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Sortie de la CEDEAO : Bassolma Bazié salue l’audace, le courage, la vision des chefs d’Etat de l’AES

Sortie de la CEDEAO : Bassolma Bazié salue l’audace, le courage, la vision des chefs d’Etat de l’AES

 Ouagadougou, 28 janv. 2025(AIB)-Le président de la Commission nationale de la Confédération des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (CN-AES), Bassolma Bazié, a salué mardi, l’audace, le courage, la vision des trois chefs d’Etat de l’AES qui ont claqué la porte à la CEDEAO « noyautée » et travaillant contre les intérêts des peuples.

 Agence d’information du Burkina (AIB) : Voilà un an que les trois pays de l’AES ont décidé de se retirer de la CEDEAO. Quels sont les enjeux et les défis liés à ce retrait ?

Bassolma Bazié (BB) : Vous me permettrez de m’incliner très respectueusement sur la mémoire de nos devanciers qui se sont sacrifiés pour une Afrique de souveraineté, de paix et de prospérité. Permettez que je cite, entre autres, Ouezzin Coulibaly, Thomas Sankara du Burkina, Modibo Keïta et Soundiata Keïta du Mali, Sarraounia Mangou et Hamani Diori du Niger. J’associe aussi l’ensemble de ces fils et filles de l’Afrique qui se sont sacrifiés dans ce sens. JE salue également la mémoire de nos anciens chefs d’État qui ont eu l’esprit de créer des conditions idoines pour une vie harmonieuse de l’ensemble de nos populations, de nos peuples dans l’espace ouest africain. Et c’est ça qui a abouti justement à la création de la CEDEAO en 1975.

Malheureusement, au fil du temps, nous avons constaté que cette organisation a été noyautée et détournée contre même les intérêts de ces mêmes peuples. Au lieu que ce soit véritablement la création des conditions d’une vie idoine, d’une vie harmonieuse, la protection de l’intégrité et de l’honneur de ces peuples, l’organisation s’est retrouvée à servir d’autres intérêts, de sorte à prendre des décisions qui piétinent les propres textes, à travers des fermetures de frontières, des gels d’avoir dans des banques de ces différents pays, Mali, Niger, Burkina, mettant les populations dans des conditions assez désastreuses occasionnant des pertes en vies humaines.

Je salue donc l’orientation, l’audace, le courage, la vision des trois présidents, le général d’armée Assimi Goïta du Mali, le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et le général Tiani du Niger qui ensemble ont porté les chaussures de nos devanciers, ils les ont bien portées, permettant de créer toutes les conditions pour que nos peuples puissent aller vers leur souveraineté, leur épanouissement.

Justement, en faisant ce petit rappel, c’est pour vous dire que les défis sont énormes, mais il faut comprendre que ces défis, malgré leur énormité, nous avons la possibilité de les séquencer à un certain nombre de visions. La première vision, c’est la question sécuritaire et migratoire de nos populations, la deuxième c’est la question économique et sociale en lien avec nos populations. La troisième vision, ce sont les enjeux, les défis pluviométriques, les changements climatiques que nous devions prendre en compte, dont les concertations unanimes devaient nous permettre de trouver des solutions idéales pour améliorer les conditions de vie de nos populations.

(AIB) : Quels sont les chantiers que compte engager la CN/AES après le retrait définitif de la CEDEAO ?

(BB): Justement, sur ce retrait, vous aurez également remarqué que les trois chefs d’État que je viens de citer ont, de façon unanime, pris la décision de 16 septembre 2023 en parcourant les textes du Liptako Gourma à aboutir à la mise en place de l’Alliance des États du Sahel. Et également, dans le même sens, avec les menaces qui pesaient sur le Niger, il y a eu un communiqué qui a été diffusé le 31 juillet 2023, stipulant clairement que celui qui s’en prendrait au Niger, a fait également une déclaration de guerre aux deux autres pays.

C’est dans le même sens également, vous allez constater de façon judicieuse, que le 6 juillet 2024, ils se sont retrouvés au Niger pour, en tout cas, mettre en place la charte de la Confédération des États du Sahel. Donc, de ce point de vue, et à travers cette charte également, les orientations qui ont été données, les missions qui ont été données sont très claires. C’est des missions de défense et de sécurité.

C’est des missions de développement, mais également des missions de diplomatie. La mise en place des commissions nationales dans chaque pays, notamment celle du Burkina Faso, n’aura pas d’autres pas chose à faire que l’ensemble des orientations, des décisions qui sont prises par les chefs d’État. Donc, il est nécessaire qu’à travers ces commissions, il y ait un suivi, une évaluation, une coordination, et éventuellement des propositions à ces différents chefs d’État pour voir comment il faut aller dans le sens du renforcement des acquis que nous avons pu déjà engranger et comment avoir davantage d’autres acquis parce que le combat sera long et ardu.

(AIB) : Le retrait définitif de l’AES de l’espace CEDEAO est acté depuis ce jour. Qu’est-ce-qui est prévu pour faire de la Confédération un espace intégré pour les citoyens des trois Etats et ceux du monde ?

(BB) : Les trois chefs d’Etat ont déjà pris des décisions assez salutaires en lien avec les défis que j’ai tantôt énumérés, à savoir les défis économiques et sociaux, à savoir les défis migratoires, les déplacements des populations, mais également les défis du changement climatique. Et dans ce sens, vous auriez constaté de façon très judicieuse que les chefs d’États ont adressé un communiqué à l’ensemble des peuples de l’Afrique de l’Ouest affirmant que la Confédération des États du Sahel constitue un espace commun à tous ses peuples.

Et de ce point de vue, l’accessibilité ne doit pas se faire sous une condition de visa. Donc il n’y aura pas à disposer forcément d’un visa pour se déplacer au niveau de l’espace AES. Le deuxième élément concerne la mise en place d’un passeport uniforme au sein de l’espace AES, qu’il s’agisse du passeport diplomatique, du  passeport de service ou du passeport ordinaire. Il été également décidé de créer une banque centrale qui permettra de répondre aux besoins  financement des différents projets que l’espace AES entreprendra de manière communautaire.

Et à travers ces œuvres, il y a des décisions déjà qui sont prises dans le sens du projet ferroviaire permettant de relier les différents espaces, même des autoroutes ont été analysées. Le conseil du ministre précédent au niveau du pays a publié déjà ce qui est prévu dans ce sens. Donc voilà un certain nombre de décisions qui sont déjà prises qui indiquent que véritablement l’espace AES est un espace de souveraineté, de conquête de la liberté, de l’intégrité et de l’honneur.

(AIB) : L’opérationnalisation de l’espace AES est un défi important pour les Etats du Sahel que la CN/AES doit relever. Quelles sont les projets et les actions que vous comptez mettre en œuvre pour développer les relations de coopération entre les trois Etats ?

(BB) : La Commission nationale de la Confédération des Etats du Sahel a  des missions qui lui sont confiées par les trois chefs d’Etat. Son rôle fondamental, c’est de coordonner l’ensemble des décisions qui ont été prises par les chefs de l’Etat, faire des propositions idoines qui pourraient permettre de renforcer les acquis, renforcer la construction de la Confédération pour aller vers une fédération, suivre la mise en œuvre de l’ensemble des décisions qui ont été prises, les évaluer et rendre compte à qui de droit.

Il se pourrait qu’en cours de chemin, on ait d’autres décisions émanant des trois chefs d’Etat qui devraient leur permettre de donner des orientations précises à cette Commission afin de suivre la mise en œuvre. Donc la Commission en elle-même n’aura pas de projet personnel à déterminer à mettre en œuvre. Elle doit fonctionner de façon très stricte sur la base des orientations des trois chefs d’Etat.

(AIB) : Quel est votre message à l’endroit des populations ?

(BB) : A l’adresse des populations, d’abord je commence par saluer la résilience de l’ensemble des peuples du Sahel et saluer la solidarité de l’ensemble des peuples du monde d’Afrique qui, depuis l’engagement des trois chefs d’Etat, a fait en sorte que l’espace AES soit un espace de souveraineté et d’honneur des peuples et ne font que venir en soutien. En dehors de quelques soubresauts que nous constatons à la tête de certains États, nous constatons que l’ensemble des peuples à travers le monde porte déjà l’idéal AES. Nous tenons à leur endroit à saluer cette solidarité et à leur faire comprendre que l’AES n’est rien d’autre qu’un espace de l’ensemble des peuples du monde. Il n’y a pas de sélection, il n’y a pas un document sur lequel il est écrit que l’AES est contre une organisation ou contre un pays.

Mais attention, il va s’en dire également qu’il faut être très strict par rapport à ceux qui disent qu’ils sont des partenaires. Un partenaire, il y a des caractéristiques essentielles qui le définissent. Un partenaire ne rentre pas dans un espace par effraction, il ne rentre pas dans un espace par violation, il ne rentre pas dans un espace par arrogance. Donc dès lors que l’ensemble de ces éléments ne sont pas réunis et que quelqu’un rentre dans un espace par effraction, par arrogance, par violation, lui c’est un brigand. Et un brigand n’a pas d’autre traitement que de lui réserver le traitement qui sied pour pouvoir avoir la sérénité nécessaire. Et le troisième élément à l’endroit de l’ensemble de ce peuple, c’est de dire que nous avons déjà payé le grand prix fort.

Et je pense que les devanciers que nous avons salués à l’introduction doivent être très fiers pour ce qui a été déjà abattu. Nous souhaitons prompt rétablissement à l’ensemble de nos frères et sœurs dans l’espace qui sont touchés soit par des blessures ou la maladie. Nous souhaitons un très bon repos à l’ensemble des héros qui sont tombés les armes à la main sur les différents fronts pour défendre l’espace AES.

Mais nous tenons aussi à dire au peuple que le combat sera long parce que la souveraineté économique, culturelle, sécuritaire, sociale et à tous les niveaux ne se commandent pas, ça s’arrache. Et qui dit arracher, dit lutte. Qui dit lutte, dit un prix à payer. Et de ce point de vue aujourd’hui, nous sommes en train de batailler côté sécuritaire, il y a de très grandes avancées.

Côté économique, il y a de très grandes avancées. Mais c’est pour dire que l’ennemi qui est en face, les adversaires qui sont en face, ne sont pas des enfants de chœur. Et de ce point de vue, ils vont trouver toutes les manigances, revoir leur mode d’attaque de l’espace AES et même de leurs dirigeants.

Mais je tiens à dire pour terminer que la force essentielle protectrice de ces dirigeants, c’est la cohésion des peuples, c’est la mobilisation des peuples, c’est ce que nous constatons déjà. Je les invite à garder ce même cap afin que vaille que vaille, nous puissions respecter la mémoire des devanciers qui ont perdu leur vie pour que l’Afrique soit libre et unie.

Agence d’information du Burkina

Propos enregistrés par Tilado Apollinaire ABGA

Pama : Le chef d’État-major de l’armée de terre galvanise les troupes et rassure les populations

Pama : Le chef d’État-major de l’armée de terre galvanise les troupes et rassure les populations

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB) – Le chef d’État-major de l’Armée de terre, le colonel Hamed Hermann Rouamba, s’est rendu le 25 janvier 2025 à Pama pour saluer le courage des Forces combattantes, qui ont vigoureusement repoussé une attaque terroriste survenue la veille contre des populations civiles. Cette visite visait à encourager les troupes et à rassurer les populations locales.

Les Forces combattantes, composées de militaires, gendarmes, policiers et volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ont vigoureusement riposté à une attaque terroriste le 24 janvier 2025 visant des populations civiles. Grâce à leur courage et leur détermination, elles ont su apporter une réponse proportionnelle, protégeant ainsi la localité et ses habitants.

Accompagné d’une délégation importante, le colonel Rouamba a exprimé la reconnaissance de la hiérarchie militaire et de la nation tout entière. Il a salué la résilience des troupes face à l’adversité et les a exhortées à rester vigilantes, disciplinées et solidaires.

Le chef d’État-major a également rassuré les Forces sur les efforts déployés pour renforcer leurs capacités opérationnelles. Il a annoncé des mesures visant à améliorer les moyens matériels et logistiques des unités et a insisté sur l’importance de chaque combattant dans la sécurisation du territoire.

Par ailleurs, le colonel Rouamba a tenu à rassurer les populations éprouvées par cette attaque, affirmant que la situation est sous contrôle. Il a dénoncé les tentatives de désinformation circulant sur les réseaux sociaux, rappelant que les Forces restent pleinement mobilisées pour défendre chaque centimètre du territoire national.

En quittant Pama, le colonel Rouamba a laissé derrière lui des troupes galvanisées, déterminées à continuer le combat pour préserver les acquis obtenus au prix de lourds sacrifices et protéger les populations. Cette visite symbolise la résilience des Forces armées et leur engagement à protéger la nation face aux multiples défis sécuritaires.

Agence d’information du Burkina (AIB)

 Namentenga : Le commandant du bataillon Guépard salue la résilience des écoles de la commune de Boulsa

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 Namentenga : Le commandant du bataillon Guépard salue la résilience des écoles de la commune de Boulsa

Boulsa 27 janv. 2025 (AIB)- Le commandant du bataillon Guépard, Gérard Sindogo a effectué le 27 janvier 2025, une visite de courtoisie  aux enseignants et aux élèves de quatre écoles de la commune de Boulsa. Au cours de sa tournée, il a encouragé les enseignants dans leurs postes respectifs pour leur résilience et a prodigué des conseils  aux élèves.

« Le combat  pour la formation des hommes de demain  ne doit pas être confié seulement aux enseignants », confié le commandant du bataillon Guépard, Gérard Sindogo, aux parents d’élèves de Koubouré .

A l’issue de la montée des couleurs à 7h 20 mn à  Koubouré , les visiteurs du jour se sont adressés  aux enseignants , aux parents d’élèves et aux élèves qui étaient ponctuels  autour du drapeau.

Aux enseignants, le commandant Sindogo les a encouragés pour leur résilience avant de demander aux parents d’élèves de tout mettre en œuvre pour faciliter la présence  les élèves  à l’école avant la montée des couleurs.

Il  s’est entretenu avec les élèves des écoles de Paraouiga, de Rakiskiema et Sanguin sur la  propreté corporelle et vestimentaire, le  cadre de vie, le respect des enseignants  et surtout  la ponctualité à l’école.

L’hôte du jour a aussi exhorté les  élèves à se départir de  la paresse, du vol et des querelles inutiles. Selon lui, le carré d’armes du drapeau  ou l’espace délimité autour du mat  est sacré tout  en précisant que son espace  doit rester inviolé jusqu’ à la descente du drapeau.

« Si nous adultes et parents d’élèves  ne conjugaisons pas nos efforts dans l’éducation de nos enfants,  se sont nos ennemis  qui vont les récupérer et les retourner contre nous. »  a-t-il ajouté.

Les enseignants des écoles visitées  ont salué l’initiative. Ceux des écoles de Paraouiga, de Rakiskiema et de Sanguin ont souhaité   monter  les couleurs avec le commandant du bataillon Guépard, Gérard Sindogo.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

 

Burkina/Média : Le nouveau contrôleur financier de l’AIB s’engage à accompagner l’agence pour l’atteinte des objectifs assignés

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Burkina/Média : Le nouveau contrôleur financier de l’AIB s’engage à accompagner l’agence pour l’atteinte des objectifs assignés

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB) – Le nouveau Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers (DCMEF) de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Madi Nassa, s’est engagé mardi, lors de son installation, à soutenir la structure pour l’atteinte des résultats escomptés.« Je m’engage à vos côtés pour atteindre les objectifs assignés à l’Agence d’information du Burkina (AIB) », a déclaré le nouveau Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers (DCMEF), Madi Nassa.

Selon lui, les autorités attendent beaucoup de l’agence, notamment dans la collecte, le traitement et la diffusion d’informations susceptibles de contribuer à la reconquête du territoire national.M. Nassa a par ailleurs expliqué que le DCMEF est attendu dans son rôle de conseiller et doit accompagner les responsables de la structure où il est en service.

« Il doit amener toute la direction à atteindre les buts visés sans s’écarter des textes législatifs et réglementaires du pays », a souligné le nouveau contrôleur financier.Madi Nassa a exprimé sa reconnaissance aux autorités du ministère en charge de l’Économie, particulièrement au DCMEF, pour sa nomination au poste de contrôleur financier à l’AIB.La Directrice générale de l’AIB, Séraphine Somé/Millogo, a précisé que le Burkina Faso écrit une nouvelle page de son histoire avec la mobilisation de ce mardi 28 janvier 2025 pour la sortie définitive du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO.

Pour Mme Somé, cette décision de la Confédération de l’AES consiste à emprunter la voie de la souveraineté et de l’autodétermination.Dans ce contexte, l’AIB vient de franchir une nouvelle étape avec l’installation des derniers membres de la chaîne financière.« C’est une joie pour nous d’accueillir notre contrôleur financier, qui va nous accompagner dans la mise en œuvre de nos activités, notamment en matière de respect de la réglementation et de l’orthodoxie financière.

Nous lui souhaitons la bienvenue à l’AIB », a-t-elle affirmé.Le représentant du Directeur général du contrôle des marchés publics et des engagements financiers (DGCMEF), Sinaly Coulibaly, a insisté, entre autres, sur le contrôle a priori permanent et le contrôle a posteriori de l’exécution budgétaire de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics de l’État (EPE).M. Coulibaly a souligné que le contrôle porte sur la légalité et la régularité des opérations ainsi que sur la sincérité des propositions de dépenses publiques.Il convient de noter que Madi Nassa a été nommé le mercredi 18 décembre 2024 en Conseil des ministres comme nouveau contrôleur financier de l’AIB premier Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers depuis son érection en EPE en août 2024.

Agence d’information du Burkina

NO/ATA

Le Premier ministre burkinabè appelle à poursuivre le combat contre les déstabilisateurs de l’AES

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Le Premier ministre burkinabè appelle à poursuivre le combat contre les déstabilisateurs de l’AES

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB) – Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a appelé mardi les populations des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) à maintenir une vigilance citoyenne pour contrer les actions de déstabilisation orchestrées par l’impérialisme.

« Restons vigilants, car les impérialistes et leurs institutions fantoches ne baisseront jamais les bras », a prévenu le Premier ministre burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le chef du gouvernement s’adressait aux mouvements de veille citoyenne et aux manifestants mobilisés pour soutenir la sortie officielle de l’AES de la CEDEAO, mardi 28 janvier 2025, à la Place de la Nation de Ouagadougou.

« La liberté ne s’octroie pas, elle s’arrache au prix de la sueur et du sang, et c’est ce à quoi notre hymne national nous a toujours invités », a-t-il indiqué.

« Nous allons mener ce combat et le gagner ensemble pour que nos enfants et petits-enfants vivent dans un espace AES libre et prospère, avec de nouveaux horizons », a martelé Emmanuel Ouédraogo.

Rapportant les propos du capitaine Thomas Sankara, le Premier ministre a précisé que la rupture avec l’impérialisme ne se fera pas de manière tendre.

« Cette rupture se fait à coups de hache, et ce coup sec a été porté il y a un an par les trois grands leaders historiques (Ibrahim Traoré, Abdourahamane Tiani et Assimi Goïta) », a-t-il rappelé.

Il a également salué la forte mobilisation de la population à ce meeting de soutien aux autorités de l’AES.

Concernant la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO, le chef du gouvernement burkinabè a souligné le caractère irréversible de cette décision, ajoutant que cette institution sous-régionale appartient désormais au passé des peuples du Sahel.

Agence d’information du Burkina
ZO/YOS/ata

Burkina/Soutien AES : L’Alliance des États du Sahel est l’embryon des États-Unis d’Afrique, selon Ali Ponré 1er

Burkina/Soutien AES : L’Alliance des États du Sahel est l’embryon des États-Unis d’Afrique, selon Ali Ponré 1er

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB) – L’artiste musicien Ali Ponré 1er a déclaré mardi que l’Alliance des États du Sahel (AES) est l’embryon des futurs États-Unis d’Afrique, une union qui permettra au continent noir de participer pleinement au concert des nations.

Il s’exprimait mardi matin à Ouagadougou lors du meeting de soutien à l’AES organisé par la coalition des associations de veille citoyenne du Burkina Faso.
Selon l’artiste burkinabè, les pays de l’AES ont déjà tracé les sillons des États-Unis d’Afrique.

Pour cette raison, il a invité les autres pays africains à adhérer à l’alliance pour le bonheur du continent.
Ali Ponré 1er a souligné que la condition essentielle pour la création des États-Unis d’Afrique réside dans l’entente et l’union entre les peuples africains.
« Tant que nous agirons en rangs dispersés, ce sera l’échec », a-t-il prévenu.

Agence d’information du Burkina
Z0/ata

Burkina/Média : Le nouveau secrétaire général de l’AIB mesure l’importance du rôle qui l’attend

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Burkina/Média : Le nouveau secrétaire général de l’AIB mesure l’importance du rôle qui l’attend

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB)- Le nouveau secrétaire général(SG) de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Alban Kini a indiqué mardi, lors de son installation, mesurer l’importance du rôle qui l’attend dans sa nouvelle fonction.

« Contrairement à d’autres qui pourraient penser, il ne s’agit pas forcément d’un retour sur un terrain connu ou même conquis. Pour moi, il s’agit d’un autre challenge dont je mesure, à juste raison l’ampleur », a indiqué le nouveau secrétaire général (SG) de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Alban Kini.

Pour M. Kini, il revient au moment où l’AIB vient d’être érigée en Etablissement public à caractère administratif (EPA) en  août dernier par les autorités de la Transition  avec des défis énormes à relever.

D’après le nouveau SG, ces défis sont, entre autres, la résilience face aux questions sécuritaires, l’organisation ou la réorganisation interne, en vue de répondre efficacement aux  exigences socio-économiques actuelles des médias.

« Il serait très illusoire de croire que la directrice générale seule, encore moins le SG que je suis, pourrons à nous seuls relever ces défis », a-t-il confié.

Alban Kini a, par ailleurs, sollicité le soutien des agents dont il connait le dynamisme de la plupart pour relever les défis de l’agence, en matière de collecte, de traitement et de diffusion de l’information.

Pour la directrice générale de l’AIB, Séraphine Somé/ Millogo, les compétences  et les expériences professionnelles de M. Kini  lui permettent d’occuper le poste de SG.

Mme Somé a  exhorté le nouveau SG à une meilleure coordination des structures administratives et des organes techniques sous sa responsabilité par la mise des actions innovantes, en vue de garantir aux usagers des informations fiables, complètes et objectives.

« Pour  ce faire, l’efficacité, l’esprit créatif, la célérité dans le traitement des dossiers et le respect du code de l’information seront autant de qualités que vous développerez », a- t-elle précisé.

La première responsable de l’AIB  a  par ailleurs rassuré Alban Kini de son soutien pour l’atteinte des objectifs fixés.

Le SG entrant a dirigé l’AIB de 2018 à 2023 au moment où l’organe était une direction technique des Editions Sidwaya, l’entreprise publique de presse.

Il a par la suite été nommé Directeur général adjoint de la communication et des médias (DGACM) du ministère de la Communication.

Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Alban Kini a  été nommé le mercredi 15 janvier 2025, en  Conseil des ministres comme le nouveau SG de l’agence de presse.

Agence d’information du Burkina

NO/BH/ATA

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Merci DG

Média : Le nouveau DAF de l’AIB s’engage à relever les défis

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Média : Le nouveau DAF de l’AIB s’engage à relever les défis

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB)-Le nouveau Directeur administratif et financier (DAF) de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Zoyiri Rigobert Toé, s’est engagé mardi, lors de son installation, à fournir tous les efforts nécessaires pour relever les défis de la structure.

« Dans cette nouvelle fonction, je m’engage à fournir tous les efforts nécessaires pour accompagner Mme la directrice générale et son équipe dans l’accomplissement de notre mission commune », a déclaré Zoyiri Rigobert Toé.

M.Toé, qui s’exprimait mardi à Ouagadougou lors de sa cérémonie d’installation, a affirmé être pleinement conscient des défis qui l’attendent dans sa mission.

Il a également exprimé sa conviction qu’avec la mobilisation et la collaboration de l’ensemble des agents de l’AIB, les objectifs qui lui sont assignés seront atteints.

« Je tiens à réaffirmer mon désir de travailler dans un esprit d’équipe et de concertation avec tous les acteurs impliqués. Nous devons contribuer à renforcer les bases institutionnelles et financières de cet Établissement public à caractère administratif de l’État (EPA) afin d’assurer sa durabilité et son rayonnement », a-t-il soutenu.

Saisissant l’occasion, Rigobert Toé a exprimé sa gratitude aux plus hautes autorités du pays pour sa nomination en qualité de DAF de l’AIB.

Il a également salué les premiers responsables du ministère en charge de la Communication pour leur soutien indéfectible, ainsi que la directrice générale (DG) de l’agence, Séraphine Somé/Millogo, pour la confiance qu’elle lui a témoignée en le proposant ce poste de responsabilité.

La DG de l’AIB, Mme Somé, a pour sa part invité le nouveau DAF à une gestion optimale des moyens financiers mis à la disposition de l’agence.

Selon elle, pour y parvenir, M. Toé devra implémenter de nouveaux outils innovants afin de garantir une gestion saine et transparente des deniers publics.

Elle lui a également conseillé de mettre l’accent sur l’écoute, la créativité, l’anticipation et le respect de l’orthodoxie financière pour réussir le management de sa nouvelle direction.

Séraphine Somé/Millogo a rassuré le nouveau DAF de sa disponibilité à le soutenir pour l’atteinte des résultats escomptés.

Zoyiri Rigobert Toé totalise 18 années d’expérience professionnelle en gestion des moyens financiers.

De 2009 à 2015, il a occupé le poste de chef de service de l’exécution budgétaire et comptable, ainsi que celui de chef de service des marchés publics aux Éditions Sidwaya, un Établissement public de l’État (EPE).

Depuis 2022, il est responsable de la commande publique, des affaires immobilières et de l’équipement au Service national pour le développement, un autre EPE.

Conseiller des affaires économiques, Rigobert Toé a été nommé le mercredi 22 janvier 2025 nouveau DAF de l’AIB.

Agence d’information du Burkina

NO/HB/ATA

Sortie de la CEDEAO : Le chef de la diplomatie burkinabè salue la prise en compte des aspirations des populations de l’AES

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Sortie de la CEDEAO : Le chef de la diplomatie burkinabè salue la prise en compte des aspirations des populations de l’AES

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB)-Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a salué mardi, la prise en compte des aspirations des populations de l’AES par les présidents Traoré, Goïta et Tiani.

« Ce jour 28 janvier doit nous rappeler que lorsque les populations ont affirmé leurs aspirations, les dirigeants s’alignent et c’est ce que nos 3 pays ont fait », a déclaré le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré.

Pour lui, la confédération des Etats du Sahel est plus qu’en marche et le chemin tracé par les chefs d’Etats, est voulu par les populations.

Le chef de la diplomatie Burkinabè s’exprimait mardi, à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de la montée des couleurs de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Le ministre Traoré, a souligné que la création de l’AES est une réponse qui est en phase avec les aspirations profondes des populations qui veut aller vers un espace réel des peuples, d’intégration économique et de fraternité.

« S’il n’y avait pas eu de 28 janvier, Kidal serait toujours loin de Bamako et en prenant cette mesure, nos 3 chefs d’Etats ont pris la mesure juste des besoins réels de leurs populations », a-t-il précisé.

Karamoko Jean Marie Traoré, a  soutenu que cette décision historique et courageuse a permis à l’alliance et aux 3 pays du Sahel de renouer avec l’espoir de revivre, de donner au peuple sahélien les perspectives tant attendues.

Les résultats sur le terrain, a-t-il ajouté, démontrent que ce choix était juste parce que l’unité d’action, la réflexion conjointe, le travail en équipe, ont permis à nos pays d’inverser la tendance.

« La grande action la plus récente est la création de la force unifiée du Sahel qui montre la volonté de nos 3 pays d’aller ensemble main dans la main pour offrir au Sahel ce qui lui a toujours manqué qui est la solidarité et la fraternité », a noté le ministre en charge des Affaires étrangères.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yo

 

 

 

 

 

Bazèga : Les fidèles catholiques appelés à l’unité

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Bazèga : Les fidèles catholiques appelés à l’unité

Kombissiri, 28 janv. 2025 (AIB) – Les fidèles catholiques de la paroisse saint Joseph Artisan de Kombissiri ont été appelés à l’union à l’occasion de la célébration de la journée des communautés le dimanche 26 janvier 2025. Louange, action de grâce et procession d’offrandes ont marqué les temps forts de la célébration eucharistique, présidée par l’abbé Koudaogo Pierre Kafando.

Comme chaque année, les fidèles catholiques de la paroisse saint Joseph Artisan de Kombissiri ont célébré ce dimanche 26 janvier 2025 la journée des communautés et des ressortissants.

Selon l’abbé Zoéwendpaoré Albert Ouédraogo curé de la paroisse saint Joseph Artisan de Kombissiri, la célébration de cette journée est l’occasion de rassembler les fils et filles et les différentes communautés de la paroisse en vue de mettre l’accent sur l’unité pour la construction et l’auto prise en charge de la paroisse.

La célébration eucharistique a été présidée par l’abbé Koudaogo Pierre Kafando, vicaire à la paroisse saint Charles Lwanga de Wayalghin à Ouagadougou.

Au cours de son homélie, l’abbé Koudaogo Pierre s’est largement appesanti sur le but recherché de la journée des communautés et des ressortissants de la paroisse à savoir l’unité de toute la communauté paroissiale. Il a invité les fidèles à la cohésion sociale, la solidarité et l’engagement pour une auto-prise en charge de la paroisse qui célèbrera son soixantenaire l’année prochaine.

La célébration eucharistique a été également marquée par des louanges, des actions de grâces et une procession de la Parole et une procession d’offrandes. L’apothéose de cette journée a été la grande kermesse organisée pour la circonstance mettant en exergue le port de tenues vestimentaires traditionnelles et la vente de mets divers des différentes communautés.

En prélude à la journée, plusieurs activités ont été menées, notamment les messes matinales animées par les différentes communautés au cours de la semaine et l’organisation d’une séance d’aérobic pour tous la veille de la journée.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

RDC : L’évêque Willy Ngengele se dit «consterné» et «écoeuré» par les bombardements destructeurs à Goma

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RDC : L’évêque Willy Ngengele se dit «consterné» et «écoeuré» par les bombardements destructeurs à Goma

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB) – L’évêque de Goma, Monseigneur Willy Ngumbi Ngengele, s’est dit consterné et écœuré par la guerre qui secoue la République démocratique du Congo, déplorant les pillages et les bombardements à l’hôpital général Charité maternelle de la ville de Goma, ayant occasionné la mort d’enfants, dans un appel daté du 27 janvier.

«Je suis de près, avec consternation, l’évolution sécuritaire de la ville de Goma. Je suis écœuré d’apprendre les bombardements, entre autres du département néonatologie de l’Hôpital Général Charité maternelle, causant ainsi la mort des nouveaux nés et celui de la concession de la procure diocésaine détruisant les vitres du nouveau bâtiment récemment inauguré», a dit le prélat dans un message repris sur le site Vaticannews.
L’évêque a aussi déploré le pillage, «par la population et quelques fois par les militaires», de boutiques et dépôts.

Monseigneur Willy Ngumbi Ngengele a appelé les parties impliquées dans le conflit armé ainsi que la population au respect de la vie humaine et des infrastructures privées et publiques et à éviter les violences sexuelles.
«De manière particulière, je demande à tous de garantir la protection de la vie, et l’accès de tous aux services de base», a-t-il ajouté.

Des rebelles du mouvement M23 soutenus, dit-on, par l’armée rwandaise, tentent de s’emparer de la ville de Goma, capitale du Nord Kivu, déclenchant des combats meurtriers avec les forces armées congolaises et les groupes d’autodéfense Wazalendo.
Selon le site d’information congolais Actualité, la situation est toujours critique ce mardi à Goma frappée oar des coupures d’électricité, d’eau et d’Internet.

A Kinshasa, des jeunes ont manifesté dans la rue et devant les ambassades de la France, des États-Unis, de la Belgique, du Kenya et du Rwanda, les accusant d’être complices du mouvement rebelle M23. L’incendie déclenché à l’ambassade de France a été maitrisé, selon plusieurs médias locaux
Dans un communiqué, le gouvernement congolais a lancé un appel au calme, exprimant ses regrets pour les incidents tout en invitant les missions diplomatiques à la prudence.

Face à la situation, le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé une réunion d’urgence, pour se pencher sur la situation. Tandis que le Kenya tente une rencontre demain mercredi entre les présidents Paul Kagamé du Rwando et Félix Tshisekedi de la RD Congo.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Les jeunes de l’AES réclament la nomination du capitaine Traoré au grade de général

Burkina : Les jeunes de l’AES réclament la nomination du capitaine Traoré au grade de général

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB) – Le Conseil national des jeunes de l’Alliance des États du Sahel a exprimé, mardi, le souhait que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, soit nommé au grade de général, en reconnaissance de ses nombreux efforts en faveur de l’émancipation des peuples sahéliens.

« En ce jour historique où nous célébrons la sortie officielle du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, nous, jeunes de l’AES, réclamons la nomination du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, au grade de général », a déclaré Ismaël Sawadogo, président du Conseil national des jeunes de l’AES.
« Il le mérite. Ses actions sur le terrain sont louables et sa détermination est sans faille », a ajouté M. Sawadogo.

Ce dernier s’exprimait mardi 28 janvier 2025 à la Place de la Révolution à Ouagadougou, lors d’une marche meeting organisée en soutien aux trois présidents de l’AES.

« En moins de trois ans, le capitaine Traoré a réussi à redonner à notre armée la place qui lui revenait et a entrepris plusieurs chantiers de développement au Burkina Faso », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

 Meeting de soutien à l’AES : la veille citoyenne du Nord mobilisée autour des idéaux de l’espace communautaire

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 Meeting de soutien à l’AES : la veille citoyenne du Nord mobilisée autour des idéaux de l’espace communautaire

 Ouahigouya, 28 jan. 2025 (AIB)-La section régionale du Nord de la Coordination nationale de la veille citoyenne  a organisé mardi à la place de la Nation de la cité de Naaba Kango, un meeting pour commémorer la date anniversaire de sortie des pays de l’Alliance des Etats du Sahel de la CEDEAO, a constaté un journaliste de l’AIB.

Placée sous la présidence du Gouverneur de la région du Nord, Thomas Yampa, cette manifestation a connu la participation des autorités administratives, coutumières, religieuses et une forte mobilisation des populations sorties nombreuse pour vivre l’évènement historique marquant le retrait définitif du Burkina, du Niger et du Mali de la CEDEAO.

Devant une foule acquise à la cause de l’AES, les intervenants au cours du meeting ont félicité et encouragé les trois chefs d’Etat pour leur vision commune. Ils ont appelé les populations à la mobilisation permanente et à rester résilientes.
Agence d’Information du Burkina
PN/AS/ATA

 

RDC : L’ambassade de France en feu à Kinshasa

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RDC : L’ambassade de France en feu à Kinshasa

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB) – Des manifestants ont mis feu à l’ambassade de France à Kinshasa, en République démocratique du Congo, dans la matinée du mardi 28 janvier, accusant la France d’être complice des rebelles du M23 ayant attaqué la ville de Goma.Dans la matinée du mardi 28 janvier, de jeunes manifestants s’en sont pris violemment à la représentation diplomatique française à Kinshasa mais aussi à l’ambassade du Rwanda.

Sur les images, on aperçoit une colonne de fumée s’échappant de l’ambassade de France.L’Agence congolaise de presse (ACP) a expliqué que de jeunes Congolais en colère ont demandé aux représentants diplomatiques de la France, des Etats Unis et d’autres pays occidentaux de quitter leur pays.

«Nous exigeons leur départ du pays car ils sont complices», a dit un des manifestants cité par l’ACP.Après quelques jours d’une offensive éclair, le groupe armé M23 a annoncé la prise de la ville de Goma, dans l’est de la RDC, frontalière avec le Rwanda. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir le M23, ce que Kagali nie.D’autres informations provenant de l’armée régulière annoncent la reprise de la ville de Goma.

Agence d’Information du Burkina

Le Burkina Faso va participer activement à la 21e édition de Ségou’Art au Mali

Le Burkina Faso va participer activement à la 21e édition de Ségou’Art au Mali

Ouagadougou, 28 janv. 2025(AIB)-Le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a affiché mardi, la disponibilité de son pays à participer activement avec une forte délégation, à la 21 édition de Ségou’Art – Festival sur le Niger-, prévue du 4 au 9 février 2025 au Mali.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a reçu en audience le lundi 27 janvier 2025 à Ouagadougou, l’Ambassadrice du Burkina Faso au Mali Julienne Dembélé/Ouédraogo.

Selon ses son service de communication, la diplomate est venue lui parler de la 21e édition de Ségou’Art – Festival sur le Niger qui se tiendra du 04 au 09 février 2025 au Mali, avec au programme des expositions, des performances artistiques, des masterclass, des rencontres professionnelles, etc.

Pour l’Ambassadrice, la particularité de cette édition est l’organisation de la Nuit de l’AES prévue le 05 février 2025.
Cette nuit dédiée aux trois pays de l’Alliance des États du Sahel pour la valorisation de leur culture et le renforcement des relations culturelles entre eux exige selon elle, une participation effective du Burkina Faso avec sa diversité culturelle.

De l’avis du ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, la Nuit de l’AES est un signe de cohésion culturelle entre les trois pays, et une réaffirmation de l’engagement de ceux-ci à poursuivre la dynamique de valorisation de leur identité culturelle.
Il a donc marqué sa disponibilité à aider pour une participation active d’une forte délégation Burkinabè aux festivités de Ségou’Art 2025 afin de célébrer l’art, la culture, et la créativité africaine.
La 21e édition de Ségou’Art – Festival sur le Niger se tient sur les berges du fleuve Niger à Ségou sous le thème : « Diversité culturelle, paix et unité ».

AIB avec DCRP/MCCAT

Niangoloko : La CNAVC/section communale, reconnaissante aux autorités pour la libération totale de la commune

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Niangoloko : La CNAVC/section communale, reconnaissante aux autorités pour la libération totale de la commune

Niangoloko, (AIB) – La Coordination nationale des associations de la veille citoyenne/section communale, a organisé le samedi 25 janvier 2025 à Niangoloko, (la cité de santa), une marche-meeting de soutien et de reconnaissance aux autorités pour la libération totale de la commune de Niangoloko des mains des terroristes et réaffirmer son engagement pour la réussite de leur mission. Ils ont marché à travers plusieurs artères de la cité de Santé.

Cette marche-meeting a permis aux organisateurs de mobiliser 5 tonnes de maïs et une somme d’environ 3 Millions de FCFA pour aider les personnes déplacées internes (PDI).
La marche-meeting a mobilisé la population de la ville de Niangoloko et d’autres venues de plusieurs localités de la région des Cascades, ce samedi 25 janvier 2025, pour manifester et renouveler leur soutien à la Transition et au Capitaine Ibrahim Traoré, dans la lutte contre le terrorisme.

A pieds, à motos et à vélos, les manifestants munis de pancartes, de banderoles et des drapeaux des pays de l’AES et de la Russie, de la place de la mairie, ont sillonné des artères de la ville de Niangoloko, en entonnant des slogans de soutien au Capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement pour les actions de reconquête du territoire national.
Après un tour de la ville, les manifestants se sont retrouvés au point de départ pour le grand meeting de soutien aux autorités.

Le Chargé de mission de la région des Cascades auprès de la présidence, Ibrahim Kobé, a exprimé sa satisfaction pour la mobilisation de la population de niangoloko et celles venues des autres localités pour apporter leur soutien aux autorités. Il a invité les populations de la région à rester toujours mobilisées pour accompagner le Capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement pour que le Burkina Faso retrouve sa souveraineté.

Le Coordonnateur de la CNAVC/section Comoé, Benjamin Ziré, pour sa part, cette marche-meeting a été organisée pour apporter notre soutien aux plus hautes autorités et rendre un vibrant hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux VDP pour le travail abattu au quotidien pour que les populations puissent regagner leurs localités. Pour ce qui concerne l’organisation de cette marche-meeting, nous avions demandé à ceux qui ont pu cultiver pendant cette saison hivernale d’apporter une contribution en vivre pour soutenir ceux qui viennent de regagner leurs localités et qui n’ont pas pu cultiver. A-t-il ajouté.

Quant au coordonnateur de la CNAVC/section communale, Drissa Ouedraogo, il a salué la mobilisation de la population de la commune de Niangoloko, ce qui témoigne de leur engagement et leur soutien aux autorités. Cette marche-meeting a été organisée pour manifester notre reconnaissance à l’endroit du Capitaine Ibrahim Traoré et son Gouvernement pour le travail remarquable abattu. Ce qui a permis le retour progressif des populations dans les 16 villages de Niangoloko.

Le Parrain, Rachid Soulama, a remercié la CNAVC/section Communale pour le choix porté sur sa modeste personne pour parrainer ce meeting de soutien et de reconnaissance à la Transition. Il a traduit sa reconnaissance à l’endroit des autorités administratives, Coutumières et religieuses pour leur présence à ce meeting.
M. Soulama, a exprimé également toute sa reconnaissance à l’endroit du Capitaine Ibrahim Traoré et son Gouvernement, les FDS et les VDP pour les actions qui ont été menées dans le cadre de la pacification de la Commune de Niangoloko. La place de la mairie ou s’est tenu ce meeting servait de refuge pour les PDI. Grâce donc aux efforts des forces combattantes, ces PDI ont pu retourner dans leurs localités respectives, a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina
JPY/dnk/ata

Bazèga : La production du blé, une nouvelle culture en expansion avec 39 hectares de superficie emblavée dans la province

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Bazèga : La production du blé, une nouvelle culture en expansion avec 39 hectares de superficie emblavée dans la province

Kombissiri, 24 janv. 2025 (AIB) – L’équipe de la direction provinciale en charge de l’agriculture du Bazèga a effectué le 23 janvier 2025 à Wanféré dans la commune de Doulougou, une visite commentée dans un des sites de production de blé. L’objectif était d’apporter un appui conseil aux producteurs, qui se sont lancés dans la culture de cette nouvelle spéculation dans la province.

Longtemps considérée comme une culture spécifiquement réservée aux pays du nord, la production du blé semble avoir de beaux jours dans la province du Bazèga, région du Centre-sud. Nouvellement introduite dans la province, la culture du blé est expérimentée par plusieurs producteurs à travers les sept communes du Bazèga avec une superficie totale emblavée de 39 hectares.
Selon la directrice provinciale en charge de l’agriculture du Bazèga Alimata Ibrango, le blé est une filière cible de l’offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025, portée par le ministère en charge de l’agriculture du Burkina Faso.

Pour plus de visibilité et en vue de l’adoption de la culture du blé par les acteurs, une série de visites commentées a été organisée par l’équipe de la direction provinciale de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques du Bazèga conduite par la directrice provinciale. Pour le cas spécifique de ce 23 janvier 2025, les producteurs ont été conviés sur le site de production de Abdoul-Salam Ouédraogo à wanféré dans la commune de Doulougou. L’objectif de cette visite commentée est d’amener les producteurs à s’approprier cette nouvelle culture dans la province en vue de sa vulgarisation et sa production à grande échelle.

Le site visité du sieur Ouédraogo d’une superficie d’un hectare, a été progressivement emblavée en 4 séquences, les 18, 24, 27 novembre et le 5 décembre 2024. Le blé produit est au stade de floraison et la récolte prévue en fin février 2025. Tout comme les autres producteurs, Abdoul-Salam Ouédraogo a bénéficié gracieusement des semences et des intrants et équipements agricoles à prix subventionnés, outre la formation et l’appui-conseil des techniciens.

Selon les techniciens de la direction provinciale de l’agriculture du Bazèga, la production du blé se fait en saison sèche froide de novembre en février pour un cycle de 90 jours. Sur l’ensemble des sites de production à l’échelle de la province, « le stade de développement actuel est satisfaisant », selon madame Ibrango.

Quelques difficultés évoquées par les producteurs font état du tarissement précoce de certains points d’eau autour desquels se mène l’activité.

Quant à l’écoulement de la production du blé, madame Alimata Ibrango rassure : « Au regard de l’importance qu’accorde l’autorité à cette culture stratégique, nous avons espoir que les inquiétudes y relatives seront levées les prochains jours. »

Agence d’information du Burkina
TPT

Soutien à l’AES : « Nous sommes mobilisés ce matin pour montrer que la sortie de la CEDEAO n’est pas une simple décision des trois chefs d’Etat. Les peuples de l’AES soutiennent leurs présidents », soutient un militant

Soutien à l’AES :
« Nous sommes mobilisés ce matin pour montrer que la sortie de la CEDEAO n’est pas une simple décision des trois chefs d’Etat. Les peuples de l’AES soutiennent leurs présidents », soutient un militant
Agence d’information du Burkina

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