Accueil Blog Page 142

Sanmatenga : Élise Bationo assure l’intérim de la direction générale du CHR de Kaya

Burkina-Santé-Installation-Directrice

Sanmatenga : Élise Bationo assure l’intérim de la direction générale du CHR de Kaya

Kaya, 27 juin 2025 (AIB)- Le directeur régional de la santé du Centre-Nord, Palamanga Ouoba, a installé hier jeudi, Élise Zongo/Bationo directrice général par intérim du Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya, en remplacement de Safoura Sawadogo/Yaméogo démise de ses fonctions par le gouvernement le 18 juin 2025.

Précédemment directrice des services généraux et de la logistique du CHR de Kaya, l’Administrateur des hôpitaux et des services de santé, Elise Zongo/Bationo est nommée directrice générale intérimaire suivant l’arrêté n°2025-435/MS/CAB du 24 juin 2025.

L’installation de la directrice entrante a eu lieu au cours d’une cérémonie qui a réuni la directrice générale sortante et l’intérimaire, entourées des plus proches collaborateurs.

En rappel le conseil des ministres en sa séance du mercredi 18 juin 2025 a démis madame Safoura Sawadogo/Yaméogo de ses fonctions de Directrice général du CHR de Kaya.

Selon Lucien Robert Kargougou ministre de la santé face à la télévision nationale, c’est son « inertie » face aux détournements des patients vers les cliniques privées qui a valu cette décision du gouvernement.

Il a à cette occasion, appelé les responsables des hôpitaux publics à plus de vigilance et de responsabilité pour contrer cette pratique à la peau dure.

Agence d’information du Burkina
IAO/YOS/BBP

Jeux de l’AES : Le Niger remporte la lutte africaine et le tir à l’arc

SPORT-BFA-MLI-NGR-JEUX-AES

Jeux de l’AES : Le Niger remporte la lutte africaine et le tir à l’arc

Ouagadougou, 27 juin 2025 (AIB)-L’équipe du Mena du Niger a remporté jeudi la compétition en lutte africaine et au tir à l’arc des Jeux de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), a-t-on appris de l’Agence malienne de presse.

Les athlètes des trois pays de l’AES ont animé la journée du jeudi où trois compétitions étaient au programme : le  bras de fer sportif, la lutte africaine et le tir à l’arc.

La compétition du bras de fer sportif s’est déroulée au Palais des sports Salamatou Maïga. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont chacun engagé cinq athlètes qui étaient repartis entre six catégories de poids : -60kg, -72kg et +72kg (bras gauche et droit) chez les Hommes et -58kg, -65kg et +75kg (bras gauche et bras droit) chez Femmes.

Au classement général, le Mali s’est hissé à la première place avec 8 médailles d’or, 2 médailles d’argent devant le Burkina Faso qui a décroché 2 médailles d’or et 8 médailles d’argent et le Niger (2 médailles d’or, 2 médailles d’argent  et 2 médailles de bronze).

Chez les dames, Moussokoura Sissoko du Mali s’est illustrée en remportant les deux médailles d’or de la catégorie des -65kg (bras droit et bras gauche) devant Martiale Sawadogo du Burkina Faso. Ali Nana Adija du Niger a remporté les deux finales bras droit et bras gauche de la catégorie des -58kg devant sa compatriote Kadija Abdoul Garba.

La lutte africaine s’est déroulée au stade Mamadou Konaté. Le Niger a fait honneur à son statut en remportant le tournoi avec 4 médailles d’or, 2 médailles de bronze devant le Burkina Faso (1 médaille d’or, 4 médailles d’argent et 1 médaille de bronze) et le Mali (1 médaille d’or, 2 médailles d’argent et 3 médailles de bronze).
Les athlètes des trois pays se sont également affrontés au tir à l’arc sur le terrain annexe du stade du 26 Mars. Le Niger a remporté le tournoi avec 111 points contre 59 points pour le Burkina Faso et 45 points pour le Mali classés respectivement 2e et 3e.

La compétition se poursuivra ce vendredi 27 juin avec l’athlétisme au stade du 26 Mars, le karaté au Palais des sports Salamatou Maïga et la finale du tournoi de football qui mettra aux prises le Mali et le Niger au stade Mamadou Konaté.
Agence d’information du Burkina

Nahouri/Commune de Pô : Le service foncier rural reçoit du matériel pour renforcer ses capacités techniques

BURKINA-NAHOURI-FONCIER-REMISE-MATERIELS

Nahouri/Commune de Pô : Le service foncier rural reçoit du matériel pour renforcer ses capacités techniques

Pô, 27 juin 2025 (AIB)-Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Pô, Ilassa Dianda, a réceptionné ce jeudi 26 juin 2025, du matériel au profit du service foncier rural de la commune de Pô. L’initiative est de l’association TENFOREST à travers le Projet de sécurisation des droits fonciers collectifs des femmes en milieu rural (PDFCOF).

Améliorez les conditions de travail du service foncier rural local afin d’assurer une gestion foncière plus efficace et inclusive, c’est l’objectif fixé par les responsables de l’association TENFOREST à travers le Projet de sécurisation des droits fonciers collectifs des femmes en milieu rural (PDFCOF).

C’est dans ce cadre que le service foncier rural de la commune de Pô, a bénéficié du matériel, le jeudi 26 juin 2025, pour renforcer ses capacités techniques.
Ce don est composé d’une moto de marque ALOBA, d’un ordinateur portable, d’une photocopieuse CANON et d’une armoire métallique.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Pô, Ilassa Dianda, a indiqué que ce matériel viendra améliorer les capacités opérationnelles du service foncier rural en matière de délivrance des attestations de possession foncière rurale.
« C’est notre contribution à renforcer les capacités du service foncier rural et je souhaite que ce matériel soit utiliser pour booster les actions de sécurisation des terres dans la commune d’une part, et d’autre part, limiter les risques de tensions liées à la gestion foncière », a soutenu le président de TENFOREST, Alain Traoré.
Il faut noter que la commune de Pô avait adopté en décembre 2024, la charte foncière sensible au genre, qui vise à intégrer les précautions liées à l’égalité de genre dans la gestion des ressources naturelles.

Aussi, elle formalise les droits d’usage, d’exploitation des terres et des ressources naturelles tout en garantissant une prise en compte des besoins spécifiques des femmes.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/ar

Bazèga/Reboisement : 230 plants mis en terre en bordure de route entre Kombissiri et Gaongo

Burkina-Bazèga-reboisement

Bazèga/Reboisement : 230 plants mis en terre en bordure de route entre Kombissiri et Gaongo

Kombissiri, 25 juin 2025 (AIB)- Les autorités administratives et les populations de Kombissiri sous l’initiative de l’Association Song-Taaba des femmes du Burkina (ASTFB) ont mis en terre 230 plants le mardi 24 juin 2025 sur le tronçon reliant Kombissiri à Gaongo sur une distance de 2km. L’objectif est de contribuer à restaurer le couvert végétal.

Le mois de juin 2025 est la période qui a marqué la célébration de la septième édition de la journée nationale de l’arbre au Burkina Faso placée sous le thème ‹‹ Plantes médicinales : sources de résilience sanitaire et climatique des communautés ››.

Pour marquer son adhésion à cette journée, l’Association Song-Taaba des femmes du Burkina (ASTFB), grâce à son partenaire Plan International/Burkina a procédé à un reboisement dans l’optique de restaurer le couvert végétal et lutter contre la désertification.

Avec la mobilisation de la population et des autorités administratives, 230 plants de Cailcédrats et de néré ont été mis en terre le long de la route départementale reliant les communes de Kombissiri et Gaongo sur une distance de 2 kilomètres. Chaque espèce plantée est protégée par une grille.

Cette initiative de reboisement organisée par l’ASTFB s’inscrit dans la mise en œuvre du programme YEWA (Youth empowerment in west Africa) de l’ONG Plan International/Burkina.

Selon le coordonnateur de YEWA/ASTFB Segnam Basile Florent Sedego, l’objectif est de restaurer le couvert végétal, la fertilité des sols et lutter contre la pollution atmosphérique.

Pour le haut-commissaire de la province du Bazèga, Téné Justine Kientéga/Ilboudo, qui a présidé la cérémonie, les initiatives de reboisement sont à encourager.

« Le reboisement, au-delà de son aspect écologique, revêt une importance capitale sur le plan social et économique au regard de ces nombreux bienfaits », a-t-elle ajouté.

Tout en saluant l’action de l’ASTFB, Madame Kientéga a invité la population de Kombissiri à faire du reboisement une pratique quotidienne et à adopter des comportements responsables pour préserver les ressources naturelles.

Agence d’information du Burkina
TPT/BBP

Burkina : Le nouveau DG des douanes s’engage à servir avec abnégation et loyauté pour une « forteresse douanière » au servir du pays

Burkina : Le nouveau DG des douanes s’engage à servir avec abnégation et loyauté pour une « forteresse douanière » au servir du pays

Ouagadougou, 27 juin 2025 (AIB) – Le nouveau directeur général des douanes, l’inspecteur divisionnaire des douanes Dr Yves Kafando, s’est engagé vendredi à Ouagadougou à servir avec constance, abnégation et loyauté pour construire une forteresse douanière au service d’un Burkina Faso plus fort.

« Je prends ici l’engagement solennel de servir avec constance, abnégation et loyauté et donne rendez-vous à l’heure du bilan avec l’intime conviction qu’ensemble, pierre après pierre, geste après geste, valeur après valeur, nous construisons cette forteresse douanière au service d’un Burkina Faso plus fort », a indiqué le nouveau directeur général des douanes l’inspecteur divisionnaire des douanes Dr Yves Kafando.

Dr Kafando s’exprimait à Ouagadougou au cours de son installation par le ministre en charge des Finances, Dr Aboubacar Nacabano.

Agence d’information du Burkina

Hauts-Bassins/Journées portes ouvertes de la Justice : forte mobilisation à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso

Hauts-Bassins/Journées portes ouvertes de la Justice : forte mobilisation à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso

Bobo-Dioulasso, 26 juin 2025 (AIB)- La Cour d’appel de Bobo-Dioulasso a ouvert ce jeudi au palais de la justice, la première édition de ses journées portes ouvertes (JPO) de la Justice. L’ouverture de ces journées a connu une affluence des citoyens et des acteurs de la justice.

Venus de toutes les régions du Burkina Faso, des citoyens ainsi que des acteurs du monde judiciaire notamment des magistrats, des greffiers, des avocats, des officiers de police judiciaire (OPJ) ont répondu massivement à l’appel de l’institution judiciaire.

Organisées sous le thème « Justice et construction de la paix sociale », ces journées visent à rapprocher la justice des citoyens.

Durant deux jours, du 26 au 27 juin 2025, les visiteurs vont découvrir le fonctionnement des différentes juridictions à travers plusieurs stands installés au sein du palais de justice. Avocats, magistrats, OPJ et autres professionnels y sont mobilisés pour informer, échanger et sensibiliser le public.

Selon le ministre en charge de la Justice, Edasso Rodrigue BAYALA, patron de la cérémonie d’ouverture, le thème retenu est d’actualité.

« Dans un contexte marqué par l’insécurité et le terrorisme, le thème nous rappelle que la justice est un pilier fondamental pour construire une paix durable », a-t-il affirmé.

Il a invité les citoyens à profiter de cette initiative pour mieux comprendre le fonctionnement de la justice.

Agence d’information du Burkina

Le deuxième Programme pluriannuel de résilience (PPR) lancé à Kaya

Burkina Faso/Education en situation d’urgence:

Le deuxième Programme pluriannuel de résilience (PPR) lancé à Kaya

Kaya, 26 juin 2026, (AIB) – Le ministre de l’Enseignement de base et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara a lancé jeudi à Kaya, le deuxième Programme pluriannuel de résilience (PPR)ou Multi-Year Resilience Program (MYRP) pour la période 2024-2027.

Ce programme s’inscrit dans le cadre de la réponse du Burkina Faso à l’éducation en situation d’urgence.

Selon le ministre en charge de l’Enseignement de base, ce lancement marque une étape importante dans les efforts du Burkina Faso pour renforcer son système éducatif, particulièrement en période de crise, et garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité.

« Notre système éducatif connaît des moments difficiles à cause de nombreux obstacles qui lui ont été imposés par les forces obscurantistes », a-t-il relévé.

La représentante résidente de l’UNICEF au Burkina Faso, Chantal Umutoni, a indiqué que le PPR a un coût global d’environ 8 milliards de francs CFA, soulignant l’importance de cette initiative pour la résilience du secteur éducatif burkinabè face aux défis actuels.

Pour le Secrétaire technique de l’Éducation en situation d’urgence (STESU), Paulin Ponè Zombré, ce programme qui court jusqu’en octobre 2027, vise 383 520 bénéficiaires directs répartis dans trois régions les plus affectées par la crise sécuritaire à savoir le Nord, le Centre-Nord et le Sahel.

Les bénéficiaires du programme sont composés d’enfants, d’adolescents, de jeunes, d’enseignants et de membres des communautés éducatives.

Il sera axé sur trois volets essentiels dont l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement et la coordination des actions.

Les partenaires de mise en œuvre sont EDUCO et le Centre diocésain pour la communication (CDC) pour la région du Nord, l’association Tin Tua et Enfants du Monde (EdM) dans le Sahel et la Fondation pour le développement communautaire (FDC) et Yamwreke de Boulsa pour ce qui est de la région du Centre-Nord.
La coordination sera assurée par Plan Burkina Faso.

La cérémonie de lancement a connu la présence des autorités locales et centrales, des partenaires techniques et financiers des élèves, des parents d’élèves et du personnel de l’éducation.

AIO/bak/ata

Coopération multilatérale : le Système des Nations unies s’engage à renforcer sa collaboration avec le Burkina Faso pour plus de dynamisme dans les actions

Coopération multilatérale : le Système des Nations unies s’engage à renforcer sa collaboration avec le Burkina Faso pour plus de dynamisme dans les actions

(Ouagadougou, le 27 juin 2025)

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Son Excellence Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE, a reçu en audience, le jeudi 26 juin 2025, la Coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso, Madame Carol Flore-SMERECZNIAK.

Cette rencontre a permis aux deux personnalités de passer en revue les axes de partenariat entre le Burkina Faso et le Système des Nations unies, ainsi que de faire un tour d’horizon des actions de développement entreprises par les différentes agences onusiennes dans notre pays.

La Coordonnatrice résidente a également échangé avec le Chef de la diplomatie burkinabè sur la tenue de deux rencontres internationales majeures, prévues à la fin du mois de juin et courant juillet.

La première est la Conférence sur le financement du développement, qui se tiendra dans les prochains jours à Séville, en Espagne.

Madame Carol Flore-SMERECZNIAK a indiqué que cette tribune constituera une opportunité de concertation entre Chefs d’État et de Gouvernement en vue de renforcer les investissements en faveur des pays en développement.

Le second grand rendez-vous est la Conférence sur le système alimentaire mondial, prévue en juillet à Addis-Abeba, en Éthiopie.

À ce sujet, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE et Madame Flore-SMERECZNIAK ont évoqué les opportunités offertes par ce cadre, qui permettra au Burkina Faso de valoriser les politiques et actions mises en œuvre par les plus hautes autorités burkinabè pour garantir la souveraineté alimentaire.

« C’est aussi, et surtout, une occasion d’attirer de nouveaux investisseurs », a souligné la Coordonnatrice résidente.

Autre point abordé au cours de l’audience est la visite prochaine de haut niveau de responsables onusiens au Burkina Faso, annoncée par Madame Carol Flore-SMERECZNIAK, et favorablement accueillie par le ministre des Affaires étrangères.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a exprimé sa reconnaissance à l’endroit de l’équipe du Système des Nations unies pour son soutien constant aux autorités et pour les nombreux acquis au profit des communautés.

Il a particulièrement encouragé les équipes onusiennes à continuer d’agir en accord avec les priorités définies par les autorités burkinabè.

S’agissant des prochaines rencontres internationales, le Chef de la diplomatie burkinabè a rassuré que toutes les dispositions seront prises pour assurer une participation réussie du Burkina Faso.

Il a insisté sur l’importance et les opportunités que représentent ces instances pour présenter les politiques nationales, valoriser la dynamique en cours, et nouer de nouveaux partenariats pour bâtir un Burkina nouveau.

DCRP/MAECR-BE

Agence d’Information du Burkina

Prévention et gestion des inondations : les acteurs outillés pour plus d’efficacité en cas de sinistre

Burkina-Inondation-Prévention-Gestion

Prévention et gestion des inondations : les acteurs outillés pour plus d’efficacité en cas de sinistre

Ouagadougou, 26 juin 2025 (AIB)-Le projet Renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso (HYDROMET) a organisé, du 23 au 25 juin 2025 à Ziniaré, une rencontre de partage d’expériences et d’analyse des points forts et des limites dans la gestion des inondations survenues à Hèrèdougou, en vue de tirer des leçons pour une réponse plus efficace aux futurs sinistres.
Les capacités opérationnelles et techniques des structures nationales impliquées dans la prévision et la gestion des inondations, telles que la Direction générale des ressources en eau (DGRE), la Direction générale de la protection civile (DGPC), le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) et l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), ont été renforcées à l’occasion de cet atelier.
Le chef des services hydrologiques à la DGRE, Vincent Ouédraogo, a relevé deux changements majeurs à l’issue de la formation. Il a indiqué que, désormais, en cas d’inondation ou de fortes pluies, les services hydrométéorologiques émettront des avis de vigilance plutôt que des alertes.

« Ce sont plutôt les services de la protection civile et du CONASUR qui émettent les alertes, car ce sont eux qui prennent des dispositions pour gérer les inondations, notamment en termes d’abris et de nourriture », a précisé M. Ouédraogo.
L’atelier a également permis aux participants de mieux cerner le rôle de la DGRE, qui consiste à produire des analyses hydrologiques et météorologiques qu’elle transmet aux services techniques chargés de la gestion des inondations, pour qu’ils puissent émettre les alertes appropriées.
Le représentant du CONASUR, Youorbèborrè Mélaine Somda, a expliqué qu’auparavant, les structures intervenaient de manière isolée, chacune essayant d’émettre ses propres alertes.
« Avec cette rencontre, il y a désormais une meilleure coordination entre les acteurs : si une structure émet un avis de vigilance, le CONASUR, en charge de la gestion, pourra formuler l’alerte appropriée », a-t-il souligné.
Deux modules ont été développés au cours de l’atelier, selon le consultant Dr Pierre Diello. Le premier a porté sur le bilan de la gestion du cas de Hèrèdougou et sur l’analyse des modèles existants, suivie d’ajustements. Le second module a consisté en une simulation basée sur un scénario fictif d’inondation dans une zone à forts enjeux. Des rôles ont été attribués aux participants pour gérer efficacement la crise.
Le projet HYDROMET-BF a été conçu pour améliorer les services hydrométéorologiques, climatiques et d’alerte précoce, et les rendre plus accessibles aux secteurs et aux communautés vulnérables.
Il est mis en œuvre en partenariat avec l’Organisation météorologique mondiale, chargée d’apporter un appui pour la conception, le développement et la mise en œuvre d’un Système d’alerte précoce aux crues et inondations (SAPCI) et pour l’amélioration des services associés.
Agence d’information du Burkina
YOS/BBP/BO/ata

Boulgou/Clôture du projet NATANN2 : les bénéficiaires formulent le vœu de voir naître NATANN3 afin de consolider les acquis

Photo de famille

Boulgou/Clôture du projet NATANN2 : les bénéficiaires formulent le vœu de voir naître NATANN3 afin de consolider les acquis

Tenkodogo, 26 juin 2025 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Boulgou, Domègbèguièrè Constantin Dabiré, a présidé jeudi, dans la salle de réunion du Centre Marie Immaculée de l’OCADES Caritas de Tenkodogo, l’atelier de clôture et de présentation du bilan du projet NATANN2 Burkina-Togo.

Cet atelier a rassemblé les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre du projet.
Mis en œuvre par l’OCADES Caritas Tenkodogo en partenariat avec Catholic Relief Services (CRS), le projet NATANN phase 2 a été financé par la coopération allemande et la coopération suisse, à travers la Fondation PATRIP.

Il vise à renforcer la résilience des communautés locales et à promouvoir la paix et la cohésion sociale.

Démarré en avril 2023 pour une durée de deux ans, le projet a permis de mettre en œuvre trois axes principaux : la promotion de la cohésion sociale entre les communautés, la construction d’infrastructures et l’autonomisation financière des populations bénéficiaires.

Inoussa Sawadogo Project manager à (CRS)

Le project manager à Catholic Relief Services (CRS), Inoussa Sawadogo, a déclaré :
« Prévu pour toucher 6 000 bénéficiaires, nous en avons atteint plus de 8 000. Pour renforcer la résilience des communautés par des actions combinant construction d’infrastructures, promotion de la cohésion sociale, renforcement des opportunités économiques notamment pour les jeunes et les femmes à travers des groupes (SILC) et l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, des pratiques agro-écologiques sont encouragés pour favoriser une gestion rationnelle des ressources.

Nous avons largement atteint nos objectifs. C’est le lieu de remercier l’OCADES CARITAS Tenkodogo, les autorités et toutes les parties prenantes. Vu les résultats, nous espérons que le partenaire acceptera de reconduire une troisième phase pour consolider les acquis. »

Domègbègré Constantin Dabiré Haut Commissaire de la Province du Boulgou

Dans son discours de clôture, le haut-commissaire a souligné l’importance du projet NATANN2 Burkina-Togo, qui, en deux années de mise en œuvre, a apporté des réponses efficaces aux préoccupations des populations et favorisé un climat de paix.
« Nous avons posé les bases d’un développement inclusif et du dialogue permanent entre les communautés. Je vous invite à reconduire NATANN3 », a-t-il lancé.

SAMI Bérenger Poda Président dela délégation spéciale de Tenkodogo

Le président de la délégation spéciale de Tenkodogo, Sami Bérenger Poda, dont la commune a bénéficié du projet, a indiqué :
« Dans le cadre du projet, nous avons eu 3 PEA poste d’eau autonome, la construction de trois salles de classe au CEG de Loanga, la mise en place d’une plateforme, l’organisation de journées communautaires, la réalisation de latrines et de forages. Je puis vous dire que le projet NATANN2 Burkina-Togo a été une réussite dans la commune de Tenkodogo. Je saisis l’occasion pour remercier le partenaire et les acteurs de mise en œuvre. »

Le secrétaire exécutif diocésain de l’OCADES Caritas Tenkodogo, l’Abbé Danyagwendé. Lucien Galbani, a déclaré :
« Ce projet n’aurait pas abouti sans l’engagement des communautés bénéficiaires, ni sans la solidarité manifestée tout au long de sa mise en œuvre. L’OCADES Caritas Tenkodogo, fidèle à sa mission de charité, de justice et de dignité humaine, s’est évertuée à travailler avec les populations. C’est cette approche participative qui donne tout son sens à notre action. Je tiens à remercier chaleureusement tous les partenaires financiers, à savoir la coopération suisse, la coopération allemande, la Fondation PATRIP, ainsi que toutes les personnes qui ont cru en ce projet. »

L’Abbé D.Lucien Galbani Secrétaire Exécutif de OCADES CARITAS Tenkodogo

L’atelier de clôture a été un moment de redevabilité sur les actions menées et les effets positifs engrangés. Un appel a été lancé aux partenaires et aux autorités locales pour assurer la continuité des actions en faveur des populations.
Agence D’information du Burkina
SM/ata

Burkina : Gouvernance des sociétés d’Etat : Des performances encourageantes et des réformes ambitieuses

BURKINA-SOCIETES-ETAT-AG

Burkina : Gouvernance des sociétés d’Etat : Des performances encourageantes et des réformes ambitieuses

Ouagadougou, 26 juin 2025(AIB)-Le Premier Ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé la cérémonie d’ouverture de la 33e session de l’Assemblée générale des Sociétés d’État (AG-SE) ce jeudi 26 juin à Ouagadougou.

Ce rendez-vous statutaire, s’étalant sur deux jours, rassemble les premiers responsables des entreprises publiques, les membres du Gouvernement et les représentants des institutions de contrôle.

Dans son discours inaugural, le Chef du Gouvernement a souligné le rôle crucial des Sociétés d’État et des Établissements publics de prévoyance sociale (EPPS) dans la relance économique du Burkina Faso.

Il a rappelé que cette session examine les résultats de 21 Sociétés d’État et de 3 EPPS pour l’exercice clos au 31 décembre 2024.

Par ailleurs, six nouvelles sociétés intègrent désormais l’Assemblée Générale, notamment le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), Faso Transit et Logistique (FTL), la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB), FASO GUULGO, FASO KOSSAM et FASO YAAR. Leur création reflète la volonté du Gouvernement de renforcer la souveraineté économique et de contrôler les secteurs stratégiques.

Le Premier ministre a mis en lumière les réformes entreprises pour encadrer les rémunérations et avantages des dirigeants et personnels des entreprises publiques, en vue d’assurer une gestion équitable et réduire le train de vie de l’État.

Les performances financières des Sociétés d’État en 2024 sont particulièrement encourageantes. Le chiffre d’affaires global s’élève à 3 090,03 milliards de F CFA, soit une progression de 61,72 % par rapport à 2023. Sur les 21 Sociétés d’État évaluées, 19 ont enregistré des bénéfices, avec un résultat net cumulé de 120,377 milliards de F CFA.

En outre, leur contribution au budget national s’élève à 595,314 milliards de F CFA, représentant 19,72 % des recettes budgétaires de l’État. Les trois EPPS, quant à eux, affichent un total produit consolidé de 396,060 milliards de F CFA, avec un excédent de gestion cumulé de 212,593 milliards de F CFA.

Le Premier ministre a félicité les responsables des Sociétés d’État et des EPPS pour leurs efforts, tout en les exhortant à poursuivre des initiatives innovantes au service du développement national.

Il a également salué les actions citoyennes menées en 2024, lesquelles contribuent au bien-être des populations.

Le Chef du Gouvernement a réitéré l’engagement de l’État à transformer les Sociétés d’État en vecteurs de cohésion sociale et en leviers de la refondation économique du Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

 OS/BBP/ATA

Burkina : Le Général Barthélemy Simporé appelle à une meilleure valorisation des ressources stratégiques de l’Afrique

Burkina-Forum-Recherche-Stratégie

Burkina : Le Général Barthélemy Simporé appelle à une meilleure valorisation des ressources stratégiques de l’Afrique

Ouagadougou, 25 juin 2025 (AIB)- Le Directeur général du Centre national d’études stratégiques (CNES), le Général Aimé Barthélemy Simporé, a déclaré mercredi, à l’ouverture du 3ᵉ Forum de la recherche scientifique, que les ressources naturelles de l’Afrique, bien que nombreuses, ne profitent qu’aux puissances prédatrices, plongeant les peuples du continent dans la guerre et la misère.

« Le Sahel, et plus globalement l’Afrique, sont réputés potentiellement riches en ressources naturelles, mais après plus de soixante ans d’indépendance, celles-ci n’ont servi qu’à enrichir les nations prédatrices, abandonnant nos peuples aux affres de la guerre et de la faim », a affirmé le général Aimé Barthélemy Simporé.

Le Directeur général du CNES s’exprimait mercredi matin à Ouagadougou, à l’ouverture du troisième Forum de la recherche stratégique, placé sous le thème : « L’Afrique et ses ressources stratégiques : enjeux, opportunités et défis de développement ».

Dans ce contexte de prédation des ressources, a-t-il ajouté, le thème du forum s’avère d’une grande pertinence, au regard des dynamiques stratégiques nationales, régionales et internationales.

L’ancien Premier ministre du Niger, Harouna Hassan Mayaki, dans sa communication inaugurale, a exhorté l’Afrique à reprendre le contrôle de ses ressources stratégiques et à accélérer son industrialisation grâce à un « mimétisme intelligent » des succès enregistrés ailleurs.

La 3ᵉ édition du Forum de la recherche stratégique réunit, mercredi et jeudi, de nombreuses personnalités issues du monde de la recherche et des secteurs stratégiques de l’économie, a indiqué la directrice générale adjointe du CNES-BF, Dr Sampala Balima.

Selon Dr Balima, plusieurs axes seront abordés, notamment : « Cartographie et géopolitique des ressources stratégiques africaines », « Gouvernance des ressources stratégiques » et « Enjeux économiques et industriels ».

Agence d’information du Burkina

ATA/as

 

Burkina : Le trafic illicite de drogues finance les réseaux criminels et terroristes, ministre 

Burkina-Célébration-Journée- Lutte-Contre-Drogue

Burkina : Le trafic illicite de drogues finance les réseaux criminels et terroristes, ministre 

Ouagadougou, 26 juin 2025 (AIB)- « Le trafic illicite et la consommation de drogues nourrissent la violence, financent les réseaux criminels et terroristes, détruisent des vies », a dénoncé jeudi, le ministre de la Sécurité Mahamoudou Sana, appelant les forces vives à faire un front uni contre ce fléau.

« Le trafic illicite et la consommation de drogues nourrissent la violence, financent les réseaux criminels et terroristes, détruisent des vies et fragilisent nos institutions », a dénoncé le ministre de la Sécurité Mahamoudou Sana, appelant les forces vives à faire un front uni contre ce fléau ».

Le ministère de la Sécurité a lancé jeudi à Ouagadougou, les activités commémoratives de la 38eme Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues, qui se dérouleront du 15 juin au 15 juillet 2025 dans la région du Centre sous le thème : « Première stratégie nationale de lutte contre la drogue au Burkina Faso : défis d’un engagement collectif pour sa mise en œuvre ».

Par ce thème, le Comité national de lutte contre la drogue (CNLD) met en exergue l’importance d’une mobilisation concertée de tous les acteurs pour faire face aux multiples enjeux liés à la lutte contre le fléau de la drogue, car la réussite de cette stratégie repose sur la volonté commune de traduire les orientations nationales en actions concrètes, coordonnées et durable sur le terrain.

« C’est pourquoi, je réaffirme ici notre engagement total, aux côtés de toutes les forces vives de la nation, pour faire un front uni contre ces fléaux », a déclaré le Président du Comité national de lutte contre la drogue, par ailleurs, ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana.

En 2024, il y a eu plus de 89 000 personnes sensibilisées sur les méfaits des drogues, 2 599 personnes prises en charge dont une majorité de jeunes, 186 personnes réinsérées après accompagnement, Plus de 133 tonnes de substances illicites saisies et 522 personnes traduites en justice pour des infractions liées à la drogue.

« Les résultats atteints sont satisfaisants mais les défis restent immenses. La mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue devra nous permettre de relever bon nombre de ces défis. Cela nécessite donc une synergie d’actions entre tous les acteurs : l’État, les collectivités, les partenaires, la société civile, les leaders communautaires, les médias et les éducateurs », a indiqué le ministre Sana.

Il a saisi l’occasion pour lancer un appel pour la parentalité responsable à l’endroit des parents, les choix de vie responsable à l’endroit des jeunes, un engagement patriotique et citoyen de tous afin de bâtir une société plus consciente, plus résiliente et mieux protégée contre les drogues.

Les activités commémoratives de ladite journée dans la région du Centre incluent, entre autres, des émissions radiophoniques et télévisuelles, la diffusion de messages sur les réseaux sociaux et les réseaux de téléphonie mobile, la remise d’attestations aux structures engagées dans la lutte, un match de gala impliquant des figures sportives a ajouté le président du CNLD, le ministre Sana.

Selon le Secrétaire permanent du CNLD, Emanoel Kaboré, depuis 2014, la lutte contre la drogue était organisée autour de quatre piliers que sont la prévention, la répression, la prise en charge et la réinsertion sociale.

« A partir de 2022, la stratégie est élaborée par l’ensemble des acteurs pour fédérer les actions dans la lutte contre la drogue », a-t-il ajouté.

Chaque 26 juin, le monde entier marque une pause pour réfléchir, échanger et se mobiliser contre ce fléau aux conséquences dévastatrices.

Agence d’information du Burkina

BBP/Dnk

Namentenga : 453 candidats à la conquête du Baccalauréat  

BURKINA-NAMENTENGA-EXAMEN-BACCALAUREAT

Namentenga : 453 candidats à la conquête du Baccalauréat  

Boulsa, 26 juin 2025 (AIB)- Le Secrétaire général de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara a lancé le mardi 24 juin 2025, les épreuves écrites du Baccalauréat session 2025 au lycée provincial de Boulsa, en présence des corps constitués de la province. Au total, 453 candidats sont en lice pour le Baccalauréat. 

453 candidats dont 140 garçons et 313 filles sont partis à l’assaut du Baccalauréat session 2025 dans la province du Namentenga.

« Que le taux de succès soit au rendez-vous », a confié le secrétaire général de la province, Bassouleymane Ouattara aux élèves de la série D.

M. Ouattara en ouvrant l’enveloppe contenant l’épreuve de français a exhorté les candidats à être sereins pour affronter les épreuves du Baccalauréat.

Selon le directeur provincial de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique, Sibiri Abdoulaye Yarbanga, le nombre des candidats de la session 2025 est en baisse par rapport à la session 2024 qui était de 569 candidats.

M. Yarbanga a nourri d’espoir qu’avec la réouverture des classes du second cycle dans les lycées de Dargo et de Tougouri, le nombre des candidats va augmenter les prochaines sessions.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

Passoré : Une association veut renforcer la paix et la cohésion sociale

Burkina-Passoré-Association-Activités

Passoré : Une association veut renforcer la paix et la cohésion sociale

Yako, 26 juin 2025(AIB)-L’Association Koglzanga des coutumiers et traditionnalistes pour le bien-être, la paix et la cohésion sociale (ACOTRAB-PACO) du Passoré a officiellement lancé le jeudi 26 juin 2025 à Yako, ses activités sous le thème : « Rôle des coutumiers et traditionnalistes dans la restauration et le renforcement de la paix et de la cohésion sociale ».

Les garants des coutumes et des traditions de la province du Passoré sont désormais unis par une nouvelle structure dénommée l’Association Koglzanga des coutumiers et traditionnalistes pour le bien-être, la paix et la cohésion sociale (ACOTRAB-PACO).

L’association a officiellement lancé le jeudi 26 juin 2025 à Passoré ses activités au cours d’une cérémonie placée sous le patronage du gouverneur de la région du Nord, Thomas YAMPA avec le parrainage de l’opérateur économique et fils du Passoré, Sompagnimdi Frédéric Ouédraogo.

Cette structure regroupant les chefs coutumiers et garants de la Tradition du Passoré a pour mission de mettre la tradition au service du vivre ensemble.

Plusieurs autorités administratives provinciales et régionales dont le Gouverneur de la région et le Haut-commissaire du Passoré, Daouda Sangaré ont participé à la cérémonie.

Agence d’information du Burkina

ZES/NO/ATA

Burkina/cyclisme/JNA : coup de pédale pour le reverdissement des centres urbains

CYCLISME-BFA-FBC-ENVIRONNEMENT-ARBRE

Burkina/cyclisme/JNA : coup de pédale pour le reverdissement des centres urbains

Ouagadougou, 26 juin 2025 (AIB)-Le ministère de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, en collaboration avec la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC) a annoncé jeudi au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou, l’organisation le 29 juin prochain d’une course cycliste dénommé le « Coup de pédale pour l’arbre », à la faveur de la Journée nationale de l’arbre (JNA).

L’annonce de cette première édition du « Coup de pédale pour l’arbre » a été faite par le directeur général des eaux et forets et vice-président de la JNA, le chef de corps Barnabé Kaboré, au cours d’une conférence de presse qu’il a co-animé avec la Fédération burkinabè de football.

Cette course cycliste va se dérouler sur l’Avenue Thomas Sankara et va concerner la catégorie homme (élite) et dame. Les Elites messieurs parcourront une distance de 142,800km dans un circuit sur l’Avenue Thomas Sankara pendant que chez les dames, la distance est de 30,100km.

Au niveau des hommes une cagnotte de 1 660 000FCFA sera distribuée avec la somme de 500 000FCFA pour le vainqueur pendant que les dames se partageront la somme de 350 000 avec une prime de 100 000FCFA pour la première de la course. Tous les 90 cyclistes des 13 régions invités repartiront avec chacun un arbre à planter.

Selon le directeur général des eaux et forêts Barnabé Kaboré, « l’objectif principal du coup de pédale pour l’arbre est de susciter une mobilisation générale de tous les sportifs et les amoureux du sport pour la restauration des forêts et le reverdissement des centres urbains ».

Il s’agira pour lui, « de créer un engouement populaire des sportifs pour la plantation ; de mobiliser et sensibiliser tous ceux qui ont des vélos et qui aiment le vélo pour le reboisement et de magnifier l’arbre à travers le vélo ».

Le chef de corps des eaux et forêts également signifié que cette première édition du coup de pédale pour l’arbre qui va se pérenniser «  vise à créer une synergie d’actions entre le monde  sportif et la question du reverdissement des villes et des avenues, bref, le reverdissement de notre pays. Il n’y a de plus beau que de faire le sport dans un cadre enchanteur et verdoyant. Il s’agit à travers cet évènement de mobiliser le monde sportif à la reforestation et surtout aux plantations le long des avenues, des rues, des places dédiées aux activités sportives et autour des complexes sportifs ».

L’objectif général de la JNA est de planter 20 millions d’arbres pour reverdir le Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Cascades/Baccalauréat 2025 : 2196 candidats dont 2337 filles en quête de leur diplôme.

Burkina-Cascades-Baccalauréat 2025

Cascades/Baccalauréat 2025 : 2196 candidats dont 2337 filles en quête de leur diplôme.

Banfora, 24 juin 2025 (AIB)- Le Gouverneur de la région des Cascades, Badabouè Florent Bazié, a lancé mardi à Banfora des épreuves écrites du Baccalauréat session 2025 avec au total 4 533 candidats répartis dans 18 jurys.

Ils sont au total 4 533 candidats dont 2337 filles et 2196 garçons à l’assaut du premier diplôme universitaire de la session 2025 tous jurys confondus dans la région des Cascades

C’est au jury 42 et 43 abritant des candidats de la série D et F3 que le Gouverneur de la région des Cascades, Badabouè Florent Bazié, accompagnée des autorités administratives, éducatives et sécuritaires, a ouvert l’enveloppe contenant le sujet de la première épreuve, celle du Français pour la Série D et celle de la Mathématique pour la Série F3.

Badabouè Florent Bazié, a encouragé et a souhaité bonne chance aux candidats au nom du ministre de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique.

M. Bazié a invité les candidats à restés serein et à éviter la tricherie tout au long de l’examen pour obtenir de meilleurs résultats.

Le Directeur régional de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique des Cascades, Alidou Karim Koné, a assuré que pour ce qui concerne l’organisation, tout se déroule normalement.

« Pour le moment nous n’avons pas enregistré de problème particulier et nous pensons que tout ira mieux », a-t-il fait savoir.

Selon lui, cette année ce sont au total 4 533 candidats qui sont inscrits à l’examen du baccalauréat dans la région des Cascades. Cet effectif est en baisse par rapport à l’année passée qui était de l’ordre 4 690 candidats, a indiqué le directeur régional.

JPY/zo/ata

Cascades : Une association offre des vivres et des non-vivres à des personnes vivantes avec la Drépanocytose

Burkina-Offre-Vivres-Personnes-Vivantes-Drépanocytose

Cascades : Une association offre des vivres et des non-vivres à des personnes vivantes avec la Drépanocytose

Banfora, 22 juin 2025, (AIB)-L’Association Hounoumbié « Cœur d’Or » a offert samedi à Banfora, des vivres et des non-vivres aux personnes vivantes avec la drépanocytose et d’albinisme.

Avec des médicaments, des kits scolaires, de lunette solaires, d’habits et de sacs de riz, l’Association Hounoumbié « Cœur d’Or », vole au secours des personnes vivantes avec la drépanocytose et l’albinisme de la localité.

Selon la Présidente de l’Association Hounoumbié « Cœur d’Or », Clarisse Hema/Soulama, ces dons ont été possibles grâce aux membres de l’association et certaines bonnes volontés.
Pour elle, son association vise à accompagner les enfants vivants avec la drépanocytose et l’albinisme à travers leur prise en charge et à organiser des séances de sensibilisation ainsi que des campagnes de dépistages de ces maladies.
Madame Hema a également lancé un appel aux personnes atteintes de la drépanocytose et d’albinisme et particulièrement aux parents de faire attention à leur statut.

Elle a aussi demandé à chacun de chercher à connaitre son électrophorèse avant toute relation pouvant aboutir au mariage.
« C’est la meilleure solution pour empêcher l’augmentation de nombre d’enfants drépanocytaires », a-t-elle, assurée.
Le ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, a encouragé l’Association pour l’initiative qui a permis d’éclairer lanterne de la population de la région sur ces maladies.

Il a également exprimé sa disponibilité à accompagner ces genres d’initiatives et à toujours apporter son soutien aux personnes atteintes de la drépanocytose et de d’albinisme.

M. Sorgho a par ailleurs invité les populations à accompagner cette association dans ses activités pour la prise en charge des personnes malades de la drépanocytose et d’albinisme.

L’Association Hounoumbié « Cœur d’Or » a été créée dans le but d’apporter sa contribution pour lutter contre la Drépanocytose et l’albinisme au Burkina Faso.

JPY/zo/ata

Tuy : Le « Cercle Vert » reboise le commissariat de police de Houndé

Burkina-Houndé-Reboisement-Commissariat

Tuy : Le « Cercle Vert » reboise le commissariat de police de Houndé

Houndé, 25 juin 2025 (AIB)-La Société coopérative simplifiée (SCOOPS) « Cercle Vert » du Tuy a planté mardi, des arbres fruitiers et d’ombrage dans l’enceinte du commissariat de police de Houndé.

Les membres du « Cercle Vert » du Tuy ont planté plusieurs des manguiers, des papayers, des goyaviers, des citronniers, et plusieurs autres espèces végétales dans la cour du commissariat de police de Houndé.

L’objectif de cette initiative est de contribuer à la campagne de reforestation et de reverdissement engagée au niveau national. « Après avoir célébré la Journée nationale de l’arbre, nous poursuivons notre programme d’activités avec cette plantation d’arbres dans la cours du commissariat de Houndé », a expliqué le président de la SCOOPS, Ardjouma Sanou.

Selon lui, le choix du commissariat pour cette activité vise à soutenir les forces de défense et de sécurité en améliorant leur cadre de travail.

Les responsables de la police ont exprimé leur gratitude envers les membres du « Cercle Vert » pour cette action citoyenne.
Ils ont promis d’entretenir les plants afin qu’ils puissent, à terme, offrir de l’ombre et des fruits au personnel ainsi qu’aux usagers du service.

Agence d’information du Burkina
BEB/zo/ata

Tapoa : un projet de résilience au secours de 50 filles PDI scolarisées

Burkina-Est-Tapoa-Education-Promotion-Filles

Tapoa : un projet de résilience au secours de 50 filles PDI scolarisées

Diapaga, 26 juin 2025 (AIB)-L’ association Unis pour agir (UPA), en tandem avec l’ONG la Brique, a procédé jeudi à Diapaga, à une cérémonie de remise de 50 vélos et de trois tonnes de maïs à des filles déplacées internes scolarisées de la province de la Tapoa, a constaté l’AIB.

Renforcer, la résilience des écoles, des familles et des communautés éducatives, autour de  40 établissements scolaires, issus des 8 communes de la province, en raison des crises sécuritaires, telle est la vision de l’association UPA. Après une cérémonie de remise de kits scolaires, l’UPA a rebeloté ce jeudi avec la remise de 50 vélos et 2 tonnes de maïs.

Le 1er vice-président tout comme le DPENA ont indiqué que ce projet vient à point nommé, car il va permettre à plusieurs enfants de poursuivre leur scolarité dans des conditions acceptables. << Un projet, qui vise la résilience des communautés est vraiment important pour nous », a souligné le DPENA de la Tapoa Pascal Thiombiano.

« Un projet selon le coordinateur de l’ONG la Brique Alexis Dembélé est initié pour répondre à deux enjeux majeurs que traverse le Burkina Faso à savoir les crises sécuritaires et alimentaires ».

Les bénéficiaires n’ont pas manqué de traduire leur reconnaissance aux partenaires Soali Ouali représentant le préfet, s’est réjoui de l’arrivée du projet dans la commune, un projet qui selon lui, suscite déjà l’engouement au sein des populations. <<C’est une bonne action que nous apprécions tous », a-t-il relevé.

Pour le coordinateur de l’ONG la Brique, le projet s’est inspiré des sillons déjà tracés par le ministère de l’éducation notamment la stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence. Il se donne pour objectif d’aider les enfants en situation de vulnérabilité et ceux qui ont décroché à la suite des crises, à retrouver le chemin de l’école. Le projet se propose également d’accompagner le système de résilience des écoles, des familles et des communautés afin de leur permettre de se relever à la fin d’une crise donnée.

« Vous devez utiliser ces vélos à bon escient afin de permettre au donateur de faire bénéficier d’autres élèves dans votre situation », a conclu le DEPENA.

La cérémonie s’est déroulée en présence du 1er vice-président de la délégation spéciale de Diapaga Soari Ouali, de son homologue de Tansarga Ibrahim Kapioko, du directeur provincial de l’éducation de la Tapoa Pascal Thiombiano, des bénéficiaires et leurs parents et des représentants du projet .On notait également la présence du représentant du directeur provincial de l’action humanitaire Clément Yonli.
Agence d’information du Burkina
lkb/as/ata

Dernières publications