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District sanitaire de Boulsa : 44 191 enfants seront vaccinés contre la poliomyélite 

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District sanitaire de Boulsa : 44 191 enfants seront vaccinés contre la poliomyélite

Boulsa 13 nov.2024 (AIB)- 44 191 enfants de 0 à 59 mois seront vaccinés contre la poliomyélite du 13 au 18 novembre 2023, dans le district sanitaire de Boulsa. Ce 2e passage de la poliomyélite, dans la province du Namentenga est couplé à la journée nationale de supplémentation en vitamine A, au déparasitage et au dépistage de la malnutrition. L’information qui a été donnée hier mercredi, au cours d’une rencontre avec les leaders communautaires et les hommes des médias va permettre de déconstruire certaines mentalités sur la vaccination pour l’atteinte d’un taux de 100%.

Pour ce 2e passage dans le district sanitaire de Boulsa, chef-lieu de la province du Namentenga, de la région du Centre-Nord, au total 44 191 enfants âgés de 0 à 59 mois recevront leurs doses contre la poliomyélite.

Cette vaccination est couplée à la journée nationale de supplémentation en vitamine A, au déparasitage et au dépistage de la malnutrition.

La vitamine « A » va concerner les enfants de 6 à 59 mois. La dose d’albendazole sera administrée aux enfants de 12 à 59 mois pour leur déparasitage et la prise du tour du bras pour dépister les malnutris concernera les enfants de 6 à 59 mois.

Les leaders religieux ont également appelé la population à la mobilisation générale pour la réussite de la présente campagne de vaccination.

Le responsable du Programme élargi de vaccination (PEV), Rasmani Zagré a au nom du médecin-chef du district remercié les participants pour leur engagement à leurs côtés.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

Burkina/Manuels scolaires : Les éditeurs privés appellent à leur implication totale pour lutter contre la piraterie

Burkina/Manuels scolaires : Les éditeurs privés appellent à leur implication totale pour lutter contre la piraterie

Ouagadougou, 14 nov. 2024 (AIB) – L’Association des éditeurs du Burkina Faso (ASSEDIF) a appelé jeudi, le gouvernement à l’impliquer dans l’édition des manuels scolaires pour lutter contre la piraterie.
Dénonçant l’insuffisance et le piratage des manuels scolaires, l’Association des éditeurs du Burkina Faso (ASSEDIF) a demandé à l’État d’étendre l’édition de ces manuels aux éditeurs privés pour lutter contre la contrefaçon.
Selon le président de l’ASSEDIF, Yélwouière Hermann Somé, l’État a actuellement le monopole de l’édition des manuels scolaires. Or, faute de moyens, le nombre de livres édités pour tout le Burkina Faso ne satisfait pas les besoins des apprenants.
Le manque est alors comblé par les contrefacteurs, malgré l’interdiction par la loi, a déploré le président des éditeurs.
M. Somé, qui s’exprimait à Ouagadougou lors d’une conférence de presse, a indiqué que l’édition des livres par les cadres du ministère de l’Éducation de base et ceux de l’Enseignement secondaire est contre-productive, car les délais d’édition sont excessivement longs.
Pour Hermann Somé, l’État gagnerait à ouvrir l’édition des outils d’apprentissage au secteur privé, car, de toute manière, le gouvernement achètera toujours ces manuels pour les mettre gratuitement à la disposition des élèves.
Cela permettrait également aux éditeurs privés de suivre la vente et la distribution de ces manuels afin de lutter contre la fraude, a ajouté le représentant des éditeurs.

À l’en croire, l’édition conjointe de ces manuels scolaires avec l’État représente un enjeu économique pour le développement de l’industrie du livre, en ce sens qu’elle crée des emplois et des ressources pour produire de la littérature générale.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Burkina : La Croix-Rouge chinoise soutient l’Université Thomas Sankara avec du matériel sanitaire

Burkina : La Croix-Rouge chinoise soutient l’Université Thomas Sankara avec du matériel sanitaire

Ouagadougou, 14 nov. 2024 (AIB) – La Croix-Rouge chinoise a offert, jeudi, aux étudiants de l’Université Thomas Sankara (UTS), du matériel sanitaire, dans le cadre de la semaine dédiée à la santé de la reproduction.

« Nous avons pour mission de fournir des services médicaux et des formations sanitaires, d’organiser des échanges académiques et culturels, d’effectuer des consultations médicales régulières gratuites et de faire des dons de médicaments et de matériel », a déclaré le chef de mission chinois, Chen Daohu.

Selon lui, la Croix-Rouge chinoise a remis ce don de matériel sanitaire d’une valeur de plus d’un million de F CFA au premier responsable de l’Université Thomas Sankara (UTS) pour contribuer à la prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des étudiants.

M. Daohu, qui s’exprimait jeudi à l’UTS de Ouagadougou, dans la périphérie Est de la ville, a précisé que le don comprend, entre autres, de l’artéméther injectable, des boules de coton alcoolisées, des seringues jetables, ainsi que des kits de dépistage de l’hépatite B et de la syphilis.

« Nous sommes engagés dans les services médicaux au CHU de Tengandogo. Du 1er mars 2024 au 31 octobre 2024, nous avons réalisé 5 353 consultations, 1 668 hospitalisations, 46 coronarographies, 147 interventions chirurgicales, 217 anesthésies, 142 gastroscopies et 26 coloscopies. En outre, 1 657 patients ont bénéficié d’un traitement en médecine traditionnelle chinoise », a-t-il ajouté.

Le chef de mission a expliqué qu’à travers ces activités, la Croix-Rouge chinoise souhaite renforcer la sensibilisation des étudiants à la prévention des maladies et améliorer leur santé physique.

Le directeur général (DG) du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), Pr Noël Thiombiano, a souligné que les infections sexuellement transmissibles sont les principaux motifs de consultation dans les unités de santé de la reproduction des services de santé de sa structure.

À titre d’exemple, M. Thiombiano a révélé que les hépatites B et C présentent une prévalence respective de 10 à 12 % et de 3 à 5 % de cas positifs lors des dépistages. De nombreuses situations de grossesses non désirées et des soins après avortement sont également notifiés dans les services de santé à Ouagadougou et dans les régions.

Le DG du CENOU a ajouté que ces statistiques interpellent les autorités à promouvoir les droits en matière de santé sexuelle et de reproduction (DSSR).

Pr Noël Thiombiano a également remercié la mission médicale chinoise qui, depuis deux ans, se tient aux côtés du CENOU pour améliorer la santé des étudiants.

Agence d’information du Burkina
YK-NO/ata

Gestion du foncier : les acteurs se concertent pour une meilleure prise en charge

Gestion du foncier : les acteurs se concertent pour une meilleure prise en charge

(Ouagadougou, 14 novembre 2024). L’Autorité Nationale de Coordination du Foncier (ANCF) organise, les 14 et 15 novembre, une table ronde avec les acteurs majeurs du foncier au Burkina Faso. L’objectif est de permettre aux différentes parties prenantes de cerner, d’une part, les missions de cette structure, et d’autre part, de mieux se connaître et dégager des perspectives pour une meilleure prise en charge de la question foncière.

Les participants à cette rencontre sont issus des structures administratives intervenant dans le foncier, d’organisations de la société civile, de promoteurs immobiliers et de l’Ordre des notaires. Selon le Secrétaire technique de l’ANCF, Sibiri HEBIE, il y a une multitude d’acteurs en charge du foncier qui, malheureusement, ne disposent pas encore d’un cadre d’échange.

Il y a donc la nécessité d’une synergie d’action de l’ensemble des acteurs, publics comme privés. « C’est pour cela que nous avons jugé bon d’inviter tous les acteurs pour qu’ils se connaissent mieux et puissent ensemble, identifier les besoins pressants et élaborer une feuille de route pour aviser l’autorité et voir comment aborder la question foncière dans les jours à venir », a expliqué le Secrétaire technique de l’ANCF, Sibiri HEBIE.

« Aujourd’hui, le foncier, quoi qu’on dise est une bombe à retardement pour notre pays. Mobiliser tous les acteurs qui interviennent dans la chaîne foncière, permettra à tous d’être sur la même longueur d’onde et voir ensemble les perspectives pour sécuriser le foncier au Burkina Faso », a soutenu le président de l’Ordre des notaires, Me Yacouba DEMBELE.

Florentin KAFANDO, membre de la Coordination nationale des promoteurs immobiliers du Burkina (UNAPIB) lui, s’est réjoui de l’invitation des promoteurs immobiliers à cette table ronde. « L’initiative est noble et nous ne pouvons qu’exprimer notre gratitude vis-à-vis de l’autorité qui a entamé une démarche concertante relative à la gestion de la problématique du foncier », a-t-il indiqué. M. KAFANDO espère qu’avec la création de l’ANCF des solutions seront trouvées pour la gestion du passif foncier au Burkina Faso.

Le conseiller spécial du Premier ministre chargé du foncier, Blaise YODA a, lui aussi, salué la création de l’ANCF. « Le foncier est une matière très stratégique pour notre pays. Mais les compétences étaient disparates, souvent conflictuelles au sein des départements ministériels. Il fallait un cadre fédérateur de tous les acteurs fonciers, et l’ANCF est justement ce cadre fédérateur », a souligné M. YODA.

L’ANCF a été créée en février 2024 dans le but d’assainir la gestion foncière au Burkina Faso.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina : La pisciculture, un secteur très rentable à condition de se former au préalable, selon Dr Saïdou Santi

Burkina : La pisciculture, un secteur très rentable à condition de se former au préalable, selon Dr Saïdou Santi

Bobo-Dioulasso, 13 nov. 2024 (AIB)-L’élevage de poissons, ou pisciculture, est un secteur d’activités très rentable au Burkina Faso, avec un retour sur investissement rapide, a indiqué mercredi l’enseignant-chercheur Dr Saïdou Santi. Toutefois, il conseille à ceux qui souhaitent s’y lancer de se former au préalable pour éviter de jeter leur argent par les fenêtres.

Aujourd’hui, la forte demande de poisson pour la consommation justifie l’absence de mévente chez la plupart des pisciculteurs professionnels, a indiqué mercredi Dr Saïdou Santi, enseignant-chercheur à l’université Nazi Boni, au sein de l’Unité de recherche aquaculture et biodiversité aquatique (UR-ABAQ).

« Certains producteurs ont déjà vendu tout leur poisson avant même qu’il arrive à terme », a déclaré Dr Saïdou Santi.

Selon lui, la pisciculture est hautement rentable, car les Burkinabè cherchent de plus en plus à connaître la provenance de leurs aliments. « C’est pourquoi beaucoup préfèrent le poisson produit localement », a-t-il expliqué.

Malgré une production nationale qui ne représente que 14 % de la consommation de poisson au Burkina Faso, les pisciculteurs ne connaissent pas de mévente, a-t-il souligné.

En collaboration avec l’union des pisciculteurs, Dr Santi a ajouté que les membres de la faîtière s’en sortent grâce à la rentabilité de leur activité.

L’enseignant-chercheur s’exprimait mercredi 13 novembre 2024, au cours d’un entretien dans le cadre d’une caravane de presse organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur, à travers sa direction de communication.

Pour l’enseignant-chercheur, le secteur de la pisciculture est très prometteur. Il encourage donc les acteurs à se former pour éviter les pertes.

« Il faut que les gens se forment et évitent l’auto-formation avant de se lancer dans l’élevage de poissons », a-t-il précisé.

« Si vous ne maîtrisez pas les aspects techniques comme la gestion des individus (poissons), l’alimentation et la gestion des infrastructures, vous allez investir des millions sans retour sur investissement adéquat, faute de compétences techniques. »

Dr Santi a également appelé les pisciculteurs à solliciter les services de structures compétentes pour la conception de leurs projets d’investissement.

Avec un cycle d’environ six mois, le poisson peut être vendu dès quatre mois si son alimentation est de qualité et régulière.

Le spécialiste recommande par ailleurs des productions échelonnées : « Si vous avez six bassins, au lieu de les empoissonner tous en même temps, empoissonnez deux bassins par mois. Ainsi, vous aurez du poisson à vendre en continu », a-t-il conseillé.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Musique : « Colombe », nouvel opus de la slameuse burkinabè Otemptic

Musique : « Colombe », nouvel opus de la slameuse burkinabè Otemptic

Ouagadougou, 13 nov. 2024 (AIB) – L’étoile montante du slam burkinabè, Adjaratou Kabré, dite Otemptic, a lancé sur le marché un single intitulé « Colombe » pour magnifier la femme et sa combativité dans la vie sociale.

Le titre de cet opus, dont le clip est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement locales, « honore la femme pour sa combativité, son sacrifice, sa résilience et sa persévérance dans une société qui la marginalise et l’empêche de s’épanouir », a confié la slameuse.

Adji Kabré explique que la femme incarne « la paix, comme une colombe qui ne demande qu’à être libre comme le vent ».
« Colombe est destinée à toute la gent féminine et masculine, fervents défenseurs de son affranchissement et de ses choix de vie, à la femme et à l’homme conscients, à la femme respectable et respectée, à celle qui s’assume et s’estime, à celle qui fait preuve d’audace et connaît le vrai sens de l’émancipation », a ajouté la slameuse, indignée par ceux qui maltraitent les femmes.

Elle espère, avec cette œuvre musicale, apporter une pierre à l’édifice dans cette lutte pour l’émancipation de la mère, de la fille, de la sœur et de l’épouse que représente la femme.

Le 13 avril dernier, Otemptic avait également sorti son single « De toutes les couleurs » pour inviter les Burkinabè à plus de patriotisme afin de mieux lutter contre le terrorisme.

Agence d’information du Burkina
AS/ata

Dori : Des vivres et du carburant pour soutenir les efforts de reconquête du territoire national

Dori : Des vivres et du carburant pour soutenir les efforts de reconquête du territoire national

Dori, (AIB)-Le chargé de mission à la présidence du Faso, Ali Bokoum, a remis le mardi 12 novembre 2024 à la direction régionale de la police nationale du Sahel des vivres et la somme de 1 000 000 FCFA en signe de soutien et de reconnaissance pour les efforts de reconquête et de sécurisation menés par les Forces combattantes dans la région du Sahel.
Le don est composé de 1,5 tonne de riz, 15 cartons de savon, 10 cartons de pâtes alimentaires et 3 bidons d’huile. Outre ces vivres, il a également remis la somme de 1 000 000 FCFA.

« Ce don est une manifestation de reconnaissance et de solidarité envers les forces de défense et de sécurité qui opèrent dans la région du Sahel », a déclaré M. Ali Bokoum, chargé de mission à la présidence du Faso.

Selon M. Bokoum, les FDS accomplissent un travail remarquable dans le cadre de la défense et de la reconquête du territoire national, et il est important que les populations fassent preuve de reconnaissance et d’encouragement à leur égard.

Il a exhorté l’ensemble de la communauté de la région à répondre à l’appel des plus hautes autorités du pays en participant à l’effort de paix. « La victoire sur le terrorisme n’est possible qu’avec l’accompagnement et la participation active de l’ensemble des filles et fils de la région du Sahel à l’œuvre de reconquête nationale », a confié M. Bokoum.

Au nom du directeur régional de la police nationale, le commissaire principal de police, M. Bassoumaila Traoré, a exprimé toute sa gratitude au donateur et a promis que le don serait utilisé à bon escient. M. Traoré a émis le souhait que le geste de M. Ali Bokoum fasse des émules dans la communauté. « Les FDS attendent de la compréhension et de la collaboration de la part des populations de la région du Sahel », a-t-il conclu.

Le secrétaire général de la région du Sahel, M. Abdoul Karim Zongo, a réitéré cet appel en exhortant l’ensemble des Forces vives régionales à suivre l’exemple du chargé de mission à la présidence du Faso, M. Ali Bokoum.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata

Burkina : Libération de combattants et d’avocats en otage, une nouvelle série de victoires des forces combattantes, commentaire

Burkina-Armée-Puissance
Burkina : Libération de combattants et d’avocats en otage, une nouvelle série de victoires des forces combattantes, commentaire

Ouagadougou, 14 nov. 2024 (AIB) – La libération de cinq FDS faits otages dans la région de l’Est, de deux avocats dans la Boucle du Mouhoun, combinée à l’organisation simultanée et sans incident du Tour de Faso et du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), montrent à suffisance que l’armée burkinabè a atteint un autre niveau d’efficacité et de professionnalisme. La nette amélioration de la capacité de nos soldats est testée avec succès sur les bandits armés.
En effet, le mois de septembre et d’octobre aura été bien sombre pour ces terroristes dans plusieurs régions du pays. L’écho du front publié par l’AIB le 7 novembre dernier en témoigne cela. Dans les régions de l’Est, du Nord, du Centre-Nord et du Centre-est, l’armée burkinabè a fait pleuvoir de la foudre sur les forces du mal. Au bilan : des dizaines de terroristes anéantis et du matériel récupérés. Une avancée notable est enregistrée sur plusieurs fronts, permettant par endroits la reprise des activités administratives.
En témoigne la levée du couvre-feu ce 11 novembre par le gouverneur dans la région de l’Est. Une région qui était sous couvre-feu depuis plusieurs années et la reprise des activités du Tribunal de grande instance de Tougan, pour ce ne citer que ces deux cas, sont des signes palpables que la peur est en train de changer de camp. Les forces combattantes impriment leurs marques indélébiles sur les différents théâtres.
Assaillie par nos forces combattantes, la nébuleuse se délite. L’hydre perd de plus en plus ses tentacules.
Le dernier convoi de ravitaillement de la ville de Titao, effectué en moins de deux heures, alors que jadis il fallait plusieurs jours pour le trajet d’environ 50 kilomètres, est encore une autre preuve de l’emprise des forces combattantes sur le front.
Ces victoires méritent d’être célébrées n’en déplaise à ceux qui estiment qu’il ne faut pas parler du train qui arrive à l’heure.
Beaucoup de zones ont été libérées, d’autres sont consolidées où en voie de l’être.
Des populations ont été réinstallées.
Cependant, la consolidation définitive de tous ces efforts mérite l’implication de tous les acteurs. Tout geste, aussi infime soit-il, peut contribuer à la victoire définitive sur l’ennemi. Par nos gestes, nous contribuons soit à alimenter où à mettre fin au terrorisme. C’est ce que le président a indiqué à travers le ministre de la sécurité aux commerçants de bétails de la ville de Fada-N’Gourma et de Pouytenga.
Ceux-ci ont été invités par le chef de l’Etat à mettre en place un dispositif efficace, pour détecter les animaux volés, dans le but d’assécher les sources de financement du terrorisme. Car, le terrorisme se nourrit également de la vente du bétail volé. Et, il n’y pas mieux que les commerçants pour accompagner les FDS dans le démantèlement de ce réseau. Ce qui est valable pour ces deux localités, l’est également pour l’ensemble du pays, à quelque échelle sociale où chacun se trouve.

Certes, la nébuleuse a des connexions extérieures mais comme le dit un adage populaire : «balaie ta cour pour donner tort aux scorpions». En balayant devant notre porte, nous avons plus de chance de porter un coup fatal à l’ennemi. Parce qu’il ne peut vivre, prospérer sans des complicités internes.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Le ministère du Commerce invite les entreprises à mettre l’accent sur la culture de la qualité

Burkina : Le ministère du Commerce invite les entreprises à mettre l’accent sur la culture de la qualité

Ouagadougou, 14 nov. 2024 (AIB)-Le ministre en charge du Commerce, Serge Poda, a invité jeudi à Ouagadougou, les entreprises burkinabè à mettre l’accent sur une réelle culture de la qualité en vue de satisfaire les clients et de prendre en compte les besoins et attentes des parties prenantes.

« Je voudrais réaffirmer la détermination de mon département à accompagner les acteurs économiques dans le renforcement de leurs activités et à assurer la fluidité et l’assainissement du monde des affaires, tout en les invitant à mettre l’accent sur la qualité », a indiqué le ministre en charge du commerce, Serge Poda.

M. Poda s’exprimait jeudi à Ouagadougou à l’occasion de la 34e édition des Journées nationales de la qualité et de la 13e édition du Prix burkinabè de la qualité, organisées conjointement par l’Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) et l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM).

Pour le ministre, l’industrialisation est un objectif poursuivi par le gouvernement. Selon lui, l’atteinte de cet objectif « impose d’implémenter au sein de nos organisations publiques et privées, le Système de management de la qualité (SMQ) ».

La mise en œuvre de ce système, accompagnée d’un processus de gestion optimale des ressources, favorisera la compétitivité et la résilience de nos entreprises, a-t-il ajouté.
« Sans une réelle culture de la qualité qui exige la satisfaction des clients et la prise en compte des besoins et attentes des parties prenantes, cet objectif ne saurait être atteint », a conclu Serge Poda.

Pour le président du conseil d’administration de l’ABNORM, Daouda Ouédraogo, cette activité vise essentiellement à magnifier la qualité.
Selon M. Ouédraogo, seules les entreprises qui intègrent la qualité dans leurs productions pourront se maintenir. « Nous vivons dans un monde concurrentiel et exigeant en termes de qualité. »

Les acteurs méritants en termes de qualité seront récompensés au cours de cet événement. Au total, une dizaine de prix sera décernée aux meilleures de la trentaine d’entreprises qui ont postulé pour le Prix burkinabè de la qualité.
La présente édition des Journées nationales de la qualité et du Prix burkinabè de la qualité se tient autour du thème : « Qualité et optimisation des ressources au service de la résilience de l’économie nationale ».

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Conflit Israël/Hamas: l’ONU paie un lourd tribu avec 241 employés tués dans la bande de Gaza.

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Conflit Israël/Hamas: l’ONU paie un lourd tribu avec 241 employés tués dans la bande de Gaza.

Ouagadougou, 13 nov. 2024 (AIB) – Depuis le début de la guerre dans la bande de gaza, l’ONU a perdu 241 employés, tués dans les combats dans la bande de Gaza indique le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (BCAH), rapporté par TASS.

Le rapport indique que 237 victimes sont issues du personnel de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de la Palestine dans le Proche Orient (UNRWA), tandis que l’OMS et le Bureau des services d’appui aux projets, le Département de la sureté et de la sécurité des Nations unies ont perdu chacun un employé.

En outre, 326 agents de diverses organisations humanitaires internationales ont été tuées à Gaza dont 33 volontaires de la Croix Rouge palestinien.
Tout est partie d’une attaque massive du groupe palestinien Hamas le 7 octobre 2023 en territoire Israélien, qui a aussitôt lancer des représailles contre la bande de Gaza, en territoire syrien et libanais.

Agence d’Information du Burkina
BZ/dnk/ata

« La démocratie en France est devenue sauvage », assure Moscou

« La démocratie en France est devenue sauvage », assure Moscou

Ouagadougou, 14 nov. 2024(AIB)-La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a estimé jeudi que « la démocratie en France est devenue sauvage ».

Elle réagit à la peine d’emprisonnement de cinq ans et la perte du droit de vote pour une période similaire requis contre la présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen.

Mme Zakharova a également fait allusion à Pavel Dourov, le fondateur de Télégram soupçonné par Paris d’activités illegales.
Agence d’information du Burkina
BZ/ata

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Balé : Le comité local de l’eau sensibilisé sur les bonnes pratiques

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Balé : Le comité local de l’eau sensibilisé sur les bonnes pratiques

Boromo, (AIB) – Les membres de l’assemblée générale du comité local de l’eau (CLE) Balé7 ont été sensibilisées sur la gestion intégrée des ressources en eau et le changement climatique, le jeudi 7 novembre 2024 à Boromo au cours de la cérémonie de prise de service officielle de l’animatrice du CLE Balé 7 Yerizon Kanko. La cérémonie a rassemblé les responsables de l’agence de l’eau du Mouhoun et les responsables de l’ONG waterAid.

Le comité local de l’eau Balé 7 a désormais une animatrice, il s’agit de Yerison Kanko. Mme Kanko été présentée et installée dans ses nouvelles fonctions par le président du CLE Balé 7 le haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly, le 7 novembre en présence des membres de l’assemblée générale, les responsables de l’agence de l’eau du Mouhoun et du partenaire WaterAid.

Selon le président du CLE, la nouvelle animatrice a été recrutée dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’BASIN’’ du partenaire WaterAid en collaboration avec l’agence de l’eau du Mouhoun. Le recrutement a été confié à un cabinet privé après l’appel à candidature.

Mme Kanko a dit sa fierté de travailler avec le CLE, elle s’engage à mettre ses compétences qui lui ont valu ce poste en pratiques afin de réaliser les activités qui lui seront confiée.

Cette prise de service a été suivi d’une remise de matériel de bureau et de moyen roulant au CLE Balé 7 afin de faciliter les activités de l’animatrice dans le cadre du suivi du projet BASIN. L’équipement a été offert par le partenaire WaterAid.

La cérémonie a également donnée lieu à un panel sur la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) et le changement climatique. La première communication a été assurée par le représentant de l’agence de l’eau du Mouhoun, Ibrahim Aka.

La communication a porté sur : « L’état de mise en œuvre de la GIRE dans l’agence de l’eau du Mouhoun ». Puis la deuxième communication a été donné par le responsable de projet WaterAid Djibril Barry. Le communicateur a décrypté : « l’impact du changement climatique sur les ressources en eau ».

A l’issu des communicateurs les partenaires ont échangé sur les communications. A cet effet des situation concrètes de menace des ressources en eau par d’activités diverses et l’impact du changement climatique dans la région de la Boucle du Mouhoun et du centre ouest et sud ont été relevées. Face à l’urgence les acteurs ont été unanimes sur l’urgence à laquelle ils doivent faire face et les actions positives à encourager au sein des communautés et des secteurs socioprofessionnels afin de garantir la protection des ressources en eau pour les générations présentes et futures.

Dans ce sens le président du CLE Balé 7, Ibrahim Boly, a dénoncé l’attitude coupable de certains citoyens qui acceptent transporter des produits toxiques pour traverser le fleuve Mouhoun ce qui menace les ressources en eau d’intoxication.

De l’avis de M Boly ces personnes sont autant comparables à tes terroristes du fait que leurs actions menacent la sécurité collective et la santé des populations. Aussi, il a appelé les membres de l’assemblée générale à s’engager fortement dans la sensibilisation et la promotion des bonnes pratiques dans leurs localités respectives en relayant également les informations urgentes et utiles.

En plus, il a traduit ses félicitations à l’animatrice tout en l’encourageant à travailler pour le succès des missions à lui confier et à attirer d’autres partenaires afin de les accompagner dans l’atteintes des objectifs.

Dans le même sens le directeur pays de WaterAid, Éric Mamboué, a félicité les membres du CLE pour leur forte mobilisation. Selon M. Mamboué cette mobilisation des acteurs témoigne de l’intérêt qu’ils accordent à la problématique du changement climatique mais également des enjeux liés à la gestion intégrée des ressources en eaux. Le directeur pays a dit la disponibilité de son ONG à accompagner l’agence de l’eau du Mouhoun partant du CLE.

Il a également partagé des expériences sur la thématique du panel. Pour accompagner la résilience des communautés le projet ‘’BASIN’ ’semble une référence innovante et encourageante qui favorise l’approche recherche actions et partage d’expériences.

En rappel le comité local Balé 7 regroupe la province des Balé et les communes de Pouni et Zawara. L’assemblée générale est composée des autorités administratives, les services techniques et les acteurs de plusieurs secteurs socioprofessionnels. Le comité a été installé en 2024.Le CLE Balé 7 est sous la coupe de l’agence de l’eau du Mouhoun.

Agence d’information du Burkina

OM/dnk/ata

Bazèga/Éducation : Benjamine Congo, lauréate du concours de lecture à l’école primaire

Burkina-Bazèga-Concours-Lecture

Bazèga/Éducation : Benjamine Congo, lauréate du concours de lecture à l’école primaire

Kombissiri, (AIB) – L’élève, Benjamine Congo, a été sacrée lauréate du concours de lecture à l’école primaire dans la circonscription d’éducation de base de Doulougou dans le Bazèga, tenu le mercredi 13 novembre 2024 à Goumcé.

La 7è édition du concours de lecture à l’école primaire s’est tenue le mercredi 13 novembre 2024 à Goumcé dans la circonscription d’éducation de base (CEB) de la commune de Doulougou, province du Bazèga. Ce concours qui a concerné sept écoles de la CEB, est une initiative des partenaires français « Peuples solidaires » ( Pso-05) intervenant dans bien de domaines dans la commune.

Sur un total de 14 candidats dont 7 filles et 7 garçons des écoles parrainées, tous de la classe de CE2, la candidate de l’école de Gana  »A » Benjamine Congo a été sacrée vainqueur.

Elle a obtenu la moyenne de 18 sur 20. Le concours s’est déroulé en deux phases à savoir la lecture du texte suivie des questions de compréhension.

Pour le représentant local de  »Pso-05 » Léon Bonkoungou, l’organisation du concours vise à inciter les élèves à la lecture.

Le représentant du chef de la CEB, Mahamadi Kéré a félicité les initiateurs du concours, qui selon lui, va contribuer à améliorer la qualité de l’éducation et cultiver le goût de la lecture au sein des élèves. Pour cette édition, les candidats ont reçu des prix composés de kits scolaires, des cartables, des romans pour enfants et des lampes solaires.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk/ata

Burkina : Le projet de budget 2025 priorise l’éducation, la santé, l’autosuffisance alimentaire et la protection sociale

Ouagadougou, 13 nov. 2024 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a adopté, mercredi à Ouagadougou, l’avant-projet de budget 2025 qui prévoit 3 193 milliards de FCFA de recettes et 3 593 milliards de FCFA de dépenses, incluant d’importants investissements structurants dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’autosuffisance alimentaire et de la protection sociale.

Selon le ministre de l’Économie et des Finances, Boubacar Nacanabo, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré chaque ministre et son équipe pour travailler à réduire les charges de fonctionnement au profit des dépenses d’investissement dans des secteurs stratégiques tels que l’éducation, la santé, l’autosuffisance alimentaire et la protection sociale.

Cet avant-projet de budget sera ensuite soumis au vote de l’Assemblée législative de Transition.

Agence d’Information du Burkina

 

Conseil des ministres : l’avant-projet de budget de l’Etat exercice 2025, adopté

Conseil des ministres : l’avant-projet de budget de l’Etat exercice 2025, adopté

(Ouagadougou, 13 novembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. A ce rendez-vous de l’exécutif, des dossiers inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et adoptés pour la bonne marche du pays, selon le ministre d’Etat porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté l’avant-projet de budget de l’Etat exercice 2025. Ce budget est arrêté en recettes à 3 193 milliards FCFA et en dépenses à 3 593 milliards FCFA, selon les explications du ministre Aboubakar NACANABO.

L’innovation majeure dans le processus d’élaboration et d’adoption de l’avant-projet de budget a été l’arbitrage réalisé par le Président du Faso qui a reçu chaque ministre et son équipe dans le but de recentrer les prévisions budgétaires sur les priorités du moment. Cet exercice, selon le ministre NACANABO visait à réduire les charges de fonctionnement au profit d’investissements plus structurants dans des secteurs stratégiques tels que l’éducation, la santé, l’autosuffisance alimentaire, la protection sociale. « Cela a permis de réduire le déficit qui était de 3,7 % à 3,2 % donc très proche de la norme UEMOA qui est de 3 % », a-t-il expliqué.

Le ministre de l’Economie et des Finances s’est réjoui du fait que tous ces efforts fournis aient permis de réorienter certaines dépenses engagées pour le fonctionnement vers les secteurs sociaux, notamment l’Initiative présidentielle pour l’éducation et celle pour la santé, qui ont été dotées de moyens suffisants.

Ce projet de budget, selon le ministre NACANABO, après son adoption par l’Assemblée législative de Transition, va permettre d’améliorer, en 2025, tous les indicateurs en matière de gouvernance, d’infrastructures et de secteurs sociaux. Le ministre de l’Economie et des Finances a rappelé les quatre piliers du Plan d’action pour la stabilisation et le développement. Il s’agit de lutter contre le terrorisme et restaurer l’intégrité territoriale, de répondre à la crise humanitaire, de refonder l’Etat et améliorer la gouvernance, et d’œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.

Toujours au titre du département de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté un rapport relatif aux sanctions financières ciblées dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au Burkina Faso.

Le ministre Aboubakar NACANABO a rappelé que beaucoup d’efforts ont été déployés pour sortir notre pays de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI). « Le rapport qui a été adopté va permettre de renforcer le dispositif juridique. Dans ce sens, on va identifier les sanctions à appliquer en cas de manquement aux dispositions », a indiqué le ministre chargé des finances.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Des dirigeants français avaient recours à des marabouts africains pendant les élections, selon Robert Bourgi 

Des dirigeants français avaient recours à des marabouts africains pendant les élections, selon Robert Bourgi 

Ouagadougou, 12 nov. 2024 (AIB)-Les défunts présidents français François Mitterrand et Jacques Chirac, faisaient appel à des marabouts africains, pendant les élections présidentielles, a affirmé dimanche leur homme de main, Robert Bourgi.

« J’ai su par les chefs d’États africains que François Mitterrand avait recours au travail occulte des marabouts. En ce qui concerne Jacques Chirac, en 1988, un marabout lui avait été envoyé à Paris, quelque temps avant le premier tour de l’élection présidentielle », a déclaré Robert Bourgi.

‘L’ancien conseiller Robert Bourgi s’exprimait dimanche dans un entretien télévisé sur « Média » à propos de son livre intitulé: « Ils savent que je sais tout » qui dévoile les relations incestueuses entre des dirigeants français et certains présidents africains.

Selon lui, les dirigeants français, notamment François Mitterrand et Jacques Chirac, ont souvent bénéficié des services de marabouts africains, généralement maliens, à des moments décisifs de la vie politique de leur pays.

Pour M. Bourgi, ces marabouts étaient envoyés, dans la plupart des cas, par des chefs d’États africains tels que l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba et l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré.

« En 1988, un marabout avait été envoyé à Jacques Chirac à Paris, quelque temps avant le premier tour. Nous l’avions installé dans un hôtel près du ministère de l’Intérieur pour qu’il lise le sort de Chirac à l’issue des votes. Le vieux marabout avait annoncé qu’il allait perdre, bien que les sondages disaient le contraire », a révélé Robert Bourgi.

Au soir des élections, le marabout a eu raison des sondages.

En 1995, le même scénario s’est reproduit : un autre marabout, envoyé à Chirac, avait prédit sa victoire au premier tour, alors que les sondages lui accordaient seulement 14 % des voix.

Après avoir légèrement devancé Édouard Balladur au premier tour, Jacques Chirac a remporté le second tour avec 52,6 % des suffrages exprimés face à Lionel Jospin (47,4 %), a précisé Bourgi.

Agence d’information du Burkina

ZO/ata

Le parlement russe adopte une loi contre la propagande du mode de vie sans enfant par choix

Le parlement russe adopte une loi contre la propagande du mode de vie sans enfant par choix

Ouagadougou, 12 nov. 2024 (AIB)-La chambre basse du Parlement russe (Douma) a adopté mardi, un projet de loi interdisant la propagande dans la sphère publique, du mode de vie sans enfant par choix, a appris l’AIB auprès de TASS.

« La diffusion d’informations visant à promouvoir le choix de ne pas vouloir d’enfant est interdite sur Internet, dans les médias, dans les films et dans la publicité », stipule le texte, qui doit encore être validé par le Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) et signé par le président Vladimir Poutine.

Le texte est porté par un groupe de députés et de sénateurs dirigé par Viatcheslav Volodine, président de la Douma, et Valentina Matvienko, présidente du Conseil de la Fédération.

« La loi ne concerne pas concrètement la décision d’une femme qui refuse d’avoir des enfants », mais s’adresse à ceux et celles qui font la propagande de ce choix de vie dans la sphère publique.

« Il s’agit de protéger les citoyens, avant tout la jeune génération, des informations diffusées dans l’espace médiatique qui affectent négativement la formation de la personnalité », a ajouté Viatcheslav Volodine.

La Russie a adopté ces dernières années des lois conservatrices pour protéger sa population contre des idéologies étrangères jugées nocives, allant jusqu’à inscrire dans sa Constitution, « la foi en Dieu ».

Depuis novembre 2023, une loi révisée interdit « la promotion de relations sexuelles non traditionnelles » auprès de tous les publics dans les médias, sur Internet, dans les livres et dans les films.

À la même date, le ministère russe de la Justice a saisi la Cour suprême pour faire interdire les activités du mouvement LGBTQ (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels, Queers ou Indécis), considérées comme extrémistes et portant atteinte à l’ordre social et religieux.

Agence d’information du Burkina

ATA/yos

Mali: un homme politique aux arrêts après des paroles blessantes contre le peuple burkinabè 

Mali: un homme politique aux arrêts après des paroles blessantes contre le peuple burkinabè 

Ouagadougou, 13 Nov. 2024(AIB)-L’homme politique Issa Kaou N’Djim a été mis aux arrêts mercredi matin à Bamako (Mali), après des propos blessants contre le peuple burkinabè et ses dirigeants, a-t-on appris de sources concordantes.

Dimanche sur Joliba TV News, Issa Kaou N’Djim avait eu un langage outrageux sur les dirigeants burkinabè qui ont annoncé samedi avoir saisi cinq milliards de FCFA destinés à financer un coup d’État.

Mardi, le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso avait demandé à sa consœur du Mali, la Haute autorité de la communication, de réserver une suite à ce dossier.

Agence d’information du Burkina

Offense contre le peuple burkinabè: Le CSC saisit son confrère malien à propos de Joliba TV News

Offense contre le peuple burkinabè: Le CSC saisit son confrère malien à propos de Joliba TV News

Ouagadougou, 13 Nov. 2024(AIB)-Le Conseil supérieur de la Communication a saisi mardi, la Haute autorité de la Communication du Mali suite à des propos offensants contre le peuple burkinabè et ses dirigeants, diffusés dimanche sur Joliba TV News.
Agence d’information du Burkina

« Monsieur le Président et cher frère,

Dans l’émission de débat « Rendez-vous des idées » du dimanche 10 novembre 2024 de la télévision Joliba TV News, l’un des invités, en commentant l’actualité du Burkina Faso, a tenu à l’encontre du pays et de ses dirigeants, des propos jugés gravissimes.

En effet, ces propos qui sont désobligeants, et à la limite insultants pour le peuple Burkinabė, tendent à jeter un discrédit sur nos autorités, prétextant, sans aucune preuve, que l’affaire de la éniéme tentative de déstabilisation du Burkina Faso n’est qu’un montage.

Et c’est là la preuve, si besoin en était, de la pertinence de votre initiative d’organiser, en décembre prochain, le forum des régulateurs de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et de la Guinée.

Par conséquent, le Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso prie la HAC du Mali, de réserver toute suite qu’elle jugera appropriée à la diffusion de cette émission qui est aux antipodes des relations fraternelles et du combat des peuples de l’AES pour la dignité et l’indépendance réelle de nos Etats.

En vous souhaitant une bonne réception de la présente je vous prie de recevoir, Monsieur le Président et cher frère, l’assurance de ma considération distinguée. »
Le président du CSC, Jean Louis Modeste Ouédraogo.
Ouagadougou, le 12 novembre 2024.

Le décès de Me Titinga Pacéré et l’installation du président de la cour de cassation en couverture des journaux 

BURKINA-REVUE-PRESSE

Le décès de Me Titinga Pacéré et l’installation du président de la cour de cassation en couverture des journaux

Ouagadougou, 13 nov. 2024 (AIB)- Les parutions de ce mercredi reviennent sur le décès de Me Titinga Pacéré et l’installation du premier président de la Cour de cassation, Pascal Bamouni.

« Cour de cassation, le premier président, Pascal Bamouni promet de bannir le « corporatisme », titre à sa manchette le journal privé, Le Pays.

Le quotidien informe que c’est le mardi 12 novembtre 2024 que le magistrat de grade exceptionnel a été installé dans la salle des banquets au cours d’une audience solennelle.

Selon le confrère, Pascal Bamouni, par ailleurs membre du conseil supérieur de la magistrature, a promis mettre l’accent sur le respect de l’éthique et de la déontologie et le bannissement des comportements corporatistes.

Dans un autre registre, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, évoque la disparition de Me Titinga Pacéré.

« Décès de Me Pacéré : Inhumation en toute intimité à Manéga, Il va nous manquer ce Titinga», écrit le canard à sa manchette.

Le journal rappelle que Me Frédéric Titinga Pacéré, homme aux multiples facettes, doyen des avocats du Burkina, chef coutumier de Manéga et fondateur du musée de Manéga et décédé le vendredi 8 novembre 2024 à l’âge de 81 ans, sera inhumé en toute intimité à Manéga par les coutumiers.

Agence d’Information du Burkina

YK/hb/bz

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