Boulgou : Prières œcuméniques pour la paix et la cohésion sociale

Tenkodogo, 27 sept. 2025(AIB) -Catholiques, protestants, musulmans et coutumiers se sont réunis samedi à Tenkodogo pour une grande prière œcuménique en faveur de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.

Cette initiative du Mouvement Pour ma Patrie, je m’engage, avec l’accompagnement et le soutien de Sa Majesté Naaba Guigmpolé, Dima de Zoungrantenga et roi de Tenkodogo, a rassemblé des leaders religieux, des autorités administratives et coutumières ainsi que des populations venues de divers horizons.

L’abbé Alexis Trawina, vicaire à la paroisse cathédrale de Tenkodogo, a salué une démarche inspirée par Dieu, affirmant que « ce rassemblement prouve qu’au-delà de nos diversités religieuses, nous sommes appelés à vivre dans l’unité, en enfants d’un même Père ».

Pour sa part, Sa Majesté Naaba Guigmpolé, Dima de Zoungrantenga, a qualifié cette journée de « grand jour », marqué par une communion spirituelle sans distinction. Il a exhorté les organisateurs à « porter partout le message de tolérance, de pardon et de paix ».

Le Haut-commissaire du Koulpélogo, Saidou Ouédraogo, représentant le Gouverneur de la région du Nakambé, a rappelé que ces prières visent aussi à encourager les forces combattantes : « Elles se battent nuit et jour pour la sécurité de la nation, et nous devons rester unis à leurs côtés », a-t-il insisté.

Dans le même esprit, le président du Mouvement Pour ma Patrie, je m’engage, Moustapha Soulli, a témoigné son soutien au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, réaffirmant l’engagement des communautés à « militer pour la paix et la cohésion sociale » et à reconnaître les sacrifices consentis par les soldats au front.

Cette prière œcuménique a délivré un message fort : la balle de l’ennemi ne distingue ni religion ni ethnie, et seule l’unité peut permettre au Burkina Faso de vaincre cette guerre imposée.

Tous les intervenants ont salué l’initiative et exprimé le souhait de voir de telles rencontres se multiplier dans les différentes localités du pays.

Les participants ont réaffirmé que la diversité religieuse n’est pas une barrière, mais un tremplin pour bâtir un Burkina Faso de paix, de justice et de fraternité.

Agence d’information du Burkina

SM/ata

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