La persistance des MGF au Burkina Faso est «inacceptable», Dabiré

Ouagadougou, 30 juin 2020 (AIB) – La persistance des Mutilations génitales féminines (MGF) au Burkina Faso, malgré 30 ans de lutte, est «inacceptable», a indiqué mardi, le Premier ministre Christophe Dabiré qui fonde ses espoirs sur la nouvelle génération pour relever cet important défi.

«Malgré toutes les actions de sensibilisation et de répression entreprises en Afrique et particulièrement au Burkina Faso, cette pratique (MGF) reste une réalité dans notre pays», a affirmé mardi le Premier ministre Christophe Dabiré, lors des cérémonies commémoratives de la 17ème journée internationale Tolérance Zéro aux Mutilations Génitales Féminines (MGF) et de la 20ème Journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision.

L’excision touche 67,6% des femmes de 15 à 49 ans et 11,3% des fillettes de moins de 15 ans, a précisé le chef du gouvernement.

«Cette situation est inacceptable et nous devons travailler à la corriger», a-t-il déclaré.

Christophe Dabiré s’est réjoui parce qu’après 30 ans de lutte, les jeunes ont décidé de poursuivre le combat.

«Je vous invite donc à recevoir avec honneur, le flambeau de la lutte mais aussi et surtout à entretenir la flamme allumée par les pionniers et cela jusqu’à l’éradication totale et définitive de la pratique de l’excision au Burkina Faso», a exhorté le Premier ministre.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

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