Accueil Blog

Gourma/ L’Association « Forum pour une autre Afrique » (FORA) organise un atelier de capitalisation et diffusion de ces actions.

Gourma/ L’Association « Forum pour une autre Afrique » (FORA) organise un atelier de capitalisation et diffusion de ces actions.

Fada N’Gourma, 30 déc.2023 (AIB) -« L’Association « Forum pour une autre Afrique (FORA) » a organisé un atelier de restitution et de validation du rapport de capitalisation du projet « de lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation dans dix (10) communes (Gayéri, Bogandé, Pama, Diapaga, Fada, Yamba, Diabo, Tibga, Diapangou et Matiacoali.

Financé par le Laboratoire Citoyennetés (LC), et mis en mise œuvre à travers « les écoles de la paix » le projet vise à contribuer à la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation à travers l’engagement des leaders communautaires et jeunes ambassadeurs de la paix.

Le FORA est une organisation de la société civile qui travaille essentiellement avec les jeunes et les femmes dans l’ensemble dix (10) régions du Burkina Faso. Le but de son programme est de contribuer à améliorer la bonne gouvernance, l’accès à la santé-éducation-emploi et réduire les inégalités des genres pour que les jeunes et les femmes expriment leur plein potentiel et deviennent des leaders accomplis.

Devant les participants (ambassadeurs de paix, responsables communautaires) venus de Bogandé, de Fada, Ouaga et des différents établissements post-primaire et secondaire de la province du Gourma ; l’animateur a fait la restitution du rapport de capitalisation. Selon le coordinateur de l’association FORA, Bila Boureima Dahani, leur projet a consisté à Former 25 leaders communautaires, 15 maitres coraniques des 5 provinces de la région et 30 ambassadeurs de la paix en matière de lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation des jeunes et aux stratégies de production de contre-discours à la radicalisation et à l’extrémisme violent ainsi qu’aux outils modernes de communication. Ensuite ces acteurs ont été de accompagnés pour mener des activités éducatives, de sensibilisation et de conscientisation dans les milieux scolaires, les foyers coraniques   et avec les responsables coutumiers afin que ces acteurs préviennent la radicalisation, l’extrémisme violent et favorisent la cohésion sociale dans un contexte où notre pays est à la conquête permanente de la paix.  Le projet a permis de sensibiliser dans leurs milieux respectifs, 5676 adeptes et élèves

Le présent atelier, a indiqué le coordinateur de l’association FORA, a permis de présenter les résultats de leurs différentes interventions dans les communes comme Bogandé, Diapaga, Pama, Fada, Diapangou, Diabo, Tibga et Gayéri. Il s’est dit satisfait malgré quelques contraintes liées à l’inaccessibilité liée à l’insécurité.

L’ambassadeur de paix, Tenimpagba Yonli a renchéri en disant qu’il souhaiterait que cette association pérennise  ses activités  au regard de l’impact positif de ses interventions dans la communauté.

Quant à l’animatrice de cette association, Lamoudi Kondia, quelques défis restent à relever sur  le terrain.  Pour elle, il faut travailler à la pérennisation des actions du projet et continuer ce genre d’actions à l’avenir.  Elle a soutenu que c’est par le dialogue et la bonne communication que l’on peut venir à bout de ce mal.

L’Association «  Forum pour une autre Afrique » a été créée le 02 août 2011 à Ouagadougou. Son siège est à Fada N’Gourma.

Agence d’Information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

 

 

Boulgou : La coordination des associations de la veille citoyenne de Bittou formé les délégués des élèves des lycées et collèges de Bittou

Burkina/ Boulgou-Formation-Elèves

Boulgou : La coordination des associations de la veille citoyenne de Bittou formé les délégués des élèves des lycées et collèges de Bittou

Bittou, le 28 avril 2025 (AIB) – La coordination des associations communales de veille citoyenne de Bittou a organisé une formation sur le terrorisme au profit des délégués généraux des lycées et collèges des établissements publics et privés de Bittou, le samedi 26 avril 2025 à la mairie de Bittou La sensibilisation sur le terrorisme.

L’objectif de la formation était d’inviter les délégués des lycées et collèges à apporter leurs contributions par la sensibilisation envers leurs camarades, à la lutte contre le terrorisme, et de soutenir les grands axes de la vision politique, économique et sociale. Ils doivent contribuer dans la mobilisation générale de changement de comportement et de prise de conscience.

La formation s’est tenue sur deux thématiques à savoir la vision du président du Faso et la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent en milieu scolaire.

Le conférencier du jour, Soumayda Yaméogo, a axé sa communication sur la radicalisation et l’extrémisme violent devant le représentant du commandant de la gendarmerie nationale de Bittou, les populations et les délégués généraux des établissements.

Le président de la coordination communale des associations de veille citoyenne de Bittou, Moubarick Guessongo, quant à lui, dans sa communication, s’est intéressé sur la vision du président du Faso, notamment sur les grands axes de développement comme l’agriculture, la mobilisation générale, le changement de comportement, la prise de conscience.

Il a aussi invité les élèves, les enseignants à être de bons relais pour le respect des heures en classe.

Le délégué des élèves du lycée départemental de Bittou, Benao Teegawendé Éric, a exprimé sa satisfaction pour l’initiative de la veille citoyenne de Bittou. Il a affirmé que la formation les a apportés des bons conseils tout en restant solidaire et sensibiliser leurs camarades sur la discipline, la radicalisation.

Deuxième du genre, la coordination communale des associations de veille citoyenne de Bittou, a formé le 19 avril 2025, les leaders coutumiers et religieux de la commune de Bittou sur la désinformation et la radicalisation.

Agence d’information du Burkina

IZ/dnk/ata

Refus de l’aliénation : Le capitaine Ibrahim Traoré ou le cauchemar de l’impérialisme

Refus de l’aliénation : Le capitaine Ibrahim Traoré ou le cauchemar de l’impérialisme

Ouagadougou, 29 avril 2025 (AIB) – La date du 30 avril 2025 a été choisie par de nombreux citoyens à travers le monde pour manifester leur soutien au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, dans son combat acharné contre toute forme d’aliénation de son pays et de l’Afrique en général. L’AIB revient sur les actions phares menées par le chef de l’État burkinabè depuis son arrivée au pouvoir.

À peine cinq mois après son accession au pouvoir, le 28 février 2023 précisément, le président du Faso donne le ton en dénonçant l’accord d’assistance militaire technique conclu en 1961 avec la France. Il ordonne alors à la partie française de prendre des dispositions en vue du « départ définitif » de tous les personnels militaires présents dans les administrations militaires burkinabè, dans un délai d’un mois.

Bien avant cette dénonciation, en janvier de la même année, le leader charismatique avait déjà contraint 400 militaires français de la « Task Force Sabre », stationnés depuis 2009 à Ouagadougou, à plier bagage.

En août 2023, le gouvernement burkinabè, sous le leadership du capitaine Traoré, a également dénoncé la convention fiscale de non-double imposition signée le 11 août 1965 entre le Burkina Faso et la France.

À l’époque, l’ancien directeur général des impôts du Burkina, Moumouni Lougué, avait souligné que le pays gagnerait énormément à dénoncer cette convention. En effet, toutes les entreprises individuelles et les sociétés ayant leur domicile fiscal en France et effectuant des prestations de services au Burkina Faso échappaient à l’impôt sur le revenu.

Le capitaine Ibrahim Traoré est également l’un des acteurs majeurs de la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), un accord militaire d’assistance mutuelle signé le 16 septembre 2023 entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Les trois pays ont, par la suite, institué la Confédération des États du Sahel, le 6 juillet 2024, avant de quitter définitivement la CEDEAO, qu’ils considèrent comme une institution inféodée à l’impérialisme occidental.

Il convient de noter également que, dans le cadre son développement et de la lutte contre le terrorisme, le pays a opté pour une diversification de ses partenariats en se rapprochant notamment de la Russie, de la Türkiye, de la Chine et du Nicaragua.

En un mot, c’est le combat pour la souveraineté et le panafricanisme du Président du Faso qui fâche le conglomérat d’impérialistes aux funestes projets.

Agence d’Information du Burkina

Namentenga/Communication : Le nouveau directeur provincial compte sur le soutien de ses collaborateurs pour réussir sa mission

Burkina-Namentenga-Culture-Passation

Namentenga/Communication : Le nouveau directeur provincial compte sur le soutien de ses collaborateurs pour réussir sa mission

Boulsa, 27 avril 2025 (AIB)- Le nouveau Directeur provincial de communication de la culture des arts et du tourisme (DPCCAT) du Namentenga, Francis Sakandé a indiqué le vendredi 25 avril 2025, lors de son installation, compter sur l’accompagnement de ses collaborateurs pour l’atteinte des objetifs escomptés.
« Je sollicite l’accompanement de tous les collaborateurs pour impulser une nouvelle dynamique au secteur de la communication, de la culture, des arts et tu tourisme », a affirmé le nouveau Directeur provincial de communication de la culture des arts et du tourisme (DPCCAT) du Namentenga, Francis Sakandé.

Le DPCCAT entrant a précisé que des sillons ont été déjà tracés par son prédécesseur pour la sauvegarde de la culture et du tourisme.
La cérémonie d’installation de M. Sakandé a été présidée par le Haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga.

Il succède à ce poste Etienne Sandouidi qui l’a occupé pendant près de 4 ans.
Le premier responsable de la province du Namentenga a traduit sa disponibilité et de l’ensemble des corps constitués à soutenir le nouveau DPCCAT du Namentenga pour les buts assignés.

« Je vous déclare officiellement installer et vous renvoie à l’exercice de vos fonctions », a affirmé M. Conseiga.
Pour l’occasion, la directrice régionale en charge de la Communication, Safiata Sorgho/Oubda, a témoigné sa reconnaissance au DPCCAT sortant, Etienne Sandouidi pour les réalisations malgré le contexte sécuritaire difficile et a encouragé le directeur entrant, Francis Sakandé dans sa mission.

Agence d’information du Burkina
JBD/NO/ATA

Journées promotionnelles : les acteurs veulent booster les chaines de valeur de l’oignon bulbe

Burkina-Nord-Foire-Oignon-Promotion

Journées promotionnelles : les acteurs veulent booster les chaines de valeur de l’oignon bulbe

Ouahigouya, 27 Avr. 2025, (AIB)- La Plateforme d’innovation des chaînes de valeur oignon bulbe et oignon Bulbe Séché de la région du Nord, a organisé du 23 au 25 avril à Ouahigouya, la première édition des journées promotionnelles de la « filière Oignon », a constaté l’AIB.

C’est la plateforme maraîchère de Ouahigouya qui a servi de cadre à ce grand rendez-vous des producteurs de la filière oignon du Nord pour mettre en valeur leur production et leur savoir-faire. C’est sous le thème « Production de la filière Oignon dans un contexte d’insécurité, défis et perspectives » que cette activité a été tenue.
Exposition et vente des produits issus de la production de l’oignon, panel sur la production agro écologique de l’oignon, les techniques de conservation de l’oignon et la gouvernance des organisations paysannes ont été les activités majeures des journées promotionnelles. Cette activité a été soutenue par le Programme de résilience du système alimentaire du Burkina Faso et a connu une forte participation des autorités administratives du Nord et de l’ensemble des acteurs de la filière.

Acteurs et partenaires ont tous salué l’initiative et ont marqué leur disponibilité à accompagner la filière dans ses différentes activités. Rendez-vous a été pris en 2026 pour la 2ème édition.

Agence d’information du Burkina
pn/as/ata

Solidarité transnationale : L’ABS soutien les patients déplacés internes du CHR de Koudougou en vivres et médicaments

Burkina-Centre-Ouest-Santé-Soutien-Malades-PDI

Solidarité transnationale : L’ABS soutien les patients déplacés internes du CHR de Koudougou en vivres et médicaments

Koudougou, le 28 avr. 2025 (AIB) – L’Association des Burkinabè de Suisse et régions voisines (ABS) a offert lundi aux patients déplacés internes du Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou, un don substantiel en vivres et en médicaments, a constaté l’AIB sur place.
En présence du Président du conseil d’administration, Dr. Anicet Kpoda, de la Directrice Générale (DG), Dr Habibou Ouedraogo/Kaboré, du personnel hospitalier et des représentants associatifs, l’ABS a remis un important lot de denrées alimentaires et de médicaments, estimé à environ 7 millions de francs CFA.

Ce précieux don, composé notamment de 80 sacs de riz blanc et 40 sacs de riz local, tous deux de 25 kg, est spécifiquement destiné à améliorer le quotidien des Personnes déplacées internes (PDI) actuellement hospitalisées au CHR de Koudougou.

La Directrice générale (DG) du CHR, a exprimé sa vive gratitude et sa profonde émotion face à ce geste de générosité.
Soulignant l’impact significatif de cette aide sur le bien-être des patients et la qualité des soins, elle a rappelé le contexte actuel de besoins sanitaires croissants face à des ressources limitées. Elle a chaleureusement remercié l’ABS au nom de l’ensemble de l’hôpital et des bénéficiaires, insistant sur le caractère essentiel de la solidarité et assurant une utilisation transparente et équitable des dons.

La DG a également invité l’ABS à se joindre à la prochaine édition de la « Nuit du Patient », une initiative locale visant à mobiliser davantage de soutien pour l’amélioration durable de l’accès aux soins.
Le représentant de l’ABS, Tahirou Komi, a, quant à lui, réaffirmé l’engagement de son association envers les personnes déplacées internes, soulignant que ce don était une expression concrète de leur solidarité. Il a assuré que l’ABS restait mobilisée pour soutenir les efforts humanitaires et accompagner les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations les plus fragiles.
Cette action de l’ABS témoigne de la force des liens qui unissent les Burkinabè, qu’ils résident au pays ou à l’étranger, et de leur volonté commune à faire face aux défis humanitaires avec compassion et détermination.

Agence d’information du Burkina
FGB/PB/AS/ATA

Burkina: Deux jours pour valoriser le tô, un mets très prisé

Burkina–Culture–Journées–Communautés–Valorisation–Tô

Burkina: Deux jours pour valoriser le tô, un mets très prisé

Ouagadougou, 29 avril 2025 (AIB)- L’Institut des sciences des sociétés (INSS) du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) a débuté ce mardi les Journées des communautés pour valoriser le tô, un mets local très consommé.

L’événement, placé sous le thème « Savoirs et savoir-faire autour du tô », se tient du 29 au 30 avril 2025 à Ouagadougou et vise à mener diverses activités scientifiques et sociales en faveur de la valorisation des mets locaux, en particulier le tô.

« Il s’agit de rendre visible ce que nos mamans produisent, comme le tô, et de montrer aussi ce qui peut être fait avec les variétés améliorées de maïs de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) », a déclaré la directrice de l’INSS, Dr Aoua Carole Bambara/Congo.

Selon elle, l’INERA développe des variétés de maïs résistantes aux insectes et à la sécheresse qu’il faut valoriser, notamment à travers des mets issus des résultats de la recherche.

« Une vingtaine de représentantes des différentes communautés sont invitées à participer. Elles sont installées dans des stands pour présenter leurs mets. Chaque communauté a une manière spécifique de préparer le tô », a-t-elle indiqué.

La directrice a aussi précisé qu’il existe toute une culture autour du tô. Par exemple, chez les Mossé, ce plat se mange en famille, et les enfants, même s’ils sont rassasiés, ne peuvent se lever qu’après le signal de l’aîné.

« La préparation est tout un rituel : comment tenir la spatule, comment verser la bouillie… C’est toute cette culture que nous voulons valoriser et faire découvrir à la population. Des écoles sont d’ailleurs invitées pour permettre aux élèves de s’imprégner de ces réalités culinaires », a-t-elle ajouté.

Pour le Naaba Baongo de Gourcy, parrain de la cérémonie, le Burkina Faso, riche de sa diversité communautaire, doit faire de cette pluralité un véritable atout pour renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble, mis à mal par les forces du mal.

« C’est pourquoi, le tô, présent dans toutes les couches ethnoculturelles du Burkina, apparaît comme un dénominateur commun autour duquel les communautés peuvent se rassembler », a-t-il affirmé.

Le parrain a souligné que la préparation du tô diffère d’une communauté à une autre, constituant ainsi un symbole culinaire caractéristique de certaines identités ethniques.

« Ces modes de préparation varient selon les cérémonies. Le tô véhicule une identité culturelle », a-t-il poursuivi.

Selon lui, au Burkina Faso, le tô moaga diffère de celui des San. À partir de sa préparation et de sa composition, des personnes averties peuvent identifier les origines ethniques et culturelles de la méthode utilisée.

Mme Lamien Ouando Adiza, une exposante venue du pays Lyolo, a expliqué la symbolique du tô chez les Lyéla à l’occasion des cérémonies traditionnelles.

« Le tô lyéla peut se conserver de 7 à 10 jours. Lors de sa préparation, il est malaxé avec du beurre de karité pour éviter qu’il ne sèche. Il accompagne les cérémonies de baptême, de mariage, de funérailles, etc. », a-t-elle fait savoir.

Agence d’information du Burkina
bbp/no/ata

Burkina : Des responsables et gérants de boulangeries sensibilisés sur le respect du poids du pain et les bonnes pratiques d’hygiène

Burkina–ABNORM–Atelier–Sensibilisation–Respect–Poids–Pain–Bonnes–Pratiques–Hygiène

Burkina : Des responsables et gérants de boulangeries sensibilisés sur le respect du poids du pain et les bonnes pratiques d’hygiène

Ouagadougou, 29 avril 2025 (AIB) – Des boulangers ont été sensibilisés mardi par l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), sur le respect du poids du pain et les bonnes pratiques d’hygiène, a constaté l’AIB.

« Dans certaines boulangeries, le constat est que les bonnes pratiques d’hygiène, les normes de qualité et les exigences relatives au poids du pain restent méconnues ou insuffisamment appliquées », a déclaré le directeur général de l’ABNORM, Habraham Somda.

M. Somda s’exprimait lors de l’ouverture de l’atelier d’information et de sensibilisation des responsables et gérants de boulangeries sur le contrôle du poids du pain et les bonnes pratiques d’hygiène, organisé par l’ABNORM, mardi 29 avril 2025 à Ouagadougou.

Cet atelier vise à inciter ces acteurs à mieux respecter la réglementation en matière de production et de commercialisation du pain, a-t-il ajouté.

Selon lui, les contrôles des prix et de la qualité menés en 2024 ont permis de constater, dans toutes les régions du Burkina, que certaines boulangeries méconnaissaient ou n’appliquaient pas suffisamment la réglementation en matière de qualité, de poids et d’hygiène.

« Il n’est pas rare de voir dans une boulangerie des boulangers portant des blouses crasseuses qui laissent vraiment à désirer. Il n’est pas rare non plus qu’un client voit passer une souris ou qu’il y ait des toiles d’araignée. Tous ces éléments constituent des signes de manque d’hygiène qu’il va falloir améliorer », a déploré le président de la Ligue des consommateurs, Dasmané Traoré.

Selon lui, le pain, produit de grande consommation, est malheureusement consommé sans être lavé.

Depuis sa production, « combien de mains le manipulent ? Dans quelles conditions est-il transporté ? Entreposé ? Quels insectes ont pu passer dessus ? Autant de risques qui montrent que les acteurs du pain méritent cette formation, qui va les amener à améliorer les conditions d’hygiène dans les boulangeries », s’est-il interrogé.

Les participants prendront acte et amélioreront le service pour le bonheur de tout le peuple burkinabè, a promis le directeur des ressources humaines du groupe HAJJAR, Boukari Derra.

Des thématiques spécifiques au secteur de la boulangerie, allant des bases de l’hygiène à la métrologie appliquée au pain, seront abordées au cours de cet atelier.

Agence d’information du Burkina

BAK/dnk/ata

Transformation structurelle : Le capitaine Ibrahim Traoré redonne une âme au Burkina Faso

Burkina-Gouvernance-Actions

Transformation structurelle : Le capitaine Ibrahim Traoré redonne une âme au Burkina Faso

Ouagadougou, 29 avril 2025 (AIB) – Sécurité, offensive agricole, souveraineté, industrialisation, réformes audacieuses, renaissance culturelle et vision panafricaine : la refonte du Burkina Faso se dessine sous la houlette du président Ibrahim Traoré.

En l’espaces de deux ans à la tête du Burkina Faso, le président Ibrahim Traoré a engagé une transformation structurelle de son pays. Porté par une vision panafricaniste héritée de Thomas Sankara, ce jeune leader de 37 ans incarne un renouveau radical.

Au-delà de lutte pour la reconquête de l’intégrité du territoire national, ses priorités sont, entre autres, la souveraineté nationale, la sécurité alimentaire, le rayonnement socio-économique et culturel du Burkina Faso.
Sur le plan sécuritaire, la réorganisation des Forces armées, la création de nouvelles unités, le recrutement massif de Forces combattantes et l’acquisition d’une importante quantité de matériels militaires, ont permis de neutraliser des milliers de terroristes et de récupérer des territoires.

Dans une démarche de souveraineté affirmée, le régime a dénoncé des accords militaires et économiques. Mieux, le Burkina Faso a expulsé de son sol, les troupes françaises.
Les dirigeants du pays ont adopté le port de la tenue traditionnelle made in Burkina Faso. Par exemple, le Faso Dan Fani a remplacé la toge unique des enseignants des universités et instituts ainsi que les toges des magistrats et des greffiers qui étaient auparavant importées à des coûts exorbitants.

L’indépendance économique s’illustre également par le contrôle accru des ressources minières, avec la révision du code minier.

L’économie connaît un regain d’activité avec l’inauguration d’usines de transformation de tomates et de textiles, la mise en œuvre du programme « Travaux routiers à haute intensité de main-d’œuvre ».
Cette performance se matérialise par une croissance du PIB de 17,5 % entre 2022 et 2024.

L’agriculture, soutenue par la distribution de 400 tracteurs et de près de 69 000 tonnes d’engrais aux producteurs, progresse vers l’autosuffisance alimentaire.

Sur le plan institutionnel, des initiatives audacieuses ont vu le jour : réduction de 30 % des salaires ministériels, création de tribunaux coutumiers, opération « Une province, un bosquet » pour la reforestation, et mise en place de la Commission de régulation des dysfonctionnements (CRD) pour lutter contre la corruption.

La diplomatie burkinabè prend un tournant stratégique avec la création de l’Alliance des États du Sahel, un pacte de défense mutuelle signé avec le Mali et le Niger en septembre 2023. En rompant avec la CEDEAO, le Burkina affirme son droit de choisir librement ses partenaires.

Enfin, sur le plan culturel, la tenue à bonnes dates et l’organisation réussie des récentes éditions du Semaine nationale de la culture (SNC) en 2024, puis du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) en 2025 démontre que la Burkina Faso demeure un pays fréquentable. Ces deux évènements sont devenus des vitrines du soft power burkinabè.

« Nos traditions sont notre bouclier contre l’impérialisme culturel », déclare souvent le président Traoré, dont les discours en mooré et en dioula suscitent l’adhésion populaire. « Nous ne serons plus les fantômes de notre propre histoire », se plait-il à rappeler.

Entre réalisme économique, souveraineté assumée et fièvre patriotique, le capitaine Ibrahim Traoré incarne un Burkina Faso qui ose s’inventer sans complexe.
Agence d’information du Burkina
MZ-OA/ata

Kénédougou/Festival Nanerguè de N’Dorola : 72 heures pour promouvoir la culture Sénoufo

BURKINA-KENEDOUGOU-CULTURE-FESTIVAL

Kénédougou/Festival Nanerguè de N’Dorola : 72 heures pour promouvoir la culture Sénoufo

Orodara, 29 avril 2025 (AIB)- L’Association Kalèguè, a organisé, du 24 au 26 avril 2025 à N’Dorola, la troisième édition du festival Nanerguè, pour promouvoir la culture sénoufo et unir les filles et fils du Kénédougou autour de la cohésion sociale avec les autres communautés.

N’Dorola, localité située au Nord de la province du Kénédougou, à plus de 100 km de Orodara, a vécu dans une ambiance de fête du 24 au 26 avril 2025, à l’occasion de la 3e édition du festival Nanerguè.

L’évènement est placé sous le thème «Résilience culturelle et identité Nanerguè face à la crise sécuritaire au Burkina Faso».
Le festival a été marqué par plusieurs activités entre autres, un match de gala, un don de sang, une conférence publique, des animations de balafon et des remises de prix et d’attestations.

Le manager général du festival, Adama Sessouma, a indiqué que c’est un évènement culturel qui se veut aujourd’hui un cadre de promotion, de valorisation et de préservation de leurs us et coutumes utiles à l’éducation et à la construction solide de la société Sénoufo.
Il a rappelé que l’objectif principal recherché à travers l’organisation de ce festival est de promouvoir la culture sénoufo et d’unir les filles et fils du Kénédougou autour de la cohésion sociale avec les autres communautés.

Pour la patronne de la cérémonie par ailleurs Présidente de la délégation spéciale (PDS) de N’Dorola, Fatoumata Ouédraogo, le thème de cette édition est une invite à notre patriotisme culturel tant pour notre pays que dans l’espace culturel Africain.

«Protéger et promouvoir notre identité culturelle, c’est reprendre la main de notre existence et nous placer dans le cadre de l’histoire du monde», a-t-elle déclaré.
Mme Ouédraogo, a félicité et encouragé le comité d’organisation pour le travail abattu chaque année pour organiser ce festival.
Le festival de Nanerguè a connu la présence de Konimba Traoré et des délégations étrangères venues du Mali et de la Côte d’Ivoire.

Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

Zondoma/Ridimbo : Un rond-point inauguré pour soutenir l’action du président Ibrahim Traoré

Burkina/Zondoma-Finale-Tournoi

Zondoma/Ridimbo : Un rond-point inauguré pour soutenir l’action du président Ibrahim Traoré

Courcy, 28 avr. 2025 (AIB) – La finale du tournoi Zems-taaba, initié par les jeunes du village de Ridimbo dans la commune de Tougo, a opposé le dimanche 27 avril 2025 l’équipe de Ridimbo à celle de Setgo. En marge de cette finale remportée par Ridimbo sur son propre terrain par le score de 3 buts à 0, un rond-point dédié au Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a été inauguré.

Le village de Ridimbo dans la commune rurale de Tougo a vibré ce dimanche 27 avril 2025 au rythme de deux événements majeurs à savoir l’inauguration d’un rond-point et la finale du tournoi de football Zems-taaba.

Lancé le 23 février 2025, cette compétition a connu la participation de quatre équipes à savoir Ridimbo, Setgo, Pouima et Guirou. Mais c’est finalement Ridimbo qui a pu s’imposer en finale en dominant Setgo sur la marque sans appel de 3 buts à 0 à la fin du temps réglementaire. Pour ce sacre, l’équipe de Ridimbo a brandi le trophée accompagné d’un ballon, un jeu de maillot et la somme de 60 mille francs.

À en croire le Président du comité d’organisation Saidou Ouédraogo, ce tournoi a pour objectif de promouvoir la cohésion sociale et de mobiliser les jeunes autour du développement de la localité.
Dans son mot, le Préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Tougo Souley Boureima, par ailleurs président de la cérémonie a félicité les initiateurs pour la réussite de l’activité qui, selon lui a permis de mobiliser toutes les couches sociales de la commune à Ridimbo.

« Je vous invite à rester unis et mobilisés pour accompagner les efforts de reconquête et de développement du pays engagés par le gouvernement », a-t-il indiqué.

La cérémonie a connu la présence de Alouna Traoré, chargé de mission à la Présidence du Faso accompagné de son homologue de la région du Nord Sanata Ouédraogo. « Le rond-point que vous venez d’inaugurer pour assurer la veille citoyenne est le symbole de votre engagement et votre soutien à la lutte de libération engagée par le Président Ibrahim Traoré », a confié M. Traoré pour qui il est un devoir pour chaque jeune de participer à cette lutte.

Les leaders de la coordination provinciale de veille citoyenne du Zondoma ont également pris part aux festivités aux côtés des notabilités coutumières de la commune fortement mobilisées. S’exprimant au nom des parrains, El Adj Abdou Sawadogo s’est réjoui de la grande mobilisation des populations qui, pour lui est une preuve de leur disponibilité à participer au développement de leur village.

« Le rond-point qui est là est le fruit de la contribution de chaque fils du village », a-t-il mentionné. A l’image de Ridimbo, la coordination provinciale de la veille citoyenne du Zondoma par la voix de Ousmane Ouédraogo a annoncé l’érection future de ronds-points dans tous les villages dans le but de renforcer la veille citoyenne.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Zondoma/Éducation : 55 prix pour galvaniser les acteurs méritants

Burkina/Zondoma-Prix-Excellence-Scoloaire

Zondoma/Éducation : 55 prix pour galvaniser les acteurs méritants

Gourcy, 27 avril 2025 (AIB) – La Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et Non Formelle (DPEPPNF) du Zondoma a récompensé ses acteurs, qui se sont distingués par leurs résultats scolaires. C’était au cours d’une cérémonie organisée le samedi 26 avril 2025 à Gourcy.

Des vélos, des kits scolaires, des sommes d’argent, des fournitures de bureau, des lettres de félicitation etc. sont entre autres les récompenses reçues par les acteurs de l’éducation du Zondoma ce samedi 26 avril 2025 à Gourcy.

Au-delà d’une simple remise de prix, « cette cérémonie est la reconnaissance solennelle du travail acharné, de la persévérance et du talent de nos élèves. Elle met en lumière l’abnégation et le dévouement de nos enseignants, l’engagement des parents, et le soutien indéfectible de tous les acteurs qui œuvrent sans relâche pour un avenir meilleur pour la jeune génération », a déclaré le Directeur provincial en charge de l’éducation au Zondoma Karim Sawadogo.
À l’en croire, l’engagement de ces acteurs au travail a permis de réaliser des résultats honorables à l’échelle régionale. À titre illustratif, la direction provinciale a réalisé un taux de réussite jamais égalé de 87,80℅ au CEP session 2024.

La province détient également le record du meilleur élève au niveau régional détenu par Abdoul Gafarou Ouédraogo de l’école de Niessega « A » qui a totalisé 159,5 points sur 170. Au total, 55 prix ont été remis aux écoles, aux enseignants et aux élèves les plus méritants. Le prix de la meilleure Circonscription d’éducation de base (CEB) est revenu à la CEB de Gourcy2 avec un taux de succès de 90,22℅.

Les meilleurs enseignants ont pour nom Théophile Balma et Alice Ouédraogo tous de la CEB de Gourcy2. Pour le haut-commissaire du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé, qui a présidé la cérémonie, il faut féliciter les acteurs méritants mais aussi les premiers responsables de l’éducation qui, selon lui, ont tenu le pari de l’organisation de cette journée de l’excellence dans un contexte de rareté des ressources financières.

Pour joindre l’acte à la parole, le premier responsable de la province a décerné une lettre de félicitation à l’enseignante Azèta Ganamé/Koiba couronnée ‘’Craie d’Or Awards’’ 2024 au plan National. La cérémonie de l’excellence a connu la présence du directeur régional du Nord en charge de l’éducation Pascal Waongo, du député à l’ALT Youssouf Ouédraogo et la chargée de mission auprès de la présidence du Faso Sanata Ouédraogo qui ont marqué leur adhésion et leur soutien à la célébration de l’excellence à l’école primaire.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Zondoma/ Justice : Le TGI de Ouahigouya durcit le ton contre les allégations de sorcellerie

Burkina/Zondoma-Audience-Foraine

Zondoma/ Justice : Le TGI de Ouahigouya durcit le ton contre les allégations de sorcellerie

Gourcy, 23 avril 2025 (AIB) – Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouahigouya a ouvert une audience foraine, tenue du 23 au 25 avril 2025 à Gourcy. 18 dossiers étaient inscrits au rôle parmi lesquels de nombreux cas d’allégations de sorcellerie.

Pour le procureur du Faso, près du Tribunal de Grande instance (TGI) de Ouahigouya, Aly Benjamin Coulibaly, la tenue de cette audience s’inscrit dans le cadre de la politique judiciaire du gouvernement, qui vise à rapprocher, la justice du justiciable.
Pour lui, cette initiative contribuera surtout à démystifier l’institution judiciaire tout en offrant à la population une opportunité de renforcer ses connaissances sur ses droits et devoirs, le fonctionnement de la justice et surtout sur certaines pratiques culturelles qui sont désormais considérées comme des infractions.

La cérémonie d’ouverture des audiences foraines s’est déroulée en présence du haut-commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé, entouré des directeurs et chefs de service et des leaders coutumiers et religieux du Zondoma.

Au total, 18 dossiers étaient inscrits au rôle du tribunal délocalisé à Gourcy. À en croire le parquet, il s’agit principalement des dossiers de coups et blessures, d’atteintes aux biens et à la dignité d’autrui comme les accusations de sorcellerie.

Pendant les audiences, le tribunal présidé par Mahamed Diélo, s’appuyant sur le caractère pédagogique de ces types de procès prend soins d’expliquer aux prévenus mais aussi à l’assistance certains aspects des procédures pénales et les attitudes adéquates à tenir face à certaines situations rencontrées.
Le parquet s’inscrivant dans la même dynamique a toutefois hausser le ton face aux cas d’accusation de sorcellerie qui, selon lui, prennent de l’ampleur dans la région avec la multiplication des guérisseurs.

« Désormais, la rigueur de la loi s’appliquera à tous ceux qui accuseront sans pouvoir fournir des preuves tangibles », a martelé le procureur qui, par ailleurs, a invité les populations à se démarquer de ces vendeurs d’illusions qui ne feront que leur attirer des ennuis.

« Je ne savais pas qu’on permettait à un accusé de s’exprimer aussi librement devant le tribunal », a confessé Aguera Koma qui, dit suivre pour la première fois un jugement. Quant à Nambé Saidou Sawadogo, du village de Basnam cette initiative du TGI est salutaire car en plus de faciliter l’accès des judiciables à la justice permet à la population de se familiariser au déroulement des audiences et de ne plus avoir peur du tribunal.

Ouvert le mercredi 23 avril, les audiences se sont poursuivies dans la salle de réunion de la mairie de Gourcy jusqu’au vendredi 25 avril 2025. Pour la mise en œuvre de cette activité, le ministère de la justice a bénéficié de l’accompagnement du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Kénédougou/Assemblée générale caisse populaire : Le bilan des activités de 2024 jugé satisfaisant

BURKINA-KENEDOUGOU-FINANCES-CAISSE-POPULAIRE-ASSEMBLEE :

Kénédougou/Assemblée générale caisse populaire : Le bilan des activités de 2024 jugé satisfaisant

Orodara, 28 Avril 2025 ( AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a présidé, le jeudi 24 avril 2025 à Orodara, la 14e assemblée générale ordinaire de la caisse populaire de Orodara. Le bilan des activités menées en 2024 a été jugé satisfaisant.

L’assemblée générale ordinaire de la caisse populaire de Orodara, s’est tenue le jeudi 24 avril 2025 à Orodara, sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira.

La rencontre a permis aux organisateurs de se pencher sur le bilan des activités menées en 2024, de formuler des perspectives et de procéder au renouvellement des instances.

Le Président du conseil d’administration (PCA) de la Caisse populaire de Orodara, Oumar Traoré, a déclaré que l’assemblée générale est l’instance suprême où les membres prennent connaissance du bilan et prennent des décisions.

Selon lui, celle-ci constitue une tribune incontournable concernant l’expression démocratique de la vie coopérative, socle d’une gouvernance réelle dans «la famille caisse populaire».

La représentante de la directrice technique du réseau des caisses populaires de l’Ouest et du Sud-Ouest, Mariam Sya, a indiqué, que c’est dans un contexte difficile que la caisse populaire a mené ses activités en 2024 et malgré tout, le bilan est satisfaisant.

Elle a ajouté que la faîtière des caisses populaires du Burkina à laquelle est adhérée la caisse de Orodara ne ménagera aucun effort pour répondre à son engagement qui est de garantir un service continu et de bonne qualité afin que les membres aient une entière satisfaction.

Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou, a adressé aux membres, dirigeants et l’ensemble du personnel de la coopérative d’épargne et de crédit, ses félicitations et ses encouragements pour la contribution et les efforts fournis constamment.

Saïdou Sakira, a aussi indiqué que le chemin de la lutte contre la pauvreté est long mais la caisse populaire de Orodara est porteuse d’espoir pour les populations,

Agence d’information du Burkina

AK/hb/bz

Burkina: Les États de l’AES réfléchissent sur le dynamisme du tourisme

Burkina-Vitrine-Tourisme-Hôtellerie-Restauration

Burkina: Les États de l’AES réfléchissent sur le dynamisme du tourisme

Ouagadougou, 29 avril 2025 (AIB) – La Fédération des organisations patronales du tourisme et de l’hôtellerie du Burkina Faso organise, du 29 avril au 3 mai 2025, la 5ᵉ édition de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO), au cours de laquelle les participants venus de l’AES mèneront des réflexions pour adapter le tourisme au contexte sécuritaire.

La 5ᵉ édition de la VITHRO se tient sous le thème : « Quelle stratégie pour dynamiser le tourisme dans l’espace AES : enjeux et perspectives ? »

Selon le ministre burkinabè en charge du Tourisme, Gilbert Ouédraogo, ce thème traduit une volonté affirmée de repenser le tourisme dans une dynamique intégrée, résiliente et solidaire, en tenant compte de la crise sécuritaire que traversent le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Pour lui, le tourisme constitue un levier porteur d’espoir, d’opportunités et de développement durable pour les pays de l’AES.
Dans ce sens, il a invité les acteurs à adapter leurs offres au contexte actuel, en mettant l’accent sur la valorisation des identités culturelles des pays de l’AES.

Le ministre a également souligné que les acteurs doivent œuvrer à une coopération renforcée entre les pays membres de l’espace, afin de mutualiser les efforts et les ressources.
« La VITHRO, en tant que cadre de promotion, nous offre une tribune privilégiée pour approfondir la réflexion stratégique et surtout nouer des partenariats entre les acteurs du secteur », a-t-il affirmé.

Le président du comité d’organisation, Pierre Célestin Zoungrana, a ajouté que cette 5ᵉ édition est aussi un cadre de découverte des richesses de la ville de Ouagadougou.
Initié en 2017, la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou est aujourd’hui devenue l’un des événements majeurs de valorisation des potentialités touristiques, a-t-il précisé.

Il a par ailleurs indiqué que l’événement permettra de réfléchir aux problèmes des hôteliers, des restaurateurs et des acteurs du tourisme.

Le pays invité d’honneur de cette édition est le Togo. Le président de la délégation, Roger William Victorien Mensah, a salué cette belle initiative, devenue au fil des éditions une plateforme d’échanges et de renforcement des synergies entre les acteurs du secteur touristique du Burkina Faso et ceux de la sous-région.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Burkina/Thèse : L’impétrant Moctar Sanfo porte sa réflexion sur les sculptures sur granite de Laongo

Burkina – Patrimoine – Culture – Sculpture – Granite – Laongo

Burkina/Thèse : L’impétrant Moctar Sanfo porte sa réflexion sur les sculptures sur granite de Laongo

Ouagadougou, 29 avril 2025 (AIB) – Le directeur général de la Culture et des Arts, Moctar Sanfo, a soutenu samedi à l’université Norbert Zongo de Koudougou, sa thèse de doctorat unique en histoire de l’art et patrimoine culturel, portant sur les sculptures sur granite de Laongo.

« Les sculptures sur granite de Laongo (Burkina Faso) : Approche stylistique, thématique et de sauvegarde des œuvres d’art ». C’est à travers ce thème que Dr Moctar Sanfo a posé, le samedi 26 avril 2025 à Koudougou, la problématique de la sauvegarde des œuvres d’art du site de Laongo.

Selon l’analyse de l’impétrant, les créations artistiques du site de Laongo résultent d’une mutualisation des connaissances à travers les différentes éditions du symposium international, depuis 1989.

Pour lui, les sculpteurs ont permis de constituer une importante collection d’œuvres d’art, dont l’analyse historique des styles et des techniques permet d’entrevoir une origine lointaine dans l’histoire des arts plastiques.

À entendre Dr Sanfo, le projet porté par les artistes a rencontré l’adhésion des habitants du village de Laongo et permis de démontrer le rôle déterminant de l’État, à travers le département en charge de la Culture.

En abordant l’analyse iconographique et iconologique des sculptures sur granite de Laongo, le DG Sanfo a souligné que la richesse et la qualité des collections constituent une source d’échanges, d’innovation et d’imagination.

Dans cet exercice, il a décrit les techniques utilisées par les artistes pour la création de leurs œuvres et présenté celles-ci selon des approches stylistiques et formelles.

Son travail de recherche aborde également les thématiques développées par les artistes sur le site. La richesse des thématiques et la qualité des productions justifient l’attractivité du site, tout en posant la problématique de la sauvegarde des œuvres, soumises à divers facteurs de dégradation.

Après avoir identifié ces facteurs, M. Sanfo propose une alternative à travers la définition d’une approche en vue d’une meilleure sauvegarde des œuvres d’art.

Au terme de son travail de recherche, il évoque des sujets d’intérêt pouvant faire l’objet de recherches ultérieures. Cette ouverture permet de dire que le site de Laongo demeure un véritable chantier à explorer davantage par les étudiants et les chercheurs.

Le jury a déclaré le document recevable et a décerné la mention très honorable à son auteur.

Le jury était composé du professeur Ludovic Ouhonyioué Kobora, du docteur Emery Patrick Effiboley, maître de conférences en histoire de l’art à l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin), de la docteure Foniyama Élise Thiombiano/Ilboudo, maître de conférences en archéologie à l’Université Joseph Ki-Zerbo, du docteur Noaga Birba, maître de conférences à l’Université Norbert Zongo, et du docteur Adama Tomé, maître de conférences dans la même université.

Agence d’information du Burkina
ZO/yos/ata

 Namentenga : La veille citoyenne s’active pour la marche de soutien du président Traoré  

Burkina-Namentenga-Soutien-Président 

  •  Namentenga : La veille citoyenne s’active pour la marche de soutien du président Traoré  

Boulsa (AIB)- Le Conseil national des associations de la veille citoyenne (CNAVC) section provinciale du Namentenga a indiqué mardi 29 avril 2025, être prête, à la veille de la marche mondiale de soutien au président du Faso, à soutenir le capitaine Ibrahim Traoré contre l’impérialisme.

Motivée en bloc, la veille citoyenne de la section provinciale du Namentenga n’entend pas faire de la figuration à cette manifestation mondiale contre l’impérialiste au Burkina Faso.

Selon le président de la veille citoyenne section de Boulsa, Jean Paul Sawadogo, à l’issue de la rencontre organisée ce mardi 29 avril 2025, à la place du rondpoint du «lion » une délégation provinciale du Namentenga a été désignée pour prendre part à la manifestation régionale à Kaya.

Le mercredi 30 avril 2025, les différents marcheurs des six secteurs de la ville de Boulsa convergeront tous à la place du rond-point pour le meeting du jour.

La section féminine de la veille citoyenne tiendra en haleine les marcheurs par des animations culturelles.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

Burkina : L’armée mène avec honneur le combat pour la reconquête du pays, PM

Burkina : L’armée mène avec honneur le combat pour la reconquête du pays, PM

Ouagadougou, 29 avril 2025 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a indiqué lundi à Ouagadougou que l’armée burkinabè est engagée avec honneur et professionnalisme dans la reconquête du territoire national.

« Nous avons une armée déterminée, professionnelle et surtout qui mène avec honneur le combat pour la reconquête du territoire et la dignité du peuple burkinabè », a affirmé le chef du gouvernement.

Le Premier ministre s’exprimait le lundi 29 avril 2025 à Ouagadougou, lors d’un grand oral accordé aux confrères de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) et du média en ligne Faso7.

Pour Jean Emmanuel Ouédraogo, ce combat pour une indépendance réelle se mène en étroite collaboration avec les armées sœurs de la Confédération des États du Sahel, notamment celles du Mali et du Niger.

Grâce à cette détermination, le peuple est convaincu que cette guerre sera gagnée avec tous les moyens mis en œuvre, a-t-il assuré.

Répondant à une question sur le énième complot de déstabilisation du Burkina, le locataire de la Primature a affirmé que « tout est mis en œuvre pour que ces projets connaissent le même sort que les complots précédents ».

Concernant l’implication supposée de militaires burkinabè dans ce complot, M. Ouédraogo a déclaré : « Les vrais combattants sont ceux qui sont déterminés au front pour la reconquête du pays. »

« Seuls les égarés, facilement corruptibles et manipulables, cèdent aux avances des ennemis de la nation burkinabè », a regretté le Premier ministre.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Interpellation d’Alino Faso en Côte d’Ivoire : « Un écran de fumée », selon le Premier ministre

Burkina – Primature – Grand Oral

Interpellation d’Alino Faso en Côte d’Ivoire : « Un écran de fumée », selon le Premier ministre

Ouagadougou, 29 avril 2025 (AIB) – Lors de son Grand Oral lundi, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a déclaré que l’interpellation d’Alain Traoré, dit Alino Faso, en Côte d’Ivoire pour faits de « subversion » n’est qu’« un écran de fumée ».

Après l’interpellation d’Alino Faso en janvier dernier, les autorités ivoiriennes avaient promis d’édifier le Burkina Faso. Près de quatre mois plus tard, les lignes n’ont toujours pas bougé. Pour le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, « jusqu’à aujourd’hui, on attend d’être édifiés », ajoutant : « dans tous les cas, nous lui souhaitons beaucoup de courage et exprimons toute notre solidarité à son épouse et à ses enfants. Mais je suis convaincu que c’est un écran de fumée ».

Le chef du Gouvernement burkinabè explique : « C’est vrai qu’Alino Faso est d’origine burkinabè, mais je peux dire que c’est peut-être l’un des jeunes qui symbolisaient le trait d’union entre les peuples burkinabè et ivoirien. Nous savons que son épouse est ivoirienne, il vit avec ses enfants, il mène ses activités en Côte d’Ivoire comme au Burkina Faso. »

« Et il a toujours été celui qui prônait véritablement cette entente, cette fusion entre les peuples burkinabè et ivoirien. Cela se voyait : il était dans le showbiz, organisait des concerts, faisait venir des artistes ivoiriens au Burkina. Il faisait aussi partie des artistes burkinabè en Côte d’Ivoire. Donc, nous avons été surpris », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre s’est dit convaincu que « tout cela s’inscrit surtout dans une volonté actuelle de diabolisation. On lui reproche d’être impliqué dans des actions de subversion. Tout ce que l’on savait de lui, c’est que c’était quelqu’un qui faisait la promotion de ses activités, mais aussi quelqu’un qui soutenait les forces combattantes. »

Selon Jean Emmanuel Ouédraogo, « il ne manquait pas d’écrire sur sa page pour galvaniser les forces combattantes. Mais il ne manquait pas non plus de publier ses opinions, en disant, sur tel ou tel aspect, ce qu’il suggérait ».

Le chef du Gouvernement burkinabè insiste sur le fait qu’Alino Faso « est un homme qui a toujours été connu pour prêcher la paix ».

Agence d’Information du Burkina
as/ata

Namentenga /Bitumage du Tronçon Boulsa-Kalwartenga : Les usagers et riverains s’inquiètent du retard d’avancement des travaux .

Burkina-Namentenga-Bitumage-Tronçon-Boulsa-Kalwartenga  

Namentenga /Bitumage du Tronçon Boulsa-Kalwartenga : Les usagers et riverains s’inquiètent du retard d’avancement des travaux .

Boulsa, 24 avr. 2025 (AIB)- : Les usagers et riverains se sont inquiétés de l’état d’avancement des travaux de construction et de bitumage de la route Boulsa-Kalwartenga, débutés en avril 2024, à l’orée de la saison des pluies.

Cette situation, marquée par le stationnement de quelques engins sur le chantier, a inquiété les usagers et riverains du tronçon Boulsa-Kalwartenga, de la province du Namentenga (Centre-Nord), à l’orée de la saison des pluies.

Selon eux, il peut avoir un risque de noyade après une pluie car la route sera inondée.

Pour ce faire, ils ont invité l’entreprise à redoubler d’efforts pour éviter des situations déplorables en cas de pluie.

Le directeur provincial en charge des infrastructures, Noel Nadinga, s’est dit être en contact permanent avec l’entreprise pour accélérer les travaux.

M. Nadinga a nourri l’espoir en indiquant que les difficultés liées à ce blocage seront résolues et que les travaux reprendront pour le bonheur des populations.

Notons que ce projet de construction et de bitumage, commencé en avril 2024, a un délai d’exécution de 20 mois, hors saison et va coûter à l’État 10 milliards 565 millions 507 mille 10 FCFA.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

Dernières publications