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Burkina : Le second Compact de 247 milliards de FCFA bientôt validé

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Burkina : Le second Compact de 247 milliards de FCFA bientôt validé

Ouagadougou, 26 juin 2020 (AIB)-Le second Compact de 247 milliards pour le Burkina Faso, devrait bientôt être validé par le Congrès américain, a appris l’AIB vendredi.

«Le second Compact au profit du Burkina Faso sera agréé dans les prochains jours par le Congrès américain, avant sa signature officielle entre les deux parties», a indiqué jeudi la présidence du Faso sur sa page Facebook.

Ce soutien de plus de 247 milliards de FCFA va s’étaler sur cinq ans.

« Je tiens à réitérer que nous ferons le maximum pour mériter toujours cette confiance » du Millenium Challenge Corporation (MCC), a affirmé le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, mercredi, lors d’une visioconférence avec le directeur général du MCC.

En rappel, le Burkina Faso a bénéficié d’un premier compact entre le 31 juillet 2009 et le 31 juillet 2014, d’un montant de 481 millions de dollars.

Agence d’Information Burkinabè

GY/ata/ak

Crédit photo: présidence du Faso

 

 

 

En trois ans, le Japon a appuyé le Burkina avec 100 milliards de FCFA (Ambassadeur)

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En trois ans, le Japon a appuyé le Burkina avec 100 milliards de FCFA (Ambassadeur)

Ouagadougou, 26 juin 2020 (AIB) – Le Japon a soutenu en trois ans, le Burkina Faso à hauteur de 100 milliards de FCFA, a affirmé vendredi l’ambassadeur nippon en fin de mission, Tamotsu Ikezaki.

Au cours des trois années passées, ce sont « près de 100 milliards de FCFA (qui ont été) mobilisés pour soutenir le Plan national de développement économique et social (PNDES) et soulager les personnes vulnérables au Burkina Faso », a déclaré le diplomate japonais Tamotsu Ikezaki.

«Notre coopération a concerné les secteurs clés de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, de la sécurité et s’est renforcée à travers l’humanitaire tout en innovant sur la construction d’infrastructures routières et l’introduction de l’énergie solaire en milieu rural», a précisé Tamotsu Ikezaki.

L’ambassadeur nippon s’exprimait vendredi lors d’une cérémonie d’au-revoir organisée à Ouagadougou par le ministère burkinabè en charge des Affaires étrangères.

«C’est un grand ami du Burkina Faso qui va nous quitter parce que nous avons eu trois années intenses au niveau des relations entre le Japon et le Burkina Faso», a soutenu le ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères Alpha Barry.

Au nom du président du Faso, Alpha Barry a élevé l’ambassadeur Tamotsu Ikezaki au rang d’Officier de l’ordre des Etalons.

Selon Alpha Barry, l’ambassadeur Tamotsu Ikezaki «a travaillé énormément pour le renforcement des relations entre nos deux pays».

Le 23 juin 2020, le diplomate a été reçu par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré à qui il est allé dire au revoir avant de faire valoir ses droits à la retraite, après 40 ans de carrière.

Sous son mandat d’ambassadeur au Burkina Faso, le président Kaboré a effectué deux visites au Japon, l’une officielle en novembre 2018, et la seconde à la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-7) à Yokohama en août 2019.

Agence d’information du Burkina

WIS/GY/ata/ak

Crédit photos : Ministère burkinabè des Affaires étrangères

 

 

 

 

Kongoussi : Le ministère de l’Agriculture offre du matériel à la coopérative Tarwend Panga

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Kongoussi : Le ministère de l’Agriculture offre du matériel à la coopérative Tarwend Panga

Kongoussi(AIB)-Le ministère de l’Agriculture a offert le 23 juin 2020, aux productrices de niébé de la coopérative Tarwend Panga, quatre charrettes, quatre brouettes, quatre charrues et des sacs en plastique pour la conservation des récoltes.

La Direction générale de la promotion de l’économie rurale (DGPER) du ministère burkinabè en charge de l’Agriculture a offert du matériel agricole à la coopérative Tarwend Panga des productrices de niébé du Bam, le 23 juin 2020 à Kongoussi.

Le don composé de quatre charrettes, de quatre brouettes, de quatre charrues et des sacs en plastique pour la conservation des récoltes, vise à promouvoir la production du niébé dans la province du Bam.

En présence du secrétaire général de la province du Bam Tegwendé Armand Dambré, le matériel a été remis aux groupements de femmes membres de la coopérative des communes de Kongoussi, Tikare, Zimtanga et Guibaré.

Chaque commune a reçu une charrette, une brouette, une charrue et des sacs en plastique.

Le directeur provincial de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques du Bam Yacouba Ouédraogo a invité les bénéficiaires du don à utiliser le matériel reçu conformément aux objectifs de la coopérative.

«Le don est destiné à une union de coopérative de productrices du niébé. C’est du matériel collectif destiné à l’union. Généralement, les unions ont besoin de charrettes de brouettes et de sacs pour le transport et le conditionnement du niébé en fin de campagne. C’est pourquoi le ministère est venu à leur secours afin qu’elles puissent disposer de production de qualité » a expliqué le premier responsable de l’Agriculture du Bam.

Pour la présidente de la coopérative Némata Ouédraogo, le matériel reçu, permettra aux bénéficiaires, d’accroître leur production à partir de cette année.

Elle a également remercié les responsables du ministère de l’agriculture et de la DGEPER pour le soutien et formulé le souhait que le don puisse toucher prochainement toutes les neuf communes du Bam.

Quant à la présidente d’honneur Awa Ouédraogo, elle se dit combler de voir la coopérative bénéficier d’un soutien du ministère de l’agriculture.

«Je suis plus que émue ce matin parce que le ministère de l’Agriculture avait l’habitude de soutenir l’Union Namanebgzanga pour promotion de la filière niébé au Bam.  Mais comme nous avons pris de l’âge, nous avons passé le témoin à la jeune génération pour continuer notre combat.

Et c’est cette jeune structure qui est la coopérative Tarwend Panga qui a aussi remplacé l’union Namanegbzanga que je présidais. C’est pourquoi je me réjouie de ce geste et remercie le ministère de l’agriculture pour cela. Nous allons continuer à conseiller les femmes pour une bonne utilisation du matériel reçu», a-t-elle expliquée.

En rappel, la coopérative Tarwend penga compte plus de 2000 femmes issues des 9 communes du Bam. La coopérative a pour mission la production, la transformation et la commercialisation du niébé au Bam.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

 

 

 

CHR de Koudougou : L’équipe médicale chinoise a repris ses consultations régulières

Le chef de la mission, l’orthopédiste Hongbo Wang est en pleine consultation.

CHR de Koudougou : L’équipe médicale chinoise a repris  ses consultations régulières

L’équipe médicale chinoise du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) s’est rendue, le mercredi 17 juin 2020 au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou. La délégation a remis du matériel et procéder à une consultation des patients.  

La santé des burkinabè est l’une des priorités de l’équipe médicale chinoise du centre hospitalier universitaire de Tengandogo.  Après le geste humanitaire de Tuili, un village situé dans la commune de Kombissiri, les Chinois continuent d’apporter leur soutien dans toutes les régions du Burkina Faso.

En effet, la fermeture des frontières à cause de la maladie à coronavirus avait ralenti leurs activités. Les experts chinois ont repris de plus belle leurs activités. Ce mercredi 17 juin 2020, ils étaient au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou.

Ils sont allés apporter leur soutien aux patients. Toute chose qui marque le partenariat entre le pays des hommes intègres et celui de l’Empire du Milieu.

Pour le chef de la mission, l’orthopédiste Hongbo Wang, le CHR de Koudougou a été construit par le gouvernement chinois. C’est pourquoi selon lui, son équipe s’est engagée à travailler pour le bien-être des populations de la région du Centre-ouest.

« Cet engagement répond à l’appel  du Président Xi Jinping lors du forum sur la coopération sino-africaine. A cette réunion, il a proposé huit initiatives majeures dont la sixième est liée à la promotion de la santé publique », a-t-il fait savoir.

Ces matériels vont servir à prendre en charge les patients.

Composée de spécialistes dont un orthopédiste, un gastroentérologue, un praticien de la médecine traditionnelle chinoise, un anesthésiste, un pneumologue, l’équipe a pu examiner de nombreux cas. Il s’agit des plaies infectées chroniques, la ostéomyélite chronique, des fractures des os, la dégénérescence de rachis lombaire etc.

Pour témoigner cette action solidaire au profit des burkinabè, l’équipe a également remis des médicaments et des matériels au CHR de Koudougou pour la prise en charge des patients.

Ces dons d’une valeur d’un million FCFA sont composés notamment des produits traditionnels chinois, de tensiomètres, de l’ibuprofène a précisé M.Wang.

Lire la vidéo de la remise : https://www.youtube.com/watch?v=fJUX4tU2W84

Outre ce geste humanitaire, l’orthopédiste a fait savoir que l’équipe organise des activités au sein du CHU-T et dans les zones rurales du pays.

De l’avis du Directeur des ressources humaines, Honoré Nabaloum, par ailleurs le représentant du Directeur général du CHR de Koudougou, l’équipe a apporté un don en équipement de protection, et en médicament qui vont bientôt renforcer leurs capacités opérationnelles d’intervention.

«Ce don va permettre de renforcer l’offre de soins, de nos patients, aussi bien pour les malades hospitalisés. Nous avons reçu des équipements de protection et de produit liquide dans la lutte contre la maladie de la covid-19 » s’est –il réjouit. La reprise des consultations, a-t-il précisé témoigne la volonté de la Chine pour la prise en charge dans «nos» populations.

Omar BARRO (Collaborateur)

Côte d’Ivoire : Des pluies diluviennes causent d’importants dégâts matériels

Côte d’Ivoire-Inondations-Dégâts

Côte d’Ivoire : Des pluies diluviennes causent d’importants dégâts matériels

Ouagadougou, 25 Juin 2020 (AIB)-D’imposantes pluies diluviennes ont causé ce jeudi, à Abidjan en Côte d’Ivoire, des dégâts matériels dans des habitations et autres magasins touchés par les inondations, a constaté l’Agence ivoirienne de presse (AIP).

Selon l’AIP, les pluies diluviennes de ce jeudi, ont emporté ou déplacé des véhicules. Des habitations se trouvent sous les eaux et des voies sont fermées, rendant périlleux le déplacement des populations à Abidjan.

De la grande voie allant d’Adjamé à la commune du Plateau (boulevard de Gaulle), en passant sous le pont d’Agban, un flot d’eau ruisselant en croissance empêchait les véhicules de s’y aventurer.

L’AIP a également constaté un attroupement remarquable de véhicules légers et lourds pris en maille par des eaux circulant en grande force.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Tiémoko Touré a invité ce jeudi, «les populations vivant dans les zones à risques à les quitter sans délai».

Selon lui, le conseil des ministres du jour «a instruit le ministre chargé de la Solidarité, et l’ensemble des ministres concernés à prendre les dispositions nécessaires en vue d’apporter la compassion et le soutien du gouvernement aux populations sinistrées, d’assister les familles des victimes et d’aider les personnes déplacées à se reloger».

Une pluie similaire a provoqué un éboulement le jeudi dernier dans la commune d’Anyama et causé 17 morts et 19 blessés selon un bilan officiel du préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi Irié.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

 

 

Burkina : Une brigade mobile d’alerte annoncée pour structurer le secteur du commerce

Burkina-Commerce-Economie-Organisation

Burkina : Une brigade mobile d’alerte annoncée pour structurer le secteur du commerce

Ouagadougou, 25 Juin 2020 (AIB)-Une brigade mobile d’alerte pour structurer le secteur du commerce sera mise en place au cours d’un atelier de trois jours, de la faitière des organisations socio-professionnelles du Burkina (FOSPB), rapporte ce jeudi le quotidien Sidwaya. 

Selon le secrétaire général du Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B) Roch Donatien Nagalo, dans les colonnes de Sidwaya du jeudi, «la brigade ne prendra pas de sanctions» mais va «contribuer à résoudre les problèmes qui minent le développement» de leurs activités.

Il a expliqué que le secteur du commerce connait un désordre marqué par la «concurrence déloyale, la fraude et la mauvaise qualité des produits».

«Aujourd’hui, vous verrez des gens qui sont grossistes, détaillants et demi-grossistes, chose qui ne profite pas aux petits commerçants», a-t-il affirmé.

Il s’est inquiété de l’installation des multinationales, qui risque de «vouer à l’échec» l’économie locale, si les commerçants ne forment pas «une équipe solide pour s’organiser».

Selon Roch Donatien Nagalo, «quand toutes les organisations vont valider l’existence de cette brigade, il y aura des unités d’intervention sur tout le territoire national avec l’appui des structures étatiques telles que la police et la douane».

L’atelier de la faitière des organisations socio-professionnelles du Burkina se tient du mercredi au vendredi à Ouagadougou à la suite de l’assemblée générale de la FOSPB tenue en mai dernier.

Agence d’Information du Burkina

GY/Wis

 

Manga : une association offre 154 lampes solaires rechargeables pour contrer la COvid-19

Le Directeur régional de la Santé du Centre-sud, Didier Dipama (gauche), s’est réjoui du geste de ISAEDD.

Manga : une association offre 154 lampes solaires rechargeables pour contrer la COvid-19

Manga, (AIB)-L’association Solidarité Internationale pour l’Accès à l’Energie et au Développement durable (ISAEDD) a remis, le mercredi 24 juin 2020, à Manga, des appareils d’éclairage et de charge, d’une valeur 3 880 000 FCFA aux formations sanitaires de la région du Centre-sud, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.

L’association Solidarité Internationale pour l’Accès à l’Energie et au Développement durable (ISAEDD) veut apporter sa contribution à l’amélioration des conditions de travail des agents de santé du Centre-sud, engagés, au premier rang, dans la lutte contre la Covid 19.

Les responsables de la structure ont remis, à cet effet, le mercredi 24 juin 2020, à Manga, 154 lampes solaires rechargeables à la direction régionale de la Santé du Centre-sud.

Le matériel dont la valeur totale est estimée à 3 880 000 FCFA est destiné à l’ensemble des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) de la région, en raison d’un appareil par formation sanitaire.

Il s’agit d’outils multifonctionnels rechargeables au solaire et à l’énergie électrique et qui offrent, en plus de l’éclairage, la possibilité de charge de téléphones et des tablettes.

Vendus au prix de 22 000 FCFA l’unité sur le marché, les lampes solaires offertes aux CSPS ont une durée de vie d’au moins cinq (5) ans, une bonne capacité de résistance au choc et une autonomie variant de 12 à 38 heures, a confié le président de l’ISAEDD, Boureima Kabré.

Sur la genèse du geste, M. Kabré a expliqué que c’est en collaboration avec leur partenaire allemand, la Fondation Little Sun, que l’engagement a été pris de doter les CSPS en matériel d’éclairage.

«Nous avons réfléchi à la façon dont nous pouvons apporter une solution à la pandémie de la Covid 19 en terme d’énergie et c’est ainsi que nous avons décidé de poser cet acte pour permettre au CSPS non seulement de rester connectés avec la hiérarchie en cas de besoin mais aussi de disposer d’éclairage, à tout moment », a-t-il noté.

2 La valeur du lot est estimée à 3 880 000 FCFA.

Outre ce motif, il était question également, a signifié le président de l’ISAEDD, de répondre à l’appel à la solidarité du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour barrer la route à la pandémie de la Covid 19 et à son corolaire d’inconvénients.

Pour le directeur régional de la Santé du Centre-sud, Didier Dipama, l’acquisition du matériel apporte une bouffée d’oxygène aux formations sanitaires, confrontées, souvent, à des discontinuités de fourniture d’énergie et, quelquefois, à l’absence d’appareils d’éclairage.

«Ce geste nous enlève vraiment une épine du pied en ce sens qu’il va permettre aux acteurs de la santé de bien mener leurs activités notamment celles qui se déroulent la nuit», a-t-il fait savoir.

Créée en 2011, l’ISAEDD œuvre principalement pour l’accès inclusif à l’énergie notamment renouvelable en milieu rural et péri-urbain.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

mzango18@gmail.com

Les énergies renouvelables créent trois fois plus d’emplois que les combustibles fossiles (rapport)

Les énergies renouvelables créent trois fois plus d’emplois que les combustibles fossiles (rapport)

Ouagadougou, 25 juin 2020 (AIB)-Dans le cadre de la reprise économique durable, d’après Covid, les investissements dans les énergies renouvelables pourraient créer trois plus d’emplois que dans les combustibles fossiles, selon un rapport de l’IRENA rendu public mercredi.

«Chaque million de dollars (USD) investi dans les énergies renouvelables créerait trois fois plus d’emplois que la même somme investie dans les combustibles fossiles», indique mercredi l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) dans un rapport.

Le rapport présente un plan pour la résilience, le développement et l’égalité avec des mesures de relance immédiates pour les trois prochaines années (2021-2023) ainsi que des mesures pour une perspective de reprise à moyen terme en 2030 s’étendant sur la prochaine décennie.

Selon l’IRENA, sur une base annuelle, l’augmentation des dépenses énergétiques publiques et privées à hauteur de 4 500 milliards de dollars US par an, permettrait de stimuler l’économie mondiale de 1,3 % supplémentaire, avec la création de 19 millions d’emplois additionnels dans la transition énergétique d’ici à 2030.

L’agence intergouvernementale précise que le nombre d’emplois dans les énergies renouvelables pourrait tripler, atteignant 30 millions d’ici 2030.

«La crise actuelle a démontré que les énergies renouvelables représentaient les sources d’énergie les plus résilientes», a déclaré le directeur général de l’IRENA Francesco La Camera.

Pour l’IRENA, les gouvernements peuvent combiner les besoins immédiats de stimulation de l’économie avec les objectifs de décarbonisation et de développement durable à moyen et long terme, en prenant des décisions en matière de politique et de dépenses publiques axées sur la transformation énergétique.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Source : communiqué de presse IRENA

 

 

 

 

 

Droits humains : Des OSC du  Bazèga s’organisent en réseau

Droits humains : Des OSC du  Bazèga s’organisent en réseau

Kombirissi, (AIB)-Les membres des OSC féminines et jeunes de la province du Bazèga sous l’impulsion de l’ONG Manitese, se sont rencontrés ce mercredi 24 juin 2020 à Kombissiri pour la mise en place du bureau du réseau provincial pour la promotion et la protection des droits humains.

La promotion des droits humains et particulièrement ceux des femmes et des jeunes est une des priorités du gouvernement du Burkina Faso.

Toutefois, malgré les efforts consentis dans le domaine et l’existence d’instruments juridiques internationaux et nationaux, de nombreux cas de violations de droits de ces couches vulnérables demeurent un problème d’actualité.

L’ONG Manitese à travers le projet « Services sanitaires, services communaux d’état civil et OSC pour la promotion sociale des droits des femmes et des enfants » a réalisé en août 2019, un diagnostic des OSC féminines et jeunes intervenant dans le domaine des droits humains.

Ce travail qui s’est effectué dans les régions du Centre, du Centre-sud et du Plateau central vise à renforcer leur capacité pour un meilleur respect des droits humains en général et ceux des jeunes et des femmes en particulier.

Dans le cadre de ce renforcement de capacité, il est prévu une mise en réseau des OSC au niveau provincial. A cet effet, une première rencontre qui a eu lieu en mars 2020, a abouti à la mise en place d’un comité chargé de l’élaboration des textes relatifs au réseau.

Le rendez-vous de Kombissiri qui constitue la deuxième étape, selon la coordonnatrice de l’ONG Manitese, Habibou Kabré, a consisté à l’adoption des textes et la mise en place de l’organe dirigeant du réseau provincial du Bazèga, avec à sa tête Innocent Z. Bagoro. L’objectif de ce réseau a indiqué Habibou Kabré est de permettre aux OSC de mieux s’organiser et de mettre en synergie leurs actions dans le but de la protection et de la promotion des droits humains dans la province.

Environ une quarantaine de participants venus des communes de Kombissiri, Ipelcé, Gaongo et Saponé ont pris part à cette rencontre qui a permis de mettre en place le bureau  de la coordination du réseau provincial du Bazèga fort de 13 membres issus de 13 OSC.

Pour une bonne exécution des actions que le réseau aura à entreprendre, la coordonnatrice Habibou Kabré a rassuré les membres du réseau, de l’appui du consortium d’ONG que sont Manitese, ASMADE, la FENAFER-B, la Fondation ACRA et la communauté Sant’ Egidio pour la mise en œuvre du projet « Services sanitaires, Services communaux d’état civil et OSC pour la promotion sociale et les droits des femmes et des enfants ».

La coordonnatrice de l’ONG Manitese dit aussi solliciter l’accompagnement des autorités et des populations locales de la province pour permettre au réseau de mieux réussir sa mission. La directrice provinciale de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire du Bazèga, Olivia Millogo/Yaméogo qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, se dit très satisfaite de la mise en place de ce réseau provincial de promotion et de protection des droits humains.

La même activité qui s’est tenue le 23 juin 2020 à Manga dans la  province du Zoundwéogo   et le 25 juin à Pô dans le  Nahouri a également permis la mise en place des organes dirigeants des réseaux provinciaux dans ces localités.

 Agence d’information du Burkina

  1. Pascal TIENDREBEOGO

 

Burkina/Sociétés d’Etat : Le Premier ministre se réjouit d’une performance de 8,73% en 2019

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Burkina/Sociétés d’Etat : Le Premier ministre se réjouit d’une performance de 8,73% en 2019

Ouagadougou, 25 Juin 2020 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré s’est réjoui jeudi, de l’accroissement en 2019, du chiffre d’affaires des sociétés d’Etat, de 8,73%.

«Le chiffre d’affaires global de l’ensemble des sociétés (d’Etat) s’est accru de 8,73% par rapport à 2018. En termes de résultats net, il s’agit d’un accroissement de 10,99%» s’est réjoui jeudi le premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Le chef du gouvernement s’exprimait à Ouagadougou, à la 28è session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat.

Selon lui, «ces performances ont permis d’améliorer la contribution des entreprises publiques au budget national, qui est passée de 332,097 milliards en 2018 à 335,590 milliards de F CFA en 2019, soit une augmentation de 3,493 milliards de F CFA».

«Ces avancées significatives démontrent que les sociétés d’Etat sont parfaitement en mesure de produire des résultats positifs en se soumettant rigoureusement aux bonnes règles d’administration et de gestion», a-t-il indiqué.

Il a donc encouragé les structures dirigeantes et de supervision des sociétés d’Etat «à s’investir davantage dans l’amélioration continue de leurs performances afin de contribuer significativement à l’économie nationale».

Malgré ces «résultats globaux», le chef du gouvernement relève «des difficultés au niveau de quelques (…) sociétés publiques». «Sur 21 entreprises, 03 sont déficitaires contre six 06 en 2018» a-t-il indiqué.

Il s’agit de la Minoterie du Faso (MINOFA), de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) et de la Société Nationale d’Aménagement des Terres Rurales (SONATER).

«Le déficit cumulé de ces sociétés en difficultés est ressorti à 704 millions de F CFA en 2019», a-t-il affirmé.

Il a donc exhorté les structures dirigeantes et de supervision de ces sociétés d’Etat «à redoubler d’ardeur en vue d’améliorer les résultats des exercices futurs».

Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, «la viabilité et la prospérité des sociétés ne peuvent véritablement s’inscrire dans la durée que si celles-ci disposent d’une réelle capacité interne à réaliser de nouveaux investissements».

C’est pourquoi, il a déploré que le taux d’exécution du budget des investissements en 2019, soit «seulement à 46,39%» alors que «le taux d’accroissement des charges courantes a atteint 8% entre 2018 et 2019».

Le Premier ministre Dabiré a donc invité les sociétés d’Etat à «la maîtrise des charges de fonctionnement, en l’occurrence celles de personnel» et à «dégager des marges de manœuvres importantes en vue d’augmenter les capacités d’investissements structurants» de leurs entreprises.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

 

 

 

 

Burkina: Le matériel “Energies renouvelables” de faible qualité paupérise davantage les populations (études)

Burkina: Le matériel “Energies renouvelables” de faible qualité paupérise davantage les populations (études)

Ouagadougou, 25 juin 2020 (AIB)-La faible qualité du matériel Energies renouvelables, disponible sur le marché, paupérise davantage les populations en particulier celles vivant en milieu rural, selon quatre études rendues publiques le 19 juin 2020 à Koudougou par l’Organisation Néerlandaise de Développement au Burkina Faso (SNV-BF) et ses partenaires.

Dans le cadre du projet «Voice for Change Partnership», l’Organisation Néerlandaise de Développement au Burkina Faso (SNV-BF) et l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), en partenariat avec neuf organisations de la société civile (OSC), ont initié quatre études.

Ces quatre études ont porté sur différents sous-thèmes à savoir : «L’étude sur l’état de lieu de l’offre de formation en énergie renouvelable au Burkina Faso» et l’«Etude nationale sur la formation de niveau intermédiaire (CQB, CQP, BQP, CAP, BEP, BAC) en énergie renouvelable au Burkina Faso».

Il y a eu également «l’Etude sur la relation entre la formation et la qualité du service offert en énergie renouvelable au Burkina Faso », et enfin « Etude sur les opportunités d’emplois dans le secteur de l’énergie renouvelable surtout en milieu rural au Burkina Faso».

Ces études montrent que les produits et services de basse qualité en énergies renouvelables sont les plus demandés, à cause de leurs prix bas et de la faible connaissance des consommateurs et des techniciens.

Cependant, la faible qualité est souvent plus coûteuse car ayant une vitesse de renouvellement et un coût d’entretien intuitivement plus élevés.

Aussi, le choix de la faible qualité contribue à maintenir les populations surtout en milieu rural dans leur situation de pauvreté absolue.

Toutefois, l’indisponibilité des produits et services de qualité, l’ignorance, et tout autre facteur, pourraient expliquer cette préférence des populations rurales pour les produits et services en énergies renouvelables (ER) de basse qualité.

                                                   

                                                 Que retenir de l’étude ?

L’étude a révélé que seulement 14,37% des personnes enquêtées utilisent actuellement des équipements/services en ER. On note seulement 6,62% pour les foyers améliorés, 4,32% pour les kits et lanternes solaires (éclairage) et 1,18% pour les équipements à application productive (Motopompe solaire, Congélateur/Frigo solaire, Pompage d’eau solaire).

Par ailleurs, 37,10% des personnes enquêtées se disent disposées actuellement à acquérir des lampes et kits solaires (éclairage +recharge de téléphone).

Pour les équipements à usage productive (couveuse/ Eleveuse solaire, motopompe et Congélateur/Frigo solaire, bio digesteurs), 2,48% affichent leur intention d’en acquérir maintenant.

Quant à la capacité de se doter des équipements en énergie renouvelable, 25,54% de l’échantillon, disent n’avoir même pas les moyens d’acheter un équipement/service ER.

Cependant, si les conditions d’acquisition sont facilitées (payements échelonnés), ils peuvent se permettre au moins un système solaire.

Agence d’information du Burkina

fk-cm/ata/ak

Lire la version détaillée (cliquez)

 NB: Photo à la Une: illustration AFP.

 

 

 

 

Les quotidiens burkinabè à fond sur la lutte contre le terrorisme et la liberté de presse

Burkina Faso-Presse-Revue

Les quotidiens burkinabè à fond sur la lutte contre le terrorisme et la liberté de presse

Ouagadougou, 25 juin 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce jeudi, commentent largement la libération du journaliste béninois, Ignace Sossou et reviennent sur l’actualité nationale relative à la lutte contre le terrorisme.  

«Insécurité au Burkina: Le général Miningou sur le front Est», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso qui renseigne que le Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), Moïse Miningou, en compagnie de plusieurs officiers, était en visite, mardi dernier, dans la région de l’Est.

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, renseigne que le Mouvement +Plus rien ne sera comme avant+ (M/PRSCA), face à la presse, hier mercredi à Ouagadougou, a exigé «le démantèlement des camps de réfugiés» pour lutter contre le terrorisme.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya titre: «Lutte contre l’insécurité dans la Boucle du Mouhoun: l’Assemblée nationale en quête d’informations».

Ce journal rapporte que le 6e vice-président de l’Assemblée nationale, Julien Kouldiati, a procédé à l’ouverture de la rencontre régionale de la Boucle du Mouhoun sur la situation sécuritaire et des déplacés internes, le mercredi 24 juin 2020 à Dédougou.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, reprend les propos du gouverneur de la région, Sié Edgar Sou qui déclare: «La résilience des populations et la détermination des FDS sont nos armes».

Le même quotidien commente la libération, hier mercredi à Cotonou, du journaliste béninois de Bénin Web TV, sous le titre: «Libération Ignace Sossou: six mois de prison pour rien».

Le journal rapporte que «c’est donc un homme visiblement soulagé, accueilli à sa sortie de prison par une foule de journalistes, qui a tenu tout de suite à saluer ses confrères et l’ensemble des organisations qui n’ont pas, il est vrai, marchandé leur soutien depuis décembre 2019».

L’Observateur Paalga croit savoir que les malheurs de Sossou commencent quand, «au cours d’un séminaire organisé par CFI, il relaie sur ses pages Facebook et Twitter les propos du procureur Mario Métonou plutôt critiques vis-à-vis de l’attitude du pouvoir béninois sur la liberté d’expression».

«En vérité, bien plus que le procès d’un journaliste, c’est celui d’un régime qui a été fait ces six derniers mois, tant depuis l’arrivée de Patrice Talon au pouvoir, on a le sentiment que le phare de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de la liberté de la presse est en train de pâlir», commente le confrère.

C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, arbore: «Libération du journaliste Ignace Sossou au Bénin: N’empêche sous Talon, la démocratie et la liberté de presse ont reculé».

Ce journal privé fait observer que «Ignace Sossou se souviendra toute sa vie de cette parenthèse carcérale pour avoir tout simplement fait son travail».

Agence d’information du Burkina

Secrétariat général du Boulkiemdé : Edith Yaméogo cède sa place à Firmin Bamas

Secrétariat général du Boulkiemdé : Edith Yaméogo cède sa place à Firmin Bamas

Koudougou, 24 juin 2020 (AIB)- L’administratrice civile Marie Edith Yaméogo, admise à la retraite après 34 ans de service dont les 6 derniers au poste de secrétaire générale de la province du Boulkiemdé (Ouest, 100km), a cédé sa place mercredi, à Emile Firmin Bamas.

Le Boulkièmdé a un nouveau Secrétaire général. Nommé en conseil des ministres le 3 juin 2020 dernier, Emile Firmin Wulfran Bamas a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions ce mercredi 24 juin 2020.

Il succède, à ce poste, à Marie Edith Yaméogo. Cette administratrice civile, admise à la retraite, a servi l’Etat pendant 34 ans, dont les 6 derniers passés au secrétariat général du Boulkièmdé.

Mme Yamoégo a remercié ses désormais ex-collègues pour leur « franche collaboration ». Ceux qui, selon elle, lui a permis d’exécuter ses missions et engrangés des résultats. Elle a affirmé sa disponibilité à toujours les accompagner. « Les portes de ma maison resteront toujours ouvertes », a-t-elle dit.

Ses collaborateurs ont loué les mérites d’une SGP (Secrétaire général de la province) disponible, rigoureuse, attachée au travail bien fait.

Elle aura insufflé une nouvelle dynamique dans la coordination des activités provinciales du Boulkiemdé. «Ce fut une chance de travailler avec elle », a admis le préfet de Nandiala, Sidonie Oubda.

Le Haut-commissaire Abraham Sondo a également rendu hommage à une travailleuse pour son « immense contribution à la stabilité des structures étatiques dans le Boulkiemdé et pour son accompagnement loyal, sincère et franc ». Elle est de ceux qui travaillent et abandonnent le mérite à d’autres personnes, foi de Abraham Sondo.

Au nouveau promu Emile Firmin Wulfran Bamas, il a souhaité pleins succès et beaucoup de courage pour relever « le grand défi » qui est de remplacer Mme Yaméogo au poste du SGP. Il lui a demandé de mettre en avant ses qualités professionnelles et humaines et lui rassurer de sa disponibilité à l’accompagner.

Emile Firmin Bamas a traduit sa reconnaissance aux autorités pour la confiance placée en sa personne et a promis de relever les missions à lui confiées.

Agence d’information du Burkina

Carine MILLOGO

(Stagiaire)

 

Burkina : 15 nouveau cas, 1 guérison

Burkina-Coronavirus-Bilan

Burkina : 15 nouveau cas, 1 guérison

 Ouagadougou, 24 juin 2020(AIB)- 15 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés lundi au Burkina Faso, mais également 1 guérison et 00 décès, rapporte le Service d’information du gouvernement(SIG).

278 échantillons dont 14 cas suspects et 2 contrôles ont été analysés le lundi 22 juin 2020 au Burkina Faso.

Les résultats donnent 12 nouveaux cas importés et 03 cas à transmission communautaire dont 02 à Ouagadougou et 01 à Bobo Dioulasso.

On enregistre 01 nouvelle guérison, portant à 826, le total des guérisons.

Aucun décès n’a été enregistré et portant toujours le nombre total à 53.

Depuis le 09 mars, 934 cas ont été confirmés dont 55 sous traitement.

Agence d’Information du Burkina

GY/ No/ata

 

110 journalistes des Etats membres de l’OCI participent à l’atelier de l’UNA en français sur la lutte contre les fake news et rumeurs

110 journalistes des Etats membres de l’OCI participent à l’atelier de l’UNA en français sur la lutte contre les fake news et rumeurs

mercredi 24 juin 2020

Djeddah, Arabie Saoudite (UNA) – L’Union des agences de presse des Etats membres de l’Organisation de la Coopération islamique (UNA) a organisé, mardi, un atelier en français, sur « Les méthodes de vérification des faits pendant les crises et la propagation des rumeurs : (cas de la Covid19», à l’intention des agents des agences de presse, radios, télévisions, journaux, plateformes électroniques des pays africains et des responsables des services français des médias des Etats membres de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI).

Environ 110 professionnels des médias de 29 pays (dont plusieurs pays occidentaux notamment), ont participé à cet atelier animé par le professeur agrégé de médias à l’Institut de journalisme et des sciences de l’information de l’Université de la Manouba, en Tunisie, Dr Sadok Hammami, en présence du directeur adjoint de l’UNA, Zayed Sultan Abdullah.

L’atelier a été organisé par l’UNA en partenariat avec le Département de l’information de l’OCI et l’Union islamique de radiodiffusion (IBU).

Il a été présenté par le chef du Département de français de l’Union, Amani Harouna, qui, au début de la session a remercié le Royaume d’Arabie Saoudite, sous la direction du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le roi Salman Bin Abdulaziz Al Saoud, et le prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense, Mohammad Bin Salman Bin Abdulaziz Al Saoud, pour leur soutien illimité à l’Union.

Harouna a également salué le haut patronage de Son Excellence Dr Majid Bin Abdullah Al-Qassabi, ministre saoudien par intérim des Médias, président du Conseil exécutif de l’Union, de la réunion tenue le 23 Ramadan, correspondant au 16 mai 2020.

Le conférencier, Dr Hammami, a lors de son exposé, précisé les méthodes de vérification et d’investigation des images via le moteur de recherche Google, qui fournit une recherche d’image inversée, ainsi que certains sites qui donnent la possibilité d’enquêter sur les vidéos, soulignant l’importance de la collaboration du journaliste avec ses collègues des services techniques pour enquêter et vérifier les vidéos avant de les traiter.

Dr Hammami a également notifié les jalons de l’environnement dans lesquels des informations et des rumeurs fausses et trompeuses se produisent, ainsi que les outils que les fabricants de fausses informations utilisent pour tromper l’opinion publique, tout en mettant l’accent sur l’importance du rôle joué par le journaliste ou le média qui ne se limite pas seulement à publier des informations, mais aussi d’enquêter sur toutes les informations avant de les traiter et de les véhiculer par le biais à l’opinion publique.

Il a souligné que le journalisme est une profession basée sur l’enquête, et le journaliste ne transmet que les informations qui font l’objet d’une enquête, car le journalisme professionnel représente une alternative à toutes les fausses informations, et les informations produites par les journalistes professionnels représentent une bonne source d’informations fiables.

Dr Hammami a précisé que 2006 a marqué le début de la propagation du terme journalisme d’investigation et certaines institutions de presse ont mis en place des départements spécialisés dans le but de contrôler les informations produites par les journalistes de l’institution, selon une méthodologie d’audit interne.

Les professionnels des médias de 29 pays ont participé à l’atelier, notamment de de l’Algérie, de l’Arabie Saoudite, de l’Azerbaïdjan, du Bahreïn, du Bénin, du Burkina Faso, du Brésil, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, de l’Egypte, des Etats-Unis, de la France, du Gabon, de la Guinée, du Liban, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, des Philippines, du Royaume-Uni, du Sénégal, de la Suisse, du Tchad, du Togo, de la Tunisie, et du Yémen.

(una)

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 24 JUIN 2020

ACTUALITÉ-TOURISME-RESTAURATION

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 24 JUIN 2020

 

WASHINGTON – Les autorités sanitaires américaines se sont inquiétées mardi d’une poussée « préoccupante » aux Etats-Unis de l’épidémie de Covid-19, qui a passé le cap des 100.000 morts en Amérique latine.

 

WASHINGTON – Le Dr Anthony Fauci et d’autres experts santé de l’administration Trump ont affirmé mardi que le président américain ne leur avait jamais demandé de ralentir le rythme de dépistage du Covid-19, contrairement aux propos controversés de M. Trump.

 

BERLIN – L’Allemagne, présentée en modèle de gestion de la pandémie de coronavirus, a annoncé mardi pour la première fois un reconfinement à l’échelle locale qui concerne plus de 600.000 personnes face à l’éruption d’un important foyer de contamination parti du plus grand abattoir d’Europe.

 

BELGRADE – Le numéro un mondial de tennis Novak Djokovic a révélé mardi avoir été contaminé par le coronavirus en marge de l’Adria Tour, tournoi caritatif qu’il a organisé dans les Balkans au mépris de toute précaution sanitaire.

 

PARIS – La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 473.475 morts dans le monde depuis que la Chine a fait officiellement état de l’apparition de la maladie en décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 19h00 GMT.

 

RYAD – Seul un millier de fidèles résidant en Arabie saoudite seront autorisés à accomplir cette année le grand pèlerinage musulman à la Mecque, une mesure exceptionnelle annoncée mardi par le royaume afin d’éviter une propagation du nouveau coronavirus.

 

LONDRES – Les Anglais vont retrouver pubs, coiffeurs et musées: le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé mardi une nouvelle étape du déconfinement le 4 juillet pour relancer l’économie et l’adapter à long terme à la menace du nouveau coronavirus.

 

OAXACA (Mexique) – Le Mexique, déjà aux prises avec la crise sanitaire du Covid-19, a été secoué mardi par un violent tremblement de terre qui a fait au moins six morts, précipité hors de chez elles des centaines de personnes apeurées et déclenché une alerte au tsunami du Pérou jusqu’à Hawaii.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a menacé mardi d’user d’une « force conséquente » si des manifestants tentaient d’établir une « zone autonome » à Washington, dans un message sur Twitter que le réseau social a décidé de masquer.

 

KHARTOUM – Le Soudan a annoncé mardi être proche d’un accord sur l’indemnisation des familles des victimes américaines de deux attentats perpétrés en 1998 contre des ambassades des Etats-Unis en Afrique, disant espérer être bientôt retiré de la liste noire de Washington.

 

LILONGWE – Les électeurs du Malawi se sont rendus en nombre et pacifiquement mardi dans les bureaux de vote pour choisir, pour la deuxième fois en un an, leur président, après l’annulation historique de la réélection du sortant Peter Mutharika en raison de fraudes massives.

 

ALGER – Cinq personnes ont été condamnées mardi à des peines allant de six mois à un an de prison ferme pour avoir participé à une manifestation interdite à Tizi Ouzou, dans le nord-est de l’Algérie, selon une association de soutien aux détenus d’opinion.

 

ALGER – L’Algérie a instauré une journée de la Mémoire, le 8 mai, en souvenir des massacres de 1945 commis par les forces françaises dans le Constantinois.

 

ISLAMABAD – Deux journalistes pakistanais ont été emprisonnés trois jours durant et torturés pour avoir montré une zone de quarantaine insalubre dans la province du Baloutchistan (Sud-Ouest), à la frontière avec l’Afghanistan, a dénoncé mardi Reporters sans frontières (RSF).

 

BERLIN – Markus Braun, ancien président de la société financière Wirecard, impliquée dans un vaste scandale de possibles comptes fictifs, s’est livré mardi à la justice allemande. Il va être libéré contre une caution de 5 millions d’euros, a indiqué le parquet de Munich.

 

BICHKEK – L’ex-président du Kirghizstan Almazbek Atambaïev, jugé pour son rôle dans la libération d’un chef mafieux, a été condamné mardi à onze ans et deux mois de prison au terme d’un procès considéré comme la conséquence d’une lutte de pouvoir avec son successeur.

 

VIENNE – Les Etats-Unis ont estimé mardi que la Chine avait « l’obligation » de se joindre aux pourparlers sur le désarmement qui ont repris entre la Russie et les Etats-Unis pour décider du sort du dernier accord bilatéral de contrôle des armements nucléaires encore en vigueur. La Russie a jugé cette revendication « irréaliste ».

 

BERLIN – C’est un arrêt inédit et pionnier au niveau mondial : la plus haute juridiction allemande a ordonné mardi à Facebook de cesser de collecter automatiquement, et sans accord spécifique, les données des utilisateurs de ses applications comme Whatsapp ou Instagram, infligeant un sérieux revers au géant américain.

 

PARIS – Le célèbre traiteur de luxe français Fauchon a annoncé mardi avoir sollicité auprès de la justice « l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire » pour son siège et ses boutiques parisiennes, après avoir souffert des conséquences de la crise du coronavirus.

 

BARCELONE – « Nous voulons danser », ont revendiqué mardi les discothèques de Barcelone, en Espagne. Elles dénoncent une norme adoptée par la région de Catalogne, qui n’autorise à danser que les personnes se connaissant déjà, et seulement dans des restaurants ou des hôtels, pour freiner la propagation du coronavirus.

(afp)

Politique et santé, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique et santé, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent l’actualité liée aux questions sanitaires, sans oublier la politique, notamment, l’enrôlement pour les futures élections.

«Enrôlement sur les listes électorales: Plus de 1,6 millions de nouveaux électeurs attendus dans la région du Centre», titre la quotidien national Sidwaya qui informe que le gouverneur de la région du Centre, Issa de Sibiri Ouédraogo a lancé officiellement, hier mardi à Ouagadougou, l’opération de révision du fichier électoral dans sa région.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, sous le titre: «NDH-Burkina sensibilise à Saaba», rappelle que l’enrôlement sur le fichier électoral se déroule du 23 juin au 9 juillet à Ouagadougou.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il arbore : «Révision du fichier électoral: l’enrôlement ouvert dans la province du Houet (localité située à l’Ouest du Burkina, Ndlr)».

C’est à juste titre que Le Quotidien, autre journal privé, résume en titrant : «Enrôlement biométrique: lancement officiel à Ouaga et à Bobo».

Le même journal revient sur la promesse du président Roch Marc Christian Kaboré de remettre 300 ambulances aux communes du Burkina Faso, mentionnant, en première page: «185 ambulances remises aux communes».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso laisse lire: «Promesse présidentielle tenue: 185 ambulances sur 300 remises aux communes», là où Sidwaya met en exergue: «Amélioration de l’offre de santé: 185 ambulance pour les communes».

Parlant de Santé, L’Observateur Paalga aborde la campagne de vaccination contre la poliomyélite, renseignant qu’«un 2e round (est prévu) du 3 au 6 juillet».

Le confrère donne également la parole à la diététicienne Yasmine Zerbo qui fait observer, à propos de la diversification alimentaire du bébé, qu’«il ne faut pas mettre les bouchées doubles».

Le journal privé Le Pays, pour sa part, évoque la santé animale, soulignant que «deux campagnes de vaccination gratuite du cheptel (ont été) lancées».

Agence d’information du Burkina

Bam : Un projet pour la promotion de la paix et la cohésion sociale voit le jour

Bam : Un projet pour la promotion de la paix et la cohésion sociale voit le jour

Kongoussi, (AIB)-Le   Projet d’appui à la co-construction de la paix et de la cohésion sociale dans la région du Centre-Nord, a été lancé le 18 juin 2020, dans un contexte marqué par l’insécurité et des tensions entre certaines communautés.

Le Centre d’études et de coopération internationale (CECI) a lancé le 18 juin 2020 à Kongoussi, le   Projet d’appui à la co-construction de la paix et de la cohésion sociale dans la région du Centre-Nord.

Le projet sera centré sur la promotion de la femme et les mécanismes endogènes et inclusifs de promotion de la paix.

Le lancement a réuni les autorités administratives, coutumières et religieuses, les représentants des organisations de la société civile et des communes bénéficiaires sous la présidence du préfet du département de Kongoussi, Bassidiki Ouattara, représentant le Haut-Commissaire du Bam.

Selon le coordonnateur du projet Boureima Soré, l’objectif du lancement est de mieux informer les autorités et les bénéficiaires du projet de son concept et susciter d’eux, une pleine adhésion pour sa mise en œuvre réussie.

«Pour ce qui concerne les autorités locales, nous attendons d’eux une participation active pour faciliter la mise en œuvre du projet.  A l’endroit des populations bénéficiaires, nous attendons d’elles un engagement et une appropriation du projet sur le terrain» a-t-il souhaité.

Pour Bassidiki Ouattara, les objectifs du projet entre en droite ligne avec les missions du ministère en charge de la Cohésion sociale qui s’évertue à promouvoir la paix et la cohésion sociale au Burkina-Faso. Il a rassuré les responsables du projet de la disponibilité de l’administration déconcentrée ainsi que des services techniques concernés à les accompagner.

Le préfet a également invité tous les bénéficiaires à accompagner la mise en œuvre du projet dans leurs localités respectives.

«C’est un sentiment de joie qui m’anime après le lancement de ce projet. A l’adresse des populations concernées par le projet dans notre province, je les invite à se mobiliser et à prêter main forte à ses initiateurs car c’est ensemble que nous allons élaborer les mécanismes à même de préserver notre vivre ensemble» a-t-il déclaré.

En rappel, le projet a été financé par le Fonds des Nations Unies pour la construction de la paix.

D’un coût global de presque 413 millions de FCFA, la mise en œuvre de ce projet pilote est assurée par le CECI sur une période de 18 mois.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

185 ambulances aux communes : la réalisation d’une promesse de campagne (Lougué)

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185 ambulances aux communes : la réalisation d’une promesse de campagne (Lougué)

Ouagadougou, 23 juin 2020(AIB)-La remise de 185 ambulances aux communes sur les 300 attendues d’ici à fin juillet, est la réalisation d’une promesse de campagne du président Kaboré, a affirmé mardi la ministre de la Santé Claudine Lougué.

Selon la ministre de la santé, le don des 185 ambulances aux communes leur permettra de faciliter les évacuations des malades vers les centres de santé du Burkina Faso.

Pour elle, cette remise est la réalisation d’une promesse faite par le président du Faso Rock Marc Christian Kaboré lors de sa campagne électorale en 2015.

Mme Lougué s’exprimait mardi à Ouagadougou à l’occasion d’une cérémonie de remise d’ambulances aux collectivités territoriales du pays.

La première responsable du département de la santé a expliqué que les ambulances de types A sont des ambulances légères tandis que celles de types SAMU (B et C) sont des ambulances de secours et de soins d’urgences.

Claudine Lougué a précisé que les 185 ambulances constituent le premier lot des 300 ambulances promis par le chef de l’Etat. Le deuxième lot de 115 ambulances sera livré en fin juillet prochain.

La ministre a exhorté les communes bénéficiaires à prendre soin du matériel roulant pour un mieux-être des populations.

Notons que la remise a eu lieu en présence du Premier ministre Christophe Dabiré.

Agence d’Information du Burkina

GY/NO/ATA

Burkina: deux « bases terroristes démantelées » dans l’est et le nord (armée)

CONFLIT-GUÉRILLA-BURKINA-JIHADISTES-COTEIVOIRE

Burkina: deux « bases terroristes démantelées » dans l’est et le nord (armée)

OUAGADOUGOU, 23 juin 2020 (AFP) – L’armée burkinabè a annoncé mardi avoir « démantelé » deux « bases terroristes » à Tanwalbougou (Est) et à Oursi (Nord) lors de deux opérations distinctes, et interpellé deux « individus suspects » lors d’une opération de sécurisation à la frontière ivoirienne.

Samedi, « une base terroriste a été démantelée par une unité de la gendarmerie aux environs de Tanwalbougou. Un important lot de moyens roulants et divers autres matériels ont été récupérés », a indiqué l’état-major général des armées du Burkina Faso, établissant la situation hebdomadaire (du 15 au 21 juin) des opérations de sécurisation sur l’ensemble du territoire.

« Le bataillon burkinabè du G5 Sahel, appuyé par une compagnie nigérienne », a participé à une opération dénommée « Sama », à 40 km d’Oursi, qui a permis « de démanteler une (autre) base terroriste », selon l’état-major. « Huit motos, des téléphones et divers autres matériels ont été récupérés », selon l’état-major.

Au cours de la même journée de samedi, « deux individus suspects ont été interpellés et remis à la gendarmerie lors d’une opération de ratissage dans les environs de Alidougou », localité située dans le sud-ouest du pays, à la frontière avec la Côte d’Ivoire.

« L’action des forces armées nationales, coordonnées avec les forces ivoiriennes, s’inscrit dans le cadre d’une opération de sécurisation de la bande frontalière » et a « permis de désorganiser considérablement les groupes armés dans la zone », a affirmé l’état-major.

Les armées ivoirienne et burkinabè avaient mené en mai une opération militaire conjointe dans leur zone frontalière pour déloger des jihadistes installés dans le Nord de la Côte d’Ivoire.

Vraisemblablement en représailles, des combattants jihadistes avaient attaqué en juin un poste militaire ivoirien dans cette zone, à Kafolo, tuant une dizaine de soldats.

Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, a affirmé lundi que le chef de cette opération commando a été capturé lors de l’opération de ratissage toujours en cours dans cette zone.

Le Burkina Faso est le théâtre d’attaques jihadistes depuis 2015. Le Nord et l’Est du pays sont les régions les plus touchées par les exactions jihadistes qui ont fait près de 1.000 morts et un million de déplacés depuis cinq ans.

(afp)

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