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L’île Maurice ne compte plus aucun cas actif de nouveau coronavirus

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L’île Maurice ne compte plus aucun cas actif de nouveau coronavirus

 

        

 PORT-LOUIS (Île Maurice), 13 mai – Le gouvernement de l’île Maurice a annoncé mercredi ne plus compter aucun cas actif de nouveau coronavirus dans le pays et n’avoir recensé aucun nouveau cas depuis 17 jours, estimant ainsi avoir gagné une première bataille face à la maladie.

 

« Aujourd’hui, nous en sommes à 17 jours sans un nouveau cas. L’île Maurice a maintenant zéro cas actifs », a déclaré le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, dans un discours télévisé à la Nation.

 

« Nous avons gagné la bataille grâce à la coopération de la population, qui a compris que le gouvernement devait prendre des mesures extrêmes, incluant un confinement complet, ainsi que la fermeture des supermarchés et de nos frontières », a-t-il ajouté.

 

« Mais nous n’avons pas encore gagné la guerre. Restons vigilants », a-t-il toutefois mis en garde.

 

Cet archipel de l’océan Indien avait initialement été le pays le plus touché en Afrique de l’Est, avec 332 cas déclarés seulement six semaines après le début de l’épidémie. Ce nombre n’a plus évolué depuis plus de deux semaines et dix décès au total ont été prononcés.

 

Le gouvernement mauricien a imposé l’un des confinements les plus stricts d’Afrique le 20 mars, allant jusqu’à ordonner la fermeture pour 10 jours des supermarchés.

 

Ceux-ci ont depuis rouvert, mais la population a été divisée en trois groupes par ordre alphabétique, chacun étant autorisé à faire des courses deux jours par semaine.

 

Le confinement a été prolongé jusqu’au 1er juin. Mais à partir du 15 mai, certaines activités reprendront progressivement, qui viendront s’ajouter aux secteurs essentiels comme les banques et les supermarchés.

 

Si les rassemblements religieux, politiques et syndicaux seront toujours interdits, les boulangeries, boucheries et poissonneries pourront à nouveau ouvrir.

 

En revanche, les marchés, bars et centres commerciaux resteront fermés jusqu’au 1er juin, tandis que les écoles ne rouvriront que le 1er août.

 

Les plages restent également interdites dans ce haut lieu du tourisme, tandis que 10 personnes au maximum peuvent assister aux mariages et enterrements.

 

L’épidémiologiste indépendant Deoraj Caussy a expliqué à l’AFP qu’il restait « impératif de mener des tests aléatoires et de continuer à tester », soulignant que « zéro cas actif ne signifie pas que c’est fini et que la vie revient à la normale ».

 

Le gouvernement travaille actuellement sur deux textes de loi qui détermineront les conditions exactes du déconfinement à partir du 2 juin. Mais les syndicats et une partie de la société civile reprochent à ces textes d’attenter aux droits des travailleurs et aux libertés individuelles.

 

Parmi les changements envisagés figurent la possibilité de licencier un employé avec un préavis très court et un seul mois de salaire à titre d’indemnités, et celle pour la police d’entrer dans la maison d’un particulier sans mandat.

(afp)

Burkina : La reprise des cours dépend de la fin de «la répression» syndicale (Badiel)

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Burkina : La reprise des cours dépend de la fin de «la répression» syndicale (Badiel)

 Ouagadougou, 13 mai 2020 (AIB)-Le syndicaliste Souleymane Badiel a affirmé, que la reprise des cours dépend de la fin de «la répression» et le remboursement des retenues de salaires appliquées par le gouvernement à la suite d’une grève.

«La reprise des activités pédagogiques passe par la cessation de la répression qui a visé les travailleurs de l’éducation et de la recherche et le remboursement intégral des salaires injustement coupés ou suspendus»  a indiqué mercredi le syndicaliste Souleymane Badiel.

Le secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), Souleymane Badiel s’exprimait mercredi dans les colonnes du quotidien public Sidwaya sur la suspension des salaires de plusieurs de leurs membres pour fait de grève.

Selon lui, «la garantie de la santé et de la sécurité de la communauté éducative mais aussi l’équité entre les apprenants» est aussi indispensable pour une reprise des activités pédagogiques.

Les activités pédagogiques sont suspendues dans les établissements publics et privés depuis le 16 mars dernier pour cause de la maladie à coronavirus (Covid-19).

«Une fois (ces éléments) pris en compte, on est à même de nous asseoir, si on nous invite, en vue de faire des propositions afin de dessiner des scénarii pour achever correctement l’année scolaire et académique» a-t-il indiqué.

Le ministère en charge de l’éducation nationale s’est vu attribué le 23 avril dernier, la fréquence 107.4 MHZ, afin de proposer des programmes d’enseignements à distance.

Pour Souleymane Badiel, «si le recours aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour l’enseignement est de se substituer à l’apprentissage classique alors, c’est une mauvaise option» qui «ne peut pas être une réponse appropriée pour la situation actuelle».

Cependant, il estime que l’utilisation des TIC peut servir à «entretenir certains apprenants en vue de leur permettre d’avoir des connaissances en plus de ce qu’ils ont reçu en classe».

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

Photo : Sidwaya

Lire l’intégralité sur sidwaya.info (cliquez)

 

 

Côte d’Ivoire : Léger remaniement du gouvernement à six mois de la présidentielle

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Côte d’Ivoire: Léger remaniement du gouvernement à six mois de la présidentielle

Ouagadougou, 13 mai 2020 (AIB)-Le gouvernement ivoirien a connu mercredi, un léger remaniement marqué par le remplacement de deux personnalités qui s’étaient opposées à la désignation du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly comme candidat du pouvoir à la prochaine présidentielle.

Le remaniement est marqué par le remplacement de deux personnalités qui s’étaient opposées à la désignation en mars du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly comme candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à la prochaine présidentielle prévue dans six mois.

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI-parti allié), Albert Mabri Toikeusse, est remplacé par Adama Diawara, selon le décret lu par le secrétaire général de la présidence Patrick Achi et diffusé à la télévision publique.

Marcel Amon Tanoh qui avait démissionné en mars pour marquer son désaccord, est désormais officiellement remplacé aux Affaires étrangères par Aly Coulibaly, qui assurait déjà l’intérim depuis deux mois.

Le numéro deux de l’UDPCI, Albert Flindé, favorable à Amadou Gon Coulibaly, devient ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur.

Roger Adom, fils du roi d’Abengourou, chef traditionnel influent de l’est de la Côte d’Ivoire, entre au gouvernement comme ministre de la Modernisation de l’administration.

La télévision publique ivoirienne a, par ailleurs, diffusé dans son journal de 13H00, un entretien en vidéo-conférence entre le président Ouattara et le Premier ministre, qui se repose en France après un examen de coronarographie et la pose d’un stent.

«Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly va très bien. Il se repose», avait assuré dimanche le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.

Agé de 61 ans, M. Gon Coulibaly a subi une opération du cœur il y a plusieurs années.

Malgré la fermeture des frontières, il avait quitté Abidjan pour rejoindre l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière le 2 mai, officiellement pour «un contrôle médical».

La présidence ivoirienne a indiqué qu’il serait de retour dans son pays après «quelques semaines».

L’élection présidentielle est toujours prévue pour fin octobre, malgré l’épidémie de coronavirus, avait également annoncé le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

Source : AFP

Photo d’archive:  Jeune Afrique

Burkina/Royaume du Gulmu : Deux prétendants revendiquent le trône

Burkina-Société-Royaume-Succession-Contestation

Burkina/Royaume du Gulmu : Deux prétendants revendiquent le trône

Ouagadougou, 13 mai 2020 (AIB)-Désigné le 7 mai dernier, pour succéder à sa majesté Kupiendieli, roi du Gulmu, décédé le 17 août 2019, Mindierba Thiombiano, est contesté par une partie des héritiers qui ont désigné trois jours après, le prince Tigue Mohamed Thiombiano.

Après près de neuf mois de vacance du trône à Fada N’Gourma, Mindierba Thiombiano, opérateur économique, de la lignée de sa majesté Yenkilma, 7e roi du Gulmu, candidat à la course de la royauté du Gulmu, a été désigné le 7 mai dernier pour être le 32e roi du Gulmu.

Cependant, trois jours après, il se voit contester le trône par une partie des héritiers qui ont désigné à leur tour, le prince Tigue Mohamed Thiombiano, ancien footballeur, actuel 1er adjoint au maire de Fada et descendant de Yoabili, pour succéder à Kupiendieli.

Le premier désigné se trouve dans la case d’initiation du désigné futur roi du Gulmu, pour sa retraite, en attendant son intronisation officielle annoncée pour le vendredi 15 mai prochain.

Le second a été conduit au domicile du chef-boucher pour aussi y passer sa retraite.

Selon des sources rapportées par lefaso.net, Mindierba Thiombiano a été désigné pour semer le grain de la cohésion entre fils et filles du royaume car il est issu d’une famille, qui, depuis plus de deux siècles n’avait plus enregistré de roi dans sa lignée.

Mindierba Thiombiano.

Mais Koadari Noussouri, ministre du roi, a expliqué mardi au cours d’une conférence de presse rapporté par la télévision nationale, qu’ils n’ont pas été «impliqués dans le processus de l’intronisation» de Mindierba Thiombiano qui a été fait selon lui par une seule personne,  le Diebado, chef de la cour royale.

«Dans le Gulmu ici, un seul coutumier ne peut pas introniser un roi. C’est des complications. Les princes de Fada, les deux antichambres de Fada, là où la royauté passe, se sont retrouvés et choisi leur roi et ils sont venus nous chercher pour l’introniser» a-t-il affirmé.

Selon les dires de Koadari Noussouri représentant un groupe de notables, ce sont sept personnes qui ont intronisé

Tigue Mohamed Thiombiano.

contrairement à Mindierba Thiombiano désigné par seulement le Diebado, chef de la cour royale.

Le trône du Gourma est vacant depuis le décès le 17 août 2019 à l’âge de 84 ans, de son roi, le Kupiendieli, 31e successeur de Diaba Lompo, fondateur du royaume des Gourmantchés.

Intronisé en décembre 2002, il avait régné 17 ans sur le Gulmu.

Agence d’information du Burkina

Wis/ata

Sources : Lefaso.net, RTB

Photos: Lefaso.net

 

Chroniques 3/3 : Le musulman responsable assure la formation spirituelle de sa famille

A vector illustration of Muslim African Family Studying Quran Together

Chroniques 3/3 : Le musulman responsable assure la formation spirituelle de sa famille

Ouagadougou 13 mai 2020 (AIB)-Le musulman responsable ne doit pas se préoccuper uniquement de répondre aux besoins primaires des membres de sa famille, mais également assurer leur éducation spirituelle à la lumière du Coran, a affirmé l’Iman Inoussa Compaoré dans sa troisième et dernière chronique consacrée au Saint Livre.

‘’Louanges infinies à Allah  pour avoir révélé graduellement le Livre du discernement à Son Serviteur pour qu’il avertisse l’Univers. Louanges infinies à Lui pour Ses innombrables bienfaits. Que Sa paix et Ses bénédictions se déversent abondamment sur Son noble Prophète Mouhammad ainsi que sur ceux qui le suivent.

« Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui ont appris le Coran, et l’ont enseigné ensuite », nous dit le Prophète selon Ousmane Ben Affan. Chaque musulman doit faire de l’éducation de sa famille une priorité. Nous sommes tous issus de familles. Et si la société va mal, il faudrait interroger sa cellule de base qu’est la famille.

Nous avons, aujourd’hui, l’impression qui devient, de plus en plus, une certitude que la famille est en déroute pour avoir abandonné sa mission première qui est de produire des hommes responsables pour la société.

On se demanderait même si, en lieu et place d’une bonne éducation, les enfants ne sont pas élevés tant la préoccupation des parents semblent se limiter aux besoins primaires (donner à manger et à boire, un toit où s’abriter, …).

Chacun est préoccupé par la quête de la pitance quotidienne et les enfants sont laissés à eux-mêmes, à la télévision, aux réseaux sociaux ou aux filles de ménages. Et nous semblons, dans cette situation, étonnés par ce qu’ils deviennent.

Le musulman conscient et responsable sait, pertinemment, qu’il est responsable de sa personne mais aussi de sa famille. Il devra, pour cela, rendre compte devant Son Seigneur le jour venu.

Il doit, alors, éduquer sa famille conformément aux enseignements de sa foi. L’idéal voudrait, que lui-même trouve du temps pour assumer cette responsabilité.

Cela aura pour avantage de renforcer la cohésion familiale, cultiver l’amour au sein de la famille et de pouvoir suivre chaque membre individuellement en fonction de ses besoins.

Au cas où le chef de famille manque de compétences requises pour l’éducation spirituelle de la famille, la communauté doit s’organiser de sorte à ce que les mosquées prennent le relais.

Et il faudrait, pour cela, que les mosquées cessent d’être des lieux de culte au sens premier. Elles doivent devenir des écoles, des universités avec des programmes bien adaptés pour chaque niveau de l’éducation des enfants.

Les enfants, à la descente de l’école, pourraient y passer le temps entre Magrib et Icha pour cette éducation. Et toutes les matinées des week-ends doivent être réservées à cela.

Les Imams ne devraient plus être de simples ‘‘Directeurs de prières’’ mais des cadres bien formés aux charges de la communauté et ils devraient pouvoir lui rendre compte pour cela.

Mais en attendant cette organisation de la communauté au niveau des mosquée qui se met progressivement en place, chaque parent manquant des compétences pourraient recruter, comme on le fait très souvent pour les autres disciplines scolaires, des éducateurs islamiques pour les enfants à la maison et pour les temps indiqués plus haut.

Dans tous les cas, nous devons savons que la récitation du Coran est une lumière pour la maison et pour le lecteur. Elle est une guérison. Tant de personnes souffrent pour des problèmes de sorcellerie, de possession de djinns, de femmes et maris de nuit et de mauvais œil.

Par le Coran, vous trouverez une issue favorable. Le Coran est, aussi, une protection contre le mal des créatures.

«Je cherche protection auprès d’Allah par Sa parole parfaite contre le mal de Ses créatures », nous enseigne le prophète comme invocation. La lecture du Coran est source de paix intérieure, la quiétude, la sakina ainsi que la miséricorde et sans oublier le pardon d’Allah.

Puisse Allah nous accorde Son pardon, nous faire davantage miséricorde et nous agréer.

NB : La foi musulmane est une foi active qui impose un devoir de présence.

Dr Inoussa COMPAORE

Imam à l’AEEMB et au CERFI

Tel : 70 95 91 28

Email : nouscom@yahoo.fr

 

 

 

La preuve de l’efficacité du Covid-Organics, c’est «la guérison de nos malades», président Malgache

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La preuve de l’efficacité du Covid-Organics, c’est «la guérison de nos malades», président Malgache

Ouagadougou, 12 mai 2020 (AIB)-Le président malgache Andry Rajoelina répondant aux critiques contre le produit (Covid-Organics) développé par son pays contre le Coronavirus, a affirmé que «la guérison» des patients, prouve son efficacité.

«La preuve qu’on peut démontrer et que nous pouvons fournir actuellement, c’est bien évidemment la guérison de nos malades, parce qu’il est à noter qu’aujourd’hui, à Madagascar, on a eu 171 cas, dont 105 guéris» a déclaré mardi matin le président Malgache Andry Rajoelina sur Radio France Internationale (RFI).

Selon le président, «les patients qui ont été guéris ont pris uniquement ce produit du Covid-Organics [appelé également Tambavy CVO]» et de préciser que la grande Ile n’enregistre à ce jour aucun malade.

«En résumé, une nette amélioration de l’état de santé des patients ayant reçu ce remède du Tambavy CVO a été observé en 24 heures seulement après la première prise. La guérison a été constatée après sept jours, voire dix jours, de la prise. Ce remède est naturel, non toxique et non invasif» a-t-il déclaré.

Depuis sa présentation le lundi 20 avril 2020 par le président Andry Rajoelina, l’efficacité de «Covid-Organics» sur la maladie à coronavirus est mise en doute par l’Union africaine (UA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour Andry Rajoelina, «le problème aujourd’hui avec le Covid-Organics n’est pas sa formule», ni ses «études cliniques qu’on fait semblant de ne pas connaître».

«On dit du mal sur ce produit, alors qu’il ne fait que du bien et qu’il ne sauve que des vies actuellement. Dans cette bataille, on veut nous freiner. On veut nous décourager, voire même nous interdire d’avancer» estime-t-il.

Et de renchérir qu’aucun pays ou organisation ne peut empêcher son pays d’avancer.

«Nous sommes un pays souverain et nous sommes là pour aider notre peuple, notre population, pour ne pas vraiment être victime ou mourir de cette pandémie» a-t-il affirmé.

Selon le président Andry Rajoelina, le problème du Covid-Organics, c’est qu’il vient d’Afrique.

«On ne peut pas admettre qu’un pays comme Madagascar, qui est le 63ème pays le plus pauvre du monde, ait mis en place en fait cette formule, ce Tambavy CVO pour sauver le monde», a-t-il déploré.

Le Covid-Organics est un remède préventif et curatif malgache contre le Covid-19 qui est le fruit des recherches réalisées par l’Institut malgache de recherches appliquées [Imra], qui a le statut de centre régional de recherche reconnu par l’Union africaine.

Agence d’information du Burkina

wis/ata

Source : RFI

Photo : BBC

 

 

Coronavirus, société et politique, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Coronavirus, société et politique, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 13 mai 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale concernant la pandémie de coronavirus (Covid-19), ayant un lien avec la politique et ainsi que des faits de société.

Le quotidien national Sidwaya rapporte que le ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Marie Laurence Ilboudo a remis, le mardi 12 mai 2020 à Ouagadougou, un chèque de 30 millions F CFA au Président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé, au nom du gouvernement pour le coronathon.

Le journal rappelle que le coronathon est une contribution volontaire initiée par le parlement burkinabè et des partenaires pour lutter contre la maladie à coronavirus (COVID-19).

De son côté, le quotidien privé Le Pays informe que les membres de la coalition des associations et syndicats de commerçants et artisans du Burkina (CASCA-BF) ont animé un point de presse, hier mardi à Ouagadougou.

L’objectif de cette rencontre avec les journalistes, à en croire le journal, est d’«interpeller le gouvernement sur les difficultés que traversent les commerçants après l’ouverture des marchés et yaars (marchés de taille moyenne, en langue nationale mooré, Ndlr)».

Le Pays précise aussi que les animateurs du point de presse ont dénoncé «+une répartition illégale+ des vivres et fonds destinés à l’accompagnement du secteur informel».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, évoque «une reprise… au petit trot» des activités de commercialisation du Pari mutuel urbain (PMU).

Selon le confrère, la vie reprend son cours dans les clubs PMU, trois jours après la réouverture des activités dans le secteur, avant de souligner qu’il s’agit d’une reprise au petit trot,  en tout cas, selon le constat à Ouagadougou.

Quant au journal Aujourd’hui au Faso, il revient sur les bisbilles entre commerçantes du marché de légumes de Bobo-Dioulasso, faisant remarquer que «le chef de la communauté peule concilie les femmes Bobo».

Le même journal privé abordant le point de la pandémie de coronavirus au Burkina Faso, renseigne qu’à la date du 11 mai 2020, le bilan est de «766 cas confirmés, 588 guérisons et 51 décès».

En politique, les quotidiens ont largement commenté le point de presse animé, la veille à Ouagadougou, par des responsables de partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

Ainsi, Sidwaya affiche: «Report de la reprise des cours: L’opposition craint une année blanche», tandis que Le Pays met en exergue: «Reprise de l’enrôlement biométrique: Le CFOP dénonce des dysfonctionnements».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso arbore : «Reprise de l’enrôlement par la CENI au Burkina: l’opposition pointe de graves anomalies».

Le journal Le Quotidien reprend les propos d’un des responsables du CFOP qui a déclaré: «L’Etat burkinabè n’a jamais été aussi impuissant que sous le régime du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir)».

Agence d’information du Burkina

Titao: une école en construction détériorée par un vent violent

Titao: une école en construction détériorée par un vent violent

Titao, (AIB)-Une école en construction dans le quartier Aka (Titao) au profit des populations déplacées, s’est partiellement effondrée, suite à un vent violent dans la nuit du 11 au 12 mai 2020.

L’infrastructure a été réalisée dans le cadre du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS) en vue de renforcer l’offre éducative dans la ville de Titao, en proie à des déplacements massifs des populations.

Agence d’information du Burkina

ASW/ata/ak

Présidentielle : «Il est temps qu’on s’unisse pour terrasser Roch Kaboré», Eddie Komboïgo à ses camarades

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Présidentielle: «Il est temps qu’on s’unisse pour terrasser Roch Kaboré», Eddie Komboïgo à ses camarades

Ouagadougou, 12 mai 2020 (AIB) – Le candidat nouvellement élu du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) pour la présidentielle, Eddie Komboïgo a appelé ses camarades à taire leurs querelles de leadership, afin «de terrasser le pouvoir» du président Roch Kaboré, au soir du 22 novembre prochain.

«Il est temps maintenant qu’on s’unisse sans heurts, que l’on puisse se renforcer pour aller terrasser le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré et son MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti)», a affirmé le candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) à la présidentielle du 22 novembre prochain, Eddie Komboïgo.

M. Komboïgo s’exprimait dans une interview publiée mardi par le quotidien public Sidwaya, au surlendemain de son élection, tenue après une longue période de crise de leadership.

«Le choix semble être définitif, il n’y a plus de raison de se battre pour ce qui concerne l’élection de 2020.  Peut-être pour celle de 2025 ou les années à venir. Il n’y a plus de raison qu’on continue de se déchirer, sauf ceux qui sont de mauvaise foi», a-t-il indiqué.

Eddie Komboïgo croit en une «arrivée triomphale du CDP au pouvoir» au soir du 22 novembre, car d’après lui, le président «Roch Kaboré a lamentablement échoué» et «les Burkinabè qui sont intelligents, n’iront pas voter le MPP».

En rappel, le CDP a perdu le pouvoir d’Etat en octobre 2014, lors des journées insurrectionnelles qui ont mis fin aux 27 ans de gestion du président Blaise Compaoré.

Le parti avait connu 10 mois plus tôt, la défection de ses principaux leaders au nombre desquels Roch Marc Christian Kaboré qui sera élu en novembre 2015 pour le compte du MPP, après une année de Transition.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Lire l’interview en intégralité sur sidwaya.info (cliquez)

 

 

 

 

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Burkina/Lutte contre le Covid-19: Le Premier ministre Dabiré relève les actions urgentes à prendre

Burkina-Santé-Coronavirus-Lutte-Comité

Burkina/Lutte contre le Covid-19: Le Premier ministre Dabiré relève les actions urgentes à prendre

Ouagadougou, 12 mai 2020 (AIB) – Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a relevé lundi, des actions urgentes à prendre pour mettre fin à la maladie à coronavirus (Covid-19).

Le chef du gouvernement burkinabè s’exprimait, lundi, au terme de la 2e  session du comité de gestion de la crise du Covid-19, créé par arrêté, au mois de mars dernier.

Selon lui, la première action à prendre, consiste à élaborer un plan global qui fasse la situation de la maladie, des principales orientations et de la mobilisation des ressources, en faisant apparaître le gap qu’il faut prendre en charge avec les partenaires techniques et financiers.

«Nous avons également demandé à ce que le ministère de la Santé revoit certaines dispositions du plan de riposte adopté par le gouvernement en Conseil des ministres», a affirmé Joseph Dabiré.

Le Premier ministre prévoit aussi l’élaboration d’un nouveau plan de communication.

«Celui-ci (le plan) doit permettre de faire en sorte que les populations adhèrent à l’idée selon laquelle la maladie est une réalité dans notre pays, et qu’elles adoptent les bonnes pratiques en matière de gestes barrières», a-t-il indiqué.

Sur la question de la disponibilité des tests de dépistage en quantité, M. Dabiré a expliqué qu’au niveau international, il y a des difficultés pour mobiliser les réactifs.

«Le monde entier en demande et le Burkina Faso n’est pas toujours le premier sur la ligne de départ», a-t-il déploré, avant de préciser que le ministère de la Santé a une initiative qui va dans le sens de multiplier le nombre de tests.

Pour Christophe Joseph Marie Dabiré, une réflexion doit être menée sur la stratégie de prise en charge de la maladie.

En effet, selon lui, les tests de dépistage ne devraient pas constituer le seul moyen d’identifier les personnes contaminées par le virus.

La réunion a enregistré la participation des représentants des partenaires techniques et financiers, notamment la Troïka, l’OMS et la société civile et elle a permis de restructurer le comité.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : Site de la primature

Photo : Site de la primature

 

 

 

 

Chroniques 2/3 : La méditation du Coran enseigne un mode de vie agréable à Allah (Imam)

Chroniques 2/3 : La méditation du Coran enseigne un mode de vie agréable à Allah (Imam)

Ouagadougou, 12 mai 2020 (AIB)-La méditation du Coran enseigne des comportements et des règles de bienséance qui nous rapprochent d’Allah et des créatures, au nombre desquels, le respect des parents, l’amour du prochain, l’intérêt de la chose publique et la paix, explique l’Imam Inoussa Compaoré dans sa deuxième et avant dernière chronique consacrée au Coran.

  »Louanges infinies à Allah  pour avoir révélé graduellement le Livre du discernement à Son Serviteur pour qu’il avertisse l’Univers. Louanges infinies à Lui pour Ses innombrables bienfaits. Que Sa paix et Ses bénédictions se déversent abondamment sur Son noble Prophète Mouhammad ainsi que sur ceux qui le suivent.

Ce présent article revient sur les rapports que nous devons entretenir, en tant que musulmans, avec le Coran, la première source de l’Islam. Dans le précédent, il avait été question de la lecture et de la mémorisation du Coran.

«En vérité, il y’a dans la création des Cieux et de la Terre et dans l’alternance de la nuit et du jour tant de signes pour des gens doués d’intelligence ; qui, debout, assis ou couchés, ne cessent d’invoquer Dieu et de méditer sur la création des Cieux et de la Terre en disant : ‘‘Seigneur ! Ce n’est pas en vain que Tu as créé tout cela ! Gloire à Toi ! Préserve-nous du châtiment de l’Enfer ! » S3 V190-191.

Au-delà de la récitation, le musulman doit chercher à appréhender la quintessence de la révélation à travers la méditation. Si sa lecture a tant de mérites, que dire, alors, de sa méditation à propos de laquelle Allah dit : « C’est un livre béni que nous avons fait descendre vers toi afin qu’ils méditent sur ses versets et que les doués d’intelligence se rappellent » S38 V29.

La méditation du Coran doit nous permettre de voir, en chaque créature, la face de notre Seigneur car tout est signe de Sa grandeur pour celui qui réfléchit non pas seulement avec la tête mais avec le cœur. Il s’adresse, à la fois, à chacun dans sa situation particulière mais à la création dans la généralité.

Pour le Pr Tariq RAMADAN, en effet, le Coran parle pour l’éternité dans l’histoire et s’adresse au cœur de chacun dans son histoire. L’un des moyens pour y parvenir est, certes, de lire le sens des versets dans les différentes langues ou d’assister aux séances d’enseignements et d’explication du Coran (Tafsir).

Mais il est indispensable que chaque musulman doit fournir l’effort d’apprendre la langue de révélation pour être mieux à l’aise. Il est demandé, certes, une lecture du Coran mais il s’agit d’une lecture réfléchie. Al-Hasan Ibn Alî a dit : « Ceux qui étaient avant vous considéraient le Coran comme des messages que leur Seigneur leur envoyait. Ils les recevaient le jour et les méditaient le soir ».

L’une des grandes dimensions dans notre rapport au Coran résidant dans la mise en application de Ses enseignements. Le Coran est une loi, c’est un code qui enseigne un mode de vie.

Pour cela, Il proscrit des comportements aux conséquences dans notre relation avec Allah et celle avec nos semblables. Il s’agit, entre autre de l’interdiction du mensonge (S22 V30), de l’espionnage (S49 V12), du gaspillage (S17 V26), de la corruption (S27 V36), de la tromperie dans le commerce (S6 V108), …

Dans le même temps, Il nous enjoint des comportements et des règles de bienséance qui nous rapprochent d’Allah et des créatures. Il s’agit de la bienséance à l’égard des parents, du respect des engagements, de la maîtrise de soi, de la tolérance, de l’amour, de l’humilité, de la modestie, de l’intérêt de la chose publique, de la paix, de la bienveillance…

« Au jour de la résurrection, nous enseigne le ¨Prophète, on présentera le Coran et on fera venir ceux qui ont mis en exécution ses prescriptions, où les deux sourates ‘‘a vache’’ et ‘‘la famille de Imran’’, formeront un argument en faveur de ceux qui les ont récités mis en application », hadith rapporté par An-Nawas Ben Sama’n.

A suivre …

NB : La foi musulmane est une foi active qui impose un devoir de présence.’’

Dr Inoussa COMPAORE

Imam à l’AEEMB et au CERFI

Tel : 70 95 91 28

Email : nouscom@yahoo.fr

 

 

Burkina : Les élections se remportent par l’enrôlement, pas avec les grands meetings (commissaire)

Burkina : Les élections se remportent par l’enrôlement, pas avec les grands meetings (commissaire)

Manga, 12 mai (AIB)-Les partis politiques qui ambitionnent de remporter les prochaines élections, doivent miser sur l’enrôlement de leurs militants  et non sur les grands meetings, a conseillé lundi, l’un des commissaires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Lansane Dao.

«Au lieu d’attendre les derniers moments pour faire les grandes campagnes, c’est aujourd’hui qu’on remporte les élections en mobilisant ses militants pour qu’ils aient leurs cartes d’électeurs», a soutenu, lundi, le commissaire de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à la faveur de la reprise de l’opération de révision des listes électorales.

Lansane Dao s’exprimait en marge de l’enrôlement de la gouverneure du Centre-sud, Josiane Kabré, à l’école de Louré, un des 25 sites prévus à cet effet à Manga, chef-lieu de la province du Zoundwéogo.

Pour le commissaire de la CENI, les campagnes, en effet, ne peuvent avoir les résultats escomptés pour les candidats en lice que si leurs «militants possèdent a priori les cartes d’électeurs qui les autorisent au vote».

«J’invite les partis politiques et la société civile à se mettre à la tâche dès maintenant et encourager les populations à s’enrôler massivement», a insisté Lansane Dao.

La gouverneure du Centre-sud, Josiane Kabré, a, aussi, lancé le même appel, estimant que la participation aux votes est «à la fois un droit et un devoir que tout citoyen doit accomplir avec joie, honneur et fierté».

Lancée le 10 février dernier dans le cadre du double scrutin présidentiel et législatif de novembre 2020, l’opération de révision des listes électorales avait été suspendue le 20 mars 2020 du fait de la maladie à coronavirus (Covid-19). Elle a repris le 08 mai et se déroule jusqu’au 17 mai 2020 dans cinq provinces que sont le Boulgou et le Koulpelogo (Centre-Est), le Namentenga (Centre-nord), le Gourma (Est) et le Zoundwéogo (Centre-sud).

Sauf report, les Burkinabè devront élire le 22 novembre 2020, leur président et leurs 127 députés.

Agence d’information du Burkina

mz/ata/ak

 

 

 

Bam/Covid-19 : Tipaalga soutient ses partenaires plus de 5 millions de FCFA

Bam/Covid-19 : Tipaalga  soutient ses partenaires plus de 5 millions de FCFA

Kongoussi, 12 mai 2020(AIB)- L’association Tiipaalga de Kongoussi a fait un don de vivres et de matériels d’hygiène et de protection d’une valeur de 5 250 000 FCFA aux partenaires de sa zone d’intervention, le 11 mai 2020, pour contribuer à la lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le Bam.

Le don de l’association Tiipaalga de Kongoussi à ses partenaires, est composé de 85 lave-mains, de 6620 masques de protection, de 114 sacs de riz de 25 kg et du savon.

Il est destiné aux producteurs de l’association Tiipaalga. La remise symbolique du don a eu lieu au siège de l’association à Kongoussi en présence du secrétaire général de la province du Bam Tegwendé Armand Dambré, du deuxième adjoint au maire de la commune de Kongoussi Maxime Sawadogo, du médecin chef du district sanitaire de Kongoussi Dr Hamado Ouédraogo et de Serges Zoubga représentant le directeur exécutif de l’association Tiipaalga.

«Dans la province du Bam et du Lorum, nous sommes en contact avec beaucoup de producteurs et leur santé nous préoccupe énormément en cette période.

C’est pourquoi avec nos partenaires financiers que sont Livelihoods et l’Agence française de développement ( AFD), nous avons pu mobiliser des ressources pour ce don qui  est destiné aux monitrices endogènes, aux chefs d’exploitation agricole, aux  groupes de travail,  aux conseillers villageois de développement ( CVD), aux conseillers municipaux et aux leaders locaux que sont les chefs coutumiers de notre zone d’intervention qui couvre  toutes les 9 communes de la province du Bam» a expliqué M. Zoubga.

1. C’est le secrétaire général de la province du Bam Tegwendé Armand Dambré ( gauche) qui a reçu le don des mains de Serges Zoubga.

Le représentant des bénéficiaires Donatien Sawadogo du village de Sanrgho, a remercié l’association Tiipaalga pour le geste manifesté à leur endroit. Et pour lui, le matériel reçu sera utilisé à bon escient dans les différents villages pour lutter contre la propagation de la maladie.

«Nous sommes très heureux ce jour parce que le don de ce matin vient lever le doute chez certaines personnes qui pensaient toujours que cette maladie est une maladie des bourgeois. Comme Tiipaalga nous a dotés en matériel de prévention de la maladie,  tout le monde sera rassuré  que la maladie existe bel et bien  et qu’il faut bien se protéger et protéger les autres. C’est pourquoi au nom de tous les bénéficiaires, je vous rassure que le matériel sera bien utilisé suivant les objectifs de l’association» a-t-il ajouté.

Quant au médecin chef du district sanitaire de Kongoussi Dr Hamado Ouédraogo, il a salué l’effort de l’association Tiipaalga et ses partenaires financiers qui, de son avis contribuera efficacement à lutter contre la propagation de la maladie au Bam.

Il a terminé en invitant les bénéficiaires à respecter scrupuleusement les mesures barrières édictées par le ministère de la Santé dans le cadre de la lutte contre la maladie.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Politique et Covid-19, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique et Covid-19, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 12 mai 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè lus par l’AIB ce mardi matin, commentent l’actualité relative à la pandémie du coronavirus (Covid-19), sans oublier la politique.

Le quotidien national Sidwaya affiche à sa Une, les propos de Eddie Komboïgo, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) à la future présidentielle qui déclare: «Je porte la vision du peuple burkinabè».

Pour M. Komboïgo qui a accordé une interview au journal, au lendemain de sa désignation, la victoire du CDP à la présidentielle du 22 novembre 2020 est certaine.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’, le quotidien privé Le Pays donne la parole au bishop Claver Yaméogo, par ailleurs, président du Mouvement pour le rassemblement patriotique (MRP, majorité présidentielle).

Celui-ci affirme que «notre parti est prêt à assurer une victoire écrasante à notre candidat Roch Marc Christian Kaboré».

Le même quotidien revient sur la situation politique en République démocratique du Congo (RDC) où a eu lieu, hier lundi, le procès de Vidal Kamerhe, directeur de cabinet du président congolais Félix Tshisekedi.

Selon le confrère, l’audience retransmise en directe,  a été ouverte avant d’être renvoyée au 25 mai prochain, «pour permettre aux avocats de la défense de mieux se préparer ».

Le Pays considère qu’il s’agit d’un procès à «quitte ou double» pour Vital Kamerhe, accusé de malversations financières, ajoutant que «si ce procès doit nécessairement en appeler d’autres, les autorités congolaises ne doivent pas hésiter à aller jusqu’au bout».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, titre: «Première comparution de Vital Kamerhé en RDC: La kyrielle de coordonnateurs comme crête de défense».

Le journal rapporte que «cette première comparution du procès du fondateur de l’UNC (Union pour la nation congolaise, Ndlr), qui aura duré 2 heures chrono, aura permis d’abord à l’avocat général d’envoyer une charge violente contre l’illustre accusé».

Evoquant ce procès, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè parle de «petite mise en bouche en attendant le plat de résistance».

Les journaux ont également abordé l’actualité nationale relative au Covid-19, notamment, la deuxième session du Comité de gestion de la crise de la pandémie de la Covid-19 (CNGCP-Covid-19), tenue la veille à Ouagadougou.

A ce sujet, L’Observateur Paalga titre: «Coronavirus: le comité de gestion restructuré pour plus d’efficacité et de dynamisme», là où Sidwaya mentionne: «Lutte contre le Covid-19  le comité de gestion fait son autocritique».

Quant au journal Le Pays, il met en exergue: «Lutte contre le Covid-19 au Burkina: le comité national de gestion révise sa feuille de route».

Agence d’information du Burkina

Agriculture au Burkina: des producteurs semenciers reçoivent 64 tracteurs estimés à plus de 600 millions de FCFA

Burkina Faso-Agriculture-Don

Agriculture au Burkina: des producteurs semenciers reçoivent 64 tracteurs estimés à plus de 600 millions de FCFA

Ouagadougou, 11 mai 2020 (AIB)- L’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs semenciers du Burkina (UNPS-B) a offert vendredi dernier, aux membres de ses démembrements, 64 tracteurs d’un montant total de plus 600 millions de FCFA pour le développement de l’agriculture, lit-on lundi dans le journal public «Sidwaya».

«Ce sont au total 64 tracteurs, d’une valeur de 600 millions 600 mille FCFA, munis chacun d’une remorque agraire, d’une charrue et d’un pulvérisateur qui ont été octroyés aux membres affilés de l’UNPS-B», indique le quotidien d’Etat dans sa publication.

A l’en croire, la remise officielle des  équipements agricoles au profit des producteurs semenciers par le biais du ministère en charge de l’Agriculture montre que l’Etat s’investit dans la mécanisation du secteur agricole.

Pour le ministre Salifou Ouédraogo, les producteurs vont œuvrer à l’atteinte des objectifs de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays à travers l’usage de ce matériel de travail.

M. Ouédraogo a également rassuré les exploitants semenciers de l’accompagnent de son département pour l’atteinte des défis alimentaires au Burkina Faso.

Le porte- parole des bénéficiaires, Mahamoudou Korogo a  salué le partenariat qui existe entre sa faîtière et l’UNPS-B qui permet de développer la filière agricole.

«Nous, bénéficiaires de ces 64 tracteurs, nous sommes reconnaissants à l’UNPS-B et  à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour avoir  facilité l’acquisition aux petits producteurs que nous sommes», a- t-il indiqué.

M. Korogo s’est dit convaincu que cet équipement (machines) va permettre d’accroître les rendements en facilitant leurs tâches et a invité tous les bénéficiaires à utiliser à bon escient ce matériel agricole.

Le président d l’UNPS-B  Inoussa Ouédraogo a, pour sa part, reconnu que le manque d’outils adéquats pour permettre aux producteurs de tirer profit de leurs exploitations est une réalité.

Il a aussi exprimé le besoin des producteurs semenciers en tracteurs et outils agricoles plus perfectionnés pour une mécanisation de l’agriculture burkinabè.

«En procédant à l’acquisition  de ces tracteurs, c’est une épine de moins que l’UNPS-B enlève aux pieds de ses membres. Et par ce geste nous espérons modestement contribuer au renforcement de la mécanisation agricole, gage de la professionnalisation des producteurs semenciers», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 12 MAI 2020

LE MONDE EN BREF DU MARDI 12 MAI 2020

 

PARIS – La pandémie de nouveau coronavirus a fait près de 284.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 19h00 GMT.

 

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché avec plus de 80.000 décès. Viennent ensuite le Royaume-Uni avec 32.065 morts, l’Italie avec 30.739 morts, l’Espagne avec 26.744 morts et la France avec 26.643 morts.

 

GENEVE – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est félicitée lundi du reflux de la pandémie de nouveau coronavirus dans un certain nombre de pays, mais elle a appelé à exercer « une extrême vigilance » en période de déconfinement.

 

PARIS – Des dizaines de millions de Français et d’Espagnols ont retrouvé lundi une partie de leur liberté de mouvement avec la levée de restrictions instaurées pour lutter contre le coronavirus, mais la crainte d’une deuxième vague de la pandémie reste entière en Europe comme aux Etats-Unis.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a détaillé lundi le plan d’assouplissement du confinement de son gouvernement devant les députés puis lors du briefing quotidien du gouvernement.

 

BRUXELLES – Le Royaume-Uni et l’Union européenne ont repris lundi les négociations sur leur relation post-Brexit, après deux premières sessions sans avancée majeure et dans un contexte plombé par la pandémie de coronavirus.

 

PARIS – Les représentants des patronats allemand, français et italien réclament à Bruxelles et aux gouvernements de l’UE des mesures de relance pouvant aller jusqu’à 5% du PIB pendant cinq ans, et plus largement un plan à l’échelle européenne, dans une tribune à paraître mardi dans la presse européenne.

 

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a ordonné la fin dès mardi de la période chômée en vigueur depuis fin mars pour faciliter la mise en oeuvre du confinement, donnant le signal d’une sortie progressive et région par région des restrictions imposées pour lutter contre le coronavirus.

 

ISTANBUL (Turquie) – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé lundi un nouveau confinement de quatre jours à partir de samedi pour prévenir la propagation du coronavirus, tout en soulignant que les mesures restrictives allaient être progressivement levées.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a évoqué lundi la possibilité de limiter ses contacts avec son vice-président Mike Pence, semblant confirmer que M. Pence serait en « quarantaine » après un cas de coronavirus dans son entourage.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a exclu lundi de renégocier l’accord commercial qu’il a conclu avec la Chine. Interrogé sur cette possibilité lors d’une conférence de presse, M. Trump a répondu: « Non, je ne suis pas intéressé », « Voyons d’abord s’ils respectent l’accord qu’ils ont signé ».

 

BUENOS AIRES  – Le gouvernement argentin a officiellement prolongé lundi jusqu’au 22 mai le délai pour trouver un accord sur la restructuration de la dette avec ses créanciers internationaux et s’éviter ainsi un défaut de paiement.

 

RYAD – L’Arabie saoudite a annoncé lundi un plan d’austérité prévoyant un triplement de la taxe sur la valeur ajoutée et la fin des allocations mensuelles à ses citoyens, en réaction à la chute historique du prix du pétrole et à la pandémie de Covid-19.

 

RYAD – Le ministère saoudien de l’Energie a indiqué lundi avoir demandé à l’entreprise d’Etat Aramco de réduire sa production d’un million de barils par jour à partir de juin, dans le but de soutenir les cours du pétrole.

 

TEHERAN – Un navire de guerre iranien a été touché par un missile iranien lors de manœuvres navales en mer d’Oman, a annoncé lundi la télévision d’Etat sur son site. L’armée iranienne a fait état dans un communiqué de 19 morts et 15 blessés dans cet accident, sans fournir davantage de détails.

 

ADEN (Yémen) – Des combats ont éclaté lundi dans le sud du Yémen entre séparatistes et forces alliées au gouvernement qui ont tenté de reprendre Zinjibar, chef-lieu de la province d’Abyane, faisant dix morts et de nombreux blessés des deux côtés, selon des sources séparatistes et médicales.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Elon Musk a défié les autorités qui refusaient de le laisser rouvrir immédiatement son usine californienne de venir « l’arrêter » et a annoncé la reprise de l’activité lundi sur Twitter, malgré les consignées liées à la pandémie. Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, lui a apporté son soutien.

 

WASHINGTON – Le comédien américain Jerry Stiller, connu notamment pour la série « Seinfeld », est décédé de mort naturelle à l’âge de 92 ans, a annoncé lundi son fils, l’acteur Ben Stiller.

 

NEW YORK – La guitare utilisée par Kurt Cobain lors de l’enregistrement du célèbre concert « Unplugged » de Nirvana en 1993 va être proposée aux enchères lors d’une vente organisée les 19 et 20 juin à Los Angeles, avec une estimation de départ à un million de dollars.

 

PARIS – L’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing, 94 ans, fait l’objet depuis lundi d’une enquête à Paris pour agression sexuelle, après la plainte d’une journaliste allemande qui l’accuse de lui avoir touché les fesses lors d’une interview fin 2018.

 

PEKIN – Le géant de l’ameublement Ikea a appelé sa clientèle à se comporter de « manière civilisée » après qu’une vidéo d’une femme en train de se masturber dans l’un de ses magasins en Chine est devenue virale.

(afp)

 

 

RDC: Ouverture et report du procès du directeur de cabinet du président

 
 

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RDC: Ouverture et report du procès du directeur de cabinet du président

 

 
Ouagadougou, 11 mai 2020 (AIB) – Le procès pour corruption de Vital Kamerhe, directeur de cabinet et principal allié du chef de l’Etat de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, s’est brièvement ouvert lundi à Kinshasa avant d’être ajourné au 25 mai.

«La cause est renvoyée au 25 mai pour la poursuite de l’instruction», a déclaré lundi, le président du tribunal à l’issue de cette première audience d’environ deux heures retransmise par la chaîne d’Etat RTNC.

Nommé directeur de cabinet au lendemain de l’investiture du président Tshisekedi le 24 janvier 2019, Vital Kamerhe, 61 ans est incarcéré depuis le 8 avril.

Il est soupçonné du détournement présumé de quelque 30 milliards 250 millions FCFA destinés à la construction de logements sociaux (4 500 maisons préfabriquées) qui devaient marquer le début du quinquennat de Félix Tshisekedi en 2019.

La République démocratique du Congo (RDC) s’est constituée partie civile dans ce dossier sans précédent.

Vital Kamerhe est apparu ce lundi, les traits tirés, la barbe grisonnante, vêtu de la tunique jaune et bleue propre aux détenus de la prison centrale de Makala où se tient le procès.

Il nie les accusations. Il estime que tous les marchés publics ont été «hérités» du précédent gouvernement, affirmant qu’ «aucun contrat de marché public de gré à gré ne porte sa signature», selon l’ordonnance de rejet de sa demande de remise en liberté provisoire du 11 avril.

Si son arrestation est présentée comme un signal fort dans la lutte contre la corruption des élites, une partie de l’opinion reste sceptique et évoque un règlement de compte au sein de la coalition ou une manœuvre.

Au lendemain de son incarcération, les élus du parti de M. Kamerhe avaient dénoncé «l’arrestation arbitraire» et l’«humiliation» subie par leur chef de file.

Sur les réseaux sociaux, ses partisans dénoncent une affaire visant à l’écarter de la présidentielle de 2023. Des militants de son parti l’UNC ont manifesté lundi matin à Goma pour «clamer l’innocence» de leur leader.

«Jamais dans l’histoire politique congolaise de ces deux dernières décennies, un acteur aussi important de la scène politique ne s’est retrouvé derrière les barreaux», résument les experts du Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New York.

Le procès du lundi s’est ouvert en «audience foraine», c’est-à-dire délocalisée dans l’enceinte même de la prison de Makala.

Les prévenus, les juges et les avocats portaient des masques qu’ils retiraient pour prendre la parole.

Le virus a franchi la barre des 1.000 cas en République démocratique du Congo (pour 41 décès en date de lundi), avec un important foyer de contagion dans une prison de la capitale.

Un des co-accusés de M. Kamerhe, l’homme d’affaires libanais Samih Jammal, 79 ans d’après l’acte d’accusation, présentait d’évidents signes de faiblesse, presqu’au bord de l’évanouissement.

Assis sur un fauteuil roulant, il est apparu essoufflé au moment de confirmer son identité.

Les avocats de M. Kamerhe ont indiqué qu’ils avaient déposé une demande de remise en liberté provisoire. Une première avait été rejetée mi-avril.

Natif du Sud-Kivu (Est), Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) s’était désisté en faveur de Félix Tshisekedi avant l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, qui a marqué la première alternance pacifique dans l’histoire de la RDC.

Les deux hommes ont scellé un accord politique pour constituer leur plate-forme Cap pour le changement (Cach), qui gouverne la RDC en coalition avec les forces politiques de l’ex-président Joseph Kabila, toujours majoritaires au Parlement.

Cet accord signé à Nairobi en novembre 2018 prévoit que M. Kamerhe, qui a déjà tenté sa chance en 2011, soit candidat à la présidence de la République en 2023.

Le parti de M. Kamerhe compte plusieurs ministres dans ce gouvernement de coalition dont un est également dans le viseur de la justice : le ministre de la Formation professionnelle John Ntumba, également soupçonné de détournement de fonds.

Malgré son arrestation, M. Kamerhe n’a pas démissionné de son poste de directeur de cabinet, ni a été révoqué.

Les poursuites contre Vital Kamerhe entrent dans le cadre d’une vaste enquête anti-corruption supposée marquer le «renouveau» de la justice congolaise dans la lutte contre l’impunité des élites depuis l’indépendance le 30 juin 1960.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : AFP

Photo : Jeune Afrique

 

 

Burkina : Décès du Directeur régional de la communication de la Boucle du Mouhoun

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Burkina : Décès du Directeur régional de la communication de la Boucle du Mouhoun

Ouagadougou, 11 mai 2020 (AIB)  –  Le ministre en charge de la communication Remis Fulgance Dandjinou a annoncé dimanche, le décès le samedi du Directeur régional de la Communication de la région de la Boucle du Mouhoun ,Moumoula Arsène Kayaba.

«J’ai le regret d’annoncer le décès, le samedi 9 mai 2020, à Dédougou, de M. Moumoula Arsène Kayaba, précédemment Directeur régional de la communication et des relations avec le Parlement de la région de la Boucle du Mouhoun», a déclaré dimanche le ministre en charge de la communication Remis Fulgance Dandjinou dans un bref communiqué.

Selon Remis Fulgance Dandjinou, «le ministère vient de perdre un homme expérimenté, un collaborateur courageux et travailleur, un aîné pour les uns et un promotionnaire pour les autres qui a toujours fait montre de disponibilité et d’empathie».

Le ministre Dandjinou a présenté ses «condoléances les plus attristées à sa famille éplorée» et a souhaité que «son âme repose dans la paix éternelle».

Conseiller en science de l’information et spécialisé en télévision Arsène Moumoula Kayaba a durant une décennie occupé la fonction de haut-commissaire de la Bougouriba, du Sourou et du Koupelgo.

Depuis le 28 août 2017, il occupait les fonctions de Directeur Régional de la Communication et des relations avec le Parlement de la Région de la Boucle du Mouhoun.

Il s’en est allé à l’âge de 60 ans des suites de maladie.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Facebook/MCRP

 

 

Chronique 1/3 : Le Coran permet aux Hommes de distinguer la Vérité de l’erreur (Imam)

Chronique 1/3 : Le Coran permet aux Hommes de distinguer la Vérité de l’erreur (Imam)

Ouagadougou, 11 mai 2020 (AIB)-Le Coran permet aux Hommes de distinguer la Vérité de l’erreur, a indiqué l’Imam Inoussa Compaoré, invitant les fidèles musulmans  »à s’empresser » de Le lire et de Le relire en ce saint mois du Ramadan.

                                       »Ramadan, mois du Coran 1/3

Louanges infinies à Allah  pour avoir révélé graduellement le Livre du discernement à Son Serviteur pour qu’il avertisse l’Univers. Louanges infinies à Lui pour Ses innombrables bienfaits. Que Sa paix et Ses bénédictions se déversent abondamment sur Son noble Prophète Mouhammad ainsi que sur ceux qui le suivent.

« Le mois de Ramadan est celui au cours duquel le Coran a été révélé pour guider les hommes dans la bonne direction et leur permettre de distinguer la Vérité de l’erreur » S2V185. Ce verset dénote de la spécificité du rapport que nous devons entretenir avec le Coran en Ramadan. Ce rapport peut se décliner en quelques points.

D’abord, le Coran est un livre comme le dit Allah « Voilà le Livre qui n’est sujet à aucun doute » S2V2. En tant que tel et comme une lettre qui nous est adressé de la part de Celui à qui nous portons un grand amour, nous devons nous empresser à sa lecture. La lecture du Coran est un acte d’adoration qui a beaucoup de mérites et cela, quel que soit ton niveau de lecture.

Selon Aïcha, le Prophète a dit : « Celui qui récite le Coran avec habilité sera avec les anges scribes purs et nobles. Et celui qui récite le Coran avec des difficultés, aura deux récompenses ». Et il ajoute, selon Ibn Mass’oud que « Celui qui récite une lettre du Livre d’Allah aura une bonne action qui sera décuplée. Je ne dis pas ‘‘Alif’’, lam, mim’’ est une lettre, mais ‘Alif’’ (A), est une lettre, ‘‘Lam’’(L) est une lettre et ‘‘Mim’’ est une lettre ».

La récitation du Coran était une des nourritures spirituelles préférées de ceux qui nous ont précédés. Certains terminaient toute sa récitation en un mois alors que d’autre la terminaient chaque dix jours voire, pour d’autres encore, chaque trois jours. Imam Mâlick disait que «  le sort de cette génération ne s’améliorera que par ce qui a amélioré le sort de ses prédécesseurs ».

Pour beaucoup aujourd’hui, le Coran est devenu un objet décoratif dans les bibliothèques, dans les maisons et dans les voitures voire dans les téléphones portables ou dans les ordinateurs sous la forme électronique.

Il y’a, ensuite, la mémorisation du Coran. C’était le premier canal de conservation du Coran et elle a contribué, pour beaucoup, en tant que moyen à la préservation de l’authenticité de Coran. C’est aussi pour cela, que quelle que soit la tendance idéologique ou politique de l’Islam, c’est exactement le même Coran qui est utilisé puisqu’il n’y en a pas deux.

Selon Ibn Abbas, le Prophète nous informe que « Celui qui ne retient, dans son cœur, aucune lettre du Coran, est comparable à une maison où on ne retrouve pas de meubles ». Il ajoute qu’au jour de la résurrection, on dira à celui qui récitait le Coran, « Récite et monte (comme tu récitais en psalmodiant dans le bas monde), car ta place sera là où tu réciteras le dernier verset que tu connais ».

Combien sommes-nous, musulmans depuis des années, à ne même pas savoir lire le Coran ou à bien réciter la Fatiha, pourtant obligatoire pour la validité de la prière ? Dans nos maison, combien ne dépensons nous pas pour que nos enfants apprennent d’autres sciences aussi utiles les unes que les autres, mais quelle place réservons-nous au Coran dans leur processus d’apprentissage et d’éducation ? Allah nous vienne seulement en aide. A suivre.

NB : La foi musulmane est une foi active qui impose un devoir de présence ».

Dr Inoussa COMPAORE

Imam à l’AEEMB et au CERFI

Tel : 70 95 91 28

Email : nouscom@yahoo.fr

 

 

 

 

Eddie Komboïgo et Covid-19, en vedette dans la presse burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Eddie Komboïgo et Covid-19, en vedette dans la presse burkinabè

Ouagadougou, 11 mai 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi abordent l’actualité concernant le coronavirus (Covid-19), sans oublier de commenter largement, l’élection de Eddie Komboïgo, la veille, comme candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition) à la prochaine présidentielle.

«Présidentielle 2020: Eddie Komboïgo pour défendre les couleurs du CDP», arbore à sa Une, le quotidien privé Le Pays qui informe que la désignation du candidat de l’ex-parti au pouvoir à la présidentielle a eu lieu, hier dimanche à Ouagadougou, par un collège  mis en place à cet effet.

Le journal fait remarquer qu’en absence de consensus, il (Eddie Komboïgo) a obtenu 133 voix contre 21 pour son adversaire, le député Yahaya Zoungrana.

«Quant à Mahamadi Kouanda, sa candidature a été rejetée pour manque de certificat de nationalité et de casier judiciaire selon certains membres du parti», relate Le Pays.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, souligne que «Mahamadi Lamine Kouanda,  qui était initialement sur la ligne de départ, a  vu son dossier de candidature invalidé parce qu’incomplet».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya affiche: «Primaires aux CDP: Eddie Komboïgo sans coup férir», là où Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne: «Course pour le palais de Kosyam: Eddie Komboïgo,  porte-étendard du CDP».

Le Quotidien, autre journal privé, se contente de titrer: «Candidat du CDP à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020: Eddie Komboïgo plébiscité par le collège électoral».

Le même quotidien évoque l’actualité  relative au coronavirus, signalant que «l’OMS apporte un appui matériel d’une valeur de 38 millions 800 mille F CFA».

Pour sa part, L’Observateur Paalga revient sur report de la reprise des cours au Burkina Faso, soulignant la «difficile équation pour le mathématicien Ouaro (Stanislas, ministre de l’éducation)».

Dans son éditorial intitulé: «Rester vigilant», Sidwaya rappelle qu’après la levée de la quarantaine des villes touchées par le COVID-19, le Premier ministre, Christophe Dabiré, a annoncé, le mardi 5 mai dernier, l’allègement des restrictions de libertés en vue de permettre la relance de l’activité économique.

Pour l’éditorialiste, «l’autre mesure-barrière spéciale à observer dans le processus d’allègement est la discipline, pour ne pas brûler par les deux bouts les résultats acquis» car, conclut-il, «ce serait bien dommage que l’on retourne à la case-départ».

Agence d’information du Burkina

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