Burkina : Me Pacéré débute ses cours sur les peuples du Plateau-central

Ziniaré, (AIB)-Le Naaba Panantugri, chef de Manega, Me Titinga Pacéré a débuté, ce dimanche 11 avril 2021, à Ziniaré, une série de conférences publiques sur « la connaissance des peuples » du Plateau central, entrant dans le cadre des activités commémoratives de la fête de l’indépendance.

Du 11 avril au 10 décembre 2021, Me Titinga Pacéré animera, chaque premier dimanche du mois, une conférence publique en langue nationale, moagha, sur « la connaissance des peuples » du Plateau central. Ce dimanche 11 avril 2021, il a donné un cours magistral, sur les « younyoussé », « fils de la terre », différents des chefs de terre.

« Dans nos coutumes, on a crée une gouvernance qui tolère tout le monde (…). Contrairement à ce que certains pensent, aucun de nos peuples n’est raciste », a expliqué le conférencier, chef de Manéga, le Naaba Panantugri. Pour lui, l’organisation sociale ne fait pas de distinction entre les peuples. Ce qui a permis, a-t-il estimé, d’instaurer un climat de paix et de vivre-ensemble entre communautés.

En 1000 ans, il n’y a pas eu un conflit interrégional, ni un confit interethnique comme aujourd’hui, a-t-il soutenu.

Aussi, personne ne saurait différencier un « younyoagha » d’un membre d’un autre groupe ethnique.

« Nous nous sommes tellement tolérés que nous sommes tous frères, sœurs et amis. C’est seulement par les noms qu’on peut différencier qui est de quel groupe ethnique, pas par le faciès ni par le comportement. Tant mieux d’ailleurs, parce que cela cimente l’unité de tout le pays », a laissé entendre Me Titinga Pacéré.

Il est hauteur d’une quarantaine d’œuvres sur les peuples du Burkina et a animé plus de 500 conférences publiques sur le sujet. Pour lui, celles portant sur le Plateau central permettront aux autochtones de mieux connaitre.

« Si nous nous connaissions, nous pourrions mieux nous aimer », a indiqué le conférencier. La gouverneure du Plateau central, Fatoumata Bénon, est du même avis.

« Savoir qui nous sommes et d’où nous venons nous permettra de mieux nous apprécier, nous comporter et mieux aborder nos prochains », a-t-elle signifié.

Elle a salué la tenue de l’initiative des conférences publiques sur l’histoire de la région. La culture constitue un élément vital pour une société dynamique, a affirmé Mme Bénon. Pour elle, la culture est le ciment pour la consolidation du vivre ensemble et de la cohésion sociale. Elle a appelé la population à suivre les « cours d’histoire » du Me Titinga Pacéré.

Agence d’information du Burkina

Djakaridia SIRIBIE

« Les Fango de Bascorma » magnifient les valeurs culturelles du Zondoma

Gourcy,(AIB)- Le Fango de Irim, les Bougba de Kelguem, le Wambenda de Bascorma, Azèta Ouédraogo de Gourcy , Kancargougri et ses danseuses  ont rivalisé d’ardeur les 9 et 10 avril 2021, lors de la première édition des « Fango de Bascorma », placée sous le thème  «Jeunesse et promotion des valeurs culturelles».

Bascorma, village situé dans la commune rurale de Tougo, à environ 30 kilomètres de Gourcy, chef-lieu de la province du Zondoma, a vibré au rythme des sonorités et danses traditionnelles assurées par des troupes artistiques venues des villages de la Région du Nord. C’étaient les 9 et 10 avril 2021.

Le Fango de Irim, les bougba de Kelguem, le Wambenda de Bascorma, Azèta Ouédraogo de Gourcy, Kancargougri et ses danseuses sont les troupes qui ont rivalisé d’ardeur deux jours durant au grand bonheur des populations locales et des invités à cette 1ère édition du festival dénommé « Fango de Bascorma ».

Le festival de Bascorma c’est aussi le grand « rassandaaga »(foire) et ses animations populaires qui ont mobilisé grand monde.

Pour le président du comité d’organisation, Sayouba Savadogo, cette initiative vise à promouvoir la culture d’une part, et d’autre part, à offrir un cadre de retrouvaille et de mobilisation des jeunes pour le développement de la commune de Tougo.

S’exprimant au nom des parrains, le maire de Tougo, Jean Noël Relwendé Belem a félicité les organisateurs pour leurs contributions à la promotion des valeurs culturelles de la localité.

Il a aussi traduit les encouragements du co-parrain El Adj Hamadé Belem, DG de la Société nationale de Gestion des Stocks de Sécurité alimentaire (SONAGESS) qui n’a pu effectuer le déplacement.

Natif de Bascorma, El Hadj Moussa Ouédraogo, connu sous le nom de Wobgo s’est réjoui de voir cette initiative se concrétiser.

«Je vous invite à tout mettre en oeuvre afin de maintenir la flamme que vous venez d’allumer», dira-t-il pour traduire son attachement à la pérennisation du festival.

Le PDG de Wend-Panga Or est le co-patron «des Fango de Bascorma » au même titre que le DG de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) Lassané Savadogo représenté par le Chef de Bassi.

Au deuxième jour, un match de gala en football,a eu lieu entre le village de Bascorma et celui de Kindibo en vue de magnifier la parenté à plaisanterie qui existe entre eux.

C’est par une prestation du célèbre chanteur Souleymane Guirma que les lampions se sont s’éteints sur la 1ère édition «des Fango de Bascorma » qui a connu une forte participation des chefs coutumiers et des représentants de l’administration publique.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE

Le Bam se dote d’un nouveau Haut-commissariat

Kongoussi, (AIB)-Le Haut-commissariat du Bam a dit au revoir le 8 avril 2021, au vétuste bâtiment colonial qu’il occupait depuis 1983, pour un nouveau siège d’une valeur de 188 millions de FCFA, a constaté l’AIB.

Le ministre en charge de l’Administration du Territoire Clément Pengwendé Sawadogo a inauguré le Haut-commissariat de la province du Bam, le 8 avril 2021, en présence de son collègue en charge de l’Environnement Siméon Sawadogo et du gouverneur de la région du Centre-nord Casimir Segda.

C’est un nouveau bâtiment composé de 10 bureaux climatisés équipés d’armoires de rangement, de toilettes internes et externes et d’une salle de réunion également climatisée.

Selon le Haut-commissaire de la province du Bam, Ali Ouédraogo, c’est le 15 septembre 1983 que le Bam a été érigé en province avec pour chef lieu Kongoussi.

Depuis lors, le Haut-commissariat est logé dans un bâtiment colonial qui ne répond plus aux normes. C’est pourquoi le ministère en charge de l’Administration du territoire a entrepris la reconstruction d’un nouveau bâtiment.

Ali Ouédraogo a remercié le gouvernement burkinabè et son ministère de tutelle qui ont œuvré pour que les travailleurs du haut commissariat exercent désormais dans de meilleures conditions.

Le coût total de la réalisation se chiffre à 188 millions FCFA, selon le ministre d’État Clément Pengwendé Sawadogo.

Clément Pengwendé Sawadogo a encouragé le personnel administratif du commissariat pour leur dévouement à servir l’Etat en dépit des conditions de travail souvent difficiles, tout en les rassurant que son département travaillera à améliorer davantage les conditions de vie et de travail des agents.

«Je félicite et j’encourage tous les agents et tous ceux qui représentent l’Etat ici au Bam pour tous les efforts consentis en ce contexte d’insécurité. C’est vrai qu’il y a d’autres préoccupations comme le logement du Haut-commissaire et d’autres infrastructures administratives mais nous allons dans la mesure du possible tout mettre en œuvre pour permettre aux agents et aux représentants de l’Etat d’être dans de bonnes conditions de travail», a rassuré Clément Sawadogo.

Le ministre d’État a également rendu un hommage au parrain Siméon Sawadogo, actuel ministre en charge de l’Environnement.

D’après Clément Sawadogo, c’est sous le magistère de Siméon Sawadogo quand il était ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale de la Décentralisation et de la Cohésion sociale que le projet de reconstruction du Haut-commissariat de Kongoussi a été exécuté et tout le mérite lui revient.

Quant au parrain Siméon Sawadogo, il s’est réjoui à double titre de voir le projet se réaliser. Premièrement en tant que bénéficiaire de la réalisation parce qu’il est originaire du Bam mais aussi en tant que membre d’un gouvernement qui travaille à l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents.

Il a traduit sa reconnaissance au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, au Premier ministre Christophe Dabiré et au ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation Clément Pengwendé Sawadogo qui ont facilité la reconstruction du siège du Haut-commissariat au profit de l’administration et des administrés du Bam.

Il a exhorté les travailleurs et les usagers du nouvel Haut-commissariat à bien entretenir le bâtiment pour qu’il profite à tous.

Après l’inauguration du bâtiment, les deux ministres et leurs délégations ont visité les bureaux suivis d’une signature de Clément Pengwendé Sawadogo dans le livre d’or.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Loroum : UN CSPS POUR LE VILLAGE DE DOUSSARE

Titao, (AIB)-Les populations de Doussaré disposent d’un centre de santé et de promotion sociale. L’infrastructure a été inaugurée le jeudi 08 avril 2021 par le Haut-Commissaire de la Province du Loroum, Djibril Bassolé, devant une foule nombreuse de bénéficiaires.

Liesse populaire rythmée par des sonorités et des pas de danse du terroir, c’est dans une ambiance de fête que les populations du village de Doussaré ont accueilli leur centre de santé et de promotion sociale (CSPS).

Doussaré, localité située à une douzaine de kilomètres de Ouindigui, chef -lieu de la commune et siège de la formation sanitaire la plus proche, vivait le calvaire.

Selon des témoignages recueillis auprès de quelques femmes de la localité, donner la vie était un parcours du combattant notamment en saison pluvieuse.

La distance et l’existence d’un affluent du Nakambé entre Ouindigui et Doussaré étaient des équations qui tournaient dans la tête mais sans solutions quand intervenait une grossesse.

Certaines d’entre elles étaient obligées de se résoudre à l’évidence : accoucher à domicile, sans assistance médicale.

Pour ces femmes, il est difficile de contenir leur joie ce 08 avril 2021, car ces bâtiments flambants neufs et la présence de ces hommes en blouses blanches symbolisent la fin d’une triste époque.

Ces réalités ont été relevées par les intervenants qui se sont succédé à la tribune. Le chef du village, les parrains Mahamadi Kabré et Boukary Tao et la représentante des femmes ont adressé leurs remerciements au conseil municipal et aux autorités provinciales et aux partenaires.

Ils ont indiqué que l’existence du CSPS contribuera à l’amélioration de la santé des populations.

Le joyau qui s’ouvre au public est un complexe comprenant un dispensaire et une maternité équipés en matériel médical, deux logements, quatre blocs de latrines-douches, un incinérateur et un forage.

Pour l’édile de Ouindigui, M. Mamadou Younga, l’ouvrage réalisé par la mairie a été financé par le Fonds Permanent de Développement des collectivités Territoriales (FPDCT) et le Programme National de Gestion des Terroirs (PNGT2-3).

Il a coûté la somme de 75 millions de francs. Le Haut-Commissaire de la Province du Loroum Djibrill Bassolé a félicité le conseil municipal et ses partenaires pour la réalisation de ce joyau.

Il a reconnu et salué les efforts consentis par les agents de santé à assurer les soins aux patients malgré le contexte difficile.

L’autorité a également invité les populations à faire du CSPS leur bien commun et à s’impliquer activement dans sa gestion.

Le personnel soignant et les membres du comité de gestion ont été présentés aux populations par le Médecin-chef du district sanitaire Issa Lozé Traoré. Avec ce CSPS, la commune de Ouindigui vient ainsi d’augmenter son offre de santé en portant de nombre de formations sanitaires à six.

Agence d’information du Burkina

Abdoul Salam OUARMA

Burkina-Présidence-Photo-Officielle-Nouvelle

Burkina : Roch Kaboré troque le costume contre la cotonnade locale

Ouagadougou, 12 avril 2021(AIB)-Plus de costume et de cravate… Sur sa nouvelle photo officielle, le président du Faso Roch Kaboré affiche fièrement un boubou ‘’Faso Danfani’’, la cotonnade locale qu’il valorise depuis son accession au pouvoir en 2015.

Lundi, Dr Seydou Zagré, directeur de cabinet du président du Faso Roch Kaboré, a présenté sur son compte Facebook, la nouvelle photo officielle du chef de l’Etat.

Posté en avant des couleurs nationales, le regard calme et serein, Roch Kaboré porte un boubou Faso Danfani, essentiellement blanc, traversé sur la longueur par deux bandes et aux manches noires.

On y aperçoit également des broderies sur la poche avant et sur la boutonnière.

Cette nouvelle photo officielle du président du Faso tranche avec la précédente où il portait aux côtés du drapeau national, un costume sombre, une chemise blanche et une cravate bleue marine.

Depuis son accession au pouvoir en novembre 2015, Roch Kaboré s’est fait remarquer au plan vestimentaire, par le port très régulier du Faso Danfani, une cotonnade locale qui se décline en plusieurs modèles.

L’exemple du président du Faso a été suivi par d’autres autorités nationales et même par des diplomates accrédités au Burkina Faso.

Le Burkina Faso dont le coton est le deuxième produit d’exportation, a décidé de transformer sur place son or blanc, en relançant une usine à Koudougou (Centre-ouest).

Agence d’information du Burkina

ata/ak