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Côte d’Ivoire: Léger remaniement du gouvernement à six mois de la présidentielle

Ouagadougou, 13 mai 2020 (AIB)-Le gouvernement ivoirien a connu mercredi, un léger remaniement marqué par le remplacement de deux personnalités qui s’étaient opposées à la désignation du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly comme candidat du pouvoir à la prochaine présidentielle.

Le remaniement est marqué par le remplacement de deux personnalités qui s’étaient opposées à la désignation en mars du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly comme candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à la prochaine présidentielle prévue dans six mois.

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI-parti allié), Albert Mabri Toikeusse, est remplacé par Adama Diawara, selon le décret lu par le secrétaire général de la présidence Patrick Achi et diffusé à la télévision publique.

Marcel Amon Tanoh qui avait démissionné en mars pour marquer son désaccord, est désormais officiellement remplacé aux Affaires étrangères par Aly Coulibaly, qui assurait déjà l’intérim depuis deux mois.

Le numéro deux de l’UDPCI, Albert Flindé, favorable à Amadou Gon Coulibaly, devient ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur.

Roger Adom, fils du roi d’Abengourou, chef traditionnel influent de l’est de la Côte d’Ivoire, entre au gouvernement comme ministre de la Modernisation de l’administration.

La télévision publique ivoirienne a, par ailleurs, diffusé dans son journal de 13H00, un entretien en vidéo-conférence entre le président Ouattara et le Premier ministre, qui se repose en France après un examen de coronarographie et la pose d’un stent.

«Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly va très bien. Il se repose», avait assuré dimanche le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.

Agé de 61 ans, M. Gon Coulibaly a subi une opération du cœur il y a plusieurs années.

Malgré la fermeture des frontières, il avait quitté Abidjan pour rejoindre l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière le 2 mai, officiellement pour «un contrôle médical».

La présidence ivoirienne a indiqué qu’il serait de retour dans son pays après «quelques semaines».

L’élection présidentielle est toujours prévue pour fin octobre, malgré l’épidémie de coronavirus, avait également annoncé le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

Source : AFP

Photo d’archive:  Jeune Afrique

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