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Dépigmentation, intégration et force Barkhane en couverture des quotidiens burkinabè

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Dépigmentation, intégration et force Barkhane en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 18 fév. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce vendredi, évoquent à leur Une, le retrait de la force Barkhane au Mali, la demande  d’intégration dans la Fonction publique, des élèves-infirmiers inscrits sur titre  de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) de Bobo Dioulasso, sans oublier la lutte contre la dépigmentation au Burkina Faso.

« Lutte contre la dépigmentation : Une association engage le combat », arbore à sa manchette, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal public rapporte que l’Initiative africaine-Stop dépigmentation(IASD) a lancé hier jeudi  ses activités à Ouagadougou,  en présence des hommes et femmes des médias.

A lire le quotidien, selon les responsables de l’initiative,  une étude réalisée par des dermatologues à Bobo-Dioulasso révèle que  sur 100 femmes, 50 utilisent des produits éclaircissants.

Le quotidien d’Etat  souligne que le phénomène de dépigmentation prend de l’ampleur au Burkina Faso.

Dans la même veine, le quotidien privé Le Pays fait savoir que l’lASD entend  plaider pour l’adoption d’une loi interdisant l’importation des produits éclaircissants.

Le  confrère précise qu’actuellement des hommes s’adonnent de plus en plus à cette pratique alors qu’elle était attribuée aux femmes dans le passé.

Sur un autre chapitre, le journal privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso titre : « Agents de santé à titre privé : Une marche à Bobo pour exiger la réouverture des tests d’intégration ».

Pour lui, les agents de santé à titre privé ont manifesté hier jeudi à Bobo-Dioulasso dans le calme pour exiger la réouverture des tests d’intégration dans la fonction publique.

En  l’en croire, les tests d’intégration concernent  les Infirmiers diplômés d’Etat (IDE), les Sages-femmes d’Etat (SFE), les Agents itinérants de sante (AIS) et les Garçons et filles de salle (GFS).

Même son de cloche pour le journal public Sidwaya qui soutient que les élèves en fin de formation  étaient dans la rue pour se faire entendre au sujet de leur participation  aux tests d’intégration dans la fonction publique.

D’après le  quotidien d’Etat, les marcheurs n’ont pas pu accéder au gouverneur de la région des Hauts -Bassins parce qu’ils n’ont pas obtenu une autorisation de manifester.

Le retrait de la force Barkhane au Mali attire l’attention de quelques journaux burkinabè.

A ce propos, le journal privé, L’Observateur Paalga met exergue les propos  de l’expert  burkinabè, en sécurité Mahamoudou Sawadogo qui déclare que « c’est condamnable d’abandonner les populations aux mains des terroristes ».

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’, laisse lire : « Le Coq  gaulois quitte sa  basse-cour malienne »

Et au journal L’Express du Faso de renchérir à sa Une : « Barkhane et Takuba s’en vont, le Mali à l’épreuve ». A l’entendre, les Maliens devront savoir qu’aucun pays, aucune structure ne peut venir se battre à leur place.

Le journal relève que tous les partenaires se bousculent aux portes de Bamako sur la base de leurs intérêts.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 18 FEVRIER 2022

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 18 FEVRIER 2022

 

WASHINGTON – Le dialogue de sourds s’est poursuivi jeudi entre les Etats-Unis qui redoutent désormais une attaque de l’Ukraine « dans les prochains jours » et la Russie qui balaye ces accusations, sur fond de bombardements accrus dans l’est du pays.

 

– Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken rencontrera son homologue russe Sergueï Lavrov la semaine prochaine si la Russie n’envahit pas l’Ukraine, a indiqué jeudi soir le département d’Etat.

 

– Un conflit en Ukraine pourrait menacer la reprise économique mondiale, a averti le président indonésien Joko Widodo jeudi à l’ouverture d’une réunion de deux jours des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 en Indonésie.

 

PARIS – Poussés dehors par la junte malienne, la France et ses partenaires européens ont officialisé jeudi leur retrait militaire du Mali après neuf ans de lutte antijihadiste menée par Paris, conduisant les autres acteurs étrangers présents dans le pays à s’interroger ouvertement sur leur engagement.

 

PETROPOLIS (Brésil) – Les autorités de la ville brésilienne de Petropolis ont déclenché jeudi les sirènes d’alarme pour évacuer plusieurs zones à risque avant l’arrivée de nouvelles fortes précipitations, deux jours après les pluies diluviennes qui ont provoqué des terribles inondations et glissements de terrain faisant au moins 117 morts.

 

OTTAWA – La police canadienne a procédé jeudi soir à de premières arrestations ciblées de meneurs du mouvement anti-mesures sanitaires qui bloque les rues d’Ottawa depuis bientôt trois semaines, une contestation qui n’a plus rien de « pacifique » selon le Premier ministre Justin Trudeau.

 

BRUXELLES – Les dirigeants européens et africains se sont retrouvés jeudi à Bruxelles au premier jour d’un sommet UE-Union africaine destiné à « réinventer » leur partenariat et affronter des défis communs, quelques heures après l’officialisation par la France et ses alliés de leur retrait du Mali.

 

VARSOVIE – Au moins cinq personnes ont été tuées par les violentes tempêtes qui ont frappé l’Europe jeudi, avec des vents qui ont atteint les 180 km/h et provoqué des perturbations du trafic ferroviaire et aérien.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont fait état jeudi de « progrès substantiels » lors des négociations de Vienne pour sauver l’accord sur le nucléaireen cours iranien, jugeant une entente possible « dans les prochains jours » si l’Iran « fait preuve de sérieux ».

 

JERUSALEM – Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé jeudi soir la « fin » du pass sanitaire, dont son pays avait été l’un des pionniers, affirmant que la vague de contamination liée au variant Omicron s’estompait désormais en Israël.

 

TOKYO – Le Japon va alléger ses restrictions strictes aux frontières pour permettre aux étudiants et travailleurs étrangers d’entrer dans le pays, mais les touristes resteront bannis pour l’heure en raison de la pandémie, a annoncé jeudi le Premier ministre Fumio Kishida.

 

NEW YORK – Un juge new-yorkais a ordonné jeudi à Donald Trump et deux de ses enfants, Donald Jr. et Ivanka, de témoigner sous serment dans le cadre de l’enquête civile sur les pratiques fiscales de son groupe menée par la procureure de l’Etat de New York Letitia James, qui soupçonne des fraudes.

 

NEW YORK – La police et la justice du New Jersey ont lancé une enquête « interne » après la diffusion d’une vidéo, devenue virale, qui montre deux policiers mettre fin à une bagarre entre deux adolescents, un noir et un blanc, mais interpellant violemment et uniquement le jeune noir.

 

PARIS – La crise historique du transport aérien mondial provoquée par la pandémie n’arrêtent pas l’ascension d’Airbus: l’avionneur européen est revenu dans le vert en 2021, réalisant le plus important bénéfice de son histoire.

 

LONDRES – « Au moins 1.800 milliards de dollars » de subventions publiques – 2% du PIB mondial – sont à l’origine chaque année de destructions d’écosystèmes et extinctions d’espèces, révèle une étude publiée jeudi par des entreprises et ONG qui appellent les gouvernements à mieux cibler leur soutien.

 

WASHINGTON – WeChat, réseau social dominant en Chine, et AliExpress, plateforme de vente au détail, ont été placés pour la première fois sur la liste noire américaine des « marchés notoirement réputés » pour vendre des biens contrefaits et enfreindre les droits de la propriété intellectuelle.

 

STRASBOURG – Le Parlement européen a lancé une procédure d’enquête interne en vue d’éventuelles sanctions à l’encontre de l’eurodéputé nationaliste bulgare Angel Dzhambazki, soupçonné d’avoir fait mercredi un salut nazi dans l’hémicycle, ce qu’il nie.

 

GRENOBLE (France) – La réclusion criminelle à perpétuité a été requise jeudi contre Nordahl Lelandais, jugé pour avoir enlevé et tué la petite Maëlys, 8 ans, en août 2017, suscitant une vive émotion en France.

 

TERVUREN (Belgique) – La Belgique a remis jeudi à la République démocratique du Congo un « inventaire complet » des objets d’art originaires de l’ex-Congo belge détenus par le Musée de l’Afrique de Tervuren, nouvelle étape dans le processus de restitution engagé par l’ancienne puissance coloniale.

 

PEKIN – Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach a indiqué vendredi avoir été « très troublé » par la prestation sur la glace de la patineuse russe Kamila Valieva, au cœur d’une retentissante affaire de dopage et, visiblement éprouvée, incapable d’évoluer à son niveau habituel dans le programme libre des JO-2022 jeudi.

Avec l’AFP

Burkina : Deux agents de santé de Ouindigui enlevés en décembre, ont été relâchés ce jeudi

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Burkina : Deux agents de santé de Ouindigui enlevés en décembre, ont été relâchés ce jeudi

Titao, 17 fév. 2022 (AIB)-Deux agents de santé du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du village de Ouindigui (province du Lorum) enlevés en décembre 2021, ont été relâchés ce jeudi par leurs ravisseurs.

La nouvelle a été donnée par le médecin- chef de Titao.  » Très heureux d’annoncer la libération des agents » s’est réjoui le médecin-chef de Titao, visiblement soulagé de voir ses agents recouvrer enfin la liberté. Les deux agents se portent bien, a t-il rassuré.

Le 12 décembre 2021, les deux agents du CSPS de Ouindigui avaient été enlevés par des hommes armés après que ceux-ci ont attaqué le village, brûlé des greniers, des habitats et vandalisé le dépôt pharmaceutique.

Un nombre indéterminé de corps avait été laissé à l’abandon après le passage des assaillants.

Depuis lors, Ouindigui s’est vidé de ses populations et la zone est devenue inaccessible.

Cette libération souffle comme une lueur d’espoir pour les agents de santé de la province qui avaient fui leur poste pour des raisons d’insécurité.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Des associations font confiance au MPSR pour vaincre le terrorisme

Burkina-Politique

Burkina: Des associations font confiance au MPSR pour vaincre le terrorisme

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB) – Le Mouvement des associations pour le développement et la protection des orphelins et des enfants démunis a affirmé mercredi, lors d’une manifestation de soutien au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), que les militaires ont pris le pouvoir pour sauver les Burkinabè du terrorisme.

« Les militaires ont pris le pouvoir pour nous sauver parce que le nombre des orphelins s’agrandissait du jour au lendemain », a déclaré la présidente du Mouvements des associations pour le développement et la protection des orphelins et des enfants démunis, Adja Zoungrana.

Elle a organisé à l’occasion de l’investiture du président Paul-Henri Damiba, une manifestation pour, dit-elle, exprimer aux nouvelles autorités la joie et le soutien du mouvement qu’elle préside .

« Nous sommes venus pour prouver au Président l’accompagnement des fils et filles du Burkina Faso mais aussi notre satisfaction de l’avoir comme président », a poursuivi madame Zoungrana.

Elle a ajouté que le mouvement des associations pour le développement et la protection des orphelins et des enfants démunis a offert une enveloppe financière de 700.000f pour soutenir le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) dans la lutte contre le terrorisme.

Adja Zoungrana s’est dit confiante que le triomphe du Burkina Faso face au terrorisme passera par le MPSR et a invité tous les Burkinabè à le soutenir dans sa lutte pour la libération du territoire.

En rappel le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a renversé le 24 janvier 2022 le président Roch Kaboré, incapable d’après le MPSR, d’enrayer les attaques terroristes qui frappent le pays depuis 2016.

Il a prêté serment mercredi devant le Conseil constitutionnel.

Agence d’information du Burkina

KAR/ata

Des hommes armés interdisent le trafic sur l’axe Bourzanga-Djibo

Des hommes armés interdisent le trafic sur l’axe Bourzanga-Djibo

Kongoussi, 17 fév. 2022(AIB)-Des hommes armés ont menacé de mort, mercredi et jeudi, les conducteurs de transport en commun et de transport de bétail, qui emprunteront l’axe Bourzanga-Djibo, a appris l’AIB.

Un car d’une compagnie de transport de renommé qui fréquente l’axe Ouagadougou- Djibo et vice-versa,  a été intercepté à 4 km de Bourzanga autour de 9 heures ce jeudi alors qu’il a quitté Djibo  à 7 heures pour Ouagadougou.

Selon les témoignages rapportés à l’AIB, deux motocyclettes en binômes ont immobilisé le car et ont procédé au contrôle des identités des occupants.

Après cet acte, ils se sont isolés avec le chauffeur et ils l’ont intimé l’ordre qu’ils ne veulent plus voir un car de transport emprunter l’axe.

Les agresseurs ont dit au chauffeur qu’ils vont lui trancher la gorge s’il emprunte à nouveau la voie, ont rapporté les témoins.

Selon toujours les mêmes sources, les hommes armés ont justifié leur décision par les récentes communications de l’armée burkinabè qui a annoncé avoir anéanti plus d’une centaine des leurs dans la zone.

“Ils ont dit qu’ils ont tué plus de 150 de nos  combattants mais c’est faux. Nous sommes toujours là et désormais l’axe de Djibo est devenu un axe de mort. Celui qui outrepasse payera les conséquences”, ont dit les hommes armes, d’après les sources de l’AIB.

Un passager qui avait emprunté le car a confirmé avoir été contrôlé.

Une autre source  administrative a aussi confirmé les faits.

Elle a ajouté que des camions de transport de bétail en provenance de Djibo, ont été interceptés mercredi soir vers Namsiguian, et ils ont reçu la même interdiction de ne plus fréquenter l’axe.

Contacté par l’AIB, un des responsables de la compagnie de transport interceptée jeudi, a confirmé les faits et précisé que tous les départs de Ouagadougou et de Kongoussi, à destination de Djibo, sont dorénavant suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Agence d’information du Burkina

AR/ata

NB: Photo d’illustration.

Burkina/Espoir City de Daguillma : Les travaux exécutés à  35 % sur le site

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Burkina/Espoir City de Daguillma : Les travaux exécutés à  35 % sur le site

Ouagadougou, 17 fév.2022 (AIB)- Les travaux de l’«Espoir City » de Daguilma dans la commune rurale de Loumbila (Plateau Central), du groupe Kastor Africa ont été exécutés à 35 %  en trois semaines, avec la construction d’une cinquantaine de logements sur les 700 prévus, pour la première phase du projet, a annoncé jeudi, l’Administrateur général adjoint (AGA) de ladite société immobilière.

«Aujourd’hui nous avons une cinquantaine de logements que nous sommes en train d’implémenter, il y en a qui sont  à des niveaux pentes, d’autres à des niveaux chainages. Alors nous pensons que nous sommes actuellement en trois semaines de travaux à 35 % d’exécution de la première phase du projet », a déclaré l’Administrateur général adjoint (AGA) du groupe Kastor Africa (GKA), Elisée P Sawadogo.

L’Administrateur général adjoint du groupe Kastor Africa (GKA), Elisée P Sawadogo

Selon lui, le GKA qui est une société   immobilière réalisera 21 Kms de voirie dont 19 kms de routes déjà construite et 2 kms restantes  avec un taux d’exécution de 80%.

M. Sawadogo s’exprimait jeudi à Daguilma, au cours d’une sortie sur le site l’«Espoir City » dans la commune rurale de Loumbila dans la région du Plateau-central.

A l’en croire, les voies sont à un stade d’aménagement primaire et secondaire  qui seront bitumées dans le futur.

La deuxième personnalité du groupe Kastor Africa a précisé que sa société immobilière, en partenariat avec l’Etat dans le Programme national de construction de logement (PNCL) entend réaliser 2 mille logements sociaux, économiques et des appartements dans la commune rurale de Loumbila.

« Le projet  est subdivisé en trois phases dont la première comporte 700 logements. C’est cette première phase que nous nous attelons à réaliser sur sept mois », a-t-il confié.

Elisée P. Sawadogo a souligné que le groupe Kastor Africa prévoit également des canalisations, avant la saison des pluies pour le drainage des eaux de la cité.

L’Administrateur général (AG) du groupe Kastor Africa (GKA),  Joseph Zagré

« Nous les réalisons pour permettre aux sté.

Quant à son patron, l’Administrateur général (AG) du groupe Kastor Africa (GKA),  Joseph Zagré, cette visite consiste à présenter l’évolution du projet « Espoir City » dans la commune rurale de Loumbila.

A ses dires, après la pose de la première pierre de la cité le 24 mai 2021, il s’avère nécessaire pour sa société de faire un bilan de la mise en œuvre du projet.

« Au regard de l’évolution dudit projet, nous vous convions ce matin pour voir la réalité sur le terrain », a-t-il indiqué.

D’après M. Zagré, « Espoir City »  s’étend sur une superficie de 349 hectares avec la réalisation d’équipements sociaux notamment des écoles, des centres de santé et d’un environnement sain et agréable.

Pour lui, sa société dispose d’un projet fiable qui rassure les partenaires techniques et financiers ainsi que les souscripteurs du groupe Kastor.

« Le groupe Kastor a choisi la voie de l’innovation et de la fiabilité dans la promotion immobilière. Les  prix sont vraiment souples et accessibles à tout le monde parce que nous respectons le cahier de charge du ministère en charge de l’habitat », a-t-il poursuivi.

Des maisons de type F3, F4 et F5 seront livrées dans la cité de Daguilma avec des prix allant  de 7 millions 500  à  12 millions de F FCA.

Le Secrétaire permanent du Programme national de logement (PNL) au ministère en charge du Développement urbain, de l’Habitat et de la ville, Denis Hebou  Hayoro a signifié que la politique du gouvernement consiste à offrir des logements décents à toutes les couches sociales du pays.

« Nous sortons de manière périodique pour constater l’évolution des travaux sur le chantier. Nous avons signé une convention avec la société qui stipule qu’on ne fait pas la promotion des parcelles mais plutôt celle des logements pour la population », a-t-il noté.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

Burkina/Comoé : Lancement d’un projet de recherche pour booster la production de l’anacarde

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Burkina/Comoé : Lancement d’un projet de recherche pour booster la production de l’anacarde

Banfora, 17 fév. 2022 (AIB)-Le projet de recherche « Association des ruches colonisées par l’abeille domestique » a été lancé, le jeudi 10 février 2022 à Banfora avec pour objectif de booster la production de l’anacarde.

Le projet de recherche « Association des ruches colonisées par l’abeille domestique Apis mellifera adansonii Latreille aux anacardiers soudaniens pour une amélioration de leur production et de la production de miel de qualité de type monofloral » a été lancé à l’issue d’un atelier de lancement.

Porté par le Département des Sciences de la vie et de la terre/Institut des sciences et technologie/Ecole normale supérieure, ce projet qui a un coût global de 31 246 310 FCFA dont 28 733 010 FCFA financé par le FONRID, a une durée de 36 mois et aura pour zone d’intervention Ouagadougou (Centre), Batié (Sud-ouest) et Sidéradougou (Cascades).

Le présent projet entre dans le cadre du 8ème appel à projet de recherche-développement 2021, lancé par le Fond national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).

Bénéficiaires et partenaires se sont tous engagés pour le succès du projet

Pour ce projet, il sera question d’apporter des solutions durables pour un accroissement de la production d’anacardiers, une amélioration de la nutrition et la promotion d’une agriculture durable.

A en croire Issa Nombré Maître de conférence à l’université Joseph Ki-Zerbo, Coordonateur dudit projet, non seulement ces ambitions sont citées dans l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, mais elles corroborent également avec la déclaration de Kenya à savoir « promouvoir la pollinisation en tant que service essentiel à l’écosystème pour des moyens d’existence durable et la conservation de la biodiversité biologique en Afrique ».

Issa Nombré a déclaré en outre, qu’« au plan national, le projet est conforme à l’axe 3 du PNDES qui vise à dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois ».

En effet, l’anacardier est une espèce ligneuse dont la production demeure faible, variable et non maîtrisée par les producteurs locaux.

Le Coordonnateur du projet Issa Nombré Maître de conférence à l’université Joseph Ki Zerbo espère obtenir des résultats concluant

Cependant a déclaré le Coordonnateur du projet, « la pollinisation des abeilles dans la production des cultures présente de nombreux avantages au plan agronomique qui malheureusement restent encore peu explorés ».

L’un des grands défis que l’INERA, l’Université et l’IRSAT entendent relever dans la mise en œuvre de ce projet, est de « mettre en évidence l’apport de l’association des ruches colonisées par l’abeille domestique dans l’amélioration de la production des anacardiers et la production de miel de qualité de type monofloral.

Le projet va se réaliser à travers quatre groupes d’activités. Il va s’agir d’ « étudier la production d’anacardiers associés aux ruches colonisées par l’abeille domestique Apis mellifera adansonii Latreille et analyser les anacardiers produits », « analyser la qualité organoleptique et physicochimique du miel », « identifier et compter les grains de pollen présents dans le miel » ; et enfin « valoriser et diffuser les résultats ».

Présent à cet atelier de lancement, le président de la Fédération nationale des producteurs d’anacarde du Burkina Eloi Jean Prosper Nombré a traduit toute sa satisfaction et a souhaité que le projet porte fruit afin qu’il soit un tremplin auprès de tous les partenaires qui voudraient aider à booster la production de l’anacarde et du miel.

Pour le porte-voix des producteurs, l’impact du projet pourrait permettre à la production d’anacarde de s’inscrire dans la durabilité et par ailleurs, permettre aux producteurs d’être plus résilients face aux effets néfastes des changements climatiques.

Pour le représentant des producteurs Eloi Jean Prosper Nombré, cette étude pourrait marquer un tournant décisif dans la production de l’anacarde

Le SG de l’école normale supérieure Armand Tenkodogo qui a présidé la cérémonie au nom de son DG, a salué l’ensemble des partenaires dans la mise en œuvre du projet, avec une mention spéciale au FONRID pour son appui aux activités de recherche.

Armand Tenkodogo a fait savoir que selon les enquêtes en 2019 au plan national, la production des anacardiers a présenté une production de 100 000 tonnes et a créé 11 000 emplois directs parmi lesquels 92% sont occupés par des femmes.

« Comme vous le constatez, le secteur de l’anacarde se présente comme un secteur à fort potentiel économique qui contribue à la réduction de la pauvreté » ; a déclaré le représentant du DG/ENS président de la cérémonie.

Faut-il le rappeler, avec cette production annuelle estimée à 100 000 tonnes, le rendement moyen est de 400 kg à l’ha. La production mobilise plus de 255 000 ha de surface de culture, 45 076 ménages pour un revenu estimé à 117 milliards en 2018.

Cependant, pour le Conseil burkinabé des chargeurs, le rendement des vergers reste faible par rapport à celui du 1er producteur mondial qu’est la Côte-d’Ivoire qui a un rendement de 1250 kg/ha.

Agence d’information du Burkina

MY/wis

Burkina : La prestation de serment du président Damiba en vedette dans les journaux

Burkina-Revue-Presse

Burkina : La prestation de serment du président Damiba en vedette dans les journaux

Ouagadougou, 17 fév. 2022 (AIB)-Les journaux burkinabè de ce jeudi commentent largement la prestation de serment du président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Damiba, en qualité de président du Faso, qui a eu lieu hier devant le Conseil constitutionnel.

« Prestation de serment du président du MPSR : onction de légalité pour la continuité des institutions », arbore le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga.

Selon le journal, nonobstant les critiques sur la décision du Conseil constitutionnel portant dévolution du pouvoir d’Etat au président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a prêté serment le 16 février 2022 dans les locaux de ladite juridiction à Ouagadougou.

La main droite levée et toujours sanglé dans sa tenue militaire terre du Burkina, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba a juré de respecter, de faire respecter, et de défendre la Constitution, l’Acte fondamental et les lois, rapporte le quotidien.

Pour lui, c’est une cérémonie au cours de laquelle le N°1 des Burkinabè a bénéficié d’une caution de légalité afin d’assurer la continuité des institutions du pays et ce, durant le temps qui sera défini dans la Charte de la future Transition.

Maintenant qu’il est paré de toute la légitimité et de toute la légalité républicaine « Que va faire Sandaogo de son naam ? », s’interroge le journal dans sa rubrique ‘’regard sur l’actualité’’.

Plus que quiconque, le nouveau président du Faso sait à quel point ses compatriotes l’attendent de pied ferme sur les questions sécuritaires mais aussi sur la gouvernance et la lutte contre la corruption, dit le journal.

A juste titre il indique que « c’est notamment au nombre de localités reconquises, de personnes déplacées internes retournées dans leur patelin d’origine, de classes et de CSPS rouvertes, de l’effectivité du retour de l’administration, qu’on jugera son action ».

Aussi, le quotidien maintient que « la question se pose d’ailleurs de savoir si le nouveau pouvoir en place à Ouagadougou va poursuivre dans la dynamique du partenariat avec l’Hexagone ou s’il succombera à la tentation de Goïta de rompre avec « la douce et généreuse France ».

Les quotidiens, Sidwaya, L’Observateur Paalga et L’Express du Faso, ont publié l’intégralité du discours du président du Faso à l’occasion de sa prestation de serment dans lequel il affirme que les Burkinabè ont plus que ce qu’il faut pour gagner cette guerre.

Dans son discours, le président Damiba indique que l’œuvre de refondation portée par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), vise à transformer positivement et profondément le Burkina Faso afin de revenir aux fondamentaux.

Il s’agit pour les Burkinabè d’intégrer dans leurs comportements de tous les jours, quels que soient leurs origines, métiers, responsabilités sociales, la valeur d’intégrité dont le pays porte le nom, rapportent les journaux.

« Le MPSR pour sa part assumera le rôle historique qui est le sien dans la droite ligne de sa vision » affirme le chef de l’Etat en rappelant que sa « priorité absolue » reste la restauration de l’intégrité du territoire qui passera par « une réorganisation de toutes les forces combattantes ».

Pour le président Damiba, les ressources pour restaurer cette intégrité se trouve en chaque Burkinabè. Ainsi, tout en s’engageant à gouverner par l’exemple et dans la sobriété, il a appelé tous les Burkinabè à se retrousser les manches et à oser inventer le Burkina prospère, de paix et de justice dont ils rêvent.

Pour sa part L’Express du Faso, dans son édito intitulé « les bonnes intentions de Saint Paul-Henri Sandaogo Damiba », estime que : « si tous les Burkinabè adhèrent sans calculs politiciens ou égoïstes à l’œuvre de refondation, il n’y a pas de doute que nous arrivons ».

« Seulement le travail à faire est si colossal, immense et sera suffisamment difficile qu’il faut que, par moment, Paul Damiba brandisse le bâton », recommande le journal.

Le journal fait également cas des mises en gardes du président du Faso dans son discours, où il a fait savoir qu’au-delà de la priorité sécuritaire, la transformation que les Burkinabè appellent de tous leurs vœux doit également s’opérer au sein de l’administration et de la gestion de la chose publique.

Ainsi, il a dit qu’il compte procéder à la dépolitisation systématique, méthodique et progressive de l’administration publique et lutter « vigoureusement » contre la corruption qui y règne en « maitre ».

Cependant, le chef de l’Etat met en garde tous ceux qui, par mauvaise volonté ou pour des raisons malsaines, tenteront de faire obstruction au processus.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

 

Lutte contre le terrorisme : Les troupes européennes quittent le Mali mais pas le Sahel (Déclaration)

French Barkhane soldiers arriving from Gao, Mali, disembark from a US Air Force C130 cargo plane at Niamey, Niger base Wednesday June 9, 2021, before transferring back to their Bases in France. French President Emmanuel Macron announced at a press conference Thursday June 10, 2021 That operation Barkhane would end and be replaced by support for local partners and counter terrorism. (AP Photo/Jerome Delay)

Sahel-Mali-Barkhane-Takuba-Retrait

Lutte contre le terrorisme : Les troupes européennes quittent le Mali mais pas le Sahel (Déclaration)

Ouagadougou, 17 fév. 2022 (AIB)-Le Canada et les Etats européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Task force Takuba ont décidé de retirer du territoire malien, leur moyens militaires respectifs, a appris jeudi l’AIB.

Dans une déclaration conjointe en date du jeudi et signé par les pays sahéliens et voisins ainsi que leurs partenaires internationaux, parvenue ce jeudi, à l’AIB, l’on apprend que « le Canada et les Etats européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Task force Takuba ont décidé d’entamer le retrait coordonné du territoire malien, de leur moyens militaires respectifs ».

Selon la déclaration conjointe, ces Etats « estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour (leur) permettre de poursuivre efficacement leur engagement militaire dans la lutte contre le terrorisme au Mali ».

Et cela, « en raison des multiples obstructions des autorités de Transition maliennes ».
Cependant, « en étroite coordination avec les Etats voisins (du Mali) » les Etats européens veulent « rester engagés dans la région, dans le respect de leurs procédures constitutionnelles respectives ».

Le communiqué précise que les Etats Européens sont convenus, à la demande de leurs partenaires africains « de poursuivre leur action conjointe contre le terrorisme dans la région du Sahel, notamment au Niger et dans le Golfe de Guinée ».

Les deux parties ont aussi « engagées des consultations politiques et militaires entre eux dans l’objectif d’arrêter les paramètres de cette action commune d’ici juin 2022 ».

Agence d’information du Burkina

WIS/Az

Photo : AFP

Bam: Une alerte terroriste crée la panique à Mafoulou

Bam: Une alerte terroriste crée la panique à Mafoulou

Kongoussi, 16 février 2022-(AIB)- Une information faisant cas d’une visite d’un groupe armé dans le village de Mafoulou, commune de Sabcé dans la nuit du 14 au 15 février 2022, a créé une psychose au sein des populations de la province et particulièrement celles de la commune de Sabcé.

Plusieurs personnes et même des publications sur les réseaux sociaux, ont révélé que des hommes armés ont visité le village de Mafoulou dans la commune de Sabcé dans la nuit de lundi 14 au mardi 15 février 2022 et même très tôt dans la matinée du mardi.

Les  recoupements faits par l’AIB ne lui permettent pas pour l’instant, d’affirmer que cette information est vraie ou fausse.

Selon les premières informations  qui nous sont parvenues, des individus armés, une trentaine au moins, se seraient rendus dans le village dans la nuit du lundi où ils cherchaient à identifier les logements des enseignants.

La viralité de l’information a occasionné la fermeture d’une dizaine d’écoles de la localité.

Joint au téléphone, un  directeur des écoles concernées dit avoir aussi appris l’information de bouche à oreille sans pour autant mentionner une source précise.

Aucune autre source en dehors de celle du corps enseignants ( primaire et secondaire) n’a pu confirmer cette information.

“Nous avons été informés par les enseignants que des hommes armés sont arrivés sur les lieux et ils ont  demandé aux élèves  qui etudiaient au CEG de Mafoulou où se trouvaient les logements des enseignants. Cette information a  été relayé et les écoles environnantes ont été fermées. Mais aucune autre piste n’a pu confirmer cette information en dehors des enseignants. Pire, quand on veut savoir qui sont les élèves qui ont conversé avec ces hommes armés, on se heurte à des obstacles: ils ont dit aux élèves de ne pas communiquer avec les FDS nous disent-ils” a indiqué une source crédible.

Interrogé au téléphone, le chef de circonscription d’éducation de base de Sabcé Issaka Minoungou confirme la fermeture circontancielle des écoles mais affirme ne pas disposer d’information supplémentaire liée à la situation.

“Nous n’avons pas d’autres informations autres que celles fournies par les enseignants. Nous attendons que les services de  sécurité nous éclairent davantage. Mais d’emblée, nous avons rendu compte à la hiérarchie et instruit les enseignants des écoles concernées à rester à Sabcé pour une  reprise des cours si l’information s’avérait fausse », a-t-il dit.

Une source sécuritaire nous a rassuré qu’aucun village de Sabcé n’a vu passer ou entendu parler de ces hommes armés autres que l’unique source.

Pour l’heure,  une enquête serait ouverte par les services compétents pour élucider cette alerte, précise une source administrative.

En rappel, Mafoulou est un village situé à l’Est de Sabcé. Après l’excursion des hommes armés dans le village de Basneré dans le Sanmatenga courant janvier 2022  , certaines écoles de Sabcé et frontalières à la zone fonctionnaient  au ralenti. Les cours devraient reprendre normalement ce lundi 14 février dans cette partie de Sabcé.

Agence d’information du Burkina

AR/ak

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU JEUDI 17 FEVRIER 2022  

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 17 FEVRIER 2022

 

WASHINGTON – La Maison Blanche a affirmé mercredi que la Russie n’avait pas retiré de troupes à la frontière de l’Ukraine mais au contraire ajouté jusqu’à 7.000 militaires aux portes du pays, renforçant les craintes d’une invasion menée par Moscou.

 

PARIS – Le président français Emmanuel Macron a réuni mercredi soir à Paris plusieurs dirigeants africains et européens, avant l’annonce attendue d’un retrait du Mali après neuf ans d’intervention militaire contre les jihadistes, départ rendu inévitable par les relations exécrables avec la junte au pouvoir à Bamako.

 

PETROPOLIS (Brésil) – Au moins 94 personnes sont mortes et 35 portées disparues dans les inondations et glissements de terrain provoqués par les pires pluies en près d’un siècle dans la ville touristique de Petropolis, près de Rio de Janeiro, a-t-on appris mercredi de source officielle.

 

OTTAWA – Au 20e jour de la contestation contre les mesures sanitaires à Ottawa, les forces de l’ordre faisaient pression sur les manifestants pour tenter de les déloger sans employer la force, le Premier ministre Justin Trudeau ayant affirmé que la police avait maintenant les moyens pour que « cela finisse ».

 

BRUXELLES – La justice européenne a validé mercredi, dans un arrêt très attendu, un dispositif liant le versement des fonds de l’UE au respect de l’Etat de droit, infligeant un revers à Budapest et Varsovie, menacés par ce nouveau « régime de conditionnalité » et qui ont vivement réagi.

 

TEGUCIGALPA – L’ex-président hondurien Juan Orlando Hernandez, réclamé par la justice américaine qui le soupçonne d’être lié à un trafic de 500 tonnes de cocaïne, a été placé mercredi en détention provisoire pour au moins un mois par le juge de la Cour suprême qui l’a entendu sur la demande de son extradition aux Etats-Unis.

 

VIENNE – Les pays qui sont en train de négocier à Vienne sur le programme nucléaire iranien sont « plus proches que jamais d’un accord », a affirmé mercredi soir sur Twitter le négociateur iranien, alors que la France presse Téhéran de conclure.

 

MARIN (Espagne) – Neuf morts, douze disparus vraisemblablement décédés et trois survivants: l’arrêt, mercredi soir, des recherches pour retrouver les victimes du naufrage d’un chalutier espagnol au large du Canada a confirmé le lourd bilan de la plus grande tragédie de la pêche espagnole depuis près de 40 ans.

 

ABIDJAN – Huit personnes sont mortes et plusieurs ont été gravement blessées dans l’incendie survenu dans une boulangerie de Man, grande ville de l’ouest de la Côte d’Ivoire, ont annoncé mercredi les autorités locales.

 

DANA (Syrie) – Au moins trois civils ont été tués mercredi par un bombardement des forces du régime syrien visant un dépôt de carburants dans une région du nord-ouest de la Syrie, dernier bastion de l’opposition, selon une ONG.

 

BRXELLES – Le roi des Belges Philippe, qui avait exprimé en 2020 des « regrets » historiques pour le passé colonial de son pays, effectuera sa première visite officielle en République démocratique du Congo du 6 au 10 mars, a annoncé mercredi le Palais.

 

BUENOS AIRES – De gigantesques incendies ravagent depuis plusieurs semaines des centaines de milliers d’hectares de cultures et de pâturages dans la province de Corrientes, dans le nord-est de l’Argentine, causant de graves dommages environnementaux et de lourdes pertes économiques, selon experts et autorités.

 

NEW YORK – Google, suivant l’exemple d’Apple, veut repenser son système de ciblage publicitaire sur les téléphones et tablettes fonctionnant sous Android afin de limiter le partage des informations personnelles récoltées par les applications avec des tiers.

 

PARIS – Meta va mettre en place un dispositif spécial pour éviter que ses plateformes Facebook, WhatsApp et Instagram ne soient utilisées pour perturber l’élection présidentielle française, a annoncé le groupe américain mercredi.

 

PARIS – Le Parlement français a définitivement adopté mercredi une proposition de loi visant à mieux protéger et accompagner les lanceurs d’alertes.

 

MARBOURG (Allemagne) – Le laboratoire allemand BioNTech, à l’origine du premier vaccin à ARNm contre le Covid-19 développé avec Pfizer, a dévoilé mercredi des unités de production mobiles destinées à être envoyées en Afrique cette année pour y fabriquer le vaccin sur place.

 

DENPASAR (Indonésie) – L’île touristique de Bali, en Indonésie, a accueilli mercredi le premier vol international de touristes en près de deux ans, a annoncé lors d’une conférence de presse le gouverneur de l’île Wayan Koster.

 

WASHINGTON – Des scientifiques ont réussi à observer la théorie de la relativité générale d’Einstein à la plus petite échelle jamais tentée jusqu’ici, en démontrant que le tic-tac de deux horloges était très légèrement décalé lorsque celles-ci étaient séparées d’une fraction de millimètre seulement.

 

LONDRES – La reine Elizabeth II a confié mercredi avoir du mal à « bouger », lors de son premier engagement public en personne depuis sa rencontre il y a huit jours avec le prince Charles, qui avait été testé postérieurement positif au Covid-19.

 

SANTIAGO DU CHILI – La dernière locutrice de la langue non-écrite du peuple Yagan, habitants des régions glacées de l’extrême sud du Chili, est décédée à l’âge de 93 ans, a annoncé mercredi à Santiago sa fille, membre de l’Assemblée constituante.

Avec l’AFP

 

 

Koupélogo (Centre-est): des hommes armés incendient des infrastructures à Yondé

Burkina-Insécurité-Destruction

Koupélogo (Centre-est): des hommes armés incendient des infrastructures à Yondé

Ouargaye,  16 fév. 2022(AIB)- Des hommes armés ont incendié mercredi,  la mairie et la préfecture de Yondé, localité située à une quinzaine de kilomètres de Ouargaye, dans le Centre-est, a appris l’AIB.

Le mercredi 16 février 2022, des hommes armés non identifiés ont incendié la  mairie et la préfecture  de Yondé, commune située à 14 km de Ouargaye.

Selon des témoins, ces hommes qui sont arrivés nombreux  au marché de Yondé,  ont d’abord fait des prêches avant de s’attaquer aux bâtiments abritant l’administration, notamment la préfecture et la mairie.

Après avoir brûler ces bâtiments, ils ont aussi saccagé une antenne de téléphonie mobile dans ladite commune.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Dédougou accueille la Conférence épiscopale Burkina-Niger

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Burkina : Dédougou accueille la Conférence épiscopale Burkina-Niger

Dédougou, 16 fév. 2022 (AIB)- Le Centre spirituel Alfred Diban de Moundasso, dans la commune de Dédougou, abrite du 14 au 20 février 2022, l’assemblée plénière des Evêques du Burkina et du Niger, a appris l’AIB mercredi.

 Selon les sources proche de l’organisation, cette rencontre qui se tient pour la première fois à Dédougou aura à son ordre du jour, le bilan des activités des différents diocèses et la situation nationale du pays.

Ainsi, pour leur deuxième rencontre annuelle, les Evêque de la Conférence épiscopale Burkina-Niger ont choisi le diocèse de Dédougou pour abriter cette rencontre plénière.

A l’ouverture de la rencontre, les autorités coutumières, religieuses et administratives de la Boucle du Mouhoun ont fait le déplacement du centre spirituel Alfred Diban de Moundasso pour souhaiter la bienvenue aux Evêques et leur assurer de leur soutien pour la bonne tenue de leurs rencontres.

« Nous sommes venus au nom de monsieur le Gouverneur vous souhaiter la bienvenue et vous souhaiter un bon séjour à Dédougou. Nous voudrons vous recommander notre pays à vos prières. Nous savons que là où vous êtes, vous portez le pays à vos prières et c’est un devoir pour nous de venir vous saluer, vous déverrouiller les portes de la région et vous dire que vous êtes chez vous », s’est exprimée Mme Salimata Dabal, Secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun.

S’exprimant au nom de ses paires, Mgr Gabriel Sayaogo, Archevêque de Koupela et vice-président de la conférence épiscopale Burkina Niger, a traduit sa reconnaissance aux autorités pour ce geste d’amitié et de considération à leur endroit.

Après avoir présenté la conférence épiscopale Burkina-Niger, Mgr Sayaogo a expliqué que la conférence tient trois assemblées annuelles.

La première est tenue au mois de janvier et traite des questions relatives aux besoins de formation. La deuxième est tenue au mois de février et traite des questions pastorales de terrain direct, l’occasion de faire le tour des différents diocèses.

Quant à la troisième rencontre, elle se tient au mois de juin et a lieu à Ouagadougou.

Durant toute la semaine et ce jusqu’au dimanche 20 février 2022, les Evêques passeront au peigne fin les activités des différents diocèses et discuteront des questions nationales telles la situation des personnes déplacées internes, l’insécurité, la paix et la réconciliation nationale.

La Conférence épiscopale Burkina-Niger est composée des Evêques du Burkina et du Niger et réunis au total 19 membres.

Agence d’information du Burkina

 SB/ak

Eliminatoires CAN Maroc 2022: le Burkina Faso étrille la Guinée Bissau par 6 buts à 0

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Eliminatoires CAN Maroc 2022: le Burkina Faso étrille la Guinée Bissau par 6 buts à 0

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB) – Les Etalons dames du Burkina Faso ont atomisé mercredi soir au stade du 24 septembre de Bissau, leurs homologues, les Djurtus de la Guinée Bissau par le score de 6 buts à 0, comptant pour le 2e et dernier tour des éliminatoires de la CAN, Maroc 2022.

Ce fut un véritable récital des joueuses du coach Pascal Sawadogo au stade du 24 septembre de Bissau. La série de but à débuté avec Juliette Nana, en véritable renard de surface qui a repris le coup franc de Charlotte Millogo, repoussée par la gardienne bissau guinéenne pour l’ouverture du score (18e).

Adèle Naomie Kabré (38e), Adama Congo (40e) et Juliette Nana (pour son doublé 41e) ont sonné le glas de la défaite des Djurtus avant la pause.

A la reprise, les Etalons ont tout de suite mis le pied sur le ballon. Djamilatou Zongo corse l’addition avec le 5e but burkinabè (81e) avant que Limata Nikiéma, entrée en cours de jeu, ne clos le festival buts (85e)sur pénaly.

Les Etalons dames se sont bien régalées au stade du 24 septembre de Bissau

Les Etalons dames font là un grand pas vers une qualification historique du Burkina Faso dans une CAN féminine en attendant le match retour le 23 février à Cotonou au Bénin.

Le Burkina Faso avait éliminé le Bénin au 3e et avant dernier tour pour se positionner contre la Guinée Bissau pour le dernier acte de ces éliminatoires de la CAN marocaine.

La CAN féminine se jouera au Maroc cette année 2022.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Burkina/Bogandé : Des jeunes désapprouvent le couvre feu instauré depuis près de quatre ans 

Burkina-Fada-Bogandé-Protestation

Burkina/Bogandé : Des jeunes désapprouvent le couvre feu instauré depuis près de quatre ans 

Bogandé, 16 fév. 2022 (AIB)-Des centaines de jeunes de la ville de Bogandé ont manifesté leur ras le bol dans la nuit du mardi à mercredi contre un couvre feu instauré par le gouverneur de la région de l’Est pour cause d’insécurité et qui dure depuis près de quatre ans, à constaté l’AIB.  

Les manifestants d’un jour se sont montrés hostiles à un couvre feu instauré par le gouverneur de la région de l’Est pour cause d’insécurité. C’est depuis près de quatre ans que les populations vivent sous couvre feu fixé de 22 heures à 4 heures du matin excepté la ville de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région.

Les manifestants se sont regroupés à la place communément appelée Bantia pour exprimer leur mécontentement et réclamer la levée pure et simple du couvre feu.

Ce sont des manifestants très remontés que nous avons pu observer sur place. « Ce couvre feu n’a rien démontré. On nous vole, notre ville est morte  » pouvait-on entendre.

Des cris et des klaxons de motos transperçaient le ciel de Bantia. Ils marquent ainsi un désaccord vis à vis du couvre feu qu’ils qualifient d’improductif. Les manifestants ont manifesté jusqu’à 00 heures avant de se disperser.

Agence d’information du Burkina

OAYT/wis 

Tapoa (Est) : Le village de Namounou visité par des hommes armés

Burkina-Insécurité-

Tapoa (Est) : Le village de Namounou visité par des hommes armés

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)- Le village de Namounou, dans la province de la Tapoa, région de l’Est, a reçu, ce mercredi matin, la visite d’individus armés qui y ont livré un prêche et incendié la mairie, a appris l’AIB de sources concordantes.

Selon les mêmes sources, ces individus armés sont arrivés en  une colonne de près de 80 hommes dont  une partie s’est dirigée vers la grande mosquée de la ville, tandis que l’autre partie est allée à la mosquée des sunnites.

Un troisième groupe s’est dirigé vers la mairie qu’il a incendiée.

Les hommes armés auraient visité les écoles primaires qui continuaient de donner les cours, les ont vidées avant de donner un prêche.

Selon notre source, les populations de peur d’être considérées comme des informateurs des Forces de défense et de sécurité (FDS) et provoquer le courroux des « envahisseurs », ont éteint leurs portables. Mieux, elles se sont terrées dans leurs maisons.

L’on se souvient qu’en fin janvier dernier, des policiers en patrouille aux abords de la ville avaient essuyé des tirs de groupes armés au cours desquels un policier avait été touché et évacué le lendemain par hélico.

Depuis cette date, le commissariat avait mis les clés sous le paillasson.

Actuellement, les agents de sécurité se retrouvent dans la ville de Diapaga située à 25 kilomètres  Namouno.

Namounou est l’une des huit communes que compte la province de la Tapoa dont le chef-lieu est Diapaga.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le président Damiba s’engage « à gouverner par l’exemple et dans la sobriété »

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Burkina : Le président Damiba s’engage « à gouverner par l’exemple et dans la sobriété »

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)-A l’occasion de la cérémonie de sa prestation de serment en qualité de président du Faso, chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est engagé mercredi, « à gouverner par l’exemple et dans la sobriété ».

« Je mesure la charge et la gravité des responsabilités qui me reviennent. Je connais les enjeux et je sais les attentes. Dans l’esprit des aspirations de notre peuple, je m’engage à gouverner par l’exemple et dans la sobriété, loin du faste des temps de paix » a déclaré mercredi le président Damiba.

Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de sa prestation de serment comme président du Faso, chef de l’Etat.

Il a invité les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), à donner aux populations « des raisons d’espérer ». « Il nous faut leur insuffler notre rage de vaincre ; il nous faut leur donner l’envie de s’engager à nos côtés et de nous soutenir de toutes leurs forces » a-t-il indiqué.

Selon lui, il faut « surtout redonner à ces milliers de personnes déplacées internes le droit de rêver ». « Nous avons le devoir de leur rendre le droit de retourner chez eux, de cultiver leur terre, de nourrir leurs familles et de créer un avenir pour leurs enfants », a-t-il soutenu.

A son avis «  avec de l’engagement, de la détermination et de la cohésion, (les burkinabè) peuvent y arriver et doivent y arriver ». Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a clarifié que « l’œuvre de refondation » portée par son mouvement « ne s’inscrit pas dans une logique révolutionnaire ».

Elle est plutôt, a-t-il relevé, « un projet de transformation positive profonde qui consiste à revenir aux fondamentaux ». « Loin des grandes théories élitistes, il s’agit d’intégrer, dans nos comportements de tous les jours, quels que soient nos origines, notre métier, nos responsabilités ou notre réalité sociale, la valeur d’intégrité dont notre pays porte le nom » a-t-il affirmé.

Le lieutenant-colonel président Damiba a noté que « la restauration de l’intégrité de notre territoire, priorité absolue, passera par une réorganisation de l’ensemble des forces combattantes, afin de les rendre complémentaires et inter-opérables pour un maillage efficient du territoire national ».

A cet effet, il a créé après sa prise de pouvoir, le Commandement des opérations du théâtre national (COTN), qui doit permettre notamment de « redynamiser la connexion entre la fonction renseignement et les opérations sur le terrain ».

« Cela permettra de mieux soutenir notre choix stratégique d’orienter résolument notre action vers l’offensive contre tous les groupes armés qui resteront dans une logique de répandre la violence de façon aveugle au sein de nos communautés », a-t-il souligné.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Burkina : Le président Damiba promet dépolitiser l’administration burkinabè et lutter contre la corruption

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Burkina : Le président Damiba promet dépolitiser l’administration burkinabè et lutter contre la corruption

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)-Le président du Faso, Paul-Henri Damiba a pris l’engagement mercredi, après sa prestation de serment, de dépolitiser l’administration burkinabè et de lutter contre la corruption qui règne en son sein.

« Nous allons procéder à une dépolitisation systématique, méthodique et progressive de l’administration publique. Seules doivent prévaloir les compétences techniques et la probité », a martelé mercredi le président Paul-Henri Damiba.

Le chef de l’Etat Damiba s’exprimait à Ouagadougou, à l’occasion de sa prestation de serment devant le Conseil constitutionnel en qualité de président du Faso, chef de l’Etat.

Pour lui, « au-delà de la priorité sécuritaire, la transformation que les Burkinabè appellent de tous leurs vœux doit également s’opérer au sein de l’administration et dans la gestion de la chose publique ».

De même, a-t-il fait savoir, la lutte contre la corruption, « véritable serpent de mer dans notre pays depuis plusieurs décennies, doit prendre une nouvelle dynamique ».

« L’administration publique que nous voulons mettre en place doit constituer en elle-même, par son mode de fonctionnement et par les valeurs morales des premières responsables, un outil qui dissuade », a précisé le chef de l’Etat.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, est la tête du Burkina Faso depuis sa prise de pouvoir le 24 janvier 2022, des mains de l’ex-président Roch Kaboré jugé incapable d’enrayer les attaques terroristes que connait le pays depuis 2016.

Pour venir à bout des maux qui minent l’administration burkinabè, il a fait savoir que la justice et les structures de lutte contre la corruption auront un rôle « crucial » à jouer.

« Il faudra en effet que les dossiers de crimes économiques, trop longtemps restés dans les tiroirs, soient examinés au plus vite pour assainir les bases de la nouvelle administration », a indiqué le président.

« Ceux qui, par mauvaise volonté ou pour des raisons malsaines, tenteront de faire obstruction au processus, assumeront les conséquences de leurs actes », a prévenu le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

« Aucun individu, aussi important soit-il ne peut s’arroger le droit de prendre en otage notre peuple », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina (AIB)

KR/wis

Burkina : Le président Paul-Henri Sandaogo Damiba a prêté serment ce mercredi (papier complet)

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Burkina : Le président Paul-Henri Sandaogo Damiba a prêté serment ce mercredi

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)- Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, a prêté serment, ce mercredi, en qualité de président du Faso, chef de l’Etat et chef suprême des forces armées nationales, devant le Conseil constitutionnel.

« Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution, l’Acte fondamental et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso », a promis ce mercredi, le président Damiba.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’exprimait mercredi, à Ouagadougou, au cours de l’audience solennelle de sa prestation de serment devant le Conseil constitutionnel, comme président du Faso, chef de l’Etat.

Le nouveau chef de l’Etat exerçait de fait ses responsabilités, depuis son coup d’Etat du 24 janvier 2022, contre le président déchu Roch Marc Christian Kaboré, pour son « incapacité  » d’enrayer les attaques terroristes qui frappent le pays depuis 2016.

Le lieutenant-colonel Damiba a prêté serment conformément à l’article 28 alinéas 1 et 2 de l’Acte fondamental du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) en date du 29 janvier 2022.

Cet article stipule que le président du MPSR est le président du Faso, chef de l’Etat, chef suprême des forces armées nationales, il est le garant de la magistrature et il prête serment devant le Conseil constitutionnel.

L’audience solennelle de prestation de serment a été présidée par le doyen d’âge du Conseil constitutionnel, Boureima Cissé.

Celui-ci a pris acte de la prestation de serment et rappelé au président Damiba, « l’ampleur  » de ses responsabilités et la « profondeur  » des aspirations du peuple burkinabè « qui ne demande qu’à vivre et s’épanouir dans la quiétude ».

« Votre prestation de serment intervient dans un contexte marqué par de grandes incertitudes dues à la grave et croissante crise sécuritaire que nous vivons. En cela, votre serment revêt une valeur toute particulière, au regard des attentes fortes et légitimes qu’il suscite », lui a-t-il dit.

Pour M. Cissé, le président Damiba a une obligation de résultat afin de redonner espoir à tous ceux qui sont préoccupés et victimes de la situation sécuritaire actuelle.

« Il est urgent et impératif de recouvrer toutes les parties occupées de notre territoire, ces zones occupées au grand malheur de nos braves populations qui ne demandent qu’à vivre en paix », a affirmé le doyen d’âge du Conseil constitutionnel au chef de l’Etat.

Le Conseil constitutionnel a aussi recommandé au président Damiba d’œuvrer à la préservation et au renforcement des libertés et droits fondamentaux.

« Ce peuple, (…) vous observe et attend beaucoup de votre action. Faites en sorte qu’il salue le résultat (de votre action) au cours et au terme de la Transition », a fait savoir M. Cissé au président Damiba.

Toutefois, le doyen d’âge du Conseil constitutionnel a rassuré le lieutenant-colonel Damiba, que l’institution « jouera pleinement, à chaque étape du processus de la Transition, le rôle qui est le sien, dans la perspective du retour à une vie constitutionnelle normale ».

Pour le lieutenant-colonel président Damiba, « ces moments difficiles doivent constituer pour le peuple burkinabè, un marchepied pour s’élever vers de meilleurs horizons ».

Et pour y arriver, il estime qu’ « il nous faut prendre collectivement conscience des efforts et des sacrifices à consentir ».

« Le MPSR pour sa part, assumera le rôle historique qui est le sien dans la droite ligne de sa vision », a rassuré le chef de l’Etat et de préciser que la restauration de l’intégrité du territoire national reste la priorité absolue du mouvement.

Agence d’information du Burkina

KR/wis/ak

 

Investiture, justice et faits de société en couverture dans les journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Investiture, justice et faits de société en couverture dans les journaux burkinabè

Ouagadougou, 16 Fev. 2022 (AIB)- Les parutions burkinabè de ce mercredi font cas, des faits de société, de la prestation de serment du président du Faso, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, sans oublier l’affaire du charbon fin.

 « Affaire charbon fin : En attendant le fin mot de… la justice », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon lui, le procureur du Faso, Harouna Yoda, à travers un communiqué,  rassure l’opinion publique que le dossier charbon fin est traité suivant la procédure appropriée.

Le journal privé rappelle que l’affaire charbon fin avec la société minière I AM Gold Essakane SA  a été appelée pour la première fois à l’audience le 7 août 2019, puis renvoyée à la première audience du pôle économique et financier(ECOFI) d’octobre  2019.

Pour le quotidien privé Le Pays, le travail des experts est terminé et le dossier sera bientôt enrôlé pour jugement.

Le journal national Sidwaya, pour sa part, soutient que le procureur du Faso Yoda a mentionné que  les analyses  sont terminées avant de notifier que  cette affaire   a défrayé la chronique en son temps.

Dans la même dynamique, le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso laisse voir à sa première page : « Affaire charbon fin : Le rapport d’expertise en cours de finalisation ».

La presse burkinabè commente aussi l’investiture du lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, de ce mercredi 16 février 2022  comme président du Faso.

A propos, Le quotidien privé Le pays affiche à sa une : « Investiture de Paul Henri Sandaogo Damiba : Voici les conditions imposées à la presse ».

De son avis, un communiqué  en date du mardi 15 février 2022 et signé du comité d’organisation de la cérémonie d’investiture du lieutenant-colonel Damiba note que l’audience solennelle de prestation du président du Faso sera retransmise à 10h sur la télévision nationale.

Le confrère souligne que les éléments sonores (vidéo, son, texte) seront mis à la disposition des hommes et femmes des médias, après la cérémonie, afin qu’ils fassent leur travail.

De son côté, le quotidien d’Etat Sidwaya commente les propos de l’enseignant-chercheur  de l’université, Thomas Sankara Souleymane Toé, à propos du président du Faso, le lieutenant-colonel, Pau-Henri Sandaogo Damiba.

Aux dires de M. Toé,   le Conseil constitutionnel peut prendre toute décision en rapport avec la vacance du pouvoir.

Les faits de société  s’invitent à la Une des quotidiens burkinabè.

A ce sujet,  Sidwaya titre : «Transport urbain à Bobo : Guerre de tranchées entre conducteurs de tricycles, taximan et Police municipale ».

D’après lui, les tricycles qui transportent de nombreux passagers, en longueur de journée, font partie intégrante du décor des artères  de la ville de Bobo-Dioulasso.

Le journal national fait savoir que  derrière cette pratique interdite par la loi, se cachent des conducteurs de taxis  et de tricycles exaspérés qui avouent tirer le diable par la queue dans la ville économique  du Burkina.

Quant à L’Observateur Paalga, il s’appesantit sur une cérémonie du Sougpili  qui  a eu  lieu  le  13 février 2022 à Manéga, le  village de Me Pacéré Titinga, situé à une cinquantaine de km de Ouagadougou.

Il  rappelle que c’est un rite ancestral triennal qui consiste à remplacer le toit du Naaba Panantugri (Me Pacéré) dudit village, en chaume des cases par une nouvelle paille.

Agence d’information du Burkina

No/wis

 

 

 

 

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