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Bitumage de la route Boulsa-Pouytenga : une rumeur  indigne des manifestants

Bitumage de la route Boulsa-Pouytenga : une rumeur  indigne des manifestants

Boulsa, 07 fév. 2019 (AIB)-Plusieurs manifestants ont fait part hier mercredi, de leur opposition à un éventuel changement d’itinéraire, en ce qui concerne le projet de construction et de  bitumage de la route Pouytenga-Kaya, passant par Boulsa.

Des  riverains de la Nationale 15 (Axe Pouytenga-Kaya-Boulsa) ont manifesté  le 6 février 2019  à Boulsa leur indignation contre la rumeur selon laquelle, l’itinéraire du projet de construction et de bitumage de la route Nationale No 15, connaitra une déviation.

Fortement mobilisés, les manifestants de manière pacifique, se sont rendus chez le chef  de canton de Boulsa  l’honorable Naba Sonré, avant d’être reçus par la Haut-commissaire de la province du Namentenga  Anastasie Sawadogo née Sawadogo.

Le porte-parole des manifestants Ousmane Sawadogo a fait la genèse  de différentes démarches qui ont eu lieu depuis «la nuit des temps»,  pour obtenir le bitumage de la Nationale 15, surtout le tronçon Pouytenga-Kaya en passant par Boulsa chef-lieu de la province du Namentenga.

Chemin faisant, à partir du  19 février 2016, un bureau d’études  séjournait dans la zone du projet.

Le  6 mars 2018, le député Fréderic Taondyandé, le représentant du chef de canton de Boulsa, le Haut-commissaire de la province et le chef  de la mission conjointe (environnement et infrastructure) ont signé le procès-verbal de la  rencontre de validation de l’étude d’impact environnemental et social du projet de construction et de bitumage du tronçon Boulsa-Pouytenga.

A la suite une rumeur avait  fait écho de la déviation de l’itinéraire initial sans explication et sans concertation.

«Nous disons non à la déviation et nous vous prenons à témoin des conséquences qui en découleraient si le projet de déviation est maintenu. (…) S’il y’a affrontement entre populations et une éventuelle entreprise, vous êtes responsables», a lancé Ousmane Sawadogo à l’autorité.

«Que Dieu nous en garde. Prenez votre mal  en patience. Nous allons vous revenir avec des informations claires et précises sur cette affaire. Calmez-vous ! Votre message sera transmis à qui de droit», a répondu Anastasie Sawadogo.

Agence d’Information du Burkina

jbd/ata/ak

 

Aristide Bancé signe six mois à l’USFA

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Aristide Bancé signe six mois à l’USFA

Ouagadougou, 7 févr. 2019 (AIB) – L’attaquant burkinabè Aristide Bancé a signé pour six mois lors du mercato burkinaè, à l’US forces armées (USFA), a-t-on appris jeudi de sources proches du club militaire.

Libre de tout contrat avec son désormais ex club d’Al Masry (Egypte), l’international burkinabè Aristide Bancé a déposé ses valises dans le club militaire de l’USFA pour une pige de six mois, jusqu’au mois de juin.

En conférence de presse d’avant 18e journée du Fasofoot, l’entraineur adjoint de l’USFA Manga Oulé Diabaté a rassuré que « Bancé va apporter son expérience au groupe ». De retour d’une longue blessure qui l’avait éloigné des terrains, Bancé pourrait figurer sur la feuille de match dans le derby de la capitale qui oppose l’AS SONABEL à l’USFA.

Selon les informations, Bancé (vice-champion d’Afrique en 2013, médaillé de bronze en 2017) sera présenté vendredi au public sur le terrain d’entrainement de l’USFA à partir de 16h.

A l’USFA, Aristide Bancé (34 ans) est à son 21e club après le Stade d’Abidjan (2000), l’Athlétic d’Adjamé (2001), le RFC d’Aoukro (2002), le Santos FC (2002-2003), le KSC de Lokeren (2003-2006), le Métalurg Donetsk (2006-2008), le Germinal Beerschot (2007), le Kickers Offenbach (2008), le FSV Mayence 05 (2008-2010), AL Ahlib club (2010-2011), Umm Salal SC (2011), Samsunspor (2011-2012), FC Augsbourg (2012-2014), Fortuna Düsseldorf (2013-2014), HJK Helsinki (2014-2015), Irtych Pavlodar (2015), Chippa United (2015-2016), Riga FC (2016), Asec Mimosa (2016-2017) et Al Masry (2017-2018), USFA (2019).
Agence d’Information du Burkina (AIB)
as/

Compte rendu du Conseil des ministres du 6 février 2019

Compte rendu du Conseil des ministres du 6 février 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 6 février 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations  et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

 

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice :

 

– un projet de loi portant réglementation de l’état de siège et de l’état d’urgence au Burkina Faso.

 

Ce projet de loi permet de se conformer à la Constitution et vient pallier l’absence dans l’ordonnancement juridique burkinabè des règles régissant l’état de siège. Il permet également d’améliorer le cadre législatif de mise en œuvre de l’état d’urgence.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2018 au 30 septembre.

 

Les prévisions de la loi de finances initiale pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2018, s’élevaient à 2 018,15 milliards de F CFA en recettes et à 2 441,32 milliards de F CFA en dépenses. Ces prévisions sont passées respectivement à 1 795,92 milliards de F CFA pour les recettes et à 2 191,93 milliards de F CFApour les dépenses dans la loi de finances rectificative.

 

Au 30 septembre 2018, le budget de l’Etat, exercice 2018 a été exécuté à hauteur de 1 243,19 milliards de F CFA en recettes et de 1 469,85 milliards de F CFA en dépenses. Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution globaux respectifs de 61,60% et de 60,21% par rapport aux prévisions initiales. Pour la même période en 2017, ces taux étaient de 60,84% et de 60,32%.

 

Le niveau de mobilisation des recettes budgétaires est passé de 809,51 milliards de F CFA au 30 juin pour s’établir au 30 septembre à 1 243,19 milliards de F CFA sur une prévision de 2 018,16 milliards de F CFA, soit un taux de réalisation de 61,60%.

 

Les prévisions des dépenses totales au titre de l’exercice 2018 s’élevaient en crédits de paiement à 2 441,32 milliards de F CFA et en autorisation d’engagement à 1 195,63 milliards de F CFA dans la loi de finances initiale.

 

En prenant en compte les ajustements opérés dans le projet de loi de finances rectificative qui intègre la double régulation de crédits budgétaires, les prévisions corrigées du budget de l’Etat, exercice 2018 s’établissent au 30 septembre à 2 191,94 milliards de F CFA en Crédits de Paiement (CP) et 1 222,07 milliards  de F CFA en Autorisation d’Engagement (AE).

 

Le Conseil a instruit le ministre concerné à présenter dans les délais, l’état d’exécution au 31 décembre du budget de l’Etat, gestion 2018.

 

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 

– un décret portant adoption du dispositif d’enregistrement et de traitement des plaintes et des suggestions des usagers des ministères et institutions.

 

Le dispositif a pour objectif d’améliorer la participation citoyenne, la transparence et la redevabilité  dans les prestations de service public.

 

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

 

Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– deux décrets portant respectivement création d’emplois de Professeur titulaire, de Maître de conférences, de Maître-assistant et nomination d’enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université Ouaga II.

 

L’adoption de ces décrets permet la création de deux (02) emplois de Professeur titulaire, de deux (02) emplois de Maître de conférences, de treize (13) emplois de Maître-assistant et la nomination de quatre (04) personnes dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université Ouaga II.

 

  1. COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants a fait au Conseil le point des différentes opérations de sécurisation du territoire.

 

Le Conseil présente ses condoléances aux familles des victimes civiles et militaires et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Il félicite et encourage nos braves combattants engagés dans ces différentes opérations.

 

II.2. Le ministre de la Justice, Garde des sceaux a fait au Conseil un compte rendu relatif à la 47ème session du Conseil des ministres de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), tenue à Libreville au Gabon le 31 janvier 2019.

 

Au cours de cette session, notre compatriote le professeur Sibidi Emmanuel DARANKOUM a été désigné à l’issue du processus de sélection, Secrétaire permanent de l’OHADA pour un mandat de quatre (04) ans.

 

Le Conseil présente ses félicitations et ses encouragements au Professeur DARANKOUM.

 

II.3. le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative à la 5ème conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel tenue à Ouagadougou le 05 février 2019.

 

Le Conseil félicite le comité d’organisation et les forces de défense et de sécurité pour la réussite de la conférence.

 

II.4. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles a fait au Conseil une communication relative à la célébration de la 1ère Journée mondiale des légumineuses au Burkina Faso, prévue pour se tenir le 10 février 2019 à Méguet, Province du Ganzourgou, Région du     Plateau-Central.

 

Placée sous le thème : « des légumineuses pour renforcer les sources de revenus et les moyens d’existence des ménages ruraux », cette journée est la concrétisation de la « Déclaration de Ouagadougou » pour l’institutionnalisation d’une telle activité par l’Assemblée générale des Nations Unies.

 

II.5. Le ministre des Ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative au lancement de  la 1ère campagne nationale annuelle de vaccination contre la peste des petits ruminants.

 

Prévue pour se tenir  le 15 février 2019 à Toma province du Nayala, région de la Boucle du Mouhoun, cette campagne permettra de vacciner trois millions de petits ruminants contre cette pathologie animale au Burkina Faso.

 

 III. NOMINATIONS

 

 III. 1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

 

– Monsieur Saydou Pierre Clovis NITIEMA, Mle 59 622 S, Maître de conférences en Mathématiques/Analyse numérique, est nommé Professeur titulaire en Analyse, statistique et applications à l’Université Ouaga II pour compter du 18 juillet 2018 ;

 

– Monsieur Séni Mahamadou OUEDRAOGO, Mle 96 900 S, Maître de conférences en Droit public, est nommé Professeur titulaire en Droit public à l’Université Ouaga II pour compter du 18 juillet 2018 ;

 

– Madame Patricia Lucie OUEDRAOGO/ZOUNGRANA, Mle  59 245 P, Maître-assistant en Mathématiques-algèbre, est nommée Maître de conférences en Mathématiques : algèbre à l’Université Ouaga II pour compter du 18 juillet 2018 ;

 

– Monsieur Boukary OUEDRAOGO, Mle 59 242 D, Maître-assistant en Economie, est nommé Maître de conférences en Economie du développement à l’Université Ouaga II pour compter du 18 juillet 2018.

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

  1. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de la Sécurité :

 

– Monsieur Mahamadou SANA, Mle 227 563 G, Commissaire principal de police.

 

Au titre des élèves et auditeurs :

 

– Monsieur Irissa GOUBGOU, Mle 200 456 A, Elève-Conseiller des Affaires étrangères.

 

  1. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

 

Le Conseil a adopté six (06) décrets.

 

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat :

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Madame Bowendsom Claudine Valérie ROUAMBA/OUEDRAOGO, Mle 111 053 D, Maître de conférences en sociologie ;

 

– Madame Rasmata BAKYONO/NABALOUM, Mle 58 505 Y, Enseignant-chercheur.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Médard Hippolyte KIENDREBEOGO, Mle 33 990 V, Administrateur des services financiers.

 

Le même décret nomme les représentants des organisations ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires pour un mandat d’une durée équivalant à celle de leur titre de délégué.

 

Administrateur représentant les délégués élus des étudiants des universités publiques de Ouagadougou :

 

– Monsieur Idrissa SANOU, Mle 153 175 C, Délégué élu de l’UFR/ SEG, licence II, Université Ouaga II.

 

Administrateur représentant les délégués élus des étudiants des autres universités publiques du Burkina Faso :

 

– Monsieur Justin NEBIE, Mle 1661-0234, Délégué élu de l’UFR/ST, 2ème année, option MPI, Université Norbert ZONGO.

 

Administrateur représentant le personnel du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) :

 

– Monsieur Hamadi SAWADOGO, Mle 003 309, Concierge.

 

Le deuxième décret renouvelle le mandat d’Administrateur des personnes ci-après au Conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 

– Monsieur Nouhoun SAVADOGO, Mle 50 124 K, Conseiller en gestion des ressources humaines.

 

Au titre du ministère de la Santé :

 

– Monsieur Salifou KONFE, Mle 32 483 G, Médecin de santé publique.

 

Le troisième décret nomme Madame Bowendsom Claudine Valérie ROUAMBA/OUEDRAOGO, Mle 111 053 D, Maître de conférences en sociologie, Présidente du Conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le quatrième décret renouvelle le mandat de Monsieur Hamidou Hamadou TAMBOURA, Mle 18 613 L, Directeur de recherche, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, au Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat :

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Madame Zara OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 35 881 U, Inspecteur du trésor.

 

Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

 

– Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 33 774 K, Ingénieur du développement rural.

 

Le sixième décret nomme Monsieur Hamidou Hamadou TAMBOURA, Mle 18 613 L, Directeur de recherche, Président du Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

 

  1. MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.

 

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau des Cascades, pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

 

– Madame Céline Bénédicte Yidja SAVADOGO/KANZIE, Mle 212 659 T, Ingénieur du génie rural.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Idrissa FOFANA, Mle 91 987 T, Economiste.

 

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

 

– Monsieur Djibril SANOGO, Mle 33 742 A, Ingénieur d’élevage, option Zootechnie.

 

Au titre des usagers de l’eau :

 

– Monsieur Botouzié HIEN, Mle 914, Electromécanicien ;

 

– Monsieur Daouda OUATTARA, Mle 99 566, Responsable irrigation à la SN-SOSUCO ;

 

– Madame Diéma Olivia Régina SOME/HEMA, Macro-Economiste/Coordonnatrice des projets et programmes  de l’Association Munyu des femmes de la Comoé ;

 

– Monsieur Boukary BANDE, Président de l’Union des éleveurs du Kénédougou.

 

Au titre des Collectivités territoriales :

 

– Monsieur Siaka OUATTARA, Maire de la commune de Toussiana ;

 

– Monsieur Hamidou SON, Maire de la commune de Douna ;

 

– Monsieur Sanlé SORI, Maire de la commune de Tiéfora ;

 

– Monsieur Sié POODA, Maire de la commune de Loropéni ;

 

Au titre du personnel de l’Agence de l’eau des Cascades :

 

– Monsieur Francis BADO, Mle 050 000 A, Socio-économiste.

 

Le deuxième décret nomme Madame Céline Bénédicte Yidja SAVADOGO/KANZIE, Mle 212 659 T, Ingénieur du génie rural, Présidente du Conseil d’administration de l’Agence de l’Eau des Cascades, pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’Eau du Mouhoun, pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

 

– Monsieur Wendémi Cyprien TIZAMBO, Mle 216 301 S, Ingénieur en génie rural ;

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Arouna OUATTARA, Mle 111 334 X, Conseiller des affaires économiques.

 

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

 

– Monsieur Tigassé Anakouba BASSOROBOU, Mle 41 679 A, Inspecteur des eaux et forêts.

 

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

 

– Monsieur Seydou KOANDA, Mle 79 485 D, Ingénieur d’élevage.

 

Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

 

– Monsieur Cyr Gustave SANON, Mle 31 897 K, Ingénieur d’agriculture.

 

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

 

– Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 53 482 W, Administrateur des affaires sociales.

 

Au titre des usagers de l’eau :

 

– Monsieur Yelkabo SOME, Communicateur à CENTAMIN ;

 

– Monsieur Soter Cauis RAYAISSE, Ingénieur des constructions civiles et de l’hydraulique ;

 

– Madame Alizata TIEMTORE/SAWADOGO, Présidente de l’Association féminine Fédération Femmes et Développement, Antenne Boucle du Mouhoun ;

 

– Monsieur Mahamadou BARRY, Directeur de PRESTA-SUD/BF ;

 

Au titre des Collectivités territoriales :

 

– Monsieur Edouard ZERBO, Maire de la commune de Tougan ;

 

– Monsieur Ousséini NACANABO, Maire de la commune de Barga ;

 

– Monsieur Boumponon Côme SOME, Maire de la commune de Batié ;

 

– Monsieur Guédjima TRAORE, Maire de la commune de Kangala.

 

Au titre du personnel de l’Agence de l’Eau du Mouhoun :

 

– Monsieur Armel SOUMBOUGMA, Mle 243 211 P, Technicien supérieur d’agriculture.

 

Le quatrième décret renouvelle le mandat d’Administrateurs des personnes ci-après au Conseil d’administration de l’Agence de l’Eau du Mouhoun, pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Au titre des usagers de l’eau :

 

– Monsieur Souleymane OUATTARA, Responsable d’exploitation BRAKINA ;

 

– Monsieur Emmanuel COMPAORE, Mle 163 051 105 037 X, Ingénieur topographe, Représentant l’Autorité de mise en valeur de la Vallée du Sourou (AMVS).

 

Au titre des Collectivités territoriales :

 

– Monsieur Yoma BATIANA, Maire de la commune de Ténado ;

 

– Monsieur Dominique SOURABIE, Maire de la commune de Moussodougou.

 

Le cinquième décret nomme Monsieur Wendémi Cyprien TIZAMBO, Mle 216 301 S, Ingénieur en génie rural, Président du Conseil d’administration de l’Agence de l’Eau du Mouhoun, pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le sixième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Gourma, pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

 

– Madame Christine OUEDRAOGO/TAPSOBA, Mle 208 104 J, Ingénieur en génie rural.

 

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

 

– Monsieur Barnabé KABORE, Mle 46 082 U, Inspecteur des eaux et forêts.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Dère HIEN, Mle 212 352 G, Conseiller en économie et développement.

 

Au titre du ministère de la Santé :

 

– Monsieur Irénée WANGRAWA, Mle 95 885 W, Médecin.

 

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

 

– Monsieur Zafianou YARO, Mle 87 302 N, Ingénieur d’élevage.

 

Au titre des Collectivités territoriales :

 

–  Monsieur Hahadou Daniel NADINGA, Maire de la commune de Piéla ;

 

– Monsieur Seydou KABORE, Maire de la commune d’Andemtenga ;

 

– Monsieur Kourita Jacques IMA, Maire de la commune de Dargo ;

 

– Monsieur Noaga Alfred OUEDRAOGO, Maire de la commune de Kogho ;

 

– Monsieur Moctar Sidiki BARRY, Maire de la commune de Mansila.

 

Au titre des usagers de l’eau :

 

– Monsieur Adama ZIDOUEMBA, Président de l’Association des Maçons Namalguedzanga du Namentenga ;

 

– Madame Boureima Mariama IDANI/LIDO, Présidente de l’Association Boyaba II de Diapangou ;

 

– Madame Sétou KOURAOGO, Secrétaire générale du Groupement Wend-Yam de Koupéla.

 

Au titre du personnel de l’Agence de l’Eau du Gourma :

 

– Monsieur Florent KABORE, Mle 254 959 R, Attaché en études et analyses, option géologie.

 

Le sixième décret renouvelle le mandat d’Administrateurs des personnes ci-après au Conseil d’administration de l’Agence de l’Eau du Gourma, pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Au titre des usagers de l’eau :

 

– Monsieur Boubacar DIALLO, Membre du Comité communal de l’Eau et de l’assainissement de Mansila ;

 

– Monsieur Abdou OUEDRAOGO, Président du Groupement Nayinéré de Salogo.

 

Le septième décret nomme Madame Christine OUEDRAOGO/TAPSOBA, Mle 208 104 J, Ingénieur en génie rural, Présidente du Conseil d’administration de l’Agence de l’Eau du Gourma, pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

 

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement de mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB), pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat :

 

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

 

– Monsieur Tidjani ZOUGOURI, Mle 46 640 N, Inspecteur principal des eaux et forêts.

 

Administrateur représentant les travailleurs du BUMIGEB :

 

– Monsieur Guy Alain SANGA, Mle 18 311 530, Ingénieur chimiste.

 

  1. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

 

Le Conseil a adopté six (06) décrets.

 

Le premier décret nomme monsieur Marcel OUEDRAOGO,                             Mle 217 041 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Société des plastiques du Faso (FASOPLAST), pour un premier mandat de trois (03).

 

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

 

– Monsieur Pahouindé KOLOGO, Mle 119 834 G, Conseiller des affaires économiques.

 

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Sidiki KONE, Mle 119 819 T, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le quatrième décret nomme Monsieur Pahouindé KOLOGO, Mle 119 834 G, Conseiller des affaires économiques, Président du conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le cinquième décret nomme Monsieur Souleymane SOULAMA, Mle 59 647 H, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè des investissements (ABI), pour un premier mandat de trois (03) ans :

 

Le sixième décret nomme Monsieur Pascal ZONGO, Mle 24 164 G, Ingénieur agronome, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles au Conseil d’administration de la Société Burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

 

Le septième décret nomme Monsieur Alassane TRAORE,                        Mle 45 098 P, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Infrastructures au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage délégué en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA).

 

Administrateurs représentant l’Etat

 

Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :

 

– Monsieur Brahyman NEBIE, Mle 92 927 B, Ingénieur en génie civil.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Siméon BONTOGO, Mle 52 183 J, Inspecteur du trésor.

 

Au titre du ministère de la Santé :

 

– Monsieur Dramane OUEDRAOGO, Mle 85 493 K, Ingénieur en génie civil.

 

Administrateur représentant le personnel de l’ACOMOD-BURKINA :

 

– Monsieur Adama OUIYA, Mle 32 014 K, Administrateur des services financiers.

 

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Yizoumou Justin YEHOUN, Mle 27 768 M, Conseiller des affaires économiques, Administrateur au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage délégué en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Loroum: nouvelle  attaque du commissariat de police de Sollé

Loroum: nouvelle  attaque du commissariat de police de Sollé

 

Titao, 7 fév. 2019(AIB)-Le commissariat de police de district de Sollé, localité située à 45 kilomètres au Nord de Titao, a  été la cible d’une attaque menée par des individus armés dans la nuit du mercredi 06 au jeudi 7 février 2019.

 

Selon des témoignages sur place, un bâtiment servant de logement et la clôture en construction ont été endommagés par un engin explosif.

 

On ne déplore aucune perte en vie humaine. Après leur forfait, les assaillants sont repartis vers la frontière malienne.

 

Le 31 décembre 2018, l’État d’urgence a été décrété dans six régions dont la région du Nord,  en proie à des attaques terroristes.

Agence d’information du Bukina

Faits de société, politique et sport dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Faits de société, politique et sport dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 7 fév. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè présentent ce jeudi, des menus diversifiés avec un point d’honneur à la politique, au sport et aux faits de société.

Le quotidien à capitaux publics Sidwaya fait «un zoom» sur le phénomène des enfants victimes d’handicap dans la ville Dédougou, région de la Boucle du Mouhoun (Nord-ouest), sous le titre : «L’espoir par le sport».

Selon le journal, les parents des enfants atteints d’encéphalopathie ou d’un quelconque handicap mental, dans la cité de Bankuy (surnom de la ville de Dédougou) souffrent le martyre.

Pour sa part, Le Pays, quotidien privé, aborde le sujet des établissements scolaires privés au Burkina Faso, publiant la liste des établissements en situation irrégulière.

Le journal affiche en une, les propos du Directeur général de l’enseignement privé, Karim Kaboré qui déclare : «Il y a des élèves de niveau 5e et 4e qui enseignent au primaire sans aucune formation pédagogique».

Quant au journal privé Le Quotidien, il publie des réactions d’enseignants et d’élèves de Ouagadougou, suite à la levée du mot d’ordre des syndicats relatif à la suspension des évaluations dans les établissements publics.

De son côté, L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso, consacre sa manchette au domaine de santé, arborant: «Il y a épidémie de méningite à l’Est».

Dans le volet politico-judiciaire, Aujourd’hui au Faso, rapporte les propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) qui a déclaré, la veille (en tant que témoins du procès du putsch manqué de septembre 2015) à la barre du tribunal militaire de Ouagadougou : «Jamais, je ne vais dévoiler les sources de financement du CDP».

Pendant ce temps, Le Pays publie un communiqué de presse, sanctionnant la 63e session du Bureau politique national (BPN) du CDP, avec ce titre : «CDP : le BPN fustige les +agissements anti-parti et les sorties de certains camarades+»

En sport, Le Pays évoque l’élimination des Etalons juniors à la Coupe d’Afrique des nations (CAN U-20) qui se déroule actuellement au Niger, estimant que «les Etalons sortent par la petite porte».

A ce propos, Sidwaya s’exclame : «C’est déjà la fin pour les Etalons !», rapportant qu’après sa défaite d’entrée face au Ghana à la 21e CAN U20 Niger 2019, le Burkina est encore tombé (0-1) contre le Mali hier, 6 février au stade régional de Maradi.

C’est à juste titre que L’Express du Faso, fait observer que «Les Etalons (sont) éliminés après deux défaites d’affilées».

 

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : l’attaque de la gendarmerie de Kongoussi (Centre-nord) fait trois victimes collatérales

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Burkina : l’attaque de la gendarmerie de Kongoussi (Centre-nord) fait trois victimes collatérales

Kongoussi, 7 fév. 2019 (AIB) – Une femme qui était sur le point d’accoucher et son accompagnant ont été mortellement atteints, dans la nuit de mercredi à jeudi, lors de l’attaque de la gendarmerie de Kongoussi, dans la province du Bam, région du Centre-nord, par des terroristes, a appris l’AIB de sources sûres.

Selon des riverains de la brigade contactés par l’AIB, les assaillants dont le nombre varie entre 50 et 100, ont débuté l’assaut peu après 21h, profitant de l’isolement du poste et de l’absence de clôture.

Une femme en travail et son accompagnant ont été mortellement touchés, alors qu’ils se rendaient au centre de santé du secteur 5.

Le poste de gendarmerie et plusieurs engins ont été incendiés par les agresseurs.

Un détenu qui se trouverait dans le box a été retrouvé sain et sauf, préférant ne pas prendre la fuite.

Agence d’information du Burkina

NAR/ata/ak

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 7 FEVRIER

ACTUALITÉ

 

 

CARACAS – L’opposant Juan Guaido, reconnu président par intérim du Venezuela par une quarantaine d’Etats, a redoublé mercredi d’efforts pour obtenir le soutien de l’Union européenne et faire entrer l’aide humanitaire dans le pays.

 

WASHINGTON – Soucieux de minimiser les conséquences de son retrait de Syrie, Donald Trump a prédit mercredi la « libération » imminente de « 100% » des territoires jadis contrôlés par le groupe Etat islamique (EI), tout en promettant à ses alliés réunis à Washington de poursuivre le combat.

 

MOSCOU – Talibans et représentants de l’opposition au gouvernement afghan se sont quittés mercredi sur un satisfecit à l’issue de deux jours de pourparlers à Moscou en s’accordant sur un communiqué commun.

 

WASHINGTON – La Maison Blanche a nommé David Malpass, 62 ans, comme candidat au poste de président de la Banque mondiale, un choix controversé s’agissant de ce proche de Donald Trump connu pour ses critiques acerbes des institutions internationales.

 

BRUXELLES – Le président du Conseil européen Donald Tusk a prédit mercredi « une place en enfer » à ceux qui ont fait campagne pour le Brexit sans penser aux conséquences, lors d’une journée où l’UE des 27 a affiché sa solidarité avec l’Irlande à la veille d’une visite de Theresa May à Bruxelles.

 

BANGUI – Un accord de paix entre le pouvoir en Centrafrique et les groupes armés qui contrôlent la majorité du territoire national a été signé mercredi à Bangui, relançant l’espoir d’une fin prochaine des violences qui ravagent ce pays depuis 2013.

 

GENNEVILLIERS (France) – Paris et Berlin ont posé les premières briques du système d’avion de combat du futur (SCAF) franco-allemand, dont les études préliminaires ont été octroyées aux industriels, un projet décisif pour l’Europe de la défense auquel d’autres partenaires pourraient se joindre.

 

GENEVE – Les quatre dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées sur Terre, a indiqué mercredi l’ONU, qui y voit la confirmation du réchauffement climatique causé par les concentrations record de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

 

BRUXELLES – La Commission européenne a mis mercredi son veto à la fusion entre le français Alstom et l’allemand Siemens, provoquant la fureur de Paris, qui comme Berlin était partisan de la création d’un champion européen du ferroviaire face à la concurrence chinoise.

 

ISTANBUL – Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a visité mercredi la basilique Sainte-Sophie et un institut théologique à Istanbul, deux lieux emblématiques du passé orthodoxe de cette ville, au deuxième jour d’un déplacement en Turquie destiné à apaiser les tensions bilatérales.

 

PARIS – Une « provocation » de l’Italie qui n’est « pas acceptable »: le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé mercredi la rencontre entre des « gilets jaunes » et Luigi Di Maio, vice-Premier ministre et chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème).

 

ROME – La politique économique du gouvernement italien risque de rendre l’Italie plus vulnérable à une nouvelle crise de confiance des marchés financiers, avec des conséquences graves pour les plus pauvres, a averti mercredi le Fonds monétaire international (FMI).

 

OREL (Russie) – La justice russe a condamné mercredi un Danois membre des Témoins de Jéhovah, mouvement religieux interdit depuis 2017 en Russie, à six ans de prison pour « extrémisme », verdict que le Danemark a trouvé « inadmissible ».

 

ANKARA – La Turquie a condamné mercredi la décision du président français Emmanuel Macron d’instaurer une journée de commémoration du « génocide arménien » de 1915, une qualification qu’Ankara rejette.

 

LONDRES – Les sauveteurs ont récupéré un corps dans l’épave de l’avion qui transportait le footballeur Emiliano Sala et s’était abîmé le 21 janvier dans la Manche, a annoncé mercredi le Bureau d’enquête britannique sur les accidents aériens (AAIB).

 

RIO DE JANEIRO – Le couperet de la justice est tombé de nouveau sur l’ex-président brésilien Lula, figure historique de la gauche, en prison depuis l’an dernier et condamné mercredi à une deuxième peine de plus de 12 ans de détention pour corruption.

 

SAN FRANCISCO – Mis à rude épreuve par un flot incessant de scandales et de critiques, les services de communication de Facebook ont confirmé mercredi le départ de deux hautes responsables, Caryn Marooney et Debbie Frost.

 

PARIS – Lassana Bathily, sans-papiers malien naturalisé français après son comportement héroïque lors de l’attentat contre le supermarché « Hyper Cacher » à Paris en janvier 2015, a rejoint les communistes français pour les élections européennes de mai, selon le parti.

 

BRUXELLES – Un adolescent disparu en Belgique en 1999 à l’âge de 14 ans, peu après son arrivée d’Angola, « l’un des plus anciens dossiers de disparition de mineurs » du pays, a été retrouvé 20 ans plus tard « à l’étranger », a annoncé mercredi le parquet de Bruxelles.

 

LA HAYE – « Nature morte avec des fruits et des châtaignes », tableau d’un musée de San Francisco autrefois suspecté d’être un faux Vincent Van Gogh, est bien l’oeuvre du célèbre peintre néerlandais, a annoncé mercredi le musée Van Gogh d’Amsterdam.

 

(afp)

Ouagadougou abrite les 12 et 13 février, une réunion internationale sur la migration

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Ouagadougou abrite les 12 et 13 février, une réunion internationale sur la migration

Ouagadougou, 6 fév. 2019 (AIB) – La capitale burkinabè Ouagadougou abrite les 12 et 13 février prochains, une réunion des fonctionnaires de haut niveau du Processus de Rabat, un Dialogue politique euro-africain sur la migration et le développement, a-t-on appris mercredi de source gouvernementale.

Le sujet est abordé dans la ‘’Chronique du gouvernement’’, parvenue mercredi à l’AIB et élaborée par le ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur.

Selon cette source, la rencontre est organisée par le Burkina Faso, avec l’appui du Secrétariat du Processus et l’Union européenne et va regrouper environ 200 participants.

«Elle (la réunion) consacre le lancement de la mise en œuvre du Plan d’Actions de Marrakech 2018-2020 et offre l’occasion d’échanger sur les conclusions issues de la réunion des fonctionnaires de haut niveau tenue les 14 et 15 novembre 2018 à Addis Abeba, en Ethiopie», précise le texte.

Les participants à cette réunion, souligne-t-on, se pencheront également sur l’évolution du Processus de Rabat en lien avec le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté le 10 décembre 2018 à Marrakech, au Maroc.

L’on se souvient que les signataires de ce Pacte s’étaient engagés, entre autres, à lutter contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays d’origine, à munir tous les migrants d’une preuve d’identité légale et de documents adéquats, à faire en sorte que les filières de migration régulière soient accessibles et plus souples.

Ils avaient également pris l’engagement de favoriser des pratiques de recrutement justes et éthiques et d’assurer les conditions d’un travail décent, ainsi que de prévenir, combattre et éliminer la traite de personnes dans le cadre des migrations internationales.

Le Plan d’Actions de Marrakech s’inscrit dans l’esprit de l’agenda 2030 de l’Organisation des nations unies (ONU) et devrait contribuer à l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD).

La mise en œuvre du Plan d’Actions de Marrakech ainsi décliné relève justement de la feuille de route du mandat du Burkina Faso placé sous le signe de la protection climatique et de l’environnement, facteur sine qua non pour inciter les jeunes à rester dans leur terroir.

Le Processus de Rabat ou «Dialogue euro-africain sur la migration et le développement» est un dialogue régional sur la migration qui regroupe les pays situés le long de la route migratoire entre l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique du Nord et l’Europe.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Photo d’illustration

 

CAN U2O : le Burkina Faso éliminé après la victoire du Sénégal sur le Ghana (2-0)

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CAN U2O : le Burkina Faso éliminé après la victoire du Sénégal sur le Ghana (2-0)

Ouagadougou, 6 févr. 2019 (AIB) – Les Etalons juniors sont éliminés de la 21e CAN de leur catégorie « Niger 2019 », après la victoire des Lionceaux du Sénégal devant les Black Satellites du Ghana par 2 buts à 0 dans le groupe B basé à Maradi.

Il n’y a plus de chance de qualification des Etalons juniors à la CAN 2019. Le futur adversaire du Burkina Faso, le Sénégal (6 points), ayant assuré sa qualification pour les demi-finales, pendant que le Mali et le Ghana ont déjà battu l’équipe burkinabè.

En 2007 au Congo, les Etalons juniors avaient été également sortis au premier tour. La CAN Niger 2019 se joue du 2 au 17 février à Niamey dans la capitale nigérienne et à Maradi, la 2e ville du pays.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
as/

 

 

CAN U20 : 2e défaite du Burkina Faso, l’espoir de qualifications en ½ finale s’amincit

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CAN U20 : 2e défaite du Burkina Faso, l’espoir de qualifications en ½ finale s’amincit

Ouagadougou, 6 févr. 2019 (AIB) – Les Etalons juniors du Burkina Faso ont été défaits mercredi à Maradi par leurs homologues les Aiglons du Mali, par la plus petite des marges (0-1) dans leur seconde sortie dans le groupe B de la CAN U20 « Niger 2019 ».

Après une première période équilibrée, les Etalons juniors ont plié l’échine en deuxième partie du match. Cela a profité à l’attaquant malien Mahamadou Traoré de marquer le seul but du match, d’une frappe en pivot (52e).

Cette défaite réduit énormément les chances de qualification pour les ½ finale de l’équipe burkinabè. Une victoire est impérative face au Sénégal pour le dernier match vendredi, si le Ghana bat le Mali et le Sénégal.

C’est la 3e participation des Etalons juniors à une CAN de leur catégorie. La dernière participation des U20 burkinabè remonte à 2007 au Congo où ils ont été éliminés au premier tour.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
as/

 

 

Sommet du G5 Sahel et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Sommet du G5 Sahel et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 6 févr. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè, dans leurs livraisons de ce mercredi, traitent essentiellement de la question de lutte contre le terrorisme, mettant un accent particulier sur le sommet du G5 Sahel qui vient de se tenir à Ouagadougou.

Le quotidien à capitaux publics Sidwaya arbore à sa une: «G5 Sahel : Roch Marc Christian Kaboré prend les commandes», montrant l’image du président en exercice sortant du G5 Sahel, Mahamadou Issoufou du Niger, en train de remettre le flambeau à son homologue burkinabè.

Avec la même image à sa Une, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés, titre : «Réunion G5 Sahel : La passe au Burkina Faso».

Le journal, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, estime qu’il convient de «Sortir enfin des salons feutrés», faisant observer que «les sommets se succèdent ainsi, sans que le projet salvateur parvienne à s’extraire des salons feutrés pour enfin investir le terrain».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, croit savoir qu’il faut «relever le défi de la mobilisation des ressources».

Le même journal dans sa rubrique ‘’Dialogue intérieur’’ parle des attaques terroristes quotidiennes au Burkina Faso, s’exclamant: «L’heure est grave !».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso, mentionne en première page : «Conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel : Engagements militaires et programmes d’investissement».

A son tour, Aujourd’hui au Faso qui montre à sa Une, la photo des cinq présidents des pays membres du G5 Sahel à la clôture de leur 5e sommet, hier mardi à Ouagadougou, fait remarquer qu’il faut «dépêtrer le Burkina de la poudrière terroriste».

Evoquant toujours le volet de lutte contre le terrorisme, ce confrère renseigne que «21 terroristes ont été neutralisés», hier mardi à Oursi, localité situé dans la région du Sahel».

A ce propos, Le Pays parle d’«au moins 25 assaillants abattus par les FDS (Forces de défense et de sécurité)».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 6 FEVRIER

ACTUALITÉ

 

 

WASHINGTON – Face au Congrès réuni au grand complet, le président américain Donald Trump s’est posé mardi en rassembleur, mais les tensions politiques à Washington, alimentées par son projet de mur controversé, ont rendu l’exercice périlleux.

 

CARACAS – L’opposant Juan Guaido, reconnu président par une quarantaine de pays, tente d’organiser l’arrivée au Venezuela d’une aide humanitaire internationale, défiant le chef de l’Etat Nicolas Maduro qui y voit le prélude d’une intervention militaire.

 

ABOU DHABI – Le pape François a achevé mardi sa visite historique aux Émirats arabes unis par une grande messe en plein air, inédite dans un pays musulman qui autorise la pratique de la foi chrétienne à condition qu’elle se déroule dans des églises.

 

MOSCOU – Une rencontre inédite entre représentants talibans et hauts dignitaires de l’opposition au gouvernement afghan, autour de l’ex-président Hamid Karzaï, s’est tenue mardi à Moscou, où le groupe insurgé a détaillé la vision du pouvoir qu’il compte exercer à l’issue d’un accord de paix.

 

ANKARA – Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président turc Recep Tayyip Erdogan ont affirmé mardi vouloir maintenir le dialogue entre leurs deux pays, au premier jour d’une visite en Turquie du chef du gouvernement grec destinée à apaiser les tensions entre les deux membres de l’Otan.

 

MOSCOU – La Russie s’est donné mardi deux ans pour développer de nouveaux missiles terrestres à la suite de la suspension par Washington et Moscou du traité de désarmement nucléaire INF, faisant craindre une nouvelle course aux armements.

 

LA HAYE – L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité, bénéficie d’une liberté conditionnelle en Belgique, a annoncé la CPI mardi soir.

 

KHARTOUM – Un accord de paix entre le pouvoir et 14 groupes armés qui contrôlent 80% du territoire de la Centrafrique a été paraphé mardi à Khartoum, relançant les espoirs de paix dans ce pays pauvre meurtri par des années de conflit.

 

OUAGADOUGOU – Les chefs d’Etat du G5 Sahel réunis pour un sommet mardi à Ouagadougou ont redemandé un effort, notamment financier, des Nations unies, alors que 5 gendarmes ont été tués le même jour dans le nord du Burkina Faso.

 

PARIS – La France, pays où vit une importante communauté arménienne, va instaurer une « journée nationale de commémoration du génocide arménien », annoncée mardi soir par le président Emmanuel Macron.

 

A BORD DE L’AVION PAPAL – Le pape François a reconnu mardi que des prêtres et des évêques avaient agressé sexuellement des religieuses, répondant à une question d’une journaliste dans l’avion qui le ramenait d’un voyage aux Emirats arabes unis.

 

LA HAYE – Un ancien député néerlandais, auparavant bras droit de l’homme politique islamophobe Geert Wilders, a surpris en annonçant s’être converti à l’islam, une révélation qui faisait couler mardi beaucoup d’encre dans le pays.

 

LONDRES – Plus de deux semaines après la disparition dans la Manche de l’avion transportant le footballeur Emiliano Sala, les sauveteurs se lancent mardi dans un nouveau défi: tenter de « récupérer le corps » repéré la veille dans l’épave de l’appareil, à 68 mètres de fond.

 

MOSCOU – Plus de 50.000 personnes ont été évacuées mardi de bâtiments publics, de centres commerciaux et d’écoles à Moscou et dans sa région après de fausses alertes à la bombe anonymes envoyées par courriel, ont rapporté les agences russes.

 

WASHINGTON – Un policier américain qui avait abattu un jeune homme noir lors d’une fusillade dans une galerie commerciale ne sera pas poursuivi, a annoncé mardi le procureur général de l’Alabama, s’attirant les critiques des défenseurs des droits civiques.

 

PARIS – Le groupe américain Apple a annoncé mercredi avoir trouvé un accord avec l’administration fiscale française afin de solder dix ans d’arriérés d’impôts, en pleine offensive de Paris pour mieux taxer les géants du numérique en France et en Europe.

 

OTTAWA – Un important site canadien d’échange de cryptomonnaies s’est placé mardi sous la protection de la loi sur les faillites après la mort de son jeune PDG, seul à connaître le mot de passe permettant d’accéder à quelque 180 millions de dollars canadiens (120 millions d’euros) appartenant à ses clients.

 

KONG KONG (Chine) – Les populations chinoises du monde entier saluaient mardi l’année du cochon, célébrant la Nouvelle année lunaire par des prières, des festins en famille et des virées dans les magasins.

 

WASHINGTON – Le Nord géographique n’est pas le Nord magnétique. Ce dernier se déplace en ce moment à une vitesse de 55 kilomètres par an, ce qui a forcé les scientifiques à publier cette semaine un nouveau modèle magnétique, indispensable à de nombreux systèmes de navigation.

 

BADENBADEN (Allemagne) – « Le dessin, je le trouve méga cool! »: Oleksandra Parkhanova, 18 ans, ne boude pas son plaisir devant la toile à demi lacérée du street artist britannique Banksy, exposée depuis mardi en première mondiale en Allemagne dans un musée de Baden-Baden (sud-ouest).

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Un « trail runner », spécialiste des courses en montagne, a tué à mains nues un puma qui l’attaquait dans un parc du Colorado, ont indiqué les autorités locales.

 

(afp)

Burkina: 5 gendarmes tués, 3 autres blessés

Burkina: 5 gendarmes tués, 3 autres blessés

 

Ouagadougou, 5 fév.2019(AIB)-Cinq gendarmes burkinabè ont été tués mardi et trois autres blessés dans une attaque à Oursi (Oudalan, Nord), annonce l’armée qui précise avoir « neutralisé » 21 terroristes.

 

Hier lundi, l’armée a indiqué avoir neutralisé 146 terroristes, quelques heures après l’assassinat de 14 civils à Kain (Nord).

 

Ces attaques interviennent alors que le Burkina Faso abrite un sommet du G5 Sahel, regroupant cinq pays contre le terrorisme et pour le développent du Sahel.

Agence d’Iformation du Burkina

G5 Sahel: Le président Mahamoudou Issoufou satisfait de l’opérationnalisation de la Force conjointe

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G5 Sahel: Le président Mahamoudou Issoufou satisfait de l’opérationnalisation de la Force conjointe

Ouagadougou, 5 fév. 2019 (AIB)- Le président sortant du G5 Sahel, le chef d’Etat de la République du Niger, Mahamoudou Issoufou, a exprimé mardi, sa satisfaction pour l’opérationnalisation de la Force conjointe de l’organisation dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Selon le président en exercice sortant du G5 Sahel, Mahamadou Issoufou, l’opérationnalisation de la Force conjointe constitue une satisfaction pour les pays membres en matière de lutte contre le terrorisme.
Pour lui, le G5 Sahel a été créé en 2014 sur la base de deux préoccupations que sont la sécurité et le développement.
M. Issoufou s’exprimait mardi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, consécutive à la conférence des chefs d’Etats du G5 Sahel.
Il a expliqué que la force conjointe a été mise en place, sur trois fuseaux que sont celui Est (Niger-Tchad), du Centre (Mali – Niger- Burkina) et celui de l’Ouest (Mali -Mauritanie).
«Nous sommes satisfaits de l’évolution de la mise en place de l’opérationnalisation de cette Force conjointe mais néanmoins il reste des questions sur lesquelles nous allons continuer à travailler, notamment, la recherche d’un mécanisme pérenne de financement», a-t-il confié.
De son avis, les plaidoyers vont être poursuivis afin de placer le G5 Sahel sur le chapitre 7 de la charte des Nations Unies.
Au sujet du développement, Mahamadou Issoufou a précisé que la conférence tenue en 2018 en Nouakchott, a mobilisé plus de 2 milliards de dollars américains pour le financement de services sociaux de base que sont l’éducation, la santé, les infrastructures routières dans les zones «fragiles» frontalières des différents pays du G5 Sahel.
Il a signifié que la pauvreté est à l’origine de la montée du terrorisme dans la bande Saho Sahélienne.
A entendre le président entrant du G5 Sahel, Roch Marc Christian Kabore, les mécanismes mis en place sont l’opérationnalisation de la Force conjointe et les différents projets exécutés sur le terrain.
Le Chef d’Etat a signifié que le Programme d’investissement prioritaire(PIP) et le projet de développement doivent être mis de façon urgente afin de répondre aux attentes des populations.
D’après M. Kaboré, il entend mobiliser les ressources en 2019 pour lutter contre la recrudescence des attaques terroristes dans la zone Sahel.
«Nous devons travailler sur la résilience des jeunes et des femmes qui subissent des chocs et il est important qu’il ait un programme pour prendre en compte ses personnes vulnérables», a-t- affirmé.
Le président du Faso veut également œuvrer à mettre fin à l’éclosion des conflits communautaires qui ne favorise pas une cohésion sociale entre les populations de l’espace sahélien.
A cette conférence des chefs d’Etats, le Burkina Faso a été désigné pour assurer la présidence du G5 Sahel au titre de l’année 2019.

Agence d’information du Burkina
NO/ak

Le G5 Sahel, un puissant moyen de lutte contre les menaces sécuritaires dans la région (président Kaboré)

Burkina-Rencontre-G5 Sahel

Le G5 Sahel, un puissant moyen de lutte contre les menaces sécuritaires dans la région (président Kaboré)

Ouagadougou, 5 fév. 2019 (AIB)- Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a affirmé mardi, que malgré la modestie de ses moyens, le G5 Sahel s’impose comme une véritable force de lutte contre les multiples attaques terroristes qui sévissent dans la bande sahélo sahélienne.

«Malgré la modestie de ses moyens, et en quelques années d’existence seulement, le G5 Sahel s’est imposé comme une véritable force et un puissant moyen de lutte contre les menaces sécuritaires multiples dans la région, au moyen des mécanismes pertinents qui ont été mis en place et pour lesquels les efforts doivent être poursuivis pour améliorer leur ancrage et leur efficacité», a indiqué le président Kaboré.

Selon le chef de l’Etat burkinabé, président entrant du G5 Sahel, des initiatives ont été prises pour l’effectivité de l’Organisation (G5 Sahel) qui sont, entre autres, la Force conjointe,   le Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoces (CSAMAP),  du Collège de défense du G5 Sahel, de l’académie régionale de police.

Roch Marc Christian Kaboré s’exprimait mardi à Ouagadougou,  à l’occasion de la clôture des travaux de la cinquième session de la conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel.

Pour lui, d’autres  initiatives doivent être  prises pour renforcer la solidarité et les capacités opérationnelles sur le terrain, dans la lutte contre le terrorisme, en impliquant les populations  et les organisations de la société civile.

«Ces mécanismes, il convient de le souligner, doivent être parfaitement complémentaires de l’architecture africaine de paix et de sécurité de l’Union africaine et des processus de paix et de sécurité de la CEDEAO», a- t-il  soutenu.

Le président du Faso a  appelé  les partenaires techniques et financiers (PTF) à un soutien constant et à une solidarité sous régionale, régionale et internationale plus accrue en faveur des efforts que déploient les pays du G5 Sahel.

Il a signalé que la paix dans la région du  Sahel  n’a pas de prix et le combat que les acteurs  mènent ne concerne pas que les pays du G5 Sahel, car le terrorisme n’a pas de frontière.

M. Kaboré a expliqué, qu’au moment où le Burkina Faso prend la présidence de l’organisation, de nombreux défis demeurent et appellent la contribution de tous les Etats membres, des organisations régionales, internationales, des populations, des OSC et des médias.

«Le G5 Sahel doit être une réponse appropriée, mettant à contribution toutes ces composantes de  nos Etats pour faire face victorieusement au terrorisme et relever le défis du développement de nos pays», a- t-il ajouté.

Le chef de l’Etat burkinabé a précisé que les  questions  préoccupantes pour le G5 Sahel sont relatives à la sécurité, au développement,  à la gouvernance, à la promotion de la jeunesse, à l’autonomisation des femmes et l’accroissement de la résilience qui exige des  dirigeants de grandes capacités et de proactivité.

Saisissant l’opportunité, il a souligné que la lutte contre les groupes armés terroristes n’est pas un défi insurmontable et s’est dit convaincu qu’avec la mutualisation des  efforts, l’engagement et la détermination de tous les acteurs, l’on parviendra à créer des conditions nécessaires à l’éclosion d’un monde plus stable, solidaire, sûr et prospère.

A cette cinquième conférence des Chefs d’Etats du G5 Sahel, le Burkina Faso a été désigné pour assurer la présidence de l’organisation en 2019 après celle du Niger en 2018.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Médias: Des étudiants en journalisme s’imprègnent du fonctionnement de l’AIB

Burkina-Ecole de Formation-ISTIC-Visite Pédagogique

Médias: Des étudiants en journalisme s’imprègnent du fonctionnement de l’AIB

Ouagadougou, 05 fév. 2019-(AIB) – Des étudiants de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC, P2/1) se sont imprégnés mardi matin, du fonctionnement de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

La vingtaine d’étudiants et leur encadreur Jérôme Bénin Bilélé ont été accueillis   par le Directeur de l’AIB Alban Kini.

M. Kini a expliqué aux visiteurs le fonctionnement de l’Agence, indiquant, par exemple, que l’AIB, anciennement appelée Agence voltaïque de presse (AVP), a été créée le 27 mai 1964.

Il a fait observer que la loi portant création de l’AVP lui confère l’exclusivité de la diffusion des informations internationales à l’intérieur de la Haute Volta (ancienne appellation  du Burkina Faso).

La même loi, a-t-il poursuivi, lui reconnait le monopole de la collecte, du traitement et de la diffusion de l’information nationale vers l’extérieur.

Selon le directeur, l’AIB  dispose de nos jours, d’une dizaine de journalistes à Ouagadougou et d’une cinquantaine de collaborateurs dans les 45 provinces du Burkina Faso.

Alban Kini a précisé aux stagiaires qu’un plan de relance de l’AIB est en cours d’élaboration et devrait permettre à l’agence de mieux se porter.

Avec le rédacteur en chef de l’AIB, Tilado Apollinaire Abga, les échanges ont porté sur le traitement et la diffusion de l’information ainsi que sur les difficultés rencontrées dans ces processus.

M.Abga s’est focalisé sur les exigences de l’écriture en agence qui sont selon lui, la simplicité, la rapidité, l’exactitude, l’impartialité et la brièveté.

«La grande contrainte en agence est d’écrire un papier qui puisse être repris sans modifier une seule virgule, à la fois à la télé, à la radio et à la presse écrite quel qu’en soit la ligne éditoriale du média», a-t-il expliqué.

Tilado Apollinaire ABGA a soutenu que la situation actuelle de l’AIB n’est pas reluisante et qu’il lui faut des investissements pour remplir pleinement ses missions.

Entre autres difficultés, il a évoqué le manque de journalistes au niveau de la rédaction, suite à des départs, souhaitant l’affectation urgente de nouveaux agents pour combler le déficit.

Agence d’information du Burkina

CAK-ATA/ak

 

 

 

 

Wakat Taam/L’heure de mes droits:Une web-serie qui donne la parole aux enfants.

Wakat Taam

L’heure de mes droits

Une web-serie qui donne la parole aux enfants.

 

Pendant plusieurs mois un grand casting a été organisé par l’UNICEF en partenariat avec l’Association Arts Solidaires pour trouver des journalistes en herbe. Quatre enfants de 8 à 11 ans ont été formés aux techniques de l’interview par la journaliste Fanny Noaro. Tarek, Alyah, Océane et Mahina sont engagés à changer le monde et ils ont demandé conseil à leurs héros.

Mahina souhaite devenir pédiatre, elle se pose beaucoup de question sur ce métier. Elle a pu rencontrer le Dr Anne Vincent, représentante de l’UNICEF au Burkina Faso. Mahina a pu être la pédiatre d’un jour, dans l’unité de pédiatrie de l’hôpital Saint Camille à Ouagadougou, et Anne Vincent lui a donné beaucoup de conseils pour sa future carrière.

Tarek est passionné d’équitation, il adore les chevaux. Il a pu rencontrer, l’artiste danseur et dresseur de cheval Ibrahim Zongo. Ibrahim a arrêté l’école très tôt pour se consacrer entièrement à sa passion pour les chevaux. Il leur parle, il danse avec eux. Grâce à son métier, il soutient l’éducation de ses petits frères. Une belle rencontre entre deux passionnés.

Océane rêve de devenir chanteuse, elle aimerait aussi jouer de la guitare. C’est avec le chanteur et musicien Alif Naaba qu’elle a pu faire ses premiers pas sur scène. Ali a pris le temps d’apprendre à Océane à jouer de la guitare, il l’a aussi emmené à l’orphelinat Sainte Thérèse de Loumbila pour qu’elle rencontre d’autres enfants. Un bel échange !

Alyah a eu la chance de danser avec la chanteuse Hawa Boussim. C’est à l’Institut National de Formation Artistique et Culturelle (INAFAC) qu’Hawa Boussim a pu montrer quelques instruments de musique à Alyah, elles ont aussi parlé du mariage des enfants et de l’importance de l’éducation surtout pour les filles. Alyah et Hawa sont reparties avec le sourire.

Gardez un œil sur vos écrans parce qu’en 2019, ils vous prouveront que Oui les enfants peuvent changer le monde !

 

 

Pour plus d’informations contacter :

Saran Koly

Responsable Communication Externe et Plaidoyer Unicef Burkina Faso

skoly@unicef.org

 

Bobo-Dioulasso: destruction de logements illégalement construits dans une caserne

Bobo-Dioulasso: destruction de logements illégalement construits dans une caserne

Bobo-Dioulasso, 4 fév.2019(AIB)-L’armée burkinabè a supervisé très tôt lundi, la destruction de plusieurs maisons illégalement construites dans le domaine du camp Ouézzin Coulibaly.

L’armée a procédé, ce lundi 4 février 2019, au déguerpissement des populations de Kuinima Koura (secteur 6 extension) qui se sont installées sur son site.

Certains riverains ont été tirés du lit par les bruits des engins de travaux publics et les cris des habitants.

Des maisons détruites, des objets divers broyés, et de tôles entassés çà et là, des femmes en pleurs, des hommes tentant de sauver ce qui peut l’être encore ; c’est la cène qui s’est déroulée en cette matinée à Kuinima extension dans la zone non lotie.

Et cela, sous les regards vigilants des policiers de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) armes et boucliers en pointe.

Selon des militaires qui supervisaient l’opération de démolition, qui ont préféré gardé l’anonymat, cette situation pouvait être évitée. L’armée à leurs dires, a maintes fois averti les populations de quitter le site, afin de permettre d’aménager une clôture.

L’un d’eux a précisé que ce sont 17 hectares à l’intérieur du camp, que la population occupe ainsi. Le premier avertissement datent, selon lui de 2010.

Ensuite, la grande muette est revenue à la charge en 2015. Et pour les événements qui ont lieu aujourd’hui, les populations ont été informées depuis juin 2018. Elles devraient quitter les lieux le 20 décembre 2018.

Entre temps, elles ont demandé l’intervention des leaders religieux afin qu’ils intercèdent à leur tour auprès de l’armée pour leur permettre de célébrer les fêtes de fin d’année.

Cette requête a été acceptée par les hommes en tenues toujours explique notre interlocuteur en « treillis ».

« On leur a permis d’y rester jusqu’au 31janvier 2019. Quatre jours après ils sont toujours là, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse. Certains sont partis depuis longtemps. Celles qui ne sont pas parties, aujourd’hui nous traitent de terroriste.

Qu’au lieu que l’armée les protège, c’est elle qui les met dans la rue», a-t-il dit, l’air furieux.

Des propos corroborés avec certains habitants dont Ibrahim Lengani, et Moumouni Sougué, qui ont accepté nous relater leur mésaventure.

Moumouni Sougué, maçon de son état réside sur le site depuis dix ans. Selon lui, ce sont les propriétaires terriens qui n’ont pas été francs avec lui.

« Je n’ai jamais su que le coin appartient au camp militaire, si je l’avais su je ne viendrai jamais dans une caserne », a-t-il dit et qu’il l’a su après investissement.

Il ajouta en outre que : « Ils nous disaient de rester serein qu’il n’y aura rien, aujourd’hui aucun d’entre eux n’est là pour voir notre désarroi, et nous soutenir dans cette situation difficile ».

Dans cette lancée Amadou Dicko dit accuser les vendeurs des terrains, au départ qui n’ont pas été clairs avec eux.

Et de souligner que : « Voir ses effets personnels au grand dehors au vu et au su de tous est une honte ». A cet effet, il dit ne pas souhaiter que cela arrive à quelqu’un d’autre. Si certains disent ne pas savoir ou aller, Amadou Dicko avec son épouse comptent aller habiter secteur 2 de Bobo-Dioulasso.

Dans un air d’ironie, Amadou Dicko lâche que c’est la pauvreté qui amène les uns et les autres dans les zones non loties. Donc si l’autorité vient mettre un pauvre dans la rue, elle l’a tué.

Après les habitations, les pelles chargeuses se sont attaquées aux jardins maraichers situés à l’intérieur du camp.

Suite au déguerpissement des jardins situés à l’intérieur du camp Ouezzin Coulibaly de Bobo.

Des jardins qui faisaient vivre plus d’un dans le quartier Kuinima a provoqué des mécontents.

Sous l’effet de la colère les riverains se sont mobilisés pour incendier des habitations de certains leaders qu’ils estiment être en connivence avec les responsables de l’armée.

C’est le cas de Amadou Sanou dans le quartier Kuinima qui a vu tous ses effets partis en fumé. Selon l’ainé de la victime, un enfant en bas âge serait blessé et évacué à l’hôpital Souro Sanou.

En plus de cette victime, le chef du Kuinima, Famara Sanou, aura aussi connu la furie des populations en colère, de même que son frère cadet de Moussa Sanou tous dans le même quartier.

Ces mécontents ont été chassés par les éléments CRS à coup de gaz lacrymogène.

Albert SANKARA

Ganzourgou : Un homme criblé de balles à Kougri

Ganzourgou : Un homme criblé de balles à Kougri

Zorgho, 05 fév. 2019 (AIB)-Un homme a été abattu de six balles dans la nuit de vendredi à samedi à Kougri (60km de Ouagadougou), par un automobiliste qui a réussi à se sauver.

Dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 février 2019, aux environs de 20h,  des riverains du village de Kougri, ont aperçu les phares d’un véhicule venant de la direction de Ouagadougou, quitter la route (RN4) et foncer dans les buissons.

Selon nos sources, le véhicule a marqué un arrêt à environs 400m de la route et des coups de feu ont été entendus. Quelques instant après, le véhicule a repris la route en direction de Ouagadougou.

Par la suite, les riverains ont fait la découverte sur les lieux du corps d’un homme d’une quarantaine d’années, ayant pour seul vêtement un pantalon coupé au niveau des genoux et étalé sur le dos.

Selon nos informateurs, la police a fait le constat le samedi et il ressort que l’individu a reçu trois balles dans la poitrine et trois sur la tête.

Si douilles d’une arme de calibre 7,65mm ont été retrouvées sur les lieux et tout porte à croire que l’individu aurait été assommé ailleurs avant d’être trainé sur les lieux pour être achevé.

L’identité du cadavre n’a pas été établie et la police a ouvert une enquête pour retrouver le ou les coupable(s).

En attentant, la victime a été  portée en terre le 2 février par les populations de Kougri.

Agence d’Information du Burkina

ms/ata/ak

 

 

Justice, politique et terrorisme, en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Justice, politique et terrorisme, en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 5 févr. 2019 (AIB) Les quotidiens burkinabè évoquent, ce mardi, l’actualité nationale marquée par la politique et le terrorisme, sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015, ainsi que la démission du Directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP).

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Garde de sécurité pénitentiaire: Démission du DG Geoffroy Yogo».

«GSP: le DG Geoffroy Yogo a rendu sa démission», titre pour sa part, le quotidien privé Le Pays qui évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations’’.

Les journaux ont publié le communiqué de presse du ministère de la Justice, Garde des sceaux, diffusé la veille et qui fait ressortir que «le ministre a accepté sa démission et lui a traduit toute sa satisfaction pour les acquis engrangés et les avancées qu’a connues la sécurité pénitentiaire sous son magistère depuis le 11 avril 2015, date de sa prise de fonction».

De son côté, le quotidien à capitaux publics Sidwaya évoque la justice militaire, notamment, le procès du putsch manqué, faisant observer que «l’immunité parlementaire de Michel Ouédraogo (est) en jeu».

Selon le journal, le Tribunal militaire de Ouagadougou a entendu quatre témoins dont le député Michel Ouédraogo, hier lundi 4 février 2019.

«Ayant constaté des +variations+ dans les dépositions du témoin à l’instruction et à la barre, le parquet militaire a requis le tribunal de le poursuivre pour +faut témoignage+ et de lever son immunité parlementaire», relate Sidwaya.

C’est à juste titre que Le Quotidien mentionne : «Le parquet requiert l’arrestation du député Michel Ouédraogo pour faux témoignage».

Le même journal privé consacre sa une à la 5e session ordinaire du sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel, informant que «Les présidents nigérien, malien et mauritanien (sont) à Ouaga».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, parle de «rencontre sur un champ de bataille», estimant qu’«ils (les chefs d’Etat du G5 Sahel) ne pouvaient pas trouver meilleurs cas de travaux pratique pour leur rencontre au sommet».

Agence d’information du Burkina

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