Accueil Blog Page 191

Production du riz burkinabè : des trieuses optiques pour améliorer la qualité

Production du riz burkinabè : des trieuses optiques pour améliorer la qualité

(Bobo-Dioulasso, 2 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis, le samedi 30 novembre dernier, vingt trieuses optiques au profit des rizeries du Burkina Faso.

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, en remettant ces trieuses, attend une amélioration de la qualité du riz local produit par les riziculteurs burkinabè.
« Espérons que nous pourrons manger désormais du riz sans grains de caillou. C’est l’objectif recherché. Et que désormais le riz local sera de très bonne qualité », a déclaré le Président du Faso au moment de la remise symbolique des trieuses au ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des Ressources animales, Amadou DICKO.

En effet, ce sont 20 trieuses optiques qui ont été acquises par le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB), dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire. Parmi ces trieuses, huit ont une capacité de traitement de 3 tonnes de riz par heure et 12 d’une capacité de 1,6 tonne par heure.

Selon le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge de l’agriculture, Abdouramane Kadougoudiou KONATE, ces trieuses optiques de dernière génération dont le coût d’acquisition est estimé à plus de 187 millions de FCFA hors taxes, devraient permettre aux rizeries de mettre à la disposition des consommateurs burkinabè du riz de « haute qualité ».

Il a de ce fait invité les bénéficiaires à une bonne utilisation de ces appareils et à une appropriation de la technologie.

« A notre niveau, nous ferons en sorte que la souveraineté alimentaire tant recherchée par le Chef de l’Etat soit une réalité notamment en matière de riz au Burkina Faso », a soutenu le président de la plateforme d’innovation riz des Hauts-Bassins, Seydou KONATE.

Selon lui, « l’arrivée de ces trieuses optiques constitue une action stratégique dans la production du riz au Burkina Faso ». Il a, à cet effet, exprimé la satisfaction des acteurs du riz au Chef de l’Etat pour cette dotation.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Intensification des opérations militaires au Burkina : de nombreux succès encore enregistrés sur le terrain contre les terroristes

Intensification des opérations militaires au Burkina : de nombreux succès encore enregistrés sur le terrain contre les terroristes

Ouagadougou, 1er déc. 2024 (AIB)-Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont mené, cette semaine, des opérations d’envergure, combinant offensives terrestres et frappes aériennes dans plusieurs régions. De nombreux terroristes ont été neutralisés et une importante de matériel récupéré ou détruit, a appris l’AIB dimanche auprès de sources sécuritaires.

Le 30 novembre 2024, les Forces aériennes ont ciblé plusieurs colonnes de criminels à Barani et à Taffogo. Ces groupes, qui tentaient de s’organiser pour des actions hostiles, ont été foudroyés. Les unités terrestres ont ensuite achevé le travail en ratissant les zones concernées.

Le 28 novembre 2024, dans la zone de Kantchari, des groupes armés dissimulés sous des arbres ont été détectés et frappés, suivis d’une intervention terrestre décisive.
Le même jour, les hommes du 23e Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) ont affronté des groupes armés dans la zone de Kosse.

Engagés dans une reconnaissance offensive, ils ont vigoureusement repoussé les assaillants, neutralisant plusieurs individus et saisissant des équipements de guerre.

Le 26 novembre 2024, les Forces aériennes ont été mobilisées à 5h30 mn suite à une attaque dans la zone de Bilanga, près de Kouri.

Là encore, une coordination efficace entre les frappes aériennes et les unités au sol a permis de neutraliser les criminels en fuite et de prendre leur équipement.

Le même jour, lors de l’escorte logistique du 4e groupement entre Arbinda et Gorgadji, une embuscade planifiée par des criminels a été déjouée grâce à une surveillance aérienne minutieuse. Les assaillants, détectés avant leur attaque, ont été anéantis, et leurs équipements récupérés.

Dans la même dynamique, un convoi logistique ennemi repéré à Wambsouya a été totalement détruit. Les frappes précises ont réduit en cendres ce convoi transportant des munitions et du carburant.

Le 27 novembre 2024, lors de la progression du convoi vers Arbinda, des criminels regroupés dans un hameau abandonné ont été encore été repérés avant d’être efficacement neutralisés par des frappes aériennes.

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, les opérations terrestres se sont aussi intensifiées.

Le 24 novembre 2024, les VDP de la zone de Silmimossi ont tendu une embuscade à un groupe armé, neutralisant plusieurs individus et récupérant un important lot de matériel militaire.

De même, dans la zone de Doumbala, les VDP ont mené des offensives victorieuses, infligeant de lourdes pertes aux groupes criminels et s’emparant de leurs équipements.

Le 24 novembre 2024, une attaque contre un poste avancé des Forces armées à Bani a été rapidement contrée grâce à l’intervention aérienne.

Les frappes ont freiné la fuite des assaillants, permettant aux troupes au sol de les rattraper, d’en neutraliser le maximum et de récupérer du matériel encore utilisable.

En résumé, les opérations de cette semaine, marquées par une parfaite coordination entre les unités terrestres et les forces aériennes, ont permis de neutraliser des dizaines de criminels, de détruire leurs logistiques et de récupérer un important arsenal.

La détermination des FDS et des VDP témoigne de leur engagement sans faille, de leur patriotisme et de leur esprit de sacrifice dans la lutte contre le terrorisme pour garantir à nouveau aux populations, la paix et la sécurité.
Agence d’information du Burkina

Le Burkina participe à Dakar à la commémoration du massacre des soldats africains par l’armée française

Afrique-2e Guerre mondiale-Massacre-Commémoration

Le Burkina participe à Dakar à la commémoration du massacre des soldats africains par l’armée française

Ouagadougou, 01 déc. 2024 (AIB) – Le ministre d’Etat Bassolma Bazié a représenté le Burkina Faso, ce dimanche à Dakar, à la célébration du 80e anniversaire du massacre à Thiaroye de soldats africains, souvent appelés «tirailleurs sénégalais»

Le 1er décembre 1944, des soldats africains, des centaines selon certaines sources, venant de plusieurs pays d’Afrique de l’ouest, ont été massacrés au camp de Thiaroye, près de Dakar, pour avoir revendiqué des primes qui leur étaient dues.

Ils avaient combattu pour la France durant la seconde guerre mondiale, certains ayant été emprisonnés par les Allemands nazis.
Après le massacre les quelques 34 survivants ont été emprisonnés et privés de leurs primes de démobilisation, accusés d’avoir organisé la manifestation de revendication des primes et autres avantages à l’Etat français.

80 ans après ce massacre, le pays de la Téranga a décidé de commémorer ce triste événement, ce dimanche 1er 2024, à Dakar, afin d’honorer la mémoire de ces soldats ayant combattu aux côtés de la France lors de la seconde guerre mondiale.

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma_Bazié, représentant le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a assisté à la cérémonie commémorative au camp militaire lieutenant Amadou Lindor Fall de Thiaroye, présidée par le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

Le ministre Bazié a également pris part au recueillement devant les tombes des soldats tombés au cimetière militaire de Thiaroye et visité l’exposition des hauts faits de guerre des tirailleurs.
Le massacre de Thiaroye a fait l’objet d’un film du réalisateur Ousmane Sembène ce qui a permis de garder vive en mémoire cette tragédie que les autorités françaises commencent à reconnaitre.

La France qui se refusait de reconnaitre le massacre ou de reconnaitre les victimes comme étant tombée pour elle, a fini par revenir sur les faits tels qu’ils se sont passés, à savoir que son armée à massacrer des soldats africains agissant à mains nues dans leur juste et légitime droit.

Agence d’Information du Burkina

Burkina/Soutenance de thèse : Dr Ali Traoré traite de la résilience du secteur minier artisanal burkinabè l’insécurité liée au terrorisme

Burkina-Soutenance-Thèse-Doctorat

Burkina/Soutenance de thèse : Dr Ali Traoré traite de la résilience du secteur minier artisanal burkinabè l’insécurité liée au terrorisme

Ouagadougou, 30 nov. 2024 (AIB)- Le nouveau Dr Ali Traoré a mis en exergue, à travers l’étude du cas de la coopérative Zemstaaba des artisans miniers de Gnikpière dans la province du Ioba, les facteurs internes et externes par lesquels les organisations minières artisanales pourraient renforcer leur résilience

Pour l’obtention de son titre de Docteur (Dr) à l’Académie des sciences de management de Paris en France, l’impétrant, Maître Ali Traoré a défendu ce samedi 30 novembre 2024 à Ouagadougou, avec brio sa thèse par visioconférence.L’impétrant a d’abord présenté sa recherche intitulée «  Résilience du secteur de l’exploitation minière artisanale dans le contexte d’insécurité liée au terrorisme au Burkina Faso : cas de la coopérative Zemstaaba des artisans miniers de Gnikpière dans la dans la province du Ioba ».

Selon lui, la thématique se justifie d’une part par le fait que le secteur minier, y compris celui artisanal, constitue un levier stratégique pour le développement du Burkina Faso et l’affirmation de la souveraineté de celui-ci. Malheureusement, ce secteur, notamment artisanal, est aussi l’objet de convoitise de la part des groupes terroristes.La question centrale de la recherche de l’impétrant a été le suivant : le secteur minier artisanal burkinabè peut-il être résilient à l’insécurité liée au terrorisme ? A partir des entretiens semi-directifs réalisés, de l’observation du site minier artisanal de Gnikpière, de la revue documentaire et la triangulation des sources et des données, il a essayé de comprendre et expliquer la résilience de l’exploitation minière artisanale dans un contexte d’insécurité liée au terrorisme.

Les facteurs suivants aussi y contribuent : la culture organisationnelle, le respect des institutions, l’intégration des traditions et des coutumes de la localité, les valeurs promues telles que la solidarité, le respect mutuel, le traitement équitable et sans discrimination, l’implication et la participation etc.Les deux principaux enseignements tirés de cette recherche de cas sont :une organisation du secteur minier artisanal peut être résiliente à l’insécurité liée au terrorisme si elle développe des pratiques ou stratégies fondées sur les facteurs à la fois internes et externes;le secteur minier artisanal burkinabè peut être résilient à l’insécurité liée au terrorisme.

Le paradigme épistémologique choisi par l’impétrant a été interprétativiste avec un mode raisonnement inductif.M. Traoré a ensuite répondu aux observations et questions des membres du jury.Le jury, présidé par le Professeur Chafik Bentaleb avec pour rapporteurs les Professeurs Doha Sahraoui et Professeur Soufyane FRimousse, et son directeur de thèse le Professeur Aimad El Hajri ont enfin apprécié la qualité l’originalité et la qualité du travail abattu par l’impétrant. Tout en félicitant l’impétrant pour son courage de traiter d’un tel sujet dans un contexte d’insécurité difficile, ils ont reconnu que le travail de Dr Ali Traoré est utile non seulement pour le Burkina Faso mais aussi pour l’Afrique.

Agence d’information du Burkina

NO/BZ/ATA

Hauts-Bassins : La gouverneure exhorte la population à être des VDP de la propriété

Burkina-Houet-Opération-Coup-Balai-Volontaire

Hauts-Bassins : La gouverneure exhorte la population à être des VDP de la propriété

Bobo-Dioulasso, 1 déc. 2024 (AIB) – Dans le cadre de l’opération coup de balai volontaire, la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, a exhorté dimanche à Bobo-Dioulasso, la population à être des Volontaires de défense de la propriété (VDP), en étant des exemples, des mobilisateurs autour des questions de l’assainissement et de la protection de l’environnement.

« La propriété est un acte de citoyenneté. Je salue la mobilisation de ce matin et vous encourage à véhiculer le message de la propriété autour de vous. Vous l’avez commencé dans un cadre formel, et je souhaiterais que ça soit votre comportement de tous les jours », a indiqué la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté.
Mme Konaté s’exprimait dimanche à Bobo-Dioulasso, dans le cadre de l’opération Coup de balai volontaire.

Cette opération s’est déroulée du 29 novembre au 1er décembre à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins.

Elle a permis de nettoyer des endroits publics notamment les abords du stade général Sangoulé Lamizana, du marigot Houet et du gouvernorat.

« Je souhaiterais que vous soyez vous-même des exemples, des mobilisateurs dans vos quartiers. Mobilisez les femmes, les jeunes, tous ceux qui peuvent l’être pour faire l’assainissement dans vos quartiers », a-t-elle ajouté.

De son avis, il ne suffit pas de balayer et de ramasser. Aussi, elle les invités à travailler à ce que ces mêmes déchets ne se retrouvent pas dans les caniveaux. Car, vous êtes des VDP de la propriété, conclu la première responsable des Hauts-Bassins.

« Nous sommes là ce matin pour lutter contre les saletés afin d’éviter certaines maladies comme le paludisme et la dingue », a indiqué l’élève en classe de TD, Issouf Somdo.
Il a invité les autres établissements à répondre au prochain appel.

« Nous sommes venus pour rendre notre cadre de vie propre et saine. En tant que femme, on a le devoir et l’obligation de le faire », a fait savoir l’élève en classe de 1er D, Samiratou Kaboré.

En classe de 6e, Bembara Dieudonné Poda, est présent avec ses camarades. Il s’est engagé à porter le message de la propriété dans sa famille.

Aristide Guel de la coordination nationale de la veille citoyenne, s’est également engagé à sensibiliser autour de lui pour l’assainissement de la ville Sya.

L’Opération Coup de balai volontaire est une initiative du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) en collaboration avec le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB).

L’opération a mobilisé 700 volontaires et les populations locales. Elle s’est déroulée du 16 au 18 novembre à Gaoua dans la région du Sud-ouest, du 25 au 27 novembre à Banfora dans la région des Cascades et du 29 novembre au 1er décembre à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins. Il s’agit d’une phase pilote qui sera étendue à l’ensemble du pays en 2025.

Agence d’information du Burkina
DNK/ATA

Hauts-Bassins : La gouverneure exhorte la population à être des VDP de la propriété

Burkina-Houet-Opération-Coup-Balai-Volontaire

Hauts-Bassins : La gouverneure exhorte la population à être des VDP de la propriété

Bobo-Dioulasso, 1 déc. 2024 (AIB) – Dans le cadre de l’opération coup de balai volontaire, la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, a exhorté dimanche à Bobo-Dioulasso, la population à être des Volontaires de défense de la propriété (VDP), en étant des exemples, des mobilisateurs autour des questions de l’assainissement et de la protection de l’environnement.

« La propriété est un acte de citoyenneté. Je salue la mobilisation de ce matin et vous encourage à véhiculer le message de la propriété autour de vous. Vous l’avez commencé dans un cadre formel, et je souhaiterais que ça soit votre comportement de tous les jours », a indiqué la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté.
Mme Konaté s’exprimait dimanche à Bobo-Dioulasso, dans le cadre de l’opération Coup de balai volontaire.
Cette opération s’est déroulée du 29 novembre au 1er décembre à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins.
Elle a permis de nettoyer des endroits publics notamment les abords du stade général Sangoulé Lamizana, du marigot Houet et du gouvernorat.
« Je souhaiterais que vous soyez vous-même des exemples, des mobilisateurs dans vos quartiers. Mobilisez les femmes, les jeunes, tous ceux qui peuvent l’être pour faire l’assainissement dans vos quartiers », a-t-elle ajouté.
De son avis, il ne suffit pas de balayer et de ramasser. Aussi, elle les invités à travailler à ce que ces mêmes déchets ne se retrouvent pas dans les caniveaux. Car, vous êtes des VDP de la propriété, conclu la première responsable des Hauts-Bassins.

« Nous sommes là ce matin pour lutter contre les saletés afin d’éviter certaines maladies comme le paludisme et la dingue », a indiqué l’élève en classe de TD, Issouf Somdo.
Il a invité les autres établissements à répondre au prochain appel.

« Nous sommes venus pour rendre notre cadre de vie propre et saine. En tant que femme, on a le devoir et l’obligation de le faire », a fait savoir l’élève en classe de 1er D, Samiratou Kaboré.

En classe de 6e, Bembara Dieudonné Poda, est présent avec ses camarades. Il s’est engagé à porter le message de la propriété dans sa famille.

Aristide Guel de la coordination nationale de la veille citoyenne, s’est également engagé à sensibiliser autour de lui pour l’assainissement de la ville Sya.

L’Opération Coup de balai volontaire est une initiative du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) en collaboration avec le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB).

L’opération a mobilisé 700 volontaires et les populations locales. Elle s’est déroulée du 16 au 18 novembre à Gaoua dans la région du Sud-ouest, du 25 au 27 novembre à Banfora dans la région des Cascades et du 29 novembre au 1er décembre à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins. Il s’agit d’une phase pilote qui sera étendue à l’ensemble du pays en 2025.

Agence d’information du Burkina
DNK/ATA

Capitaine Ibrahim Traoré : une vision de développement partagée par le peuple

Capitaine Ibrahim Traoré : une vision de développement partagé par le peuple

Ouagadougou, 30 nov. 2024(AIB)- Engagé sur les fronts de développement et de lutte contre le terrorisme, à l’image du père de la révolution d’août 1983, le Président Thomas Sankara, le Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré bénéficie du soutien de son peuple, allié et partenaire pour la souveraineté et le progrès. Analyse…

Le Burkina Faso a entamé une nouvelle phase de son développement ou du moins un renouveau politique et économique tenant compte des aspirations réelles du peuple, depuis l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR)2 porté par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. « Nous avons nos plans, nos méthodes et nos partenaires. », avait-il affirmé dans les premiers moments de sa gouvernance. Loin d’être de la démagogie, ces mots trouvent leurs échos dans les actions concrètes menées sur le terrain.

Et selon le Capitaine, les véritables acteurs en sont les Burkinabés eux-mêmes.Au plan sécuritaire, le recrutement massif de 90 000 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) témoigne de la mobilisation populaire inédite contre les forces du mal. Cette initiative a permis notamment d’établir des brigades de VDP dans la quasi-totalité des communes afin de lutter contre l’hydre terroriste.

Parallèlement, des Bataillons d’Intervention Rapide (BIR) ont été créés et sont désormais opérationnels, renforçant la capacité de défense nationale.Le moins qu’on puisse dire c’est que les Burkinabè ont décidé de prendre leur destin en main et de se battre pour libérer leur patrie.

L’indépendance par le peuple et pour le peupleL’autodétermination suppose une indépendance économique sinon une relative dépendance car aucun pays ne peut se suffire à lui-même, ni vivre en autarcie.

Aussi, pour réduire la dépendance économique du pays, le Capitaine Traoré a lancé un ambitieux programme de financement participatif national. A cet effet, des collectes de fonds et des prélèvements volontaires ont été instaurés.

L’inauguration le samedi 30 novembre 2024 de l’usine de transformation de tomates de Bobo-Dioulasso (Ouest) est un exemple patent de la concrétisation de la réalisation d’une promesse et d’une vision axée sur le développement endogène. Cette unité de transformation de tomate et les autres entreprises en gestation contribueront à réduire le déficit de la balance commerciale, mais surtout à créer de la richesse et des emplois.

L’actionnariat populaire qui a mobilisé plus de 7,5 milliards de FCFA en 462 jours aura permis au peuple de développer sa propre unité industrielle et d’utiliser une matière première locale, à savoir la tomate qui peinait à trouver preneurs dans les périodes de forte production.

Qui l’eût cru quelques années auparavant ? Chapeau au concepteur de ce modèle économique aux antipodes des modèles classiques qu’il va falloir protéger, voire ériger en doctrine.

Une révolution en marcheL’offensive agro-sylvo-pastorale lancée par le gouvernement marque aussi une nouvelle étape dans le développement du pays. La mécanisation de l’agriculture est en bonne voie.

Des tracteurs mis à la disposition des producteurs gracieusement ont permis d’augmenter substantiellement les rendements cette année. L’ambition affichée, étant de faire de l’agriculture burkinabè en un moteur de croissance, les actions se poursuivent dans ce sens.

Ce renouveau agricole reflète l’idée que tout est possible lorsque les ressources locales sont valorisées.Le gouvernement explore également de nouvelles approches pour optimiser les ressources humaines. Les détenus, par exemple, participent désormais à des travaux productifs, mettant ainsi leur force de travail au service de la nation.

En matière diplomatique, le Burkina Faso est tourné désormais vers à des partenariats sincères et gagnants-gagnants. Des partenariats stratégiques avec des États autrefois décriés ont permis au pays d’acquérir les équipements nécessaires à la reconquête et à la sécurisation de son territoire.

Le succès de toutes ces réformes pour la souveraineté et le progrès sont à mettre à l’actif du Président du Faso certes, mais aussi à celui son principal soutien, en l’occurrence le peuple qui partage sa vision et qui reste engagé à ses côtés pour relever les défis. Grâce à une stratégie audacieuse, reposant sur le peuple et des solutions endogènes, le Burkina Faso est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire plus glorieuse.

Agence d’Information du Burkina

Burkina: Une association soutient le gouvernement pour le retour de la paix

Burkina: Une association soutient le gouvernement pour le retour de la paix

Ouagadougou, 1er déc. 2024 (AIB)- Fondant l’espoir sur les actions du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, en faveur du retour de la paix, l’Association nationale des soumissionnaires du Faso (ANSF) a indiqué samedi, soutenir le gouvernement car elle est l’une des victimes de l’insécurité.

«Les soumissionnaires du Faso sont l’une des victimes collatérales depuis le début de cette crise car ne pouvant plus soumissionner ni exécuter les marchés dans les zones à fort défi sécuritaire. C’est pourquoi nous accompagnons et exhortons la population à soutenir le gouvernement pour le retour rapide de la paix», a affirmé le président de l’Association nationale des soumissionnaires du Faso (ANSF), Mohamed Valéry Sawadogo.M. Sawadogo s’exprimait samedi, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse destinée à la présentation de ladite association.

A l’en croire, la restauration de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national permettra à la chaîne entrepreneuriale de se remettre en activité pour contribuer au développement du Burkina Faso.Pour joindre l’acte à la parole, la faitière des candidats aux marchés publics et privés a annoncé les jours à venir, des séances de sensibilisation des populations considèrées comme acteurs clés de la lutte pour la paix et des collectes d’argent au profit du fonds de soutien patriotique.

L’association entend également apporter sa pierre à l’édification de l’Alliance des États du Sahel et souhaite avec l’appui des autorités burkinabè, se mettre en synergie avec des associations sœurs du Mali et du Niger, pour un partage d’expériences.

L’ANSF a rendu un vibrant hommage aux forces combattantes engagées dans le processus de pacification du pays.Elle a par ailleurs appelé le gouvernement à poursuivre les actions entreprises pour assainir le milieu de l’entrepreneuriat afin de redynamiser les activités du secteur.

«Certaines pratiques néfastes ayant la peau dure continuent de gangrener le système d’octroi des marchés», a soutenu Mohamed Valéry Sawadogo.Il a félicité les agents publics intègres qui se démarquent desdites pratiques.

Créée le 5 août 2023 et reconnue offiellement le 22 septembre de la même année, l’ANSF a pour objectif, entre autres, de créer un lien de solidarité durable entre ses membres, mener des actions de sensibilisation en matière de marchés publics et lutter contre le chômage et l’incivisme.Elle compte a ce jour une centaine de membres.

Agence d’information du Burkina

YOS/hb/ata

Séjour du chef de la diplomatie burkinabè à Tanger : des rencontres fructueuses avec les ambassadeurs de l’AES accrédités au Maroc et la communauté burkinabè

Séjour du chef de la diplomatie burkinabè à Tanger : des rencontres fructueuses avec les ambassadeurs de l’AES accrédités au Maroc et la communauté burkinabè

(Tanger, le 1er décembre 2024)

En marge de sa participation à la 16e édition du forum MEDays, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a eu des échanges riches avec les représentants diplomatiques des trois pays membres de l’AES, accrédités auprès du royaume du Maroc, le vendredi 29 novembre 2024.

Le chef de la diplomatie burkinabè a réuni les ambassadeurs du Burkina, du Mali et du Niger pour leur réitérer la vision et la dynamique enclenchée par la Confédération de l’AES.

Il leur a donné des orientations, dans le sens défendre la cause de l’AES dans leurs juridictions respectives.

Le séjour du ministre des affaires étrangères a été également consacré à une séance de partage d’informations, avec les ressortissants burkinabè résidant sur le territoire marocain, tenue le samedi 30 novembre 2024.

A l’ensemble de la communauté burkinabè, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a présenté les acquis des actions de sécurisation en cours, et témoigné la reconnaissance du Chef de l’Etat et de la nation entière pour la grande mobilisation de la diaspora autour de l’effort de paix.

Le ministre a également expliqué les enjeux liés à la création du Haut Conseil des Burkinabè de l’Extérieur HCBE, tout en invitant les compatriotes à s’impliquer activement au processus d’élection des délégués et au bon fonctionnement de ce nouvel organe.

En réponse à une invitation du consul honoraire du Burkina à Oujda, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE s’est ensuite rendu dans la région le 30 novembre 2024.

Une occasion également d’échanger avec le consul, M. Noureddine BACHIRI sur les intérêts économiques et commerciaux du Burkina Faso dans cette partie du royaume chérifien.

Le ministre lui a donné des directives dans le sens de stimuler les intérêts du pays, et d’accompagner la dynamique des autorités de la transition.

La mission de SEM Karamoko Jean Marie TRAORE au Maroc cumule ainsi une série de rencontres fructueuses, et deux brillantes prestations à l’occasion de cette 16e édition du forum MEDays, pour faire entendre, une fois de plus, la voix du BurkinaFaso et de toute la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel.

DCRP/MAECR-BE

Festival Rakiiré : les Gourmantchés battent leurs « esclaves », les Yadcés par 4 buts à 2

Burkina-Football-Festival-Sport-Fipap

Festival Rakiiré : les Gourmantchés battent leurs « esclaves », les Yadcés par 4 buts à 2

Ouagadougou, 30 nov. 2024 (AIB)- La 1re édition du Festival international de la parenté et l’alliance à plaisanterie (FIPAP) initié par l’association Faso Rakiiré a ouvert officiellement ses activités hier vendredi, au terrain du lycée Newton de Wayalghin de Ouagadougou. Pour l’occasion, une compétition en football a opposé les Gourmantchés aux Yadcés et ce sont les « tapeurs » de sable qui sont venus à bout des Yadcés par 4 buts à 2.

Dans le cadre de la parenté à plaisanterie, un match de football s’est joué le vendredi 30 novembre 2024 au terrain du lycée Newton de Wayalghin, quartier de Ouagadougou, entre les Gourmantché et les Yadcés, lors du lancement officiel des activités de la 1re édition du Festival international de la parenté et l’alliance à plaisanterie(FIPAP) initié par l’association Faso Rakiiré.

A cet effet, les Yadcés que les Gourmantchés appellent « esclaves » (et vis versa), se sont inclinés par 4 buts à 2 lors de cette première journée jouée en 2 fois 15 minutes.

Pour le porte-parole de l’équipe des Gourmantchés, Abel Lankoandé, les Yadcés ne savent pas jouer au football si ce n’est manger seulement du riz.

« Ils auraient dû amener un car pour transporter leurs buts mais nous avons eu pitié d’eux et nous avions marqué seulement 4 buts », a-t-il confié.
M. Lankoandé a par ailleurs félicité l’initiative de l’association Faso Rakiiré qui favorise la cohésion sociale entre les différentes communautés du Burkina Faso.
Selon le porte-parole de la formation sportive des Yadcés, Somaïla Barry, venant de KalasaKa, les Gourmantchés ont fait recours à leur sable pour pouvoir les battre.

Il a également salué la démarche de l’association tout en souhaitant qu’elle soit perpétuée pour la promotion du vivre ensemble dans le pays.

Au total 14 communautés dont des Bobos, des Gourmantchés, des Yadcés, des Mossi, des Dagaris, des Lobis etc. vont participer à cette 1re édition du FIPAP 2024.
Il convient de noter que le Niger est le pays invité d’honneur avec le Ghana comme un pays modèle

Agence d’information du Burkina
NO/AS

Complexe scolaire Marie-Gabrielle-Choulet : le Chef de l’Etat invite les élèves à connaître le sens profond du Ditanyè.

Complexe scolaire Marie-Gabrielle-Choulet : le Chef de l’Etat invite les élèves à connaître le sens profond du Ditanyè.

(Bobo-Dioulasso, 1er décembre 2024). Présent dans la capitale économique du Burkina Faso, dans le cadre l’inauguration de l’usine de transformation de tomate, le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu, le vendredi 29 novembre dernier, la visite des élèves du complexe scolaire Marie-Gabrielle-Choulet, situé à proximité du pied-à-terre du Président du Faso.

Les élèves de ce complexe scolaire comprenant le primaire et le secondaire sont venus exprimer leur admiration et leurs félicitations au Chef de l’Etat pour les efforts consentis dans la reconquête du territoire et pour le développement du pays.

Par la voix de leur porte-parole, Rahinatou Olivia DABOU, élève en classe de 5e, les élèves ont réitéré leur soutien aux actions du Président du Faso, entreprises dans le domaine de l’éducation et pour le bien-être des enfants.

« Nous vous transmettons toutes nos bénédictions et nos encouragements. A l’école chez nous, nous pratiquons l’élevage et la couture », a souligné la porte-parole, s’adressant au Président du Faso. Et pour joindre l’acte à la parole, les visiteurs ont apporté au Chef de l’Etat des présents, fruits de leur production (un coq et un pagne tissé Faso Danfani).

Tout en félicitant ses visiteurs, le Chef de l’Etat a exprimé sa fierté de constater que ces élèves ont reçu les valeurs de bon voisinage inculquées par leurs encadreurs.

« Je suis encore plus ému de voir qu’en plus des cours classiques, vous faites de l’élevage et du tissage », a indiqué le Président du Faso, qui rappelle que le gouvernement est engagé dans une dynamique de promotion d’une formation alliant la théorie à la pratique.

Il a invité ses hôtes à plus de discipline, au travail bien fait, au respect de leurs enseignants et des valeurs qui fondent la nation burkinabè. « L’hymne national que nous venons de chanter, chaque phrase est importante », a rappelé le Chef de l’Etat qui a recommandé aux élèves de chercher à en connaître le sens profond.

Selon le Capitaine Ibrahim TRAORE, la connaissance du sens profond des vers, va contribuer à faire de ces élèves de bons patriotes, pour l’avenir de notre Nation ».

Le Président du Faso a enfin rassuré les élèves que tout sera mis en œuvre pour qu’ils puissent vivre « dans un Burkina de paix, un Burkina solidaire, un Burkina prospère, un environnement sain ».

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Ioba: « La Pédale de la Paix » offre des vélos tricycles à des personnes dans le besoin

Burkina-Société-Handicap-Don

Ioba: « La Pédale de la Paix » offre des vélos tricycles à des personnes dans le besoin

Dano, (AIB) – Le commissariat général de la Pédale de la Paix (PDP), en collaboration avec le promoteur, le Général de Brigade Vinta Somé, a offert deux vélos tricycles d’une valeur de 220 000 francs CFA à des personnes handicapées le jeudi 21 novembre 2024 à Dano.

La cérémonie de remise de ce don s’est tenue à la Direction provinciale de l’Action humanitaire du Ioba. Deux bénéficiaires, une femme et un homme, tous originaires de la province du Ioba, ont reçu ces vélos tricycles. Il s’agit de Domdjirè Somé, de la commune de Niégo, et de Nifaboyolo Somé, du village de Bolembar dans la commune de Dano.

Le directeur provincial en charge de l’action humanitaire du Ioba, Gouman Evariste Somé, ainsi que celui des Sports et Loisirs, Sylvestre Ouédraogo, étaient présents à cette cérémonie.

Le président du comité d’organisation de la PDP, Arsène Ferrebou Kamboulé, a souligné que ce geste est un acte purement social.

« C’est la deuxième fois que la Pédale de la paix apporte son soutien à des personnes handicapées démunies en leur offrant des vélos tricycles », a-t-il rappelé.

Un vélo avait été offert précédemment par un parrain, portant ainsi à cinq le nombre total de vélos remis aux personnes handicapées de la province du Ioba.

Pour le commissaire général de la PDP, Nawinsoa Bienvenu Somé, cette donation s’inscrit dans la vision inclusive de l’organisation sportive.

Il a précisé que, lors de chaque édition de la PDP, une course de vélos tricycles est organisée pour les personnes handicapées, hommes et femmes.

« Nous avons été sensibles à la souffrance de certaines personnes en situation de handicap. C’est pourquoi nous leur offrons ces vélos comme symbole de notre responsabilité sociale », a-t-il affirmé.

Le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire, Gouman Evariste Somé, a exprimé sa gratitude envers la PDP pour son engagement à améliorer les conditions de vie des personnes en difficulté.

« La participation à la course cycliste permet aux personnes handicapées de se sentir incluses, tandis que le don de vélos tricycles renforce leur mobilité et leur intégration dans les activités socio-économiques », a-t-il expliqué.

Visiblement émus et heureux, les bénéficiaires ont exprimé leur reconnaissance et formulé des bénédictions à l’endroit des donateurs, tout en souhaitant la pérennisation de cette initiative.

Agence d’information du Burkina
Souleymane ZOURE

Burkina : Inauguration d’une usine très largement financée par des cotisations populaires, une première

Burkina : Inauguration d’une usine très largement financée par des cotisations populaires, une première

Bobo-Dioulasso, 30 nov. 2024 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a inauguré samedi l’usine de transformation de tomates de Bobo-Dioulasso (Ouest), financée très largement à hauteur de plus de 7,5 milliards de FCFA en 462 jours par actionnariat populaire, une première dans l’histoire du pays, habitué à solliciter des financements extérieurs pour ce genre de gros projets.

« Aujourd’hui, c’est un grand jour. C’est l’occasion pour moi de dire merci au peuple qui a compris notre mission et qui a souscrit massivement, et d’appeler ceux qui étaient sceptiques à s’inscrire massivement (à l’actionnariat populaire)», a déclaré le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le chef de l’État burkinabè s’exprimait samedi à Bobo-Dioulasso (Ouest) lors de l’ouverture de l’usine de transformation de tomates, entièrement financée très largement par souscription populaire à hauteur de plus de 7,5 milliards de FCFA en 462 jours.

Le président du Faso s’est réjoui de la confiance placée par les populations burkinabè dans les projets de l’Agence pour la promotion de l’actionnariat populaire (APEC), qui vise le développement par la mobilisation de ressources endogènes.

« Le développement endogène, c’est une doctrine. Il faut que tout le monde se l’approprie. On ne pourra se développer que par nous-mêmes », a expliqué le chef de l’État.

Il a félicité et exhorté les travailleurs de l’usine à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que cet exemple fasse tache d’huile et puisse amener davantage de citoyens à souscrire aux projets de l’APEC, créée en février 2023.

Le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé l’ouverture, dans les prochains jours, d’une usine à Yako (Nord), où l’APEC a acquis des parts importantes, ainsi que d’une autre dans les mois à venir à Tenkodogo (Centre-Est).

L’usine de Bobo-Dioulasso a une capacité de transformation de 100 tonnes de tomates par jour et 800 kg de produits finis par heure, a indiqué Karim Traoré, Directeur général de l’APEC.

Elle offrira, à terme, 187 emplois directs et 10 000 emplois indirects, avec un chiffre d’affaires annuel moyen de 8 milliards de FCFA sur les cinq premières années d’exploitation, a ajouté M. Kaboré.

L’infrastructure, réalisée à hauteur de 7,5 milliards de FCFA entièrement par actionnariat populaire, devra récolter à terme plus de 8 milliards de FCFA pour sa totale opérationnalisation, peut-on lire dans le dossier de presse.

En rappel, les producteurs de tomates sont souvent dans le désarroi, car condamnés, à liquider leurs importantes productions avec des acheteurs véreux ou à les voir pourrir.

Agence d’information du Burkina
ATA/as

Manga : des citoyens créent un club de marche pour promouvoir le sport et la cohésion sociale

Manga : des citoyens créent un club de marche pour promouvoir le sport et la cohésion sociale

Manga, 30 nov. 2024 (AIB) – Des résidents de Manga, chef-lieu de la région du Centre-Sud, ont officiellement lancé samedi un club de marche de plus de 200 personnes pour promouvoir la cohésion sociale et encourager la pratique sportive régulière, en vue du bien-être physique de ses membres.

« Ce club a été mis en place pour maintenir la forme physique à travers la marche, tout en favorisant la cohésion sociale, car il réunit un grand nombre de personnes », a expliqué Benoît Sankara, l’un des initiateurs du club de marche sportive de Manga.

M. Sankara s’exprimait samedi, lors de la marche inaugurale marquant le lancement officiel du club, en présence d’une centaine de participants, dont des invités venus d’autres clubs du pays.

Concernant la genèse du club, Benoît Sankara a indiqué que l’idée avait germé il y a environ trois ans, dans un groupe restreint de marcheurs.

Avec le temps, le groupe s’est élargi, rassemblant progressivement toutes les couches socioprofessionnelles et des personnes de diverses tranches d’âge.

« Aujourd’hui, le club compte plus de 200 membres, avec une participation hebdomadaire oscillant entre 30 et 60 personnes des deux sexes, lors des séances de marche de 15 kilomètres entre Manga et Sakuilga », a-t-il précisé.

Le lancement officiel du club de marche sportive de Manga, a-t-il ajouté, marque une reconnaissance officielle au niveau local, mais aussi national, notamment auprès de la fédération faîtière de la marche sportive du Burkina Faso.

Le représentant du Club de marche Burkina, Christophe Kéré, a félicité l’équipe de Manga pour avoir relevé le défi de son lancement officiel. Selon lui, cette réussite témoigne du dynamisme des membres.

Un avis partagé par Robert Sawadogo, du club de Kaya, qui s’est dit fier de participer aux activités programmées pour le lancement du club de Manga.

« J’invite tout le monde à rejoindre l’équipe, car la marche est un sport accessible à tous, quel que soit l’âge ou le sexe », a-t-il déclaré.

Christophe Kéré a également encouragé les populations de Manga à participer activement aux séances régulières de marche et à intégrer cette activité dans leur quotidien.

Il a rappelé que tous les clubs de marche sont ouverts à tous et fonctionnent sur des principes fondamentaux, notamment la solidarité, le respect mutuel et l’engagement. « Nos clubs sont autonomes et reposent sur ces valeurs », a-t-il souligné.

Quant aux conditions de participation au club de marche de Manga, Benoît Sankara a précisé qu’il n’y en a aucune. « La participation est gratuite, libre et volontaire », a-t-il assuré.

Benoît Kéré a rappelé qu’en plus du premier club de marche sportive Ouagadougou-Loumbila, créé en 2021, le Burkina Faso compte aujourd’hui plusieurs clubs officiellement reconnus, notamment à Koudougou, Tenkodogo, Kaya, Fada et désormais Manga.
Agence d’information du Burkina
MZ/ata

Tuy: Les populations de Koumbia s’engagent à promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble

Tuy: Les populations de Koumbia s’engagent à promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble

Houndé, 29 nov. 2024 (AIB)-Le président de la délégation spéciale communale de Koumbia, Boukary Zono, a présidé une rencontre de plaidoyer sur la promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, le lundi 25 novembre 2024. À cette occasion, les participants se sont engagés à renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble dans leurs localités respectives.

Les populations de la commune de Koumbia, dans la province du Tuy, ont pris l’engagement de promouvoir la paix dans leurs localités.

Cet engagement a été pris lors d’une rencontre de plaidoyer sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble tenue le lundi 25 novembre 2024 dans ladite commune.

La rencontre a rassemblé des chefs coutumiers, des religieux, des responsables administratifs, des Personnes Déplacées Internes (PDI), des représentants des communautés hôtes, ainsi que des responsables d’organisations féminines et de jeunesse, sans oublier des personnes ressources de la commune.

Lors de cette rencontre, les participants ont été sensibilisés à leurs rôles dans la promotion de la cohésion sociale et de la paix.

Par ailleurs, leurs témoignages ont permis d’identifier les obstacles entravant la cohésion sociale et le vivre-ensemble dans leurs localités.

Parmi les difficultés relevées figurent la perte de certaines valeurs sociales traditionnelles sous l’influence de la politique, l’intolérance religieuse, la perte d’autorité et de considération envers certains chefs de village, ainsi que la rupture du dialogue entre certains responsables villageois et les populations.

Pour les leaders communautaires, au regard de l’impact de la situation sécuritaire dans certaines localités de la commune, la tenue de cette rencontre était plus que nécessaire.

De l’avis de Boyoun Bognini, une personne ressource, cette initiative arrive à point nommé.

« Nous avions des inquiétudes quant à la paix et à la cohésion sociale dans notre commune, mais cette rencontre constitue une opportunité pour renforcer notre vivre-ensemble », a-t-il déclaré.

Mariam Konaté, responsable d’une organisation féminine à Makognandougo, a promis de sensibiliser ses « sœurs » pour un véritable retour à la paix et à la cohésion sociale dans son village.

Le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire du Tuy, Brama Traoré, a souligné qu’avec la dynamique actuelle de reconquête du territoire, de nombreuses populations retournent dans leurs localités.

Il était donc opportun d’organiser une campagne de promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble pour soutenir ce retour.

Il s’est réjoui de la participation de plusieurs chefs de village qui se sont engagés à devenir des acteurs de paix et de vivre-ensemble dans leurs localités.

Pour sa part, le président de la délégation spéciale communale de Koumbia, Boukary Zono, s’est dit satisfait de la tenue de cette rencontre.

Il a remercié la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire pour l’initiative, ainsi que le projet OKDB (Ouagadougou-Koudougou-Dédougou-Bobo-Dioulasso) du Tuy, dont l’appui financier a permis l’organisation de cette activité.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
Babou Eric BAZIE (AIB-Tuy)

Le Capitaine Ibrahim Traoré remet 20 trieuses optiques à des rizeries

Burkina-Agriculture-Promotion

Le Capitaine Ibrahim Traoré remet 20 trieuses optiques à des rizeries

Bobo-Dioulasso, 30 nov. 2024 (AIB) – Le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a officiellement remis 20 trieuses optiques à des rizeries reparties sur l’ensemble du pays , ce matin à Bobo-Dioulasso.

La cérémonie de remise des trieuses, acquises à 180 millions FCFA hors taxes, par le Bureau national des grands projets du Burkina, s’est déroulée à la direction régionale de l’Agriculture des Hauts-Bassins. Présent dans la capitale économique burkinabè pour linauguration de la Société burkinabè de tomate, le chef de l’Etat en a profité pour encourager les acteurs de transformation du riz.

« Nous vous remettons officiellement ces trieuses aux profit des coopératives et des vaillants producteurs de riz pour que le riz soit de très bonne qualité. Nous espérons manger désormais du riz débarrassé de toutes impuretés » a lancé le Président du Faso.
Pour le conseiller spécial du président du Faso, chargé des questions agricole et dautosuffisance alimentaire, Dr Abdourasmane Konaté, ce matériel est stratégique dans la production du riz national. «Le riz national nest pas compétitif, en partie, dû à la faible capacité de trie, ce qui joue sur la qualité du produit fini», a affirmé Dr Konaté.

Il a précisé que ce sont des trieuses optiques de dernière génération, dune capacité de 64 millions de mégapixels, pouvant trier tout ce qui est impuretés et calibrer les grains de riz. Au total cest une vingtaine de machines qui ont été offertes gracieusement aux rizeries pour que le riz national soit compétitif sur le plan national et même international. Les trieuses ont pour les unes, une capacité de traitement 1,6 tonne et les autres de 4 à 6 tonnes par heure.

Ce matériel, a poursuivi Abdourasmane Konaté, va permettre aux différentes rizeries de mettre à la disposition des consommateurs des produits de bonne qualité. Le donateur a dit attendre des bénéficiaires une bonne utilisation de ces nouveaux appareils. « Nous allons organiser des formations au bénéfices des acteurs pour leur permettre de maitrises lutilisation du matériel » a annoncé Dr Konaté.

Président de la plateforme dinnovation riz des Hauts-Bassins, Seydou Konaté, est le porte-parole des transformateurs de riz et par ricochet des bénéficiaires du jour. Il a témoigné la satisfaction des acteurs de la filière riz au Bureau national des grands projets du Burkina et partant au président du Faso, pour son geste.

« Avec larrivé de ces machines dune technologie avancée cest un ouf de soulagement pour nous. Notre riz naura rien à envier au riz importé » sest félicité Seydou Konaté.  Cette technologie de pointe, à ses dires, donnera à la production nationale de riz, plus de qualité et plus compétitivité. Avec ces trieuses, le riz « made in Burkina » prendra beaucoup plus de valeurs, sest convaincu le porte-parole des bénéficiaires.

Agence d’Information du Burkina
ASB/KF/CK

Bobo-Dioulasso: Le président Traoré invite les travailleurs de l’usine de tomates à en faire un exemple

Bobo-Dioulasso: Le président Traoré invite les travailleurs de l’usine de tomates à en faire un exemple

Bobo-Dioulasso, 30 nov. 2024(AIB)- Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a invité les travailleurs de l’usine de transformation des tomates de Bobo-Dioulasso, à donner le meilleur d’eux pour susciter les Burkinabè à souscrire massivement à l’actionnariat populaire.

Samedi, à Bobo-Dioulasso, à l’inauguration de l’usine de transformation des tomates réalisée
grâce à l’actionnariat populaire, le président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré a félicité les travailleurs avant de les engager.

 » Nous les félicitons déjà mais nous les appelons aussi à pouvoir mettre tout en œuvre pour que cette usine fonctionne de façon exemplaire et que ça puisse donner de l’engouement à tous les Burkinabè de souscrire massivement au programme (de l’Actionnariat populaire) », a dit le chef de l’État.

En rappel, l’usine de transformation des tomates de Bobo-Dioulasso est la première unité inaugurée depuis la création de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), en février 2023.
Agence d’information du Burkina
ATA/yos

« J’ai inauguré ce matin, l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso portée par la Société Burkinabè de Tomates.

« J’ai inauguré ce matin, l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso portée par la Société Burkinabè de Tomates.

Cette unité industrielle est un symbole fort de notre vision d’un développement endogène et inclusif du Burkina Faso dont la finalité est le plein épanouissement de tous mes concitoyens.

Pour que ce projet voit le jour, il a fallu l’engagement patriotique des Burkinabè, de l’intérieur et de la diaspora, qui ont souscrit massivement au programme de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire.

Je demeure convaincu que le Burkina Faso dispose des ressources nécessaires pour son développement et sa prospérité.

Poursuivons donc notre marche vers un Burkina Faso souverain, fier et prospère. »

Capitaine Ibrahim TRAORÉ
Président du Faso, Chef de l’État

75% du personnel de l’usine de tomates sont à leurs premiers emplois

75% du personnel de l’usine de tomates sont à leurs premiers emplois

Bobo-Dioulasso, 30 nov. 2024(AIB)-75% du personnel de l’usine de transformation de tomates de Bobo-Dioulasso sont à leurs premiers emplois pour prendre en compte, le manque d’expérience qui handicape de nombreux jeunes en quête de travail, a affirmé le DG de l’APEC Karim Traoré.
Agence d’information du Burkina

Bazèga : Les acteurs échangent sur les stratégies de développement de la commune de Gaongo

Burkina-Bazèga-CCP

Bazèga : Les acteurs échangent sur les stratégies de développement de la commune de Gaongo

Kombissiri, (AIB) – Les membres statutaires du cadre de concertation communal de Gaongo se sont réunis le mardi 26 novembre 2024 à Gaongo, province du Bazèga afin de définir les meilleures stratégies pour le développement de la commune.

Échanger pour définir les meilleures stratégies pour le développement harmonieux et durable de la commune, tel est l’objectif du cadre de concertation communal (CCCo) tenu à Gaongo dans la province du Bazèga, région du Centre-sud.

Selon le président de la délégation spéciale de la commune de Gaongo, Moustapha Ouédraogo, le cadre de concertation communal symbole l’engagement collectif à renforcer la gouvernance locale participative.

« Il a pour vocation d’être un espace de dialogue entre acteurs de développement en vue de la recherche d’une synergie d’action et d’harmonisation des interventions pour un impact plus grand sur le développement de la commune », a-t-il précisé.

À ce rendez-vous des acteurs de développement de la commune de Gaongo, deux communications ont été développées, l’une en relation avec les réalisations de la commune des projets et programmes de l’État et des partenaires (ONG) et l’autre sur le patriotisme et le développement local.

Des échanges qui ont suivi, les membres statutaires du CCCo élargi aux personnes ressources de Gaongo ont dégagé des pistes et défini des stratégies pour le développement de la commune confrontée à d’énormes défis.

Saisissant l’opportunité, M. Ouédraogo a sollicité l’accompagnement des partenaires au développement et des bonnes volontés pour permettre à sa commune de faire face aux difficultés auxquelles elle est confrontée, notamment la gestion des personnes déplacées internes qu’elle abrite.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Gaongo qui s’est réjoui des échanges, n’a pas manqué de traduire ses remerciements au projet Tond Tenga de Tree Aid, ayant permis de tenir le cadre de concertation communal de Gaongo.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk/ata

Dernières publications