Burkina : Le ministre Gilbert Ouédraogo exhorte les femmes à recoudre les liens sociaux et à renforcer la cohésion sociale

Ouagadougou, 15 mai 2025 (AIB) – Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Ouédraogo, a exhorté jeudi, à Ziniaré, les femmes à occuper pleinement leur place dans la société en travaillant à recoudre les liens sociaux et à renforcer la cohésion sociale.

« Nous sommes aujourd’hui dans un contexte où nous œuvrons à renforcer davantage la cohésion sociale. Nous pensons que les femmes doivent pouvoir occuper leur place, jouer le rôle qui est véritablement le leur, c’est-à-dire travailler à recoudre nos liens sociaux, à renforcer la cohésion sociale, qui commence déjà dans la cellule familiale, en milieu professionnel et dans la société de façon générale », a indiqué le ministre.

M. Ouédraogo s’exprimait au musée de la Femme à Ziniaré, à l’occasion de la célébration du 15 mai, journée dédiée aux coutumes et traditions.

Pour marquer l’événement, il a effectué une visite au musée de la Femme afin de rendre hommage à « nos mamans, nos sœurs et nos épouses » et leur rappeler qu’elles sont les piliers de la société.

Selon lui, le musée met en lumière les différentes étapes de la vie de la femme ainsi que l’ensemble de ses actions dans la société traditionnelle, des actions principalement orientées vers la recherche de la paix et de la cohésion sociale.

« Ce qui a retenu mon attention, c’est la femme actrice de cohésion sociale. Le symbole de la calebasse brisée, recousue par la femme, est un message très fort », a-t-il ajouté.

Cette visite du ministre s’inscrit également dans le cadre de la 3ᵉ édition des activités du Mois du patrimoine burkinabè.

À cet effet, il a invité ses concitoyens à aller à la découverte du riche patrimoine culturel du pays, à travers les musées, les palais et autres sites touristiques.

« Nous avons un patrimoine très riche et varié, et nous avons beaucoup à enseigner aux autres. Mais nous ne pouvons ni enseigner ni partager notre patrimoine culturel si nous ne le connaissons pas nous-mêmes. »

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

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