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La photographe Aminata Cissé de l’AIB reçoit son prix de la meilleure photo de presse

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La photographe Aminata Cissé de l’AIB reçoit son prix de la meilleure photo de presse

Ouagadougou, 21 déc. 18 (AIB) – La photographe Aminata Cissé de l’Agence d’information du Burkina (AIB) a reçu, ce vendredi à Rabat au Maroc, son prix de la meilleure photo de presse, décerné par la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA).

Le prix composé d’une attestation, d’un trophée et d’un chèque d’un montant de 1000 dollars US, a été remis en marge des travaux de la 4e Assemblée générale (AG) des premiers responsables des agences de presse membres de la FAAPA.

La lauréate s’est dite honorée par la récompense et a remercié la FAAPA pour cette initiative qui valorise le travail des professionnels des agences de presse.

Le lauréat du prix du meilleur article de presse 2018 de la FAAPA, Mohamed Tidiane Ndiaye, de l’Agence de presse du Sénégal (APS) a également reçu sa récompense composée d’une attestation, d’un trophée et d’un chèque d’un montant de 1000 dollars US.

Quant au deuxième de chaque catégorie, ils se sont vus décernés des attestations. Les prix ont été récupérés par les premiers responsables des agences concernées.

Il s’agit de l’Agence ivoirienne de presse pour la catégorie article de presse et l’Agence nationale de presse du Nigeria (NAN) pour la catégorie photo.

La création du Grand prix de la FAAPA a été décidée lors de la première Assemblée générale de la Fédération, tenue les 25 et 26 novembre 2015 à Rabat.

Le prix est destiné à récompenser les meilleures œuvres (articles, photos) des journalistes appartenant aux agences de presse membres de cette fédération africaine.

Créée en 2015, la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) regroupe de nos jours, 22 membres.

La 4e Assemblée générale, tenue les 20 et 21 décembre 2018, dans la capitale marocaine, a été marquée aussi par, entre autres, un séminaire inaugural sur la notion de ‘’Fact-checking’’ (vérification de l’information), la présentation du rapport d’activités 2018 de la FAAPA et l’adoption du plan d’action 2019-2020 de la Fédération.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Techniques culturales : La pratique du Biochar pour améliorer de 10% le rendement des sols agricoles

Le Biochar, une vielle technique culturale pour de meilleurs rendements

Ouagadougou, 21 déc. 2018 (AIB)-Le Biochar est une pratique culturale vielle de 6 000 ans, développée par les Amérindiens avec pour bénéfice majeur, un meilleur rendement des sols. A travers cet article scientifique, le  Dr Tionyélé FAYAMA décortique davantage cette trouvaille.

 Techniques culturales

La pratique du Biochar pour améliorer de 10% le rendement des sols agricoles

                                                                                                 

  • 1.Les rachis de mais dans le ptyrolyiseur pour la production du biochar
  • 2.Une séance d’expérimentation de la production du biochar

Il n’est pas superfétatoire de rappeler que le domaine agricole occupe, en ce jour, une place importante dans l’économie des pays d’Afrique subsaharienne en général, et plus particulièrement le Burkina Faso. Cette importance se contrarie de plus en plus par une baisse continue et accrue de sa production, imputable à l’utilisation des méthodes et pratiques agricoles inappropriées, conjuguée à l’effet des variabilités climatiques. (Ouédraogo et Nonguierma, 2003). Ces variabilités climatiques ont eu des effets néfastes mesurables sur les sols, se traduisant par la baisse de rendements des cultures. Face à cet appauvrissement continu de la fertilité des sols, des spécialistes nationaux ont expérimenté cette vieille pratique amérindienne, qu’est le Biochar pour permettre à la terre de retrouver ses nutriments.  Constitué de carbone très stable avec un effet positif sur les sols, le biochar joue un rôle d’amendement.

  1. Pourquoi doit-on aller vers l’utilisation du biochar ?

Deux raisons fondamentales sont à l’origine de l’expérimentation du biochar. La première est liée aux effets néfastes de la variabilité climatique qui s’accompagne d’une dégradation des sols et d’une baisse de rendements des cultures et la seconde aux propriétés du biochar. Pour les spécialistes, étant donné que le biochar est constitué de carbone très stable, il a un effet positif sur le sol. Il a l’avantage de séquestrer le carbone contrairement au fumier et au compost. Il ne se minéralise pas alors que la minéralisation de la matière organique libère le CO2 et le N2O, tous favorables à la fertilisation du sol.

 

  1. Origine, définition et objectif du biochar

Découvert, il y a environ 6 000 ans par les Amérindiens d’Amazonie, le biochar ou agrichar est un charbon de bois écrasé en petites particules produit artisanalement ou industriellement à partir de biomasses. Sous-produit de la pyrolyse artisanale ou industrielle de biomasse végétale, le biochar a pour objectif d’enrichir les sols agricoles. Il est produit par pyrolyse [combustion lente avec peu ou pas d’oxygène] ou carbonisation de résidus végétaux comme copeaux de bois, des résidus de récolte (rachis de maïs, tiges de coton, coques d’arachides, balles de riz, etc.), les déchets organiques ou municipaux, etc. Pour Balbonné Dramane[1], « Le biochar, c’est le produit solide obtenu à l’issue d’une combustion partielle en absence ou à très faible quantité d’oxygène de toute biomasse végétale ». Il a l’avantage de séquestrer le carbone contrairement au fumier et au compost. Il ne se minéralise pas alors que la minéralisation de la matière organique libère le CO2 et le N2O, tous favorables à la fertilisation du sol.

  1. Comment produire et utiliser le Biochar ?

Deux types de procédés sont utilisés pour produire le biochar. Le procédé industriel à savoir le CO2 synthétisé en cours de production est recyclé dans le système comme énergie, ce qui limite les émissions de CO2 dans l’atmosphère et les procédés artisanaux qui sont très émetteurs de CO2. Il faut noter que La composition du Biochar varie selon le procédé de pyrolyse et la matière première utilisée selon des recherches expérimentales réalisées à l’Institut de l’Environnement et de Recherche Agricole de l’Ouest, station de recherche de Farakô-ba.  Le biochar produit est écrasé en poudre manuellement ou à l’aide d’une égreneuse de maïs ou d’un moulin. La poudre obtenue est appliquée au sol en fonction du type de culture et de la superficie. Pour les cultures irriguées ou cultures maraîchères (petites superficies) la dose d’apport du biochar est d’au moins 20 t/ha contre au moins 5 t/ha pour ce qui relève des cultures pluviales (grandes superficies) : coton, maïs. Dans les cultures irriguées ou maraichères, il faut bêcher, épandre le biochar de façon homogène sur la parcelle, émietter et mélanger au sol (épaisseur : environ 15-20cm), attendre environ 2 semaines avant de semer ou repiquer. S’agissant des cultures pluviales, appliquer sur les sillons (entre les billons) puis labourer ou refaire le billonnage, épandage localisé au poquet (0,2 kg/poquet) suivi d’un semis direct (2 semaines), mélanger au fumier puis épandre.

 

Matières premières Composition chimique (%)
C H N O
Biochar de tourteau de colza 66,6 2,5 6,1 24,3
Biochar de tige de coton 72,2 1,2 26,6
Biochar de coquilles de noisette 95,6 1,3 3,1

NB : La composition du Biochar varie selon le procédé de pyrolyse et la matière première utilisée selon des recherches expérimentales réalisées à l’Institut de l’Environnement et de Recherche Agricole de l’Ouest, station de recherche de Farakô-ba. Les images utilisées relèvent d’une part, de la pratique à la station de farakô-ba et d’autre part, de la revue documentaire. Ce papier a été réalisé à l’aide d’entretiens semi-directifs, d’observation de terrain et de revue documentaire.

                                                        

Une séance d’expérimentation de la production du biochar

    

 

  1. Les effets du Biochar sur le sol

L’amendement au sol par le biochar influence ses propriétés physiques comme la porosité du sol, l’aération du sol, la structure du sol, la rétention d’eau du sol, Rétention en eau positive sur sols acides et à pH neutre et aussi pour les sols à texture grossière ou moyenne.). Le Biochar a la capacité d’influencer aussi les propriétés chimiques des sols c’est-à-dire la rétention des nutriments, l’augmentation du pH du sol, la diminution la saturation en Al, l’adsorption des substances toxiques des sols contaminés, l’augmentation de la capacité d’échange cationique des sols, et l’accroissement de l’efficacité des engrais minéraux appliqués. Il a la capacité d’influer sur les propriétés biologiques à travers l’augmentation de près de 40% de champignons et de mycorhizes, des microorganismes du sol induisant ainsi l’immobilisation de l’azote, et de la diversité microbienne des sols, Stimulation de l’activité microbienne des sols. Tout cela contribue à l’amélioration l’activité microbienne des sols et réduit les émissions de N2O et de CO2 des sols.

 

  1. Les effets sur les rendements avec l’application du Biochar

 

Le biochar tout comme le compost et le fumier améliore les sols et par voie de conséquence améliore les rendements des cultures. Cependant, il faut noter que cet impact est relatif. Les rendements des cultures sont encore plus meilleurs dans les sols au Potentiel hydrogène (pH) acide (5≤ pH ≤ 6). Tout compte fait, le biochar augmente en moyenne de 10 % les rendements des cultures. Le défi de nos jours sur le plan de la fertilisation des sols reste l’épineuse question de l’adoption de cette alternative d’amendement de la ressource terre, chose qui peine à prendre au regard de la nouveauté du dispositif. Il faut donc une rupture d’avec les mentalités qui sont soutenues par des logiques technico-économiques et socio-culturelles.

  1. Les difficultés de productions et d’utilisation du Biochar

Il est nul doute avéré que le biochar en tant qu’amendement du sol améliore considérablement les rendements des cultures. Cependant le transfert de la technologie est susceptible de rencontrer des difficultés. La première difficulté est d’abord son caractère embryonnaire, étant donné que le Burkina Faso est dans sa phase expérimentale. Il sera sans doute en compétition avec les pratiques et normes sociales existantes. La seconde est relative à sa production. Pour Dramane Balbonné, le rapport travail et quantité de biochar peut être un facteur handicapant à l’adoption de la technologie. Ainsi, a- t-il déclaré : « il faut 500kg de biomasse végétale pour obtenir 100kg de biochar ; ce n’est pas assez simple pour les producteurs mais étant donné que c’est pour toute la vie c’est-à-dire maintenir la fertilité du sol pour 100 ans environ, cela vaut le coup.»

 Dr Tionyélé FAYAMA

Sociologue à l’Institut de l’Environnement et Recherches Agricoles, Programme « Gestion des ressources naturelles et systèmes de production », Station de Farakoba, 01 BP 910 Bobo-Dioulasso, Burkina Faso

Références bibliographiques

 

Lélé Nyambi Bonaventure (2016), potentiel d’amélioration de la fertilité des sols sableux et acides de Kinshasa par l’usage du biochar, thèse de doctorat ;

 

Bayanne Hugill (2013), le biochar, une maison biologique pour les microbes;

 

Isabelle Auclair(2013), le biochar en cycle maraicher ;

 

Pronatura (2012 ; 2015), brève historique du biochar

 Kabatanga Amos(2015), effets du biochar sur les cultures maraichères,

Ingéniorat, Université Polytechnique de Dédougou

 

[1] Agronome, spécialité Biochar, Institut des Sciences de l’Environnement et de Développement Rural/Université Polytechnique de Dédougou, entretien réalisé le 17/07/2018

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018

 

WASHINGTON – Le chef du Pentagone Jim Mattis a brutalement annoncé jeudi sa démission du gouvernement de Donald Trump, au lendemain de l’annonce du retrait des troupes américaines de Syrie qui a pris de court ses alliés.

 

– Donald Trump a décidé de retirer un nombre « important » des troupes américaines d’Afghanistan, a indiqué jeudi à l’AFP un responsable américain, au lendemain de l’annonce du retrait de celles stationnées en Syrie.

 

TOKYO – Nouveau rebondissement judiciaire, Carlos Ghosn a fait vendredi l’objet d’un troisième mandat d’arrêt au Japon sur des charges supplémentaires, anéantissant ses espoirs d’une libération immédiate.

 

RABAT – Les quatre hommes interpellés pour le meurtre de deux jeunes randonneuses scandinaves dans les montagnes du sud du Maroc avaient, selon Rabat, prêté allégeance à l’organisation Etat islamique (EI), confirmant les suspicions des autorités marocaines qui penchaient jeudi pour un « acte terroriste ».

 

HODEIDA (Yémen) – La trêve restait fragile jeudi autour du port stratégique de Hodeida, dans l’ouest de Yémen, après de nouveaux combats sporadiques nocturnes, en attendant le déploiement d’observateurs des Nations unies visant à consolider le cessez-le-feu entre forces loyalistes et rebelles Houthis.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a rejeté jeudi un compromis budgétaire bâti au Congrès parce qu’il ne comprend pas de financement pour un mur frontalier avec le Mexique, poussant les administrations fédérales au bord du « shutdown ».

 

MOSCOU – Vladimir Poutine a accusé jeudi les Occidentaux de tout faire pour freiner la « montée en puissance » de la Russie, dénonçant au cours de son face-à-face annuel avec la presse les sanctions contre son pays et des scandales d’espionnage « inventés ».

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis vont désormais renvoyer les demandeurs d’asile au Mexique pendant l’examen de leur dossier par les autorités américaines, afin d’empêcher qu’ils demeurent sur le territoire américain et échappent à la surveillance des autorités.

 

KINSHASA – La « première transmission pacifique » du pouvoir en République démocratique du Congo attendra encore au moins une semaine: les élections supposées désigner le successeur du président Joseph Kabila ont de nouveau été reportées de sept jours, au 30 décembre.

 

JERUSALEM – L’armée israélienne a commencé jeudi soir à détruire les tunnels que le Hezbollah a percés selon elle à des fins militaires sous la frontière libanaise, a annoncé un porte-parole, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus.

 

BUDAPEST – La loi hongroise assouplissant le temps de travail dont le récent vote au parlement a déclenché d’importantes manifestations contre le gouvernement de Viktor Orban a été promulguée jeudi par le chef de l’Etat Janos Ader, a annoncé la présidence.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé jeudi l’inculpation de deux Chinois accusés d’avoir mené des cyberattaques contre 12 pays, s’attirant une réaction furieuse de Pékin.

 

BUENOS AIRES – L’ex-présidente argentine Cristina Kirchner (2007-2015) sera bien jugée dans le scandale des « Cahiers de la corruption » qui a dévoilé un système dans lequel des chefs d’entreprise versaient des millions de dollars à de hauts fonctionnaires en échange de marchés publics.

 

RYAD – L’Arabie Saoudite a annoncé jeudi la création d’instances gouvernementales pour améliorer la surveillance de ses opérations de renseignement suite à l’indignation internationale suscitée par le meurtre du journaliste critique du gouvernement saoudien Jamal Khashoggi.

 

PARIS – Prime exceptionnelle, heures sup défiscalisées, exonération élargie de hausse de CSG pour des retraités: l’Assemblée nationale a donné son feu vert dans la nuit de jeudi à vendredi aux mesures d’urgence du gouvernement français pour répondre à la crise des « gilets jaunes ».

 

PARIS – Le jihadiste français Peter Cherif, proche des frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015, a été arrêté le 16 décembre à Djibouti, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier, confirmant une information de Marianne.

 

BARCELONE – Après des semaines de tensions, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a renoué un dialogue « effectif » jeudi avec le gouvernement séparatiste catalan, à la veille d’une réunion de son gouvernement délocalisée à Barcelone sous haute protection policière.

 

PARIS – Un premier groupe de seize femmes yézidies, victimes de l’organisation jihadiste Etat islamique, ont atterri jeudi soir à Roissy avec leurs enfants dans le cadre d’un programme d’accueil des réfugiés, qui devrait porter sur une centaine de femmes d’ici 2019, a constaté une journaliste de l’AFP.

 

AÉROPORT DE GATWICK (Royaume-Uni) – L’armée et la police tentaient jeudi de trouver les auteurs du survol de drones qui paralyse l’aéroport de Gatwick, deuxième plus important du Royaume-Uni, depuis mercredi soir, affectant des dizaines de milliers de passagers à quelques jours de Noël.

 

NEW YORK – Pas de miracle pour Harvey Weinstein: un juge new-yorkais a refusé jeudi d’abandonner les poursuites pénales contre l’ex-producteur de cinéma accusé de multiples agressions sexuelles qui devraient maintenant aller au procès.

 

TAMPA (Floride) – Les nouvelles technologies révélant la façon dont l’ADN envoie un signal à chacune des cellules pour que ces dernières se développent à travers le temps ont été qualifiées jeudi de « Découverte de l’année » 2018 par le magazine américain Science.

 

WASHINGTON – S’il est souvent reproché au 45e président des Etats-Unis de ne pas respecter la traditionnelle attitude présidentielle, Donald Trump a démontré jeudi avec humour sa maîtrise des codes des réseaux sociaux en postant une vidéo de lui, déguisé en fermier et poussant la chansonnette.

 

burx-awa/am

Echos de l’Ouest

Echos de l’Ouest

 

*Bobo-Dioulasso-Ouagadougou : Lancement des vols aériens quotidiens aujourd’hui

Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière tient, du 20 au 22 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso, la semaine des transports. A l’occasion, les vols quotidiens de la ligne  aller/retour Bobo-Dioulasso-Ouagadougou de Air Burkina, vont être lancés, ce 21 décembre dans la cité de Sya. La Société de transport en commun (SOTRACO) va procéder également au lancement de l’exploitation de l’ensemble  des lignes de bus à Bobo-Dioulasso. Au programme, il est aussi inscrit, entre autres, l’inauguration de la représentation du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) des Hauts-Bassins, des œuvres caritatives, du sport et une conférence publique.

 

*Bobo-Dioulasso : Le rond point de la Femme en réaménagement

Le rond point de la Femme de Bobo-Dioulasso a toujours constitué un danger pour les camions remorques. Nombreux d’entre eux se sont en effet renversés à cet endroit. Pour changer les choses, la commune de Bobo-Dioulasso a décidé de réaménager le rond point de la Femme. En effet, le mur circulaire construit autour du monument a été réduit de diamètre. Et les travaux sont à l’étape de finition. L’initiative est donc à saluer, car, la fin du chantier va permettre de réduire le nombre d’accidents à cet endroit.

 

4e AG de la FAAPA: le ‘’Fact-checking’’ présenté comme créneau de vérification de l’information

Burkina Faso-Afrique-Agences-Assemblée

4e AG de la FAAPA: le ‘’Fact-checking’’ présenté comme créneau de vérification de l’information

Rabat, 20 déc. 2018 (AIB) – Les participants à la quatrième Assemblée générale de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) ont bénéficié, jeudi à Rabat au Maroc, d’un séminaire inaugural sur le ‘’Fact-Checking’’ ou la vérification d’une information.

Le thème retenu pour le séminaire inaugural : «Le Fact-Checking, nouveau créneau pour les agences de presse africaines» a été développé par des panélistes bien imprégnés du sujet.

Le premier intervenant, l’Ivoirien Samba Koné a indiqué, d’emblée, que la vérification fait partie des fondamentaux du métier du journaliste d’agence.

Toutefois, il a souligné qu’avec le développement des réseaux sociaux et les dérives (Fack-news ou fausses nouvelles) qui l’accompagnent, le Fact-Checking peut constituer un moyen pour les agences de presse de restaurer la confiance avec le public en passe d’être perdue.

Les autres intervenants Bernard Mantélé, Douyeb Mahamed, Abderrahmane Khomsi ou Georges Penimtaex ont expliqué le bienfondé du Fact-checking qui, de leur avis, s’impose aux agences de presse africaines si celles-ci veulent se démarquer des réseaux sociaux.

Le président de la FAAPA, le Marocain Khalil Hachim Idrissi a salué les échanges fructueux sur le thème et a plaidé pour l’élaboration de recommandations à même de montrer la nécessité d’adopter les Fact-cheking comme nouveau créneau pour les agences de presse africaines.

La 4e  Assemblée générale de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) se tient les 20 et 21 décembre dans la capitale marocaine.

Elle sera marquée ce vendredi par, entre autres, la présentation du rapport d’activités de la FAAPA, l’adoption du plan d’action 2019-2020 de la Fédération et la cérémonie de remise du grand prix de la FAAPA 2018 pour le meilleur article et la meilleure photo.

Agence d’information du Burkina

AK

Burkina : Le  gouvernement veut maintenir le taux de croissance à 6% en 2019

Burkina-Budget-Adoption

Burkina : Le  gouvernement veut maintenir le taux de croissance à 6% en 2019

Ouagadougou, 20 déc. 2019, (AIB)- La ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori a indiqué jeudi, que le gouvernement veut maintenir le taux de croissance de 6%  avec l’adoption du  budget de 2019 par  l’Assemblée nationale le mardi dernier.

Selon la ministre en charge de l’Economie, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, le budget 2019 est «sincère».

Elle a signalé que le gouvernement à décider  de maintenir le taux de croissance d’au moins de 6% en 2019 au Burkina Faso.

«En 2016, nous  étions  à taux de croissance  à 5, 4, en 2017 à 5, 9 et en 2018 nous avons évolué à 6%», a-t-elle soutenu.

A l’entendre, la sécurité pèse  beaucoup sur les objectifs de développement car le pays devrait atteindre un taux de croissance de 7%.

De son avis, le budget  a été élaboré  dans un contexte d’insécurité et  de fronde sociale, toute chose qui n’a permis à l’Etat d’être à la hauteur des attentes des populations.

En rappel le projet de budget 2019 se chiffre en recettes à mille 954 milliards 564 millions de FCFA et en dépenses à 2 mille 213 milliards 318 milliards de FCFA, soit un déficit de près de 258 milliards de FCFA.

D’après Mme Sori, le déficit budgétaire oblige le gouvernement à réorienter ses interventions  dans les secteurs sociaux de base tels que  l’éducation, la santé, les voiries  et  les projets de barrage de Samandéni, de Bagré etc…

La responsable du MINEFID a précisé  que les décideurs politiques ont décidé d’augmenter les budgets de la Sécurité et de la Défense à 19% du budget national pour leur permettre  de faire face au terrorisme.

Elle a enfin souligné qu’avec le budget de 2019  le gouvernement compte respecter ses engagements pour le développement du pays.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA

Burkina : 42 unités de production d’huiles mises sous scellé

Burkina-Commerce-Fraude-Lutte

Burkina : 42 unités de production d’huiles mises sous scellé

Ouagadougou, 20 déc. 2018- (AIB)-En six mois d’existence, les Brigades mobiles de contrôle (BMC) ont fermé 42 fabriques d’huile alimentaire, démantelé six presses artisanales et quatre unités de production d’alcool, ne respectant pas les normes, a appris l’AIB jeudi.
Après un semestre d’existence, les Brigades mobiles de contrôle (BMC) ont examiné 11 mille structures au Burkina Faso, a annoncé Samy Ouattara, lors d’un point de presse.
Le conseiller technique du ministre en charge du Commerce a précisé que 42 entreprises de fabrique d’huile ont été fermées, 6 presses artisanales et 4 unités de production d’alcool démantelées, car ne respectant pas les normes.
Selon M. Ouattara, 1 101 tonnes de graines de coton, 05 tonnes de soja et 96,62 tonnes de tourteaux de coton, impropres à la consommation ont été saisies.
Les confiscations ont concerné également 44 mille bidons de 20 litres d’huile raffinée, 94 mille 460 litres d’huile brute, 2 mille 500 cartouches de cigarettes, 8 mille 860 packs de boisson, 5 mille 150 chambres à air et 2 mille 130 pneus, a affirmé Samy Ouattara.
D’après lui, ces activités visent à assainir l’environnement économique et à protéger le consommateur.
«Les produits non alimentaires comme le ciment, les fournitures scolaires et les hydrocarbures ne sont pas en reste de la normalisation», a-t-il souligné.
Selon le Directeur général de l’Agence burkinabè de normalisation de métrologie et de la qualité (ABNORM), Issaka Zoungrana, l’une des missions des BMC est de vérifier si le promoteur dispose des documents réglementaires et de veiller au respect de la qualité des produits mis sur le marché.
Samy Ouattara a indiqué qu’en outre des actions de répressions, les BMC ont mis en place un mécanisme d’accompagnement des unités de production d’huiles alimentaires irrégulièrement installées dans l’optique de préserver le tissu industriel.
Agence d’Information du Burkina
CAK/KZ/MS/ATA

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 décembre 2018

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 décembre 2018

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 décembre 2018, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier ministre, Chef du Gouvernement. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SEPT (07) RAPPORTS.

 

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– un rapport relatif à sept (07) décrets concernant les Etablissements publics locaux (EPL). Il s’agit de :

 

un décret fixant les conditions et modalités de création, de gestion et de suppression des Etablissements publics locaux (EPL) ;

un décret portant statut général des Etablissements publics locaux (EPL) à caractère administratif ;

 

un décret portant statut général des Etablissements publics locaux (EPL) de santé ;

un décret portant statut général des Etablissements publics locaux (EPL) à caractère économique ;

 

un décret portant statut général des Fonds locaux de financement ;

un décret portant Régime financier et comptable des Etablissements publics locaux (EPL) ;

un décret portant nomenclature budgétaire des Etablissements publics locaux (EPL).

 

L’adoption de ces décrets permet de doter les Etablissements publics locaux (EPL) d’un cadre juridique garantissant leur bonne gestion administrative, financière et comptable conformément aux dispositions de la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règles de création des catégories d’établissements publics.

 

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de don n°D374-BF, conclu le 26 octobre 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso.

 

D’un montant global de 4,675 milliards de francs CFA, ce projet vise à améliorer les services hydrométéorologiques, climatiques et d’alertes précoces du pays et à renforcer l’accès à ces services en ciblant des secteurs et des communautés.

 

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°119/AP/LA/BIDC/EBID/10/2018 conclu le 19 octobre 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et la Banque d’investissement de la CEDEAO (BIDC), pour le financement complémentaire du Projet d’implantation d’une usine de transformation de tomates et de mangues au Burkina Faso.

 

D’un montant de 8,12 millions de dollars US, soit environ 4,060 milliards de FCFA, ce financement permettra de poursuivre les travaux de construction de l’usine et de la rendre opérationnelle.

 

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

– un décret portant révocation de Monsieur IDO Bouladeyoi Dieudonné, maire de la commune de Pouni.

 

L’adoption de ce décret consacre la révocation de Monsieur IDO Bouladeyoi Dieudonné de ses fonctions de maire de la commune de Pouni, province du Sanguié, région du Centre-Ouest, pour « absence du Président du conseil municipal depuis plus de six (06) mois pour des raisons autres que celles relatives à l’intérêt de la collectivité territoriale ou de santé » et pour « poursuite devant un tribunal répressif ou condamnation pour des faits et actes punis par la loi, à l’exception des contraventions de simple police ou des délits d’imprudence, hormis les cas de délit de fuite concomitant », en application des articles 271 et 272 de la loi n°055-2004/AN du 21 décembre 2004 portant Code général des collectivités territoriales (CGCT) au Burkina Faso, ensemble ses modificatifs.

 

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 

– un rapport relatif aux tableaux de réponses du gouvernement en vue de la tenue de la rencontre annuelle Gouvernement/Organisations syndicales de travailleurs.

 

Au titre de l’année 2017, le cahier de doléances de travailleurs contenait quarante-un (41) points dont un (01) point relatif à la mise en œuvre des vingt-deux (22) engagements de 2015 et 2016.

 

Le Conseil a examiné ces différents points et instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la tenue prochaine de la rencontre annuelle gouvernement/Organisations syndicales de travailleurs.

 

I.1.4. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

 

– un décret modificatif du décret n°2017-0104/PRES/PM/MEMC/MINEFID/MEEVCC du 13 mars 2017 portant octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) SA dans la commune de Boundry, province du Ganzourgou, région du Plateau-Central.

 

L’adoption de ce décret permet de définir de nouvelles coordonnées du permis d’exploitation industrielle de la grande mine d’or de Sanbrado (SOMISA) SA située dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou.

 

– un rapport relatif à une autorisation de signature d’une convention minière entre la société OREZONE BOMBORE SA et l’Etat du Burkina Faso.

 

La signature de cette convention vise à se conformer à la réglementation minière notamment l’article 96, alinéa 3 de la loi n°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la signature de la convention minière entre la société OREZONE BOMBORE SA et l’Etat du Burkina Faso.

 

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS

 

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :

 

– un rapport relatif à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe avec le Groupement Opérateur CA17 International/CACG/ARP Développement/ODEC.

 

L’adoption de ce rapport permet la mise en œuvre efficace du Projet de sécurité alimentaire dans l’Est du Burkina (PSAE) et de son volet Initiative Tiwara.

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement Opérateur CA17 International/CACG/ARP Développement/ODEC pour un montant de un milliard cinq cent neuf millions trois cent vingt-huit mille cent quatre-vingt-quinze (1 509 328 195) F CFA HT-HD.

 

Le financement est assuré par l’Agence française de développement (AFD) à travers la Convention de subvention n°CBF 1309 01C et 02D du 29 mars 2018 et le budget de l’Etat, gestion 2018.

 

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Energie :

 

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert n°2018-007/ME/SG/DMP du 12 juillet 2018 pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans trente-quatre (34) Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA).

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours :

 

– Lot 1 : PPS SARL pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) des régions du Centre (CMA de Saaba, maternité de Gounghin, CMU de Koubri, DS de Tampouy) et du Plateau-Central (CMA de Boussé, CMA de Ziniaré), pour un montant de cinq cent cinquante-un millions soixante-quinze mille (551 075 000) F CFA TTC ;

 

– Lot 2 : GROUPEMENT PLANETE TECHNOLOGY/GESEB SA pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) des régions du Sahel (CMA de Sebba, CMA de Djibo), du Centre-Nord (CMA de Boulsa, CMA de Kongoussi, CMA de Bourzanga, CMA de Barsalogo) et du Nord (CMA de Titao, CMA de Seguenega), pour un montant de neuf cent cinquante-six millions huit mille trois cent quatre-vingt (956 008 380) F CFA TTC ;

 

– Lot 3 : GROUPEMENT YANDALUX/SIFA SA pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) des régions de la Boucle du Mouhoun (CMA de Boromo, CMA de Solenzo, CMA de Nouna) et des Hauts-Bassins (CMA de Dafra, CMA de Dandé, CMA de Do), pour un montant de six cent quatre-vingt-dix-sept millions trois cent cinquante-quatre mille deux cents (697 354 200) F CFA TTC ;

 

– Lot 4 : GROUPEMENT BELMAX BURKINA SARL/SDA pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) des régions des Cascades (HD RGNL de Banfora, CMU de Niangoloko), du Centre-Ouest (CMA de Réo, CMA de Léo), du Sud-Ouest (CMA de Batié, CMA de Dano) et du Centre-Sud (CMA de Kombissiri, CMA de Saponé), pour un montant de huit cent soixante-six millions neuf cent quarante-huit mille (866 948 000) F CFA TTC ;

 

– Lot 5 : NEWTECH ENERGY pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) des régions de l’Est (CMA de Gayeri, CMA de Mani, CMA de Pama) et du Centre-Est (CMA de Bittou, CMA de Ouargaye, CMA de Zabré), pour un montant de cinq cent quarante-un millions huit cent trente-huit mille (541 838 000) F CFA TTC.

 

Le montant total des attributions s’élève à trois milliards six cent treize millions deux cent vingt-trois mille cinq cent quatre-vingt (3 613 223 580) F CFA TTC.

 

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

 

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert n°2018-008/ME/SG/DMP du 12 juillet 2018 pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires dans les bâtiments publics.

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours :

 

– LOT 1 : Groupement Yandalux Solar GmbH/IIdobusiness pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest, du Centre-Ouest, du Centre-Sud et de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cinq cent quatre-vingt-quatorze millions quatre cent mille (594 400 000) F CFA TTC ;

 

– LOT 2 : COGE-OK pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions du Centre, du Plateau-Central, du Centre-Est, de l’Est, du Centre-Nord, du Sahel et du Nord, pour un montant de trois cent soixante-treize millions huit cent soixante-neuf mille huit cent trente-sept (373 869 837) F CFA TTC ;

 

– LOT 3 : PPS Sarl pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans la région du Centre, pour un montant de six cent treize millions huit cent dix-sept mille (613 817 000) F CFA TTC ;

 

– LOT 4 : SIDAF Sarl pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans la région du Centre, pour un montant de quatre cent quatre-vingt-treize millions cent trente-huit mille sept cent quarante-neuf (493 138 749) F CFA TTC ;

 

– LOT 5 : Groupement Belmax Burkina Sarl/Société de Distribution Africaine pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, pour un montant de six cent quatre-vingt millions cinq cent quatre-vingt-onze mille (680 591 000) F CFA TTC ;

 

– LOT 6 : Groupement INDMOVE/POLY SOLAR Technologies pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions du Centre-Est, de l’Est et du Plateau-Central, pour un montant de huit cent trente-deux millions cent neuf mille trois cent quatre-vingt-deux (832 109 382) F CFA TTC ;

 

– LOT 7 : PPS Sarl pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest et du Centre-Sud, pour un montant de six cent soixante-quinze millions neuf cent vingt-cinq mille cinq cent cinquante-huit (675 925 558) F CFA TTC ;

 

– LOT 8 : Groupement INDMOVE/POLY SOLAR Technologies pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions du Nord, du Centre-Nord et du Sahel, pour un montant de sept cent trente-six millions cent dix-huit mille neuf cent trente-huit (736 118 938) F CFA TTC.

 

Le montant total de ces attributions s’élève à quatre milliards neuf cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent soixante-dix mille quatre cent soixante-quatre (4 999 970 464) F CFA TTC.

 

Le financement est assuré par le Budget de l’Etat, gestions 2018, 2019, 2020.

 

  1. COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a informé le Conseil de la réunion du Conseil d’Administration du Millenium Challenge Corporation (MCC) à l’issue de laquelle le Burkina Faso a été déclaré éligible à l’initiative du Compact Régional aux côtés de quatre pays de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, outre le Compact bilatéral déjà conclu avec le MCC, cette décision permettra à notre pays d’avoir un ou deux Compacts régionaux avec deux autres pays voisins éligibles.

 

Les projets régionaux potentiels concerneront l’énergie, les transports (chemin de fer et routes) et l’économie numérique.

 

Le Gouvernement se félicite de cette éligibilité et de l’accompagnement dont bénéficie le Burkina Faso dans le cadre de cette coopération avec les Etats unis d’Amérique.

 

II.2. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques a fait au Conseil une communication relative aux résultats prévisionnels de la campagne agropastorale 2018-2019.

 

La campagne céréalière prévisionnelle nationale 2018-2019 est estimée à 4 953 257 tonnes. Comparée à la production totale définitive de la campagne agricole 2017-2018 et à la moyenne des cinq (05) dernières campagnes, elle est en hausse respective de 21,91% et 11,77%.

 

La production des autres cultures vivrières est estimée à 937 448 tonnes, soit une augmentation respective de 30,67% et 25,10% par rapport à la campagne passée et à la moyenne quinquennale.

 

La production des cultures de rente est estimée à 1 180 150 tonnes, soit une baisse de 13, 29% par rapport à la campagne précédente et de 16,74% par rapport à la moyenne quinquennale.

 

La situation pastorale est assez satisfaisante et est marquée par la disponibilité de fourrages et le bon niveau de remplissage des points d’eau. Le bilan prévisionnel fourrager fait ressortir vingt-deux (22) provinces excédentaires, six (06) équilibrées et dix-sept (17) provinces déficitaires.

 

II.3. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a informé le Conseil de la tenue de la « Semaine des transports » du 20 au 22 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso.

 

Cette semaine connaîtra entre autres activités les lancements officiels des vols quotidiens de Air Burkina de la ligne aller-retour Ouagadougou Bobo-Dioulasso et de l’exploitation des lignes de bus de la SOTRACO à Bobo-Dioulasso.

 

II.4. Le ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 24ème Conférence des parties (COP24) de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui s’est déroulée du 02 au 14 décembre 2018 dans la ville de Katowice, en Pologne.

 

Lors de cette conférence, le Burkina Faso a été désigné pour assurer la vice-présidence de la Conférence des ministres africains de l’Environnement (CMAE) pour l’année 2019.

 

III. NOMINATIONS

 

III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

A.PREMIER MINISTERE

 

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

 

Le premier décret nomme Madame Amélie Josseline Gisèle BELEM/ZAGRE, Mle 39 697 J, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND), pour un dernier mandat de trois (03) ans :

 

Au titre du Premier ministère :

 

– Madame Adama VIGNIGBE/OUEDRAOGO, Mle 77 749 M, Conseiller en Gestion des ressources humaines.

 

Au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants :

 

– Monsieur Soyo Ardiouma PALE, Officier.

 

Le troisième décret nomme Madame Adama VIGNIGBE/OUEDRAOGO, Mle 77 749 M, Conseiller en Gestion des ressources humaines, Présidente du Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND), pour un mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme Monsieur Célestin Santéré SANON, Mle 47 667 T, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le second décret nomme Monsieur Célestin Santéré SANON, Mle 47 667 T, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme Madame Aïssata DIALLO/DIALLO, Mle 56 693 J, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat au titre du Premier ministère au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le second décret porte renouvellement de mandat d’Administrateurs au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Wendkouny Blaise Parfait KEMDE, Mle 59 671 P, Inspecteur du trésor ;

 

– Monsieur Adama BAMBARA, Mle 56 714 V, Inspecteur du trésor.

 

  1. MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

 

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

 

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

 

– Monsieur Boukaré LINKONE, Mle 23 556 B, Administrateur civil.

 

Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) :

 

– Monsieur Alidou BAGAYOGO, Elu consulaire de la délégation régionale de la Boucle du Mouhoun.

 

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique

 

– Monsieur Gontran Yanbèfar SOME, Mle 215 332 G, Conseiller en études et analyses.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Issa YONABA, Mle 46 226 T, Inspecteur du trésor.

 

Au titre de la Confédération paysanne du Faso (CPF) :

 

– Monsieur Bassiaka

 

Au titre du Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (ONG) :

 

– Monsieur Oumarou Boureima CISSE.

 

Le troisième décret nomme Monsieur Issa YONABA, Mle 46 226 T, Inspecteur du Trésor, Président du Conseil administration du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

Burkina : le gouvernement annonce de nouvelles taxes

Burkina- Economie- Taxes

Burkina : le gouvernement annonce de nouvelles taxes

Ouagadougou, 20 déc. 2019, (AIB)- Le gouvernement burkinabè a annoncé jeudi, l’instauration en 2019, de nouvelles taxes de fiscalités sur les véhicules privés, les boissons sucrées et les terrains bâtis et non.

Selon la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, des nouvelles taxes de fiscalités seront appliquées en 2019, au pays des Hommes intègres  sur les véhicules  privés, les boissons sucrées et les terrains bâtis et non bâtis.

Pour elle, les propriétaires des engins à quatre roues  d’une puissance de huit «chevaux» vont payer 7 mille FCFA,  ceux de neuf à quinze chevaux, 10 mille FCFA et 20 mille FCFA pour ceux qui disposent des véhicules d’une puissance de seize à vingt chevaux.

La ministre a précisé que les propriétaires des véhicules de plus de vingt chevaux  payeront 30 mille francs CFA  comme taxe fiscale.

Elle a par ailleurs signalé  que   les billets d’avions  et les boissons non alcoolisées vont rapporter respectivement  à l’Etat burkinabé, les sommes de 3 milliards et de 600 millions de FCFA.

Hadizatou Rosine Coulibaly née Sori s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’un point de presse sur l’adoption du budget 2019, par l’Assemblée nationale le mardi dernier.

En rappel le projet de budget 2019 se chiffre en recettes à mille 954 milliards 564 millions de FCFA et en dépenses à 2 mille 213 milliards 318 milliards de FCFA, soit un déficit de près de 258 milliards de FCFA.

«Plus de 55% des recettes fiscales domestiques sont alloués aux salaires. Des efforts doivent être faits pour, d’une part, maitriser l’évolution de la masse salariale et d’autre, part accroître considérablement le niveau des recettes fiscales, si l’on veut respecter, conformément à nos engagements, le ratio de 35% en 2021», a déclaré mardi Mme Coulibaly aux députés.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

Photo d’archive : MINEFID

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 20 DÉCEMBRE 2018

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 20 DÉCEMBRE 2018

 

WASHINGTON – Le président des Etats-Unis Donald Trump a ordonné mercredi le retrait des troupes américaines stationnées en Syrie, suscitant une levée de boucliers dans son propre camp et des interrogations sur sa stratégie à moyen terme dans cette région du monde.

 

WASHINGTON – La Banque centrale américaine a finalement résisté à la pression de Donald Trump en annonçant mercredi une nouvelle hausse des taux d’intérêt, tout en prenant acte que la croissance ralentit et que l’inflation est loin de s’emballer.

 

CHICAGO (Etats-Unis) – Près de 700 prêtres catholiques ont été visés par des accusations d’agression sexuelle sur mineur dans les diocèses de l’Illinois au cours des dernières décennies, a révélé mercredi la procureure de cet Etat du nord des Etats-Unis.

 

BRUXELLES – Afin d’éviter le chaos le jour du Brexit, la Commission européenne a pris des mesures mercredi dans les secteurs les plus exposés en cas de divorce sans accord avec Londres, une perspective de plus en plus redoutée.

 

Ces dispositions concernent notamment des secteurs pour lesquels une rupture brutale le 29 mars 2019 serait une source de « perturbation majeure » pour les citoyens comme pour les entreprises: les services financiers, les transports aériens, les douanes et la politique climatique.

 

BRASILIA – L’ex-président Lula a entrevu l’espoir de sortir de prison durant quelques heures mercredi, mais le président de la Cour suprême a fait déchanter les partisans de l’icône de la gauche en suspendant la décision d’un confrère.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Le gouvernement allemand a durci mercredi son contrôle sur les investissements non européens dans les secteurs stratégiques, au moment où la Chine fait montre d’un appétit croissant pour les fleurons de la première économie d’Europe.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Nouvelle journée noire pour Facebook mercredi, poursuivi en justice aux Etats-Unis pour l’affaire Cambridge Analytica et aux prises avec une nouvelle polémique autour, encore une fois, de sa gestion des données personnelles de ses utilisateurs.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont approuvé mercredi la vente de leur système de missiles antimissiles Patriot à la Turquie, un geste visant à dissuader Ankara d’acheter le système concurrent russe au moment où Américains et Turcs tentent de surmonter leurs nombreux différends.

 

BERLIN – Confrontée au vieillissement de sa population et à une pénurie de main d’oeuvre dans certains secteurs, l’Allemagne veut recruter à l’étranger des travailleurs qualifiés en se dotant pour la première fois d’une loi sur l’immigration.

 

BRUXELLES – La Commission européenne est parvenue mercredi à éviter la rupture avec l’Italie sur son budget en annonçant un accord avec la coalition populiste au pouvoir à Rome, qui a accepté de reporter deux de ses mesures phare.

 

SANAA – Une coalition engagée au côté du pouvoir dans la guerre au Yémen a accusé mercredi les rebelles de violer le cessez-le-feu à Hodeida, âprement négocié, et averti qu’il pourrait s’effondrer si l’ONU n’intervenait pas.

 

ANTANANARIVO – Les deux finalistes de l’élection présidentielle malgache, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, se sont déclarés mercredi soir devant leurs partisans convaincus de remporter la victoire, quelques heures à peine après la clôture du scrutin.

 

KINSHASA – Déjà deux fois reportées depuis 2016, les élections prévues ce dimanche en République démocratique du Congo pourraient être de nouveau retardées d’une semaine, a indiqué mercredi soir une source de la commission électorale à l’AFP.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – L’Assemblée générale de l’ONU a ratifié mercredi à une très forte majorité le Pacte mondial pour les migrations, texte destiné à renforcer la coopération internationale pour une « migration sûre » qui a déchaîné les passions dans plusieurs pays et provoqué la rupture de la coalition gouvernementale en Belgique.

 

PARIS – Nouveau front judiciaire pour le géant du nucléaire français: les activités minières en Mongolie d’Areva, devenu depuis un an le groupe Orano, font l’objet d’une enquête anticorruption du parquet national financier (PNF), a appris l’AFP mercredi de sources proches du dossier.

 

WASHINGTON – Pour une fois, les querelles politiques sont enterrées: républicains et démocrates sont en passe d’adopter, avec le blanc-seing du président Donald Trump, une réforme de la justice pénale qui vise à désengorger les prisons surpeuplées des Etats-Unis.

 

JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – La justice sud-africaine a émis un mandat d’arrêt contre Grace Mugabe, l’épouse de l’ex-président zimbabwéen Robert Mugabe, dans le cadre d’une affaire d’agression contre une mannequin sud-africain à Johannesburg en 2017, a annoncé mercredi la police.

 

BRUXELLES – Cotons-tiges, pailles, touillettes à café: ces produits en plastique à usage unique, qui envahissent les océans, seront interdits dans l’Union européenne, vraisemblablement dès 2021, selon les termes d’un accord négocié à Bruxelles.

 

BERLIN – Le magazine allemand Der Spiegel a révélé mercredi, dans un contexte de défiance généralisée envers les médias, qu’un de ses journalistes vedettes, récompensé à de nombreuses reprises, falsifiait depuis plusieurs années ses articles.

 

WASHINGTON – L’ancien président américain Barack Obama a revêtu son habit de Noël mercredi pour effectuer une visite surprise à des enfants malades, dans un hôpital de Washington.

 

Bonnet de Noël sur la tête et hotte sur le dos, le prédécesseur de Donald Trump a fait la joie des jeunes patients du Children’s National, distribuant cadeaux et câlins à des enfants émus.

 

(afp)

Burkina : Des acteurs de l’Afrique francophone œuvrent pour une meilleure gestion des finances publiques

Burkina-Rencontre- Gouvernance

 

Burkina : Des acteurs de l’Afrique francophone œuvrent pour une meilleure gestion des finances publiques

 

Ouagadougou 19 déc. (AIB)-Le Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques d’Afrique francophone subsaharienne(CREFIAF) a appelé mercredi ses membres, à promouvoir «l’orthodoxie financière», afin de pour répondre aux nombreuses attentes des populations en matière de bonne gouvernance.

 

La huitième assemblée générale du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques d’Afrique francophone subsaharienne(CREFIAF) a ouvert ses travaux mercredi dans la capitale burkinabè avec en ligne de mire, une meilleure gestion des finances dans ledit espace.

Selon le représentant du Premier ministre burkinabè, le contrôleur général de l’Autorité supérieure de contrôle de d’État et de la lutte contre la corruption (ASCE-LC), Luc Marius Ibriga, la CREFIAF veut promouvoir la bonne gouvernance des deniers publics dans ses pays membres.

Pour lui, la rencontre de Ouagadougou placée sous le thème «Enjeux et défis de la professionnalisation des institutions supérieures des finances publiques », interpelle les décideurs politiques et les acteurs des finances à un meilleur contrôle des biens publics des Etats concernés.

«Votre adhésion à la structure régionale contribue à consolider les acquis réguliers engendrés par l’orthodoxie financière», a soutenu le contrôleur général de l’ASC-LC.

A l’écouter, ce rendez-vous d’échanges qui se tient du 19 au 21 décembre 2018 au Burkina Faso et regroupant 22 pays de l’Afrique francophone subsaharienne et des partenaires technique et financier, se veut un cadre de réflexion et de partage d’expériences sur la question de la gestion de finances publiques.

De l’avis de Luc Marius Ibriga, pour répondre aux nombreuses attentes des populations en matière de bonne gouvernance financière, le CREFIAF s’est fixé des objectifs qui sont entre autres la promotion de la coopération entre les institutions supérieures de contrôles (ISC), la lutte contre la pauvreté et la corruption, la promotion des droits de la personne, de la démocratie, de la formation des spécialistes en vérification étc.

Il a souligné que le défi majeur auquel fait face l’organisation régionale reste la conjoncture sociale, économique et politique.

«Face à une société internationale en pleine mutation, les outils traditionnels du contrôle de la gestion publique, de plus en plus inadaptés, ne donne qu’une relative satisfaction par rapport aux nouvelles exigences des concepts du budget-Programme », a-t-il confié.

A en croire la présidente du CREFIAF, la Tchadienne Zana Bahim Mohamat Itno, les acteurs des finances doivent exercer leurs tâches avec professionnalisme.

La rencontre de Ouagadougou, selon elle, est une occasion pour les participants d’évaluer tout ce qui a été mis en œuvre pour la réussite des missions assignées.

«L’essor de la mondialisation nous oblige à actualiser nos outils pour être efficaces dans le contrôle des finances publiques », a-t-elle laissé entendre.

Crée en 1997 à Yaoundé, le CREFIAF œuvre à la promotion de la bonne gouvernance des finances publiques.

Agence d’information du Burkina

CAK/SM/ NO/ATA

 

Le ministère de la Jeunesse s’engage à assurer les frais de stage de 69 jeunes nouvellement formés aux emplois miniers

Le ministère de la Jeunesse s’engage à assurer les frais de stage de 69 jeunes nouvellement formés aux emplois miniers

 

Kongoussi,(AIB)-Le ministre de la Jeunesse, de la Formation et de L’Insertion professionnelle Dr Smaïla Ouédraogo a indiqué le 17 décembre 2018 à Kongoussi, que son ministère s’engage à supporter les frais de stage dans toute entreprise, désirant accueillir 69 jeunes nouvellement sortis du centre privé de formation aux métiers miniers Continium mining and BTP training center de Kongoussi.

Le ministre Smaïla Ouédraogo s’exprimait en sa qualité de président de cérémonie, à l’occasion de la sortie de la première promotion du centre qui a pour nom de baptême «espoir».

Ouvert en 2018 par Amédé Sawadogo natif de la province du Bam, le centre a débuté sa formation avec 69 jeunes. Les frais de formation de 45 personnes ont été supportés par la société minière Bissa Gold.

Les filières de formation de la promotion «espoir» sont l’opérateur de dampeur, l’operateur de pelle hydraulique, l’opérateur de niveleuse et l’opérateur de pelle chargeuse.

Selon le promoteur Amédé Sawadogo, son objectif est de contribuer à former une main d’œuvre qualifiée au profit des sociétés minières du Burkina Faso.

«Depuis dix ans, notre pays connait un boom minier mais ne dispose pas assez de personnes qualifiées pour exercer dans les différentes sociétés minières. C’est pourquoi j’ai décidé d’implanter ce centre de formation à Kongoussi pour contribuer à offrir une main d’œuvre qualifiée à Bissa Gold et aux autres mines. Et pour cela, nous disposons de formateurs attitrés et d’un simulateur de conduite des engins miniers», a-t-il expliqué.

 

Le ministre en charge de la jeunesse dit être venu à Kongoussi parce que le promoteur est un jeune qui a besoin d’être soutenu.

L’opératrice de dampeur Benjamine Nyampa, une des deux femmes de la promotion qui a réussi à sa certification, s’est réjouie de la qualité de sa formation.

«Je suis très émue ce matin parce qu’après 3 mois de formation je viens d’obtenir mon attestation d’opératrice de dampeur. Maintenant je pourrai postuler à cet emploi dans toutes les mines. Et avec l’accompagnement que le ministre en charge de la Jeunesse vient d’annoncer, j’ai bon espoir que mon rêve sera réalisé. Et je profite dire un grand merci au ministre de la Jeunesse pour le soutient» a-t-elle relevé.La cérémonie a pris fin par une visite des locaux du centre.

Agence d’Information du Burkina

Asmado RABO

Bourzanga : Le Maouloud 2018 placé sous le sceau de la transmission intergénérationnelle des connaissances

Bourzanga : Le Maouloud 2018 placé sous le sceau de la transmission intergénérationnelle des connaissances

 

Kongoussi, (AIB)-Les populations de la commune de Bourzanga, sous le patronage du guide spirituel de la Tidjaniya au Burkina Faso, le Cheick Aboubacar Maiga II, ont commémoré le samedi 15 décembre 2018, l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

 

Les Cheick Adama Sawadogo et Ibrahim Sawadogo, respectivement maitre coranique résidant à Dédougou (Boucle du Mouhoun) et à Ségou au Mali, ont respecté la tradition cette année encore en conviant les fidèles musulmans de la commune de Bourzanga et des environs à une journée de prêches et de prières en vue de la commémoration de l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

Plusieurs thèmes ont été débattus dont l’éducation des enfants, l’importance de la prière et la bonne conduite en société.

Pour le Cheick Ibrahim Sawadogo, la transmission intergénérationnelle des savoirs n’est pas effective dans les domaines culturel, traditionnel et religieux.

«Nos enfants ne sont plus sensibilisés au phénomène du sacrilège, par exemple, alors qu’il demeure un fait dommageable à leur condition humaine et peut constituer un blocage à leur épanouissement», a-t-il prévenu.

Mais, selon lui, la faute n’incombe pas seulement à la jeunesse car «nos ascendants n’ont pas su ou pu toujours convenablement transmettre leurs savoirs». Il a, alors, souhaité que le tir soit rectifié.

La journée de prières a aussi été l’occasion pour évoquer les fondements de la Tidjaniya, ce mouvement religieux qui met un point d’honneur à célébrer l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam.

Aux dires du Cheick Ibrahim Sawadogo, la célébration du Maouloud a trois avantages au moins pour le Burkina Faso. Elle permet aux populations d’apprendre à mieux se connaître, d’abord, puis de se rassembler, ce qui participe à la vivification des économies locales, et, enfin, de développer leur spiritualité.

Quant au Cheick Adama Sawadogo, le Maouloud est un rendez-vous capital dans l’affermissement de la foi et sensibilise les musulmans au respect scrupuleux des exigences de la prière quotidienne.

Le maire de Bourzanga, Dieudonné Badini a félicité les deux Cheick pour leur retour au bercail et dans sa commune pour organiser un tel événement qui déplace une foule nombreuse et qui donne du souffle à sa circonscription.

Agence d’Information du Burkina

 

Burkina : L’ambassadeur américain parle de développement avec le Premier ministre

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Burkina : L’ambassadeur américain parle de développement avec le Premier ministre

Ouagadougou, 18 déc. 2018- (AIB)- L’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Burkina Faso Andrew Young a réaffirmé mardi, au Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba, que le deuxième Millénium challenge corporation (MCC) va favoriser au Burkina Faso, le développement des routes, des transports et de l’énergie.

Le Premier ministre du Burkina Faso Paul Kaba Thiéba s’est entretenu hier mardi avec l’ambassadeur des États-Unis au Burkina Faso, Andrew Robert Young, sur des questions de désenclavement d’énergie et du transport.

Le diplomate américain s’est dit satisfait du fait que son pays ait toujours été aux côtés du peuple burkinabè dans ses grands chantiers.

Il a aussi confié aux journalistes que les États-Unis et le Burkina Faso, à travers le (deuxième) Millenium challenge corporation (MCC), vont explorer des possibilités de création de projets qui  impacteront la sous-région et favoriser le développement des transports, de l’électricité et résoudre le désenclavement du pays.

«C’est pourquoi, le MCC a choisi le Burkina Faso comme le pays à partir duquel, il va   compulser des possibilités d’un contact régional pour une coopération franche entre les Etats de la sous-région. Unis, nous pourrons relever les défis, pousser au développement et injecter des ressources d’expertise dans l’atteinte de nos objectifs», a poursuivi Andrew Robert Young.

La relation bilatérale entre le pays de l’oncle Sam et celui des Hommes intègres va devenir multilatérale avec des pays comme le Ghana, la Côte d’Ivoire, a-t-il conclu.

En rappel, le Burkina Faso fait partie des rares pays au monde, à bénéficier du peuple américain, d’un deuxième compact.

Le premier exécuté entre 2009 et 2014, a permis des investissements de l’ordre de 216 milliards de FCFA  dans les domaines des infrastructures, de l’éducation des filles, du désenclavement, de l’agriculture et de la sécurisation foncière.

Agence d’information du Burkina

MS/ CAK / KZ/ATA

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 19 DÉCEMBRE 2018

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 19 DÉCEMBRE 2018

 

WASHINGTON – Un juge fédéral américain a reporté mardi le verdict contre l’ancien conseiller de Donald Trump, Michael Flynn, après avoir exprimé son « dégoût » envers l’accusé, poursuivi pour avoir cherché à dissimuler ses contacts avec des Russes.

 

WASHINGTON – Donald Trump le martelait depuis plusieurs jours: pas d’accord budgétaire si le Congrès ne débloque pas 5 milliards de dollars pour construire un mur à la frontière avec le Mexique. Mais la Maison Blanche a semblé mardi moins inflexible

 

LA HAVANE – Cuba a renoncé à inscrire dans sa nouvelle Constitution des changements ouvrant la voie au mariage homosexuel, en raison de l’opposition d’une majorité de citoyens ayant été consultés sur ce sujet, a indiqué mardi un représentant du gouvernement.

 

SANAA – Après une flambée de violences, les armes se sont tues mardi dans la ville de Hodeida, principal front de la guerre au Yémen, à la suite de l’entrée en vigueur d’une trêve négociée par l’ONU mais qui reste très fragile.

 

LONDRES – Le gouvernement britannique a annoncé mardi allouer deux milliards de livres (2,2 milliards d’euros) à vingt-six ministères et départements pour les préparatifs en vue d’un potentiel Brexit sans accord, scénario qui pourrait également mobiliser jusqu’à 3.500 militaires.

 

WASHINGTON – Donald Trump a ordonné mardi la création d’un commandement militaire américain pour l’espace, afin d’assurer sur ce nouveau terrain de combat la suprématie des Etats-Unis, menacée par la Chine et la Russie.

 

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a dévoilé mardi les projets de Moscou si les Etats-Unis se retirent comme ils l’ont annoncé du traité nucléaire INF, assurant que la Russie développera des missiles stratégiques jusqu’alors interdits par cet accord signé en 1987.

 

WASHINGTON – Donald Trump a mis en garde mardi la Banque centrale américaine contre « une nouvelle erreur », à la veille d’une décision de l’institution monétaire qui devrait ignorer les conseils présidentiels et relever ses taux d’intérêt.

 

BIARRITZ (France) – La lutte contre les inégalités et une coordination plus étroite avec les « puissances de bonne volonté » non membres du G7 seront au cœur de la présidence française en 2019 de ce « club des Sept », a expliqué mardi le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian.

 

PARIS – Les budgets de défense des Etats ont connu l’an dernier leur plus forte hausse depuis 10 ans, tirée par les pays membres de l’OTAN, selon un rapport du cabinet IHS Markit publié mardi. Le rapport fait état d’une hausse de 4,9% dans le monde en 2018, à 1.780 milliards de dollars. Les pays membres de l’OTAN en ont été les locomotives, avec une croissance plus importante de leurs budgets de défense, de 5,8%, de 54 milliards de dollars, principalement grâce aux Etats-Unis.

 

PEKIN – La Chine a célébré solennellement mardi les 40 ans des réformes économiques qui l’ont propulsée au deuxième rang des puissances mondiales, le président Xi Jinping rejetant toute immixtion étrangère dans la voie suivie par Pékin.

 

BRUXELLES – Le pacte mondial de l’ONU sur les migrations, dénoncé par les nationalistes flamands, a eu raison du gouvernement belge: le Premier ministre libéral Charles Michel a jeté l’éponge mardi soir, faisant le constat de l’absence de soutien pour son gouvernement en place depuis 2014.

 

BRUXELLES – L’industrie automobile a dénoncé mardi des objectifs « irréalistes » après l’annonce d’un accord au niveau européen, plus ambitieux qu’envisagé au départ, pour réduire de plus d’un tiers les émissions de CO2 des voitures neuves d’ici 2030.

 

BAMAKO – Des chasseurs traditionnels dogons du centre du Mali ont tué fin juin 24 civils peuls, révèle une enquête de l’ONU publiée mardi, et au moins 34 autres en décembre, selon Human Rights Watch.

 

NEW York – Les cours du pétrole ont dégringolé mardi à New York comme à Londres, continuant à plonger alors que la production d’or noir atteint des niveaux records en Russie et aux Etats-Unis au moment même où la demande en énergie pourrait s’essouffler.

 

WASHINGTON – Le directeur général de la santé publique aux Etats-Unis a recommandé mardi des mesures « incisives » contre la cigarette électronique, dont l’usage en pleine expansion chez les jeunes menace leur santé et notamment leur développement cérébral.

 

SOFIA – L’ancienne légende luxembourgeoise du ski alpin Marc Girardelli a créé la surprise mardi en annonçant détenir la station de ski bulgare de Bansko, devenue une étape régulière de la Coupe du monde, et dont l’identité du propriétaire restait un mystère.

 

MADRID – Moins d’un mois après avoir gagné une troisième étoile au guide Michelin, le chef espagnol Dani Garcia a annoncé mardi son intention de fermer son restaurant étoilé — qui porte son nom et est installé à Marbella, station balnéaire huppée d’Andalousie –, pour y vendre des hamburgers à la place.

 

PARIS – Après trois années de baisse, les violences contre les journalistes sont reparties à la hausse en 2018, avec 80 journalistes tués à travers le monde, selon le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF) publié mardi.

 

PARIS – Scène insolite: accompagnés de leurs animaux, des éleveurs de brebis ont manifesté mardi place de la République à Paris pour demander au gouvernement des solutions afin de protéger leurs troupeaux régulièrement attaqués par les loups, jugeant la cohabitation « impossible » avec ce prédateur.

(afp)

L’Egypte va améliorer ses relations avec le Burkina (ambassadeur)

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L’Egypte va améliorer ses relations avec le Burkina (ambassadeur)

Ouagadougou, 18 déc. 2018 (AIB) – Le nouvel ambassadeur de l’Egypte au Burkina, Cherif Mokhtar, a affirmé mardi à Ouagadougou, que son pays va améliorer ses relations diplomatiques avec le pays des hommes intégres pour une meilleure intégration des deux peuples.

«C’était une simple visite de courtoisie au  chef du gouvernement  burkinabè et nous avons profité pour faire un tour sur la coopération bilatérale», a laissé entendre  mardi, l’ambassadeur égyptien Cherif Mokhtar, à sa sortie d’audience avec le Premier ministre Paul Kaba Tiéba.

Pour lui, son pays va renforcer ses relations diplomatiques, dans les prochains jours,  avec le Burkina Faso pour une meilleure intégration des peuples égyptiens et burkinabè.

Le diplomate a signalé que l’Egypte va coopérer dans  les domaines sécuritaires, agricoles, professionnels, etc.

L’Egypte et le Burkina Faso entretiennent des relations diplomatiques depuis 1977.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

Gestion des ressources en eau: Les comités locaux font le bilan

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Gestion des ressources en eau: Les comités locaux font le bilan

Ouagadougou, 18 déc. 2018 (AIB)- L’Agence de l’eau du Nakanbé (AEN) a entamé  mardi à Ouagadougou, un atelier-bilan et de programmation des activités des Comités locaux de l’eau (CLE) en vue de subventionner leur projet de l’année 2019.

Pour le Directeur général (DG) de l’AEN, Kaboré Wendpagnangdé Ghislain, cet atelier de quatre jours reflète le dynamisme des comités locaux de l’eau qui se rencontre sous l’égide de l’agence pour faire le bilan 2018 et programmer les activités de 2019.

«Les comités locaux de l’eau ont atteint un taux d’exécution physique appréciable malgré le retard accusé dans la mise à disposition de la première tranche des fonds. Ce retard, a-t-il souligné, est dû à diverses raison telle que la mauvaise qualité des pièces justificatives.

Les participants

Selon le DG, l’agence a octroyé une subvention aux comités qui est passée respectivement de 28 millions 387 mille 900 F CFA, à 102 millions 40 mille 400 FCFA et à 140 millions F CFA, en 2016, 2017 et 2018.

«Pour l’année 2019, l’agence entend s’inscrire dans la consolidation des acquis, en allouant aux comités locaux de sa zone d’intervention, une enveloppe de 210 millions de F CFA», a-t-il soutenu.

Il a expliqué que les autorités ont reconnu le travail abattu par l’AEN dans la mise en œuvre de son programme, ce qui lui a valu une distinction le 11 décembre dernier de la médaille des collectivités territoriales

Il a, par ailleurs, félicité les comités locaux pour les résultats obtenus, les a exhortés à s’approprier le projet pour le rayonnement du Nakanbé.

Le directeur de l’agence de l’eau du Nakanbé a appelé les différents acteurs à consolider les acquis de Gestion des ressources en Eau (GIRE) car les enjeux sont énormes.

Agence d’information du Burkina

LS/KZ/ak

 

 

Burkina: Un Centre de recherche en finances publiques veut promouvoir la justice fiscale

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Burkina: Un Centre de recherche en finances publiques veut promouvoir la justice fiscale

Ouagadougou, le 19 déc. 2018 (AIB) – Le Centre d’étude et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP) a annoncé, lundi, au cours d’un atelier, sa volonté de travailler à promouvoir la justice fiscale en vue de résoudre le problème des inégalités dans la répartition des ressources.

«Il y a des inégalités dans la répartition des ressources et pour pouvoir équilibrer ces inégalités, il faut qu’il y ait un système de justice fiscale qu’on puisse promouvoir», a déclaré lundi, le secrétaire chargé des relations extérieures au conseil d’administration du Centre d’étude et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP), Adam Emery Zougmoré.

  1. Zougmoré s’exprimait lundi, au cours d’un atelier, organisé par sa structure sur la justice fiscale au profit d’une trentaine de journalistes pour renforcer leur capacité sur la justice fiscale et la réduction des inégalités.

L’atelier dure trois jours (du 17 au 19) suivant une démarche participative en mettant l’accent sur les travaux de groupes structurés, les activités pratiques et les méthodes d’apprentissage moderne.

Selon lui, l’objectif général est de renforcer les capacités des journalistes afin qu’ils soient des alliés dans la promotion d’un système fiscal plus juste.

«Aujourd’hui nous avons tendance à croire que c’est plutôt  les moins riches qui sont beaucoup plus harcelés à payer les impôts alors que ce sont les plus riches qui détiennent carrément le pouvoir économique», a fait remarquer le secrétaire chargé des relations extérieures au conseil d’administration du CERA-FP.

Adam Emery Zougmoré a précisé que c’est dans ce sens que sa structure travaille à amener chacun à apporter sa contribution dans le développement du pays à travers, «payer ses impôts de façon équitable».

Le Centre d’étude et de recherche appliqué en finance publique, est une structure créée en 2016 et qui travaille à accompagner dans la bonne gouvernance et le suivi budgétaire.

Agence d’information du Burkina

FO/ak

 

 

La Chine va soutenir trois axes stratégiques au Burkina (Ambassadeur)

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Ouagadougou, 18 déc. 2018 (AIB) – L’ambassadeur de la Chine populaire au Burkina Faso, Li Jian, a indiqué  mardi, que son pays va soutenir trois axes stratégiques de l’Etat burkinabè que sont l’éducation, la santé et la culture.

«Nous  sommes venus faire le bilan des échanges avec le président du Faso au Premier ministre lors de la présentation de ma lettre de créance le 16 novembre 2018», affirmé  mardi le nouvel ambassadeur de la Chine au Burkina, Li Jian, à sa sortie d’audience avec le chef de gouvernement burkinabè, Paul Kaba Thiéba.

D’après le diplomate chinois, son pays va  accompagner au Burkina Faso, trois axes stratégiques que sont les secteurs de l’éducation, de la santé et de la culture.

Il a précisé que «l’empire du Milieu» va également soutenir les domaines sécuritaire, commercial et agricole pour un mieux -être des Burkinabè.

De son avis, l’accompagnement de la Chine  consiste à renforcer  sa coopération bilatérale avec le pays des Hommes intègres après le rétablissement des relations diplomatiques  entre les deux nations le 26 mai 2018.

Li Jian  a signalé qu’un stage de formation sur les nouvelles Technologies de l’information et de la communication (TIC)  est prévu en 2019 en Chine  au profit des journalistes publics et privés.

L’ambassadeur a,  en outre, signifié que l’empire du «soleil levant» a offert cet après-midi, du matériel informatique au Burkina Faso  d’un montant total de dix millions de Francs  FCFA.

C’est le 26 mai 2018 que la Chine populaire a officiellement rétabli ses relations diplomatiques avec le Burkina Faso, après quatre-vingt ans de rupture.

Agence d’information du Burkina

NO/ak 

 

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