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Burkina : Terrorisme, justice et politique en exergue dans la presse

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Burkina : Terrorisme, justice et politique en exergue dans la presse

Ouagadougou, 7 déc. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mardi, continue de commenter la situation sociopolitique du pays marquée par le procès de Thomas Sankara et le report du congrés de l’ex-parti au pouvoir, sans oublier des sujets liés à la lutte contre le terrorisme.

« Lutte contre le terrorisme : La contribution des Koglwéogos, Dozos et Rugas attendue », arbore le quotidien national Sidwaya qui renseigne que le ministère de la Sécurité a organisé, hier lundi à Ouagadougou, une conférence nationale sur la contribution des Initiatives locales de sécurité (ILS) à la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, titre : « Sécurisation des villes et campagnes : Koglweogo, dozo, rugga et autorités peaufinent de nouvelles stratégies ».

Le Pays, autre quotidien privé, croit savoir que « c’est pour redynamiser et rendre plus efficaces ces structures pour une sécurité nationale en relation avec la vision politique et les attentes de l’Etat, que le ministère de la Sécurité a initié la conférence nationale des  Initiatives locales de sécurité (ILS) ».

Le même journal, à travers sa rubrique ‘’Droit dans les yeux’’, revient sur la nomination de nouveaux chefs militaires par le président du Faso, soulignant que « seuls compteront les résultats ! ».

En effet, selon Le Pays,  il appartient « aux nouveaux chefs militaires d’aller au charbon (…) et aux Burkinabè de faire bloc autour de nos Forces de défense et de sécurité en se montrant plus coopératifs en termes de renseignements, mais aussi en se démarquant de toute collision d’intérêts avec les forces du mal ».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche en première page, photo de populations en colère à l’appui : « Commune de Bourzanga : Etouffé par les terroristes, Namsiguia bloque la RN 22 ».

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’, Le Pays donne la parole à Germaine Pitroipa, députée de l’Union pour la renaissance/ Parti Sankariste.

Celle-ci se prononce sur le récent message à la Nation et les annonces du président du Faso, Roch Mark Christian Kaboré et déclare à la une du journal que « dans les décisions que Roch prendra, il ne faut que sa main tremble ».

En politique, L’Observateur Paalga, informe que l’ancien Premier ministre, Luc Adolph Tiao, président du Rassemblement patriotique pour le développement (RPD) et allé à la conquête des leaders de Réo, sa localité d’origine.

De son côté, L’Express du Faso évoque la suspension du huitième congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

De l’avis du journal, le vice-président du CDP, Achille Tapsoba a expliqué, au cours d’une conférence de presse, hier lundi à Ouagadougou, que la suspension du congrès initialement prévu les 4 et 5 décembre dernier, fait suite à une décision de justice.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga titre : « 8e congrès du CDP : Suspendu sur décision de justice », là où Sidwaya parle de « la conséquence d’une décision de justice ».

Le journal cité en second lieu, aborde le procès de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune, reprenant la déclaration, hier à la barre, de Claude Zidwemba, l’un des témoins qui a dit «Sankara a dit : je me rends ».

A en croire Sidwaya, le tribunal militaire a écouté, hier lundi, les témoignages de trois militaires qui devraient assurer la sécurité de Thomas Sankara le 15 octobre 1987.

Pendant ce temps, Le Pays fait remarquer à sa une que « des témoins chargent l’accusé Bossobè Traoré ».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 7 DECEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 7 DECEMBRE 2021

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis enverront leurs athlètes mais aucun représentant diplomatique aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin de 2022 en raison des violations des droits humains par la Chine, a annoncé lundi la Maison Blanche.

 

La Chine avait prévenu plus tôt lundi qu’elle prendrait des « contre-mesures » si les Etats-Unis appelaient à un tel boycott, le qualifiant de « fanfaronnade ». Le Comité international olympique a de son côté déclaré « respecter » la décision américaine.

 

WASHINGTON – A la veille d’un entretien entre Joe Biden et Vladimir Poutine, Washington annonce la couleur: si la Russie attaque l’Ukraine, les Etats-Unis sont prêts à prendre des sanctions financières inédites et à stationner plus de militaires en Europe de l’Est, sans aller jusqu’à une riposte militaire directe.

 

Au vu des « tensions entre la Russie et l’Ukraine », les dirigeants de l’Allemagne, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie et du Royaume-Uni ont « exprimé leur détermination à ce que la souveraineté » de l’Ukraine « soit respectée », a indiqué l’Elysée dans un communiqué lundi.

 

RANGOUN –  Aung San Suu Kyi a été condamnée lundi pour incitation aux troubles publics et violation des règles sanitaires et va devoir passer deux ans en prison, une première peine prononcée contre l’ex-icône de la démocratie poursuivie par la junte birmane et qui a suscité de vives inquiétudes dans la communauté internationale.

 

ATHENES – Le pape François a quitté la Grèce lundi, en bénissant la nation grecque, achevant une visite historique de deux jours et demi notamment sur l’île de Lesbos, marquée par son appel vibrant en faveur d’une meilleure intégration des migrants en Europe, thème central de son pontificat.

 

VIENNE – Le ministre de l’Intérieur Karl Nehammer est devenu lundi le nouveau chancelier autrichien, avec la lourde tâche de déconfiner le pays et de mettre fin aux turbulences politiques déclenchées par les déboires judiciaires de Sebastian Kurz.

 

NEW YORK – Un nouveau témoignage au procès pour trafic sexuel de mineures de Ghislaine Maxwell a mis en lumière, lundi à New York, le rôle de l’ancienne mondaine auprès du richissime financier américain Jeffrey Epstein, qu’elle était chargée de fournir en jeunes femmes selon l’accusation.

 

ADDIS ABEBA – Le gouvernement éthiopien a affirmé lundi avoir repris les villes stratégiques de Dessie et Kombolcha, dans le nord du pays, plus d’un mois après que les rebelles tigréens ont revendiqué s’en être emparés.

 

KHARTOUM – La police soudanaise a tiré lundi des grenades lacrymogènes sur des milliers de manifestants de nouveau mobilisés contre le pouvoir dominé par les militaires, qui peine encore à former un gouvernement de civils.

 

DAMAS – Des frappes aériennes israéliennes ont atteint des conteneurs du port de Lattaquié (ouest de la Syrie) dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé l’agence de presse officielle syrienne, une rare attaque contre des installations stratégiques du pays.

 

GENEVE (Suisse) – Le pandémie de Covid-19 est responsable d’une hausse du nombre de morts du paludisme en 2020, même si le scénario catastrophe d’un doublement du nombre de décès a pu être évité grâce à la mobilisation des autorités sanitaires.

 

NEW DELHI – Le président russe Vladimir Poutine a loué en l’Inde une « grande puissance » et un allié « sûr » de Moscou, au cours d’une visite centrée sur l’énergie et la défense, avec l’annonce de la livraison de batteries de missiles sophistiqués, très mal vue par Washington.

 

NEW YORK – Frappant plus fort que le président Joe Biden pour l’obligation vaccinale aux Etats-Unis, le maire de New York Bill de Blasio a décidé qu’à compter du 27 décembre toutes les entreprises et commerces privés de la ville imposeront à leurs salariés d’être vaccinés pour venir travailler.

 

VERNON (France) – L’entreprise européenne ArianeGroup va emboîter le pas aux Américains de SpaceX et développer son propre lanceur réutilisable, a annoncé lundi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire en exposant la stratégie spatiale de la France au-delà de l’emblématique fusée Ariane.

 

LUMAJANG (Indonésie) – L’activité du volcan indonésien Semeru a ralenti lundi les efforts des secours, qui ont retrouvé 22 corps, selon un dernier bilan, après l’éruption spectaculaire qui a dévasté plusieurs villages ce week-end.

 

ANTANANARIVO – Le procès de vingt personnes, dont deux Français, accusés d’avoir planifié de renverser et d’assassiner le président de Madagascar Andry Rajoelina, s’est ouvert lundi dans un climat tendu au tribunal d’Anosy, dans la capitale Antananarivo.

 

WASHINGTON – Le ministère américain de la Justice a annoncé lundi avoir refermé une enquête emblématique sur l’assassinat, dans les années 1950, d’Emmett Till, un adolescent noir devenu un symbole de la lutte pour les droits civiques.

 

LONDRES – Auréolé du Nobel de littérature, Abdulrazak Gurnah a reçu lundi le plus prestigieux des prix littéraires pour ses récits sur l’immigration et la colonisation, lors d’une cérémonie au Royaume-Uni où le romancier né à Zanzibar vit en exil depuis plus d’un demi-siècle.

 

LOS ANGELES – La superstar canadienne du rap Drake a prié les organisateurs de retirer ses deux nominations pour les Grammy Awards et l’Académie du disque a accédé à sa demande, a appris lundi l’AFP de sources proches des protagonistes. Cantonné au rayon « rap », son album à succès « Certified Lover Boy » a été royalement ignoré dans les catégories généralistes, de loin les plus en vue, lors des nominations le mois dernier.

Avec AFP

Procès Thomas Sankara: “monsieur Bossobè était bien la taupe” (Me Lallogo avocat de Mariam Sankara)

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Procès Thomas Sankara: “monsieur Bossobè était bien la taupe” (Me Lallogo avocat de Mariam Sankara)

Ouagadougou, 6 déc. 2021 (AIB)– L’avocat de Mariam Sankara et de ses enfants Me Julien Lallogo a déclaré lundi après le passage du 26e témoin dans le procès Thomas Sankara, que le soldat Bossobè Traoré, un des accusés, « était bien la taupe » lors de l’assassinat du père de la révolution burkinabè.

« Pour nous, la question est tranchée, monsieur Bossobè Traoré était bien la taupe et nous allons le démontrer très facilement le moment venu », a déclaré Me Lallogo Julien devant les journalistes.

Il a poursuivi que « plus on avance dans l’interrogatoire, plus tout accable monsieur Bossobè », expliquant que « vous ne pouvez pas dire que vous faites partie du groupe de sécurité du président Thomas Sankara alors que les éléments du chef de groupe n’étaient au courant de votre présence ».

« Mieux, a-t-il dit, vous citez des personnes comme faisant partie du groupe de sécurité et finalement il a été démontré que cet élément ne faisait pas partie du groupe de sécurité. Il s’agissait plutôt du gendarme qu’on avait d’ailleurs présenté comme celui-là même qui aurait été abattu par le président Sankara alors que c’est le groupe de Yacinthe qui a abattu le gendarme ».

L’homme de droit a alors conclu que « le vert était dans le fruit. L’ennemi était à l’intérieur ».

Le passage à la barre du 26e témoin sur les 101, Claude François Zidouemba (61 ans) qui était de service ce 15 octobre 1987 au palais présidentielle a-t-il donné des indications qui accablent plus Bossobé ?

En tous les cas, dans sa déclaration il a expliqué que « quand les tirs ont commencé au Conseil, Sankara a demandé qui tirent ? J’ai dit que ce sont les éléments de Blaise Compaoré. Je suis sorti le premier les mains en l’air. On nous a sommé de nous coucher dans les fleurs près du mat du drapeau ».

« Après avoir tiré sur Der Somda, Otis a voulu tirer sur moi et Yacinthe a dit de ne pas tuer les enfants-là. Otis m’a dit que j’ai eu la chance. Il (Yacinthe) a demandé qui a couru sortir-là ? On a dit que c’est Bossobè. Il a dit, tu ne l’as pas tué ? Il était au courant et il n’est pas venu avec nous », a dit le témoin Zidouemba.

Le conseil de Bossobè, Me Kanyili s’en défend que « on l’accuse parce qu’il a été blessé et n’a pas été tué. On prétend qu’il a joué un rôle dans l’assassinat de Thomas Sankara. Les deux témoins (Ilboudo Laurent chef de la sécurité de Thomas Sankara et Sow Drissa son adjoint) sont gênés parce qu’ils n’ont pas été touchés. Vous comprenez donc pourquoi il y a lieu d’accabler Bossobé ».

Pour elle « il faut trouver un coupable. Quand je lis leur déposition on a l’impression qu’ils se sont concertés. D’autres même ont nié ce qu’ils ont affirmé devant le juge d’instruction. Je prends l’exemple de Laurent Ilboudo qui a déclaré devant le juge d’instruction qu’il a vu Bossobè le 15 octobre au Conseil de l’entente. Ce soir il dit autre chose ».

Elle a poursuivi que « même le témoin qui vient de passer (Sow Drissa : ndlr) dit que Traoré Bossobè n’était pas avec eux alors qu’il a dit dans son PV que le soldat Traoré Bossobé était avec eux. J’ai donc l’impression qu’ils se sont concertés. A la fin de l’audience ils étaient entrain de se concerter. Donc pour moi leur témoignage n’est pas du tout très sincère ».

Lors de la confrontation pour voir si Bossobè était avec le commando, l’accusé a eu des propos contradictoires et pour Me Kanyili « c’est légitime parce que les faits datent de 34 ans. Mon client dit qu’il n’était pas de mèche avec le commando. J’ai bien envie de dire que c’est le chef et son sous chef qui se sont entendus pour livrer le président Sankara au regard de leur inaction, leur passivité ».

Me Aouba Compaoré avocat de Sawadogo Drissa (témoin) dit ne pas comprendre que des militaires issus du CNEC (Centre national d’entrainement commando) qui ont eu la même formation n’aient pas riposté.

« On nous a dit que c’est l’effet de surprise. Est-ce qu’une attaque militaire peut être programmée et que les gens qui doivent être attaqués sont informés ? Je crois que non. Pour une sécurité rapprochée on doit être prêt ».

Elle se convainc que « ça été une passivité totale et ils sont tous repartis. Mieux, on reproche à nos clients qu’après les faits ils ont continué à servir. Les mêmes aussi de la sécurité de feu Sankara ont bien continué à servir et il n’y a rien eu ».
Agence d’information du Burkina (AIB)
AS/ata

Le congrès du CDP a été suspendu par la justice et non par Blaise Compaoré (responsable)

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Le congrès du CDP a été suspendu par la justice et non par Blaise Compaoré (responsable)

Ouagadougou, 06 déc. 2021 (AIB)-Le congrès de l’ex parti au pouvoir (CDP) initialement prévu les 4 et 5 décembre, a été reporté suite à une décision de justice et non par la volonté de son président d’honneur, Blaise Compaoré, a précisé lundi le vice-président du parti.

Selon Achille Tapsoba, ils ont reçu dans la matinée du 3 décembre, l’information que le parti a été assigné en justice par des vices présidents du parti, le secrétaire général et le secrétaire en charge des élus nationaux.

Et dans la soirée, ils ont appris que le parti a été sommé par décision de justice, de suspendre la tenue de son congrès, a-t-il poursuivi.

Aussi après concertation, les responsables ont décidé de la mise en œuvre de la décision de justice en tant que parti républicain et démocrate, a affirmé Achille Tapsoba.

Cependant, le parti compte déposer un recours en appel de la décision de justice.

Néanmoins, Achille Tapsoba reconnait qu’ils ont reçu une lettre du président Blaise Compaoré, une semaine avant la date du congrès leur invitant à le reporter.

Le président d’honneur motivait sa décision de report par la dégradation dangereuse de la situation sécuritaire nationale, caractérisée par de nombreuses pertes en vie humaine et la nécessité de solidariser avec les familles des victimes, a rapporté le vice-président.

Quant à la réconvocation d’un autre congrès, M. Tapsoba a annoncé le déplacement du président du parti, Eddie Komboigo à Abidjan avec une délégation pour échanger de la question avec le président d’honneur, Blaise Compaoré.

Il a rassuré les militants qu’ils seront informés de la décision qui sera prise à Abidjan.

Au cours de la conférence, Achille Tapsoba a également déploré « les méthodes de répression du gouvernement » lors de la manifestation du 27 novembre dernier.

Manifestation au cours de laquelle deux militants du parti ont été arrêtés et déposés à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), a-t-il noté.

Le président Tapsoba a donc demandé la libération immédiate de ces deux militants et de tous les détenus arrêtés lors de la manifestation et invité le gouvernement au respect des « libertés individuelles et collectives telle que garanti par la constitution ».

En rappel, le 7e congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a eu lieu les 5 et 6 mai 2018 avec pour thème : « La place et le rôle du CDP dans l’évolution sociopolitique récente du Burkina Faso ».

Agence d’information du Burkina

CYR-FBS/wis

 

 

Bittou : une personne perd la vie dans un accident de voiture

Bittou : une personne perd la vie dans un accident de voiture

 Bittou, 05 déc. 2021(AIB)-Une personne a perdu la vie dans la nuit de vendredi à samedi dans un accident de voiture, à quelques encablures de Bittou (Boulgou, Centre-est), a constaté l’AIB.

Le regretté a quitté son épouse, fonctionnaire à Bittou, le vendredi 04 décembre 2021 au milieu de la nuit pour rejoindre son village Gnangdin, à une quinzaine de km plus loin.

En cours de chemin, le véhicule a heurté un arbre et a pris feu, tuant son conducteur, a appris l’AIB auprès de plusieurs sources.

C’est au petit matin que les usagers ont découvert la triste situation.

Agence d’information du Burkina

IZ/ata

 

Bam : les populations de Namsiguian excédés par les enlèvements et le blocus

Bam : les populations de Namsiguian excédés par les enlèvements et le blocus

Kongoussi, 6 déc. 2021 (AIB)- Plusieurs centaines de manifestants ont bloqué tôt  lundi à Namsiguian, la route Ouagadougou- Kongoussi- Djibo pour exiger des autorités burkinabè, la fin du blocus imposé par des terroristes et des enlèvements qui ne viseraient que des ressortissants de Namsiguian.

Les manifestants composés des populations de Namsiguian et des personnes déplacées internes de la localité, ont érigé des barrières tôt lundi des barrières sur la route nationale numéro 22, reliant Ouagadougou à Djibo.

Selon les informations reçues par l’AIB, les manifestants disent être exaspérés par les multiples enlèvements et les contrôles réguliers des  hommes armés  non identifiés (HANI) sur l’axe Bourzanga-Namsiguian.

D’après eux, les rapts viseraient uniquement les ressortissants de Namsiguian.

«Courant novembre- décembre, au moins 3 personnes ont été élevées par les groupes armés entre Bourzanga et Namsiguian. Les 2 ont été relaxées mais une personne a été tuée. C’est au regard de ces éléments et eu égard à la persistance du fléau dans la zone que les populations sont sorties aujourd’hui pour manifester» a précisé l’une des sources de l’AIB.

Joint au téléphone, un responsable d’une structure de résistance dans la zone a confirmé les faits et regrette le manque d’action malgré les multiples alertes données depuis la semaine dernière.

«Même ce matin, les HANI ont contrôlé des gens. Hier dimanche, ils ont enlevé un véhicule avec deux personne. Heureusement les occupants ont pu revenir tard dans la nuit mais le véhicule est toujours à Selnoré avec son contenu. J’ai pu échanger avec un  des deux ce matin. Si rien  n’est fait, Namsiguian sera bientôt comme un des villages de l’Est qui n’existait que de nom. Nous sommes surtout désolé parce que Namsiguian se trouve entre deux  détachements militaires ( Bourzanga et Gaskindé » a-t-il relaté.

Selon toujours la même source, la situation s’est fortement dégradée quand la population d’un village environnant a collaboré avec les FDS pour qu’ils neutralisent trois engins explosifs.

Aux environs de 15 heures ce lundi, l’affluence a baissé au niveau des manifestants mais les barrières sont toujours en place, empêchant toute jonction entre le Bam et le Soum.

Namsiguian est situé à 65 km de Kongoussi dans la commune de Bourzanga (Bam, Centre-nord).

En rappel, la brigade de gendarmerie de prévention routière de Namsiguian a été attaquée à trois reprises les 8 et 29 novembre 2018 (le bâtiment détruit à l’arme lourde) et en avril 2019 (un gendarme tué).

Agence d’information du Burkina

Burkina : Dédicace d’un livre sur la sécurisation des données sur les réseaux sociaux

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Burkina : Dédicace d’un livre sur la sécurisation des données sur les réseaux sociaux

Ouagadougou, 06 déc. 2021 (AIB)-David Toguyeni a dédicacé samedi, son premier ouvrage de 192 pages intitulé « Sécurisez efficacement vos réseaux sociaux : Apprendre pour mieux se défendre » qui est axé sur la sécurisation efficace des données sur les réseaux sociaux.

Selon David Toguyeni, « la sécurité n’est pas absolue à 100% mais avoir une certaine connaissance pour se protéger évite d’énormes désagréments ».

« Nous traitons de la cybercriminalité dans le contenu du livre ainsi que les différents aspects des réseaux sociaux » a affirmé l’auteur.

A travers son œuvre, M. Toguyeni dit vouloir apporter sa contribution à la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité pour permettre au peuple burkinabè de se protéger convenablement.

Il a terminé ses propos en remerciant le couple Karambiri et le parrain de la cérémonie, Younoussa Sanfo.

Selon le parrain Sanfo, l’auteur a eu l’idée d’écrire l’œuvre « Sécurisez efficacement vos réseaux sociaux : Apprendre pour mieux se défendre » après avoir été victime de piratage à deux reprises.

L’œuvre nous livre un message de sensibilisation et de vulgarisation, a-t-il soutenu en précisant qu’elle explique comment l’on peut être piraté, et comment l’on peut s’en protéger.

Pour l’informaticien programmeur Placide Tankoano, « la cyber-sécurité, c’est l’ensemble des mesures qu’on peut prendre afin de sécuriser ou de défendre le monde cybernétique ».

« Ce livre nous pousse à revoir notre sécurisation des données et nous montre leurs méthodes d’utilisation », a-t-il fait savoir.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Burkina : Des sociétés d’assurances signent un partenariat pour mieux accompagner les entreprises

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Burkina : Des sociétés d’assurances signent un partenariat pour mieux accompagner les entreprises

Bobo-Dioulasso, 06 déc. 2021 (AIB)-SUNU Assurance Vie, IARD Burkina Faso et le Centre de gestion agréé de Bobo (CGA-B) ont signé vendredi, une convention de partenariat à Bobo-Dioulasso, en vue de mieux accompagner les petites et moyennes entreprises (PME) dans leurs activités.

« C’est un engagement d’entraide entre les deux structures dans l’accompagnement des petites et moyennes entreprises affiliées au CGA-B », a déclaré le directeur de CGA-B Honoré Mollé Abga.

M. Abga s’exprimait vendredi, lors de la cérémonie de signature de partenariat entre SUNU Assurance Vie, IARD Burkina Faso et le Centre de gestion agréé de Bobo (CGA-B).

Pour lui, le CGA-B a voulu ce partenariat pour garantir de meilleurs lendemains aux PME.

« L’objectif est de faire en sorte que les acteurs du secteur informel puissent avoir des méthodes de gouvernance pour la pérennité de leurs activités » a-t-il ajouté.

Pour le directeur général de SUNU Assurance Vie et IARD Burkina Faso, Jean François Kambou, cette convention rentre dans la vision de SUNU Assurance qui est de prendre le leadership d’assurance vie au Burkina Faso.

Les acteurs du monde des PME voient en cette convention une garantie pour leurs activités.

Les acteurs du monde des PME voient en cette convention une garantie pour leurs activités

Selon  Moumouni Sidibé de la laiterie Kossam de l’Ouest, dans le monde des affaires, on ne peut rien faire sans assurance.

Pour les prêts bancaires ou autres, il faut être assuré pour la garantie, a-t-il soutenu.

« Ce partenariat, que je qualifie de gagnant-gagnant, vient nous offrir cette opportunité de garantie », s’est-il réjoui.

Agence d’information du Burkina

KF/HB/wis

Sourou : des enseignants brutalisés, des écoles fermées à Kassan et à Diouroum par des assaillants

Sourou : des enseignants brutalisés, des écoles fermées à Kassan et à Diouroum par des assaillants

 Tougan, 6 déc. 2021(AIB)- Des enseignants ont été brutalisés lundi matin à Kassan et à Diouroum, à proximité de la ville de Tougan, par des inconnus armés qui ont vidé les écoles.

Des individus armés ont fait irruption lundi matin à Kassan, à sept kilomètres de Tougan, dans les trois écoles publiques de la localité.

Ils ont brutalisé les enseignants avant d’ordonner la fermeture des classes. On enregistrait un blessé parmi le corps enseignant.

Les agresseurs ont appliqué la même méthode aux deux écoles de Diouroum, à une dizaine de kilomètres de Tougan.

Pris de panique, les services et les établissements scolaires se sont refermés dans la ville de Tougan.

La province du Sourou à l’instar de plusieurs localités du Burkina Faso, subit ces derniers mois, une recrudescence des attaques attribuées à des terroristes.

Le président du Faso Roch Kaboré vient d’opérer de vastes changements au sein de la gendarmerie et de l’armée afin de mieux mener la lutte anti-terroriste.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le Petit séminaire de Nasso célèbre son jubilé d’albâtre

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Burkina : Le Petit séminaire de Nasso célèbre son jubilé d’albâtre

Bobo-Dioulasso, 06 déc. 2021 (AIB)-Le Petit séminaire des jeunes de l’Immaculé conception de Nasso a célébré, du jeudi au samedi dernier, son jubilé d’albâtre (75e anniversaire).

« 75 ans ce n’est pas 75 jours, d’où cette halte pour rendre grâce à Dieu » a déclaré l’archevêque de Bobo-Dioulasso, Paul Ouédraogo.

Pour lui, depuis sa création en 1946, le Petit séminaire forme des jeunes des diocèses du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée, à découvrir leur vocation.

L’archevêque s’exprimait, lors de la célébration du 75e anniversaire du Petit séminaire des jeunes de l’Immaculé conception de Nasso.

La cérémonie s’est tenue sous le thème : « 75 ans de grâces, héritiers de la jolie Nasso, à Dieu toute la gloire pour un renouveau missionnaire ».

A l’occasion, l’archevêque de Bobo-Dioulasso a célébré une messe d’action de grâce, en présence des prêtres, séminaristes, anciens séminaristes et leurs parents.

« Nous rendons grâce à Dieu, car il a permis de célébrer le jubilé avec des témoins des premiers moments », a confié le prélat.

Mgr Paul Ouédraogo a soutenu que le séminaire ne forme pas que des prêtres.

« Il a donné aussi des médecins, des professeurs d’universités, des opérateurs économiques, des hauts cadres de l’armée et des magistrats », a-t-il ajouté.

L’archevêque a indiqué que le séminaire a donné de nombreux prêtres et 14 évêques à ces trois pays.

Parmi les pionniers, dit-il, on peut citer Mgr Anselme Titianman Sanon, entré en 1948, Mgr Jean Marie Compaoré et l’évêque de Manga, Wenceslas Compaoré.

La célébration des 75 ans du Petit séminaire de Nasso s’est déroulée sous le thème « 75 ans de grâces, héritiers de la jolie Nasso, à Dieu toute la gloire pour un renouveau missionnaire ».

Au-delà du Burkina Faso, Mgr Philippe Kourouman (Guinée) et Mgr Joseph Dao (Mali), tous décédés, y ont également été formés.

A croire, l’homme de Dieu, le parrain du jubilé, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, et le coparrain Pr Michel Akotionga, sont tous deux, issus de ce séminaire.

Pour Mgr Ouédraogo, les noces d’albâtres ne sont pas une fin en soi, parce que les noces d’eau (le centenaire) commencent aujourd’hui.

C’est pourquoi, il a lancé un appel aux séminaristes, aux anciens, aux parents et aux formateurs à préparer les premiers pas du centenaire à venir.

« Le séminaire doit rester une maison de référence, de formation intellectuelle et d’éducation et donner davantage d’ouvriers pour le champ du seigneur », a-t-il conclu.

Le Petit séminaire des jeunes de l’Immaculé conception de Nasso a été fondé en 1946 par Mgr André Dupont.

Agence d’information du Burkina

BJMT/HB/wis

Burkina : Corruption, politique et faits de société, à la une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Corruption, politique et faits de société, à la une des quotidiens

Ouagadougou, 6 déc. 2021 (AIB)-Les quotidiens de ce lundi évoquent la lutte contre la corruption, l’insécurité, les nominations dans l’armée, et des faits de société, à leur une.

« Nominations dans l’armée : la grande lessive kaki se poursuit », titre le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, après la double attaque terroriste à Inata le dimanche 14 novembre 2021, avait annoncé des mesures dont des changements au sein de l’armée, indique le journal.

Ainsi, le chef suprême des armées a nommé par décrets, plusieurs officiers dont le colonel David Kabré qui prend le commandement du Groupement central des armées, poursuit le journal.

L’Express du Faso, un autre journal privé édité à Bobo-Dioulasso, affiche « Forces armées nationales : le chamboulement continue ».

Le quotidien rappelle qu’après avoir opéré quelques remaniements dans le commandement de la gendarmerie, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, poursuit le renouvellement de responsables au niveau de la hiérarchie militaire.

« Lutte contre la corruption : le REN-LAC débriefe la société civile et les médias », arbore L’Observateur Paalga, sous un autre registre.

Le journal informe que le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), a tenu un atelier, le 3 décembre 2021, pour échanger avec les acteurs de la société civile sur le suivi citoyen de la mise en œuvre de la loi anti-corruption.

De son côté, Le Pays, titre « loi anti-corruption : le REN-LAC et des OSC font l’état des lieux de la mise en œuvre ».

Le quotidien national, Sidwaya, et privé L’Observateur Paalga évoquent la cérémonie de graduation de la 2e cohorte en épidémiologie de terrain de niveau intermédiaire.

La cérémonie a été organisée par le ministère de la Santé, le 3 décembre dernier à Ouagadougou, au cours de laquelle, 12 médecins ont reçu leurs diplômes de terrain, indiquent les deux journaux.

« Crises sanitaires : 12 épidémiologistes intermédiaires pour la riposte », arbore Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga titre « Surveillance épidémiologiste : 12 vigies parées pour la menace ».

Selon le journal, la formation qui a duré 9 mois a consisté à évaluer la mise en œuvre des activités de lutte contre le paludisme par les agents de santé de base dans le contexte de la Covid-19 dans le district sanitaire de Dédougou.

L’Express du Faso annonce que le président du Conseil régional des Cascades, N’Golo Drissa Ouattara et d’autres personnes impliquées dans une affaire d’achat de véhicule, ont été déferé à la maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso après leur audition devant le juge du pool économique.

Sur un autre sujet, Sidwaya écrit « Paiement des cotisations sociales : la CARFO invite des travailleurs à la vigilance ».

Le journal rapporte que la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) a échangé, le 4 décembre dernier, à Ouagadougou, avec les travailleurs de l’Etat en position de détachement sur le paiement des cotisations sociales.

Les échanges visaient à mieux informer les détachés de leurs droits et devoirs envers la CARFO, le bien-fondé du paiement des cotisations ainsi que les conditions d’accès aux prestations de services de la Caisse, indique le journal.

Sous un autre registre, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’regard sur l’actualité’’ lance un « SOS pour Dablo », une ville qui n’existerait plus que de nom.

Selon le journal, cette commune rurale du Sanmentenga, située « à une centaine de kilomètres seulement de Ouagadougou, s’est vidée de sa population depuis que les terroristes ont intimé l’ordre à celle-ci de quitter les lieux ».

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Burkina/Drame d’Inata: Insatisfait, Roch Kaboré attend, dans 10 jours, un nouveau rapport

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Burkina/Drame d’Inata: Insatisfait, Roch Kaboré attend, dans 10 jours, un nouveau rapport

Ouagadougou, 6 déc. 2021(AIB)- Le président du Faso Roch Kaboré a rejeté les conclusions de l’enquête sur la sanglante attaque terroriste d’Inata, donnant dix jours pour recevoir un nouveau rapport situant « clairement les responsabilités et sans zones d’ombre ».

Selon le quotidien public Sidwaya qui donne l’information dans son édition du lundi, le nouveau rapport est attendu au plus tard, le 13 décembre 2021.

Le 14 novembre 2021, une attaque terroriste contre un détachement, a ôté  la vie à une soixantaine de personnes, en très grande majorité des gendarmes à Inata dans le Nord du pays.

L’hypothèse selon laquelle les gendarmes étaient à cours de vivres et ont lancé des SOS pendant deux semaines sans succès, a  provoqué une crise sociopolitique, caractérisée par des marches et des appels à démission du chef de l’État.

Dans un discours à la Nation Roch Kaboré tard dans la nuit du 25 novembre, le président Kaboré a promis qu’il prendrait des sanctions contre toutes les personnes qui seront incriminées dans le rapport.

Joignant l’acte à la parole, il a également récemment opéré des vastes changements au sein de la gendarmerie et de l’armée pour mieux mener la lutte antiterroriste.

Un gouvernement « resserré et de combat » est également attendu.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

ACTUALITÉS : LE MONDE EN BREF DU LUNDI 6 DECEMBRE 2021

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 6 DECEMBRE 2021

 

 

ILE DE LESBOS (Grèce) – Le pape François a appelé dimanche à mettre fin à un « naufrage de civilisation » dans un vibrant discours au camp de migrants de Lesbos, cinq ans après sa première visite sur cette île grecque emblématique de la crise migratoire.

 

La Méditerranée « est en train de devenir un cimetière froid sans pierres tombales (…) Je vous en prie, arrêtons ce naufrage de civilisation! », a lancé le souverain pontife, au deuxième jour de sa visite en Grèce.

 

BANJUL – Le sortant Adama Barrow a été déclaré dimanche très largement vainqueur de la présidentielle en Gambie, une proclamation saluée dans les rues de Banjul par des dizaines de milliers de supporteurs mais contestée par ses adversaires.

 

KABOUL – Les talibans ont rejeté dimanche les informations faisant état d' »exécutions sommaires » d’anciens membres des forces de sécurité afghanes, qui « préoccupent profondément » les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux.

 

Cette semaine, l’ONG Human Rights Watch avait publié un rapport qui, selon elle, documente « des meurtres ou des disparitions dont ont été victimes 47 anciens membres des Forces nationales de sécurité afghanes qui se sont rendus ou étaient détenus par les forces talibanes entre le 15 août et le 31 octobre ».

 

STOCKHOLM – Les géants mondiaux de l’armement ont été largement épargnés l’an passé par les effets de la crise économique provoquée par le Covid, avec un nouveau record de leurs ventes en hausse pour la sixième année consécutive.

 

Le chiffre d’affaires des cent plus grands groupes du secteur de la défense a atteint en 2020 un nouveau sommet de 531 milliards de dollars (470 milliards d’euros), dont plus de la moitié par les entreprises américaines, selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) publié lundi.

 

WASHINGTON – L’ex-sénateur républicain Bob Dole, une figure de la politique américaine et candidat malheureux à la Maison Blanche, est mort dimanche matin dans son sommeil à l’âge de 98 ans, la nouvelle déclenchant un afflux d’hommages à ce « héros de guerre » ayant incarné les valeurs de l’Amérique profonde.

 

Ancien combattant de la Deuxième Guerre mondiale, trois fois candidat à l’investiture républicaine, il s’était finalement lancé dans la course à la présidence en 1996, mais fut battu par Bill Clinton.

 

LUMAJANG (Indonésie) – Les sauveteurs ont multiplié les efforts dimanche pour retrouver des survivants de l’éruption spectaculaire du volcan Semeru, en Indonésie, qui a fait au moins 14 morts et des dizaines de blessés, selon un dernier bilan.

 

RANGOUN (Birmanie) – Des militaires birmans ont foncé avec une voiture sur des manifestants pro-démocratie dimanche à Rangoun, faisant au moins trois blessés, ont rapporté des témoins oculaires.

 

BERLIN – Une nouvelle étape a été franchie dimanche par le futur gouvernement de coalition allemand avec le feu vert des Libéraux du FDP à l’alliance avec les sociaux-démocrates du SPD et les Verts en vue de remplacer le gouvernement d’Angela Merkel.

 

NIAMEY – Au moins 12 militaires nigériens et « des dizaines de terroristes » ont été tués samedi dans d’intenses combats dans l’ouest du Niger, à l’intérieur de la zone dite des « trois frontières », a annoncé dimanche le ministère nigérien de la Défense.

 

GAO (Mali) – Deux explosions ont ciblé dimanche un camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) à Gao, dans le nord du pays, occasionnant des dégâts matériels, ont constaté des journalistes de l’AFP présents sur place.

 

TEHERAN – Un haut responsable sécuritaire des Emirats arabes unis est attendu lundi en Iran pour la première fois depuis 2016, quand le pays du Golfe avait sensiblement réduit ses liens diplomatiques avec Téhéran, a rapporté dimanche l’agence de presse Isna.

 

LE CAP (Afrique du Sud) – Des centaines de défenseurs de l’océan et d’amoureux de la nature se sont retrouvés dimanche sur plusieurs plages sud-africaines pour dénoncer un projet de recherche utilisant des ondes sismiques par le géant de l’énergie Shell.

 

NAIROBI – Trente-et-une personnes sont mortes noyées quand un car a été emporté d’un pont par une rivière en crue samedi dans le centre du Kenya, a annoncé dimanche la gouverneure locale, soulignant que bilan pourrait encore s’alourdir.

 

BRUXELLES – Des heurts ont opposé des manifestants aux forces de l’ordre dimanche à Bruxelles, ont constaté des journalistes de l’AFP pendant un rassemblement d’opposants aux mesures contre le Covid qui a réuni 8.000 personnes selon la police.

 

NEW DELHI – Treize civils ont été tués dans l’Etat indien du Nagaland (nord-est) par les forces de sécurité, qui ont ouvert le feu sur un camion puis sur un groupe de personnes qui protestaient contre cet incident, a indiqué dimanche la police.

 

MOSCOU – Moscou a affirmé dimanche qu’une « catastrophe » avait été évitée après qu’un avion de ligne russe a été contraint de modifier sa trajectoire pour éviter un appareil espion de l’Otan au-dessus de la mer Noire.

 

WASHINGTON – Un élu républicain était dimanche au centre d’une polémique causée par une photo le montrant avec sa famille, tout sourires devant un sapin de Noël orné de guirlandes… et des armes à feu à la main, quelques jours après une nouvelle fusillade meurtrière dans une école américaine.

(afp)

Burkina : le ministre Tamboura invite ses compatriotes à ne pas tomber dans le piège des terroristes (Actualisée)

 

Burkina : le ministre Tamboura invite ses compatriotes à ne pas tomber dans le piège des terroristes (Actualisée)

 

Ouagadougou, 5 déc. 2021(AIB)- La lutte contre le terrorisme passe par la construction d’institutions fortes et non leur désorganisation, a affirmé le ministre Ousseni Tamboura en réponse à ceux qui demandent le départ du président Roch Kaboré, à cause des attaques terroristes répétées.

« La première réponse au terrorisme, c’est de bâtir des institutions démocratiques, c’est de bâtir des Forces armées pour qu’elles apportent des réponses conséquentes. Ce n’est pas de venir détruire ces institutions », a confié dimanche le ministre de la Communication Ousseni Tamboura, à la télévision privée Omega TV.

M. Tamboura fait allusion aux récentes manifestations demandant le départ du président Roch Kaboré, à cause de la multiplication des attaques terroristes.

« Est-ce que demander la démission du président parce qu’il y a eu une attaque terroriste, va arrêter le terrorisme, à moins qu’on établisse un lien de cause à effet entre le président Kaboré et le terrorisme ? », s’est interrogé le ministre.

Selon le porte-parole du gouvernement, « ce piège tendu par les terroristes aux démocraties africaines », est souvent utilisé par des acteurs politiques et de la société civile, pour demander à ce que les institutions soient « dissoutes ou désorganisées ».

« C’est une erreur d’analyse et de jugement. On a besoin d’institutions fortes pour organiser la lutte contre le terrorisme », a dit M. Tamboura pour qui « Il faut arrêter d’instrumentaliser le terrorisme ».

Ousseni Tamboura a exhorté l’opposition à recourir aux leviers institutionnels et constitutionnels prévus.

Agence d’information du Burkina

Blocus du convoi militaire français: Ousseni Tamboura planche pour une relecture des accords entre le Burkina et la France (Actualisée)

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Blocus du convoi militaire français: Ousseni Tamboura planche pour une relecture des accords entre le Burkina et la France (Actualisée)

Ouagadougou, 5 déc. 2021(AIB)- Le porte-parole du gouvernement burkinabè Ousseni Tamboura a estimé dimanche, que la crise née du passage du convoi militaire français au Burkina Faso, devrait donner l’occasion de revisiter les accords de partenariat pour des résultats immédiats contre le terrorisme, sans quoi le sentiment anti-français risque de demeurer ou de grandir.

« Le problème rencontré par ce convoi devrait nous donner l’opportunité d’interroger, véritablement, la coopération entre la France et le Burkina Faso plutôt que de considérer que c’est une manipulation des réseaux sociaux », a déclaré dimanche le ministre burkinabè de la Communication Ousseni Tamboura sur le plateau de la télévision privée Omega TV.

En mi-novembre, un important convoi militaire français ayant quitté la Côte d’Ivoire pour Gao au Mali, via le Niger, a été bloqué à plusieurs reprises en territoire burkinabè par de nombreux manifestants qui accusent la France de faire le jeu des groupes armés terroristes.

Sur France 24, le porte-parole de l’armée française le Colonel Pascal Lanni avait fait cas d’une manipulation sur les réseaux sociaux, orchestrée par des anti-français.

Pour le ministre Tamboura, « les populations sont souvent dans une certaine légitimité pour s’interroger sur l’utilité de cette coopération ».

« Les deux partenaires auraient intérêt à revisiter ces accords de coopération, à revisiter les stratégies qui permettent d’avoir des résultats immédiats dans la lutte contre le terrorisme », a ajouté le porte-parole du gouvernement.

De son avis, « si le terrorisme continue de donner des coups à nos États et à nos Forces de défense et de sécurité et donner l’impression que nos armées sont sous équipées ou sous capacités, naturellement, le sentiment anti-français va demeurer sinon va grandir ».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 5 DECEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 5 DECEMBRE 2021

 

ATHENES – Le pape François a pointé samedi, au premier jour de sa visite à Athènes, la responsabilité de l’Europe dans la crise migratoire, déplorant qu’elle soit « parfois bloquée » et « déchirée par les égoïsmes nationalistes ».

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux se sont dits « préoccupés » samedi par les « exécutions sommaires » d’anciens membres des forces de sécurités afghanes par le régime taliban, révélées par des ONG.

 

JAKARTA – Treize personnes ont été tuées dans l’éruption du volcan Semeru en Indonésie, a indiqué dimanche l’agence de gestion des catastrophes alors que les sauveteurs continuent à fouiller la zone.

 

PARIS – L’écrivain et philosophe français Pierre Rabhi, référence du militantisme écologiste ayant toute sa vie inlassablement prêché pour une existence sobre et pour « l’agroécologie », est mort samedi à l’âge de 83 ans.

 

WASHINGTON – Après avoir été arrêtés, les parents d’un adolescent qui a tué quatre élèves dans un lycée du nord des Etats-Unis ont plaidé non coupables samedi d’homicides involontaires pour avoir laissé leur fils utiliser une arme offerte en cadeau, une juge fixant leur caution à un million de dollars.

 

JEDDAH (Arabie saoudite) – Le président français Emmanuel Macron a terminé samedi sa tournée express dans le Golfe en lançant une initiative pour aider le Liban avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, avec lequel il affirme avoir eu une discussion « sans tabou » sur les droits de l’Homme, trois ans après le choc provoqué par l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans le consulat du royaume à Istanbul.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont accusé samedi l’Iran de bloquer les négociations pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien tout en développant son programme atomique, et ont prévenu qu’ils ne pourront « pas accepter » cette attitude — sans pour autant claquer la porte des discussions.

 

WASHINGTON – Joe Biden a fait monter d’un cran la pression sur la Russie vendredi en disant préparer des « initiatives » pour défendre l’Ukraine en cas d’invasion, avant un échange avec son homologue Vladimir Poutine prévu dans les prochains jours.

 

WASHINGTON – Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a estimé samedi que les vastes opérations militaires chinoises récemment effectuées près de Taïwan ressemblaient à une « répétition », réitérant le ferme appui de Washington à cette île.

 

PARIS – La présidente de la région parisienne Valérie Pécresse, issue de l’aile sociale et libérale, a été désignée samedi candidate du parti Les Républicains (LR) pour 2022 et sera la première femme à porter les couleurs de la droite à une élection présidentielle en France.

 

VARSOVIE – Les dirigeants des partis d’extrême droite et nationalistes européens, dont la Française Marine Le Pen, ont discuté samedi à Varsovie de la possibilité de votes communs au Parlement européen, mais n’ont pas réussi à conclure une alliance formelle.

 

BELGRADE – Des milliers de manifestants ont bloqué de grandes routes samedi en Serbie, où la colère monte contre le projet soutenu par le gouvernement d’autoriser le géant minier Rio Tinto à extraire du lithium dans ce pays des Balkans.

 

BANJUL – Les Gambiens se sont rendus en masse samedi dans les bureaux de vote pour élire leur président, vote crucial pour une jeune démocratie qui cherche à surmonter son passé dictatorial et les effets du Covid-19 sur une économie fragile.

 

BAMAKO – Trente et une personnes ont été tuées et 17 blessées vendredi dans l’attaque par des jihadistes présumés d’un véhicule de transport près de Bandiagara dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, a annoncé samedi le gouvernement.

 

BAKOU – L’Azerbaïdjan a annoncé samedi avoir remis à l’Arménie dix de ses militaires qui avaient été capturés lors d’affrontements le mois dernier entre ces deux pays du Caucase qui se disputent l’enclave séparatiste du Nagorny-Karabakh.

 

JERUSALEM – Un Palestinien a mené samedi une attaque au couteau, ayant blessé au moins une personne dans le centre de Jérusalem, avant d’être abattu par les forces de l’ordre, ont indiqué les secouristes palestiniens et la police israélienne.

 

VIENNE – Une avalanche dans la région de Salzbourg, en Autriche, a fait samedi trois morts et deux blessés, des skieurs qui faisaient du hors-piste.

 

MALABO – Une personne est morte et une vingtaine d’autres sont portées disparues après le naufrage en mer vendredi d’un navire reliant la Guinée équatoriale au Cameroun, a annoncé samedi la télévision d’État équato-guinéenne.

 

NAIROBI – Plus de 20 personnes sont mortes noyées samedi lorsque leur bus qui se rendait à un mariage a été emporté d’un pont par une rivière en crue dans le centre du Kenya

 

NEW YORK – L’entreprise devant donner naissance au futur réseau social de l’ex-président Donald Trump et la société avec laquelle elle doit fusionner pour entrer en Bourse ont affirmé samedi qu’un groupe d’investisseurs institutionnels s’étaient engagés à apporter 1 milliard de dollars.

 

RIO DE JANEIRO – La ville de Rio de Janeiro ne célébrera pas le Nouvel An avec les habituelles festivités en raison de l’arrivée au Brésil du nouveau variant Omicron, ont annoncé samedi les autorités municipales.

 

SANTIAGO DU CHILI – Une éclipse solaire totale a fait passer samedi tôt l’Antarctique de l’été à l’obscurité, dans un spectacle astronomique rare auquel ont assisté une poignée de scientifiques et d’amateurs de sensations fortes.

 

Avec AFP

 

Zoundweogo: Amnesty International appelle à un front commun contre  les mariages forcés.

Zoundweogo: Amnesty International appelle à un front commun contre  les mariages forcés.

 

Manga, 03 décembre (AIB) – Amnesty international Burkina Faso a appelé vendredi, la société civile et les services de protection de l’enfance, a faire front commun contre l’excision et les mariages forcés et précoces dans le Zoundweogo (Centre-sud).

 

Une rencontre d’échanges, dénommée Café du monde, sur la problématique de l’excision, des mariages forcés et précoces et les réponses adéquates pour lutter efficacement contre ces pratiques a eu lieu à Manga, le vendredi 03 décembre 2021, sous l’égide de Amnesty International et de ses partenaires.

 

Il s’est agi d’un cadre de partages d’idées et d’expériences entre des membres des Organisations de la société civile d’une part et les services de l’Etat d’autre part, intervenant dans la protection de l’enfance.

«Il était important pour nous de créer ce trait d’union entre les Organisations de la société civile et les services de protection de l’Enfance afin qu’ils puissent échanger et réfléchir à une synergie d’actions», a expliqué Moussa Ouédraogo, coordonnateur chargé de l’éducation et de la formation en droits humains à Amnesty International Burkina Faso, en début de séance.

 

« Nous voulons qu’il y’ait une interaction entre les deux entités parce que nous avons comme l’impression que chacun intervient dans son petit coin sans qu’il y’ait une véritable coordination », a souligné M. Ouédraogo.

Il relève qu’en dépit des efforts multiples de l’Etat et de la société civile, l’excision et les mariages forcés et précoces ont la peau dure dans la région du Centre-sud et à Manga particulièrement. Les pesanteurs socioculturelles et religieuses et la pauvreté sont, entre autres, raisons de cet état de fait, note-t-il.

La conjugaison des efforts de tous les acteurs est, de ce fait, une alternative pour engranger sur le terrain des résultats probants, selon lui.

«C’est ensemble vraiment que nous pouvons gagner la lutte contre ces pratiques », a-t-il insisté.

Une vingtaine de participants, répartis en cinq groupes, ont pris part aux travaux lors de ce Café du monde qui un exercice de discussions et de partage de connaissances et d’idées, autour d’un café, sur des problématiques de la société, et dans le cas d’espèce les droits de l’enfant et ses violations à travers l’excision et les mariages forcés et précoces.

Le Tribunal de Grande instance de Manga, le service social de la Justice et de la Maison d’arrêt et de Correction de Manga, le District sanitaire de Manga et la Direction provinciale de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire du Zoundwéogo sont les structures étatiques représentées à ce tête-à-tête avec la société civile.

L’activité est réalisée dans le cadre du projet « Renforcement des mécanismes de prévention des mutilations génitales féminines et des mariages d’enfants au Burkina Faso », mis en œuvre grâce au soutien financier de la Foundation for a Just Society International.

Dans son exécution à Manga, Amnesty International Burkina Faso bénéficie de l’accompagnement de l’Association Zak La Yilguemdé, une organisation privée militant, entre autres, pour le bien-être de l’enfance dans la province du Zoundwéogo.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

Burkina : L’ex ministre des Sports prend la tête du Commandement du groupement central des Armées

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Burkina : L’ex ministre des Sports prend la tête du Commandement du groupement central des Armées.

Ouagadougou, 4 déc. 2021(AIB)- L’ex ministre des Sports sous la Transition, le Colonel David Kabré a été nommé vendredi, Commandant du groupement central des Armées par le président du Faso Roch Kaboré qui a entrepris la réorganisation des Forces armées pour poursuivre la lutte contre le terrorisme.

En plus du Colonel David Kabré, quinze autres responsables ont été nommés dans des postes stratégiques des Forces armées nationales.

Agence d’Information du Burkina

 

 

Burkina : le président Kaboré nomme 16 nouveaux responsables dans l’armée

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Burkina : le président Kaboré nomme 16 nouveaux responsables dans l’armée

Ouagadougou, 04 déc. 2021(AIB)-Après avoir nommé la semaine écoulée, dix nouveaux responsables au sein de la gendarmerie, le président du Faso Roch Kaboré a choisi vendredi, quinze autres dans l’armée, concrétisant ainsi sa volonté de réorganiser les Forces armées, après des semaines d’attaques meurtrières contre plusieurs de ses positions.

Le sous-chef des Opérations de l’Etat-major général des Armées est le Colonel-major Pancabo Joël Biwanlo.

Le Colonel-major Raymond David Valentin Ouédraogo est le désormais sous-chef Ressources humaines de l’Etat-major général des Armées.

Le Colonel-major Ollo François Diourbiel est sous-chef Soutien de l’Etat-major général des Armées.

La Direction de l’Action sociale des Armées a été confiée au Colonel-major Sié Rémi Kambou.

Le Colonel Moussa Diallo est nommé Chef d’Etat Major Adjoint de l’Armée de Terre

Le Colonel Adam Néré est chargé de la Division Opérations de l’État-major général des Armées.

Le Colonel Victor Beloum assure désormais la division des opérations de l’Etat-major de l’Armée de l’Air.

Le commandement du groupement central des Armées incombe à l’ex ministre des Sports sous la Transition, le Colonel David Kabré.

La Direction centrale du matériel militaire revient au Colonel Kouami Christophe Kambiré.

Le lieutenant-colonel François Bognini est le nouveau chef de la Division Renseignements militaire de l’État-major général des Armées.

Le lieutenant-colonel D Didier Yves Bamouni Commandant de la première région Militaire

Le lieutenant-colonel  Wilfried S Ouédraogo Commandant de la Deuxième Région Militaire

Le lieutenant-colonel  Paul Henri Sandaogo Damiba Commandant de la Troisième Région Militaire

Le lieutenant-colonel  Roméo D Ouoba Commandant du Commandement des forces spéciales

Le lieutenant-colonel  Hatto Jules Modeste Sian Directeur Central des Transmissions des Armées

Le lieutenant-colonel  Evariste D Somé Chef de la Division Opérations Adjoint de l’Etat –Major de l’Armée de Terre

 

Agence d’Information du Burkina

 

 

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