Burkina-Presse-Revue

Dépigmentation, intégration et force Barkhane en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 18 fév. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce vendredi, évoquent à leur Une, le retrait de la force Barkhane au Mali, la demande  d’intégration dans la Fonction publique, des élèves-infirmiers inscrits sur titre  de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) de Bobo Dioulasso, sans oublier la lutte contre la dépigmentation au Burkina Faso.

« Lutte contre la dépigmentation : Une association engage le combat », arbore à sa manchette, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal public rapporte que l’Initiative africaine-Stop dépigmentation(IASD) a lancé hier jeudi  ses activités à Ouagadougou,  en présence des hommes et femmes des médias.

A lire le quotidien, selon les responsables de l’initiative,  une étude réalisée par des dermatologues à Bobo-Dioulasso révèle que  sur 100 femmes, 50 utilisent des produits éclaircissants.

Le quotidien d’Etat  souligne que le phénomène de dépigmentation prend de l’ampleur au Burkina Faso.

Dans la même veine, le quotidien privé Le Pays fait savoir que l’lASD entend  plaider pour l’adoption d’une loi interdisant l’importation des produits éclaircissants.

Le  confrère précise qu’actuellement des hommes s’adonnent de plus en plus à cette pratique alors qu’elle était attribuée aux femmes dans le passé.

Sur un autre chapitre, le journal privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso titre : « Agents de santé à titre privé : Une marche à Bobo pour exiger la réouverture des tests d’intégration ».

Pour lui, les agents de santé à titre privé ont manifesté hier jeudi à Bobo-Dioulasso dans le calme pour exiger la réouverture des tests d’intégration dans la fonction publique.

En  l’en croire, les tests d’intégration concernent  les Infirmiers diplômés d’Etat (IDE), les Sages-femmes d’Etat (SFE), les Agents itinérants de sante (AIS) et les Garçons et filles de salle (GFS).

Même son de cloche pour le journal public Sidwaya qui soutient que les élèves en fin de formation  étaient dans la rue pour se faire entendre au sujet de leur participation  aux tests d’intégration dans la fonction publique.

D’après le  quotidien d’Etat, les marcheurs n’ont pas pu accéder au gouverneur de la région des Hauts -Bassins parce qu’ils n’ont pas obtenu une autorisation de manifester.

Le retrait de la force Barkhane au Mali attire l’attention de quelques journaux burkinabè.

A ce propos, le journal privé, L’Observateur Paalga met exergue les propos  de l’expert  burkinabè, en sécurité Mahamoudou Sawadogo qui déclare que « c’est condamnable d’abandonner les populations aux mains des terroristes ».

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’, laisse lire : « Le Coq  gaulois quitte sa  basse-cour malienne »

Et au journal L’Express du Faso de renchérir à sa Une : « Barkhane et Takuba s’en vont, le Mali à l’épreuve ». A l’entendre, les Maliens devront savoir qu’aucun pays, aucune structure ne peut venir se battre à leur place.

Le journal relève que tous les partenaires se bousculent aux portes de Bamako sur la base de leurs intérêts.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

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