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Burkina : Des journalistes et communicants formés pour mieux vulgariser le Régime d’assurance maladie universelle

Ouagadougou, 1er sept. 2025 (AIB)- La Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) a organisé, lundi à Ouagadougou, un atelier d’information et de sensibilisation à l’intention des journalistes, communicateurs, blogueurs, influenceurs et comédiens, sur le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU).

L’objectif de la formation était de renforcer les capacités de ces acteurs afin qu’ils puissent mieux relayer les informations sur le RAMU auprès des populations.

Cinq communications ont été présentées aux participants sur les enjeux du régime, l’état d’opérationnalisation, les perspectives, le cadre juridique, les modalités d’immatriculation, le panier de soins, la prise en charge ainsi que le rôle des médias dans sa vulgarisation.

Le RAMU est un mécanisme solidaire qui protège les résidents du Burkina Faso contre les risques financiers liés à la maladie ou à la maternité. Il couvre également les conjoints (y compris dans les familles polygames), les enfants à charge jusqu’à 21 ans (ou 26 ans s’ils poursuivent des études), ainsi que les enfants handicapés à vie. Les personnes indigentes sont également prises en compte.

La cotisation est fixée à 5 % du salaire brut pour les salariés (2,5 % à la charge de l’employé et 2,5 % de l’employeur), 2 % pour les pensionnés et un forfait mensuel de 15 000 FCFA pour les travailleurs indépendants du secteur formel.

En cas de maladie, l’assuré paie 30 % des frais, les 70 % restants étant pris en charge par le RAMU. Le panier de soins comprend 509 actes médicaux et chirurgicaux, certains soumis à accord préalable ou exclus du dispositif.

Le directeur général de la CNAMU, Soumaila Gamsonré, a précisé que l’assurance maladie universelle ne vient pas remplacer les systèmes existants (mutuelles, assurances privées), mais les compléter.

Bien que le régime soit obligatoire, la CNAMU privilégie la sensibilisation à la contrainte.

« Nous travaillons davantage à faire comprendre la nécessité pour la population de s’inscrire que de la forcer », a-t-il insisté.

M. Gamsonré a exhorté les journalistes et communicants à jouer pleinement leur rôle dans ce processus.

« Vous êtes dans un domaine où votre voix compte. Si vous comprenez bien ce qu’est le RAMU, vous êtes les mieux placés pour nous accompagner dans la communication », a-t-il ajouté.

La CNAMU ambitionne, d’ici à 2028, de devenir un organisme de prévoyance sociale de référence, capable d’impulser de meilleures approches de protection financière des populations contre les dépenses de santé.

Agence d’Information du Burkina
ZAF/BBP

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