Burkina-Presse-Revue

Faits de société et dossier Thomas Sankara, choux gras des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 13 oct. 2021 (AIB)– Les quotidiens burkinabè de ce mercredi continuent de traiter  du dossier Thomas Sankara dont le procès a été renvoyé au 25 octobre prochain, sans oublier des faits de société.

Dans sa rubrique ‘’On murmure’’, le quotidien national Sidwaya évoque le cas de deux conseillers municipaux de la  commune de Banfora qui se sont donnés des coups de poing lors de la dernière session du conseil municipal, jeudi dernier.

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore, en première page : « Forêt classée de Kua : Bagages sur la tête, les déguerpis veulent loger ».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il affiche : « Province du Nahouri : Calme plat après une nuit d’affrontement entre militaires et civiles », revenant sur la manifestation d’humeur de la population de Pô, hier mardi, suite à une descente musclée des militaires consécutive à un affrontement entre des civiles et l’un des leurs pour une affaire de moeurs.

Le même sujet revient dans les colonnes du doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga, sous le titre : « Affrontement en militaires et civils : Quand une histoire de fesses embrase Pô».

Sous un autre registre, L’Observateur Paalga aborde le procès de Thomas Sankara, présentant à sa Une, la photo des deux fils du défunt président, avec un titre interrogateur : « Procès Thomas Sankara : Philippe et Auguste ne rentreront donc plus jamais ? ».

Le doyen des quotidiens privé burkinabè se demande si les enfants de Thomas Sankara, Philippe (41 ans) et Auguste (39 ans) vont pouvoir venir assister au « procès historique » de leur défunt papa.

Plus loin, « L’Obs » se demande s’il « faut croire que la blessure est encore trop saignante au point qu’ils ne veulent pas mettre les pieds à Ouagadougou, ou bien ont-ils fait le serment de ne plus jamais revenir dans cette mère-patrie qui leur rappelle tant de mauvais souvenirs ».

« L’Express du Faso » dans son éditorial met à la Une :  « Dossier de l’assassinat de Thomas Sankara, ce qu’il faut éviter ».

Le quotidien bobolais a le sentiment que « quand on écoute les uns et les autres, l’impression qu’on a tout de suite est que chacun défend Thomas Sankara et le pourfend en fonction de ce qu’il veut ».

Pour « L’Express du Faso », « on a envie de demander expressément à ces politiciens et à tous ces leaders d’organisations de la société civile qui utilisent le nom de Sankara pour sécher au soleil, de savoir raison garder ».

Le journal n’a pas manqué de parler du principal accusé dans cette affaire, en l’occurrence l’ancien président du Faso Blaise Compaoré. Il titre dans un autre article, « Dossier Thomas Sankara : Blaise Compaoré, la « vedette » malgré lui ».

Le journal « Le Pays » a laissé parler des personnes clés dans ce dossier Thomas Sankara. Dans le titre « Procès Thomas Sankara : combien d’épisodes comptera ce feuilleton judiciaire ? », le quotidien privé affiche une phrase de Boukari Kaboré dit « Le lion », « J’ai la vérité et je vais la vomir ».

Dans ce quotidien le Pr Laurent Bado a dit que « Blaise Compaoré m’a complètement déçu ».

Agence d’information du Burkina

 AS/ak

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