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Médias : Hommage à James Dabiré, ancien directeur de l’AIB

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Médias : Hommage à James Dabiré, ancien directeur de l’AIB

Ouagadougou, 10 av. 2025 (AIB) – A l’occasion du 25e anniversaire du décès de James Dabiré, ancien directeur de l’Agence d’information du Burkina (AIB), un hommage lui est rendu.

9 avril 2000 – 9 avril 2025. Cela fait 25 ans que le journaliste James Dabiré a cessé d’écrire ses dépêches. Directeur de l’AIB de 1997 à 2000, James est né en 1956 à Koper, dans la province du loba.
Son cursus scolaire débute, de 1964 à 1969, à Puis où il fréquente le petit séminaire de Nasso (Juvénat Saint Vincent de Paul) où il obtient le Brevet d’études du premier cycle (BEPC).

De 1975 à 1977, il a fréquenté le lycée municipal de Bobo-Dioulasso d’où il sort avec le baccalauréat. Les études supérieures, James les poursuivra, de 1980 à 1981, à l’Institut universitaire de technologie (IUT) de Bordeaux ll (France) où il obtiendra le DUT en journalisme.
Il obtient aussi une licence en journalisme à l’Institut des sciences de l’information et de la communication de l’université de Bordeaux (ISIC). Dans le même institut, il décroche une maîtrise.
M. Dabiré clôt son cursus par un DEA en journalisme toujours à l’université de Bordeaux Il.

De retour au Burkina Faso, James Dabiré a servi en qualité de journaliste-reporter à l’AIB de 1984 à 1987. Chemin faisant, les qualités professionnelles lui ont permis d’occuper le poste de Rédacteur en chef de l’organe de presse de 1987 à 1997.

Il sera nommé directeur de l’AIB en 1997 et occupe le poste jusqu’à son décès. Sous sa direction, l’AIB opère des innovations en vue de l’entrée dans le 3e millénaire et de l’adaptation aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Convaincu de la nécessité d’une organisation efficiente des journalistes, James a activement milité dans l’Association des journalistes du Burkina (AJB). A cet égard, il a été secrétaire général de cette organisation professionnelle.

II fut aussi membre du Cercle des journalistes pour l’environnement et du réseau des journalistes pour les problèmes de population. Dabiré était père de deux enfants (un garçon et une fille).

Agence d’information du Burkina

Kourittenga/Montée des couleurs : La Société d’exploitation des phosphates du Burkina accueille l’activité

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Kourittenga/Montée des couleurs : La Société d’exploitation des phosphates du Burkina accueille l’activité

Kourittenga, 09 avril 2025(AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, a présidé, ce mercredi 9 avril 2025, à la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB), dans le village de Bassem-Poéssin, dans la commune de Koupéla, à la montée des couleurs. C’était lors de la 26e session ordinaire de leur conseil d’administration, en présence des autorités administratives, coutumières et les corps constitués, dans le cadre de la 2e édition des Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC).

La montée des couleurs au sein de la SEPB, ce mercredi 9 avril 2025, est un symbole fort de l’attachement à la Nation et aux valeurs républicaines.
Selon le Haut-commissaire, Moctar Ilboudo, il a salué la mise en exploitation de notre usine de mélange d’engrais dans la province.

«A travers cette implantation, l’Etat affirme sa présence au sein de l’usine et renforce ainsi sa notoriété», a-t-il dit.
Pour lui, c’est une infrastructure qu’il a vu naître et qui est aujourd’hui en pleine montée en puissance, grâce à la détermination, à l’engagement et aux efforts conjoints de l’ensemble des acteurs.

«Cette usine est un levier déterminant pour la réussite de l’offensive agropastorale voulue par le Président du Faso et son gouvernement, dans le but d’assurer la souveraineté alimentaire de notre pays», a-t-il souligné.

Le Haut-commissaire a par ailleurs réaffirmé la disponibilité de l’administration à accompagner la SEPB dans l’atteinte de ses objectifs de production et de développement.
Le Président du conseil d’administration de la SEPB, Dieudonné Traoré, a exprimé sa reconnaissance au directeur général pour avoir permis l’érection du mât à temps, rendant possible la tenue de telle cérémonie, symbolique.

« Ce moment est important pour rappeler que chaque Burkinabè, où qu’il se trouve, doit, comme l’a souligné son Excellence dans son message, faire preuve de discipline et d’ordre afin de permettre à la révolution de parvenir aux objectifs fixés. La Société d’Exploitation des Phosphates du Burkina (SEPB) s’inscrit pleinement dans cette dynamique», a-t-il fait savoir.
M. Traoré s’est engagé à assurer personnellement la montée régulière des couleurs nationales sur le site de la société, conformément aux valeurs de patriotisme et de citoyenneté prônées par les JEPPC.

Agence d’information du Burkina
AWS/hb/bz

Burkina/Sport : Le ministère organise les assises nationales du sport et des loisirs pour révolutionner « sans complaisance » le milieu

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Burkina/Sport : Le ministère organise les assises nationales du sport et des loisirs pour révolutionner « sans complaisance » le milieu

Ouagadougou, 10 avr. 2025 (AIB) – Le ministère du sport et des loisirs a lancé, jeudi à Ouagadougou, les assises nationales du sport et loisirs, prévues du 9 au 12 avril 2025, pour faire un diagnostic « profond et réel » du secteur en vue de faire des recommandations fortes à même de transformer et révolutionner le milieu.
« Le Burkina Faso est dans un élan de souveraineté dans tous les domaines et le sport n’est pas en reste. Nous avons reçu des instructions des plus hautes autorités du pays pour travailler dans une démarche transformationnelle pour révolutionner le domaine du sport et des loisirs », a déclaré le ministre du sport et des loisirs, Roland Somda.

« Pour y arriver, nous avons jugé opportun d’entreprendre ces assises sur le sport et les loisirs qui ont commencé depuis les régions », a-t-il ajouté.
De son avis, ces assises permettront de faire un diagnostic réel de l’état du domaine et de faire une analyse profonde des données collectées afin de formuler des recommandations pertinentes dont la mise en œuvre sans complaisance devra permettre au pays d’apporter des réponses au mal qui minent le sport et les loisirs au Burkina Faso.

Il ajoute que les conclusions de ces travaux permettront également d’apporter des réponses à la vision des hautes autorités du pays, à savoir faire du sport burkinabè une industrie sportive.
Le premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a instruit aux participants de proposer une vision claire et un cadre d’actions concertées pour redonner au sport et aux loisirs toute leur place dans la stratégie de développement socio-économique du pays.

M. Ouédraogo, les a invités à faire des propositions ambitieuses et des débats constructifs pour la réalisation des objectifs à eux confiés.

Pour le Secrétaire général du ministère et président du Comité national d’organisation (PCNO) de ces assises, Adama Traoré, le sport et les loisirs sont aujourd’hui reconnus à travers le monde comme de puissants leviers de transformation sociale. Ils sont, selon lui, des facteurs de paix, des creusets d’inclusion, des outils d’éducation et de développement.

« C’est pourquoi, je fonde l’espoir que les conclusions issues de ces assises ne resteront pas lettre morte », a-t-il confié.
La cérémonie d’ouverture était placée sous le patronage du premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et sous la présidence du ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi, Roland Somda.
Les assises nationales du sport et des loisirs sont prévues du 9 au 12 avril 2025 sous le thème : « Développement du sport et des loisirs dans un contexte de reconquête du territoire ».

Agence d’information du Burkina
BBP/DNK-ata

Tenkodogo : Quinze dossiers criminels jugés lors des assises délocalisées de la Cour d’appel de Fada

Tenkodogo : Quinze dossiers criminels jugés lors des assises délocalisées de la Cour d’appel de Fada

Tenkodogo, 7 avril 2025 (AIB) – Du 1er au 7 avril 2025, la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Fada a tenu une session délocalisée à Tenkodogo, au cours de laquelle 15 dossiers criminels ont été examinés.

Ces dossiers portaient sur des faits graves tels que des meurtres, des viols aggravés, l’importation de drogues à haut risque, des enlèvements suivis de disparition, des actes de grand banditisme, la détention illégale d’armes ou encore la complicité de meurtre.

L’ouverture de cette session s’est tenue le mardi 1er avril en présence des acteurs de la chaîne judiciaire et des autorités administratives et coutumières de la région du Centre-Est.

Selon le procureur général près la Cour d’appel de Fada, Barnabé Compaoré, cette audience délocalisée permet de juger des affaires criminelles instruites à Tenkodogo, tout en servant de cadre de sensibilisation des populations. « Cette audience publique est une manière d’attirer l’attention des citoyens sur leurs comportements. En assistant à ces audiences, ils peuvent mieux comprendre les conséquences de certains actes », a-t-il souligné.

Le substitut du procureur général, Banhoro Hamidou, a précisé que la session a traité des affaires particulièrement sensibles.

« Il s’agissait de crimes de sang, de dossiers d’assassinats, de trafic de stupéfiants, de contrebande, de détention d’armes, mais aussi de viols. Certains dossiers, en raison de leur complexité, ont été scindés pour répondre aux exigences juridiques spécifiques, notamment pour les mineurs », a-t-il expliqué.

L’un des cas ayant retenu l’attention concerne Abdallah Daboné, accusé de meurtres multiples. Son avocat, Me Méda N. Herbert, commis d’office par l’État, a indiqué que son client a été condamné à 20 ans de prison ferme, tout en étant acquitté pour les faits de grand banditisme. « Vingt ans, je pense que le droit a été dit », a-t-il commenté.

Un autre dossier impliquait un jeune accusé de tentative de grand banditisme et de complicité de meurtre.

Son avocat, Me Oulé Emmanuel Dominique, a salué la décision de la cour, qui a abandonné la première accusation, jugeant qu’elle n’était pas constituée, tout en retenant la complicité de meurtre.

Le prévenu a été condamné à deux ans de prison ferme, dont 18 mois déjà purgés. « Vu son âge et la nature du dossier, nous pensons que la décision est équitable », a estimé le défenseur.

La session s’est bien déroulée mais la sonorisation défectueuse rendait l’écoute très pénible pour le public en particulier pour la presse.
Agence d’information du Burkina
SM/ata

Burkina : Une entreprise offre des kits solaires d’une valeur de plus de 8 millions à la police nationale

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Burkina : Une entreprise offre des kits solaires d’une valeur de plus de 8 millions à la police nationale

Ouagadougou 10 Avril 2025 (AIB) – L’entreprise burkinabè, NELSON SOLAR, a offert jeudi à Ouagadougou des kits solaires composé de ventilateur, de lampes, et des plaques solaires à la police nationale d’une valeur de plus de 8 millions de FCFA.

Le don est composé de 25 kits. Chaque kit est composé de d’une plaque solaire de 500 watts ou de 300 watts, d’un ventilateur et 3 lampes.

Il s’agit d’un système hybride intégré, chargeable avec le courant ou les plaques solaires avec une autonomie de 24 h.

Selon le général de NELSON SOLAR SARL, Jean Noël Kaboré, ce don vise à « contribuer à améliorer les conditions de vie et de travail des agents de la sécurité ».

De l’avis de M. Kaboré, ce don répond à l’appel du président du Faso à l’endroit de tous les fils et filles du pays.
Il pense qu’il peut contribuer à la reconquête de l’intégrité du territoire national entreprise par les autorités.

Cette entreprise n’est pas à con premier don, elle a contribué à l’installation de matériels électriques dans plusieurs CSPS, et la dotation de matériels électrique au profit des Personnes déplacés internes (PDI).

Le Directeur général de la police nationale, Jean Alexandre Dargha, a remercié l’entreprise pour ce geste.

« Ce matériel à n’en point douter va améliorer les conditions de travail de nos agents surtout ce qui sont sur le terrain, qui, par moment travaille avec des matériels qui demande à être rechargé », a-t-il souligné.

Pour lui, c’est véritablement un coup de pouce qui va booster les résultats des Hommes sur le terrain et certainement qui va permettre d’atteindre au plus vite des résultats probants.

Il a exhorté les autres entreprises à emboiter le pas de NELSON SOLAR

La Société NELSON SOLAR, est une entreprise Burkinabè, créée en janvier 2017 et spécialisée dans le domaine du commerce de matériels électriques, solaires et divers.
Agence d’information du Burkina
ZAF/dnk/ata

Komondjari : Les candidats aux concours professionnels se réjouissent de composer sur place

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Komondjari : Les candidats aux concours professionnels se réjouissent de composer sur place

Gayéri, le 7 avril 2025 (AIB)-Les candidats aux concours professionnels session de 2025 de Gayéri se sont réjouis d’avoir pu composer sur place à Gayéri, les différents concours professionnels du 27 mars au 6 avril 2025.

Il s’est tenue à Gayéri l’administration des épreuves aux concours professionnels session de 2025 au profit des candidats bloqués pour faits d’insécurité.
6 concours professionnels ont été administrés à 19 candidats.

Il faut noter que c’est grâce à l’engagement des autorités provinciales et régionales que les candidats ont pu composer sur place.

Selon le président du centre par ailleurs secrétaire général de la province de la Komondjari, Drissa Ouédraogo, l’administration des épreuves s’est bien déroulée conformément aux instructions relatives aux examens et concours scolaires et professionnels en vigueur dans notre pays.
Le président du centre a remercié la direction régionale de la fonction publique de l’Est pour cette initiative qui a permis aux candidats sous blocus de faire valoir leur droit à la promotion.
Il a souhaité une bonne chance aux candidats.

Tidjoa Tindano, candidat aux concours professionnels des inspecteurs de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, s’est réjoui d’avoir pu composer ces deux concours sur place.
Il a remercié les autorités qui se sont engagées pleinement pour que les candidats sous blocus puissent composer cette année.

Selon M. Tindano, cette initiative est une forme de reconnaissance du dévouement des agents de l’État, qui malgré les risques continuent d’assurer leurs missions.
«Je salue d’abord la tenue des concours professionnels dans la ville de Gayéri malgré le contexte sécuritaire difficile. Cela témoigne d’un engagement fort des autorités à ne pas laisser les zones sous blocus à la marge du système éducatif», a-t-il indiqué.

Pour lui, c’est aussi une forme de reconnaissance du dévouement des agents de l’Etat, qui malgré les risques, continuent à assurer leurs missions.
Il faut noter que depuis l’avènement de l’insécurité, la plupart des candidats aux concours n’ont jamais eu l’opportunité de composer un concours.

Agence d’information du Burkina
LNY/hb/bz

𝐌𝐨𝐧𝐭é𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐅𝐃𝐒 𝐞𝐭 𝐕𝐃𝐏 : 𝐥’𝐮𝐧𝐢𝐭é, 𝐥’𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐝é𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐫é𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦é𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬

𝐌𝐨𝐧𝐭é𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐅𝐃𝐒 𝐞𝐭 𝐕𝐃𝐏 : 𝐥’𝐮𝐧𝐢𝐭é, 𝐥’𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐝é𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐫é𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦é𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬

(Ouagadougou, le 10 avril 2025). Le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Brigade Célestin SIMPORÉ, a présidé ce jeudi 10 avril 2025, la cérémonie tournante de montée des couleurs des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), à la Direction générale des Douanes. Il était accompagné de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, et le ministre délégué chargé du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORÉ.

Ce moment solennel, empreint de fraternité, a été l’occasion pour les FDS et les VDP de réaffirmer leur attachement aux valeurs qui fondent la nation burkinabè.

Le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, a salué l’ensemble des FDS et VDP pour leur engagement sur le terrain, réaffirmant une fois de plus leur détermination commune à libérer le pays de l’hydre terroriste.

Il a dressé un bilan des événements marquants du trimestre écoulé, notamment la sécurisation réussie du FESPACO, tenu du 22 février au 1er mars 2025, ainsi que l’organisation, du 11 au 13 février, de la conférence de l’Agence de soutien aux veuves et orphelins des victimes de guerre. Il a également évoqué l’opérationnalisation de la COMIPEC, qui permettra d’accorder des crédits à des taux d’intérêt réduits au profit des FDS, ainsi que le lancement de la deuxième édition des Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Le ministre d’État a également fait le point sur les actions de reconquête du territoire national et les victoires enregistrées par les FDS et les VDP au cours des dernières opérations.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅

𝐃é𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐢𝐬𝐢𝐫𝐬 : 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐥𝐞 𝐭𝐨𝐩 𝐝é𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬

𝐃é𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐢𝐬𝐢𝐫𝐬 : 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐥𝐞 𝐭𝐨𝐩 𝐝é𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a procédé, ce jeudi 10 avril 2025 à Ouagadougou, à l’ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs.
Cette cérémonie solennelle s’est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement, d’acteurs du monde sportif et de partenaires du secteur.

Placées sous le thème « Développement du sport et des loisirs dans un contexte de réconquête du territoire », ces assises nationales ont pour objectif d’optimiser la contribution du secteur au développement socio-économique et culturel du Burkina Faso.
Dans un pays confronté à de nombreux défis sécuritaires, il s’agit d’en faire des instruments puissants de cohésion sociale, de développement économique et de mobilisation patriotique.

Les travaux, prévus du 9 au 12 avril 2025, s’articulent autour de quatre axes majeurs que sont : le développement d’infrastructures sportives et de loisirs modernes et sécurisées, la structuration de l’économie du sport et des loisirs en tant que levier de croissance et source d’emplois, la promotion de la relève sportive et l’émergence de jeunes talents et le renforcement de la pratique du sport et des loisirs pour tous, dans une optique d’inclusion sociale et de santé publique.

Dans son discours d’ouverture, le Chef du Gouvernement a salué l’engagement des acteurs mobilisés et réaffirmé la volonté de l’exécutif de faire du sport et des loisirs un levier stratégique pour le développement du pays.
« Le sport et les loisirs ne sont pas de simples divertissements. Ils sont le reflet de l’âme d’un peuple, de sa vitalité et de son aspiration à l’excellence. Ils constituent des leviers incontournables de cohésion sociale, de bien-être et de développement économique. Ils forgent notre identité nationale et renforcent le sentiment d’appartenance à une communauté unie et résiliente », a affirmé Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Face aux insuffisances structurelles observées dans le secteur, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’un réveil collectif.
« Nous devons agir avec empressement et audace. Il ne s’agit pas seulement d’identifier les obstacles, mais de bâtir ensemble des solutions durables et adaptées aux réalités de notre pays », a-t-il déclaré.

Il a également appelé à un changement de paradigme en matière de gouvernance du sport.
« L’essor du sport et des loisirs ne peut être uniquement l’œuvre du Gouvernement. Il appelle une mobilisation collective de l’ensemble des acteurs : fédérations sportives, collectivités territoriales, secteur privé, organisations de la société civile, médias et citoyens engagés et disciplinés », a précisé le Chef du Gouvernement.

Le Premier ministre a enfin invité l’ensemble des participants à faire preuve de créativité et d’ambition.
« Il est attendu de nos échanges, une vision claire et un cadre d’action concerté pour redonner au sport et aux loisirs toute leur place dans notre stratégie de développement socio-économique », a-t-il indiqué.

Il a par ailleurs exhorté le ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi à assurer un suivi minutieux et rigoureux des recommandations qui découleront de ces assises.

Plus de 350 participants venus des 13 régions, des fédérations, des associations sportives, du Comité National Olympique, des ministères sectoriels, de la société civile, des Partenaires Techniques et Financiers, sont parties prenantes de ces assises qui font suite aux concertations régionales tenues les 3 et 4 avril 2025.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Burkina : Le ministère de la Défense fait le bilan des opérations de reconquête territoriale

Burkina : Le ministère de la Défense fait le bilan des opérations de reconquête territoriale

Ouagadougou, 10 avril 2025 (AIB)-Le ministère de la Défense et des Anciens combattants à l’occasion de son premier CASEM de l’année 2025, a fait le bilan des opérations de reconquête du territoire et a réfléchi sur la dématérialisation des procédures ainsi que la reconversion des personnels des Forces armées nationales admis à la retraite.

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de brigade Célestin Simporé, a procédé ce jeudi 10 avril à Ouagadougou à l’ouverture officielle de la première session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) dudit ministère. Cette session est placée sous le thème : « Adoption du programme d’activités 2025 du ministère de la Défense et des Anciens combattants ».

« Cette première session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère en charge de la Défense nous donne l’occasion de nous pencher sur des préoccupations d’actualité et d’intérêt pour notre département ministériel », a déclaré le général de brigade Célestin Simporé.

Selon lui, en plus de la validation du programme d’activités 2025, ce CASEM servira de cadre de réflexion sur la dématérialisation des procédures applicables au ministère et sur la sécurisation du foncier militaire.

Le général Simporé a également indiqué qu’un bilan des opérations de reconquête du territoire national sera établi au cours de ces travaux.

Il a ajouté qu’il sera également procédé à la présentation du protocole d’accord entre le ministère de la Défense et le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques (MARAH), relatif au projet d’accompagnement à la reconversion des personnels des Forces armées nationales admis à la retraite, dans le secteur agropastoral et halieutique pour la période 2025-2029.

Par ailleurs, le ministre a invité les différents acteurs à s’impliquer pleinement afin que, « à l’issue de ce CASEM, nous puissions écrire une nouvelle page de l’histoire de notre département ministériel».

Agence d’Information du Burkina

CAN 2025 : Le Maroc offre ses richesses culturelles et touristiques aux délégations

CAN 2025 : Le Maroc offre ses richesses culturelles et touristiques aux délégations

Casablanca 5 avril 2025 (AIB) – Le Royaume du Maroc est prêt à offrir aux délégations attendues à la CAN 2025 un séjour inoubliable grâce à ses infrastructures modernes, son potentiel touristique et hôtelier, et surtout l’hospitalité de son peuple, a appris l’AIB sur place.

Le Royaume du Maroc accueillera la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Les matchs se joueront dans six villes : Rabat, Casablanca, Agadir, Marrakech, Fès et Tanger.

Dans le but de réserver un accueil chaleureux aux différentes délégations et aux amoureux du ballon rond, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) a mis en relation une cinquantaine d’agences de voyage marocaines avec une trentaine provenant d’autres pays africains.

Ce sont le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Ghana, le Gabon, la République démocratique du Congo, du Benin, de la Guinée Equatoriale, le Ghana, l’Angola et le Cameroun.

Ces acteurs des secteurs du voyage, de l’hôtellerie et des transports, ainsi que des partenaires financiers, ont échangé le jeudi 3 avril 2025 à Casablanca pour les opérateurs francophones et le vendredi 4 avril 2025 à Marrakech pour les opérateurs anglophones.

« La CAN est une occasion en or à saisir par les professionnels du tourisme pour vendre la destination Maroc », déclare le Délégué pour l’Afrique de l’ONMT, Ahmed Oumaarir.

L’idée initiale était d’inviter les 24 pays qualifiés, mais finalement, ce sont une douzaine de pays desservis par des vols directs de la Royal Air Maroc (RAM) qui ont été retenus, a-t-il ajouté.

Selon Ahmed Oumaarir, cette tribune est un tremplin pour les agences de développer leurs affaires avant, pendant et après la compétition sportive.

« Le Royaume chérifien est un pays de lumière à visiter et à revisiter, car il est en construction et en rénovation permanente, grâce à la politique de développement intégral insufflée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a soutenu M. Oumaarir.

Il a souligné l’hospitalité et la richesse culturelle du Maroc, un pays au carrefour de l’Afrique et de l’Europe, ayant su bâtir sa modernité sur les racines de ses traditions.

Ahmed Oumaarir a invité les touristes à découvrir un pays d’histoire, abritant entre autres des sites touristiques, des monuments, des parcs, des paysages à couper le souffle et des lieux de loisirs.

Cette rencontre a également permis à des agences africaines de vendre leurs destinations entre elles et auprès de leurs consœurs marocaines.

Le Burkina Faso a été représenté par Wassila Voyages et Keysia’s Travel.

La responsable de Wassila Voyages, Madina Yaméogo Boly, a salué les organisateurs pour avoir su établir un pont entre les différents pays. Elle s’est réjouie d’avoir noué des partenariats qui permettront de mieux satisfaire ses clients.

Même son de cloche chez Séverine Traoré de Keysia’s Travel. De son avis, chaque partenaire a quelque chose à donner et à recevoir.

« C’est une belle opportunité que nous avons eue. Ajouter la destination Maroc dans notre catalogue accroîtra certainement notre chiffre d’affaires », estime-t-elle.

Les deux responsables ont également présenté à leurs interlocuteurs l’image d’un Burkina résilient et résolument engagé sur la voie du développement, loin des mauvais clichés véhiculés.

« Un pas de géant a été accompli par les autorités marocaines pour promouvoir la destination Maroc et valoriser les pays frères », a apprécié Rassa Agueh Houndjagoh, vice-présidente du groupe béninois CBM Voyages, chargée du développement et de la qualité.

Selon elle, l’Afrique, dans sa grande majorité, reste une terre vierge, d’opportunités, de loisirs et de culture à découvrir et à redécouvrir.

Gaurav Gupta de Mriya Travels (Côte d’Ivoire) compte saisir les opportunités offertes par l’Office national marocain du tourisme (ONMT).

Il affirme avoir noué de nombreux contacts et négocié divers paquetages en vue de la prochaine CAN.

Outre les rencontres B to B, l’ONMT a organisé deux circuits touristiques dans quelques villes du Royaume. Ces voyages à Marrakech, Agadir, Casablanca, Rabat et Tanger ont permis aux invités de découvrir la diversité touristique du Royaume chérifien.

Le secrétaire général des agences de voyage et de tourisme du Sénégal (SAVTS), Cheikh M. Gaye, a indiqué que les agences sélectionnées pour ce voyage de familiarisation faisaient partie des meilleures du continent.

Il a exhorté ces agences à nouer des partenariats durables, avant de remercier les autorités marocaines pour l’hospitalité et les meilleures perspectives offertes.
Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

Réhabilitation du barrage de Goulouré : le ministre Ismaël Sombié donne le top départ des travaux

Réhabilitation du barrage de Goulouré : le ministre Ismaël Sombié donne le top départ des travaux

Ouagadougou, 10 avril 2025 (AIB)-Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le commandant Ismaël Sombié, a procédé ce jeudi à Goulouré, dans la commune de Kokologho (province du Boulkiemdé, région du Centre-Ouest), au lancement officiel des travaux de réhabilitation du barrage local.

Estimé à 800 millions de FCFA en régie et à plus de 2 milliards FCFA en coût global, ce projet vise à restaurer les capacités de stockage de l’ouvrage hydraulique, évaluées à 806 000 mètres cubes d’eau.

Financé sur fonds propres de l’État burkinabè, le chantier devrait s’étendre sur une période de sept mois, hors saison pluvieuse.

Il s’inscrit dans la dynamique de renforcement de la résilience des populations rurales et de soutien à la production agro-sylvo-pastorale du pays.
Agence d’information du Burkina
NO/ata

Une Journée de réflexion et de salubrité à l’Ambassade du Burkina Faso au Maroc pour s’approprier l’ordre et la discipline prônés par le président Ibrahim Traoré

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Une Journée de réflexion et de salubrité à l’Ambassade du Burkina Faso au Maroc pour s’approprier l’ordre et la discipline prônés par le président Ibrahim Traoré

Rabat, 10 avril 2025 (AIB)-L’Ambassade du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc a organisé le mardi 8 avril à Rabat, une Journée de réflexion sur la stratégie de mise en œuvre du mot d’ordre des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de participation citoyenne, « Pour l’ordre et la discipline, je m’engage » et une Journée de salubrité le mercredi 9 avril pour assainir son environnement de travail.

L’Ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc Mamadou Coulibaly a réuni le mardi 8 avril 2025 au sein de la représentation diplomatique à Rabat, l’ensemble de ses collaborateurs afin de réfléchir sur les voies et moyens pour intégrer dans leurs actions quotidiennes, en famille, dans les lieux de travail, dans les écoles et universités, l’ordre et la discipline recommandés par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

A l’occasion du lancement des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de participation citoyenne le 26 mars dernier à Ouagadougou, le chef de l’État dans un message solennel lu par le Premier ministre, a invité les Burkinabè à célébrer ces journées « en adoptant des gestes quotidiens qui montrent que nous sommes un peuple discipliné et ordonné ».

En droite ligne de cette directive, l’Ambassadeur Mamadou Coulibaly a exhorté ses collaborateurs, à rappeler constamment lors des grandes rencontres de la communauté burkinabè, la nécessité du respect des symboles de l’État burkinabè, du drapeau, des armoiries et de l’appropriation des textes qui gouvernent le Faso.

Le diplomate burkinabè a instruit la section culturelle de la mission diplomatique à être constamment aux côtés des Étudiants et Stagiaires burkinabè du Royaume pour les encourager afin qu’ils s’illustrent et se distinguent par le travail bien fait, l’engagement dans les études à tous les niveaux et dans la défense du drapeau national en s’illustrant parmi les meilleurs dans leurs disciplines respectives.

Mamadou Coulibaly a également recommandé à l’ensemble de ses collaborateurs de la mission Diplomatique ainsi qu’aux faîtières de la communauté burkinabé, le respect des lois et textes du pays d’accueil qui est le Royaume du Maroc.

La rencontre a aussi permis de faire le point des préparatifs de la grande conférence publique prévue le samedi prochain à Casablanca (capitale économique) sur le thème des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de participation citoyenne avec en sus un défilé de mode vestimentaires.

Le thème de la conférence « Pour l’ordre et la discipline, je m’engage » sera développé par l’Ambassadeur Mamadou Coulibaly, le Dr Anselme Poda et le Père Pierre Claver Belemsigri.

La Journée de réflexion a été suivi le mercredi 9 avril, d’une Journée de salubrité des lieux de travail de la mission diplomatique. Le personnel de la Chancellerie et de la Mission Militaire avec l’Ambassadeur Mamadou Coulibaly en tête, se sont mis à l’ouvrage pour rendre propre leur environnement de travail.

Ces différentes activités de l’Ambassade du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc rentrent en droite ligne de la célébration des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de participation citoyenne.

A l’occasion de ces Journées, le chef de l’État Ibrahim Traoré a appelé les Burkinabè à « dupliquer les bonnes pratiques, aussi bien de nos propres traditions et coutumes que de celles d’autres peuples, afin de faire du Burkina Faso une terre où vivent des citoyens responsables, des élèves et étudiants disciplinés, des travailleurs intègres du public et du privé, une armée professionnelle et disciplinée ».

Agence d’information du Burkina

WUROTÈDA Ibrahima SANOU

Correspondant de l’AIB à Rabat

Coopération Burkina Faso- CICR: le Directeur pays de l’institution fait le bilan des interventions de 2024 au Chef de la diplomatie burkinabè

Coopération Burkina Faso- CICR: le Directeur pays de l’institution fait le bilan des interventions de 2024 au Chef de la diplomatie burkinabè

(Ouagadougou, 9 avril 2025)

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a accordé une audience au Directeur Pays du Comité international de la Croix rouge, accompagné du Secrétaire général de la Croix rouge burkinabè, ce mardi 8 avril 2025.

M. Yves ARNOLDY est venu faire le point des activités menées en 2024, par le CICR et la Croix rouge burkinabè, dans le cadre de l’assistance humanitaire au Burkina Faso.

Au cours de l’année écoulée, le CICR et son partenaire ont mené plusieurs interventions pour renforcer la sécurité économique et appuyer la résilience des populations, renforcer les capacités des structures sanitaires et faciliter l’accès aux soins de santé.

Cette audience a été l’occasion pour le premier responsable du CICR d’évoquer aussi la coopération fructueuse avec le Burkina Faso et surtout de discuter des perspectives de ce partenariat en vue de développer la présence de l’organisation au Burkina Faso.

Le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE a salué l’œuvre humanitaire très significative du CICR en appui à la réponse humanitaire apportée par le gouvernement burkinabè.

Il a félicité et encouragé l’équipe du CICR au Burkina Faso et son partenaire terrain, la Croix rouge burkinabè.

Le Chef de la diplomatie burkinabè a également donné des orientations sur la vision des hautes autorités du Burkina Faso, afin de mieux encadrer et renforcer les interventions des deux organisations pour plus d’efficacité et d’impact dans la vie des personnes déplacées et des populations hôtes vulnérables.

Il faut noter que globalement 54 projets ont été réalisés en 2024 avec un financement de près de 22 milliards de francs CFA.

DCRP/MAECR-BE

Banwa : Les enfants de la maternelle de Kouka donnent l’exemple du civisme et du patriotisme en assainissant leur cadre d’apprentissage

Burkina/Banwa-Engagement-Patriotique -Salubrité-Enfants

Banwa : Les enfants de la maternelle de Kouka donnent l’exemple du civisme et du patriotisme en assainissant leur cadre d’apprentissage

Solenzo, 9 avr. (AIB) – Les enfants de la maternelle de la commune rurale de Kouka située à 42 km de Solenzo ont participé à une journée de salubrité dans le centre d’éveil le mercredi 9 avril 2025 en présence de leurs encadreurs et du Président de la délégation spéciale (PDS) de Kouka, Raymond Ilboudo.

Dans le cadre des Journées Nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, les enfants de la maternelle de la maternelle de la commune rurale ont donné l’exemple du civisme en participant à une journée de salubrité.
Munis de balais pour les uns, de râteaux pour les autres, les tout-petits ont nettoyé leur espace d’apprentissage dans l’ambiance et les encouragements de leurs enseignants et enseignantes.

« L’ordre et la discipline commencent dès le bas-âge et cette initiative vise à inculquer à ces enfants, les valeurs de civisme et de patriotisme. Ils sauront ainsi qu’ils doivent rendre leur entourage propre, ce qui permettra de lutter même contre certaines maladies », a souligné le Président de la délégation spéciale de Kouka, Raymond Ilboudo, en félicitant les enseignants de la maternelle.
Il s’est réjoui qu’après avoir monté les couleurs nationales la semaine dernière, cette fois-ci, ils ont nettoyé leur cadre d’apprentissage.

Agence d’information du Burkina
SO/dnk/ata

Champions league le classement des buteurs

Football-Champions- league-Buteurs-Classement

Champions league le classement des buteurs

Ouagadougou, 9 avril 2025(AIB)-Champions league le classement des buteurs à l’issue des quarts de finale aller de la Ligue des champions:

12 buts: Raphinha (FC Barcelone)

11 buts: Lewandowski (FC Barcelone)

10 buts: Guirassy (Dortmund), Kane (Bayern Munich)

8 buts: Haaland (Manchester City)

7 buts: Alvarez (Atlético Madrid), David (Lille), O. Dembélé (Paris SG), Martínez (Inter Milan), Mbappé (Real Madrid), Pavlidis (Benfica), Vinícius Júnior (Real Madrid)

Agence d’ Information du Burkina

Soutenance: L’étudiant Wendtoin Eric Ouédraogo s’intéresse à la communication digitale de Faso Attiéké

Soutenance: L’étudiant Wendtoin Eric Ouédraogo s’intéresse à la communication digitale de Faso Attiéké

Ouagadougou, (AIB) – L’étudiant Wendtoin Eric Ouedraogo, en fin de formation de licence professionnelle en communication d’entreprise à l’École Supérieure de Commerce de Ouagadougou (ESC-O), a défendu avec brio, le mardi 8 avril 2025, son rapport de stage sur le thème : « L’impact de la communication digitale de Faso Attiéké sur son image de marque entre 2022 et 2024 ».Il a obtenu la note de 18/20.

L’impétrant Wendtoin Eric Ouédraogo a montré comment les campagnes digitales menées par Faso Attiéké, sous la direction de Mme Windlasida Florence Bassono, gérante de la structure, ont renforcé la notoriété et l’attractivité de la marque.

Il précise que son travail repose sur une analyse à la fois qualitative et quantitative, ainsi que sur une matrice SWOT.

L’étude met en lumière l’efficacité des réseaux sociaux (Facebook, Instagram) et des campagnes d’e-mailing utilisées pour améliorer l’image de l’entreprise, spécialisée dans la production de semoule de manioc.

Le président du jury, Dr Théodore Kaboré, enseignant-chercheur à l’Université Thomas Sankara, a salué la pertinence du thème, jugé d’actualité, et la rigueur du travail.

Le professeur encadrant, Franck Arnaud Traoré, enseignant à l’ESC-O, a qualifié l’étudiant Ouédraogo de dynamique et persévérant.

Selon son maître de stage, Mme Windlasida Florence Bassono, représentée par M. Sango Gédéon, community manager de l’entreprise, ce dernier a également témoigné de la détermination de l’étudiant durant son stage.

Wendtoin Eric Ouédraogo suggère que, pour améliorer la communication digitale de Faso Attiéké, il serait pertinent de créer un département de communication dédié, chargé de coordonner les stratégies et de gérer les contenus.

Il recommande également l’allocation d’un budget spécifique à la production de contenu, ainsi que l’élaboration d’un calendrier éditorial afin de garantir des publications régulières. De plus, il souligne la nécessité de former le personnel à l’utilisation des outils numériques et des réseaux sociaux, ceux-ci représentant la marque.

M. Ouédraogo propose aussi d’instaurer un système de gestion des retours clients et de mettre en place une veille concurrentielle pour ajuster les stratégies en temps réel.

Enfin, il recommande de diversifier les canaux de communication, tels que TikTok, Snapchat et le site web, tout en encourageant l’interaction avec la communauté à travers des concours en ligne; ce qui renforcerait l’engagement et élargirait l’audience.

Le jury a apprécié le travail de l’impétrant et lui a décerné la note de 18/20.

Cette soutenance intervient après celle de l’ISTIC en juin 2022, au cours de laquelle l’étudiant Ouedraogo Wendtoin Eric a obtenu son diplôme d’assistant en communication à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.

Agence d’Information du Burkina

Centre-Est : Le gouverneur Lamizana appelle les corps constitués et la population à plus de vigilance

Centre-Est : Le gouverneur Lamizana appelle les corps constitués et la population à plus de vigilance

Tenkodogo, 7 avril 2025 (AIB) – Le gouverneur de la région du Centre-Est, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a appelé lundi, les corps constitués et la population, à plus de vigilance et à fournir la bonne information aux forces combattantes. Il a lancé cet appel lors de la montée des couleurs au gouvernorat à Tenkodogo.

Après l’exécution du Ditanyè et le salut de la bannière étoilée, le gouverneur de la région du Centre-Est, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a déclaré :

« J’exhorte chaque citoyen à faire preuve de responsabilité en participant à l’assainissement de son cadre de vie et de travail.

Soyez vigilants dans vos services, donnez la bonne information à nos forces combattantes pour mettre hors d’état de nuire les cellules dormantes. J’invite la population à signaler sans délai tout comportement suspect aux autorités compétentes. La sécurité et la paix sont l’affaire de tous les citoyens. »

La montée des couleurs et les journées de salubrité s’inscrivent dans le cadre des Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Agence d’Information du Burkina
SM/ATA

CAN U17: Deux Etalons cadets dans le onze-type du 1er tour

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CAN U17: Deux Etalons cadets dans le onze-type du 1er tour

Casablanca, 9 avr. 2025 (AIB) – L’attaquant Abdoulaye Latif Diaby et le défenseur Issouf Dabo sont les deux Etalons cadets du Burkina Faso qui figurent sur le onze-type du premier tour des phases finales de la CAN U17 Maroc 2025, a-t-on constaté.
Dans cette liste des onze meilleurs joueurs des phases de poule, figure 4 joueurs du pays hôte de la compétition, le Maroc. Il s’agit de l’attaquant Belmokhtar Ilies, du milieu de terrain Ouazane Abdellah, du défenseur Ait Cheikh Driss et du gardien de but Bellaarouch Chouaib.

L’actuel meilleur buteur de la compétition, l’Ivoirien Haidara Alynho (6 buts) trône à la pointe de l’attaque de ce onze-type. Le nom du milieu de terrain malien Seydou Dembélé y figure, de même que le défenseur sénégalais Mbengue Alpha. Le défenseur tunisien Telmoudi Naim et le milieu de terrain sud-africain Mokokosi bokamoso ont été également retenus par les techniciens de la CAF.
Les quarts de finale de cette CAN U17 démarrent demain avec les oppositions Burkina Faso contre Zambie et Maroc contre Afrique du sud. La compétition se déroule dans le Royaume Chérifien du 30 mars au 19 avril.

Agence d’information du Burkina
as/ata

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 09 AVRIL 2025

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 09 AVRIL 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le mercredi 09 avril 2025,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 10 mn,
sous la présidence de
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations
et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’un dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion ».
Le Conseil des ministres en sa séance du 31 mai 2023 a adopté le dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion » (ROPI) dont le lancement a eu lieu le 17 juin 2023 à Matourkou dans la Région des Hauts-Bassins.

Ce dispositif est destiné à offrir des services d’information, de sensibilisation, d’orientation et de formation aux jeunes vivant en milieu rural en fonction de leurs besoins ; ce qui permet de leur donner de l’espoir et de lutter de façon appropriée contre le désœuvrement, l’extrémisme violent et la radicalisation.
Il est mis en œuvre dans 04 communes urbaines et 302 communes rurales du Burkina Faso et constitue une réelle opportunité de renforcement de l’offre de services d’accompagnement de proximité aux jeunes en milieu rural dans les domaines des sports, de la formation professionnelle et de l’emploi.
L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser le dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion ».

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a examiné un projet de loi relatif au contrôle des engrais.
Ce projet de loi est une relecture de la loi n°026/2007/AN du 20 novembre 2007 instituant un contrôle des engrais au Burkina Faso. Après plus d’une décennie de mise en œuvre de ladite loi, des insuffisances sont apparues du fait des évolutions constatées dans le secteur des engrais tant au plan national qu’international.

Les innovations de cette nouvelle loi sont :
– la prise en compte des produits fertilisants émergents (engrais liquides, biofertilisants,…) ;
– le renforcement du dispositif de contrôle à travers l’institution d’une fonction spécifique d’inspecteur d’engrais et l’imposition d’une déclaration périodique de stocks ;
– la reconnaissance d’un monopole de droit à la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) pour l’importation et l’approvisionnement régulier du pays en engrais ;
– l’introduction de sanctions administratives ;
– le rehaussement du niveau des sanctions pénales.

Ce projet de loi permettra d’assainir le secteur des engrais, de préserver la santé des populations, de protéger l’environnement et de mettre à la disposition des producteurs agricoles des engrais de qualité à coût raisonnable.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte création de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des abattoirs du Burkina Faso dénommée « Agence Faso abattoirs ».
L’Agence Faso abattoirs est un Etablissement public de l’Etat à caractère économique. Elle vise notamment à résorber les dysfonctionnements et les difficultés récurrentes constatés dans la gestion et l’exploitation des infrastructures d’abattage et à instaurer un modèle économique approprié en la matière. Cette agence a pour missions la gestion et l’exploitation des abattoirs nationaux et régionaux du Burkina Faso.

Elle est chargée, entre autres :
– de développer des infrastructures d’abattage conformes aux normes d’hygiène et de santé ;
– de promouvoir des modèles d’infrastructures d’abattage économiquement viables et préservant l’environnement et la santé publique ;
– d’assurer une gestion durable des abattoirs nationaux et régionaux ;
– d’assurer le contrôle et de veiller au respect de la règlementation en matière de gestion et d’exploitation des aires d’abattage ;

– d’apporter une assistance technique aux acteurs en vue d’une amélioration de leur intervention dans le processus d’abattage ;
– de former les acteurs locaux et de nouer des partenariats internationaux pour booster les exportations ;
– de vulgariser la technologie du biodigesteur dans les infrastructures d’abattage pour la production d’énergie verte.
L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence Faso abattoirs, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique.

Le deuxième décret porte modification du décret n°2013-1053/PRES/PM/MEF/MATS du 11 novembre 2013 portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), ensemble ses modificatifs.
Cette modification s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi sur la sécurité des systèmes d’information adoptée le 9 juillet 2024. Elle prévoit la mise en place d’un organe national chargé du contrôle et de la protection du cyberespace national.

Ce décret modificatif vise à :
– désigner l’ANSSI comme l’organe national en charge du contrôle et de la protection du cyberespace national au sens de la loi et en considération de la mission de protection du cyberespace national qu’elle assure depuis sa création ;
– permettre à l’ANSSI d’assurer la continuité de la mise en œuvre de certaines de ses attributions notamment la délivrance des agréments techniques, l’accréditation des auditeurs ainsi que l’homologation des logiciels et des matériels de sécurité ;
– assurer l’effectivité de la mise en application de la loi.

L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information en tant qu’organe national en charge du contrôle et de la protection du cyberespace national.

Le troisième décret porte création du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso.
Au regard de l’insuffisance des infrastructures hospitalières dans la région des Hauts-Bassins, le Gouvernement du Burkina Faso a initié, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique sectorielle santé (PSS) 2018-2027, un projet ambitieux de construction et d’équipement du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso.
Il s’agit d’un hôpital de niveau tertiaire, fruit de la vitalité de la coopération sino-burkinabè. D’une capacité de 500 lits, cette nouvelle infrastructure a pour missions principales la prestation de soins de niveau tertiaire, la formation des professionnels de santé et la conduite de la recherche médicale. Elle répond aux normes modernes de construction hospitalière et sera équipée de plateaux techniques de pointe pour garantir l’offre de soins de qualité. Elle comprend notamment des services de chirurgie spécialisée, d’anesthésie-réanimation, de soins intensifs, de maternité/pédiatrie, de nutrition clinique, d’oncologie, d’imagerie médicale avancée, de néphrologie et d’hémodialyse, ainsi qu’un centre de formation universitaire pour les professionnels de santé.

La création de cet hôpital devrait permettre de renforcer l’offre de soins spécialisés dans la région des Hauts-Bassins et ses environs et même au-delà.
L’adoption de ce décret permet la création du Centre hospitalier universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 fixant les règles de création des catégories d’établissements publics.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier d’observer toutes les diligences pour l’achèvement des travaux résiduels et l’installation des équipements en vue de la mise en service du CHU de Pala dans les meilleurs délais.

Le quatrième décret porte création d’une société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR ».
Le marché national est régulièrement confronté à des défaillances dont le corollaire est la flambée des prix des produits stratégiques de grande consommation et des ruptures d’approvisionnement. En effet, le Burkina Faso a connu plusieurs crises socio-économiques liées à une hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité notamment les céréales et autres produits alimentaires.

Cette situation pourrait s’expliquer non seulement par le contexte du marché international, mais également par la désorganisation du circuit de distribution des produits à l’intérieur du marché et le non-respect de la règlementation en matière de prix et de concurrence.
En vue de faire face à ces difficultés, le Gouvernement décide de la mise en place d’une société d’approvisionnement et de distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée FASO-YAAR. Cette société a entre autres, pour objet :
– d’assurer l’achat des produits stratégiques auprès des fabricants ou transformateurs nationaux ;
– de contribuer à la promotion de la transformation et de la consommation des produits stratégiques nationaux ;
– d’effectuer des importations de produits stratégiques ;

– d’assurer le transport, le stockage et l’entreposage de produits stratégiques ;
– de contribuer à la disponibilité des produits stratégiques et à la stabilité des prix ;
– d’accompagner les structures de contrôle dans la régulation du marché.

L’adoption de ce décret permet la création de la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution des produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR », conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2017-0875/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 19 septembre 2017 portant modes de recrutement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Avec l’application du système Licence-Master-Doctorat (LMD), le diplôme de maîtrise n’est plus délivré dans nos universités depuis 2016, d’où la nécessité de modifier le décret portant modes de recrutement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire. Cette modification vise à adapter le diplôme du système éducatif à celui requis pour le recrutement au concours direct des Inspecteurs de la Garde de sécurité pénitentiaire.
L’adoption de ce décret permet de disposer de textes actualisés pour le recrutement aux concours directs des Inspecteurs de la Garde de sécurité pénitentiaire.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts de la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR ».
L’adoption de ce décret permet à la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation « FASO-YAAR » de disposer de textes en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

Le deuxième rapport est relatif au bilan provisoire de la campagne cotonnière 2024-2025 et aux prévisions de la prochaine campagne 2025-2026.
La campagne cotonnière 2024-2025 a été marquée par des appuis financiers pour l’achat des intrants agricoles de l’ordre de 39,435 milliards F CFA dont 10,979 milliards F CFA apportés par l’Etat et 28,456 milliards F CFA par les acteurs de la filière coton.

Pour le coton conventionnel, 346 778 ha ont été emblavés, soit une baisse de 25% par rapport à la campagne écoulée. Les résultats provisoires de la production de coton graine issus des pesées au 1er avril 2025 sont évalués à 283 622 tonnes, soit une baisse de 27%.

Pour le coton biologique, 2 750 ha ont été emblavés, soit une hausse de 14% par rapport à la campagne écoulée. La production de coton graine est évaluée à 1 164 tonnes, soit une hausse de 20%.
Les contreperformances de la campagne cotonnière 2024-2025 sont principalement liées à la situation sécuritaire dans les zones de production et à la mauvaise répartition de la pluviométrie.

Au titre des prévisions de la campagne cotonnière 2025-2026, l’objectif de production de coton graine conventionnel est fixé à 550 000 tonnes et celui du coton biologique à 1 700 tonnes.
Dans sa dynamique d’accompagnement des producteurs pour l’atteinte de cet objectif, le Gouvernement a décidé de consentir pour la campagne 2025-2026 une subvention de 5 milliards F CFA afin de permettre à l’Interprofession coton de céder les intrants aux prix suivants :
– 17 500 F CFA le sac de 50 kg d’engrais NPKSB et d’Urée à crédit contre 18 500 F CFA lors de la campagne 2024-2025, soit une baisse de 5,4% ;
– 5 200 F CFA/dose d’insecticide à crédit contre 6 000 F CFA/dose lors de la campagne 2024-2025, soit une baisse de 13,3%.

Les prix d’achat plancher du coton graine conventionnel seront maintenus à leurs niveaux de la campagne dernière, soit 325 F CFA/kg pour le 1er choix et 300 F CFA/kg pour le 2e choix. Pour le coton biologique, le prix d’achat sera maintenu à 375 F CFA/kg.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la réussite de la campagne cotonnière 2025-2026.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant déclaration d’utilité publique urgente du domaine foncier de la zone d’implantation du Projet de Port sec multimodal de Ouagadougou (PSMO).
Le projet de Port sec multimodal de Ouagadougou (PSMO) vise à construire une plateforme logistique moderne multimodale pour la délocalisation de Ouagarinter, de Ouagagare et du Bureau de dédouanement des véhicules automobiles (BVA) en périphérie de Ouagadougou avec une desserte directe par le chemin de fer existant et la voie de contournement en cours d’achèvement.
Le coût total du projet de construction du Port sec multimodal de Ouagadougou est évalué à 151 802 280 000 F CFA TTC.

Pour la réalisation du projet, un terrain de 356 hectares a été identifié dans la commune de Tanghin Dassouri (villages de Poedogo et Tinsouka). Ce site est situé à proximité immédiate du chemin de fer Ouagadougou-Bobo-Dioulasso-Abidjan et à 5km de la Route nationale n°1 (Ouagadougou-Bobo-Dioulasso) dont il est relié par la voie de contournement de Ouagadougou. Il représente également un atout considérable pour le Port sec multimodal de Ouagadougou pour desservir les autres pays de l’hinterland (Mali, Niger) et toutes les régions du Burkina Faso.
Toutefois, dans le processus de mobilisation du terrain, des obstacles majeurs de divers ordres ont été rencontrés avec les propriétaires terriens et un promoteur immobilier.
L’adoption de ce décret permet de déclarer le site du Projet de Port sec multimodal de Ouagadougou comme zone d’utilité publique urgente afin d’accélérer sa mise en œuvre et de procéder à l’indemnisation des personnes affectées.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à la tenue à Ouagadougou, du 8 au 10 avril 2025 de la deuxième rencontre d’échange des ministres chargés de l’Industrie et du commerce et des représentants du secteur privé de la Confédération des Etats du Sahel (AES).
La rencontre de Ouagadougou a pour objectif d’échanger sur les modalités de mise en œuvre des recommandations de la réunion des ministres de l’Industrie et du commerce et des acteurs du secteur privé de l’AES, tenue le 19 octobre 2024 à Bamako au Mali.

Il s’agit d’examiner la mise en œuvre de certaines recommandations majeures notamment celles portant sur la normalisation et les questions de qualité des produits dans l’AES, les règles d’origine, la politique commerciale, le climat des affaires et le dialogue public-privé.
Présidée par Son Excellence Monsieur le Premier ministre, la rencontre regroupe une centaine de participants de l’AES.

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’Initiative dénommée « Les Etudiants nourrissent les étudiants (ENE) ».
Le « Projet d’incubateur de technologies et de valorisation agricole (PITVA) au Burkina Faso » initié en mai 2023 a permis le recrutement et la formation pratique des étudiants dans le domaine agropastoral et halieutique. L’engagement des étudiants sur le terrain fait ressortir un bilan satisfaisant avec une production de plus en plus importante des spéculations.
Toutefois, il a manqué un dispositif clair et fiable d’écoulement des produits de récoltes d’où la naissance du concept « Les étudiants nourrissent les étudiants (ENE) ».

Les objectifs de cette initiative sont entre autres, de disposer de circuits d’écoulement sûrs des récoltes des incubés avec les restaurants universitaires, de fixer des prix avantageux, de préserver la santé des étudiants avec des aliments sains et de disposer d’un fonds de démarrage pour la réinstallation des incubés au terme de leur formation.
Cette initiative va permettre aux étudiants de s’inscrire dans la vision de Son Excellence Monsieur le Président du Faso et de répondre à l’appel « consommons ce que nous produisons, et produisons ce que nous consommons ». Elle est aussi un moyen d’incitation des apprenants de nos universités à l’entrepreneuriat.
A terme, il est envisagé la production agricole au sein de chaque université ou centre universitaire en vue d’alimenter directement les restaurants universitaires.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Monsieur Florentin Wendnonga DABILGOU, Mle 51 188 F, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
– Madame Wend-Lasida Florence SAWADOGO, Mle 283 342 U, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommée Directrice de l’analyse et de la prévention de l’insécurité ;
– Monsieur Marcel KAFANDO, Mle 283 340 E, Commissaire principal de police, catégorie II, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des opérations de maintien de la paix ;
– Monsieur Abdoul MANDE, Mle 283 349 D, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur des armes et des drones civils ;

– Monsieur Anselme TRAORE, Mle 308 622 W, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la coordination des missions spécifiques ;
– Monsieur Armel Benoit OUEDRAOGO, Mle 283 361 J, Commissaire de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur du suivi des accords et du partenariat.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 158 « Diaspora et migration internationale » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Burkinabè de l’extérieur ;
– Monsieur Boulmonli Léonard LOMPO, Mle 104 413 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 159 « Protection internationale et consulaire », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des affaires juridiques et consulaires ;

– Monsieur Bassirima TOURE, Mle 54 627 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Responsable Programme budgétaire « Coopération bilatérale », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la coopération bilatérale ;
– Monsieur Wendpanga Jean Didier RAMDE, Mle 236 366 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur des traités et accords internationaux.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
– Monsieur Lassané YOUNGA, Mle 359 614 G, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Bazèga ;
– Monsieur Abdoul Aziz BATIONO, Mle 344 261 S, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Bougouriba ;
– Monsieur Rachid Zako Panbouê PARE, Mle 382 476 Z, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Boulgou ;

– Madame Dialéa TRAORE, Mle 371 653 Y, Administrateur des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Comoé ;
– Monsieur Casimir SOMDA, Mle 303 444 H, Conseiller en gestion du patrimoine, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Ioba ;
– Monsieur Michel KABORE, Mle 225 887 N, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Léraba ;

– Monsieur Touwendinda Francis SAKANDE, Mle 246 699 Z, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Namentenga ;
– Monsieur Gombila KOALA, Mle 74 486 V, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Passoré ;
– Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 359 613 T, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Yatenga ;

– Monsieur Kassoum SAWADOGO, Mle 345 438 H, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Zondoma ;
– Monsieur Pokiambouga HARO, Mle 382 015 M, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Zoundwéogo.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
– Monsieur Adjima COMBARY, Mle 56 568 N, Pharmacien épidémiologiste, catégorie PA, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
– Monsieur Bernard ILBOUDO, Mle 95 880 W, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 055 « Offre de soins » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’offre de soins ;
– Monsieur Larba YOUGBARE, Mle 97 422 H, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
– Monsieur Ibrahim Patrick CONGO, Mle 348 114 A, Enseignant-chercheur, catégorie P, grade intermédiaire, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Teg-wende Idriss TINTO, Mle 255 514 L, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Transformation et écosystème numériques », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la transformation digitale ;

– Monsieur Nongobzanga ZONGO, Mle 75 05 024 A, Ingénieur en télécommunication, catégorie 3, 16e échelon, est nommé Directeur général des communications électroniques ;
– Monsieur Rodrique KAFANDO, Mle 391 662 Z, Enseignant chercheur, catégorie P, grade initial, 3e échelon, est nommé Expert au sein du Secrétariat permanent de l’Innovation et de la veille sur les Technologies émergentes du numérique (SP-IV-TEN).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
– Monsieur Gnadewun Marie Valéry BAYALA, Mle 260 352 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la coordination et du développement de l’artisanat.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
– Monsieur Tiéwendé Jean BALIMA, Mle 238 949 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Gnagna ;
– Monsieur Wendkouni Parfait SILGA, Mle 249 564 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Kompienga ;
– Madame Aude Claudine KI/OUEDRAOGO, Mle 75 992 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directrice provinciale de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Mouhoun ;

– Monsieur Malick SIMPORE, Mle 76 095 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Nahouri ;
– Monsieur N’Kouhala KAMBIRE, Mle 85 025 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Noumbiel ;
– Monsieur Soumaïla BOULO, Mle 101 664 S, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de l’Oudalan ;

– Monsieur Souleymane IBA, Mle 47 609 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Soum ;
– Monsieur Somnoma OUEDRAOGO, Mle 112 690 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Yagha ;
– Madame Georgette NIKIEMA/TIENDREBEOGO, Mle 119 021 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Zoundwéogo.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
– Monsieur Teyouré Benoit Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 2e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 066 « Valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations ;
– Madame Kuilpoko Marie Laure SOUGOTI/GUISSOU, Mle 104 525 V, Professeur titulaire, catégorie P1, grade terminal, 1er échelon, est nommée Directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Monsieur Dramane SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme 087 « Assainissement de l’environnement et amélioration du cadre de vie », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la préservation de l’environnement ;
– Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 255 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 088 « Gouvernance environnementale et changement climatique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’économie verte et du changement climatique ;
– Madame Nadège Flora DU BARRY/BATIONO, Mle 212 657 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 110 « Gestion intégrée des ressources en eau », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des ressources en eau ;

– Monsieur Souro André SANON, Mle 203 299 L, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 111 « Approvisionnement en eau potable », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’eau potable ;
– Monsieur Pingdwendé Jacques BONKOUNGOU, Mle 119 309 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chef de département de la prospective et du partenariat au Secrétariat permanent pour la REDD+ ;
– Monsieur Baowendsom Thierry OUEDRAOGO, Mle 254 973 R, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département appui conseil au Secrétariat technique pour la gestion des ressources en eau ;

– Monsieur Boudounoma Constantin Adama NIKIEMA, Mle 254 972 K, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département études et suivi au Secrétariat technique pour la gestion des ressources en eau ;
– Monsieur Zié Ibrahim OUATTARA, Mle 315 227 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Ioba ;
– Monsieur Boureima YARBANGA, Mle 392 243 W, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Sanmatenga.

K. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
– Monsieur Robert Touwendsida NIKIEMA, Mle 216 142 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) ;
– Monsieur Ousseini PARE, Mle 207 652 N, Professeur d’éducation physique et sportive, catégorie 1, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur des stades régionaux à Burkina Yin-Wisgr Meta (BYM).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) et de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
– de la Minoterie du Faso (MINOFA) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
– du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB).

A. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes ;
– Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 46 247 M, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

– Monsieur Issa KONSEIGA, Officier.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Achille Augustin DIENDERE, Mle 245 743 H, Maître de conférences agrégé en Economie.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Mahamadou NIAMPA, Mle 43 706 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’INSTITUT DES FINANCES PUBLIQUES DU BURKINA (IFPB)

– Monsieur Yoropo Abdoul DEMBELE, Mle 23 02 362 Y, Enseignant-formateur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’INSTITUT DES FINANCES PUBLIQUES DU BURKINA (IFPB)

– Monsieur Moussa TRAORE, Mle 88 732 E, Contrôleur des douanes, pour la durée de son mandat de Délégué général.

Le troisième décret nomme Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes, Président du Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Bakanhaye HEMA, Mle 105 688 R, Attaché d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant la commune de Banfora au Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour une dernière période de trois (03) ans, à compter de la date de fin de son premier mandat.

C. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Gabriel BATIONO, Mle 17 098 294, Ingénieur informaticien, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

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Burkina : Le gouvernement relance Faso Yaar pour une large accessibilité des produits de grande consommation

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Burkina : Le gouvernement relance Faso Yaar pour une large accessibilité des produits de grande consommation

Ouagadougou, 9 avr. 2025 (AIB)- Le gouvernement a adopté mercredi en conseil des ministres un décret portant création de la société d’Etat « Faso Yaar », dotée d’un capital de 2 milliards de FCFA afin de contribuer à la disponibilité des produits de grande consommation.
Selon le ministre en charge du Commerce, Serges Gnaniodem Poda, la société d’État d’approvisionnement et de distribution de produits de grande consommation dénommée Faso Yaar est dotée d’un capital de 2 milliards FCFA entièrement détenu par l’État et ses démembrements.
Elle va permettre d’assainir les circuits de distribution du marché intérieur en matière de disponibilité de produits de grande consommation.
La structure assurera également la disponibilité des produits de grande consommation auprès des populations en respectant la règlementation de distribution en la matière, a précisé le ministre Poda.
Pour mémoire, les ‘’Faso Yaar’’ sont un concept expérimenté sous la révolution d’août 1983 du président Thomas Sankara et qui consistait à la vente des produits de grande consommation à des prix sociaux dans des boutiques dédiées.
Agence d’information du Burkina
ZO/yos/dnk

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