Commune de koubri: l’ONC-AC met un frein à l’urbanisation anarchique sur un site de 666 hectares

Ouagadougou, 10 oct. 2025 AIB-Dans le cadre de la mise en œuvre rigoureuse de l’arrêté interministériel N°2025-002/MUH/MEF/MATM, les équipes de l’Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) ont conduit, ce vendredi, une opération de démolition de constructions illégales sur le site de Guiguemtenga/Ouitenga, à la frontière entre la commune rurale de Koubri et l’arrondissement n°11 de Ouagadougou, dans la province du Kadiogo.

Ce vaste site d’une superficie de 666 hectares, immatriculé au nom de l’État sous le titre foncier TF 2181, fait l’objet de mesures conservatoires depuis le 30 juin 2025. Celles-ci interdisent formellement toute opération de lotissement, morcellement, vente, cession, construction, occupation ou délivrance de titres sur le périmètre concerné. L’objectif de ces restrictions est de préserver le domaine public et d’éviter toute appropriation illégale de terrains appartenant à l’État.

Malgré plusieurs séances de sensibilisation et des interpellations répétées auprès des populations et des acteurs locaux, certains particuliers ont poursuivi leurs travaux de construction sur le site, défiant ainsi les dispositions réglementaires. Face à ces manquements, l’ONC-AC a pris des mesures coercitives, notamment la démolition des nouvelles bâtisses érigées en violation de la loi.

Selon l’institution, cette intervention vise non seulement à stopper l’expansion des constructions illégales, mais aussi à préserver l’intégrité du site pour d’éventuels projets d’aménagement planifiés par l’État. Les opérations ont été menées dans le strict respect des procédures légales et avec le concours des forces de l’ordre afin d’assurer la sécurité du personnel déployé sur le terrain.

L’ONC-AC rappelle que toute personne s’engageant dans des activités de construction ou de vente sur les sites frappés de mesures conservatoires s’expose à des sanctions administratives et pénales prévues par les textes en vigueur. L’institution réaffirme ainsi sa détermination à faire appliquer les lois relatives à l’aménagement du territoire et à la gestion foncière au Burkina Faso.

Par cette action, l’ONC-AC adresse un message clair : nul n’est au-dessus de la loi. La protection du foncier public constitue une priorité nationale, et tout contrevenant devra désormais répondre de ses actes devant les autorités compétentes.

Agence d’information du Burkina

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