Burkina : les frappes aériennes pulvérisent des bases terroristes
Ouagadougou, 22 juin 2025 (AIB) – Les frappes aériennes ont constitué un appui majeur et stratégique tout au long des opérations de mai et juin. Les vecteurs aériens ont mené des attaques ciblées, pulvérisant bases, convois et positions terroristes.
Dans la seconde moitié de mai, la zone de Djibo a été le théâtre de frappes ciblées. Les frappes aériennes ont constitué un appui majeur et stratégique tout au long de ces opérations. Dans la deuxième moitié de mai, la zone de Djibo a été le théâtre de frappes ciblées. À Taouremba, les pilotes pulvérisent une base logistique et plusieurs criminels.
À Serguessouma, au sud-est de Djibo, un imposant bâtiment servant de refuge à plusieurs terroristes a été ciblé et détruit par une frappe aérienne de précision, éliminant ses occupants sur-le-champ.
Plus au sud-ouest, dans la zone boisée de Babo, une forêt dense utilisée comme cache par un groupe armé a été repérée. Les criminels qui s’y abritaient ont été ciblés par des frappes chirurgicales qui les ont neutralisés.
À Balehedé, un convoi de carburant destiné à l’approvisionnement des groupes terroristes a été localisé en pleine progression. Il a été intercepté et anéanti par une attaque aérienne rapide et efficace.
Dans la localité de Nassoumbou, plusieurs abris de fortune utilisés par les criminels ont été foudroyés par une série de frappes ciblées, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi.
Mais c’est à Soum Bella que les frappes les plus dévastatrices ont été enregistrées. Plusieurs caches et positions logistiques ont été méthodiquement identifiées, puis pulvérisées dans une série de bombardements d’une rare intensité, entraînant leur destruction totale.
Enfin, à Petegoli, un quartier général terroriste a été surpris en pleine réunion. Les combattants du ciel ont saisi l’opportunité pour lancer une frappe décisive, éliminant les cadres présents et réduisant le site à néant.
Le 30 mai, des opérations de surveillance dans la zone des trois frontières ont permis de repérer un important regroupement de plusieurs centaines de terroristes dans une forêt située non loin de Déou. Les vecteurs aériens ont patiemment observé leur rassemblement avant de lancer une attaque ciblée. Un premier missile de grande puissance s’est abattu sur le cœur de la formation ennemie, semant la panique.
Pris de panique, les survivants ont tenté de se disperser et de se dissimuler sous d’autres arbres, mais leurs mouvements ont été suivis en temps réel. Ils ont rapidement été pris pour cibles et neutralisés par une série de frappes supplémentaires, menées avec une efficacité redoutable.
Le 16 mai, des groupes armés ont lancé une attaque contre les positions des forces burkinabè à Lekoro, dans la zone de Solenzo. En pleine retraite, les assaillants ont été pris en chasse par les vecteurs aériens qui ont suivi chacun de leurs mouvements.
Pensant échapper à la surveillance, les fuyards ont tenté de se camoufler sous le couvert arboré. En vain : ils ont été aussitôt ciblés et neutralisés par des frappes précises.
La panique s’est alors emparée des survivants qui ont repris leur fuite vers leur base de repli, croyant y trouver refuge. Mais dès leur arrivée, une nouvelle salve les a frappés de plein fouet.
L’observation aérienne ayant révélé d’autres mouvements suspects, un vecteur plus puissant a été déployé pour détruire complètement cette position ennemie stratégique.
Le 31 mai, un convoi de ravitaillement entre Matiacoali et Kantchari a échappé à un guet-apens grâce à l’intervention aérienne qui a neutralisé les poseurs d’explosifs improvisés (IED).
Le 1er juin, les vecteurs aériens ont appuyé les forces au sol confrontées à un assaut massif. Les frappes anéantissent les ennemis.
À Waribéré (vallée du Sourou), le 9 juin, les hommes du BIR 10 croisaient le fer avec des terroristes. Repoussés, les criminels en fuite ont été suivis puis frappés jusque dans leur base par des vecteurs aériens.
Agence d’Information du Burkina
