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Burkina : Libération de combattants et d’avocats en otage, une nouvelle série de victoires des forces combattantes, commentaire
Ouagadougou, 14 nov. 2024 (AIB) – La libération de cinq FDS faits otages dans la région de l’Est, de deux avocats dans la Boucle du Mouhoun, combinée à l’organisation simultanée et sans incident du Tour de Faso et du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), montrent à suffisance que l’armée burkinabè a atteint un autre niveau d’efficacité et de professionnalisme. La nette amélioration de la capacité de nos soldats est testée avec succès sur les bandits armés.
En effet, le mois de septembre et d’octobre aura été bien sombre pour ces terroristes dans plusieurs régions du pays. L’écho du front publié par l’AIB le 7 novembre dernier en témoigne cela. Dans les régions de l’Est, du Nord, du Centre-Nord et du Centre-est, l’armée burkinabè a fait pleuvoir de la foudre sur les forces du mal. Au bilan : des dizaines de terroristes anéantis et du matériel récupérés. Une avancée notable est enregistrée sur plusieurs fronts, permettant par endroits la reprise des activités administratives.
En témoigne la levée du couvre-feu ce 11 novembre par le gouverneur dans la région de l’Est. Une région qui était sous couvre-feu depuis plusieurs années et la reprise des activités du Tribunal de grande instance de Tougan, pour ce ne citer que ces deux cas, sont des signes palpables que la peur est en train de changer de camp. Les forces combattantes impriment leurs marques indélébiles sur les différents théâtres.
Assaillie par nos forces combattantes, la nébuleuse se délite. L’hydre perd de plus en plus ses tentacules.
Le dernier convoi de ravitaillement de la ville de Titao, effectué en moins de deux heures, alors que jadis il fallait plusieurs jours pour le trajet d’environ 50 kilomètres, est encore une autre preuve de l’emprise des forces combattantes sur le front.
Ces victoires méritent d’être célébrées n’en déplaise à ceux qui estiment qu’il ne faut pas parler du train qui arrive à l’heure.
Beaucoup de zones ont été libérées, d’autres sont consolidées où en voie de l’être.
Des populations ont été réinstallées.
Cependant, la consolidation définitive de tous ces efforts mérite l’implication de tous les acteurs. Tout geste, aussi infime soit-il, peut contribuer à la victoire définitive sur l’ennemi. Par nos gestes, nous contribuons soit à alimenter où à mettre fin au terrorisme. C’est ce que le président a indiqué à travers le ministre de la sécurité aux commerçants de bétails de la ville de Fada-N’Gourma et de Pouytenga.
Ceux-ci ont été invités par le chef de l’Etat à mettre en place un dispositif efficace, pour détecter les animaux volés, dans le but d’assécher les sources de financement du terrorisme. Car, le terrorisme se nourrit également de la vente du bétail volé. Et, il n’y pas mieux que les commerçants pour accompagner les FDS dans le démantèlement de ce réseau. Ce qui est valable pour ces deux localités, l’est également pour l’ensemble du pays, à quelque échelle sociale où chacun se trouve.
Certes, la nébuleuse a des connexions extérieures mais comme le dit un adage populaire : «balaie ta cour pour donner tort aux scorpions». En balayant devant notre porte, nous avons plus de chance de porter un coup fatal à l’ennemi. Parce qu’il ne peut vivre, prospérer sans des complicités internes.
Agence d’Information du Burkina