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Séno: Le Conseil norvégien pour les réfugiés dresse le bilan de son projet d’assistance intégrée à Dori
Dori, 28 nov.2025 (AIB)-Le haut-commissaire de la province de l’Oudalan, Valentin Maré, a présidé vendredi à Dori, l’atelier de capitalisation du projet d’assistance intégrée en abris, moyens de subsistance et sécurité alimentaire, mis en œuvre au profit des populations déplacées et des communautés hôtes vulnérables des régions du Sahel et de l’Est.
Porté par le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), avec l’appui du Bureau for Humanitarian Assistance (BHA) et de l’USAID, ce projet visait à renforcer la résilience des populations affectées par l’insécurité et les déplacements forcés.
Selon le responsable de zone du NRC, Amadou Maïga, l’initiative « a contribué à sauver des vies et à réduire les souffrances des ménages qui font face à des conditions humanitaires extrêmement difficiles ». Au cours de sa mise en œuvre, le projet a touché 97 875 personnes, dont 78 300 personnes déplacées internes (PDI).
Sur le plan hydraulique, une dizaine de forages ont été réalisés, certains équipés de pompes à motricité humaine, et 19 points d’eau ont été réhabilités pour faciliter l’accès à l’eau potable dans les zones d’intervention.
Dans le domaine de l’assainissement, le NRC a construit 39 blocs de latrines et distribué 4 960 kits d’hygiène et de dignité, destinés à améliorer les conditions de vie des ménages et à réduire les risques sanitaires.
En plus des infrastructures, le projet a porté une attention particulière au relèvement économique des populations vulnérables.
Ainsi, 200 abris d’urgence améliorés ont été construits pour les ménages sans logement adéquat. Par ailleurs, 980 personnes, dont 676 PDI, ont été formées aux techniques de production maraîchère, tandis que 280 autres bénéficiaires ont reçu un accompagnement pour la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus.
Selon le NRC, ces actions ont contribué à renforcer l’autonomie économique de nombreux ménages vulnérabilités.
Malgré les résultats jugés satisfaisants, le responsable de zone du NRC, Amadou Maïga, a indiqué le projet a été confronté à plusieurs contraintes majeures.
Il a souligné les difficultés de mobilité dans certaines zones à fort défi sécuritaire, ce qui a parfois ralenti l’acheminement du matériel et l’accès aux sites d’intervention.
À cela s’est ajoutée l’inflation du coût des matériaux de construction, qui a pesé sur la capacité du projet à répondre intégralement aux besoins croissants des populations déplacées.
Au nom du gouverneur de la région du Sahel, le haut-commissaire de la province de l’Oudalan, Valentin Maré a exprimé sa gratitude au NRC et à ses partenaires techniques et financiers pour les réalisations accomplies.
Il a salué un projet qui, selon lui, « a contribué à la gestion de l’urgence humanitaire tout en soutenant le relèvement économique et social des populations du Sahel ».
Agence d’information du Burkina
AMM/bak








