Burkina-Presse-Revue

Justice, politique et terrorisme, en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 5 févr. 2019 (AIB) Les quotidiens burkinabè évoquent, ce mardi, l’actualité nationale marquée par la politique et le terrorisme, sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015, ainsi que la démission du Directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP).

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Garde de sécurité pénitentiaire: Démission du DG Geoffroy Yogo».

«GSP: le DG Geoffroy Yogo a rendu sa démission», titre pour sa part, le quotidien privé Le Pays qui évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations’’.

Les journaux ont publié le communiqué de presse du ministère de la Justice, Garde des sceaux, diffusé la veille et qui fait ressortir que «le ministre a accepté sa démission et lui a traduit toute sa satisfaction pour les acquis engrangés et les avancées qu’a connues la sécurité pénitentiaire sous son magistère depuis le 11 avril 2015, date de sa prise de fonction».

De son côté, le quotidien à capitaux publics Sidwaya évoque la justice militaire, notamment, le procès du putsch manqué, faisant observer que «l’immunité parlementaire de Michel Ouédraogo (est) en jeu».

Selon le journal, le Tribunal militaire de Ouagadougou a entendu quatre témoins dont le député Michel Ouédraogo, hier lundi 4 février 2019.

«Ayant constaté des +variations+ dans les dépositions du témoin à l’instruction et à la barre, le parquet militaire a requis le tribunal de le poursuivre pour +faut témoignage+ et de lever son immunité parlementaire», relate Sidwaya.

C’est à juste titre que Le Quotidien mentionne : «Le parquet requiert l’arrestation du député Michel Ouédraogo pour faux témoignage».

Le même journal privé consacre sa une à la 5e session ordinaire du sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel, informant que «Les présidents nigérien, malien et mauritanien (sont) à Ouaga».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, parle de «rencontre sur un champ de bataille», estimant qu’«ils (les chefs d’Etat du G5 Sahel) ne pouvaient pas trouver meilleurs cas de travaux pratique pour leur rencontre au sommet».

Agence d’information du Burkina

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