Ziniaré-Industrialisation-Zone-Prospection

Ziniaré : Les services du foncier prospectent pour l’installation d’une zone industrielle

Ziniaré, 1er sept. 2025 (AIB) – Une délégation de l’Autorité nationale de coordination du foncier (ANCF), conduite par le chef du département des études, Charles Dalla, représentant le secrétaire technique Sibiri Hebié, a séjourné lundi à Ziniaré, région de l’Oubri, pour accompagner la mise en place d’une zone industrielle. Cette démarche s’inscrit dans la volonté du président du Faso d’accélérer l’industrialisation du pays.

Le 14 juin 2025, lors de sa rencontre avec les forces vives de la Nation, le chef de l’État le capitaine Ibrahim Traoré avait pris l’engagement de doter chaque région d’une zone industrielle. L’ANCF, en lien avec les services techniques, a pour mission de lever les obstacles fonciers et de sécuriser les sites identifiés.

À Ziniaré, la délégation a eu une séance de travail avec le Gouverneur, les structures régionales compétentes et la délégation spéciale de la commune, avant de se rendre sur le site de Zagbega retenu pour accueillir la future zone industrielle.

Selon Charles Dalla, la commune de Ziniaré avait déjà prévu une réserve foncière dans son schéma directeur d’aménagement. « Le fait que cette initiative soit prise en compte dans les documents antérieurs facilitera la mobilisation foncière dans les jours à venir », a-t-il déclaré, se disant satisfait de l’état d’avancement.

Le directeur régional de l’Urbanisme et des Industries, Célestin Zoungrana, a pour sa part, souligné que le foncier demeure le principal blocage au développement industriel. « Beaucoup d’unités s’installent dans des zones d’habitations faute d’espaces adaptés. La sécurisation de sites dédiés permettra de booster l’industrialisation », a-t-il indiqué.

De son côté, le président de la délégation spéciale de Ziniaré, Florent Daboné, a rappelé que 160 hectares ont été réservés dans le schéma directeur pour la zone industrielle, située à Zagbega, le long de la RN3. « La proximité avec Ouagadougou est un atout qui réduira les coûts de transport et attirera davantage d’investisseurs », a-t-il soutenu.

Avec déjà une trentaine d’entreprises implantées dans la région, l’Oubri (nom de la région) entend tirer profit de cette dynamique impulsée par le chef de l’État pour renforcer son attractivité économique et accélérer son industrialisation.

Agence d’Information du Burkina
LC//wis

Laisser un commentaire