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Côte d’Ivoire : Kouadio Konan Bertin nommé ministre de la Réconciliation nationale

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Côte d’Ivoire : Kouadio Konan Bertin nommé ministre de la Réconciliation nationale

Ouagadougou, 15 déc. 2020 (AIB) – L’ex candidat malheureux à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, Kouadio Konan Bertin (KKB) a été nommé ce mardi, ministre de la Réconciliation nationale par le président Alassane Ouattara.

L’information a été rendue publique ce mardi par le secrétaire général du gouvernement Patrick Achi, dans un communiqué dont l’AIB a reçu copie.

Militant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Kouadio Konan Bertin (KKB) avait refusé de suivre le boycott contre la présidentielle du 31 octobre dernier, décrété par le président de son parti Henri Konan Bédié et plusieurs leaders de l’opposition.

Ces leaders voulaient protester contre le troisième mandat du président Alassane Ouattara qui finalement a été réélu avec un score de 94,27 % face à KKB qui a obtenu 1,99 %.

Le communiqué annonce aussi la nomination du général Vagondo Diomandé, précédemment ministre de la sécurité, au poste de ministre de l’Intérieur et de la sécurité.

Ces nominations interviennent au lendemain de l’investiture du président Alassane Ouattara par le Conseil constitutionnel pour son troisième mandat.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Abidjan.net

11-Décembre à Banfora, un échec selon le Pr Abdoulaye Soma

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 11-Décembre à Banfora, un échec selon le Pr Abdoulaye Soma

Ouagadougou, 15 déc. 2020 (AIB)- Le candidat malheureux à la présidentielle de 2020, Pr Abdoulaye Soma, a qualifié hier lundi, «d’échec» les festivités du 11-Décembre qui ont eu dans sa région natale des Cascades.

«L’organisation du 11-Décembre à Banfora (région des Cascades) a été un échec », a laissé entendre le président du parti Soleil d’avenir, Pr Abdoulaye Soma.

M. Soma qui s’exprimait lundi devant des journalistes, a dénoncé un acte de «sabotage» de la part du gouvernement à propos des festivités de la fête de l’indépendance dans sa localité.

Pr Abdoulaye Soma est un candidat malheureux de l’élection présidentielle du 22 novembre dernier avec 1,41% des voix et occupe le 9e rang sur les 13 candidats en lice pour la conquête du palais présidentiel au Burkina Faso.

Selon lui, les deux principaux objectifs visés à travers l’organisation de cette célébration nationale que sont l’investissement pour le développement infrastructurel et le non-respect de la tradition de la fête n’ont pas été atteints à Banfora.

En matière d’infrastructure, le natif de la région a fait savoir que l’auberge du 11-Décembre, la maison de «l’appelé », n’ont pas été réalisées dans la «cité du Paysan noir».

Abdoulaye Soma s’est insurgé également contre le fait qu’aucun feu tricolore n’ait été implanté dans la ville de Banfora avant de préciser que les bitumes effectués ne sont pas de bonne qualité.

« C’est à Banfora que lorsqu’on circule sur un nouveau goudron terminé, on est poursuivi par la poussière », a-t-il déploré

De son avis, la célébration de la fête de l’indépendance que représentent les festivités de cohésion sociale, a été aussi bafouée lors de la cérémonie.

Le constitutionaliste s’est dit surpris que seuls les Gouins et les Karaboro aient pu défiler parmi les principales ethnies de la région.

Soma a indiqué que cette façon de faire constitue selon lui, une discrimination et une exclusion en matière d’ethnies qui ne font que fragiliser la cohésion nationale et régionale.

A l’en croire, des chefs coutumiers et traditionnels n’ont ni été associés, ni invités à la célébration de la manifestation de Banfora.

Après la région des Cascades, c’est la ville de Ziniaré, dans le Plateau Central qui abritera le 11 décembre prochain les festivités du 61e anniversaire de l’accession de l’indépendance du Burkina du Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

Congo-Kinshasa : Le président Tshisekedi annonce le rapatriement des reliques de Patrice-Emery Lumumba

Congo-Kinshasa-Discours-Rapatriement-Reliques

Congo-Kinshasa : Le président Tshisekedi annonce le rapatriement des reliques de Patrice-Emery Lumumba

Ouagadougou, 15 déc. 2020 (AIB) – Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi a annoncé lundi, le rapatriement prochain, des reliques de Patrice-Emery Lumumba, un des héros nationaux, afin de lui donner une sépulture digne.

Selon le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le rapatriement des reliques du héros national Patrice-Emery Lumumba, se fera en marge de la célébration des soixante et un an d’indépendance le 30 juin 2021.

Le chef de l’Etat congolais s’exprimait lundi, devant le Parlement réuni en Congrès, au cours de son discours sur l’Etat de la Nation.

Patrice-Emery Lumumba  a été Premier ministre du Congo-Kinshasa (ex Congo Belges), de l’indépendance jusqu’à son renversement et son arrestation, deux mois après, par le chef d’Etat-major de l’armée Congolaise, le colonel Joseph Mobutu, futur président de la république.

Celui-ci l’a livré à ses ennemis, les séparatistes katangais qui l’ont assassiné le 17 janvier 1961 avec l’aide d’hommes de main belges.

Devenu président et général en 1965, Joseph Mobutu qui s’est rebaptisé Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga, a élevé son bourreau Lumumba au rang de héros national en 1966.

En 2000, l’un des Belges qui avaient contribué à son assassinat, le commissaire de police Gérard Soete a raconté avoir découpé et dissous dans l’acide le corps de M. Lumumba.

Dans un documentaire diffusé sur la chaîne allemande ARD la même année, M. Soete a affirmé avoir conservé des dents de M. Lumumba, en les montrant.

En 2016, une dent a été saisie dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet fédéral sur la mort de l’ancien Premier ministre.

Le 30 juin dernier, Juliana Lumumba, la fille de Lumumba a adressé une lettre au roi Philippe de la Belgique lui demandant que les reliques de son père retournent «sur la terre de ses ancêtres».

Le 10 septembre dernier, le juge d’instruction Belge a décidé qu’un objet, en l’occurrence une dent, pourrait être rendue, à la famille, après un avis positif du parquet fédéral.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Présidence RDC, Medias de Bruxelles

Photo :   Présidence RDC

 

 

 

Burkina : Le gouvernement rappelle l’interdiction des pétards

Burkina : Le gouvernement rappelle l’interdiction des pétards

Ouagadougou, 15 déc. 2020 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a rappelé hier lundi, l’interdiction qui pèse sur la fabrication, la vente, la détention et l’utilisation des pétards, précisant qu’il y aura ni dérogation ni exception à cette mesure.

Dans un communiqué en date du 14 décembre 2020, le ministre en charge du Commerce Harouna Kaboré prévient que tout contrevenant sera sanctionné conformément aux textes en vigueur.

En rappel, l’usage des pétards communément appelés ‘’dynamites’’, connait une augmentation durant les fêtes de fin d’années, provoquant parfois des incendies.

Malgré les multiples saisies opérées, les contrevenants s’enregistrent toujours parmi les importateurs, les vendeurs et les utilisateurs.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

Liberté de presse 2020  : 4 journalistes disparus, 54 en otage et 387 en prison

Monde-Médias-Bilan-RSF-Classement2020

Liberté de presse 2020  : 4 journalistes disparus, 54 en otage et 387 en prison

Ouagadougou, 15 déc. 2020 (AIB)-A la date du 1er décembre, 4 journalistes sont portés disparus dans le monde, 54 en otages et 387 en prison, selon un rapport 2020 de Reporters sans frontières (RSF), rendu public lundi.

Le bilan 2020 de RSF à propos des journalistes détenus, otages et disparus dans le monde, fait cas de quatre journalistes disparus à la date du 1er décembre 2020.

Le rédacteur en chef quotidien irakien Al-Sabah, Tawfik Al-Tamimi, a été enlevé en pleine rue à Bagdad, le 9 mars 2020, alors qu’il quittait son domicile pour se rendre à son travail.

Le directeur de la radio communautaire de Bakumbule (RCBA), Bwira Bwalitse, a été enlevé le 16 juin 2020 par des hommes armés dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Ses ravisseurs l’auraient exécuté quelques jours plus tard, parce que sa famille n’a pas pu réunir les 5000 dollars de rançon.

La journaliste de la chaîne de télévision régionale câblée VRAEM TV d’Ayacucho (centre du Pérou), Daysi Lizeth Mina Huamán (21 ans), a disparu le 26 janvier 2020, après avoir couvert le scrutin municipal qui se déroulait ce jour-là dans cette ville.

Le journaliste de la radio communautaire de Palma, Ibraimo Mbaruco a disparu le 7 avril 2020 dans la province du Cabo Delgado, au nord du Mozambique. Les autorités avaient interdit toute couverture médiatique dans cette région en proie à une insurrection islamiste.

Le rapport de RSF évoque également 54 journalistes en otage dont 41 professionnels, 7 non professionnels et 6 collaborateurs.

Ils sont principalement aux mains du Groupe Etat Islamique (25), des Houthis (7) et d’autres groupes radicaux et autorités non reconnues (13), notamment en Syrie (34), en Irak (11) et au Yémen (9).

Rouhollah Zam (41 ans) a été exécuté par pendaison le 10 décembre 2020.

«Le nombre de journalistes détenus à travers le monde reste à un niveau historiquement haut. Fin 2020 ; 387 journalistes sont emprisonnés pour avoir exercé leur métier d’information, alors qu’ils étaient 389 en 2019», mentionne également RSF dans son bilan 2020 des journalistes détenus, otages et disparus dans le monde.

RSF précise que ce sont 252 journalistes professionnels, 122 journalistes non professionnels et 13 collaborateurs de médias qui croupissent en majorité en Chine (117), en Arabie Saoudite (34), en Egypte (30), au Vietnam (28) et en Syrie (27).

«Les chiffres qui figurent dans cette édition ont été arrêtés au 1er décembre 2020 et ne prennent pas en compte les nouvelles libérations ou arrestations qui se sont produits après cette date», note l’association.

On rappelle que le journaliste et opposant irakien Rouhollah Zam (41 ans) a été exécuté par pendaison le 10 décembre 2020, suscitant l’indignation de nombreuses chancelleries à travers le monde.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Présidentielle américaine: Les grands électeurs confirment la victoire de Joe Biden

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Présidentielle américaine: Les grands électeurs confirment la victoire de Joe Biden

Ouagadougou, 15 déc. 2020 (AIB) – Les grands électeurs américains ont confirmé lundi, l’élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis avec 306 votes contre 232 pour Donald Trump qui refuse toujours de reconnaitre sa défaite.

 

Le président-élu Joe Biden dans une adresse à la Nation américaine lundi, peu après le vote formel, a dénoncé les attaques de Donald Trump contre le système électoral et appelé les Américains à tourner la page.

«Une fois de plus en Amérique, la constitution et la volonté du peuple l’emportent», a entamé Joe Biden avant de célébrer le sens civique des Américains venus voter en nombre record malgré la pandémie.

Le président-élu a aussi dénoncé avec sévérité les manœuvres du camp présidentiel pour tenter de renverser le verdict des urnes.

Il a indiqué qu’«aux États-Unis, les politiciens ne prennent pas le pouvoir : le peuple le leur accorde».

«La flamme de la démocratie a été allumée dans ce pays il y a longtemps. Nous savons maintenant que rien, pas même une pandémie ou un abus de pouvoir, ne peut éteindre cette flamme», a-t-il affirmé.

Le résultat de l’élection sera proclamé le 6 janvier prochain au Congrès et l’investiture de Joe Biden comme 46e président des États-Unis est prévue le 20 janvier 2021.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : RFI

Photo : La Presse

11-décembre, élections et investitures meublent les unes des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

11-décembre, élections et investitures meublent les unes des journaux burkinabè

Ouagadougou, 15 déc. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè reviennent ce mardi sur la fête de l’Indépendance, les élections couplées et les investitures de présidents réélus en Afrique.

La célébration du 60e  anniversaire de l’Indépendance du Burkina Faso a pris fin le 11 décembre dernier à Banfora mais ce mardi, les quotidiens reviennent sur la qualité des infrastructures construites dans la ville à l’occasion.

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, rapporte une conférence de presse de l’ex candidat à la présidentielle 2020, Pr Abdoulaye Soma qui dénonce un sabotage de l’organisation de la célébration à Banfora.

Selon le Pr Abdoulaye Soma dans l’Observateur Paalga, le sabotage concerne aussi bien la non réalisation de certaines infrastructures comme l’auberge du 11-décembre, la maison de l’appelé et des feux tricolores, que le bâclage des infrastructures réalisées.

Selon le quotidien privé, Le Pays, le Pr Abdoulaye Soma a relevé au cours de la conférence de presse qu’«à Banfora, il y a trois ethnies qui sont considérées comme des autochtones et fondatrices, à savoir les Goin, les Karaboro et les Turka».

«Dans le passage au défilé, les Turka n’ont pas eu droit au défilé. Les Sénoufo n’ont pas eu le privilège de défiler», a déploré le Pr Abdoulaye Soma dans le quotidien privé Le Pays.

Dans le quotidien public Sidwaya, le Pr Abdoulaye Soma s’est insurgé contre «le drame de l’organisation du 11-décembre», qui est le fait selon lui, que les chefs coutumiers et traditionnels de la région n’ont ni été associés, ni été invités aux célébrations.

Autre sujet abordé ce mardi par les quotidiens burkinabè, c’est les perspectives après les élections couplées présidentielle et législatives du 22 novembre dernier.

A ce sujet, le quotidien privé Le Pays donne la parole ce mardi, à Al Hassane Sinaré, député nouvellement élu sous la bannière du Mouvement pour le Burkina du futur (MBF).

Président du MBF qui a obtenu 4 sièges de députés,  Al Hassane Sinaré estime que «ce sont des résultats bons à prendre» même si, estime-t-il «avoir plus de députés aurait été un bonus».

De son côté, le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga, titre à sa une, une affirmation de l’ex candidat à la présidentielle 2020, Me Ambroise Farama, à qui, il a accordé une interview. Celui-ci affirme : «aucune raison pour que notre parti soit appelé au gouvernement».

Selon Me Ambroise Farama, le bilan de sa participation et de celle de son parti l’Organisation des peuples africains-Burkina Faso (OPA-BF), au double scrutin, «est un bilan d’apprentissage».

Me Ambroise Farama pense que son message  a été entendu par une certaine élite et qu’ils doivent travailler afin qu’il soit diffusé, partagé et compris par la grande masse de Burkinabè.

Le troisième sujet évoqué ce mardi, c’est les investitures des présidents ivoirien, Alassane Ouattara et guinéen Alpha Condé.

Présent à Abidjan, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a félicité le président réélu Ouattara et lui a souhaité «un fructueux mandat au service de la Nation ivoirienne», rapporte le quotidien public Sidwaya.

Dans un papier de réflexion, L’Observateur Paalga s’interroge si «l’appel à la réconciliation (lancé par le président Ouattara, lors de l’investiture) sera-t-il entendu ?».

Le journal écrit que «reste à savoir si cette illustre main tendue sera acceptée par les ténors de l’opposition qui ont brillé par leur absence à la cérémonie».

Une investiture appelant une autre. Après celle du président Ouattara lundi à Abidjan qui a regroupé 13 chefs d’Etats africains, c’est celle du président guinéen Alpha Condé qui est prévu ce mardi, à laquelle, sera présent également le président Kaboré.

Dans un papier de réflexion, le quotidien privé, Le Pays écrit que «cette investiture sonne comme un requiem pour la démocratie au pied du Fouta Djalon».

Selon le journal, pour s’octroyer ce troisième mandat, le président Condé n’a pas hésité à enjamber «les cadavres de certains de ses compatriotes dont le seul tort aura été (…de) marquer leur désaccord avec une pratique en porte-à-faux avec les règles de droiture démocratique».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : Le président Ouattara prête serment devant 13 chefs d’Etats

Côte d’Ivoire-Présidentielle-Serment-Prestation

Côte d’Ivoire : Le président Ouattara prête serment devant 13 chefs d’Etats

Ouagadougou, 14 déc. 2020 (AIB)-Le président de la république ivoirienne Alassane Ouattara a prêté serment lundi à Abidjan pour son troisième mandat, en présence de 13 chefs d’Etats africains.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a juré lundi sur l’honneur à Abidjan «de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, d’incarner l’unité nationale, d’assurer la continuité de l’Etat et de défendre son intégrité territoriale».

Alassane Ouattara compte «protéger les droits et libertés des citoyens, remplir consciencieusement les devoirs de (sa) charge dans l’intérêt supérieur de la Nation».

Il a invité le peuple à lui retirer «sa confiance» et qu’il «subisse la rigueur des lois» s’il trahit son serment.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, a ainsi prêté serment lundi, la main-gauche posée sur la Constitution et la main droite levée.

La prestation s’est déroulée en présence de 13 chefs d’Etats dont le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, d’un vice-président, de deux premiers ministres, du ministre des Affaires étrangères de la France, de l’ancien président français Nicolas Sarkozy et des représentants de plusieurs autres pays.

Selon le président Alassane Ouattara, la «présence de toutes ses personnalités, est le témoignage de leur amitié, leur solidarité et leur fraternité «avec le peuple de Côte d’Ivoire».

Le président investi a été reconduit «comme chef souverain et Grand maitre des Ordres» par la grande chancelière de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire Henriette Dagri Diabaté.

Selon Alassane Ouattara, avec sa réélection, «les Ivoiriens ont fait le choix dans leur grande majorité de la démocratie, de la paix, de la stabilité, en dépit de toutes les entraves à l’expression de leur liberté et de leur droit de vote».

L’investiture intervient après la réélection du président Ouattara, à un troisième mandat le 31 octobre dernier qui a été contesté par son opposition à travers une désobéissance civile marquée par des morts.

Aussi, le président réelu dit condamner «avec la plus grande fermeté les violences qui ont entrainé des pertes en vies humaines et des destructions de biens publics et privés».

«Ces actes graves ne doivent pas rester impunis. Il faut mettre fin à l’impunité dans notre pays», a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

Wis

Photo : présidence du Faso 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 15 DECEMBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU MARDI 15 DECEMBRE 2020

 

WASHINGTON – Le collège électoral a entériné lundi la victoire à la présidentielle américaine de Joe Biden, qui dans un réquisitoire sévère contre Donald Trump a dénoncé son refus obstiné de reconnaître sa défaite et invité l’Amérique à « tourner la page ».

 

WASHINGTON – Le ministre américain de la Justice Bill Barr, qui avait subi les critiques de Donald Trump pour n’avoir pas apporté de l’eau à son moulin en dénonçant une quelconque fraude électorale susceptible d’invalider la victoire de Joe Biden, a démissionné lundi.

 

NEW YORK – Une vaste campagne de vaccination contre le Covid-19 a débuté lundi aux Etats-Unis, une infirmière new-yorkaise devenant la première à recevoir le remède dans le pays le plus endeuillé au monde, qui vient de franchir le seuil dramatique de 300.000 personnes décédées de la maladie.

 

WASHINGTON – Après des mois d’atermoiements, les Etats-Unis ont annoncé lundi des sanctions à la Turquie pour son acquisition du système de défense aérienne russe S-400, tout en laissant la porte ouverte au dialogue avec Ankara.

 

STRASBOURG (France) – Face à l’hémicycle quasiment vide du Parlement européen, son président, David Sassoli, a ouvert lundi sa session plénière depuis Strasbourg pour marquer un soutien symbolique au siège officiel de l’institution, déserté depuis le début de la pandémie.

 

NEW YORK – Une panne massive a affecté temporairement lundi un peu partout dans le monde les services de Google tels que Gmail ou YouTube, des outils devenus encore plus cruciaux avec l’essor du travail et de l’école à la maison depuis le début de la pandémie de coronavirus.

 

PARIS – Trois mois et demi après son ouverture, le procès des attentats de janvier 2015 en France, notamment contre Charlie Hebdo, a pris fin lundi avec les ultimes plaidoiries de la défense et derniers mots des accusés, qui ont redit n’avoir « rien à voir » dans les attaques, alors que le verdict est attendu mercredi.

 

BRUXELLES – Britanniques et Européens ont commencé à dégager petit à petit la voie vers un possible accord post-Brexit mais l’obstacle de la pêche, sujet hypersensible pour les deux camps, reste entier à deux semaines de la rupture définitive entre Londres et le continent.

 

PUCON (Chili) – Le sud du Chili et de l’Argentine ont été plongés dans l’obscurité pendant plus de deux minutes lundi en début d’après-midi, quand la lune a totalement recouvert le disque solaire.

 

WASHINGTON – L’administration de Donald Trump a accusé lundi pour la première fois l’Iran de la « mort probable » de l’ex-agent du FBI Robert Levinson et a exhorté le futur président Joe Biden à faire de la libération des prisonniers américains une condition de toute négociation avec Téhéran.

 

PARIS – Une exécution « barbare », « inacceptable »… les critiques continuaient de s’abattre lundi sur le gouvernement iranien après la pendaison deux jours plus tôt de l’opposant Rouhollah Zam, plusieurs gouvernements occidentaux accusant également Téhéran de l’avoir kidnappé à l’étranger afin de le juger.

 

BRUXELLES – Enormes amendes, fermeture forcée, démantèlement… L’UE va proposer mardi un arsenal de règles et sanctions dissuasives pour mettre au pas les géants du numérique accusés d’abus de position dominante et de contrôle insuffisant sur les contenus diffusés en ligne.

 

WASHINGTON – Les aides économiques tant attendues par des millions d’Américains et de petites entreprises pourraient enfin arriver, car après des mois de vaines négociations entre républicains et démocrates, une proposition de loi doit être présentée lundi au Congrès en vue d’un vote dans la semaine.

 

ABIDJAN – Lors de son discours d’investiture pour son troisième mandat controversé, Alassane Ouattara a mis l’accent lundi sur la réconciliation nationale et l’action sociale, invitant l’opposition ivoirienne au « dialogue » pour décrisper le climat politique après les tensions de l’élection présidentielle qui ont fait 85 morts.

 

PARIS – L’information « confinée »: le nombre de journalistes emprisonnés arbitrairement dans le monde est resté « historiquement haut » en 2020, à près de 400, tandis que la crise sanitaire s’est accompagnée d’une hausse des violations de la liberté de la presse, selon le bilan annuel de RSF publié lundi.

 

KHARTOUM – Les Etats-Unis ont formellement retiré lundi le Soudan de leur liste des pays soutenant le terrorisme, moins deux mois après que ce pays arabe a accepté de normaliser les relations avec Israël.

 

RYAD – Un pétrolier a été lundi la cible d’une attaque au bateau piégé près du port de Jeddah en Arabie saoudite, ont annoncé les autorités, dernière attaque en date contre les infrastructures énergétiques du royaume.

 

ADDIS ABEBA – La fourniture d’électricité et les réseaux de télécommunications sont en train d’être progressivement rétablis dans la région du Tigré, quasiment coupée du monde depuis le début du conflit armé le 4 novembre et « traumatisée » selon ses habitants.

 

LONDRES – Le gouvernement britannique va discuter avec le géant français EDF de la construction d’une centrale nucléaire dans le Suffolk sur la côte Est de l’Angleterre, confirmant ses ambitions dans l’atome, énergie sur laquelle il compte pour respecter ses objectifs climatiques.

(afp)

Burkina : Le Dima de Boussouma intercède pour le retour des déplacés internes

1. Plusieurs personnalités étaient présentes à la cérémonie.

Burkina : Le Dima de Boussouma intercède pour le retour des déplacés internes

Kaya, (AIB)-Le 32e Dima de Boussouma, le Naaba Sigri, a célébré du 10 au 13 décembre 2020, dans son palais royal, sa deuxième fête des récoltes, «Naab Kitoaga», afin de permettre aux populations de jouir de leurs récoltes en ‘’bonne santé’’.

Le Kitaoga ou la fête des récoltes est une communion que le Dima de Boussouma a, annuellement, avec ses ancêtres pour leur traduire sa reconnaissance pour une campagne agricole écoulée. Ces rites coutumiers autorisent ‘’coutumièrement’’ les populations à jouir de leurs récoltes en ‘’bonne santé’’.

La 2e édition du Kitoaga du Dima de Boussouma, le Naaba Sigri, s’est tenu les 10, 12 et 13 décembre 2020, à Boussouma. Selon l’un des princes de la cour royale de Boussouma, Hamidou Ouédraogo, par ailleurs professeur certifié d’Histoire-Géographie, le Kitoaga, initié depuis la fondation dudit royaume, a débuté le 4 décembre dernier et s’est étalé sur au moins une semaine.

«A partir du 4 décembre, le Dima a quitté le palais royal pour accomplir des coutumes et traditions dans certaines localités de son royaume», a-t-il déclaré. A l’écouter, le jeudi 10 décembre était la date de son retour de son lieu de pèlerinage au palais royal avec tous les fétiches, accompagné des ressortissants de la localité : c’est le Napusm.

La journée du 12 décembre a été consacrée à la présentation du roi à ses courtisans (ministres) et le début de toutes formes d’allégeance des chefs de cantons et de villages (kombemba).

3. Une foule immense a assistée au Naaba Kitoga

«Le Dima a aussi reçu les salutations des princes, tengsoba (chef de terre), tan-soba (chef de guerre)», a ajouté Hamidou Ouédraogo. A l’entendre, les salutations d’usage des officiels, la réjouissance populaire et la transmission du message du Dima aux populations ont été dédiés à la journée du 13 décembre.

Dans son message, transmis par son porte-parole, Constantin Silmiraogo Nabalma, le Dima de Boussouma a souligné que le Kitoaga 2020 a été placé sous le signe de la lutte contre le COVID-19, de la paix au Faso et du retour rapide des Personnes déplacées internes (PDI).

Cultiver la paix

«Sa majesté lors de sa retraite spirituelle a intercédé auprès des ancêtres pour qu’il y ait une vraie paix au Burkina Faso. Il a aussi demandé pour que Dieu apaise les cœurs des forces du mal, afin qu’elles rejoignent les frères et sœurs qui vivent en symbiose», a poursuivi M. Nabalma.

Le Naaba Sigri a invité les populations à continuer d’observer les mesures barrières contre le coronavirus. Pour Constantin Nabalma, même si les récoltes ont été abondantes, le Dima de Boussouma a manifesté son inquiétude quant à la prise en charge alimentaire des milliers de Personnes déplacées internes.

De ce fait, il a appelé à la solidarité envers ces familles éplorées. «Chaque Burkinabè doit cultiver la paix, la tolérance et le vivre-ensemble, afin que ces PDI regagnent leurs villages d’origine», a souhaité le porte-parole.

4. Des chefs de cantons et de villages faisant vœu d’allégeance au Dima de Boussouma.

Des autorités administratives, politiques et coutumières ont communié avec le Naaba Sigri lors de sa réjouissance populaire. Pour le Cardinal Philippe Ouédraogo, cette fête de récolte est une fête de famille.

«Nous sommes tous ‘’un’’ et nous devrons collaborer pour le bien du peuple. Au-delà des distinctions religieuses et ethniques, nous sommes les grains d’un même et seul panier. Pour ce faire, nous devrons être solidaire et vivre en frère et sœur», a-t-il souhaité.

Il a aussi rendu grâce au Seigneur pour les élections apaisées du 22 novembre dernier au pays des hommes intègres.

Le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, a remercié le Naaba Sigri pour sa contribution d’un Burkina Faso de paix.

«Ces genres de chef sont des ‘’hypotenseurs’’ au sein de notre société, qui permettent d’abaisser la température lorsqu’elle est montée, à travers leur présence ou leur capacité à faire revenir la paix pour une stabilité sociétale», s’est-il réjoui.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

Afrique : Radio France International développe sa diffusion en fulfuldé et en mandingue

Burkina-RFI-Afrique-Langues-Mandenkan-Fulfuldé

Afrique : Radio France International développe sa diffusion en fulfuldé et en mandingue

Ouagadougou, 14 déc. 2020 (AIB) – Radio France International (RFI) a démarré ce lundi, ses programmes, en fulfuldé et multiplié celles existant en mandenkan dans neuf pays africains.

Les programmes en fulfuldé sont accessibles en FM à 7h30, 8h30, 13h et 17h30 TU dans neuf pays au total.

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, de la Gambie, de la Guinée, du Mali, du Niger, de la Sierra Leone, du Sénégal, et également dans le sud de la Mauritanie et la région du lac Tchad.

Désormais, environ 50 millions de foulaphones peuvent se réveiller avec un journal d’information dans leur langue.

«On a plusieurs parlés du fulfuldé, du fait que c’est une langue pratiquée de l’Atlantique à la mer Rouge. Forcément, il y a des mots qui diffèrent. On s’est mis d’accord dès le début car l’essentiel pour nous est que ce soit compris par le plus grand nombre quelque soit le pays», a indiqué Abdoulaye Dicko, originaire du Mali, qui est à la présentation.

Selon le rédacteur en chef, le Guinéen, Ibrahima Timbi Bah, comme sur l’antenne en français, RFI en fulfuldé traite de l’information régionale, africaine, internationale…

«Cela comble un grand vide. Il n’y a pas mal de médias locaux en langue fulfuldé mais c’est juste pour un pays, pour une région, parfois pour une petite préfecture. Là, avec RFI, le projet s’intéresse avec ce qui se passe dans le monde», se réjouit-il.

Au total, deux heures de programmes quotidiens, des magazines dédiés à l’éducation, l’économie, l’environnement, l’égalité hommes/femmes, et la santé (Priorité Santé).

«Cela permet à la population d’avoir la bonne information sur les questions de santé et de bien-être», indique la journaliste burkinabè Rama Diallo, présentatrice de l’émission.

Démarrés depuis le 19 octobre 2015, les programmes de RFI en mandenkan sont multipliés par deux.

Ils sont diffusés en FM à 7h, 8h, 12h et 17h TU, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Gambie, en Guinée, en Guinée-Bissau, au Libéria, au Mali, au Sénégal et en Sierra Leone.

«À midi, quelque soit la tâche que je suis en train de faire, je l’arrête pour écouter la radio correctement, tellement les informations diffusées sont bonnes ainsi que leur manière de faire. Tout ce que j’y entends est vérifié, c’est la raison pour laquelle je la suis bien», indique Drissa Camara, un auditeur de Bamako, au Mali.

Mais l’auditeur plaide pour «d’autres émissions, (notamment) les émissions de sport».

Les programmes RFI en mandenkan et en fulfuldé sont accessibles sur les sites internet de RFI dédiés www.rfi.fr/ma/ et www.rfi.fr/ff/ et sur l’application Pure Radio.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : RFI

Photo : RFI 

 

Economie verte : l’UEMOA récompense les start-ups innovantes

Economie verte : l’UEMOA récompense les start-ups innovantes

Manga, 14 déc. 2020(AIB)-La commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) organise, du 19 au 30 décembre 2020, des cérémonies de remise de prix aux lauréats du concours «Tremplin start-up UEMOA» récompensant les entreprises innovantes et promotrices de l’économie verte, a-t-on appris.

 Les lauréats du concours « Tremplin start-up UEMOA » de Etats-membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaines (UEMOA) vont recevoir leurs récompenses du 19 au 30 décembre 2020 dans leurs capitales respectives, indique un communiqué de l’Union, en date du 14 décembre 2020.

La compétition « Tremplin start-up UEMOA », première du genre, a retenu comme secteur celui de l’Economie verte. « Cette initiative vise à encourager l’innovation en entreprise, à travers l’accompagnement de start-ups innovantes », informe le communiqué de l’UEMOA.

L’objectif, poursuit la note, est de diversifier et densifier le tissu économique de l’espace communautaire.

Pour la première édition, organisée en collaboration avec les Chambres consulaires nationales, les dix meilleurs projets nationaux de start-ups ont été sélectionnés et soumis à la compétition régionale, apprend-on.

«Au total, cinq prix d’excellence ont été mis en jeu pour les meilleurs projets du classement de la sélection sous régionale. Vingt-quatre prix d’encouragement seront également décernés, à raison de trois par Etat membre de l’Union, de même que des primes aux structures de promotion accompagnant les start-ups», détaille le dit-communiqué.

Les Etats membres de l’UEMOA sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

Bobo-Dioulasso: Le secrétaire général de la Chambre de commerce, Sékou Haïdara, inhumé dimanche

Burkina-Décès-Inhumation

Bobo-Dioulasso: Le secrétaire général de la Chambre de commerce, Sékou Haïdara, inhumé dimanche

Ouagadougou, 14 déc. 2020 (AIB) – Décédé le 10 décembre dernier à 67 ans, le secrétaire général de la Chambre de commerce d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Sékou Haïdara a été inhumé dimanche au cimetière municipal de Bobo-Dioulasso.

Le regretté opérateur économique installé à Bobo-Dioulasso a été conduit à sa dernière demeure dimanche, au cimetière municipal de Bobo-Dioulasso, en présence de membre de sa famille, d’alliés, d’amis du monde des affaires et des autorités.

Avant son inhumation,  les personnalités présentes à la cérémonie d’adieu riche en bénédictions et émotions, se sont inclinées sur la dépouille de l’homme.

Il a été élevé, à titre posthume, au rang de la dignité de l’Ordre de l’Etalon par le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, au nom du président du Faso.

Le Doua du 7e  jour du décès à la Grande famille Haïdara est prévu au quartier Diaradougou de Bobo-Dioulasso, le dimanche 20 décembre prochain.

Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou a décidé de proposer au Conseil municipal, une délibération portant identification et dénomination d’une rue ou d’un espace qui portera désormais son nom.

Né le 15 mars 1953, Sékou Haïdara était le Président directeur général (PDG) de  l’Huilerie nouvelle du Faso (Hunofa) et le secrétaire général de la CCI-BF depuis 2016.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Ouest Info

Photo : Sidwaya

La fête nationale et l’affaire Norbert Zongo au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

La fête nationale et l’affaire Norbert Zongo au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou 14 déc. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce lundi commentent largement la célébration de la fête à Banfora dans la région des Cascades sans oublier le 22e anniversaire de l’assassinat du  journaliste d’investigateur Norbert Zongo.

«11-Décembre 2020: Pari réussi pour Banfora», arbore le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal rappelle que le pays des Hommes intègres a commémoré le vendredi 11 décembre 2020 à Banfora, le 60e anniversaire de son indépendance sous le Thème: «Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de Covid-19».

D’après le confrère, la cité du paysan noir a réussi  son pari au regard de grande la mobilisation qui a regroupé d’éminentes personnalités et environ 3500 filles et fils du pays pour le défilé civile et militaire.

«11-Decembre 2020 : la fête fut belle à Banfora» et «le flambeau transmis à Ziniaré», mentionne le  quotidien privé, Le Pays à sa Une.

A en croire le journal, la ville de Banfora, la capitale de la région des Cascades a  eu sa parade civilo-militaire à l’occasion des festivités du 11-Décembre, à l’image d’autres régions avant elle.

Le Pays signale qu’avec des effectifs réduits à cause des opérations de lutte contre le terrorisme, le défilé n’a pas manqué de créer de  la joie  au sein des nombreuses populations qui ont pris d’assaut le site à la sortie de Banfora précisément à Nafona, en vue d’ assister à l’évènement.

Le confrère précise qu’après de multiples activités institutionnelles et domestiques réalisées, Banfora  par les mains du ministre de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo, a remis le flambeau de l’organisation de ces festivités du  11-décembre 2021 à la région du Plateau central, représentée par la gouverneure Fatoumata Benon/Yatassaye.

«Célébration de la fête nationale : Sous le signe de la cohésion et de l’engagement patriotique», affiche le  journal public Sidwaya à sa manchette.

Le quotidien d’Etat note que le pays a célébré le 60e  anniversaire de sa souveraineté nationale et internationale, le vendredi 11 décembre 2020 à Banfora sous le thème «Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de Covid-19».

De l’avis du journal, le chef de l’Etat Roch Kaboré a  également invité  les populations à respecter les gestes-barrières  pour éviter une résurgence de la maladie  à coronavirus au Burkina.

«Affaire Nobert Zongo: En attendant le Conseil d’Etat français», titre l’Observateur Paalga

A l’écouter, les responsables du Collectif des organisations démocratiques de mases et partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) ont organisé hier dimanche à Ouagadougou un meeting, à l’occasion du 22e anniversaire du drame de Sapouy en vue de faire jaillir la lumière au profit du journaliste Norbet Zongo et ses trois camarades d’infortunes.

Selon les CODMPP  et la CCVC,  relève le journal, le recours contre  l’extradition de François Compaoré dans l’affaire Norbert Zongo sera examiné par le Conseil d’Etat français le 18 décembre prochain.

«22e  anniversaire  de l’assassinat de Norbert Zongo : la CCVC et le CODMPP justifie»,  écrit le journal Le Pays.

Le journal privé confie qu’à l’occasion du 22e anniversaire de la mort de Norbert  Zongo et de ses compagnons, la CCCVC et le CODMPP ont tenu hier dimanche une rencontre à Ouagadougou pour réclamer justice et vérité pour le journaliste d’investigateur Zongo et de ses  3 camarades tombés à Sapouy.

Quant au quotidien public Sidwaya, il affiche : «Assassinat de Nobert Zongo : Le Collectif contre l’impunité promet  intensifier  la lutte».

Le journal fait remarquer que la CCVC et le CODMPP ont promis, hier  à Ouagadougou à la place de la nation, lors de la commémoration du 22e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, d’intensifier la lutte  jusqu’à ce que la justice et la lumière soient faites dans  l’affaire Zongo.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 13 DECEMBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 13 DECEMBRE 2020

 

WASHINGTON – Les Américains commenceront à être vaccinés ce lundi contre le Covid-19, dans la foulée de l’arrivée le jour-même dans les centres de vaccinations du pays des premiers lots de vaccins Pfizer/BioNTech.

 

LONDRES – Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé le monde à « déclarer l’état d’urgence climatique » et a redoubler d’efforts contre le réchauffement climatique lors d’un sommet en visioconférence organisé cinq ans après l’Accord de Paris.

 

WASHINGTON – La Cour suprême des Etats-Unis a infligé un nouveau camouflet à Donald Trump en refusant de se saisir d’un recours formulé par les autorités du Texas qui visait à annuler sa défaire à la présidentielle.

 

TEHERAN – L’opposant iranien Rouhollah Zam, un temps exilé en France, a été éxécuté samedi en Iran, rapidement après la confirmation de sa condamnation à mort pour son rôle dans la vague de contestation de l’hiver 2017-2018.

 

LONDRES – Les négociations entre l’UE et le Royaume-Uni restaient difficiles samedi soir, veille de l’échéance pour nouer un accord commercial post-Brexit, les Britanniques jugeant toujours « inacceptables » l’offre des Européens, vingt jours avant la rupture définitive, et demandant à la Royal Navy de se tenir prête à protéger les zones de pêche du pays.

 

BERLIN – Pays symbole de l’accueil des Syrien fuyant la guerre en 2015, l’Allemagne brise un tabou en autorisant, à partir de janvier, les expulsions de ceux qu’elle considère comme « dangereux », notamment en raison de liens avec la mouvance islamiste.

 

CARACAS – Le dirigeant de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido n’est pas parvenu samedi à remobiliser massivement l’opposition comme en 2019, pour la « consultation » symbolique qu’il avait convoquée contre le régime de Nicolas Maduro.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont adopté samedi une « nouvelle carte officielle » du Maroc intégrant le territoire disputé du Sahara occidental au cours d’une cérémonie organisée à l’ambassade américaine à Rabat.

 

ALGER – L’Algérie a dénoncé samedi des « manoeuvres étrangères » visant à la déstabiliser et a pointé du doigt Israël, après la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en contrepartie de la normalisation des relations entre Rabat et Tel Aviv.

 

ADDIS ABEBA – Un convoi d’aide internationale est arrivé samedi à Mekele, capitale de la province du Tigré, une première depuis le lancement d’une opération de l’armée éthiopienne il y a plus d’un mois, au moment où l’ONU s’inquiète du sort des réfugiés érythréens dans cette région.

 

BENI (RDCongo) – Six personnes ont été tuées samedi et plusieurs enlevées, dont un journaliste, dans l’Est de la République démocratique du Congo, lors d’une attaque attribuée au groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), ont indiqué samedi des sources locales.

 

JERUSALEM (non défini) – Israel a annoncé samedi l’établissement de relations diplomatiques avec le Bhoutan, petit pays situé dans l’est de la chaîne de l’Himalaya, dernier en date d’une série d’accords de normalisation avec des pays jusque-là situés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Le président-élu américain Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris ont été désignés jeudi « Personnalités de l’année » du magazine Time, après leur victoire sur Donald Trump, 10ème fois seulement qu’un président sortant se faisait battre depuis la naissance du pays.

 

MOSCOU – L’armée russe a signalé samedi une violation du cessez-le-feu qui avait mis fin en novembre aux violents combats entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie dans la région séparatiste du Nagorny Karabakh.

 

LISBONNE – Suppression d’effectifs, baisse de salaires, réduction de la flotte: la compagnie aérienne TAP Air Portugal, dont les difficultés financières se sont accrues avec la crise sanitaire, est contrainte de mettre en oeuvre un rigoureux plan de restructuration s’il elle veut survivre.

 

LORIENT (Morbihan) – La goélette Tara a mis les voiles samedi depuis la France, cap vers l’hémisphère Sud, pour une nouvelle mission scientifique qui doit sonder les mystères des micro-organismes marins et comprendre le rôle-clé qu’ils jouent sur l’écosystème océanique.

 

LONDRES – En plein développement d’un vaccin contre le Covid-19, le groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca a annoncé samedi le rachat de la biotech américaine Alexion, spécialisée dans les maladies rares, pour 39 milliards de dollars.

 

PUCON (Chili) – Les milliers de touristes et de scientifiques ayant afflué dans la région chilienne de l’Araucanie (sud) pour assister à une éclipse totale de soleil lundi, pourraient voir ce spectacle gâché par les nuages et les pluies qui tombaient samedi.

 

LONDRES – Vainqueur de Kubrat Pulev (39 ans) par KO à la 9e reprise, le Britannique Anthony Joshua a conservé ses ceintures mondiales des Lourds (IBF, WBA, WBO et IBO) et dégagé la voie vers un combat de réunification contre son compatriote Tyson Fury, champion WBC.

(afp)

La CEDEAO réfléchi à une fusion du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest avec celui du Nigéria-Maroc

La CEDEAO réfléchi à une fusion du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest avec celui du Nigéria-Maroc

Ouagadougou, 11 déc.2020(AIB)-La CEDEAO envisage de conclure un mémorandum d’entente avec des promoteurs,  afin de faire du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest et de celui de Nigéria-Maroc, un projet unique.

«Poursuivre les discussions avec les promoteurs du projet du Gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) en vue de la conclusion d’un Mémorandum d’entente (MoU) devant permettre d’aboutir à l’étude détaillée d’un projet unique de gazoduc en Afrique de l’Ouest, c’est l’une des recommandations issues de la rencontre des acteurs du secteur énergétique de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est achevée le jeudi 10 décembre 2020 à Ouagadougou, au Burkina Faso.

A la fin de leurs travaux, les participants ont demandé à ce que les études FEED à conduire pour le projet de Gazoduc, incluent l’analyse de faisabilité pour la fusion des deux projets en un projet unique et que les résultats soient présentés aux Etats membres en vue d’une décision finale.

Les experts ont en outre souligné que la réalisation d’un gazoduc unique reliant l’ensemble des états membres de la CEDEAO est une réelle opportunité pour la région.

De ce fait, ils ont recommandé la prise en compte de la satisfaction des besoins en gaz  de tous les Etats membres dans le processus de fusion des deux projets.

A cet effet, les études à mener avec les promoteurs du NMGP devront inclure la phase 1 du projet d’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP) dont la préparation avait été entamée par la CEDEAO.

De la présentation du projet WAGPEP faite par la Commission de la CEDEEAO et celle du projet NMGP faite virtuellement par la Société Nationale Pétrolière du Nigeria (NNPC) et l’Office National des Hydrocarbures du Maroc (ONHYM), il ressort que les deux initiatives ont à peu près le même tracé et sont au même stade d’avancement.

De plus, les conclusions des deux études ont montré que ces projets concourent à des objectifs similaires notamment la valorisation des ressources gazières de la région et l’approvisionnement des pays en énergie propre y compris les États membres de la CEDEAO.

La réunion de deux jours a été également marquée par des présentations des experts du West African Gas Pipeline Company Ltd. (WAPCo) et du West African Gas Pipeline Expansion Project (WAGPEP) sur l’état de fonctionnement actuel du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (GAO) et des actions entreprises pour améliorer les performances de l’installation existante  .

À la clôture de cet atelier de concertation de deux jours, le Directeur Energie et Mines de la Commission de la CEDEAO, Bayaornibè DABIRE, a, au nom du Commissaire Sédiko Douka en charge de l’Energie et des Mines, remercié les participants pour leur diligence et les d’échanges fructueux, francs et constructifs en vue de l’aboutissement du processus de développement d’un marché régional intégré du gaz naturel dans la région. Ce qui permettra de franchir un nouveau cap dans le développement du projet de gazoduc ouest africain.

Il est important de rappeler que cette initiative fait suite à la recommandation des Chefs d’Etats et de Gouvernements des pays membres de la CEDEAO qui ont instruit la Commission de la CEDEAO à conduire une étude de faisabilité pour l’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest, en réponse aux besoins énergétiques des populations et au regard de l’énorme potentiel en gaz naturel dont dispose la région.

Les Chefs d’Etats et de Gouvernements de la CEDEAO ont adopté en 2018, le rapport issu de cette étude dont l’une des conclusions les plus importantes est le développement du projet d’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP) en 5 phases. La première phase de ce projet concerne l’extension du gazoduc à la Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ».

NB : Communiqué intégral CEDEAO, le titre et le lead sont de l’AIB.

Burkina : Un mouvement appelle les jeunes à être des vrais acteurs de développement

Burkina- Développement-Réflexion

Burkina : Un mouvement appelle les jeunes à être des vrais acteurs de développement

Ouagadougou, 11 déc. 2020 (AIB)-Le Mouvement de réflexion sur les opportunités de développement du Burkina Faso (MROD-BF) a appelé  vendredi, les jeunes à être des vrais acteurs de développement et non de simples spectateurs.

«La vision du notre mouvement est de construire une jeunesse responsable, citoyenne et actrice du développement», a  indiqué le président du Mouvement de réflexion sur les opportunités de développement du Burkina Faso (MROD-BF), Boama Ezéchiel Noali.

Pour lui, son mouvement compte implémenter sa vision à travers trois domaines  clés d’intervention à savoir le leadership, le développement et l’entrepreneuriat.

M. Noali s’exprimait vendredi à Ouagadougou à l’ouverture de la 4e édition de la Conférence des jeunes leaders pour le développement(CJCD), placée sous le thème «Jeunesse engagée et réinvention de l’avenir».

Le président du MROD-BF a exhorté  les Burkinabè à adhérer massivement au mouvement, en vue de relever les grands défis du Burkina Faso pour un développement durable au grand bonheur des populations.

D’après Ezéchiel Noali,  des statistiques nationales  montrent que 70% des jeunes ont moins de 35 ans, 46,4%  moins 15 ans et 59,1%  moins 20 ans dans le  pays.

«La jeunesse est peu présente dans la vie politique,  la gouvernance, le management, dans les entreprises et bien d’autres domaines vitaux de notre pays», a-t-il soutenu

Pour Ezékiel Noali, il est temps que les jeunes  agissent, afin de ne plus être de simples spectateurs mais des vrais acteurs du développement.

M. Noali a expliqué que le climat actuel ne permet plus de s’adonner aux «querelles inutiles» mais d’agir pour faire face aux nouveaux défis du pays.

La rencontre a été ponctuée par des conférences sur l’engagement citoyen, des formations sur le leadership et des partages d’expériences.

Selon le parrain de la cérémonie, Cheick Fayçal Traoré, la jeunesse burkinabè manifeste  actuellement son engouement à contribuer au développement du pays.

Selon M. Traoré, lorsqu’une initiative est salvatrice, elle doit être soutenue par les gouvernants et les hommes dits  «modèles» pour un mieux-être des populations.

«Le renforcement des capacités des jeunes de notre pays est la clé de leur utilité au développement et à l’impacter du Burkina Faso », a-t-il affirmé.

De l’avis de Cheick Faïçcal Traoré, par ailleurs, directeur exécutif de l’Association des jeunes pour le développement durable du Burkina Faso(AJDD), les jeunes doivent être soutenus dans leurs projets de construction du pays.

Créé en 2016, MROD-BF fait des questions de développement  du Burkina son cheval de bataille.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

11 Décembre au Centre-Nord : 73 personnalités magnifiées

Le gouverneur Casimir Séguéda élevant le chef de canton du Sanmatenga, le Naaba Koom (à droite) au rang d’Officier de l’Ordre de l’Etalon.

11 Décembre au Centre-Nord : 73 personnalités magnifiées

Kaya, le 11-déc 2020 (AIB)-Les populations de la région du Centre-Nord ont célébré le 60 e anniversaire de l’accession du Burkina Faso à la souveraineté nationale et internationale, ce vendredi, à la place de défilé de Kaya.

Pour leur dévouement et engagement à servir la Nation burkinabè, des personnalités physiques et morales de la région du Centre-Nord ont été distinguées lors du 60e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.

Il s’agit de 73 récipiendaires dont 12 de l’ordre de l’Etalon (1 officier et 11 chevaliers), 27 de l’ordre de mérite burkinabè (1 officier et 26 chevaliers), 8 de l’ordre spécifique et 26 de l’ordre d’honneur des collectivités locales.

73 récipiendaires ont vu leurs mérites récompensés.

Dans son intervention, le gouverneur de la région du Centre-Nord, Casimir Séguéda a rendu hommage aux victimes des attaques terroristes, notamment le maire de Pensa, Souleymane Zabré, assassiné le 6 juillet 2020, avant de souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Il a aussi salué la résilience des populations malgré la crise humanitaire et sécuritaire que connait sa région. «Cette crise n’a pas entamé la détermination des laborieuses populations à relever avec succès les défis du développement économique et social du Centre-Nord», s’est-il réjoui.

Le cérémonial a été marqué par un défilé de 206 Forces de défense et de sécurité (FDS).

Casimir Séguéda s’est dit satisfait des actions menées dans sa région au cours de l’année 2020. Parmi ces activités, il a retenu, entre autres, l’organisation de la Journée de plaidoyer pour le retour à l’école des enfants du Centre-Nord, victimes du terrorisme.

Il y a eu également la journée mondiale de lutte contre le SIDA tenue à Boulsa, la formation des acteurs sur la cohésion sociale, la prévention et la résolution des conflits et la tenue avec succès et dans la paix des élections couplées du 22 novembre dernier.

De ce fait, le gouverneur Séguéda a exprimé sa gratitude à l’endroit des Forces de défense et de sécurité (FDS) pour leur professionnalisme.

La plupart des récipiendaires ont manifesté leur joie. C’est le cas de l’Instituteur certifié (IC), Sayouba Kargougou totalisant 26 ans de service.

«Cela est plus qu’un honneur. C’est également une invite à travailler davantage pour mériter cette considération», a-t-il déclaré.

Il a invité ceux qui n’ont pas encore vu leur mérite récompensé à la persévérance et au travail pour le développement du pays des hommes intègres.

Pour le chef de canton du Sanmatenga, le Naaba Koom, il s’agit d’un sentiment de satisfaction. «Il s’agit aussi d’un appel à redoubler d’efforts dans nos activités pour le développement du Burkina Faso», a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

  1. 73 récipiendaires ont vu leurs mérites récompensés.

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