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Cinéma burkinabè : « Nos comédiens sont ce que les réalisateurs leur demande » affirme le délégué général du FESPACO

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Cinéma burkinabè : « Nos comédiens sont ce que les réalisateurs leur demande » affirme le délégué général du FESPACO

Ouagadougou, 10 avril 2023 (AIB)-Le délégué général du FESPACO Moussa Alex Sawadogo a invité vendredi dans une interview dans le quotidien public Sidwaya, les cinéphiles burkinabè à ne pas en vouloir aux comédiens qui sont selon lui, ce que demandent les réalisateurs.  

« N’en voulez pas trop aux acteurs, « attaquez » aussi les réalisateurs. Si le réalisateur propose un rôle qui est au-delà de la capacité de l’acteur pour qu’il puisse se donner à fond pour y arriver, il y aura une difficulté. C’est le réalisateur qui est avant tout le propriétaire du film et c’est lui qui donne le ton, l’idée. Mais, s’il veut caser l’acteur dans cela, il va y rester », a déclaré vendredi dans le quotidien public Sidwaya Moussa Alex Sawadogo.

Le délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)  s’exprimait au cours d’une interview bilan parue ce vendredi dans le quotidien public Sidwaya.

Il réagissait à l’argument selon lequel « les comédiens burkinabè sont souvent qualifiés de piètres comédiens » et que l' »on a l’impression que les acteurs burkinabè sont incapables de jouer dans d’autres registres ».

Selon lui, « tout réalisateur, tout acteur peut aller au-delà de ses capacités. Mais cela dépend de ses ambitions. Est-ce qu’il y a un réalisateur qui a déjà proposé le rôle principal dans un grand film à ces personnes (acteurs) et elles n’ont pas pu réussir ? », s’est-il interrogé répondant par la négative.

Il a cité le cas du film Sira de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré qui vient de remporter l’Etalon d’argent à la 28 édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

« L’actrice principale (du film Sira) n’est pas une professionnelle, mais c’est un grand rôle qu’elle a joué. Poser la question à Apolline pour savoir pourquoi elle n’a pas pris telle actrice ou telle autre et a plutôt préféré prendre une autre pour pouvoir atteindre ses objectifs. Je pense que c’est comme cela qu’il faut essayer de voir les choses », a souligné le délégué général.

Il a aussi cité le film Buud-yam de Gaston Kaboré qui a eu l’Etalon d’or de Yennenga (le deuxième du Burkina en 1997) et dans lequel ont joué des comédiens qui n’étaient même pas professionnels.

De son avis, lorsque le réalisateur fait un casting, il sait déjà qu’il a besoin de telle ou telle personne. « Lorsqu’on écrit le scenario, son projet de film, on a déjà une idée de qui pourrait jouer. Et souvent, l’on fait le casting d’un acteur par rapport au rôle qu’on veut lui donner. Lorsqu’on amène l’acteur aussi, on lui dit, « voici ce que je veux, joue ce rôle », a-t-il fait savoir.

Pour Moussa Alex Sawadogo citant le cinéaste burkinabè Idrissa Ouédraogo (1er Etalon d’or de Yennenga burkinabè en 1991), « il n’y a pas de mauvais comédien. C’est la direction d’acteurs qui est mauvaise ».

Ce qui revient à dire, selon lui « que tous les acteurs sont capables de faire un film. Maintenant, si la direction d’acteurs n’a pas marché, le réalisateur et son directeur en sont responsables et c’est sûr que cela aura une répercussion négative sur le film ».

Moussa Alex Sawadogo estime que « nous avons de très bons comédiens qui monnaient leurs talents en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali… et qui font de très beaux films, des films à succès ».

« Lorsqu’il y a un échec dans un film, lorsqu’un film ne marche pas, il faut remettre en cause tout le film en partant de l’idée du projet jusqu’à la fin du film », a-t-il recommandé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

La Chine se félicite de manoeuvres d’encerclement de Taïwan menées « avec succès »

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La Chine se félicite de manoeuvres d’encerclement de Taïwan menées « avec succès »

Par Matthew WALSH, avec Jack MOORE à Taïwan

 

PINGTAN (Chine), 10 avr 2023 – L’armée chinoise a affirmé lundi avoir « achevé avec succès » ses manoeuvres militaires ayant visé à encercler pendant trois jours l’île autonome de Taïwan que Pékin revendique comme une province de la Chine.

 

Du 8 au 10 avril, le commandement militaire chinois « a accompli avec succès diverses tâches » de préparation militaire « autour de l’île de Taïwan avec l’exercice +Joint Sword+ », a indiqué l’armée dans un message diffusé sur les réseaux sociaux.

 

Il a « testé de manière approfondie sa capacité de combat » interarmées « en conditions réelles », a ajouté le commandement chinois.

 

Dénoncées par Taïwan et les Etats-Unis qui ont appelé à la « retenue » tout en déployant un destroyer dans des eaux revendiquées par Pékin, ces manoeuvres qui ont mobilisé une dizaine de navires de guerre et jusqu’à environ 70 aéronefs ont reçu lundi un soutien politique explicite de la Russie.

 

« La Chine a le droit souverain de réagir (aux) actions provocatrices » des Etats-Unis, « notamment en conduisant des manoeuvres », a dit à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

 

Débutées samedi, les manoeuvres chinoises visaient à protester contre une rencontre mercredi de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen avec le président de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy.

 

– « Blocus aérien » –

Objectif ? Simuler un « bouclage » du territoire de 23 millions d’habitants réclamé par Pékin, a expliqué l’armée chinoise. Et notamment un « blocus aérien », selon la télévision d’Etat CCTV.

 

« L’indépendance de Taïwan et la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan s’excluent mutuellement », a déclaré Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d’un briefing régulier, jugeant nécessaire de s' »opposer fermement à toute forme de séparatisme pour l’indépendance de Taïwan ».

 

Le commandement du théâtre d’opérations Est de l’Armée a précisé que le Shandong, l’un des deux porte-avions de la Chine, a « participé à l’exercice du jour ».

 

Lors des manoeuvres, des avions de chasse et des navires de guerre ont simulé des bombardements ciblés contre l’île.

 

– Missiles « verrouillés » –

Les Etats-Unis ont semblé eux aussi vouloir faire une démonstration de force : le destroyer américain USS Milius a mené lundi une « opération de liberté de navigation » dans un secteur de mer de Chine méridionale revendiqué par Pékin. Une « intrusion » immédiatement dénoncée par la Chine.

 

Le Japon a indiqué avoir fait décoller ces derniers jours des avions de chasse en réponse à ceux ayant décollé et atterri du porte-avions Shandong.

 

Sur une vidéo publiée lundi sur le compte WeChat du commandement du théâtre d’opérations Est de l’Armée, un pilote chinois dit être « arrivé près de la partie nord de l’île de Taïwan » avec des missiles « verrouillés en place ».

 

Dans une autre vidéo, accompagnée d’une musique dramatique, le coup de sifflet d’un officier fait courir le personnel militaire en position tandis qu’un barrage simulé sur Taïwan apparaît à l’écran.

 

De quoi inquiéter la population : « Nous, les gens ordinaires, on veut juste une vie simple et stable », confie à l’AFP Lin Ke-qiang, habitant de 60 ans de l’île Beigan sur l’archipel de Matsu qui appartient à Taïwan mais est visible de la côte chinoise.

 

« Si une guerre arrive, maintenant que leurs missiles sont si avancés, nous n’avons aucune chance de résister, on sera écrasés », ajoute cet homme qui travaille comme cuisinier.

 

Samedi, Tsai Ing-wen a dénoncé l' »expansionnisme autoritaire » de la Chine et assuré que Taïwan « continuerait à travailler avec les Etats-Unis et d’autres pays (…) pour défendre les valeurs de liberté et de démocratie ».

 

– « Avertissement » –

La Chine voit avec mécontentement le rapprochement ces dernières années entre les autorités taïwanaises et les Etats-Unis qui, malgré l’absence de relations officielles, fournissent à l’île un soutien militaire substantiel.

 

Elle considère Taïwan comme une province qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Pékin vise cette réunification par la force si nécessaire.

 

Les exercices à tirs réels de lundi étaient prévus dans le détroit de Taïwan à proximité des côtes du Fujian (est), la province qui fait face à l’île, selon les autorités maritimes chinoises locales.

 

Les manoeuvres « servent de sérieux avertissement contre la collusion entre les forces séparatistes recherchant +l’indépendance de Taïwan+ et les forces extérieures, ainsi que leurs activités provocatrices », a averti un porte-parole de l’armée chinoise, Shi Yi.

 

Le dernier déploiement important autour de l’île avait eu lieu en août : la Chine avait engagé des manoeuvres militaires sans précédent autour de Taïwan et tiré des missiles en réponse à une visite sur l’île de la démocrate Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre.

Avec l’AFP

 

Les Etats-Unis évaluent les risques liés à la fuite de documents confidentiels 

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Les Etats-Unis évaluent les risques liés à la fuite de documents confidentiels

WASHINGTON, 10 avr 2023  – Les Etats-Unis tentent d’évaluer les risques liés à la fuite de documents classifiés, qui concernent notamment l’invasion russe en Ukraine, pour leur sécurité nationale, a déclaré dimanche le Pentagone.

Cette fuite de documents secrets, révélée la semaine dernière par le New York Times, concerne notamment des évaluations et des rapports des services de renseignement américains liés à la guerre en Ukraine, mais aussi aux alliés des Etats-Unis.

« Une coopération inter-agence a été lancée pour évaluer l’impact que (la fuite de) ces documents photographiés pourrait avoir sur la sécurité nationale et sur nos alliés et partenaires », a déclaré une porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh.

Ces documents qui ont été diffusés sur les réseaux sociaux pourraient s’avérer précieux pour Moscou, révélant à quel point les services de renseignement américains ont pénétré des parties de l’appareil militaire russe, analysent les médias américains.

Le ministère de la Justice, qui a ouvert une enquête samedi, tente d’identifier la source des fuites et examine encore la validité des documents diffusés.

Selon le Washington Post, citant des responsables américains, certains semblent avoir été falsifiés. Mais la plupart correspondent aux rapports de la CIA qui circulent à la Maison Blanche, au Pentagone ou encore au département d’Etat, avance cette même source.

D’autant que certains documents contiennent des informations relatives aux pays alliés des Etats-Unis.

L’un d’entre eux a par exemple mis en évidence les discussions gouvernementales en Corée du Sud sur la possibilité de fournir des obus d’artillerie américains à l’Ukraine, selon le New York Times.

Avec l’AFP

Réformes, crises, économie en berne, le FMI lance ses réunions de printemps dans un climat chargé (PRESENTATION)

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Réformes, crises, économie en berne, le FMI lance ses réunions de printemps dans un climat chargé (PRESENTATION)

 

Par Erwan LUCAS

 

 WASHINGTON, 10 avr 2023 – Les réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) doivent débuter jeudi, après la publication des prévisions de croissance mondiale dès mardi, dans un climat chargé, entre nécessité de réformes, crises à répétition et économie en souffrance.

 

L’actualisation des prévisions économiques mondiales marquera le coup d’envoi officieux des rencontres au siège des deux institutions à Washington, mais la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a d’ores et déjà donné jeudi une idée de la tendance, avec une croissance mondiale prévue en-dessous de 3%.

En soit, rien d’exceptionnel: lors de la dernière actualisation, en janvier, le FMI prévoyait déjà une croissance à 2,9%.

Mais cela risque de durer, le Fonds ne prévoyant pas une croissance mondiale dépassant les 3% en moyenne annuelle d’ici à 2028, soit, comme l’a rappelé Mme Georgieva, « notre perspective la plus faible à moyen terme depuis 1990 ».

Fin mars, la BM s’était montrée encore plus négative, tablant sur une croissance mondiale annuelle de 2,2% en moyenne d’ici à 2030, la plus faible décennie depuis plus de 40 ans.

Un ralentissement conséquent, qui intervient alors que le monde fait face à une série de défis sans précédents, entre les conséquences du réchauffement climatique, les risques de fragmentation du commerce mondial ou de crise de la dette généralisée.

Afin d’y faire face, une réforme des institutions financières internationales (IFI) est de plus en plus réclamée par un certain nombre d’Etats, les Etats-Unis s’étant notamment prononcés dans ce sens.

Dans un entretien accordé à l’AFP, la secrétaire au Trésor Janet Yellen a d’ailleurs rappelé qu’elle « souhaite une réforme des missions », en particulier de la Banque mondiale et ses filiales, afin d’ajouter « la résilience face au changement climatique, aux pandémies et aux conflits parmi les missions centrales ».

« Nous souhaitons mener d’autres réformes durant le reste de l’année, cela fera partie des discussions lors des prochaines réunions du FMI ainsi qu’à l’occasion des réunions annuelles du FMI et de la BM au Maroc », en octobre prochain, a ajouté Mme Yellen.

– Plus de pays vulnérables –

Cette évolution devrait commencer par les banques régionales d’investissement et la BM, sous la direction de son prochain président, a priori le candidat américain, Ajay Banga, seul en lice.

Elle doit intervenir rapidement cependant: la transition écologique des pays émergents et à bas revenus nécessitera au minimum 1.000 milliards de dollars par an sur les prochaines années, a rappelé Kristalina Georgieva, une somme que les IFI n’ont actuellement pas les moyens de distribuer.

Cela nécessitera que « nos membres les plus riches aident à combler les manques » en matière de levée de fonds, a-t-elle insisté, alors que M. Banga veut réussir à embarquer le secteur privé, une fois à la tête de la BM.

Ces sujets seront parmi les principaux discutés durant ces réunions de printemps, et une première série d’annonces devrait intervenir à cette occasion, en particulier concernant les capacités d’emprunt de la BM et de ses filiales, a assuré à l’AFP Mme Yellen.

Cela n’empêchera pas les IFI de souligner plusieurs autres points d’inquiétude, à commencer par les risques de déstabilisation du secteur financier, si la lutte contre l’inflation poussait les banques centrales à augmenter davantage leurs taux.

 

Réduire l’inflation reste la priorité, a insisté jeudi Mme Georgieva, pour qui les banques centrales « doivent faire plus pour garantir la stabilité financière ».

L’autre conséquence de cette hausse des taux est que de plus en plus de pays à bas revenus se rapprochent d’un risque de crise de la dette. C’est d’ores et déjà le cas de 15% d’entre eux, a rappelé la directrice générale et 40% d’autres sont proches de cette situation, sans parler des pays émergents comme la Tunisie, le Pakistan ou encore le Ghana.

Pour y faire face, les IFI auront besoin de plus de moyens, ce que leurs directions respectives tenteront de rappeler aux représentants des Etats durant les prochains jours, s’ils veulent éviter que le climat économique ne soit encore plus lourd.

Avec l’AFP

Médias au Burkina Faso : L’avant-projet de loi portant code de la presse et de la communication audiovisuelle validé

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Médias au Burkina Faso : L’avant-projet de loi portant code de la presse et de la communication audiovisuelle validé

Ouagadougou, 10 avril 2023 (AIB)-Le Directeur de cabinet du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Atéridar Galip Somé, a procédé le samedi, à Tenkodogo, à la clôture de l’atelier de validation de l’avant-projet de loi portant code de l’information et de la communication audiovisuelle au Burkina. 

Au cours de cet atelier organisé par la Direction générale de la communication et des médias, l’avant projet de loi portant code de l’information et de la communication audiovisuelle au Burkina a été passé en revue et validé par les participants. L’atelier a aussi permis la relecture des réformes sur les Prix Galian.

Plusieurs recommandations ont été formulées parmi lesquelles, celle portant sur le statut du journaliste professionnel.

  Le Directeur de cabinet du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Atéridar Galip Somé

Les acteurs ont préconisé que ce statut prenne en compte la formation académique dans le domaine, l’expérience professionnelle et la certification des acquis professionnels pour ceux qui intègrent le métier sans diplôme académique ou une formation dans une école de journalisme.

Pour ce qui est des médias sociaux, les participants ont suggéré que cette question soit traitée dans un autre texte de loi.

Examinant le rapport sur les réformes du concours des Prix Galian, les acteurs ont formulé des amendements pour améliorer l’organisation des Galian, afin de susciter plus d’engouement et de professionnalisme autour de l’évènement.

A ce niveau, il a été suggéré la prise en compte du volet présentation dans le concours à travers le vote du public après une sélection; la promotion des lauréats; l’intégration de bourses d’étude ou de formation, etc.

Dans son intervention, le Directeur de cabinet a, au nom du ministre en charge de la communication, salué l’excellent travail qui a été abattu par les acteurs des médias et de la communication réunis lors de l’atelier.

Pour lui, ces travaux constituent une étape importante du processus qui mène à l’adoption du code.

                  Le Directeur général de la communication et des médias (DGCM), Raphaël Kafando

Des propositions intéressantes ont été formulées par les acteurs. Le gouvernement à travers le ministère en charge de la communication mènera des réflexions sur leur opérationnalisation.

Le dircab a marqué l’engagement du département à accompagner le processus afin que l’avant projet de loi puisse aboutir à la promulgation de la loi portant code de la presse et de la communication audiovisuelle.

Selon le Directeur général de la communication et des médias (DGCM), Raphaël Kafando, les travaux ont été satisfaisants et le processus va continuer pour permettre aux acteurs des médias et de la communication de bénéficier d’un code plus adapté à leur travail et aux défis actuels.

Au titre des motifs de satisfaction, il note le processus participatif de la validation de l’avant-projet de loi.

Agence d’information du Burkina

Source : DCRP / MCCAT

Sidwaya a 39 ans ! : « La vérité est venue »

Sidwaya a 39 ans ! : « La vérité est venue »

Lancé le 5 avril 1984 sous la Révolution de Thomas Sankara, Sidwaya, «le journal de tous les Burkinabè », souffle aujourd’hui ses 39 bougies. A cette occasion, nous vous proposons in extenso le premier éditorial du premier numéro.

Voici enfin le quotidien d’Etat, le quotidien tant attendu. Il s’appelle SIDWAYA qui veut dire en langue nationale mooré la vérité est venue. La parution d’un quotidien d’Etat, le premier de notre histoire politique était une nécessité, urgente pour la révolution d’août quand on sait l’importance du journal dans la lutte politique et idéologique que le mouvement révolutionnaire voltaïque doit livrer sans répit contre les réactionnaires et leurs diverses organisations aguerris dans la désinformation, l’intoxication et le matraquage spirituel. Avec SIDWAYA, la Révolution d’août vient de se doter surtout d’un outil indispensable à l’information de propagande, d’agitation et de mobilisation permanentes du peuple pour le développement et la consolidation de notre Révolution démocratique et populaire. SIDWAYA doit être en même temps la voix du peuple voltaïque et de toutes ses organisations révolutionnaires pour exprimer chaque jour ses préoccupations, ses aspirations et magnifier ses luttes contre ses ennemis pour la construction d’une Haute-Volta nouvelle débarrassée de la domination et de l’exploitation impérialiste.

SIDWAYA sera aussi le messager de la révolution voltaïque auprès des autres peuples et de leurs organisations de lutte pour leur apporter la solidarité internationaliste de la Haute-Volta du 4 août et s’enrichir de leurs expériences afin de toujours servir davantage et mieux la Révolution du 4 août, parti intégrante du mouvement révolutionnaire mondial. Éduquer notre peuple dans la vérité, en disant toujours et toute la vérité sur ses ennemis afin qu’il les connaisse mieux et les débusque. Même dans leurs derniers retranchements pour les combattre résolument en étalant toute la vérité sur le succès et les difficultés de la lutte du mouvement révolutionnaire voltaïque pour l’édification d’une société nouvelle doit être aussi l’une des raisons d’être de SIDWAYA. SIDWAYA, voilà donc un outil précieux et une arme de plus aux mains du Conseil national de la révolution et du gouvernement révolutionnaire pour faire lancer la révolution. . Vive la révolution d’août 1983! La patrie ou la mort nous vaincrons !

Camarade Adama TOURE

Ministre de l’Information

Culture : le Burkina Faso adresse toute sa reconnaissance aux autorités maliennes pour la réussite du FESPACO

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Culture : le Burkina Faso adresse toute sa reconnaissance aux autorités maliennes pour la réussite du FESPACO

Ouagadougou, 9 avril 2023 (AIB)-Le président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, a accordé, ce vendredi 7 avril 2023, en début de matinée, une audience au ministre burkinabé de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

« C’est un insigne honneur pour nous d’être reçu par le président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi Goïta », s’est réjoui le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Cette visite avait pour objectif d’adresser toute la reconnaissance des plus hautes autorités du Burkina Faso, au président malien de la Transition ainsi qu’au peuple malien pour leur participation et leur immense contribution à la réussite de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

« Le Mali, qui était le pays invité d’honneur, a eu une participation extraordinaire. Nous avons organisé cette 28e édition en toute fraternité et ce fut une très belle réussite », a confié l’émissaire burkinabè, qui est sortie « extrêmement réconforté de cette audience que nous a accordé le Chef de l’État, qui, une fois de plus, a partagé avec nous sa vision, mais aussi ses orientations ».

Au cours de cette audience, a confié Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, le président Goïta a prodigué des conseils.

Selon la vision du Chef de l’État malien, certes, une véritable solidarité doit régner entre le peuple malien et le peuple burkinabè, mais les deux peuples doivent être animés par le patriotisme, qui ne peut être bâti durement que sur la culture.

Le ministre Ouédraogo (à droite) était porteur d’un message du capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition du Burkina Faso, à son homologue malien

« C’est pourquoi le président de la Transition nous a invités à travailler d’arrache-pied pour que ces deux peuples puissent se réunir autour de ce qui fait leur identité, à savoir la culture », a confié le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Cette audience a été également une occasion pour le président malien de la Transition de donner des orientations pour que les deux ministres de la Culture, celui du Mali et celui du Burkina Faso, puissent travailler en bonne intelligence « afin que la culture soit au-devant de toutes les actions et qu’elle puisse porter notre vision de patriotisme, de souveraineté et nous affranchir de tout ce qui peut paraître comme obstacle, pouvant nous empêcher de marcher de façon résolue vers le bonheur de nos concitoyens, le développement de notre pays », a conclu le ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Arrivé le jeudi 6 avril à Bamako, le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo et sa délégation ont été d’abord reçu par le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga.

Pour le ministre burkinabè, la participation remarquée de la délégation malienne avec à sa tête le Premier ministre Maïga au Fespaco 2023, montre que les peuples malien et burkinabè s’engagent à travailler main dans la main pour la promotion de l’identité culturelle africaine.

Le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga (au centre) accompagné du ministre malien en charge de la culture (à droite) a reçu le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo

Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a remercié la délégation et le gouvernement du Burkina Faso pour cet acte symbolique important qui caractérise la société africaine.

Il a aussi remercié le peuple burkinabè pour l’accueil réservé à sa délégation lors du Fespaco 2023.

Selon lui, les autorités des deux pays n’ont d’autres soucis que de répondre aux aspirations de leurs peuples.

Agence d’information du Burkina 

Source : Présidence de la République du Mali

Burkina : des terroristes et leurs matériels décimés près de la frontière avec le Mali

Burkina : des terroristes et leurs matériels décimés près de la frontière avec le Mali

 

Ouagadougou, 09 avril 2023(AIB)-Les unités du 6e groupement de l’armée burkinabè, appuyées de vecteurs aériens, ont neutralisé plusieurs terroristes et détruit leurs matériels de combat, près de la frontière avec le Mali, a appris l’AIB dimanche auprès des sources sécuritaires.

Face à la progression des unités du 6e groupement de l’armée burkinabè, sur plusieurs positions, dans le nord du pays, des groupes armés terroristes ont tenté de rejoindre la frontière du Mali.

Les troupes appuyées des vecteurs aériens ont repéré les fuyards qui se sont retranchés dans des maisons abandonnées.

Plusieurs terroristes seront tués et leurs matériels de combat détruits, dans des frappes très précises, avancent nos sources.

Nos interlocuteurs assurent que les unités au sol poursuivent leurs manœuvres.

Notons également que plusieurs terroristes ont été neutralisés et du matériel de guerre récupéré, lors d’accrochages dans les autres groupements.

Des opérations de grande envergure se poursuivent dans plusieurs localités du Burkina Faso pour reconquérir l’intégrité territoriale et rétablir la paix.

Les autorités militaires demandent aux égarés qui ont rejoint les groupes armés terroristes et qui souhaitent sauver leurs vies, de déposer les armes.

Pour ce faire, ils devront joindre le Centre national des appels (CNA) par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.

Agence d’information du Burkina

ATTENTION : photos d’archives et d’illustrations.

Ouverture du CMA de Solenzo: des patients satisfaits

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Ouverture du CMA de Solenzo: des patients satisfaits

Solenzo, 7 avril 2023 (AIB)-Le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Solenzo, a recommencé à offrir des soins aux populations, après une longue fermeture causée par l’insécurité. Cependant quelques difficultés subsistent. 

Le CMA de Solenzo a rouvert ses portes le 26 mars 2023 après une évaluation des dégâts matériels.

Le travail a commencé dans plusieurs services , selon le Médecin Chef du District sanitaire de Solenzo.

Des malades admis dans les salles d’hospitalisation bénéficient de soins, a constaté l’AIB le 7 avril 2023.

Un patient assis sur son lit d’hôpital est arrivé par référence au CMA depuis le mercredi 5 avril suite à une crise de paludisme, témoigne.

« Depuis que je suis venu vraiment ça va beaucoup car les infirmiers s’occupent bien de moi et aujourd’hui je peux me lever même m’asseoir »: précise-t-il.

Un autre patient qui a requit l’anonymat, renchérit :

« L’ouverture du CMA nous a sauvés car avant on nous disait d’aller à Dandé. Ce qui n’est pas simple. Aujourd’hui ce qui pose problème ce sont les médicaments car on peut pas tout avoir au CMA et si on sort pour payer, c’est trop cher », dit-il.

La pédiatrie, les urgences, le dépôt MEG et la maternité sont à pied d’œuvre mais avec le minimum de matériels pour le bonheur de la population.

Selon la responsable de la maternité, des femmes enceintes en difficulté d’accouchement, ont pu être sauvées.

« Il faut noter que sans l’électricité, c’est très difficile car deux unités sont toujours fermées. La maternité a été la plus affectée par les dégâts. Ce qui rend un peu difficile la tâche. Je pense que si le matériel est complet, tout peut rentrer dans l’ordre », conclut la responsable de la maternité.

      Des malades en soins dans la salle d’hospitalisation

Malgré quelques difficultés et l’absence de matériels, le personnel fait de son mieux pour apporter du sourire à la population.

Selon le MCD, le personnel soignant a répondu présent et dans la plupart des services, le travail est bien fait pour le bonheur des patients.

Mais  » ce qui nous pose problème actuellement au CMA c’est deux choses à savoir l’électricité et le carburant ».

« Le laboratoire et le bloc opératoire dépendent de l’électricité et sans cela c’est très difficile pour ces services d’ouvrir.

Aussi le manque de carburant empêche les évacuations et le déplacement des agents pour les soins est difficile », a-t-il expliqué.

Néanmoins, le personnel reste confiant que les choses rentreront dans l’ordre.

Agence d’information du Burkina

Boulsa: L’opérateur économique Karim Kormodo offre 250 sacs de maïs aux PDI et aux Forces combattantes 

Boulsa: L’opérateur économique Karim Kormodo offre 250 sacs de maïs aux PDI et aux Forces combattantes 

Boulsa 8 avril 2023(AIB)-El Hadj Karim Kormodo , élu consulaire du Burkina et vice-président de la chambre de commerce du Centre-Nord, a remis samedi, 250 sacs de maïs aux PDI et aux Forces combattantes.

La remise de dons au profit des personnes déplacées internes (PDI), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des Forces de défense et de sécurité (FDS), a été présidée par le Haut-commissaire du Namentenga, Adama Conseiga.

Selon El Hadj Karim Kormodo, le geste vise à encourager les Forces combattantes et à soulager la souffrance des nombreux déplacés

 

« J’entends entreprendre d’autres démarches pour leur revenir en aide », a-t-il dit.

Le Haut-commissaire Conseiga a vivement remercier le donateur (en boubou blanc) et a invité les filles et fils de la province à emboîter ses pas, car selon lui, les besoins sont énormes.

Agence d’information du Burkina

HBD/ata

Sud Ouest : Une caravane de plaidoyer et de sensibilisation sur les mariages d’enfants et les violences basées sur le genre

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Sud Ouest : Une caravane de plaidoyer et de sensibilisation sur les mariages d’enfants et les violences basées sur le genre

Dano, 09 avril 2023 (AIB)- Une caravane de plaidoyer et de sensibilisation sur les mariages d’enfants et les violences basées sur le genre (VBG) a parcouru les quatre provinces de la région du sud-ouest du 04 au 07 avril 2023.

La caravane a été organisée par l’association d’appui et d’éveil Pugsada (ADEP) à travers le projet *CHoisir Avec qui et quand se Marier*(CHAM).

L’organisation de la caravane vise à sensibiliser les populations du sud-ouest sur les effets néfastes liés au mariage d’enfants et les VBG en livrant des messages forts.

Le coordonnateur du projet CHAM Serges Kiawara s’est dit satisfait du bilan de la caravane

Elle vise aussi à faire un plaidoyer auprès des autorités et des leaders d’opinion sur le mariage d’enfants et la santé sexuelle et reproductive (SSR) des jeunes.

Cela va, sans nul doute, contribuer au changement des normes et valeurs négatives qui influencent le comportement des jeunes et ne permettent pas de promouvoir les droits des enfants.

La mise en œuvre de cette caravane de plaidoyer et de sensibilisation est réalisée avec l’implication effective du réseau des journalistes et communicateurs pour la protection de l’enfance au sud-ouest (REJPE) et le réseau africain jeunesse santé et développement (RAJS) au sud-ouest.

Les élèves du lycée provincial du Ioba à Dano ont posé des questions à l’issue des conférences sur le mariage d’enfants et la santé sexuelle et reproductive des jeunes

Tous ces acteurs ont parcouru les chef-lieux des quatre provinces de la région du sud-ouest à savoir Gaoua, Batié, Diébougou et Dano.

Ils ont animé des campagnes de sensibilisation au sein des lycées et collèges dans ces différentes localités.

Des entretiens /plaidoyer ont été réalisés avec les autorités administratives et certaines personnes influentes.

La caravane a obtenu l’engagement de toutes ces personnes ressources à œuvrer pour l’abandon du mariage d’enfants et des VBG.

Elles ont également marqué leur adhésion à la promotion des droits des enfants et à faciliter l’éducation de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents.

La Haut commissaire de la province du Ioba Bernadette Adenyo / Sermé a invité les leaders d’opinion et à tous les responsables de s’approprier et d’accompagner le concept du projet CHAM

Notons que le phénomène du mariage d’enfants persiste dans trois régions du Burkina Faso dont celle du sud-ouest.

C’est pourquoi, l’ADEP et Plan International Burkina ont mis en œuvre le projet CHAM avec l’appui financier de Plan International Allemagne.

Selon le coordonnateur du projet Serges Kiawara, l’éradication de ce phénomène va permettre un meilleur épanouissement de la jeune fille au sud-ouest.

Pour lui, l’objectif de la caravane est atteint car les adolescents et les jeunes des lycées ont bien appris le message « CHoisir Avec qui et quand se Marier ».

Agence d’information du Burkina

SZ/wis 

Funérailles de l’écrivain-journaliste feu Khalil Hachimi Idrissi, Directeur général de la MAP

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Funérailles de l’écrivain-journaliste feu Khalil Hachimi Idrissi, Directeur général de la MAP

Rabat, 9 avril 2023 (AIB)-Les funérailles de l’écrivain-journaliste, Khalil Hachimi Idrissi, Directeur général de la MAP, ont eu lieu dimanche au cimetière Chouhada à Rabat, en présence de ses proches, de membres du gouvernement et de plusieurs acteurs du monde de la politique, des médias, des arts et de la culture.

Après les prières d’Addohr et du mort à la Mosquée Chouhada à Rabat, la dépouille du défunt, qui s’est éteint samedi à l’âge de 67 ans après une longue maladie, a été inhumée au cimetière Chouhada.

Intellectuel, homme de lettres et journaliste de renom, feu Khalil Hachimi Idrissi a fait de l’Agence marocaine de presse, en l’espace de 12 ans, l’une des principales nouvelles manifestations de la scène médiatique nationale et un pôle public d’informations avec une production riche et diversifiée.

Depuis 2011, date de sa nomination par SM le Roi Mohammed VI à la tête de la MAP, le défunt n’a eu de cesse de multiplier les initiatives et de lancer des chantiers novateurs et colossaux qui ont entièrement changé le visage de la MAP et lui ont donné l’éclat et le rayonnement dont elle se prévale actuellement dans son environnement arabe et africain.

Le décès de l’ancien rédacteur en chef de Maroc Hebdo et fondateur du quotidien Aujourd’hui le Maroc, qui fut un modèle de rigueur et un fin connaisseur de l’histoire et des arcanes politiques du Maroc, est une grande perte pour le paysage médiatique national et le monde des arts et de la culture.

Intraitable sur l’indépendance de l’opinion, imperturbable quand il s’agissait de défendre les institutions, l’intégrité et la souveraineté du Maroc, le défunt a participé sans conteste à forger cette précieuse exception marocaine avec orgueil et dignité, sans jamais rien céder sur ces valeurs.

Né le 14 août 1956 à Casablanca, feu Khalil Hachimi s’est très tôt engagé dans le développement des médias et a été, au début des années quatre-vingt, l’un des acteurs de la création et du développement de la communication interculturelle et communautaire en France où il a collaboré dans plusieurs stations de Radio.

Diplômé du 3ème cycle de l’institut de géographie de l’Université Paris I-Pantheon-Sorbonne, il a été chroniqueur, grand reporter puis Rédacteur en chef pendant de nombreuses années de l’hebdomadaire « Maroc Hebdo international » avant de créer, en l’an 2000, « Aujourd’hui Le Maroc », un quotidien francophone généraliste.

En 2007, il a été Président du jury du grand Prix national de la presse avant d’être élu, en 2008, président de la FMEJ (Fédération marocaine des éditeurs de journaux), un poste auquel il a été réélu en 2011.

Feu Khalil Hachimi Idrissi compte à son actif plusieurs publications dont les « Billets Bleus » chroniques marocaines 1994-2000.

Agence d’information du Burkina 

Le président Ibrahim Traoré souhaite une bonne célébration de la résurrection du Christ à toute la communauté chrétienne au Burkina Faso

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Le président Ibrahim Traoré souhaite une bonne célébration de la résurrection du Christ à toute la communauté chrétienne au Burkina Faso

Ouagadougou, 8 avril 2023 (AIB)-En cette solennité pascale, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a souhaité ce samedi sur son compte Twitter, « une bonne célébration de la résurrection du Christ à toute la communauté chrétienne au Burkina Faso ».

« En cette solennité pascale, je souhaite une bonne célébration de la résurrection du Christ à toute la communauté chrétienne au Burkina Faso », a écrit ce samedi le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré sur son compte Twitter.

« J’ai une pensée pieuse pour les vaillantes forces combattantes et les Personnes déplacées internes du fait de terrorisme », a poursuivi le capitaine Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat a souhaité « que la lumière du Christ ressuscité, visite les cœurs et raffermisse nos liens d’amour et de fraternité pour que règnent la paix, la sécurité, la prospérité pour le grand bonheur de tous les Burkinabè ».

Le compte Twitter du capitaine-président Ibrahim Traoré a été créé le 1er avril dernier et le message du jour, est le deuxième écrit par le chef de l’Etat.

Ce message du chef de l’Etat intervient à la veille de la fête de Pâques prévue demain dimanche après 40 jours de jeûne chrétien.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Les États-Unis appellent à la « retenue » face aux exercices militaires de la Chine près de Taïwan

Les États-Unis appellent à la « retenue » face aux exercices militaires de la Chine près de Taïwan

Les Etats-Unis ont appelé samedi la Chine à faire preuve de retenue au premier jour d’exercices militaires autour de Taïwan, soulignant que Washington était prêt à respecter ses engagements en matière de sécurité en Asie.

« Nos canaux de communication avec la République populaire de Chine restent ouverts et nous avons toujours appelé à la retenue et à ne pas modifier le statu quo », a déclaré un porte-parole du département d’État.

« Nous sommes confiants dans le fait que nous avons des ressources et des capacités suffisantes dans la région pour assurer la paix et la stabilité », a également fait savoir le porte-parole, ajoutant que les Etats-Unis suivaient « de près les actions de la Chine ».

Pékin a procédé samedi dans le détroit de Taïwan à un exercice « d’encerclement total » de l’île au premier jour de manoeuvres militaires qui dureront jusqu’à lundi, mobilisant au moins neuf navires de guerre et 71 avions militaires, selon le ministère de la Défense de Taïwan.

Ces manoeuvres sont présentées comme des représailles à une rencontre récente aux Etats-Unis entre le président républicain de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy, et la présidente taïwanaise, qui a dénoncé l' »expansionnisme autoritaire » de la Chine.

Kevin McCarthy a répété samedi sur Twitter que « d’aucune manière la Chine n’a à me dire où je peux aller ou à qui je peux parler ».

Avec l’AFP

 

 

Burkina: de nombreux combattants terroristes interpellés dont des enfants

Boys play with a wooden gun used in re-enactment dramas, which can be part of rehabilitation therapy sessions. Many are familiar with how to handle the weapon. Photographs from World Vision's Children of War Rehabilitation Center in Gulu: daily life under World Vision's care and reunions with their families; portraits to accompany Nigel Marsh interviews. Please refer to Nigel Marsh Scribe stories and to the Winter 2005 WVUS magazine cover story. Africa digital color horizontal

Burkina: de nombreux combattants terroristes interpellés dont des enfants

Ouagadougou, 8 avril 2023 (AIB)- Les Forces combattantes interpellent ces derniers temps, de nombreux combattants terroristes, fuyant les frappes en brousse vers les villes. Parmi eux, se trouvent des mineurs âgés entre 15 et 17 ans, a appris l’AIB de sources sécuritaires.

La pression devient intenable pour les groupes armés terroristes. Pris au piège par les frappes dans les brousses, forêts et autres abris, plusieurs d’entre eux quittent individuellement leurs cachettes pour rejoindre les villes.

Grâce aux moyens de surveillance stratégiques, ils ont été identifiés avec précision et interpellés.

On n’y dénombre également des mineurs armés dans leurs rangs, âgés entre 15 et 17 ans.

Les populations des villes sont priées de dénoncer auprès des autorités compétentes et auprès du Centre national d’appels, tout suspect qui viendrait à roder dans les quartiers et au niveau des marchés.

Notons également que ces dernières heures, plusieurs localités ont été ravitaillées avec succès, en produits de première nécessité.

En outre, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont pris le dessus sur l’ennemi, lors d’accrochages dans plusieurs localités.

Agence d’information du Burkina

Burkina : 44 personnes tuées dans la commune de Seytenga par des terroristes (bilan provisoire)

Burkina : 44 personnes tuées dans la commune de Seytenga par des terroristes (bilan provisoire)

 

« Le Gouverneur de la Région du Sahel a le profond regret de porter à la connaissance de la population que dans la nuit du jeudi 06 avril au vendredi 07 avril 2023, des Groupes Armés Terroristes (GAT) ont fait irruption dans les villages de KOURAKOU et de TONDOBI, situés à environ cinq (05) kilomètres de la commune de Seytenga, province du Séno.

 

Le bilan provisoire de cette attaque ignoble et barbare fait état de quarante-quatre (44) civils tués dont trente et un (31) à KOURAKOU et treize (13) à TONDOBI, des blessés et des dégâts matériels enregistrés.

Au nom du Gouvernement, le Gouverneur de la Région du Sahel, présente ses sincères condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Par ailleurs, le Gouverneur rassure les populations que des actions de stabilisation de la localité sont en cours après l’offensive menée par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui a permis de mettre hors d’état de nuire les Groupes Armés Terroristes qui ont perpétré ladite attaque.

Aussi, le Gouverneur saisit l’occasion une fois de plus pour inviter les populations locales à faire corps avec les FDS et s’enrôler comme Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) afin de participer à la défense de leurs localités respectives », a indiqué le Lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho, dans un communiqué en date du 8 avril 2023.

Agence d’information du Burkina

« Le cinéma burkinabè (est présent) dans presque tous les grands festivals de catégorie A » (responsable)

Burkina-Culture-Cinéma-FESPACO-Bilan-Interview

« Le cinéma burkinabè (est présent) dans presque tous les grands festivals de catégorie A » (responsable)

Ouagadougou, 8 avril 2023 (AIB)-Le délégué général du FESPACO Moussa Alex Sawadogo a indiqué vendredi dans le quotidien Sidwaya qu’«aujourd’hui, quand nous essayons de regarder sur le plan international, nous voyons la présence du cinéma burkinabè dans presque tous les grands festivals de catégorie A ».

« Par exemple, nous avons eu récemment au festival de Rotterdam, un des grands festivals du cinéma de catégorie A, le film de Salam Zampaligré : Le taxi, le cinéma et moi. Avec le même film, il a remporté le prix du meilleur film documentaire au festival de Louxor, en Egypte », a souligné vendredi, le délégué général du FESPACO Moussa Alex Sawadogo.

Le délégué général s’exprimait au cours d’une interview bilan parue ce vendredi dans le quotidien public Sidwaya. Il a relevé la place importante qu’occupe le cinéma burkinabè sur le plan international.

« Nous avons également le film de Apolline Traoré, Sira qui a remporté le prix du public à la Berlinale en Allemagne qui est le deuxième ou troisième plus grand festival du monde. C’est le premier film africain à l’avoir remporté », a fait savoir M. Sawadogo.

La réalisatrice burkinabè Apolline Traoré présentant son Etalon d’argent au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré

Selon lui, « si l’on regarde au niveau de la présence, les films burkinabè sont présents aux grands rendez-vous et y honorent le cinéma africain ». « Je pense qu’il faut voir la présence du cinéma d’Afrique au lieu de se cantonner au niveau du Burkina », a-t-il noté.

Le seul souci, selon lui, c’«est qu’on ne juge le cinéma burkinabè qu’à travers le FESPACO et cela est dangereux ». Il pense plutôt « qu’on doit aller au-delà de cela ».

« C’est vrai que le FESPACO est le miroir, la vitrine. C’est là où on veut être, mais essayons d’aller plus loin que le FESPACO pour pouvoir jauger la présence, la dynamique et la force de créativité des Burkinabè », a-t-il conseillé.

Au-delà de cela, a-t-il poursuivi, « cette dynamique pourra se renforcer si on essaie de revoir la structuration, parce que l’Etalon d’or de Yennenga s’acquiert, c’est une lutte. C’est une cinquantaine d’Etats qui luttent pour un Etalon et pour pouvoir y arriver aussi, on doit se donner les voies et les moyens ».

Moussa Alex Sawadogo a pris « l’exemple du Sénégal, bien que Sembène Ousmane soit Sénégalais et cofondateur du FESPACO, le pays de la Téranga n’a commencé à remporter l’Etalon d’or de Yennenga qu’aux dernières années et encore la même personne, Alain Gomis ».

Le réalisateur burkinabè Salam Zampaligré a remporté plusieurs prix avec son film « Le taxi, le cinéma et moi »

« Vous voyez qu’ils se sont donnés les moyens pour y arriver. Mais comment sont-ils arrivés ? C’est la structuration, le rapport entre le ministère de tutelle et les professionnels pour pouvoir trouver une forme de financement de films, d’organisation du secteur pour y parvenir », a-t-il fait savoir.

Pour le Délégué général, « les professionnels ne doivent pas attendre l’approche du FESPACO pour mettre la pression sur le ministère afin d’obtenir un fonds d’un milliard ou un milliard 500 millions F CFA du chef de l’Etat ».

Il ne croit pas que c’est comme cela qu’on va y arriver. « Je pense que si on veut avoir l’Etalon de Yennenga en février ou mars 2025, c’est maintenant qu’il faut commencer à se préparer ».

Moussa Alexandre Sawadogo a informé que sur les 51 nations, y compris la diaspora qui étaient présentes à cette édition du FESPACO, le pays le plus représenté en matière de productions cinématographiques était le Burkina Faso.

« Nous avons reçu plus de 80 films. Nous en avons sélectionné plus de 31. (…) Ce n’est pas parce que c’est le Burkina, c’est par rapport à la qualité ; même, si à l’arrivée, le maillot jaune n’est pas revenu au Burkina. Mais, il faut aller au-delà. Nous regardons la qualité, la force, la dynamique du cinéma burkinabè », a-t-il recommandé.

La 28ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou s’est déroulée du 25 février au 4 mars 2023 sous le thème « Cinémas d’ Afrique et culture de la paix ».

L’Étalon d’or de Yennenga a été remporté par le réalisateur tunisien Youssef Chebbi avec son film Ashkal et l’Etalon d’argent par le film Sira de la burkinabè Apolline Traoré.

Pour Alex Moussa Sawadogo, Apolline Traoré a amplement mérité son prix. « Sira  est un film de qualité. Apolline Traoré est une réalisatrice très dynamique, très créative, qui arrive à travailler en parfaite symbiose avec ses acteurs, ses techniciens », a-t-il souligné.

« Elle s’est donné les moyens, bien vrai que ses moyens étaient limités. Aller jusqu’en Mauritanie pour tourner a probablement doublé son budget… Elle mérite », a-t-il aussi affirmé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Khalil Hachimi Idrissi, Le Gargantua du verbe

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Khalil Hachimi Idrissi, Le Gargantua du verbe

Rabat, 8 avril 2023 (MAP)- Khalil Hachimi Idrissi, le directeur général de la MAP, qui s’est éteint ce samedi à Rabat à l’âge de 67 ans des suites d’une longue maladie, était un professionnel reconnu et un orfèvre des mots.

L’Ombudsman de la MAP, Driss Ajbali, lui avait consacré, de son vivant, un portrait taillé dans les longues années de leur compagnonnage.

La MAP diffuse ce portrait, qui avait été publié dans le livre sur « Les figures de la presse marocaine » :

En voici le texte

«Le Gargantua du verbe

Plus qu’un acronyme, KHI est une signature. Et un style. Sans que jamais ne soit atrophié le sens, sa plume peut ligoter une pensée, avec un art consommé de la concision. C’est éclair et clair. Pour se détendre, en ses temps perdus, il chevauche la poésie, son refuge, son tabernacle. Un territoire où le mot peut être abondant et débridé. Il y a dans le personnage l’homme, le journaliste et le commis de l’État.

KHI est né, à Casablanca, en août 1956, dans un quartier imprégné par l’esprit de la résistance au colon, à commencer par le nom, Derb Sultan. Son père, avec une carrière avérée de résistant, fut l’un des pionniers de la radio marocaine. C’est dire que son enfance dans une famille imbibée par les arts, les médias, est propice pour la vocation. Le jeune KHI a connu le Casablanca, en noir et blanc, comme dans le film éponyme. La ville avait à l’époque de l’allure d’un Humphrey Bogart et la grâce d’une Ingrid Bergman.

Après le baccalauréat philo-lettres en poche, direction Paris. Dans cette ville cosmopolite, à laquelle il demeure, encore aujourd’hui, très attaché, il découvrira deux choses structurantes: la prise de conscience de son arabité, avec tout ce que cela implique comme rattrapage nécessaire et d’effort pour se débarrasser des idées reçues. La seconde, impérieuse, l’esprit des philosophes des lumières lui fit prendre conscience qu’en dehors de l’humanisme et des idées de progrès, la marche du monde ne peut être qu’entravée. Solidement formé, avec un diplômé de 3ème cycle, en Géographie à la Sorbonne et une maîtrise en urbanisme, il aurait pu faire carrière en France. Attaché à la nation, c’est vers le Maroc qu’il se retournera.

C’est là que se révélera le grand journaliste. KHI, comme s’il voulait être sur les pas de son père, avait déjà tâté une carrière professionnelle dans la radio. Il avait, avec d’autres, accompagné la libération des ondes, après l’élection de François Mitterrand ainsi que les combats fondateurs liés à l’intégration et la diversité. Mais c’est au Maroc, qu’il sera l’un des pionniers d’un nouveau journalisme. Dans ces débuts 1990, il sera, avec Mohamed Selhami, l’un de ceux qui creuseront les premiers sillons d’une presse privée professionnelle. Avec l’épopée de Maroc-Hebdo, il sera de ces nouvelles plumes qui écriront les remarquables pages d’un Maroc qui testait, des bouts des lèvres, les saveurs du pluralisme et de la Liberté.

Bientôt, avec les années 2000, il sera son propre patron, avec Aujourd’hui le Maroc qu’il fondera grâce à un tour de table de personnalités qui lui faisaient confiance. Un journal bien utile. Son credo, accompagner le nouveau règne. KHI deviendra ainsi l’un des rares journalistes qui a su concilier la maîtrise de la production des contenus dans leur diversité avec les contraintes de la gestion d’une entreprise de presse. Un manager de presse singulier et complet. Enfin, il y a le commis de l’État d’aujourd’hui. Celui de la MAP. Avec une maturité professionnelle, il procédera à une mise à niveau drastique de l’agence. Celle-ci, sous sa responsabilité, passera de l’horizontalité peu productive à une verticalité professionnelle féconde, diversifiée et multisupports.

Son temps libre est partagé entre sa fonction de past-Gouverneur du District 416 Maroc du Lions Clubs International Maroc et les Compagnons de Gutenberg dont il est Grand Officier et Président. Amateur de golf, toujours tiré à quatre épingles, bonne fourchette, KHI, père de 2 enfants, avale la vie comme il dévore les livres».

Agence marocaine de presse (MAP)

Maroc : Décès du DG de l’Agence marocaine de presse (MAP), Khalil Hachimi Idrissi

Maroc-Médias-MAP-Décès-Responsable

Maroc : Décès du DG de l’Agence marocaine de presse (MAP), Khalil Hachimi Idrissi

Rabat, 08 avril 2023 (AIB)- Le Directeur général de l’Agence marocaine de presse (MAP), Khalil Hachimi Idrissi, est décédé, samedi matin à Rabat, à l’âge de 67 ans, des suites d’une longue maladie.

Feu Khalil Hachimi sera inhumé dimanche après la prière d’addohr au cimetière Achouhada à Rabat.

Né le 14 août 1956 à Casablanca, feu Khalil Hachimi s’est très tôt engagé dans le développement des médias et a été, au début des années quatre-vingt, l’un des acteurs de la création et du développement de la communication interculturelle et communautaire en France où il a collaboré dans plusieurs stations de Radio.

Diplômé du 3e cycle de l’institut de géographie de l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne, il a été chroniqueur, grand reporter puis Rédacteur en chef pendant de nombreuses années de l’hebdomadaire « Maroc Hebdo international » avant de créer, en l’an 2000, « Aujourd’hui Le Maroc », un quotidien francophone généraliste.

En 2007, il a été Président du jury du grand Prix national de la presse avant d’être élu, en 2008, président de la FMEJ (Fédération marocaine des éditeurs de journaux), un poste auquel il a été réélu en 2011.

Feu Khalil Hachimi Idrissi compte à son actif plusieurs publications dont les « Billets Bleus » chroniques marocaines 1994-2000.

En 2011, il a été nommé par SM le Roi Mohammed VI, Directeur général de la MAP.

Durant l’ère Khalil Hachimi, l’Agence marocaine de presse a connu un grand essor en devenant un pôle public d’informations.

Sous la direction de Feu Khalil Hachimi Idrissi, l’Agence marocaine de presse (MAP) a signé, une convention de partenariat avec l’Agence d’information du Burkina (AIB) le vendredi 27 novembre 2015 à Rabat, au Maroc.

Agence d’information du Burkina

L’attribution de l’Etalon d’Or 2023 au film Ashkal, « c’est une bonne leçon pour la Tunisie » (responsable)

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L’attribution de l’Etalon d’Or 2023 au film Ashkal, « c’est une bonne leçon pour la Tunisie » (responsable)

Ouagadougou, 8 avril 2023 (AIB)-L’attribution de l’Etalon d’Or 2023 au film tunisien Ashkal, dans une période où les étrangers sont chassés de ce pays, « est une bonne leçon » donnée à la Tunisie a estimé vendredi, le délégué général du FESPACO Moussa Alex Sawadogo.

« Quand j’ai vu les résultats (du palmarès officiel de la 28è édition du FESPACO), je me suis dit que voici un jury qui a également fait son travail. Un jury composé de créateurs, cinéastes et d’artistes qui ne se sont pas laissés emporter par cette vague de délibération populaire. Il s’est mis au-dessus du politique et de la mêlée. Et c’est une bonne leçon pour la Tunisie », a souligné le délégué général Moussa Alex Sawadogo.

Le délégué général s’exprimait au cours d’une interview bilan parue ce vendredi dans le quotidien public Sidwaya.

L’interview a porté sur l’organisation de la 28ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui a eu lieu du 25 février au 4 mars 2023 sous le thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ».

L’Étalon d’or de Yennenga 2023 a été remporté le samedi 4 mars dernier à Ouagadougou par le réalisateur tunisien Youssef Chebbi avec son film Ashkal.

Le couronnement est intervenu près de deux semaines après un discours du président tunisien, Kaïs Saïed, le mardi 21 février stipulant que la venue de migrants subsahariens dans son pays relèverait d’un complot visant à affaiblir l’identité arabo-islamique en Tunisie.

Le délégué général du FESPACO Moussa Alex Sawadogo

Selon le délégué général Moussa Alex Sawadogo, la Tunisie « reconnaitra désormais que le Burkina Faso est un pays attaché à la qualité, aux valeurs humaines, morales, etc. ». « C’est cela aussi la force des créateurs, celle de toujours anticiper », a-t-il noté.

« Une belle leçon pour la Tunisie. Nous avons montré qu’au Burkina, en Afrique subsaharienne, nous sommes au-delà de tout cela. Mais, je crois qu’artistiquement aussi, le film Ashkal, je prends la position du jury, a mérité son prix », a-t-il souligné.

Le discours du président Kaïs Saïed a semé l’émoi, en Tunisie et à l’étranger. Il a été suivi par une vague d’agressions contre les populations subsahariennes obligeant les gouvernements à organiser des convois de rapatriement de leurs concitoyens.

Ils sont 64 citoyens Burkinabè qui vivaient en Tunisie qui ont regagné Ouagadougou le mercredi 15 mars 2023, à bord d’un vol spécial affrété par le Gouvernement du Burkina Faso.

L’Etalon d’argent 2023 a lui été remporté par le film Sira de la burkinabè Apolline Traoré. Pour Moussa Alex Sawadogo, le cinéma est un brassage et un territoire.

« Un territoire en ce sens que c’est la fusion de plusieurs pays. C’est la puissance de plusieurs nationalités qui crée un film. Quand vous prenez par exemple  Sira, d’Apolline Traoré, notamment la composition de ceux qui y ont travaillé, il y a plus de cinq ou six voix, dix nationalités. Donc le cinéma est un territoire et ceux qui organisent ce festival doivent être au-dessus de ce territoire », a-t-il fait savoir.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Sud quotidien

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