Burkina Faso-Presse-Revue
Les quotidiens burkinabè à fond sur la lutte contre le terrorisme et la liberté de presse
Ouagadougou, 25 juin 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce jeudi, commentent largement la libération du journaliste béninois, Ignace Sossou et reviennent sur l’actualité nationale relative à la lutte contre le terrorisme.
«Insécurité au Burkina: Le général Miningou sur le front Est», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso qui renseigne que le Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), Moïse Miningou, en compagnie de plusieurs officiers, était en visite, mardi dernier, dans la région de l’Est.
Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, renseigne que le Mouvement +Plus rien ne sera comme avant+ (M/PRSCA), face à la presse, hier mercredi à Ouagadougou, a exigé «le démantèlement des camps de réfugiés» pour lutter contre le terrorisme.
Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya titre: «Lutte contre l’insécurité dans la Boucle du Mouhoun: l’Assemblée nationale en quête d’informations».
Ce journal rapporte que le 6e vice-président de l’Assemblée nationale, Julien Kouldiati, a procédé à l’ouverture de la rencontre régionale de la Boucle du Mouhoun sur la situation sécuritaire et des déplacés internes, le mercredi 24 juin 2020 à Dédougou.
A ce sujet, L’Observateur Paalga, reprend les propos du gouverneur de la région, Sié Edgar Sou qui déclare: «La résilience des populations et la détermination des FDS sont nos armes».
Le même quotidien commente la libération, hier mercredi à Cotonou, du journaliste béninois de Bénin Web TV, sous le titre: «Libération Ignace Sossou: six mois de prison pour rien».
Le journal rapporte que «c’est donc un homme visiblement soulagé, accueilli à sa sortie de prison par une foule de journalistes, qui a tenu tout de suite à saluer ses confrères et l’ensemble des organisations qui n’ont pas, il est vrai, marchandé leur soutien depuis décembre 2019».
L’Observateur Paalga croit savoir que les malheurs de Sossou commencent quand, «au cours d’un séminaire organisé par CFI, il relaie sur ses pages Facebook et Twitter les propos du procureur Mario Métonou plutôt critiques vis-à-vis de l’attitude du pouvoir béninois sur la liberté d’expression».
«En vérité, bien plus que le procès d’un journaliste, c’est celui d’un régime qui a été fait ces six derniers mois, tant depuis l’arrivée de Patrice Talon au pouvoir, on a le sentiment que le phare de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de la liberté de la presse est en train de pâlir», commente le confrère.
C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, arbore: «Libération du journaliste Ignace Sossou au Bénin: N’empêche sous Talon, la démocratie et la liberté de presse ont reculé».
Ce journal privé fait observer que «Ignace Sossou se souviendra toute sa vie de cette parenthèse carcérale pour avoir tout simplement fait son travail».
Agence d’information du Burkina