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Yagha : Un vigile décapité

Burkina-Insécurité

Yagha : Un vigile décapité

 Sebba, 8 sept. 2021(AIB) – Des hommes armés non encore identifiés ont décapité, le vigile du CMA de Sebba, puis abandonné sa dépouille sur l’axe Sebba-Solhan, tout en promettant le même sort aux personnes qui emprunteront le même axe.

 A en croire une source locale, c’est très tôt dans la matinée du mardi 7 septembre 2021 que le corps sans vie du vigile du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Sebba a été découvert l’axe Sebba-Solhan.

Par ailleurs, elle a indiqué que la distance entre la tête et le reste du corps est estimée à environ 4 km.

Notre source nous a précisé que l’infortuné, la cinquantaine révolue, marié et père de 7 enfants,  a été décapité par les Hommes armés non identifiés (HANI).

Notre interlocuteur a en outre ajouté que les HANI ont laissé un message en arabe sur une feuille invitant les populations à éviter d’emprunter l’axe Sebba-Solhan de crainte de subir le même sort.

La source nous a informé que le défunt est un ressortissant de Solhan, localité située à une quinzaine de km de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha.

Il  a été enlevé chez lui le 2 septembre dernier dans le village de Bombongou à 7 km de Sebba aux environs de 7 heures alors qu’il s’apprêtait à se rendre à son lieu de travail.

Selon certains témoignages, les ravisseurs ont appelé la famille de leur captif le lundi 6 septembre dernier dans la journée, la rassurant qu’ils ramèneront le vigile.

Dans l’attente, la famille a été informée de la présence du corps sans vie du vigile le mardi 7 septembre très tôt le matin sur l’axe Sebba-Solhan. La famille s’est déportée sur les lieux pour enlever le corps et a procédé à l’inhumation à Sebba.

En rappel, plus de 132 personnes ont été massacrées aveuglement dans la nuit du 4 au 5 juin 2021 à Solhan (Nord), dans la pire attaque enregistrée depuis le début de la crise sécuritaire en 2015.

Le drame a créé un véritable choc national et emporté le ministre de la Défense Chérif Sy et son collègue de la Sécurité Ousséni Compaoré.

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : Plusieurs terroristes neutralisés à Gouinga (Centre-nord) et ailleurs

Burkina-Terrorisme-Armée-Actions

Burkina: Plusieurs terroristes neutralisés à Gouinga (Centre-nord) et ailleurs

Ouagadougou, 8 sept. 2021 (AIB) – Dans un document dressant le point de ses actions au cours de la semaine écoulée, l’armée nationale burkinabè annonce avoir neutralisé plusieurs terroristes dans la  zone de Goinga, province du Sanmatenga (Centre-nord) et dans bien d’autres localités du Burkina Faso.

Selon le document parvenu à l’AIB, l’action de neutralisation menée à Goinga est l’oeuvre d’une unité d’intervention de Kaya qui est intervenue pour sécuriser, la localité, suite à une incursion d’individus armés, le samedi 4 septembre.

L’on se souvient que le samedi 4 septembre 2021, des individus armés avaient attaqué le village, incendiant des boutiques situées à proximité de la Route nationale n°3 (RN3 : Ouaga-Dori).

« Cette intervention (de l’armée nationale) qui a également mobilisé des vecteurs aériens, a permis de neutraliser plusieurs terroristes et de détruire leur zone refuge ainsi que de la logistique », peut-on lire dans l’écrit de l’armée.

Le même document renseigne que le 1er septembre 2021, « une opération d’opportunité, coordonnée entre forces aériennes et forces terrestres, a per­mis de détruire un plot logistique dans les environs de Toéni (Province du Sourou) ».

Et de préciser que plusieurs terroristes ont été neutralisés et plusieurs matériels détruits dont des moyens roulants et du carburant.

 

A en croire l’armée nationale, le 4 septembre 2021, un engin explosif improvisé a été découvert par une unité de gendarmerie en patrouille dans les environs de Bouna (Province du Sourou). L’engin a été détruit par les équipes spécialisées.

Les autres activités menées au cours de la même semaine, concernent la sécurisation de marchés et de lieux de cultes dans tous les groupements de forces, la sécurisation des travaux de bitumage de l’axe Dori-Gorom, les escortes au profit de structures étatiques et de structures privées dans les différents groupements de force, etc.

Les forces armées nationales disent avoir apporté leur soutien au CSPS de Natiaboani (province du Gourma) à travers un don de matériel médical.

Agence d’information du Burkina

Burkina : l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme (ministre)

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Burkina : l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme (ministre)

Ouagadougou, 8 sept. 2021 (AIB) – Le ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré a affirmé mardi, que l’islam n’a à rien avoir avec le terrorisme et que pour la réconciliation nationale, il faut la déradicalisation des jeunes qui se sont laissés entrainer dans le terrorisme.

« L’islam tel qu’il est vécu en Arabie Saoudite, n’a rien à voir avec ce que certains disent ici en faisant du terrorisme, il y a des institutions qui prêchent le vrai l’islam pour que les gens ne fassent pas la confusion. L’islam n’a rien à voir avec le terrorisme », a affirmé le ministre burkinabè chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré.

M. Diabré s’exprimait mardi à Ouagadougou après une audience avec l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Fahad Aldosari , a rapporté le quotidien national Sidwaya.

Selon le ministre chargé de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, l’Arabie Saoudite opère des expériences en matière de réconciliation pouvant être « utiles » au Burkina Faso.

« Il y a la déradicalisation des jeunes qui ont été enrôlés dans le terrorisme. Ils ont des centres dédiés à la déradicalisation. Ce sont des expériences qui peuvent aider le Burkina Faso dans ce que nous appelons la réconciliation sécuritaire, notamment avec les jeunes burkinabè qui se sont laissés entrainer dans le terrorisme », a indiqué Zéphirin Diabré.

Pour l’ambassadeur d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Fahad Aldosari, c’était une occasion pour lui de s’imprégner des réalités  du département en charge de la réconciliation nationale du pays.

Agence d’information du Burkina

AO/ata/ak

 

 

Burkina : la fracture numérique constitue une inégalité sociale entre personnes (Ministre)

Burkina-Education-Journée

Burkina : la fracture numérique constitue une inégalité sociale entre personnes (Ministre)

Ouagadougou, 8 sept. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, à l’ occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation (JIA), a adressé un message à l’ensemble de la population sur l’inégalité à l’accès aux Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Selon le ministre en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, les populations qui ne peuvent accéder à la radio, à la télévision, à l’Internet se sont vues exclues de toute une série d’informations et de services essentiels à leur développement et émancipation.

« C’est en réponse à cette préoccupation majeure que la célébration de la JIA de 2021 est placée sous le thème : « L’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique », a-t-il déclaré.

Dans son message à l’occasion de la JIA, le ministre a ajouté que l’accès aux possibilités d’alphabétisation et d’éducation n’a pas été réparti de manière égale.

« Le passage rapide à la stratégie d’enseignement à distance souvent associé à un apprentissage en présentiel n’a pas toujours été possible pour tous les apprenants », a-t-il reconnu.

 

«Ceci met ainsi en lumière la fracture numérique persistante en termes de connectivité, d’infrastructure, d’accès à l’électricité et de capacité à utiliser la technologie requise pour assurer la continuité pédagogique », a-t-il poursuivi.

La « fracture numérique » est une expression apparue dans les années 1990 avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).

Aujourd’hui, elle  se réfère aussi bien à l’accès matériel à ces technologies qu’aux inégalités sociales qui résultent des différents usages que l’on en fait.

 

Selon le ministre en charge de l’éducation, la réduction des fractures numériques est donc nécessaire et indispensable afin d’atténuer les inégalités socio-économiques et de promouvoir davantage l’équité et la justice sociale.

 

« Le choix du thème « L’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique » est une insistance sur le rôle essentiel de l’alphabétisation. Car, elle est un élément du droit à l’éducation et permet non seulement  d’émanciper les individus mais  d’améliorer leur vie ».

 

« La  Journée internationale de l’Alphabétisation 2021 examinera les façons dont l’alphabétisation peut contribuer à bâtir un fondement solide pour une reprise axée sur l’humain ».

L’utilisation des technologies de l’information et de la communication est de nos jours une  condition sine qua non d’une pleine intégration économique, sociale et culturelle.

 

De l’avis de M. Ouaro, la célébration de la JIA 2021 permettra  de réfléchir et de discuter sur des stratégies pour promouvoir des centres d’alphabétisation, espaces publics d’accès, d’initiation et d’accompagnement à ces outils.

 

Agence d’information du Burkina

 

SS/ata/ak

Burkina : La chimio prévention du paludisme au profit de 4 millions d’enfants

Burkina-Santé-Prévention

Burkina : La chimio prévention du paludisme au profit de 4 millions d’enfants

Ouagadougou 8 sept. 2021 (AIB) – Pour mieux garantir leur protection en cette période des pluies, le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo a lancé, vendredi dernier à Kokologho, au profit de plus de 4 millions d’enfants, le quatrième passage de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier.

Le ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo, entend prévenir plus de quatre millions d’enfants, en âge de trois à cinquante-neuf mois, contre le paludisme sur toute l’étendue du territoire.

« L’administration de ces produits pharmaceutiques va permettre de réduire la morbidité et l’incidence du paludisme d’environ 75% », a indiqué le ministre.

Il s’exprimait vendredi à Kokologho, lors du lancement de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition aiguë en matière de la santé de la prévention du paludisme au Burkina Faso.

L’évènement est rapporté par le quotidien national  Sidwaya qui fait observer que, selon Charlemagne Ouédraogo, cette campagne vise à réduire le paludisme chez les enfants et de rassurer les parents de la qualité des produits qui sont administrés à leurs enfants.

« L’année dernière notre enquête a montré qu’il y a 9% d’enfants malnutris avec au moins 1% de malnutrition aiguë sévère. Et les enfants qui sont dans cette situation ne doivent pas prendre ces produits », a-t-il précisé.

Le ministère de la Santé a mis en œuvre en 2015 la chimio prévention du paludisme saisonnier pour prévenir le paludisme chez les enfants âgés de 3 à 59 mois.

Agence d’information du Burkina

MAK/ata/ak

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 8 SEPTEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 8 SEPTEMBRE 2021

 

KABOUL – Les talibans ont nommé mardi les principaux ministres de leur gouvernement, dirigé par Mohammad Hassan Akhund, un ancien proche de leur fondateur, le mollah Omar.

 

Les islamistes, qui s’étaient engagés à former un gouvernement ouvert à d’autres groupes, trustent les principaux portefeuilles, et n’ont pas nommé de femme. Abdul Ghani Baradar, le cofondateur de leur mouvement, devient numéro 2 du régime, et Sirajuddin Haqqani, leader du réseau éponyme, historiquement proche d’Al-Qaïda, recherché par les Etats-Unis, obtient le portefeuille de l’Intérieur.

 

– Le chef suprême des talibans, Hibatullah Akhundzada, dans une très rare intervention publique, a invité le nouveau gouvernement à « faire respecter la charia » dans le pays. Le régime taliban « n’a de problème avec personne », a-t-il souligné, alors que plus de 120.000 Afghans se sont exilés ces dernières semaines par crainte des talibans.

 

– A Hérat (ouest), deux personnes ont été tuées et huit blessées par balle lors d’un rassemblement anti-taliban, selon un médecin local.

 

MEXICO – La Cour suprême du Mexique a jugé inconstitutionelle la criminalisation de l’avortement, lors d’un vote mardi à l’unanimité qui va permettre aux Mexicaines de tout le pays d’accéder à cette pratique.

 

BASE AMERICAINE DE GUANTANAMO (Cuba) – Le procès du cerveau présumé du 11-Septembre, Khalid Sheikh Mohammed, et de quatre autres accusés, a repris mardi après 18 mois d’interruption à la prison militaire de Guantanamo, mais son issue semble encore bien lointaine, alors que l’Amérique s’apprête à commémorer le 20e anniversaire des attentats.

 

SAN SALVADOR – Le Salvador est depuis mardi le premier pays au monde à faire du bitcoin une monnaie légale, à côté du dollar américain, une initiative critiquée par les organismes financiers internationaux qui a débuté avec un crash du système informatique et une forte chute de la valeur de la cryptomonnaie, avant un léger rebond.

 

CONAKRY – Les putschistes qui ont renversé le président guinéen Alpha Condé ont libéré mardi un premier groupe de dizaines d’opposants au régime déchu, à la veille d’un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sur la Guinée.

 

SAO PAULO (Brésil) – Haranguant une foule de dizaines de milliers de partisans mardi à Sao Paulo, le président brésilien Jair Bolsonaro a lancé que « seul Dieu » pouvait le chasser du pouvoir et a multiplié les attaques contre les institutions et le système électoral.

 

JAKARTA – L’incendie d’une prison indonésienne dans la région de la capitale Jakarta a fait au 41 morts et plusieurs dizaines de blessés, a annoncé la police mercredi.

 

MEXICO – Un seisme de magnitude 7,1 sur l’échelle de Richter s’est produit mardi soir dans le sud-est du Mexique, a indiqué le Centre national de sismologie.

 

LONDRES – Pour remettre d’aplomb un système de santé à bout de souffle à cause de la pandémie, le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est résolu mardi à augmenter les prélèvements sociaux, rompant une promesse de campagne et s’exposant à la colère de sa majorité conservatrice.

 

JOHANNESBURG – L’Afrique a dépassé mardi le chiffre des 200.000 morts depuis le début de la pandémie de coronavirus, le continent pauvre souffrant d’un manque cruel de vaccins avec moins de 3% de sa population entièrement immunisée à ce jour.

 

PARIS – Le Covid-19 a eu un « impact dévastateur » sur la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, qui a connu un recul sans précédent, a déploré mercredi le Fonds mondial de lutte contre ces maladies dans son rapport annuel.

 

KAMPALA – Deux députés de l’opposition ougandaise ont été inculpés mardi pour avoir prétendument orchestré une vague de meurtres à la machette, qui a fait des dizaines de morts dans le Sud du pays, une décision qualifiée de « persécution politique » par leur avocat.

 

BERLIN – La chancelière allemande Angela Merkel s’est de nouveau jetée dans la campagne électorale mardi en apportant un soutien appuyé au candidat de son camp conservateur Armin Laschet, en pleine tourmente à moins de trois semaines d’un scrutin indécis.

 

PARIS – L’ONU a refusé mardi de reporter la COP26 de novembre à Glasgow, comme le demandaient les ONG qui estimaient que la cruciale conférence sur le climat ne pourrait être « juste et inclusive » en raison des difficultés des pays pauvres pour y accéder, entre inégalités de vaccination et coûteuse quarantaine.

 

VIENNE  – L’AIEA, dans un rapport particulièrement sévère, a dénoncé le manque de coopération de l’Iran, qui porte gravement atteinte à sa mission de surveillance du programme nucléaire, sur fond d’impasse des négociations pour sauver l’accord de Vienne.

 

PARIS – Revers pour le groupe cimentier Lafarge: la plus haute juridiction judiciaire française a invalidé mardi l’annulation de son inculpation pour « complicité de crimes contre l’humanité » dans l’enquête sur ses activités en Syrie jusqu’en 2014.

 

MUNICH (Allemagne) – Régulièrement attaquée par les défenseurs de l’environnement, l’industrie automobile « fait partie de la solution » au changement climatique, a affirmé mardi Angela Merkel, dans un plaidoyer pour ce secteur phare de l’industrie allemande qui tient son salon professionnel à Munich.

 

STOCKHOLM – Occupé, ça sonne occupé… Pour éviter de travailler, un conseiller du fisc suédois avait trouvé l’astuce de s’appeler sur son propre numéro personnel pendant un total de 55 heures, jusqu’à ce qu’il soit démasqué par ses supérieurs.

(afp)

Lutte contre le terrorisme, putsch en Guinée et football, en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Lutte contre le terrorisme, putsch en Guinée et football, en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 8 sept. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de sujets variés dont le sport et la situation en Guinée avec le putsch survenu dimanche dernier, sans oublier la lutte contre le terrorisme.

Le quotidien national Sidwaya aborde la visite, hier mardi au Burkina Faso, du ministre malien de la Défense, le colonel Sadio Camara, en arborant : « Burkina-Mali : Une vision commune contre le terrorisme ».

Sidwaya croit savoir que la lutte contre le terrorisme est un défi commun au Burkina Faso et au Mali et la réponse à ce problème doit être globale.

« C’est la conviction du président de la transition malienne, Assimi Goïta, qui a de ce fait dépêché son ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara, auprès du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour échanger sur la question », écrit le journal.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso titre : « Lutte contre le terrorisme : Le Mali et le Burkina Faso mutualisent leurs forces ».

Toujours concernant la lutte contre le terrorisme, Aujourd’hui au Faso renseigne que « plusieurs terroristes ont été neutralisés la semaine écoulée ».

Le même journal privé, parlant de la situation en Guinée, s’interroge : « Guinée, après le putsch : Et maintenant retour vers le futur ou le passé ? ».

De son côté, L’Observateur Paalga évoque le sujet dans ses rubriques ‘’Les Humeurs de Barry’’ et ‘’Regard sur l’actualité’’, avec respectivement comme titres : «Le professeur est mort, vive le légionnaire » et « Et pourtant, il y a des pépites démocratique en Afrique ».

Le journal privé Le Quotidien publie la réaction de l’homme politique Hermann Yaméogo qui déclare à la Une, au sujet du coup d’Etat en Guinée :  « je voyais venir les choses ».

Pendant ce temps, Le Pays donne la parole à des analystes politiques et acteurs de la société civile burkinabè qui commentent le putsch contre le président guinéen Alpha Condé.

Ainsi, Alexandre Sankara, membre du haut conseil du parti Progressistes unis pour le renouveau (PUR) pense que « l’Afrique n’a peut-être pas besoin finalement de démocratie mais seulement de dirigeants patriotes, travailleurs, intègres, vertueux, rigoureux…».

Quant au secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Sagado Nakanabo, il affirme que « seul le peuple mobilisé peut conduire un véritable changement».

Me Guy Hervé Kam du Mouvement SENS, lui, considère qu’« il ne faut jamais désespérer de la démocratie».

En sport, Le Pays revient, dans sa rubrique ‘’Actu-foot’’, sur les éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022, se posant cette question : « Burkina Faso-Algérie : Délocalisé au Maroc, pourquoi ce match est si spécial ? ».

Au même moment, Sidwaya laisse lire à sa Une : «Eliminatoires coupe du monde/Burkina-Algérie : 1-1 : Les Etalons tiennent en respect les Fennecs ».

A ce propos, le journal privé Aujourd’hui au Faso s’exclame : « Burkina-Algérie : Déjà déterminant ! », là où L’Observateur Paalga mentionne : « Les Etalons tiennent tête au Fennecs».

Agence d’information du Burkina

Eliminatoires Coupe du monde 2022 : le Burkina Faso et l’Algérie se séparent dos à dos (1-1)

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Eliminatoires Coupe du monde 2022 : le Burkina Faso et l’Algérie se séparent dos à dos (1-1)

Ouagadougou, 7 sept. 2021 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso ont fait jeu égal avec les Fennecs d’Algérie mardi soir au Grand stade de Marrakech (Maroc), comptant pour la 2e journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 dans la poule A. Mi-temps : 0-1 pour les Fennecs.

Ce sont les champions d’Afrique en titre, les Fennecs qui ont ouvert le score à la 17e minute par leur attaquant de Galatasaray (Turquie) Soufiane Fégouli avant que Abdoul Fessal Tapsoba (Standard de Liège, Belgique) n’égalise à la seconde période de jeu (64e) pour le Burkina Faso.

La dernière confrontation entre les deux équipes date de 2013 lors du dernier tour des éliminatoires de la coupe du monde « Brésil 2014 ». A l’aller le Burkina Faso l’avait emporté par 3 buts à 2 avant que l’Algérie ne s’impose au retour à Blida (1-0) pour se qualifier.

Le Burkina Faso est dans le groupe A avec l’Algérie, le Djibouti et le Niger. L’Algérie occupe la première place avec 4 points (+8), suivi du Burkina Faso (4 points+2). Le Niger qui a remporté son duel face au Djibouti (4-2) est classé 3e (3 points +0) et le Djibouti ferme la marche avec 0 point (– 10).

Les Etalons effectueront un déplacement le 6 octobre prochain pour la 3e journée de ces éliminatoires pour affronter le Djibouti pendant que le Niger sera face à l’Algérie à Blida.

La Coupe du monde de 2022 est prévue pour se jouer au Qatar.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

 

Tapoa (Est) : Un berger tue le présumé assassin de son adolescent

Burkina-Société-Faits divers

Tapoa (Est) : Un berger tue le présumé assassin de son adolescent

 Diapaga, 7 sept. 2021 (AIB) – Un berger a tué mardi à Kantchari, sur son lit d’hôpital, l’homme qui a ôté la vie à son fils de 15 ans, deux jours plus tôt parce que son troupeau s’est retrouvé dans son champ.

Un jeune berger a été tué, le dimanche 5 septembre 2021, vers 16 heures, par  un agriculteur dans des champs à Boudieri, localité située à mi-chemin entre Kantchari et Diapaga.

L’agriculteur aurait usé de son arme à feu pour abattre l’adolescent, parce que son troupeau s’est retrouvé dans son champ.

Le mardi 7 septembre 2021, dans la matinée, le présumé assassin s’est rendu à la brigade de gendarmerie de Kantchari avec «un doigt coupé et très ensanglanté», accusant la famille de sa victime de lui avoir tranché le pouce.

Vu son état de santé,  le présumé coupable a été admis au Centre médical de Kantchari. C’est dans cette formation sanitaire que le géniteur du jeune berger l’a assommé de coups mortels avec un gourdin avant de prendre ses jambes à son cou.

Rappelons qu’avant ce double homicide, un litige foncier oppose les deux familles depuis belle lurette.

Agence d’information du Burkina

BL-JS/ata/ak

 

«Le Burkina Faso a fait de la santé de la reproduction une priorité » (Alpha Barry)

Burkina-CEDEAO-Santé-SSR

«Le Burkina Faso a fait de la santé de la reproduction une priorité » (Alpha Barry)

Ouagadougou 7 sept.2021 (AIB)-Le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry a affirmé lundi, que «le Burkina Faso a fait de la santé de la reproduction une priorité», afin de garantir  une vie sexuelle saine à la population.

«Le Burkina Faso a fait de la santé de la reproduction, une priorité parce la Constitution du 2 juin 1992, le code des personnes et de la famille en passant par les textes et les lois internes, les droits et la dignité des populations à une vie sexuelle saine sont garantis» a affirme le ministre Alpha Barry.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, a ajouté que « la disparité des législations d’un Etat à un autre, constitue un frein à une approche globale et harmonisée des politiques adoptées dans les cadres de la santé de la reproduction»

Il s’exprimait hier lundi à Ouagadougou, au cours d’un atelier régional d’échanges sur les législations en matière de la santé de la reproduction dans l’espace CEDEAO dont le quotidien Sidwaya en fait un compte rendu mardi.

«Les droits de la santé sexuelle et reproductive constituent une préoccupation majeure pour les pays de la CEDEAO» a déclaré le Directeur Général de l’Organisation ouest africaine de la Santé Stanley Okolo, d’après Sidwaya.

Il a souhaité que Ouagadougou soit le point de départ vers l’adoption des textes législatifs harmonisés sur les droits de la santé sexuelle et reproductive dans cette zone ouest africaine.

Pour le ministre burkinabè de la Santé Pr Charlemagne Ouédraogo, ceci permettra aussi aux personnes qui passent d’une frontière à une autre, d’être au courant de ce qui existe en matière de santé sexuelle et reproductive et les droits qui vont l’accompagner.

L’atelier de Ouagadougou est organisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet Démographie et santé sexuelle et de la reproduction (DEMSAN), financé par l’Agence française de développement (AFD).

En rappel, le Burkina Faso a déclaré en juillet 2020, la gratuité des soins et des services de planification familiale.

Agence d’information du Burkina

mak-cyr/ata/ak

Photo d’archive : Page Facebook ministre Alpha Barry.

 

 

Burkina/Recherche : Le FONRID déroule le programme d’activités de ses 10 ans d’existence

Burkina-Recherche-Fonds

Burkina/Recherche : Le FONRID déroule le programme d’activités de ses 10 ans d’existence

Ouagadougou, 07 sep. 2021 (AIB)-Le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) a déroulé mardi son programme d’activités entrant dans le cadre de la célébration de ses 10 ans d’existence, prévue du 13 au 15 octobre 2021.

«Le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) célèbrera à Ouagadougou, du 13 au 15 octobre 2021, son dixième anniversaire» a déclaré mardi le secrétaire général du ministère en charge de la recherche et de l’innovation, Mahamadou Sawadogo, lors d’un point de presse.

Il a ajouté que l’évènement qui se déroulera sous le thème «FONRID : 10 ans de financement de recherche et de l’innovation, bilan et perspectives», sera présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation Pr Alkassoum Maïga.

Pour Mahamadou Sawadogo la célébration des 10 ans du FONRID sera l’occasion de présenter la structure au public.

Elle permettra selon lui de faire le bilan de l’action du FONRID sur le terrain et de procéder au besoin à des réajustements dans son fonctionnement.

Mahamadou Sawadogo a annoncé que ce jubilé d’étain sera meublé de deux conférences publiques qui permettront selon M. Sawadogo de mettre en lumière les résultats «phares» engrangés et de s’appesantir sur les difficultés et mécanismes de financement.

Il a poursuivi que quatre panels seront également organisés et porteront sur une réflexion sur la mobilisation des ressources, la valorisation des résultats de recherche, les procédures de gestion des projets du FONRID.

Mahamadou Sawadogo a annoncé aussi des activités de communication comme la diffusion d’un film sur le parcours du FONRID, l’organisation d’une caravane de presse, l’animation de plateaux radio et télé et une soirée gala.

Agence d’information du Burkina

kar-ss/ata/ak

Photo d’archive et d’illustration : minute.bf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Burkina et le Mali en quête «d’une réponse globale» contre le terrorisme

Burkina-Mali-Terrorisme-Lutte-Coopération

Le Burkina et le Mali en quête «d’une réponse globale» contre le terrorisme

 Ouagadougou, 7 sept. 2021(AIB)-Le Burkina Faso et la République du Mali, se sont convenus mardi, de trouver «une réponse globale» contre leur «même ennemi» qu’est le terrorisme.  

«Le défi auquel nous sommes confrontés est commun et la réponse est globale. Donc c’est ensemble que  nous allons relever le défi» de la lutte contre le terrorisme, a affirmé le ministre de la Défense malienne, le Colonel Sadio Camara.

Le Colonel Camara qui s’exprimait mardi, à l’issue d’une audience avec le président du Faso Roch Kaboré, a ajouté que le Burkina Faso et le Mali «se battent au quotidien contre le même ennemi : le terrorisme».

L’officier a fait cas d’opérations communes que les deux armées vont mener dans les mois à venir.

«L’objectif est de trouver une solution à ce problème qui a trop fait souffrir nos braves populations», a précisé le Colonel Sadio Camara.

En rappel, le Burkina Faso et le Mali qui partagent près de  600km de frontière, subissent depuis quelques années, des attaques terroristes qui ont tué des centaines de personnes et occasionné le déplacement de milliers de personnes ainsi que la fermeture de nombreuses infrastructures sociaux.

Agence d’information du Burkina

cyr-mak-ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Drame, Guinée et sport  au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Drame, Guinée et sport  au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 7 sept. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mardi, commentent les éliminatoires de la coupe du monde, le coup d’Etat survenu le 5 septembre   en Guinée, sans oublier l’indignation du syndicat du Bâtiment et des travaux publics (BTP) suite à l’effondrement d’un bâtiment à l’université Norbert Zongo de Koudougou,  occasionnant quatre morts.

« Effondrement à l’Université Norbert-Zongo : Des syndicats du BTP chargent le gouvernement », arbore à sa machette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, l’Observateur Paalga.

Le journal privé rappelle que la dalle d’un édifice en chantier à l’Université Norbert Zongo (UNZ) a cédé le mardi 31 août dernier causant la mort de quatre personnes dont trois étudiants stagiaires.

Le confrère rapporte que les réactions d’indignations et de condamnation ne cessent de tomber.

L’Observateur Paalga souligne que les syndicats du Bâtiment et des travaux publics (BTP) tiennent pour « responsables le gouvernement pour avoir attribué le marché à des entreprises qui ont failli dans la réalisation de cet ouvrage ».

Pour sa part, le quotidien privé, L’Express du Faso  édité à Bobo-Dioulasso laisse lire à sa Une : « Effondrement à l’Université de Koudougou : les syndicats du BTP accusent le gouvernement ».

Le journal indique que les travailleurs du BTP ont animé une conférence de presse, lundi 6 septembre à Ouagadougou.

Selon lui, les syndicats appellent au sens des responsabilités et invite les travailleurs du BTP à dénoncer les mauvaises conditions de santé et sécurité sur les chantiers à savoir la corruption dans le suivi et le contrôle technique des chantiers, l’approvisionnement des agrégats et matériaux.

Sous un autre registre, le quotidien national  Sidwaya  mentionne à sa première page : « Assassinat d’un berger dans le Tapoa : ce que disent des témoins ».

Le journal public dans sa rubrique société, rapporte qu’un berger d’environ 15 ans  a été tué par un agriculteur à Boudiéri le dimanche 5 septembre 2021.

Selon le journal, l’agriculteur  a usé de son arme à feu pour abattre l’adolescent,  parce que son troupeau s’est retrouvé dans son champ.

Le quotidien d’Etat souligne que les autorités locales ont fait le déplacement dans la matinée du lundi à Boudiéri pour apaiser les esprits car la tension serait montée entre les deux familles.

L’Observateur Paalga revient sur la situation socio-politique en Guinée, mentionnant comme titre à sa une : « Coup d’Etat en Guinée : quand les vaincus acclament le vainqueur ».

Le confrère rappelle que le président guinéen, Alpha Koné est victime d’un coup d’Etat depuis dimanche 5 septembre et que  « Mamady Doumbouya serait le nouvel homme fort de la Guinée ».

De son avis, le chef de la junte a été applaudi à son arrivé au palais du peuple de Conakry comme pour dire, le régime Condé est mort, vive l’ère Doumbouya.

Pour sa part, le journal privé, Le pays titre  « Coup d’Etat en Guinée-Conakry : les militaires africains sont les mêmes ».

Le journal, précise que l’ex- président, Alpha Condé,  né le 4 mars 1938 à Boké en Basse-Guinée a accédé au pouvoir le 21 décembre 2010 après une longue lutte.

Le quotidien public Sidwaya met en exergue les propos de Asseghna Somda, un analyste politique qui estime que  suite à la chute de Alpha Condé « les Guinéens vont bientôt déchanter ».

De l’avis de M. Somda, par ailleurs, chargé de programmes de Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), « c’est une déstabilisation des institutions, une remise en cause des principes démocratiques parce qu’en démocratie, il n’y a qu’une seule véritable voie d’accès et d’exercice du pouvoir : celle des urnes ».

Quant à L’Express du Faso, il s’exclame : « Coup d’Etat contre Alpha Condé, condamnez et on avance ! ». Selon le journal, les condamnations sont devenues des refrains pour ceux qui les font.

Sous un autre registre, le journal privé, Le Pays titre :  « Eliminatoires de la coupe du monde 2022 : les Etalons veulent en découdre avec les Fennecs ».

Le journal précise que le face à face des Etalons du Burkina Faso et les Fennecs de l’Algérie peut déjà dessiner le destin de chacune des deux équipes dans ces éliminatoires. Selon le journal, le match se jouera ce mardi 7 septembre 2021.

Le journal Sidwaya aborde le même sujet en ces termes « Burkina-Algérie : les Etalons veulent mettre fin à l’invincibilité des Fennecs ».

Le quotidien national informe que le Burkina Faso affronte L’Algérie ce mardi à 19H au grand stade de Marrakech.

A l’en croire, les Etalons entendent aborder cette confrontation avec la plus grande détermination.

Agence d’information du Burkina

AO/ata/ak

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 7 SEPTEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 7 SEPTEMBRE 2021

 

KABOUL – Les talibans ont dit lundi avoir le contrôle de tout l’Afghanistan, affirmant avoir fait tomber la vallée du Panchir où le chef de la résistance locale, Ahmad Massoud, a appelé à se soulever contre eux.

 

– Sommées par le nouveau pouvoir taliban d’imposer la non mixité des classes et le niqab aux étudiantes, des universités privées de Kaboul étaient largement désertées lundi, sans nouvelles de bien des élèves.

 

– Quatre Américains ont quitté lundi l’Afghanistan par voie terrestre dans le cadre de départs arrangés par les Etats-Unis, pour la première fois depuis leur retrait fin août du pays, et les talibans avaient été mis au courant, a annoncé un haut responsable américain, sans préciser dans quel pays frontalier ces ressortissants américains étaient entrés.

 

CONAKRY – Le chef des putschistes guinéens, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, a tenté lundi de rassurer les partenaires et investisseurs étrangers ainsi que ses concitoyens en déclarant que les nouveaux maîtres de Conakry respecteraient les contrats économiques et miniers et se garderaient de toute « chasse aux sorcières ».

 

Le commandant des forces spéciales s’adressait en uniforme aux anciens ministres et présidents des grandes institutions, sommés d’honorer ce rendez-vous sous peine d’être considérés en état de « rébellion ».

 

BUNIA (RD Congo) – A la machette ou par balles, au moins trente villageois ont été tués ce week-end en Ituri, province de l’est de la République démocratique du Congo où sévit notamment le groupe armé ADF, accusé par la population de ce nouveau massacre.

 

JERUSALEM – Dans un scénario rappelant le film hollywoodien « Shawshank Redemption », six Palestiniens, dont un ex-leader d’un groupe armé, se sont évadés lundi d’une prison en Israël via un tunnel sous un évier, déclenchant une vaste chasse à l’homme.

 

MOSCOU – La justice bélarusse a condamné lundi à onze ans de prison Maria Kolesnikova, grande figure de la contestation de l’été 2020, une sentence illustrant une fois encore la répression sans relâche de toute opposition au régime d’Alexandre Loukachenko.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’il prévoyait de prolonger la période de grâce pour la mise en œuvre de contrôle sur les marchandises voyageant vers l’Irlande du Nord, au moment où il tente de renégocier en profondeur les dispositions douanières post-Brexit avec l’Union européenne.

 

RAMALLAH (Territoires palestiniens) – La justice palestinienne a formellement accusé lundi 14 membres des forces de sécurité palestiniennes pour la mort de Nizar Banat, un militant et critique du président Mahmoud Abbas décédé en juin peu après son arrestation.

 

TRIPOLI – Les autorités libyennes ont annoncé coup sur coup la libération d’un fils de Mouammar Kadhafi et de plusieurs proches du dictateur déchu, une mesure qui semble faire partie des efforts en vue d’une réconciliation nationale dans un pays miné par les divisions.

 

BRASILIA – Le président brésilien Jair Bolsonaro a pris lundi un décret qui modifie les règles de la modération de contenu sur les réseaux sociaux et pourrait, d’après les critiques, entraver le combat contre la désinformation.

 

LIBREVILLE – Sao Tomé-et-Principe, petit archipel africain lusophone du Golfe de Guinée, a élu un nouveau président, Carlos Vila Nova, de l’opposition de centre-droit comme son prédécesseur, qui devra poursuivre la cohabitation avec le gouvernement social-démocrate, selon les résultats officiels provisoires du scrutin de dimanche.

 

LA HAYE – Les familles des 298 personnes tuées dans le crash du vol MH17 abattu en 2014 au-dessus de l’Ukraine ont réclamé justice à la Russie, en témoignant lundi dans le procès de quatre suspects jugés aux Pays-Bas par contumace.

 

BERLIN – Une ONG allemande a annoncé lundi le dépôt d’une plainte en Allemagne contre plusieurs entreprises, dont Lidl et Hugo Boss, accusées de « profiter » du travail forcé de membres de la minorité musulmane ouïghour en Chine, ce qu’elles nient.

 

BRUXELLES – Malgré plusieurs scandales sur l’imposition des multinationales, les banques européennes n’ont pas réduit leur présence dans les paradis fiscaux ces dernières années, selon une étude publiée lundi. Mais elles se défendent en affirmant déclarer leurs bénéfices dans les pays où ils sont réalisés.

 

PARIS – Pour tous, c’était « Bébel ». Avec la mort du Français Jean-Paul Belmondo, à 88 ans, le 7e art perd une de ses figures les plus populaires, un acteur sachant tout faire, sans se prendre trop au sérieux, des films d’action aux plus belles heures du cinéma d’auteur.

 

NEW YORK – L’acteur américain Michael K. Williams, rendu célèbre par son interprétation du personnage d’Omar dans la série télévisée culte « The Wire », a été retrouvé mort lundi dans son appartement de Brooklyn, à New York, a annoncé sa famille.

 

SAO PAULO (Brésil) – Le Brésilien Pelé, 80 ans, a été opéré samedi d’une tumeur « suspecte » au côlon, a annoncé lundi l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo, précisant que la légende du football « était en train de récupérer » dans une unité de soins intensifs.

 

ROME – Un vol, et pas de vol: un buraliste italien a été arrêté à l’aéroport de Rome-Fiumicino alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Espagne après avoir volé à une cliente un ticket à gratter gagnant de 500.000 euros, a annoncé lundi la police.

(afp)

 

Burkina/Plateau central : 406 enfants victimes de violences au 1er semestre 2021

Burkina/Plateau central : 406 enfants victimes de violences au 1er semestre 2021

Ziniaré, 06 sept. 2021(AIB)-Plus de 400 enfants ont été victimes de violences de toutes sortes au 1er semestre 2021 dans la région du Plateau-central (Nord-est), un défi que le nouveau Groupe de travail régional de protection de l’enfant (GTRPE) compte relever.

La direction régionale en charge de la Femme du Plateau central a enregistré 406 cas de violences faites aux enfants de janvier à juin 2021. 317 enfants ont été victimes de maltraitance, 63 de traite et d’exploitation et 24 cas de mariages forcés et/ou précoces.

A ceux-là, il faut ajouter 10 298 enfants déplacés du fait des attaques terroristes.

Ces chiffres ont été donnés le jeudi 02 septembre 2021 lors de la mise en place d’un nouveau bureau de 05 membres pour conduire, pendant une année, les activités du Groupe de travail régional de protection de l’enfant (GTRPE) dans le Plateau central.

«Dans le Plateau central, il y a des problématiques dont les enfants sont victimes. Il y a des cas de mutilations génitales féminines, de maltraitance, de travail des enfants. Ce n’est pas à tout moment les droits des enfants sont vraiment respectés dans la région», a déploré la directrice régionale chargée de la Femme Aïcha Kanbéogo,

C’est pourquoi, elle appelle, le nouveau bureau du Groupe de travail régional de protection de l’enfant (GTRPE) du Plateau central à défendre les droits des tout-petits.

La directrice régionale chargée des Droits humains, Edith Sawadogo, est chargée de conduire le nouveau bureau composé de deux femmes et de trois hommes.

Elle a traduit sa reconnaissance pour la confiance placée en cette équipe dynamique et respectant le genre.

Le GTRPE est une instance régionale de coordination des différentes actions de protection en faveur des enfants. Il vise la mise en synergie des moyens d’actions de l’Etat et des partenaires.

Agence d’information du Burkina

ds/ata

Tapoa (Est) : Un jeune berger tué par un agriculteur à Boudieri

Tapoa (Est) : Un jeune berger tué par un agriculteur à Boudieri

Diapaga, lundi 6 sept. 2021 (AIB) – Un berger, âgé d’environ 15 ans, a été tué dimanche, vers 16 heures, par un agriculteur dans des champs à Boudieri, localité située à mi-chemin entre Kantchari et Diapaga, a-t-on appris de sources concordantes.

Les sources d’information de l’AIB ont indiqué que l’agriculteur a usé de son arme à feu pour abattre l’adolescent parce que son troupeau s’est retrouvé dans son champ.

La tension serait montée d’un cran entre la famille du disparu et celle  de son bourreau.

Ce lundi, dans la matinée, des autorités locales ont fait le déplacement de Boudieri pour apaiser les esprits.

Des témoins ont murmuré à l’AIB qu’un litige foncier oppose les deux familles depuis longtemps. Un antécédent qui, d’après eux, aurait précipité cet acte.

Contrairement à ce qui se dit, la victime et son bourreau sont issus de la même ethnie.

Agence d’information du Burkina

ATTENTION: Photo d’archive et d’illustration/  burkina24.org

 

La cybercriminalité gagne du terrain au Burkina (CIL)

PHOTO: SIG.

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La cybercriminalité gagne du terrain au Burkina (CIL)

Ouagadougou, 6 sept. 2021(AIB) – La Commission de l’informatique et des libertés (CIL)  a prévenu lundi que la cybercriminalité gagne du terrain au Burkina Faso, notamment le chantage à la webcam, l’arnaque en ligne, l’espionnage téléphonique, l’usurpation d’identités et le piratage de comptes.

« Il est important de souligner que la violation des droits  des personnes sur le Net a pris de l’ampleur, surtout avec la digitalisation des services », a affirmé la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL),  Marguerite Ouédraogo/Bonané, lors d’un point de presse.

En 2020 plus de 855 plaintes  de violation des droits des personnes dans le traitement de leurs données liées à leurs activités sur internet et les réseaux sociaux ont été traitées par la CIL et son partenaire BCLCC.

Ces violations portent notamment sur l’arnaque en ligne, l’espionnage téléphonique, le piratage des équipements informatiques, l’usurpation d’identités, le piratage de comptes, la diffamation sur les réseaux sociaux, le chantage à la webcam et à la divulgation des données personnelles sur les réseaux sociaux, a précisé Marguerite Ouédraogo.

« Les internautes dans l’usage des nouvelles technologies, volontairement ou non, exposent leurs données personnelles et leur vie privée sur la toile », déplore Mme Ouédraogo.

Selon la présidente, au regard des dérives constatées dans l’utilisation des TIC par les jeunes, la CIL a depuis 2014, mis en place un programme spécifique d’éducation au numérique de sensibilisation au profit de 29 760 élèves et étudiants, pour les prémunir et les protéger des actes cybercriminels.

« Le  défi majeur de la CIL est d’obtenir une meilleure connaissance du cadre juridique de la protection des données personnelles par les populations et la règlementation de l’usage des caméras de surveillance, dont l’installation doit être obligatoirement déclarée auprès de la CIL par les responsables de traitement », a souhaité Marguerite Ouédraogo.

Mme Ouédraogo a invité  tous les responsables de traitements, publics et privés, à se conformer à la loi n°001-2021/AN portant protection des données à caractère personnel.

Elle a aussi sollicité du gouvernement, de moyens conséquents  afin de toucher la majorité des Burkinabè  sur la nécessité de protéger leur identité numérique.

En rappel la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) est une Autorité administrative indépendante, créée par la loi N ° 01 0-2004/AN du 20 avril 2004 portant protection des données à caractère personnel. Elle est fonctionnelle depuis décembre 2007.

Agence d’information du Burkina

SS/ata

Burkina : Les utilisateurs de caméras de surveillance doivent obtenir obligatoirement l’autorisation de la CIL  

Burkina-Technologies-Loi-Sensibilisation

 Burkina : Les utilisateurs de caméras de surveillance doivent obtenir obligatoirement l’autorisation de la CIL

 Ouagadougou, 6 sept. 2021(AIB) – La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a invité lundi, les utilisateurs de caméras de surveillance à se signaler «impérativement» à son niveau avant toute utilisation de leurs appareils.

« La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) tient donc à rappeler que l’installation et l’usage des caméras de surveillance doivent impérativement faire l’objet d’une déclaration à son niveau », a déclaré lundi la présidente de la CIL, Marguerite Ouédraogo/Bonané, lors d’un point de presse.

Selon Mme Ouédraogo,  » le constat est que le recours à ce dispositif croît, mais les préalables pour son installation ne sont pas toujours respectés, violant ainsi les dispositions de la loi la loi n°001-2021 du 30 mars 2021 « , portant sur la protection des données personnelles.

L’usage des caméras de surveillance « doit respecter l’intimité de la vie privée des personnes dans les lieux de travail et les domiciles, respecter les droits des personnes concernées, notamment le droit à l’information sur ses données collectées, le droit d’accès, le droit d’opposition », a ajouté la présidente de la CIL.

Marguerite Ouédraogo/Bonané a annoncé que sa structure veut renforcer les campagnes de sensibilisation face aux aspects néfastes des nouvelles technologies sur les données personnelles et la vie privée.

PHOTO: SIG.

Selon Mme Marguerite Ouédraogo, en 2020, 855 cas de plaintes relatifs à la violation des droits des personnes dans le traitement de l’information de leurs données à caractère personnel ont été traités par sa structure.

« Ces plaintes sont, la plupart du temps, liées à leurs activités sur l’internet et les réseaux sociaux », explique la responsable de la commission.

Mme Ouédraogo a également souligné que pour des raisons d’insuffisance, la loi n°01-2004/ AN du 20 avril a connu une révision suite à un processus inclusif et participatif dont la nouvelle loi n°001-2021 /AN du 30 mars 2021.

Pour Marguerite Ouédraogo, cette loi portant protection et des données à caractère personnel, avec pour mission de  veiller au respect des dispositions de ladite loi, notamment en informant toutes les personnes concernées de leurs droits, les responsables de traitements de leurs obligations et en contrôlant les applications de l’informatique aux traitements des données à caractère personnel confère à la commission, un pouvoir réglementaire et un pouvoir de sanction.

La présidente de la CIL a souligné que la violation des droits des personnes sur le net a pris de l’ampleur avec la digitalisation.

« Englué dans l’usage abusif des nouvelles technologies, les internautes volontairement ou non, exposent leurs données personnelles et leurs vies privée sur la toile, sans pour autant savoir à quoi elles serviront plus tard », a –t-elle déploré.

La CIL a sollicité auprès du gouvernement, la mise à sa disposition des moyens conséquents pour toucher la majorité des Burkinabè sur la nécessité de protéger leur identité numérique.

« Nous invitons tous les responsables de traitements publics et privés à se conformer à la loi n°001-2021/AN portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel », implore Mme Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

AO-SS/ata

Coup de force à Conakry : La CEDEAO exige la libération «immédiate» du président Alpha Condé

Monde-Guinée-Putsch-CEDEAO-Condamnation

Coup de force à Conakry : La CEDEAO exige la libération «immédiate» du président Alpha Condé

Ouagadougou, 6 sep. 2021 (AIB) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exigé dimanche la libération « immédiate » du président guinéen Alpha Condé, renversé le même jour par des putschistes.

« La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) exige le respect de l’intégrité physique du président de la République, le professeur Alpha Condé et sa libération immédiate et sans condition ainsi que celle de toutes les personnalités arrêtées », peut-on lire dans un communiqué de l’institution.

Dimanche dernier, un groupe de putschistes guinéens dirigé par le Colonel Mamady Doumbouya a annoncé la prise de pouvoir et l’arrestation du président Alpha Condé.

La CEDEAO a condamnée « avec la plus grande fermeté cette tentative de coup d’Etat » et a exigé le retour de l’ordre constitutionnel sous peine de sanction.

La CEDEAO a également réaffirme sa désapprobation à tout changement politique anticonstitutionnel

Elle a demandé aux forces de défense et de sécurité de demeurer dans une posture républicaine et à exprimer sa solidarité envers le peuple et le gouvernement guinéens.

Au pouvoir depuis 2010, Alpha Condé avait brigué un troisième mandant en modifiant par referendum la constitution guinéenne.

Le président de la junte Mamady Doumbouya explique ce coup de force par le dysfonctionnement des institutions républicaines, l’irrespect des droits des citoyens et des principes de la démocratie, la gabegie financière, la pauvreté et la corruption « endémique ».

Outre la CEDEAO, l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), l’Organisation des nations unies (ONU) ont condamné ce putsch et appelé à la libération du président Alpha Condé.

Depuis son indépendance en 1958, la république de Guinée a connu trois coups d’Etat.

La mort du père de l’indépendance guinéenne Sékou Touré en 1984, ouvre la voie aux coups de forces.

Le colonel Lansana Conté renverse le président de la transition Louis Beavogui et dirige le pays de 1984 jusqu’à sa mort en 2008.

Après sa mort,  le capitaine Dadis Camara annonce à coup de bottes son règne. Il renonce au pouvoir en 2010 pour « raisons de santé » après avoir échappé à une tentative d’assassinat.

En 2010, Alpha Condé vient au pouvoir par les urnes.

Agence d’information du Burkina

KAR-SS/ata

 

Tapoa (Est) : Le conducteur d’un véhicule nigérien blessé à Sakoani

Burkina-Insécurité

Tapoa (Est) : Le conducteur d’un véhicule nigérien blessé à Sakoani

Diapaga, lundi 6 sept. 2021 (AIB)-Le conducteur d’un véhicule nigérien a été blessé, dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 septembre, aux environs de Sakoani, sur l’axe Fada N’Gourma-Kantchari, après avoir refusé d’obtempérer aux injonctions d’individus armés.

A en croire les informations parvenues à l’AIB, l’infortuné a été évacué au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Diapaga.

Faisant chemin avec un compatriote, le conducteur était en partance pour Niamey, au Niger. Son véhicule aurait été criblé de balles par des hommes armés parce qu’il a refusé de s’arrêter.

Selon les informateurs de l’AIB, les mêmes individus armés ont dépouillé des conducteurs de camions-citernes et de véhicules remorques de leurs biens dans la zone.

Ces exactions sont assimilables à des actes de braquages quand on sait que l’avènement du terrorisme a favorisé la résurgence du grand banditisme dans cette partie Est du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

BL-JS/ata/ak

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