 

La transformation numérique du secteur permettra d’atteindre les objectifs

Burkina/santé: La transformation numérique du secteur permettra d’atteindre les objectifs, (Secrétaire général)

Ouagadougou, 9 août 2024 (AIB)- Le secrétaire général du ministère en charge de la Santé, Dr Issa Ouédraogo a indiqué hier jeudi que la digitalisation du secteur de la santé permettra au ministère  d’atteindre ses objectifs.

Selon le Secrétaire général(SG)  du ministère en charge de la santé, Dr Issa Ouédraogo, la transformation numérique constitue un levier pour l’atteinte de la vision du ministère de la Santé.

Le SG s’exprimait hier jeudi à Ouagadougou, lors de la tenue de la première session ordinaire de l’année 2024 du comité e-Santé.

Pour lui, le comité e-Santé a été créé pour servir de  cadre d’échanges pour la mise en œuvre d’une transformation numérique cohérente et durable du secteur de la santé au Burkina.

Au cours de cette session de 2 jours, les participants vont passer en revue les interventions de santé numérique, les défis et les perspectives pour une transformation digitale réussie du secteur sanitaire.

Les membres du comité vont examiner également, le rapport d’évaluation de l’environnement de la santé numérique du ministère et l’état de la mise en œuvre des grandes interventions en santé numérique en cours.

Agence d’information du Burkina

YOS/no/ata

 

 

Le Burkina a enregistré la création de plus de 10 000 entreprises en 6 mois

Le Burkina a enregistré la création de plus de 10 000 entreprises en 6 mois

Ouagadougou, 9 août 2024 (AIB) – Le Burkina Faso a enregistré la création de plus de 10 000 entreprises au cours des six premiers mois de l’année 2024, a déclaré le ministre en charge du commerce et de l’industrie, Serge Poda, soulignant la confiance des investisseurs.

« En matière de création d’entreprises dans le secteur du commerce et de l’industrie, nous avons noté au cours de ces six premiers mois de l’année la création de plus de 10 000 entreprises au Burkina Faso », a indiqué le ministre en charge du commerce et de l’industrie, Serge Poda.

Pour M. Poda, cette situation témoigne de la confiance des investisseurs dans l’environnement d’affaires du pays. « Il y a donc des mesures qui ont été prises par le gouvernement pour faciliter ce climat d’affaires », a-t-il ajouté.

Le ministre en charge du commerce et de l’industrie s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de la séance d’évaluation semestrielle des contrats d’objectifs des différents ministères.

À mi-parcours, le ministre en charge du commerce et de l’industrie affiche un taux d’exécution de 62,05 % des objectifs assignés par le chef du gouvernement à ce département ministériel.

Selon le ministre, les principales activités menées au cours des six premiers mois de l’année concernent le renforcement du commerce avec la lutte contre la fraude et contre la vie chère.

Elles concernent également le développement du secteur industriel et la relance de certaines unités industrielles qui étaient en difficulté.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina/Entrepreneuriat : Une association forme près de 200 femmes et jeunes

Burkina-Association-Formation-Entrepreneuriat

Burkina/Entrepreneuriat : Une association forme près de 200 femmes et jeunes

Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB)- L’Association des femmes engagées pour la patrie (AFEP), a outillé jeudi, dans l’arrondissement n°8 de la ville de Ouagadougou, près de 200 femmes et jeunes en entrepreneuriat pour leur autonomisation financière.

L’Association des femmes engagées pour la patrie (AFEP) a organisé le jeudi 8 août 2024, dans les locaux de la mairie de l’arrondissement n°8 de la ville de Ouagadougou, une formation gratuite en entrepreneuriat au profit de près de 200 femmes et jeunes.

Selon la coordinatrice de l’AFEP, Aïssata Ilboudo/Cissé, cette formation a pour objectif de stimuler l’esprit d’entrepreneuriat des participants, d’apporter des outils nécessaires pour la création où la consolidation des entreprises déjà existantes.

Mme Ilboudo, a également précisé qu’elle va permettre de mettre à leur disposition tout un univers de possibilités au niveau de la microfinance publique ou privée, qui reste un catalyseur indispensable d’une entreprise en marche.

Elle a par ailleurs indiqué que l’association va toujours accompagner l’autonomisation financière des femmes et des jeunes ainsi que l’optimisation de leur apport dans le développement économique et social du pays.

Les formateurs délégués par le ministère en charge de la Jeunesse, Rabbi Paul Ouédraogo  et  Sidiki  Korgo, ont entretenu l’assistance sur  l’entrepreneuriat et sa gestion pour l’atteinte des objectifs fixés.

M. Ouédraogo et M. Korgo ont aussi encouragé les participants à mettre l’accent sur l’excellence de leurs différentes offres, l’innovation et surtout « la prise de risque » qui sont des éléments clés de l’entrepreneuriat.

Le président de la délégation spéciale (PDS) de l’arrondissement n°8  de la ville de  Ouagadougou, Alidou Congo, a félicité l’AFEP pour son initiative et encouragé les participants à entreprendre en leur souhaitant de la réussite.

Au terme de la formation, une remise d’attestation a été faite en présence d’un représentant du ministère en charge de la Jeunesse.

Agence d’information du Burkina

NO/hb/ata

 

 

Gourma/Santé : La lutte contre la malnutrition au menu des réflexions des acteurs

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Gourma/Santé : La lutte contre la malnutrition au menu des réflexions des acteurs

Fada N’Gourma, (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a présidé, le 07 août 2024 à Fada N’Gourma, la première session de l’année 2024 de l’atelier du Conseil régional de concertation en nutrition (CRN).

Les enquêtes SMART rapides réalisées en 2023 dans la région de l’Est ont déterminé les prévalences de la Malnutrition aiguë (MAG) de 13,1% pour la commune de Fada N’Gourma, 21,2% pour la commune de Diapaga, 17, 3% pour la commune de Matiacoali et 15,4% pour celle de Gayéri.

Pendant ce temps, le seuil MAG de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de 10%.

Ces résultats obtenus interpellent à plus d’un titre sur les efforts qui restent à fournir pour baisser de façon significative la prévalence de la malnutrition.

D’où la tenue de cet atelier le 07 août 2024 à Fada N’Gourma, du Conseil régional de concertation en nutrition (CRN), dont le thème est « Situation alimentaire et nutritionnelle dans un contexte de défis sécuritaire et humanitaire ».

Selon le directeur régional en charge de la Santé de l’Est, Dr Mahamady Yarbanga, ces taux de prévalence de MAG relevés par les dernières enquêtes SMART rapides de sa localité sont critiques.

Donc, il estime qu’il est urgent que les membres du CRN se penchent sur cette question épineuse pour le bonheur de la population en générale mais surtout pour les enfants de 0 à 5 ans et les femmes allaitantes.

S’agissant des causes de la montée exponentielle de MAG, le directeur régional a évoqué surtout l’insécurité criarde dans la localité qui ne facilite pas l’accès aux centres de santé des populations pour un dépistage rapide et une meilleure prise en charge.

Cet atelier offre aux agents de santé, aux ONG et associations ainsi qu’à tous les partenaires intervenant dans le domaine de la nutrition, l’opportunité de passer en revue les différents acquis mais aussi les difficultés qui pourraient entraver la lutte contre la malnutrition.

Le gouverneur de la région, Ram Joseph Kafando, a invité les différents acteurs à œuvrer dans une synergie d’action pour la résolution des problèmes de nutrition des populations de son entité administrative et plus spécifiquement pour les questions liées à la lutte contre la malnutrition qui s’inscrit comme une intervention à gain rapide pour l’atteinte des objectifs du développement durable.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

 

 

 

Léraba : 20 femmes déplacées internes reçoivent des kits de fin de formation

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Léraba : 20 femmes déplacées internes reçoivent des kits de fin de formation
Sindou, (AIB)-Le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), à travers l’Association grâce divine faso danfani plus (AGDFD- plus), a offert, le mercredi 07 août 2024 à Sindou, des kits complets de métiers à tisser et de teinture à 20 femmes déplacées internes, après leur formation dans la Léraba. La cérémonie a été présidée par le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo.

Dans le souci de promouvoir le Faso danfani tout en permettant aux femmes et jeunes filles en situation de vulnérabilité à s’auto prendre en charge, le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) à travers l’Association grâce divine faso danfani plus (AGDFD plus), a formé 20 femmes déplacées internes dans la Léraba.
C’était en collaboration avec la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire de la Léraba.

Du 18 juillet au 07 août 2024, soit 21 jours durant, ces apprenantes ont acquis des connaissances de base en teinture et tissage de petit métier.
L’apprentissage a pu été réalisé grâce à l’appui financier du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA).
Tout en saluant l’initiative, le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a réitéré ses encouragements à l’endroit de l’AGDFD plus et aux bénéficiaires.

La présidente de l’AGDFD plus, Gnissira Bado/Traoré, a lancé un appel de soutien aux bonnes volontés pour ces Personnes déplacées internes (PDI).
Quant au directeur provincial en charge de l’Action humanitaire de la Léraba, Ousmane Ouédraogo, il a insisté sur l’usage réel des kits qu’elles viennent de recevoir.
Il les a encouragées à s’adresser au Fond d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), pour booster leur projet.
Le chef d’antenne régionale des Cascades du FAFPA, Guidalo Tingueri, a exprimé la disponibilité de sa structure à accompagner la population dans la formation professionnelle et continue.
« Ainsi, ces bénéficiaires seront suivies et soutenues pour la suite de la formation qu’elles ont reçu », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina
MK/hb/yo

Loroum : L’atelier théâtre procède à la clôture des clubs d’écoute

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Loroum : L’atelier théâtre procède à la clôture des clubs d’écoute

Titao, (AIB)-Le 2e vice-président de la délégation spéciale de Titao, Oumarou Dialla, a présidé, le samedi 03 août 2024 à Titao, la cérémonie de clôture des clubs d’écoute de Titao, dans le cadre du Projet intégré d’accès à l’éducation, la nutrition, à la protection et aux services d’eau hygiène et assainissement des enfants affectés par la crise.

C’est une foule d’enfants scolarisés et non scolarisés qui ont pris d’assaut le samedi 03 août 2024, le siège de l’Atelier Théâtre du Loroum à Titao, pour la clôture des activités de la saison 2024. Ballets, chants et récitals ont rythmé la cérémonie.

Le 2e vice-président de la délégation spéciale de la commune de Titao, le commissaire de police Oumarou Dialla, a félicité l’ATL et ses partenaires de mise en œuvre du projet.

Il a invité les populations à scolariser les enfants issus des clubs afin qu’ils ne retombent pas dans l’oisiveté et l’obscurantisme.

« Les clubs ont été d’un intérêt certain pour la commune. Ils ont contribué à l’éducation des enfants d’une part mais aussi à une saine occupation», a souligné M. Dialla.

Le représentant des parents des apprenants a reconnu l’intérêt que revêtent ces clubs d’éducation pour les ménages.

« Avec le déplacement, nous étions perdus et ne savions que faire pour les enfants.  Cette initiative a donc été la bienvenue pour nous du fait qu’elle a permis à nos enfants de retrouver un cadre d’apprentissage », a-t-il ajouté.

Embouchant la même trompette, la représentante des femmes a salué cette initiative qui, au-delà de l’aspect éducatif, a contribué selon elle à renforcer la résilience économique des femmes.

« Avec ce projet, des vendeuses de galettes, beignets et bouillie ont pu relancer leurs activités en servant du goûter aux apprenants», a dit la représentante.

Dans le bilan qu’il a dressé, le point focal du projet, Noufou Boïna, a indiqué que le projet est allé au-delà de ses objectifs.

« Nous avons accueilli dans les clubs de Titao 465 enfants sur une prévision de 300. En outre, 300 ménages vulnérables ont bénéficié de kits Wash et de postes radios pour promouvoir l’hygiène et l’assainissement et poursuivre l’éducation des enfants dans les ménages. C’est donc un bilan satisfaisant que nous tirons de la mise en œuvre du projet », a expliqué M. Boïna.

Face à la situation sécuritaire difficile marquée par les déplacements massifs de populations et la fermeture des classes dans plusieurs zones, les besoins d’éducation des enfants se sont multipliés dans les zones d’accueil.

C’est pour apporter une réponse à cette situation que le consortium EDUCO/ATL/AMMIE/ASG, a décidé de porter le « Projet intégré d’accès à l’éducation, la nutrition, à la protection et aux services d’eau hygiène et assainissement des enfants affectés par la crise ».

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Sous les critiques, l’ONU accouche de son premier traité contre la cybercriminalité

Sous les critiques, l’ONU accouche de son premier traité contre la cybercriminalité

Ouagadougou, 9 aout 2024 (AIB/AFP)-Les Etats membres de l’ONU ont approuvé jeudi leur premier premier traité pour lutter contre la cybercriminalité, un texte immédiatement fustigé par les défenseurs des droits humains et les grandes industries de la tech qui alertent contre un outil de « surveillance » mondiale.

Après trois ans de négociations formelles, et une dernière session de deux semaines à New York, la « Convention des Nations unies contre la cybercriminalité » a été approuvée par consensus et sera soumise ultérieurement à l’Assemblée générale pour adoption formelle.

« Je considère que les documents (…) sont adoptés. Merci beaucoup, bravo à tous ! », a lancé sous les applaudissements Faouzia Boumaiza Mebarki, présidente du comité intergouvernemental créé en 2019 pour rédiger ce traité, sur une proposition de la Russie.

Le nouveau traité, qui pourra entrer en vigueur après avoir été ratifié par 40 Etats, vise à « combattre plus efficacement la cybercriminalité » et à renforcer la coopération internationale en la matière, citant notamment les images pédopornographiques ou le blanchiment d’argent.

« Nous avons démontré l’importance de la volonté politique et notre détermination collective pour empêcher et combattre la cybercriminalité grâce à la coopération internationale », s’est félicitée la déléguée sud-africaine, saluant au nom du groupe Afrique une « Convention historique ».

« L’assistance technique et le renforcement des capacités offriront le soutien nécessaire aux pays qui disposent d’infrastructures cyber moins développées », a-t-elle ajouté.

– « Utilisé pour réprimer » –
Mais les opposants au traité, alliance inhabituelle entre défenseurs des droits humains et grandes entreprises de la tech, dénoncent eux un périmètre bien trop large.

Le texte prévoit notamment qu’un Etat peut, pour enquêter sur tout crime passible d’au moins quatre ans de prison dans sa loi nationale, demander aux autorités d’un autre Etat toute preuve électronique liée à ce crime et également réclamer des données à un fournisseur d’accès.

Ce sera « une catastrophe pour les droits humains et c’est un moment sombre pour l’ONU », a déclaré à l’AFP Deborah Brown, de Human Rights Watch, décrivant un « outil multilatéral de surveillance sans précédent ».

« Il peut être utilisé pour réprimer les journalistes, les militants, les personnes LGBT, les libres penseurs et d’autres, par-delà des frontières », a-t-elle déploré.

Dans ce contexte, le Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme avait émis de sérieuses réserves sur le texte, appelant cette semaine les Etats à « s’assurer que les droits humains soient au coeur de la Convention ». « Les défenseurs des droits, les chercheurs et les enfants ne devraient pas craindre une criminalisation d’activités protégées », avait-il ajouté sur X.

Si la lutte contre la pédopornographie et l’exploitation sexuelle des enfants fait consensus, certains s’inquiètent d’une criminalisation possible de selfies intimes ou d’images prises par un mineur lors d’une relation sexuelle consentie.

– « Saturé de gardes-fou » –
« Malheureusement, (le comité) a adopté une convention sans répondre à nombre des défauts majeurs identifiés par la société civile, le secteur privé et même l’organe de l’ONU pour les droits de l’Homme », a dénoncé auprès de l’AFP Nick Ashton-Hart, qui menait à ces négociations la délégation de l’organisation Cybersecurity Tech Accord, rassemblant plus de 100 entreprises du secteur comme Microsoft ou Meta.

« Nous ne pensons pas que les Etats devraient signer ou appliquer cette convention », a-t-il plaidé.

Certaines délégations estiment à l’inverse que le traité fait trop de place aux droits humains.

La Russie, soutien historique de ce processus, a ainsi déploré il y a quelques jours un traité « plus que saturé par des gardes-fou liés aux droits humains », accusant certains pays de « poursuivre des objectifs étroits et égoïstes sous couvert de valeurs démocratiques ».

Lors de la session d’approbation du texte jeudi, l’Iran a de son côté tenté de faire supprimer plusieurs clauses aux « défauts importants ».

L’un des paragraphes visés souligne notamment que « rien dans cette Convention ne doit être interprété comme permettant la répression des droits humains ou des libertés fondamentales »: liberté d’expression, de conscience, d’opinion, de religion, d’association…

Cette requête de suppression a été rejetée par 102 voix contre, 23 pour (dont Russie, Inde, Soudan, Venezuela, Syrie, Corée du Nord, Libye) et 26 abstentions. Ni l’Iran ni aucun autre pays n’a toutefois choisi d’empêcher l’approbation par consensus.

AIB Avec AFP

Un nouvel avion pour Air Burkina d’ici septembre 2024

Un nouvel avion pour Air Burkina d’ici septembre 2024

Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB)-Le ministre Roland Somda a annoncé jeudi, l’acquisition d’un nouvel avion pour la compagnie nationale Air Burkina d’ici le mois de septembre 2024.

Il a ajouté que cet avion appartiendra en propre à la compagnie Air Burkina, précisant que, contrairement à la pratique antérieure, il ne s’agit pas d’une location.

Selon M. Somda, la location dans le domaine de l’aviation n’est pas une solution pérenne.

Le ministre Roland Somda s’exprimait jeudi à Ouagadougou lors de la séance d’évaluation des contrats d’objectifs assignés aux différents ministres durant le premier semestre de 2024.

Il a également confié qu’une équipe s’est rendue en Chine pour vérifier l’avion que le pays souhaite acquérir.

Des essais ont été effectués, et il ne reste plus qu’à finaliser la procédure d’acquisition en collaboration avec le ministère des Finances, a dit M. Somda.

Avec le remaniement ministériel du 1er août 2024, Roland Somda a quitté les Transports pour le Sport et la Jeunesse.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata

L’Afrique ne doit pas rompre ses relations avec l’Ukraine, affirme Washington

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-AFRIQUE-RELATIONS-UKRAINE

L’Afrique ne doit pas rompre ses relations avec l’Ukraine, affirme Washington

WASHINGTON, 8 août. /TASS/. L’administration américaine estime que les pays africains ne doivent pas rompre les relations diplomatiques avec l’Ukraine à cause du soutien de Kiev aux terroristes, a déclaré lors d’un point de presse Matthew Miller, le porte-parole du département d’État américain.

« Nous estimons toujours que les relations diplomatiques sont importantes et que c’est bien que des pays se parlent et ont la possibilité de résoudre les litiges et les problèmes existants », a-t-il déclaré au sujet de la rupture des relations avec l’Ukraine par certains pays d’Afrique.

« La diplomatie est importante et nous appelons donc ces pays à continuer de se parler », a-t-il ajouté.

Interrogé pour savoir si les pays africains se tournaient vers la Russie, Matthew Miller a de nouveau sévèrement critiqué la politique de Moscou dans la région.

Le Mali, puis le Niger, ont annoncé la rupture de leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine en raison du soutien de Kiev aux terroristes dans le pays africain. Ces mesures font suite à une déclaration du porte-parole de la Direction générale des renseignements de l’Ukraine, Andreï Ioussov, concernant l’implication de Kiev dans l’attaque menée par des groupes terroristes armés contre des membres des forces de défense et de sécurité maliennes fin juillet dans la région de Tinzaouatène, au nord-est du pays, près de la frontière avec l’Algérie.

Selon Leadership, le projet en cours de mise en œuvre a été lancé en janvier de cette année par la fondation d’aide aux forces armées ukrainiennes Revenez vivant (reconnue par le ministère russe de la Justice comme une organisation indésirable). Agissant par l’intermédiaire de l’ambassade d’Ukraine en Mauritanie, la fondation a commencé à recruter des terroristes, qui ont ensuite été transférés sur le territoire ukrainien, où ils ont été formés aux méthodes de guerre modernes, notamment à l’utilisation de drones et d’explosifs, souligne la publication. Selon la publication, l’attaque terroriste menée du 25 au 27 juillet contre les forces armées maliennes par les séparatistes touareg dans la région de Tinzaouatène témoigne de l’implication active de l’Ukraine dans la formation de combattants pour déstabiliser la région.

Avec TASS

Ganzourgou : Un appel à l’unité nationale lancé à Zoungou

Ganzourgou : Un appel à l’unité nationale lancé à Zoungou

Zorgho, 8 août 2024 (AIB)-Le Haut-Commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a présidé la cérémonie de montée des couleurs, organisée ce mardi 6 août 2024 dans le département de Zoungou. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’initiative de la montée des couleurs de façon tournante dans les services et départements de la province. Ce fut l’occasion pour elle de lancer un appel vibrant à l’unité nationale aux populations de ce département.

Réunis à la préfecture, les directeurs provinciaux de services et les représentants des différentes couches sociales de Zoungou ont assisté à ce moment fort de la vie de la commune.

Le cérémonial de la montée des couleurs a été exécuté par la police nationale au rythme de l’hymne national, entonné en langue nationale mooré par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Après ce cérémonial, le préfet du département de Zoungou, M. Mahamoudou Consigui, a, au nom des forces vives de la commune, remercié Mme le Haut-Commissaire et l’ensemble des directeurs provinciaux de services pour avoir choisi sa circonscription pour cette cérémonie importante.

« Votre présence parmi nous est une grande marque d’honneur et nous encourage à poursuivre nos efforts pour le développement de notre localité », a-t-il dit.

Dans son discours, Mme Sorgho/Gouba a souligné l’importance de ces cérémonies qui, dit-elle, « sont un acte symbolique empreint de sobriété mais lourd de signification, car elles nous rappellent le sens du patriotisme, du vivre-ensemble, ainsi que notre appartenance à un destin commun et à un même patrimoine à préserver. »

Face aux défis sécuritaires que traverse le pays, le Haut-Commissaire a insisté sur la nécessité de renforcer l’unité et la cohésion entre les Burkinabè.

« Si nous avons décidé d’inclure les départements dans ces cérémonies tournantes, c’est dans l’optique de pouvoir passer ce message d’unité et de vivre-ensemble », a-t-elle déclaré.

Pour elle, « Il n’y a aucun sacrifice de trop lorsqu’il s’agit de défendre la Patrie, car elle est le seul héritage qui sera légué aux générations futures. »

Outre l’aspect patriotique, la cérémonie a également été l’occasion d’aborder des questions de santé publique.

Le Haut-Commissaire a rappelé l’importance de la prévention des maladies liées au manque d’hygiène, notamment le paludisme et la dengue. Elle a invité les populations à collaborer avec les agents de santé lors des campagnes de vaccination.

Ce fut aussi l’occasion pour le Haut-Commissaire de procéder à une plantation symbolique d’un arbre en guise d’invitation aux populations de Zoungou à contribuer à la réussite de la campagne nationale de reboisement, édition 2024.

La mobilisation des populations de Zoungou a été saluée par le Haut-Commissaire. Pour elle, cela témoigne de leur attachement aux valeurs républicaines et de leur volonté de contribuer à la construction d’un Burkina Faso uni et prospère.
Agence d’information du Burkina
Moïse SAMANDOULGOU

Ganzourgou : Le Haut-Commissaire à l’écoute des populations de Zoungou

Ganzourgou : Le Haut-Commissaire à l’écoute des populations de Zoungou

Zorgho (AIB) – Le Haut-Commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a tenu une rencontre d’échanges avec les forces vives de la commune de Zoungou (25 km au nord-est de Zorgho) le 6 août 2024. La rencontre a eu lieu dans la salle de réunions de la mairie, à l’issue de la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée de proximité, a permis un dialogue direct et franc entre la première responsable administrative de la province et les populations représentées par les leaders des organisations de jeunesse, de femmes, les chefs de services départementaux, ainsi que les autorités coutumières et religieuses.

Pour le Haut-Commissaire, l’objectif de cette rencontre était de recueillir les préoccupations des citoyens, d’apporter des réponses immédiates dans la mesure du possible, et de transmettre les autres doléances aux autorités compétentes.

Le Médecin-Chef du district sanitaire (MCD) de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, a saisi l’occasion pour sensibiliser l’assistance sur les risques liés au paludisme, à la dengue, et aux hépatites.

Ses explications détaillées, appuyées par des chiffres concrets, ont permis de mieux appréhender l’ampleur de ces problèmes de santé publique.

Il a invité les populations à se protéger contre les piqûres de moustiques, à veiller à la prise des médicaments distribués lors des campagnes de chimio-prévention du paludisme saisonnier, et à assainir leur cadre de vie.

Les échanges ont ensuite porté sur les préoccupations quotidiennes des populations. L’état des infrastructures routières, l’accès aux soins, l’hygiène et l’assainissement, la prolifération du moustique tigre qui transmet la dengue, et la vaccination contre l’hépatite B ont été, entre autres, les questions abordées.

Face à ces sollicitations, le Haut-Commissaire a assuré les populations de sa détermination à œuvrer pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

Elle a pris note de toutes les préoccupations exprimées et s’est engagée à rendre compte à qui de droit pour des réponses appropriées. Elle a toutefois invité les populations à une plus grande participation communautaire dans les actions de développement.

Cette rencontre a été saluée par les participants qui y ont vu une preuve de la volonté des autorités de se rapprocher des populations.

Elle a également permis de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté et de susciter un esprit de responsabilité collective.
Agence d’information du Burkina
Moïse SAMANDOULGOU

Ganzourgou : Les VDP de Zoungou livrent leurs préoccupations au Haut-commissaire

Ganzourgou : Les VDP de Zoungou livrent leurs préoccupations au Haut-commissaire

Zorgho, 8 août 2024 (AIB) – Le Haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a rencontré les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de la commune de Zoungou, le mardi 6 août 2024. L’objectif de cette rencontre, tenue dans la salle de réunions de la mairie, était d’encourager les VDP et de recueillir leurs préoccupations afin d’y apporter des réponses appropriées.

Les échanges ont essentiellement porté sur les difficultés rencontrées par les VDP sur le terrain ainsi que sur les moyens de renforcer leur efficacité.

Les VDP se sont réjouis de la tenue de cette rencontre. Ils ont remercié le Haut-commissaire pour l’initiative, ainsi que leur coordonnatrice provinciale, Mme Bintou Ouédraogo/Ouédraogo, par ailleurs Directrice provinciale de la police nationale, pour son dévouement à leur encadrement.

Ils ont salué les efforts du gouvernement pour leur équipement, tout en soulignant la nécessité de renforcer ces efforts. Ils ont également exprimé le souhait d’un accompagnement accru pour répondre à leurs besoins sociaux.

Le Haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a alors encouragé les VDP à poursuivre leurs actions salutaires. Elle les a remerciés pour leur engagement et leur a assuré le soutien des autorités.

Elle a promis de transmettre leurs préoccupations aux autorités compétentes, tout en demandant aux populations de continuer à soutenir l’effort de paix, afin que certaines préoccupations puissent trouver des solutions endogènes.

Cette rencontre, longtemps attendue par les VDP, s’est tenue en marge de la cérémonie de montée des couleurs organisée dans cette localité.

Elle intervient dans un contexte marqué par la détermination du gouvernement burkinabè à vaincre le terrorisme dans le pays.

Elle a permis de renforcer le dialogue entre les autorités administratives et ces acteurs engagés dans la lutte contre le terrorisme.
Agence d’information du Burkina
Moïse SAMANDOULGOU

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