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Burkina : Une soixantaine de journalistes formés pour la promotion du vaccin contre le col de l’utérus
Ouagadougou, 27 mai 2023 (AIB)-La Coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN), en partenariat avec le ministère de la Santé a outillé jeudi, une soixante d’hommes et femmes des médias, afin qu’ils soient des relais dans la communication pour une adhésion de la population, à la vaccination contre le virus du cancer du col de l’utérus (CCU) au Burkina Faso.
« Nous avons pu constater que le gouvernement et les hôpitaux font de grands efforts ; malgré tout ; la mortalité liée au cancer du col de l’utérus (CCU) ne fait que croître », a déclaré le président de la Coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN), Nayi Zongo.
M. Zongo par ailleurs enseignant-chercheur à l’université Joseph Ki-Zerbo a précisé que le meilleur moyen de lutte contre le virus du CCU demeure la prévention qui passe par la vaccination de la population précisément les femmes et les jeunes de 9 à 14 ans.
Le président de la COBUCAN s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’un atelier de formation initié par sa structure à l’endroit d’une soixantaine de journalistes. Il les a exhortés à être des relais pour que la population adhère au vaccin contre le virus du CCU au Burkina.
Pr Zongo a par ailleurs expliqué que la mortalité liée au CCU a augmenté dans le pays et cela est lié au retard de diagnostic du cancer. De son avis, pour contrer ce retard, il faut sensibiliser les Burkinabè et pour cela, les hommes et femmes des médias constituent un maillon incontournable pour informer la population.
Nayi Zongo a indiqué que les agents sanitaires ont peut-être le savoir scientifique mais c’est la presse qui peut seulement conscientiser la population à faire vacciner leurs femmes et filles dans les centres de santé et les hôpitaux.
Le premier responsable du COBUCAN a fait savoir que les femmes et les jeunes filles peuvent aussi se faire dépister gratuitement des lésions précancéreuses dans les structures sanitaires.
«L’objectif principal de la COBUCAN consiste à sensibiliser la population, à faire des plaidoyers pour que la mortalité par cancer, de façon globale, diminue au Burkina Faso et particulièrement la mortalité liée au CCU », a-t-il soutenu.
La Secrétaire générale (SG) du ministère de la Santé, Dr Estelle Dabiré/Dembélé a souligné que le cancer du col de l’utérus est le type de cancer le plus fréquent chez les femmes au Burkina Faso. Mme Dabiré a donc invité les journalistes à être des relais pour freiner cette maladie, à travers une bonne communication dans leurs différents médias.
Le représentant du ministre en charge de la Communication, Atéridar Galip Somé s’est réjoui de l’organisation de la formation par la COBUCAN, à l’endroit des journalistes sur la question sensible du CCU.
Pour M. Somé, de nombreuses femmes et familles sont endeuillées au quotidien par la maladie qui demeure une préoccupation majeure pour les autorités burkinabè. D’après lui, le CCU n’est pas une fatalité mais plutôt une maladie qu’on peut éviter à travers la prévention qui est le dépistage des femmes et des jeunes filles.
Atéridar Galip Somé a également conseillé les journalistes de bien suivre les communications des experts du domaine, afin de sensibiliser la population dans leurs productions écrites, radiophoniques et télévisuelles
Agence d’information du Burkina
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