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Burkina: L’Observateur Paalga offre des vivres et des kits d’hygiènes 

Burkina: L’Observateur Paalga offre des vivres et des kits d’hygiènes 

 

Ouagadougou, 27 mai 2023(AIB)-L’Observateur Paalga à l’occasion de ces 50 ans, a offert samedi à Ouagadougou, 212 sacs de 25kg de riz, 716 boules de savons et des effets d’habillements à plus de 200 ménages vulnérables dont des déplacés internes.

 

Le don est composé «du riz, du savons parce que l’hygiène corporelle compte beaucoup. Il y a également des effets d’habillement parce que généralement ces personnes déplacées internes ont fui leurs foyers sans rien. Donc certains sont arrivés avec le seul habit qu’ils portaient. Donc c’est très important qu’on puisse leur apporter de quoi se vêtir convenablement », a indiqué le coordonnateur de L’Observateur Paalga, Robert Ouédraogo.

 

Pour M. Ouédraogo, le don vient pour marquer l’anniversaire du quotidien privé qui a eu lieu dans un contexte de crise humanitaire sans précèdent.

 

Pour lui, il s’agit d’un geste de solidarité parce que le temps l’exige.

 

Selon Robert Ouédraogo, le doyen des quotidiens privés du Burkina ne pouvait rester insensible face à ce « drame humain national ». « Ce sont nos frères et nous ne pouvons pas les laisser dans le désarroi », a-t-il insisté.

 

« Cette opération vise à répondre à l’appel à la solidarité lancé par l’Etat pour faire face à la crise humanitaire. Elle vise également à alléger la souffrance de ces ménages vulnérables en leur donnant un kit alimentaire et aider ces déplacés à assurer leur hygiène par le don de savon, symbole de dignité », a souligné Robert Ouédraogo.

 

« C’est un sentiment de soulagement en ce sens que nous avons lancé et nous continuons de lancer l’appel de solidarité nationale et internationale en faveur de la prise en charge de ces populations en détresse », a indiqué le représentant du ministre en charge de l’Action humanitaire, Boureima De Salam Ouédraogo.

 

Le journal L’Observation Paalga est le premier quotidien privé du Burkina Faso.

 

Il a été fondé le 28 mai 1973. Les activités marquant la célébration du jubilé d’argent du doyen des quotidiens privés burkinabè a débuté mardi par un colloque.

 

En rappel, depuis 2015 le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes entrainant des centaines de morts et des déplacement massifs de population.

Agence d’information du Burkina

MAO/dnk/ata

Gayéri : la population de Gayéri manifeste son soutien à la Transition et à l’effort de paix

Gayéri : la population de Gayéri manifeste son soutien à la Transition et à l’effort de paix

Gayéri, le 27 mai 2023 (AIB)-La population de Gayéri s’est mobilisée pour manifester son soutien à la Transition et à l’effort de paix.

Dans la matin du samedi 27 mai 2023, la population de Gayéri dans la province de la Komondjari est sortie massivement pour manifester son soutien au président de la Transition Ibrahim TRAORE dans sa lutte pour la reconquête du territoire nationale, en proie aux menaces terroristes.

 

Pour concrétiser ce soutien, la cellule de veille de la Komondjari a initié une collecte volontaire au sein de la population de Gayéri en vue de participer à l’effort de paix.

 

Au total, une somme de 1 million 405 mille 475 FCFA a été mobilisée dont 1 million 145 mille 975 FCFA sur place et 259 mille 500FCFA de la part des déplacés résidant à Fada N’Gourma.

Agence d’information du Burkina

La population de Dori manifeste sa reconnaissance aux Forces combattantes et interpelle

La population de Dori manifeste sa reconnaissance aux Forces combattantes et interpelle

Dori, (AIB)-Le Mouvement D27 a organisé une manifestation de soutien et de reconnaissance aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la matinée du samedi 27 mai 2023 à Dori, chef-lieu de la région du Sahel. Les populations ont aussi soumis des doléances aux autorités pour l’amélioration de la situation sécuritaire.

Dès 8 heures, le rond-point Arba Hama Diallo a commencé à se remplir de monde composé de femmes, jeunes, hommes et mêmes de personnes âgées. Chacun tenait soit un drapeau burkinabè soit un drapeau russe ou encore une pancarte avec des messages de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et au président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

A travers cet acte, les populations de Dori ont répondu à l’appel du Mouvement D27 et se sont retrouvées au rond-point Arba Hama Diallo pour manifester leur soutien et reconnaissance aux FDS et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la matinée du samedi 27 mai 2023.

A en croire le secrétaire général du Mouvement D27 Abdoul-Aziz Dicko, il était crucial de rendre un vibrant hommage aux vaillants FDS et VDP qui nuits et jours ne ménagent aucun effort pour sécuriser le territoire burkinabè.

«Ces derniers temps, certaines personnes veulent surfer sur certains événements tragiques pour discréditer les efforts de nos FDS, dirigeants et parfois allant jusqu’à s’en prendre physiquement à nos leaders communautaires. Ces forces du mal sont internes et externes. Et nous ne devons en aucun cas permettre à qui que ce soit de nous détruire en semant la division et le chaos dans notre pays », a-t-il lancé aux manifestants.

A cet effet, M Dicko a estimé que la mission à accomplir est de défendre la patrie.  Pour ce faire, il a cité le médecin psychiatre, essayiste et combattant anticolonialiste martiniquais Frantz Fanon en ces termes « Caque génération doit dans une relative opacité, affronter sa mission : la remplir ou la trahir ».

 En guise de réponse, le secrétaire général du Mouvement D27 a fait savoir que « si certains, en manque d’amour et au nom de leurs intérêts égoïstes sont prêts à trahir, nous camarades patriotes, avons le devoir de la remplir. La remplir vaillamment afin que nos enfants et nos petits enfants puissent vivre sur la patrie de leurs ancêtres en toute sérénité et dignité ».

 Pour atteindre cet objectif, il a demandé aux populations de rester mobilisées, soudées autour du seul combat qui vaille la peine d’être mené, celui de la lutte pour la souveraineté du Burkina Faso.

Autrement dit, il a demandé et souhaité le renforcement de la confiance entre les populations elles d’abord, ensuite entre celles-ci et les FDS, VDP ainsi que les autorités. Pour lui, la confiance entre des différentes entités, garantira le retour de la paix et de la stabilité au Pays des Hommes Intègres.

                                             Connaitre l’ennemi

Face à une foule mobilisée en dépit du soleil ardent, Abdoul-Aziz Dicko a en outre dit aux manifestants de connaitre leur ennemi.  De son avis, l’ennemi n’est ni peulh, ni mossi, ni foulsé, ni bobo, ni gouroussi, ni tamatcket, ni gourmantché, ni ce berger, l’autre en turban, encore moins le soldat ou ce volontaire animé de bravoure et d’amour pour patrie. « Notre seul ennemi, c’est ce terroriste qui arme à la main, veut déstabiliser notre pays et attaque sans distinction toutes les communautés ethniques et religieuses », a précisé le secrétaire général du Mouvement D27.

Il a saisi l’occasion pour faire des doléances qui se résument en 11 points à l’endroit des plus hautes autorités du Burkina Faso.

Il a cité entre autres la réouverture et la sécurisation de RN3, la restauration et la stabilisation de l’électricité dans les villes de la région du Sahel, la disponibilité des hydrocarbures au profit des populations, la bonne collaboration civilo-militaire, la dotation de l’ONEA de matériels adéquats et la dotation en équipements de qualité des FDS et des VDP.

A l’adresse du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, Abdoul-Aziz Dicko a confié que le Mouvement ainsi que les populations sorties nombreuses demeurent à ses côtés, et aux côtés de tous les hommes et toutes les femmes qui luttent pour sauver le Burkina Faso.

«Aucun Etat, aucun individu aussi cynique soit-il ne pourra nous décourager. Même pas ces puissances et leurs supporters. Nous avons engagé la marche radieuse de notre nation et rien ne pourra l’entraver. Cette insécurité sera vaincue et nous faisons confiance à nos vaillants combattants FDS et VDP que nous soutenons » a conclu le secrétaire du Mouvement D27.

Agence d’information du Burkina

SN/ata

 

 

Activisme et veille citoyenne : 30 jeunes formés en mobil journalisme au Zondoma

Activisme et veille citoyenne : 30 jeunes formés en mobil journalisme au Zondoma

Gourcy, (AIB)- du 23 au 25 mai 2023 à Gourcy, l’Association Monde Rural (AMR) a outillé  30 jeunes de la Région du Nord en mobil journalisme.

Avec l’accompagnement de l’ONG Belge Broderlijk Delen, l’Association Monde Rural (AMR) met en œuvre le projet dénommé  »Promotion des systèmes alimentaires durables et de la participation citoyenne des femmes et des jeunes pour une gouvernance transparente et inclusive dans la région du Nord ».

C’est donc dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet  issu du programme  »Yooab laada » en langue mooré que s’est déroulé le renforcement de capacité des jeunes en mobil journalisme (mojo) tenu au siège de l’ AMR à Gourcy du 23 au 25 mai 2023.

S’adressant aux participants à l’ouverture de la session, le coordonnateur national de l’AMR Amadou Wangré les  a exhortés  à une attention soutenue afin de bien assimiler les différentes séquences qui seront enseignées.

 »Au terme de cette activité, vous aurez entre vos mains un outil d’interpellation, de dénonciation et de sensibilisation avec lequel vous pourrez faire changer positivement les choses dans votre environnement  » a t-il indiqué.

Le kit mojo, les techniques de prise de vue, le choix des sujets de reportage, ont été abordés dans un premier temps, suivis des reportages proprement dits que chaque apprenant a réalisé sur un sujet de son choix à l’aide de son smartphone.

Les exercices de montage des productions sont venus en dernier ressort sous la supervision des facilitateurs Bertille Koanda/Zoungrana et Ouahabou Ouédraogo.

Tout en témoignant leur satisfaction et leur reconnaissance à L’AMR pour avoir initié cette session, les participants ont pris l’engagement en fin de session, d’investir les connaissances acquises en vue de produire et diffuser des vidéos de qualité.

Venus des provinces du Passoré, du Yatenga et du Zondoma,  ils ont  été sélectionnés principalement à travers  des structures de jeunesse et des coordinations provinciales de l’AMR.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE

AIB-ZONDOMA

La caisse populaire de Kongoussi fait don d’un forage aux PDI

1. Le secrétaire générale de la province et les responsables de la caisse populaire ravitaillant les femmes en eau du forage.

La caisse populaire de Kongoussi fait don d’un forage au profit des PDI

 Kongoussi, 27 mai 2023 (AIB)-La Caisse populaire de Kongoussi a offert un forage équipé aux personnes déplacées internes de Kongoussi le 26 mai 2023 dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de la faîtière. La cérémonie de remise a été présidée par le secrétaire général de la province du Bam, Karim Ouédraogo, représentant le haut-commissaire du Bam.

C’est un forage équipé de deux bornes fontaine et d’un château d’eau de 10 mille litres que la caisse populaire a réalisé au profit des PDI dans le cadre de la commémoration du 50e anniversaire de l’institution.

Le forage  est  implanté à Bolga, sis au secteur 2 de la ville de Kongoussi. Le coût total de la réalisation est de 6 millions 734  mille francs CFA.

Selon le directeur de la caisse populaire de Kongoussi, Saïdou Pilabré, l’objectif poursuivi par son institution, c’est de soulager les nombreuses personnes qui vivent dans la zone en les approvisionnant en eau potable.

1. Les autorités inaugurant officiellement le forage.

«A Kongoussi, le problème d’eau se pose avec acuité surtout dans la zone de Bolga. Et avec l’arrivée massive des populations déplacées, la situation s’est encore aggravée. C’est pourquoi avec le conseil d’administration, nous avons décidé de faire ce forage pour la commune au profit des personnes déplacées internes», a-t-il expliqué.

Le représentant du president de la délégation spéciale Vincent Ouédraogo a témoigné  sa gratitude aux responsables de la  caisse populaire.

Pour lui, la réalisation de cette infrastructure hydraulique permettra à la commune de Kongoussi de résorber le besoin d’eau potable dans cette partie du  secteur 2 de la ville. Il a aussi invité les bénéficiaires directs a en faire un bon usage, tout en veuillant à son bon entretien.

Le représentant  des bénéficiaires  Idrissa Ouédraogo a remercié la caisse populaire pour avoir  soulagé leur peine en matière d’accès à l’eau potable.

Pour lui, toutes les dispositions seront prises pour bien entretenir le forage.

«Nous sommes plus que soulagés d’aujourd’hui. Le problème d’eau nous fatiguait beaucoup. Chaque jour, nos épouses et nos enfants parcouraient une certaine distance pour se procurer de ce liquide vital. Mais avec la réalisation de ce forage, nos peines sont finies», a témoigné monsieur Ouédraogo.

En rappel, la crise sécuritaire a occasionné de nombreux  mouvements des populations vers le chef-lieu de la province qui est Kongoussi,  accentuant du même coup les besoins essentiels de base.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Sécurité dans la région de l’Est : le Capitaine Ibrahim TRAORE exhorte les forces combattantes à changer de paradigme

Sécurité dans la région de l’Est : le Capitaine Ibrahim TRAORE exhorte les forces combattantes à changer de paradigme

 

(Fada N’Gourma, 27 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Chef suprême des armées, a rencontré ce samedi au sein du 34e Régiment interarmes de Fada N’Gourma (RIA), l’ensemble des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la région de l’Est. Le Chef de l’Etat a salué l’engagement de toutes les forces combattantes et appelé à un changement de paradigme.

 

« Nous avons tenu à venir prendre la chaleur, vous voir et vous dire bonjour. Nous savons ce que vous vivez, nous savons ce qui se passe dans cette région et nous savons tout le travail que vous abattez. Nous venons aussi pour vous inviter à changer de dynamique, à pouvoir mieux vous adapter parce que le contexte a changé », a indiqué le Capitaine Ibrahim TRAORE à l’ensemble des FDS et VDP rassemblés au carré d’armes du 34e RIA pour l’écouter.

Pour le Chef suprême des armées, la zone de l’Est est vaste et compliquée avec des forêts, un relief fait de montagnes par endroit qui rendent le terrain difficile. C’est pourquoi, il a invité le commandement à créer un nouveau mode de combat pour s’adapter au terrain.

 

« Il faut qu’on crée notre guerre en changeant notre manière de faire, notre stratégie de combat en intégrant des innovations (…). Nous devons aller au-delà de ce que nous avons appris à l’école, pour utiliser nos intelligences et faire la guerre », a indiqué le Président de la Transition aux forces combattantes.

Il s’agit, selon lui, de développer des nouvelles techniques, adapter l’équipement au terrain, sortir des sentiers battus pour prendre le dessus sur l’ennemi et cela doit faire appel à toutes les intelligences au sein de l’armée, du militaire de rang à l’officier. En outre le Chef de l’Etat a invité le commandement à bien intégrer les VDP dans le dispositif et travailler avec eux dans une bonne ambiance.

 

Pour accompagner la dynamique engagée sur le terrain, le Capitaine Ibrahim TRAORE a rassuré les forces combattantes que des mesures sont prises dans ce sens. Il s’agit des recrutements massifs pour renforcer les effectifs et l’acquisition d’équipements performants pour augmenter les capacités opérationnelles des combattants au sol et du vecteur aérien.

« Nous étions sur un itinéraire qui ne nous permettait pas de changer de donne ou d’évoluer en termes d’équipements. Aujourd’hui, nous n’avons plus de problèmes pour acquérir un certain type d’équipements », a ajouté le Chef de l’Etat, pour qui toutes ces dotations, fruit du sacrifice du peuple, doivent être utilisées à bon escient.

 

Il a informé les forces combattantes que des dispositions sont prises pour la prise en charge des blessés de guerre, des veuves et orphelins des combattants (FDS et VDP) tombés au front avec la création d’une agence. « Lorsque les gens partent au combat et qu’ils sont blessés, et après ils sont abandonnés, ça fait mal et cela ne donne pas le moral à ceux qui sont sur le terrain en train de combattre », a reconnu le Chef suprême des armées.

 

Les FDS et les VDP de la région de l’Est ont souhaité entre autres une opération spéciale pour la région de l’Est, l’amélioration de leur dotation en équipement et la prise en charge de leur santé. En guise de réponse, le Chef de l’Etat a soutenu que tout est mis en œuvre pour que cette région retrouve son lustre d’antan.

 

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Lutte antiterroriste : Le Burkina interpelle le président Bazoum sur la sous-traitance de la sécurité du Niger

Lutte antiterroriste : Le Burkina interpelle le président Bazoum sur la sous-traitance de la sécurité du Niger

 

Ouagadougou, 27 mai 2023(AIB)-En réaction aux critiques de Mohamed Bazoum sur sa stratégie anti-terroriste, le Burkina Faso a estimé samedi, que le président nigérien manque de vision, en pensant que des soldats venus de l’Occident vont se sacrifier gratuitement pour sauver son pays.

 

«Confier cette guerre à des armées venues des contrées lointaines, c’est avoir une courte vue en pensant que des soldats vont quitter l’Occident et venir se sacrifier de façon désintéressée pour le destin de nos pays. Mais visiblement, le président nigérien a fait l’option de confier son pays et le destin de son combat engagé à des pays étrangers», a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

 

Le ministre réagissait aux propos du président du Niger Mohamed Bazoum qui a dit à Jeune Afrique, que les terroristes sont plus aguerris que les armées de la sous-région et que c’était une erreur tragique pour le Burkina Faso, d’associer les VDP (civils) à la lutte.

 

«Contrairement au président nigérien, toute la dynamique de la Transition est fondée sur notre conviction intime et profonde que nos vaillantes Forces de défense et de sécurité, que nos vaillants Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), soutenus par le peuple burkinabè dans son ensemble et sous le leadership de son Excellence, le capitaine Ibrahim Traoré, vont relever le défi. Nous allons reconquérir notre territoire. Nous allons ramener la paix par nous-mêmes», a ajouté le ministre Ouédraogo.

 

Aussi, l’autorité burkinabè trouve malheureuse, qu’un chef d’Etat estime que des hordes terroristes sont plus aguerries que «nos armées».

 

«Nous avons le plus profond respect pour l’armée nigérienne qui est une armée vaillante, pour le peuple nigérien qui est un peuple vaillant. Nous avons ici la conviction que ce peuple, que cette armée, contrairement à ce que le président nigérien a dit, est capable par lui-même de relever ce défi historique. Mais comme je l’avais dit, tout le problème : c’est le leadership», a soutenu Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

 

Il pense également que cette interview eu égard au canal utilisé, n’avait d’autres objectifs que de faire plaisir aux pays d’origine des contingents déployés au Niger.

 

Le 26 avril 2023, le Burkina Faso avait déjà recadré le général nigérien, Mahamadou Tarka dit Abou qui a dénigré la stratégie burkinabè de lutte contre le terrorisme.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Frappes concluantes sur des terroristes qui voulaient attaquer Djibo

Burkina : Frappes concluantes sur des terroristes qui voulaient attaquer Djibo

Ouagadougou, 27 mai 2023(AIB)-L’armée burkinabè a mené plusieurs frappes ces 72 dernières heures qui ont permis entre autres, de neutraliser des terroristes qui s’apprêtaient à attaquer la ville de Djibo, a appris l’AIB samedi auprès de sources sécuritaires.

Plusieurs bandes de terroristes s’étaient rassemblées il y a quelques heures au Nord de Djibo, avec pour projet funeste d’attaquer la ville.

Mais grâce aux services de renseignements, leur complot a été découvert.

Les vecteurs aériens ont patienté jusqu’à ce que les malfaiteurs soient au niveau de leur logistique pour les pulvériser.

Les moyens de surveillance ont également suivi durant une nuit jusqu’au lever du jour, un autre groupe terroriste vers Belehede qui avait le même objectif meurtrier.

Les salves envoyées depuis les cieux les ont décimés avec leurs matériels avant qu’ils ne passent à l’action.

Des frappes couronnées de succès ont eu lieu aussi à plusieurs endroits, notamment à Tin Samane dans le Sahel et dans la forêt de Tiogo.

Les Forces de défense et de sécurité ont également livré d’intenses combats qui ont permis de détruire plusieurs sanctuaires terroristes.

Les opérations se poursuivent sur de nombreux théâtres d’opérations, assurent les sources de l’AIB.

Agence d’information du Burkina

NB: Photo d’archive et d’illustration

Le Burkina salue la vaillance de l’armée nigérienne mais déplore le manque de leadership du président Bazoum

Le Burkina salue la vaillance de l’armée nigérienne mais déplore le manque de leadership du président Bazoum

 

Ouagadougou, 27 mai 2023(AIB)-Le Burkina Faso a salué samedi, la vaillance de l’armée nigérienne face aux groupes armés, tout en dénonçant, le manque de leadership du président Mohammed Bazoum qui a préféré «soustraité» la sécurité de son pays avec des «contingents étrangers».

Agence d’information du Burkina

Plus d’information à venir

Le Chef de l’Etat aux Forces vives de la région de l’Est : « Restez engagés, restez mobilisés »

Le Chef de l’Etat aux Forces vives de la région de l’Est : « Restez engagés, restez mobilisés »

 

(Fada, 27 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE a échangé ce samedi en fin de matinée, avec les Forces vives de la région de l’Est, dans le cadre du combat engagé contre le terrorisme et pour le développement endogène de notre pays.

 

Selon le gouverneur de la région, le Colonel Hubert YAMEOGO, par sa présence, « le chef de l’Etat témoigne sa reconnaissance à notre région, à sa résilience ».

Face aux forces vives de la région de l’Est, le chef de l’Etat a décliné sa vision pour un Burkina Faso de paix et de sécurité et sa volonté de changer de paradigme pour mettre notre pays sur la voie du développement.

« Nous ne souhaitons pas continuer de faire ce qu’on a l’habitude de faire et qui ne produit pas », a déclaré le Président de la Transition avec l’ambition de pouvoir industrialiser notre pays pour amorcer le développement endogène du Burkina Faso.

 

La région de l’Est regorge de nombreuses potentialités en termes de ressources agricoles, avec notamment de la tomate dans la province de la Gnagna et du Sésame à Gayéri dans la province de la Komandjari. Et dans sa vision qu’il a partagée avec les Forces vives de la région, le Chef de l’Etat est revenu sur la nécessité de pouvoir transformer ces productions localement pour impulser le développement industriel de notre pays.

Pour ce faire, le Président de la Transition a annoncé le développement dans les meilleurs délais, des projets et programmes au profit de la région de l’Est et du Burkina. «Nous sommes confiants que nous n’avons pas forcément besoin de l’aide de quelqu’un parce que nous pouvons faire beaucoup de choses nous-mêmes », a soutenu le Capitaine Ibrahim TRAORE.

 

Face à l’hydre terroriste qui touche fortement la région de l’Est, le Président de la Transition a insisté sur la nécessité pour les fils et les filles de l’Est, de s’unir et d’être solidaires face à ce fléau qui menace leur région.

« Il est temps qu’on empêche l’ennemi de rentrer dans nos villages », a lancé le Chef de l’Etat. A cet effet, il a appelé les Forces vives à la résistance et à s’organiser « pour faire front contre le terrorisme ».

Aussi, a-t-il annoncé des actions en cours avec notamment la réorganisation des Forces armées nationales, l’acquisition des équipements au profit des FDS et des VDP dans la perspective d’amorcer un autre itinéraire dans le combat contre les groupes armées terroristes. « C’est lorsque notre itinéraire ne plait pas aux terroristes que nous savons que nous sommes sur le bon itinéraire », a rappelé le Président de la Transition.

 

Dans cette guerre déjà engagée, le Président Ibrahim TRAORE a invité les populations à se remobiliser autour des FDS et des VDP pour vaincre les terroristes, car « ils ne peuvent pas vaincre ce peuple (…) on ne négocie pas et on ne négociera pas ».

Tout en saluant les efforts engagés par la Transition dirigée par le Président Ibrahim TRAORE dans la dynamique de la reconquête du territoire et du retour de la paix dans notre pays, les Forces vives de la région de l’Est ont décliné au chef de l’Etat quelques préoccupations. Elles sont essentiellement liées à la situation sécuritaire, au développement des infrastructures, à une meilleure prise en charge des personnes déplacées internes, à la santé, à l’éducation et à l’administration territoriale de la région.

 

Le Chef de l’Etat qui a pris bonne note des différentes préoccupations a souligné que celles qui sont les plus urgentes connaitront un dénouement dans les meilleurs délais.

Il a expliqué sa gratitude à la population de l’Est pour le soutien renouvelé, et a insisté sur la nécessité de cultiver la cohésion sociale et l’unité nationale face au terrorisme. « Restez engagés, restez mobilisés », a-t-il soutenu.

 

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Lutte contre le terrorisme à l’Est : le Chef de l’État enjoint la hiérarchie militaire de maintenir le cap

Lutte contre le terrorisme à l’Est : le Chef de l’État enjoint la hiérarchie militaire de maintenir le cap

 

(Fada, 26 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé, ce vendredi en début de soirée, avec les chefs des différentes composantes des Forces de défense et de sécurité opérant dans la région de l’Est.

 

Les échanges ont porté sur l’engagement des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) face à la situation sécuritaire toujours préoccupante dans la région.

 

Le Président de la Transition a donc décliné de nouvelles orientations pour une meilleure coordination des interventions afin que les efforts des différentes forces combattantes puissent contribuer mieux à la sécurisation de la région et partant du pays tout entier.

 

Le Chef de l’Etat aussi a salué et encouragé la hiérarchie des forces combattantes pour les résultats probants déjà engrangés sur le terrain de la lutte contre l’hydre terroriste.

 

Il a donné des instructions aux chefs des différentes composantes des Forces de Défense et de Sécurité, de maintenir le cap dans l’engagement et la détermination pour la reconquête du territoire national.

 

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina : Le Complexe scolaire les Joyeux enfants du Burkina célèbre ses meilleurs élèves

Burkina -Education- Promotion-Excellence

Burkina : Le Complexe scolaire les Joyeux enfants du Burkina célèbre ses meilleurs élèves

Ouagadougou, 27 mai 2023 (AIB)-Le complexe scolaire les Joyeux enfants du Burkina en partenariat avec l’Association aide aux orphelins, personnes vulnérables et veuves (2AOP2V) a organisé, le vendredi à l’occasion de la clôture de son année scolaire 2022-2023, une journée d’excellence pour ses meilleurs élèves.

« Cette journée vise à primer les trois meilleurs élèves de chaque classe. Les prix sont composés de vélo et de kits scolaires », a renseigné le proviseur du complexe scolaire Joyeux enfants du Burkina, Salifou Leguema.

M. Leguema s’exprimait, ce vendredi lors de la journée d’excellence du Complexe scolaire les Joyeux enfants du Burkina, situé à Polesgo au secteur 20 dans l’arrondissement 4 de la commune de Ouagadougou.

Le parrain de la cérémonie, par ailleurs fondateur de l’Institut supérieur de technologie (IST), Dr Issa Compaoré a déclaré que « cette journée est importante parce que c’est une façon de cultiver l’excellence ». « Nous voulons donner à nos enfants l’envie de se dépasser, ils sont la pépinière de notre avenir », a-t-il affirmé.

Le parrain de la cérémonie, par ailleurs fondateur de l’Institut supérieur de technologie (IST), Dr Issa Compaoré

« Il faudrait que ceux qui travaillent  puissent être récompensés, cela va susciter les autres qui ne vont pas recevoir de récompenses aujourd’hui à mieux travailler», a soutenu le représentant de la directrice générale de l’accès à l’éducation formelle du MENA /PNL, Souleymane Ouédraogo.

Le représentant de la directrice générale de l’accès à l’éducation formelle du MENA /PNL, Souleymane Ouédraogo

M. Ouédraogo a salué l’initiative et suggéré l’introduction de l’enseignement technique, professionnel et agricole pour qu’à la sortie de ces écoles, les enfants puissent faire quelque chose de leurs doigts.

Ella Ouédraogo, âgée de 14 ans et en classe de 4e, est la première de sa classe. « Je suis très contente d’avoir reçu un vélo et des kits scolaires et je remercie du fond du cœur les promoteurs ».

Ella Ouédraogo, âgée de 14 ans, en classe de 4e et première de sa classe reçoit son prix

Le complexe scolaire les Joyeux enfants du Burkina compte au total 170 élèves pour l’année scolaire 2022-2023, dont 53 élèves composés des orphelins, des enfants vulnérables et des élèves déplacés internes. Ces derniers ont été inscrits gratuitement.

Le fondateur du complexe scolaire des Joyeux enfants du Burkina est Zacharia Adam Kader Sampebgo qui est également l’initiateur de l’Association aide aux orphelins, personnes vulnérables et veuves (2AOP2V).

Agence d’information du Burkina

FT-LM/wis

Burkina : Une soixantaine de journalistes formés pour la promotion du vaccin contre le col de l’utérus

Burkina-Santé-Renforcement-Capacités-Journalises

Burkina : Une soixantaine de journalistes formés pour la promotion du vaccin contre le col de l’utérus

Ouagadougou, 27 mai 2023 (AIB)-La Coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN), en partenariat avec le ministère de la Santé a outillé jeudi, une soixante d’hommes et femmes des médias, afin qu’ils soient des relais dans la communication pour une adhésion de la population, à la vaccination contre le virus du cancer du col de l’utérus (CCU) au Burkina Faso.

« Nous avons pu constater que le gouvernement et les hôpitaux font de grands efforts ; malgré tout ; la mortalité liée au cancer du col de l’utérus (CCU) ne fait que croître », a déclaré le président de la Coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN), Nayi Zongo.

M. Zongo par ailleurs enseignant-chercheur à l’université Joseph Ki-Zerbo a précisé que le meilleur moyen de lutte contre le virus du CCU demeure la prévention qui passe par la vaccination de la population précisément les femmes et les jeunes de 9 à 14 ans.

Le président de la Coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN), Nayi Zongo

Le président de la COBUCAN s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’un atelier de formation initié par sa structure à l’endroit d’une soixantaine de journalistes. Il les a exhortés à être des relais pour que la population adhère au vaccin contre le virus du CCU au Burkina.

Pr Zongo a par ailleurs expliqué que la mortalité liée au CCU a augmenté dans le pays et cela est lié au retard de diagnostic du cancer. De son avis, pour contrer ce retard, il faut sensibiliser les Burkinabè et pour cela, les hommes et femmes des médias constituent un maillon incontournable pour informer la population.

Nayi Zongo a indiqué que les agents sanitaires ont peut-être le savoir scientifique mais c’est la presse qui peut seulement conscientiser la population à faire vacciner leurs femmes et filles dans les centres de santé et les hôpitaux.

Le premier responsable du COBUCAN a fait savoir que les femmes et les jeunes filles peuvent aussi se faire dépister gratuitement des lésions précancéreuses dans les structures sanitaires.

La Secrétaire générale (SG) du ministère de la Santé, Dr Estelle Dabiré/Dembélé

«L’objectif principal de la COBUCAN consiste à sensibiliser la population, à faire des plaidoyers pour que la mortalité par cancer, de façon globale, diminue au Burkina Faso et particulièrement la mortalité liée au CCU », a-t-il soutenu.

La Secrétaire générale (SG) du ministère de la Santé, Dr Estelle Dabiré/Dembélé a souligné que le cancer du col de l’utérus est le type de cancer le plus fréquent chez les femmes au Burkina Faso. Mme Dabiré a donc invité les journalistes à être des relais pour freiner cette maladie, à travers une bonne communication dans leurs différents médias.

Le représentant du ministre en charge de la Communication, Atéridar Galip Somé s’est réjoui de l’organisation de la formation par la COBUCAN, à l’endroit des journalistes sur la question sensible du CCU.

Le représentant du ministre en charge de la Communication, Atéridar Galip Somé

Pour M. Somé, de nombreuses femmes et familles sont endeuillées au quotidien par la maladie qui demeure une préoccupation majeure pour les autorités burkinabè. D’après lui, le CCU n’est pas une fatalité mais plutôt une maladie qu’on peut éviter à travers la prévention qui est le dépistage des femmes et des jeunes filles.

Atéridar Galip Somé a également conseillé les journalistes de bien suivre les communications des experts du domaine, afin de sensibiliser la population dans leurs productions écrites, radiophoniques et télévisuelles

Agence d’information du Burkina

NO/ata/wis 

Burkina : L’Eglise catholique offre sa contribution à l’effort de paix

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Burkina : L’Eglise catholique offre sa contribution à l’effort de paix

Ouagadougou, 26 mai 2023(AIB)-L’Eglise catholique du Burkina a remis vendredi, sa contribution au gouvernement de la Transition, au titre de l’effort de paix, sans pour l’instant dévoiler le montant.

«Les fils et les filles de l’Eglise famille de Dieu  viennent avec une modeste contribution pour participer à la solidarité et à l’effort de Paix », a déclaré le Président du conseil diocésain des Laïcs, Théodore Malgoubri.

Le Cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou, a pour sa part apprécié l’initiative des fidèles catholiques, car selon lui, la paix est le fruit des efforts des hommes.

«Nous accompagnons et bénissons. Merci pour tout ce qui se fait pour que nous puissions retrouver la paix, un Burkina réconcilié dans la justice et la paix véritable et durable et merci à nos laïcs », a indiqué le Cardinal.

Il s’exprimait vendredi à l’Archevêché de Ouagadougou, à l’occasion de la remise de la contribution de l’Eglise catholique à l’effort de paix

Theodore Malgoubri a aussi salué  les multiples efforts du gouvernement de la Transition pour la reconquête du territoire national, pour la paix, la cohésion sociale et la réconciliation nationale.

Il a par ailleurs rassuré les autorités  que l’Eglise catholique ne ménagera aucun effort dans ses prières et dans ses gestes au profit des Forces de défense  et de sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des personnes déplacées internes.

«Nous invitons les autorités politiques, militaires, administratives et civiles, religieuses et coutumières à marcher  main dans la main pour qu’ensemble nous construisions un Burkina Faso de paix», a-t- il ajouté.

Pour le porte-parole du gouvernement, le ministre en charge de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, le geste de l’église catholique réconforte l’ensemble des Burkinabè qui sont engagés dans le combat contre les groupes armées terroristes au Burkina.

«Le montant de ce geste n’a pas été communiqué parce que le plus important c’est le symbole», a dit le ministre.

En rappel, le samedi 20 mai 2023, une journée nationale de jeûne et de prière a été initiée par les autorités sur l’ensemble du territoire national sur une requête des populations pour un retour de la paix.

Agence d’information du Burkina

KSG/no/ata

 

 

 

Centre-sud : Une association sensibilise les élèves sur les questions d’hygiène menstruelle

Des centaines de jeunes élèves ont pris part à l'activité.

Centre-sud : Une association sensibilise les élèves sur les questions d’hygiène menstruelle

Manga (AIB) – L’association ‘’Supprimons La Marge’’ (SUPLAMAR) a organisé, vendredi 26 mai 2023, à Manga (région du Centre-sud), une rencontre d’informations et d’échanges avec des élèves de lycées et collèges sur la santé et l’hygiène menstruelle.

Des exposés de groupes d’élèves, des communications d’agents de santé, des témoignages insolites, des discours interpellateurs d’officiels, des remises des kits d’hygiène…ont rythmé la journée de sensibilisation avec les élèves des lycées et collèges de la ville de Manga (région du Centre-sud).

L’activité, organisée par l’association ‘’Supprimons La Marge’’ (SUPLAMAR), entre dans le cadre de la 4e édition de son projet « Changeons les règles à l’école », après celle de Koudougou (région du Centre-ouest), de Ouagadougou (région du Centre) et de Bobo Dioulasso (Région des Hauts-Bassins).

L’initiative bénéficie de l’accompagnement de l’Ambassade de France au Burkina Faso pour sa mise en œuvre.

Elle se veut « un évènement ludique et de sensibilisation avec les élèves, les encadreurs, les parents d’élèves et le corps médical sur les questions relatives à l’hygiène et à la santé menstruelle », a expliqué la présidente de SUPLAMAR, Rébéka Roxane Lankouandé.

La présidente de SUPLAMAR, Rébéka Roxane Lakouandé, se dit satisfaite des résultats obtenus.

 

A travers le projet, il s’agit surtout de lever les tabous autour des menstrues, de lutter contre la stigmatisation et former sur le cycle menstruel, la santé et l’hygiène menstruelle, a rappelé Rébéka Roxane Lankouandé.

L’innovation majeure dans l’organisation de « Changeons les règles à l’école 2023 », a-t-elle noté, est particulièrement les présentations sur des thèmes en rapport avec les menstrues par les groupes d’élèves.

Dans ces exposés, il ressort en effet que les filles en période de menstrues, en l’occurrence les élèves, sont confrontées à plusieurs difficultés comme la méconnaissance du phénomène, les railleries, le manque de moyens financiers pour l’achat de serviettes hygiéniques et l’absence de toilettes et d’intimité pour les rechanges de protection hygiénique.

Ces difficultés, expliquent les exposants, sont le plus souvent la cause d’absentéisme, de faible performance pendant les cours, d’infections graves et même d’abandon scolaire.

Ils préconisent, donc, la subvention des serviettes hygiéniques pour les filles, l’intégration de la gestion des menstrues dans les programmes d’enseignement et la multiplication des actions de sensibilisation à la bonne gestion des menstrues. Aussi, ils ont salué l’initiative de SUPLAMAR qui participent, selon eux, à   la déconstruction du tabou autour des menstrues.

L’intérêt du projet de l’association pour le changement comportemental vis-à-vis des menstrues a été aussi relevé par la gouverneure du Centre-sud et la Directrice régionale en charge de l’Enseignement secondaire et supérieur du Centre-sud par le biais de leurs représentants.

Les exposés livrés par les élèves ont été l’une des innovations de l’édition 2023 du projet « Changeons les règles à l’école » de SUPLAMAR.

« Nous avons apprécié cette initiative à sa juste valeur et nous nous sommes réjouis que les élèves aient autant d’informations sur la thématique », a confié le représentant de la gouverneure du Centre-sud, Moustapha Konaté.

Le projet « Changeons les règles à l’école » de SUPLAMAR se tient, de coutume, les 28 mai de l’année à l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle mais l’édition de Manga est avancée à deux jours pour des raisons de calendrier, a noté Rébéka Roxane Lankouandé.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

 

 

 

Bazèga/CCP : La gestion des sols et des pesticides au menu des échanges

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Bazèga/CCP : La gestion des sols et des pesticides au menu des échanges

Kombissiri (AIB)- Les membres statutaires du cadre de concertation provincial (CCP) du Bazèga ont échangé le jeudi 25 mai 2023 à Kombissiri, lors leur première session ordinaire, sur La gestion des sols et des pesticides au Bazèga et les changements climatiques.

Le cadre de concertation provincial (CCP) est un cadre de travail, de partage d’informations et de collaboration par excellence. Il se veut être également un cadre réunissant tous les acteurs de développement présents dans la province du Bazèga.

C’est dans cette optique que s’est tenue la première session du CCP Bazèga, présidée par Mme Téné Justine Kientega/Ilboudo haut-commissaire du Bazèga.

A cette première session, les participants ont mené la réflexion sur la gestion des sols et des pesticides dans la province du Bazèga : enjeux et défis pour une agriculture durable et résiliente dans un contexte de crise sécuritaire.

Ils se sont également approprié des notions sur les changements climatiques ainsi que leurs liens entre la pauvreté et la dégradation des sols.

La tenue de cette session est rendue possible grâce à L’ONG « Les Anges de la Nature » qui a saisi cette opportunité pour présenter ses domaines d’interventions.

Pour le représentant du directeur exécutif de l’ONG, Aimé Ouédraogo, l’accompagnement de sa structure au CCP du Bazèga s’explique par le fait que ce cadre est un canal qui permet à l’ONG de faire des plaidoyers et de solliciter le soutien de l’ensemble des forces vives pour l’exécution et la réussite des projets.

Les communications ont été suivies d’échanges, toute chose qui a permis aux participants de poser des questions de compréhension autour des problématiques évoquées.

Ils ont aussi apporté leurs contributions par des suggestions et des commentaires. Au terme des échanges, les membres statutaires ont été sensibilisés sur l’importance de la gestion des sols et les conséquences de l’utilisation des pesticides dans les activités agricoles.

A cet effet, selon le Haut-commissaire de la province, Téné Justine Kientega/Ilboudo, force est de constater que certains producteurs s’adonnent à des mauvaises pratiques dont l’abus des pesticides non homologués menacent la préservation de l’environnement et impactent négativement sur la santé de l’homme.

Les membres du CCP ont pu également cerner à travers les informations reçues, des notions sur les changements climatiques et leurs liens entre la pauvreté et la dégradation de l’environnement.

Agence d’information du Burkina

PT/no/ata

 

 

Yatenga : Une association offre des vivres à 261 femmes et handicapés

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Yatenga : Une association offre des vivres à 261 femmes et handicapés

Ouahigouya, 25 mai 2023 (AIB)- L’Association pour l’aide à l’enfant en détresse au Burkina Faso (AAED), a offert des vivres à 261 personnes déplacées internes et des handicapés. La cérémonie de remise a eu lieu en présence du Secrétaire général de la province (SGP) du Yatenga, Pierre Claver Bansé.

Le don est composé de riz et du maïs. Pour le président de l’association pour l’aide à l’enfant en détresse au Burkina Faso (AAED), l’honorable Sidiki Bélem, ce don va contribuer à soulager les personnes déplacées internes, les handicapés physiques et moteurs.

Selon M. Bélem, le don a été grâce au soutien de son partenaire allemand Wunshtraeume.

Le représentant des bénéficiaires, Abdoulaye Ouarmé, a remercié l’association pour le geste.

Pour le Secrétaire général de la Province du Yatenga, Pierre Claver Bansé, le don répond à l’appel à la solidarité lancé par les autorités de la transition. Il a exhorté les bénéficiaires à en faire bon usage.

Agence d’information du Burkina

PN/Ata/dnk

 

 

 »L’impérialisme s’est basé sur des individus dépourvus d’intelligence » pour semer la guerre au Burkina, Capitaine Traoré

 »L’impérialisme s’est basé sur des individus dépourvus d’intelligence » pour semer la guerre au Burkina, Capitaine Traoré

Fada N’Gourma, 26 mai 2023(AIB)-L’impérialisme s’est basé sur des individus endoctrinés, dépourvus d’intelligence, pour semer la guerre au Burkina Faso, afin d’exploiter à moindre coût, les ressources du pays notamment les importants gisements d’or, a dit vendredi, le président Ibrahim Traoré, invitant la jeunesse à se préparer à mener un combat de longue durée pour s’affranchir.

«Cette guerre, ce n’est pas juste que des gens revendiquent quelque chose. Non! L’impérialisme s’est basé sur des individus dépourvus d’un peu d’intelligence. Ils sont nombreux dans ces groupes armés qui se battent sans savoir pourquoi ils se battent.

Malheureusement ceux-là qui les envoient se battre, ne viennent jamais au combat, parce que leurs familles sont très bien logées quelques parts. Ils sont très bien au frais.

Et ils envoient des innocents qu’ils endoctrinent se faire tuer inutilement», a déclaré vendredi le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.

Ibrahim Traoré s’exprimait à l’université de Fada N’Gourma à quelque 235 km à l’Est de Ouagadougou, où il séjourne pour remonter le moral des troupes engagés contre le terrorisme.

Le chef de l’Etat a expliqué que les terroristes ont conquis les sites d’exploitation artisanale d’or à travers le pays, pour transférer le métal dans des comptoirs à l’étranger (plus de 30 tonnes d’or fraudé en 2022).

« Ces terroristes exploitent l’or et ces mêmes impérialistes qui ont instauré cette guerre, viennent le piller par d’autres canaux moins chers et ils repartent le vendre assez cher.

Ils ne vont jamais vouloir que nous soyons en paix parce que lorsque nous sommes en paix, nous allons commencer à réfléchir développement. Il faut toujours maintenir l’état de guerre et pouvoir continuer à exploiter nos sols », a dit Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat a précisé que l’impérialisme n’est pas une couleur mais un état d’esprit.  De son avis, ses adeptes, «sont là avec nous ici au Burkina et servent bien les intérêts de leurs maitres».

Le capitaine du navire Burkina a exhorté la jeunesse à rester débout et éveillé pour mener ce combat qui s’avère long.

Agence d’information du Burkina

KAK-ATA/ak

Burkina/Effort de paix : Un ex-DG de la LONAB offre 2 tonnes de vivres et une enveloppe de 100.000 FCFA au COPROSUR

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Burkina/Effort de paix : Un ex-DG de la LONAB offre 2 tonnes de vivres et une enveloppe de 100.000 FCFA au COPROSUR

Boulsa le 25 mai 2023, (AIB)- L’Honorable député Zembendé Théodore Sawadogo ex-Directeur général de la Loterie nationale du Burkina (DG/LONAB) a remis le 25 mai 2023 au conseil provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) du Namentenga dans la région du Centre-Nord, 2 tonnes de maïs et une enveloppe de 100.000 FCFA, à Boulsa.

 

Deux tonnes de maïs et une enveloppe de 100.000 FCFA, tel est le soutien que l’Honorable député Zembendé Théodore Sawadogo , ex-DG/LONAB a offert au COPROSUR, comme contribution pour faire face à ses actions de sécurisation de la province et pour également faire face au nombre important de personnes déplacées internes .

« Je suis sensible à la souffrance de mes parents durement confrontés à l’hydre terroriste. C’est pour cela que je viens par cette modeste contribution pour leur exprimer mon soutien », a-t-il indiqué.

Le président du Conseil provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR), Adama Conseiga, a remercié le donateur et lui a rassuré du bon usage du don. Puis, à son tour, il a remis le don au représentant du directeur provincial en charge de l’action humanitaire.

Agence d’information du Burkina

JBD/dnk

 

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